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Appareil de réglage de hauteur.
La présente invention concerne un nouvel appareil perfectionné de réglage de hauteur et, plus particulièrement. une structure mécanique de réglage de hauteur pour des sièges, des tables et analogues par contraste avec des versions hydrauliques, pneumatiques, hydrauliques-pneumatiques et assistées mécaniquement pour le réglage de hauteur.
L'appareil de l'invention est renfermé de manière compacte dans un tambour formant socle ou une pièce située dans des sièges entre le siege proprement dit et la monture de base formant socle, ainsi que dans d'autres dispositifs venant en prolongement de cette base ou de ce socle.
Grâce à l'appareil mécanique de réglage de hauteur de la présente invention, on évite de devoir recourir ä des joints étanches hydrauliques et pneumatiques sujets ä l'usure, aux défaillances et aux fuites, tandis que l'on dispose d'une large gamme de réglages avec un arbre plus court, tout en ayant la possibilité d'utiliser un tube décoratif destiné à être fixé entre le support et l'organe supporté. La présente invention assure une plus grande résistance et une meilleure stabilité comparativement aux dispositifs de la technique antérieure en vue de réaliser un réglage de hauteur. Gräce à la présente invention, lors du réglage de hauteur, il n'est plus nécessaire de faire tourner le siège.
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Enfin, l'appareil de la présente invention est doté d'un meilleur rendement ä un prix moindre et 11 est disposé sous forme d'une cartouche ou d'un module que l'on peut appliquer directement à une large variété de systèmes spécifiques de sièges et de montages réglables, ainsi que comme articles de remplacement des unités hydrauliques et pneumatiques de réglage existantes. De plus, les dispositifs
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décrits dans la présente spécification assurent un réglage de hauteur sur 114, 3 mm dans une structure cylindrique d'une hauteur de 203, 2 mm.
Technique antérieure
Dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2. 060. 075 au nom de Walter F. Herold et 2. 987. 110 au nom de Roy A. Cramer, Jr., on décrit, ä titre d'exemple plut8t que spécifiquement, des types de systèmes de réglage mécaniques de hauteur à colonnes filetées Dans le brevet des Etats-Unis d'Amerique 3. 923. 280 au nom de Wayne W. Good, on décrit une adaptation plus recente du système mécanique à colonnes filetees, qui est toutefois enfermé dans des tubes concentriques. Grâce ä un bouton prévu dans le sens axial à une extremité de la structure, on fait tourner la vis ä l'intérieur du logement coaxial pour soulever ou abaisser un écrou prévu dans un manchon concentrique qui est soulevé ou abaissé par le mécanisme.
Tout en assurant une mise en action par rapport aux pièces filetées, l'appareil de la présente invention permet d'effectuer un réglage sans faire tourner manuellement le siège, le socle ou une vis et un écrou comme indiqué dans la technique antérieure. Le fait de devoir faire tourner le siège par rapport à la base, alors que, comme décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amerique 4. 540. 148 au nom de James M. Jann, le siège est
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inoccupé, pour réaliser un réglage de hauteur, constitue une différenciation entre la présente invention et les dispositifs de la technique antérieure pour assurer un réglage mécanique sélectif de hauteur.
Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique no 4. 613. 106 au nom de Lino E. Tornero, on propose une colonne mécanique réglable dans laquelle plusieurs écrous faisant office de butées sur une "vis à filet en lnsnge" localisee sur un noyau de controle.
Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4. 627. 602, on décrit un dispositif de levage mécanique de Claus L. Sporck qui, tout en ressemblant superficiellement ä la présente invention, constitue, en fait, un dispositif dans lequel la tige filetée fait uniquement office de mécanisme de verrouillage pour les écrous.
En consequence, l'objet principal de la présente invention est de fournir un système mécanique relativement simple de réglage de hauteur dans lequel la rotation du socle ou de la plate-
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forme supportée est superflue, tandis que le support de cette plate-forme est sur jusqu'à ce qu'il soit sélectivement nbére et verrouillé par un eYfet de freinage assuré par les éléments concentriques intervenant dans la structure tubulaire télescopique de la présente invention.
Un autre objet est de fournir une structure de freinage se trouvant au coeur d'un système tubulaire dans lequel les elements filetés sont immobilises en empechant selectivement tout mouvement relatif entre eux.
