<Desc/Clms Page number 1>
MERGENTHALER LINOTYPE COMPANY, résidant à BROOKLYN ( E.U.A. ).
PERFECTIONNEMENTS RELATIFS AUX MACHINES A MOULER TYPOGRAPHIQUES.
La présente invention a trait à des machines à mouler typ ogra- phiques du type de machines dans lesquelles les matrices et les bandes d' espacement en circulation sont sélectivement relâchées des magasins et composées en ligne, la ligne composée est transférée à la face d'un moule, un mécanisme de moulage est actionné pour mouler une barre à caractères ou ligne-bloc, et les matrices et les bandes d'espacement sont ensuite sé- parées et remises à leurs places d'emmagasinage dans le magasin.
Dans ces machines, pendant l'opération du moulage. la ligne composée est placée en face du moule entre une paire de mors d'étau et c'est la fonction des bandes d'espacement en forme de biseau que d'étendre ou de justifier la ligne immédiatement avant le moulage, pour empêcher que le métal tondu. lorsqu'il est introduit dans le moule, ne gicle à travers la ligne. Un mécanisme de sûreté est prévu pour empêcher l'opération du moula- ge dans l'éventualité où la ligne composée est trop courte ou contient trop peu de bandes d'espacement pour être justifiée; il s'ensuit que, dans de telles conditions. la barre à caractères ou ligne-bloc n'est pas produite.
Néanmoins, la machine termine son cycle de fonctionnement les matrices et les bandes d'espacement composant la ligne sont séparées et remises dans leurs magasins tout comme si un moulageavaita lieu. I1 s'ensuit que lors- que la machine fonctionne sous le réglage d'un appareil automatique, tel que l'appareil de réglage à ruban Telatypesetter, le défaut de produc- tion d'une ligne-bloc passe presque sûrement inaperçu jusqu'à un certain mo- ment postérieur.
Antérieurement, divers dispositifs d'alerte et d'avertissement ont été suggérés pour attirer l'attention du prépose, mais évidemment, ces dispositifs ne conviennent pas aux machines à fonctionnement automatique.
Selon la présente invention, il est présente une machine à mou-
<Desc/Clms Page number 2>
1er typographique. du type décrit, qui comporte un mécanisme de sûreté destiné à empêcher le fonctionnement du mécanisme de moulage lorsque la ligne composée est trop courte ou contient trop peu de bandes d'espacement pour la justification, et qui fonctionne automatiquement sous le réglage d'un appareil de réglage destiné à effectuer la composition des matrices en ligne, caractérisée par la présence d'un dispositif de réglage associé à l'appareil de réglage et actionné par le mécanisme de moulage pour ren- dre inactif l'appareil de réglage lorsque le mécanisme de moulage est inac- tif .
L'arrêt de l'appareil de réglage apparaît bientôt au surveillant en fonction et il sera immédiatement renseigné sur la ligne particulière manquante ; sur quoi, il peut faire revenir le ruban jusqu'à la ligne qui a été perdue et la faire recomposer sous sa surveillance directe, en fai- sant tous les ajustements nécessaires, tels que l'insertion de bandes d' espacement ou d'espaces, pour amener la ligne entre les limites de moula- ge.
Une réalisation de l'invention est représentée à titre d'exemple dans le dessin annexé.
La figure 1 est une vue d'un circuit électrique de réglage, re- présentant le mécanisme de moulage de la machine en élévation latérale et une partie du mécanisme d'avance du ruban de l'appareil de réglage automa- tique en élévation arrière.
La figure 2 est une élévation latérale du mécanisme d'actionne- ment de l'appareil de réglage, représenté figure 1.
Dans la machine Linotype standard, les matrices et les bandes d'espacement sont sélectivement relâchées des magasins du fait de l'action- nement d'un clavier, et composées en lignes, et la ligne composée est alors transférée à un mécanisme de moulage en vue de la production d'une barre à caractères ou d'une ligne-bloc.
Le mécanisme de moulage comprend un pot à métal 1 contenant le métal fondu et comportant un goulot de sortie la par lequel le métal est refoulé, lors de la course descendante d'un plongeur de pompe 2, dans un moule (non représenté) et contre la ligne composéepour former la ligne- bloc. Le pot à métal est enfermé dans une chemise 3. Avant le moulage, le pot à métal se déplace vers l'avant, contre l'arrière du moule pour former un emboîtement étanche. Le mouvement avant du pot est réglé par une came de pot portée par l'arbre à cames principal 4 agissant sur un levier vertical 5 situé à l'arrière de la .chemise. Le levier 5 est attaché pour pivoter à son extrémitésupérieure à la chemise 3 et relié à son extrémité inférieure à la chemise par un ressort de compression très fort, 6.
Le levier 5 porte un galet disposé centralement 7 qui roule sur la came de pot. L'agencement est tel que la came de pot incline avant le moulage, par l'intermédiaire du levier 5. la partie supérieure du pot vers l'avant; toutefois, s'il y a une résistance inhabituelle au mouvement vers l'avant du pot ; compression du ressort 6 permet à la came de par- faire sa rotation sans endommager les pièces.
Un plongeur de pompe 2 contenu dans le pot 3 est relié par une tige verticale 9 à un levier coudé 10 actionné par ressort et est norma- lement maintenu dans sa position levée inactive par une came 8 portée par l'arbre 4. agissant sur le levier coudé; mais au moment adéquat du cycle de la machine, le contour de la came permet qu'un ressort fort (non repré- senté) actionne le plongeur-- pour injecter le métal fondu dans le moule.
Un arrêt pivotant 29 se dresse normalement dans le parcours du mouvement
<Desc/Clms Page number 3>
descendant du bras horizontalement disposé 10a du levier coudé, mais l'ar- rêt est agencé de manière à être déplacé hors du chemin avant l'opération du moulage si la ligne composée est entièrement étendue ou justifiée entre les mors d'étau. D'autre part, si la ligne est trop courte ou contient trop peu de bandes d'espacement. l'arrêt n'est pas ôté et l'opération du moula- ge ne peut avoir lieu de la manière habituelle.
Lorsque, comme il a été décrit, la machine est pourvue d'un ap- pareil de réglage Teletypesetter, le fonctionnement automatique du clavier est effectué par le passage d'un ruban perforé dans un mécanisme lecteur d'enregistrement. et le ruban est avancé pas à pas par un rochet actionné par came à partir d'un arbre d'actionnement 12. Cet arbre 12 est relié par un mécanisme à embrayage 11 (voir figure 2) à un engrenage hélicoïdal
13 porté par un arbre 13a et l'engrenage 13 est en prise constante avec un engrenage hélicoïdal 14 porté par un arbre 15. lequel arbre est action- népar une courroie 16 et une poulie 17 à partir de l'arbre appelé "ar- bre intermédiaire" de la machine.
Pendant le fonctionnement normal de l'appareil de réglage de ru- ban, lorsqu'une ligne complète a été composée dans l'assembleur, la rotation de l'arbre d'avance de ruban 12 est arrêtée par le mouvement d'un levier 18 autour de son pivot 18a, mouvement qui le met en prise avec l'arbre. L' arbre 12 comporte un ergot saillant 19 qui, dans la position actionnée du levier 18, est apte à pénétrer dans un trou 20 (voir figure 2) y prévu, ce trou présentant un bord biseauté ou incliné 20a qui vient en prise avec l'ergot 19 et provoque le débrayage de l'embrayage et amène donc l'arbre 12 à un arrêt complet.
L'avance du ruban ne recommence que lorsque la ligne a été transférée hors de l'assembleur et que ce dernier est prêt à recevoir les matrices et les bandes d'espacement de la ligne suivante et, à ce moment. le levier 18 est remis dans la position inactive,relâchant l'ergot 19 et permettant la remise en prise de l'embrayage 11 de manière à rétablir la liaison d' actionnemen vers le mécanisme d'avance du ruban.
Décrits, à ce pointa les pièces et leur mode de fonctionnement sont standard et bien connus.