Parmi d'autres objets, il y a la simplicité de-construction dans un emboitement télescopTque d'éléments tubulaires et la possibilité d'adapter le dispositif à des structures conventionnelles
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montées sur socle, en conformité avec la conception moderne à lignes nettes. Ces possibilités de connaissances techniques permettront de percevoir d'autres perfectionnements-et objets au fur et ä mesure de la description qui va suivre.
Description générale
Dans la présente invention, un embrayage qui, du point de vue structural, est prévu sur l'axe de la structure concentrique tubulaire Llescopique, constitue un frein pouvant intervenir sélectivement afin d'empecher un mouvement relatif important entre le cône de montage et un arbre fileté cylindrique, tout en permettant un mouvement vertical sélectionné du manchon de frein tubulaire par rapport ä l'arbre fileté, lequel est entralné en rotation par la force de soulèvement ou d'abaissement exercée sur l'écrou fileté empêché de tourner.
Une douille ou un manchon prévu entre un tube intérieur et un tube extérieur maintient un étroit ajustage glissant de la même manière qu'entre des tubes intérieurs et extérieurs destinés ä assurer une stabilisation de l'orientation verticale du montage du système de réglage de hauteur entre le socle et les surfaces supérieures supportées par un element de montage.
Lors de la libération de l'embrayage ou du frein, assurée, par exemple, par un levier extérieur agissant sélectivement sur une broche de libération disposée axialement (agissant pour établir une séparation entre le c8ne et le manchon du frein), l'embrayage est libéré de la contrainte du tube intérieur, lequel peut alors se déplacer verticalement ä l'intérieur du tube extérieur sur le manchon formant douille, ainsi qu'à l'encontre d'une force d'un ressort de compression entourant la tige du cône du frein et exercant une poussée axiale contre ce dernier à une extrémité
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et contre la plaque de base ou de fermeture, à l'autre extrémité.
On constatera que le frein ou l'embrayage empêche et permet sélectivement un mouvement de rotation relatif et un mouvement tubulaire linéaire des elements filetés tels qu'un arbre tubulaire et un écrou.
La broche de libération s'étend axialement à travers le c8ne du frein et elle vient prendre appui contre une vis de réglage prévue dans la tige du c6ne du frein, cette vis étant accessible axialement ä travers la plaque de base, de sorte qu'elle peut soulever ou abaissera broche de libération, réglant ainsi, ainsi qu'on le désire, le mouvement imparti par un levier.
Le tube extérieur intervenant dans la structure de réglage de hauteur va en diminuant en e6ne afin d'assurer un montage simple par pressage, par exemple, dans un c8ne classique de Morse ä 11intérieur d'une ouverture de socle conique. Le tube intérieur comporte un cône terminal supérieur qui peut être un cône classique de Morse en vue de supporter une plate-forme comportant une douille de conicité correspondante en vue de recevoir le cône précité. La plate-forme supérieure peut comporter une partie supérieure en forme de table, un siege proprement dit ou un élément analogue nécessitant un réglage sélectionné de hauteur. On reconnaltra des variantes venant se juxtaposer aux éléments filetés et à leurs contraintes, tout en préservant la fonction essentielle décrite ci-dessus.
Dans les dessins annexés : la figure 1 est une vue en élévation d'uh siege comportant l'unité de réglage de hauteur de la présente invention, montée, à son sommet, sur un fond de siege et, ä sa base, sur un socle,
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venant ainsi se situer entre une base et une plateforme pour effectuer un réglage de hauteur en soulevant le levier de commande ; la figure 2 est une-élévation en coupe transversale complète de l'appareil de la présente invention tel qu'il est représenté en figure 1, cette coupe étant prise suivant la ligne 2-2 de la figure 1 et cette figure 2 représentant l'appareil de la présente invention en position completement abaissée ;
la figure 3 est une élévation en coupe transversale complète telle que celle de la figure 2, montrant la structure de réglage de hauteur en une position d'extension et alors qu'une plate-forme qui y est fixee, est en élévation ; la figure 4 est une vue en coupe transversale prise ä travers l'axe de la structure de réglage de hauteur de la présente invention, suivant la ligne 4-4 de la figure 2 ; la figure 5 est une vue en coupe transversale prise ä travers l'axe de la structure de réglage de hauteur selon la présente invention et prise suivant la ligne 5-5 de la figure 3 ; la figure 6 est une vue en coupe transversale prise ä travers l'axe de la structure de réglage de hauteur de la présente invention, suivant la ligne 6-6 de la figure 2 ;
la figure 7 est une elevation en coupe transversale complète d'une structure modifiée de réglage de hauteur selon la présente invention, prise sur un plan passant par l'axe longitudinal de la structure modifiée, tout comme si elle était prise sur la ligne ide la figure 1, la structure étant abaissée ; la figure 8 est une élévation en coupe
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transversale analogue ä celle de la figure 7-et représentant la structure de réglage de hauteur de la présente invention en position d'extension ; --- la figure 9 est une vue en plan par-le--- bas de la structure représentée dans les figures 7 et 8 ;
la figure 10 est une vue en coupe transversale prise ä travers l'axe de la structure de réglage de hauteur de la présente invention, suivant la ligne 10-10 de la figure 8 ; la figure 11 est une vue en coupe transversale prise ä travers l'axe de la structure de réglage de hauteur de la presente invention, suivant la ligne 11-11 de la figure 8.