Abordons maintenant la présente invention. Une paire d'inter- rupteurs 30 et 31 du type à lamelle sont disposés dans un circuit série avec une batterie 32 et un solénoïde du type rotatif 33. L'interrupteur 30 est monté sur une applique à partir du bâti de la machine, immédiate- ment au-dessus du bras horizontal 10a du levier coudé 10 et est maintenu fermé par ce bras lorsqu'il se trouve dans sa position levée ou inactive , mais l'interrupteur est autorisé à s'ouvrir lors de la course descendante ou du moulage du bras. L'interrupteur 31, qui est normalement ouvert, est attaché au bâti de la machine en position fixe par rapport à l'arbre à ca- mes 4. L'arbre à cames comporte une petite saillie qui ferme l'interrupteur 31 momentanément après le commencement de la course descendante du plon- geur 2.
La description ci-dessus du circuit montre que le solénoïde rotatif 33 ne fonctionne que lorsque les deux interrupteurs 30 et 31 sont fermés, mais, dans les conditions normales (lorsque le mécanisme de mou- lage fonctionne) un des interrupteurs est toujours ouvert.Par exemple, 1' interrupteur 31 est généralement ouvert et n'est pas fermé jusqu'après que la course descendante du plongeur 2 a provoqué l'ouverture de l'interrupteur 30.Mais, lorsque pour quelque raison le mécanisme de moulage a manqué à fonctionner par exemple lorsque la ligne est inapte à être complètement justifiée et que l'arrêt de pompe 29 n'est pas déplacé vers la position de relâchement, l'interrupteur 30 reste formé et. peu après,
l'interrupteur 31 .est fermé pour effectuer l'excitation du solénoïde rotatif 33
<Desc/Clms Page number 4>
Lorsque le solénoïde 33 est excité, l'équipage 33a de celui-ci est amené à tourner et vient en prise avec un déclic 34. Le déclic 34 est agencé de manière à reposer contre- l'équipage 33a dans une position très voisine de la verticale (la position représentée en chaînette figure 1);
lorsque l'équipage 33a tourne, le déclic 34 bascule au-delà de la position verticale- et tombe par gravité vers l'horizontale où il agit pour fermer un troisième interrupteur 35 (du type à lamelles). L'interrupteur 35 est en série avec une batterie 36 et un solénoïde du type à plongeur 22 et le fonctionnement de ce solénoïde attire l'extrémité inférieure d'un levier pivotant 23 dont l'extrémité supérieure est reliée à l'extrémité inférieu- re du levier 18 par une tringle 24. Ainsi, la fermeture de l'interrupteur 35 déplace le levier 18 en contact actif avec l'ergot 19 de l'arbre 12 et arrête l'avance du ruban de la manière décrite ci-dessus.
Bien que le solénoïde rotatif 33 ne fonctionne que momentané- ment, le déclic 34 reste dans la position horizontale et maintient le solénoïde 22 excité jusqu'à ce que le déclic soit levé manuellement et remis dans sa position inactive contre l'équipage 33a. Lorsque le déclic est ainsi levé, le courant passant vers le solénoïde 22 est interrompu et les leviers 18 et 23 sont remis dans la position inactive au moyen, respectivement, des ressorts 25 et 26.
La personne qui a la fonction de remettre en fonctionnement l'appareil de réglage automatique est aver- tie que le mécanisme de moulage n'a pas fonctionné dans un cycle donné et la ligne particulière qui a été perdue peut être aisément repérée; cette personne peut alors faire revenir le ruban dans le lecteur d'en- registrement pour faire recomposer la ligne perdue sous sa surveillance directe, en faisant les ajustements nécessaires pour amener la ligne entre les limites de moulage, où il peut remettre en marche l'appareil de réglage et prendre d'autres mesures pour fournir la ligne perdue.
Dans une variante, les organes de réglage électriques peuvent être remplacés par des organes de réglage mécaniques, mais les organes de réglage électriques sont préférables car ils évitent des complica- tions non nécessaires.
REVENDICATIONS.
1/ Machine à mouler typographique du type décrit, qui comporte un mécanisme de sûreté destiné à empêcher le fonctionnement du mécanisme de moulage lorsque la ligne composée est trop courte ou contient trop peu de bandes d'espacement pour la justification, et qui fonctionne automati- quement sous le contrôle d'un appareil de réglage pour effectuer la composi- tion des matrices en ligne, caractérisée par la présence d'un dispositif de réglage associé à l'appareil de réglage et actionné par le mécanisme de moulage pour rendre inactif l'appareil de réglage lorsque le mécanisme de moulage est inactif.