Description spécifique
En se référant aux dessins annexes et tout d'abord spécifiquement ä la figure 1, l'unité de réglage de hauteur 11 de la presente invention est représentée dans une position se situant entre la plate-forme 12 et le socle ou la base 13, la plate-forme 12 constituant le siège proprement dit,
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tandis que la base 13 comporte plusieurs pieds 14. L6unité de réglage de hauteur 11 permet le rEglage mécanique limité de la plate-forme 12 par rapport ä la base 13, que cette unité soit utilisée dans un siège, une table ou analogues. On obtient une extension complète en manipulant le levier de libération 15.
La plate-forme 12 est abaissée en actionnant le levier de liberation 15 et en abaissant cette plate-forme 12 jusqu'à la hauteur choisie, puis en libérant le levier 15 qui permet d'assurer et de verrouiller ou de maintenir le régalage choisi.
En figure 2, la forme de réalisation préférée de l'unité 11 est révélée dans une position abaissée choisie et elle montre le levier de libéra-
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tion 15 passant à travers le châssis 16 de la plateforme 12 pour entrer en contact avec la broche de libération 17 qui stétend axialement vers le haut à travers le cone de montage 18. Comme le montre cette figure, un pivot 1'9 prévu dans le chässis 16 de la plate-forme 12 s'etend ä travers le levier de libération 15, formant ainsi un mécanisme de basculement pour l'abaissement sélectionné de la bruche de liberation 17.
Comme on le constatera, l'abaissement de la broche de libération 17 a pour effet de déverrouiller la structure d'embrayage ou de frein 20 et de permettre, gräce ä un mouvement vertical, le réglage de l'unité 11. La liberation du levier 15 a pour effet de ramener le frein ou l'embrayage 20 dans n'importe quelle position sélectisonnée On comprendra que, dans des sièges ou des structures à plate-forme mobile, comme représenté dans le dessin, le châssis 16 permet à la plateforme 12, de tourner sur l'axe du cône de montage 18 et il peut également pivoter séparément en un autre point.
Le châssis 16 peut comporter des mécanismes de basculement de siège ou de plate-forme de façon bien connue dans la technique, et lorsqu'il peut etre souhaitable de procéder ä un réglage de posture du corps et à une sollicitation par ressort du dos et des bras. -
Le cône supérieur de montage 18 constitue, dès lors, un moyen de montage destiné ä etre relié ä la plate-forme 12 ou, lors de l'inversion de l'unité 11, au socle 13. Le cône de montage 18 est fixé dans l'assemblage de l'unité 11 par raccordement ä un é1ément tubulaire intérieur 21. L'élément tubulaire intérieur 2T est egalement raccorde a un écrou fileté 22.
L'élément tubulaire intérieur 21 est dans une relation de mouvement télescopique
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axial linéaire moyennant un tourillon vis-à-vis d'un tube extérieur 23, lequel supporte extérieurement l'unité 11 et vient se monter dans une base ouunsocle 13, par exemple, au moyen d'une¯partie conique 24 afin de s'emboîter dans le socle ou la base 13. Un manchon 25 analogue à une douille est préféré et est fixé au manchon tubulaire extérieur 23 afin de maintenir un ajustage coulissant étroit entre le manchon tubulaire intérieur 21 et. le manchon tubulaire extérieur 23, comme représenté.
L'extrémité inférieure 23' (près de la partie conique 24) de l'élément tubulaire extérieur 23 comprend une bride périphérique tournée vers l'intérieur 26 formant support pour une plaque de base 27 et une bague de retenue 28. La plaque de base 27 comporte une ouverture centrale 29 définissant, avec une bride intérieure 30, un support de guidage ä ressort et une butée d'arbre.
Un arbre tubulaire 31 fileté extérieurement vient buter contre la plaque de base 27 et est empêché, grâce à la bague de retenue 28, de se déplacer axialement (vers le haut comme représenté), tout en permettant sa rotation sur l'axe de l'arbre fileté 31. A l'intérieur de l'arbre tubulaire fileté et coaxialement à ce dernier, est prévu un ressort de compression 32 exerçant une poussée contre la plaque de base 27 guidé par la bride intérieure 30, tandis qu'à son autre extrémité, le ressort 32 exerce une poussée contre un cône de frein ou d'embrayage 33 ä la base de la tete conique 34.
Le ressort 32 emmagasine de l'énergie lorsqu'une pression vers le bas est exercée sur la plate-forme'l ! L. et il libère de l'énergie pour soulever cette derniere lorsque la pression extérieure n'est plus exercée. Comme on le constatera, le ressort 32
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pousse également le cône d'embrayage 33 vers sa position d'engagement. La queue allongée 35 du cône 33 est sous forme d'un manchon et elle facilite le guidage du ressort-32 localisé concentriquement, tout en formant un tourillon axial pour la broche de liberation 17 pouvant se déplacer intérieurement et axialement. Cette broche de libération 17 vient prendre appui contre une vis de réglage 36 dans la partie intérieure filetée de la queue 35 du c8ne 33.
La vis 36 est accessible par l'ouverture 29 pratiquée dans la plaque de base 27 et, des lors, elle peut être déplacée axialement pour régler l'extension de la broche de liberation afin de compenser les tolérances de fabrication pour assurer le contact avec le levier de libération 15. Lorsque le levier de liberation 15 exerce une pression vers le bas sur la broche de libération 17, l'embrayage 20 est amené à se désengager ä mesure que le c8ne d'embrayage ou de frein 33 est chasse à l'écart de la position représentée et ä l'encontre de la pression du ressort 32.
Comme on peut le constater, le ressort 32 pousse normalement le cône 33 eontre un manchon de frein 37. Le manchon de frein 37 épouse la forme de la tête 34 du cssne 33 et, comme le montre le dessin, il est en relation de butée contre la surface intérieure du cône de montage 18. Lorsqu'elles sont sollicitées par le cône de frein 33 en réponse ä l'action du ressort 32, les surfaces de freinage du cône 33 viennent buter contre le manchon de frein 37, mettant ainsi un terme aux entraves de la rotation entre le cône 33 et le manchon 37.
Comme le montre le dessin, on pénètre dans-la surface du cône de montage 18 par les ouvertures 18 prévues pour les éléments de fixation, permettant ainsi de fixer le
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c6ne de montage 18 sur le manchon tubulaire intérieur 21. Le manchon de frein 37 (qui peut etre
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réalisé en une matière plastique telle que le Nylon) ayant des qualités mécaniques appropriées--est rainuré dans son sens longitudinal dans ses parois tubulaires descendantes et les rainures 39 enjambent des taquets 40 s'étendant radialement ä partir de l'arbre tubulaire fileté 31 de telle sorte que ce dernier ne puisse tourner que si le manchon de frein 37 est en rotation.
L'enfoncement de la broche de libération 17 a pour effet d'enfoncer le ressort 32 et
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de libérer la structure d'embrayage ou de frein 20 ä mesure que le c6ne de frein 33 tombe à l'écart du manchon 37, tout en détendant la pression de verrouillage exercée par le ressort 32 et en libérant l'écrou 22 et le tube intérieur 21 fixé pour voyager sur l'arbre fileté 31.
En figure 2, l'element tubulaire intérieur 21 exécute un mouvement télescopique complet dans l'é1ément tubulaire extérieur 23 en enfonçant tout d'abord la broche de libération 17, puis en exerçant une pression vers le bas sur la plate-forme 12 (par exemple, lorsqu'on s'assied dessus) à la hauteur désirée. Pour atteindre la position illustrée et alors que l'embrayage 20 est désengagé, l'effet télescopique entraîne l'arbre tubulaire fileté 31 en rotation ä mesure que l'écrou 22 comportant un filet correspondant est pressé vers le bas par le manchon intérieur 21.
En deuxième lieu, en atteignant la position représentée en figure 2, la broche de liberation 17 peut venir s'engager dans la position de verrouillage (comme représente) sous la force de poussée du ressort 32 agissant pour-freiner ou- embrayer le manchon de frein 37 contre la surface ä section décroissante du c6ne de frein ou d'embrayage
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33, maintenant ainsi l'unite de reglage de hauteur 11 dans la position fixe choisie (représentée en position complètement abaissée) jusqu'à ce que la broche de liberation-lr7-seit à nouveau enfoncée et que la pression de la sollicitation soit détendue.
Ensuite, lorsque l'embrayage 20 est désengagé, le ressort bandé 32 pousse l'element tubulaire intérieur 21 vers le haut dans une position supérieure choisie illustrée en figure 3. Le verrouillage dans cette position a lieu lorsque la broche de liberation 17 permet, ä la pression du ressort 32, d'amener le frein ou l'embrayage 20 sur son siège, comme représenté.
En figure 4, on peut observer la concentrinité des é1éments orientés coaxialement à l'inté- rieur du tube extérieur 23. La broche de liberation 17 est représentée en orientation axiale dans la queue 35 du cône de frein 33. Lorsqu'il est comprimé, le ressort 32 décrit une spirale avec un certain jeu autour de la queue 35 du cône de frein 33 et à l'intérieur de l'arbre tubulaire fileté extérieurement 31. Le manchon de frein 37 s'étend concentriquement autour de l'arbre fileté 31 et les rainures longitudinales 39 qui enjambent les taquets 40, sont indiquées. L'élément tubulaire intérieur 21 est disposé concentriquement à l'écart du manchon de frein 37 et, extérieurement, il vient appuyer de manière opérante contre la douille 25 du manchon tubulaire concentrique extérieur 23.
La douille 25 est clavetée sur le manchon extérieur 23, par exemple, par la clavette radiale 41, par brasage, par fraisage de cannelures ou par d'autres moyens bien connus permettant de fixer la douille 25 sur l'element tubulaire extérieur 23. La figure 5 illustre très clairement l'assemblage de l'organe
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tubulaire intérieur 21 à l'écrou fileté 22 au moyen des pattes 42 fixées aux zones périphériques aplaties de l'écrou 22.
La figure 6 représente les-taquets--40 s'étendant radialement à partir de l'arbre tubulaire fileté 31 et pénétrant dans les rainures 39 ménagées dans le manchon de frein 37 afin d'empêcher l'arbre 31 de tourner sauf si le manchon de frein 37 tourne également. En conséquence, le freinage ayant lieu par le verrouillage du manchon de frein 37 notamment contre l'élément tubulaire intérieur 21 sur le cône de frein 33 a pour effet d'empêcher l'arbre fileté 31 de tourner, de meme que le mouvement axial de l'élément tubulaire intérieur 21.
La relation entre les filets de l'écrou 22 et de l'arbre tubulaire fileté 31 est telle qu'un moment de torsion négatif est engendré lorsqu'une sollicitation axiale est appliquée. Dans le domaine des vis mécaniques, cette caractéristique est appelée "vissage en retour". Lorsque le moment de torsion est positif, il convient d'intervenir pour faire avancer l'écrou et lorsque le moment de torsion est négatif, l'écrou doit entre fixé pour empêcher la rotation. Le système de freinage de la présente invention fait appel ä une specification de vis vissant en retour avec le plus petit moment de torsion négatif et nécessitant, ä cette fin, la force de freinage minimale pour empêcheur la rotation.
Le filet particulier est fondamentalement un filet de type ACME. Le filet spécifique de l'arbre tubulaire fileté 31 représenté a un diamètre extérieur de 1, 375 pouce (34, 925 mm), six filets par pouce (= 25,4 mm), triple entrée de taraud ACME, ajustage classe 2-G. Le filet Interieur de l'écrou 22 est forme pour venir s'adapter à la pièce correspondante.
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L'arbre 31 peut être realise en Nylon usiné ou moulé qui est un type de polyamide synthétique à longue chaîne ayant de bonnes qualités mécaniques, ou en une résine ayant des qualités mécaniques comparables.
Les figures zea 11 incluses illustrent une version modifiée de la forme de réalisation préférée de l'unité de réglage de hauteur 11 représentée dans les figures 1 à 6 incluses. A tous égards, la fonction de la structure de l'unité 11' est en parallele avec la fonction de l'unité 11 et les modifications représentées illustrent la façon dont on peut réaliser des économies dans la fabrication, ainsi que des simplifications de construction, tout en assurant une mise en service pratiquement equivalente et dans le but de régler la hauteur d'une plate-forme 12 telle que la base du siege en figure 1 ou le dessus d'une table, par exemple, au-dessus de la base ou du socle 13.
Tout comme dans les figures 1 ä 6 incluses, le chässis 16 comporte une partie de montage conique dans laquelle le c8ne de montage 18'est introduit axialement et ä travers laquelle la broche de libération 17 est introduite axialement et de manière opérante. La broche 17 stétend en contact avec le levier de libération 15 qui pivote sur le pivot 19 dans le chässis 16.
L'engagement de la broche 17 sur le levier de libération 15 est un contact suivi comme décrit précédemment et il est équilibré dans le parcours supérieur en plaçant la broche 17 au moyen de la vis de réglage 36' dans la queue 35'du cône tubuIaire de frein 33t. On fait avancer la vis 36' ou on la rétracte sur des filets intérieurs et elle est accessible par l'ouverture 291 pratiquée dans la plaque de base 27', ainsi qu'à travers l'anneau de fermeture 45, 1e circlip 46
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etla base 47 de l'arbre tubulaire 31'fileté exté- rieurement.
L'arbre tubulaire fileté 31' comporte --d & u rainures juxtaposées de repérage 48 s'étendant le long de l'arbre 31'.'Un anneau de repérage 49 est claveté sur le cône de frein 33'et il comporte des prolongements radiaux ressortant en saillie (comme représenté) dans les rainures 48, permettant ainsi, ä l'arbre 31', d'effectuer un mouvement verti- cal ou axial relatif vis-à-vis du cone de frein
33' tout en empêchant la rotation du cone 33' autour de l'axe de l'arbre 31'. Des ressorts de compression
50 et 51 entourent la queue 35' du cône 33' et ils exercent une poussée des deux côtés de l'anneau de repérage 49 et le ressort 50 exerce une poussée contre la tete élargie et ä section décroissante
34'du cone 33'.
Sur le côté inférieur, le ressort de compression 51 exerce une poussée contre la bride intérieure 52 de l'arbre tubulaire 31' entourant l'ouverture 29'. Les deux ressorts 50 et 51 emmaga- sinent de l'energie lorsque la plate-forme fixée au châssis 16 (base du siège) est abaissée, par exemple, par un occupant et est ainsi préparée pour libérer 1'énergie emmagasinée lorsque la sollicitation (exercée, par exemple, par un occupant) est détendue.
En outre, les deux ressorts 50 et 51 agissent axialement sur le cône 33' en le poussant de telle sorte qulil fonctionne ä la manière d'un élément de frein contre le manchon de frein fileté 37'.
L'enfoncement de la broche 17 a pour effet de relâ- cher l'embrayage de frein 20'en relâchant l'engage- ment entre le cône de frein 33'et le manchon de frein 37'. Tout comme le manchon 37 des figures
2 et 3, le manchon 37' est généralement tubulaire, il peut être realise en une matière plastique tenace
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et durable telle que le Nylon et il comporte une partie supérieure à section décroissante, ainsi qu'un écrou 22'à son extrémité opposée à sa partie supérieure à section décroissante. La partie supérieure ä section décroissante du manchon 37 épouse la forme de la tête conique 34' du tube de cône de frein 33 dans une relation d'embrayage ou de frein.
En conséquence, l'écrou 22' tourne avec le manchon 371 et, de la sorte, il règle l'elevation du cone de montage 18, ainsi que du châssis 16 et de la plate-forme 12. Dès lors, l'arbre fileté 31'est fixe en place et l'écrou 22'tourne sur cet arbre
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31', ce qui a pour effet de soulever ou d'abaisser l'unité 11'. L'élément tubulaire intérieur 21' suit le mouvement du manchon de frein 37'da manière télescopique dans le tube extérieur 23'et il est guidé sur un parcours lineaire par la douille cylindrique 25 formant un tourillon axial en vue de déplacer le tube intérieur 21'.
En figure 8, l'unité 11 est représentée en position élevée montrant le mouvement choisi
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permettant de réaliser le réglage de hauteur grâce aux systèmes mécaniques décrits.
En se référant aux figures 9,10 et 11, ces coupes transversales choisies faciliteront la clarification de la construction. La figure 9 illustre très clairement le circlip 46 retenant la bague de fermeture 45 contre la bride inférieure intérieure 52 de l'arbre fileté 31'. La vis 36'de réglage de la broche de frein est représentée et sa tete hexagonale est accessible par l'ouverture 29'prati- quée dans la base de la structure 11'. On peut egalement observer le tube extérieur 23 avec sa partie inférieure ä section décroissante 24, ce tube constituant un bon raccord de montage pour l'unité 11'
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sur le socle 13, ainsi qu'on l'a décrit précédemment.
En figure 10, qui est une coupe prise suivant la ligne 10-10 de la figure 8, l'anneau de reperage 49 est claveté extérieurement sur l'arbre fileté 31' et intérieurément sur le cone de frein
33', assurant ainsi un contrôle ä la manière de cannelures empêchant une rotation relative entre le c8ne de frein 33'et l'arbre fileté 31', tout en permettant un déplacement axial relatif. entre ces elements. De la sorte, lorsque le frein 20' est bloqué entre la tête 34' de son cône et son manchon tubulaire 37', aucun mouvement relatif nla lieu entre l'element exterieur tubulaire 23'et l'élément tubulaire intérieur 21'.
Toutefois, lorsque la broche de contrôle 17 est abaissée ä l'encontre de la force des ressorts 50 et 51, le blocage est libéré et la partie filetée 22' du manchon de frein 37' peut tourner sur les filets jusqu'à une position choisie sur l'arbre 31'.
La figure 11, qui est une coupe transver- sale prise suivant la ligne 11-11 de la figure 8, montre la situation existant en dessous de la section transversale prise suivant la ligne 10-10 de la figure 8, ä travers l'axe de l'unité 11. On observe que l'élément tubulaire extérieur 23'est concentrique autour de l'element tubulaire intérieur 21' en relation télescopique axiale. Avec son écrou fileté
22', le manchon de frein tubulaire 33 vient se visser sur l'arbre 31' fileté extérieurement avec un ajustage du type décrit précédemment. Le ressort
51 est représenté à l'intérieur de l'arbre fileté
31 et il entoure axialement le cône de frein 33'.
Les rainures de clavettes prévues pour les anneaux de repérage 49 dans l'arbre 31'et le cône de frein
33' peuvent alors être observées en dessous de
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l'anneau de repérage 49 représenté très clairement en figure 10.
Lors de la mise en service, les unités 11 et 11' font office de structures de remplacement ou de rattrapage de réglage de hauteur pour des appareils existants et elles peuvent etre adaptées à de nouvelles fabrications de sièges et de tables étant donné qu'elles nécessitent une simple fixation demeure, comme représenté. Du rait que Ion peut employer amplement des pièces en matière plastique
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dans la construction concentrique, l'unité ainsi obtenue est très peu coQteuse. L'agencement de tubes concentriques et télescopiques en acier entre des éléments tubulaires intérieurs et extérieurs assure une résistance et une robustesse adéquates.
L'agencement ainsi conçu milite en faveur des caractéristiques de conception ä lignes pures modernes que l'on observe dans les articles d'ameublement et le fonctionnement purement mécanique permet d'éviter des problèmes tels que l'usure, les défaillances et les fuites des joints étanches survenant dans des dispositifs ä amortissement hydraulique et pneumatique. Les unités 11 et 11'fonctionnent aisément et régulièrement. Etant donné que les unités 11 et 11' sont mécaniques, on n'observe aucune chute de siège comme c'est le cas dans des structures ä amortissement par air selon la technique antérieure.
Ayant ainsi décrit la structure de réglage de hauteur de l'invention, y compris une forme de réalisation préférée et une variante étroitement apparentée, l'homme de métier reconnaltra des perfectionnements, des modifications et des changements.
Il est entendu que ces perfectionnements, modifications et changements rentrent dans l'esprit de l'invention décrite, laquelle est limitée uniquement
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- par 1e cadre des revendications ci-après. -