DERIVES DE 1 -BENZOXEPINE FONGICIDES
Domaine de l'invention La présente invention concerne de nouveaux dérivés de 1 -benzoxépine, leurs procédés de préparation, leur utilisation comme fongicides, notamment sous forme de compositions fongicides, ainsi que les procédés de contrôle des champignons phytopathogènes des cultures à l'aide de ces composés ou de ces compositions.
État de la technique
Des composés de structure 1 -benzoxépine ont déjà été décrits dans la littérature. Ainsi, les travaux de M. Engler et coll. (The Journal of Antibiotics, 50(4), (1997), 325-329 et 330-33 et Zeitschrift fuer Naturforschung, C: Biosciences, 53(5/6), (1998), 318-324) présentent notamment trois composés, la ptérulone A, la ptérulone B et l'acide ptérulinique, comportant un squelette benzoxépine, obtenus à partir de moûts de fermentation :
De même, J. Wijnberg et coll. (Tetrahedron Letters, 40, (1999), 5767-5770) présentent également deux composés de structures apparentées à la ptérulone A,
la 6-hydroxyptérulone A et l'analogue hydroxyméthyle, également obtenus à partir de moûts de fermentation :
Ces publications ainsi que les travaux de F. Eilbert et coll. (Zeitschrift fuer Naturforschung, C: Biosciences, 54(11), 903-908) évoquent une activité antifongique pour ces composés : des tests in vitro permettent effectivement de mettre en évidence quelques activités sur certains champignons phytopathogènes. Toutefois, aucune de ces publications ne laisse entrevoir de solutions permettant d'augmenter l'activité fongicide de ces composés. Ces divulgations ne donnent en outre aucun moyen (hormis l'extraction à partir de produits naturels) d'accéder, par voie chimique, à ces composés ou à leurs homologues. Les récents travaux de P. Kahnberg et coll. (Tetrahedron, 57, (2001), 7181-7184) puis de S-T. Huang et coll. (Tetrahedron Letters, 42, (2001), 7473-7475) et de B. Gruijters et coll. (Journal of Natural Products, 65, (2002), 558-561), décrivent plusieurs voies de synthèse chimique de la ptérulone A ou de son analogue hydroxyméthyle à partir de l-benzoxépin-3-one ou d'un phénol convenablement substitué. Cependant aucune voie de synthèse pour les dérivés de ptérulone ne sont décrits. De plus, aucune indication concernant de nouvelles activités antifongiques des dérivés non naturels de la ptérulone n'apparaît dans ces publications.
Des composés de structure 3,4-dihydro-l(2H)-benzoxépine-3-one ont également déjà été décrits dans la littérature. Ainsi J.Berrebomm et coll. (US 3799892 (1974), US 3647479 (1972) et US 3517031 (1970)) revendiquent les activités odoriférantes pour ces composés.
Dans le domaine de la lutte contre les champignons phytopathogènes des plantes, il est constamment recherché de nouvelles familles de composés fongicides. En effet, les composés connus et déjà commercialisés présentent souvent de nombreux inconvénients, comme, par exemple, faible activité, composés efficaces sur une relativement faible gamme de maladies fongiques, faible sélectivité, toxicité, voire écotoxicité, problèmes de résistance. Il en va de même pour les produits naturels qui, bien que présentant une activité anti-fongique, ne sont pas suffisamment actifs pour pouvoir être mis sur le marché, notamment dans le domaine de l'agriculture.
Autrement dit, les composés fongicides connus ne sont pas toujours suffisamment actifs et/ou possèdent un spectre d'activité relativement étroit. Afin d'éradiquer toutes les différentes espèces de champignons s'attaquant aux plantes, l'utilisateur doit par exemple utiliser plusieurs produits, dont il doit connaître exactement le spectre et les doses d'application. L'utilisation de plusieurs produits va de plus à l'encontre des modes de traitement des cultures préconisés aujourd'hui, où les doses d'application doivent être les plus faibles possibles, dans le but évident de protection de l'environnement.
De plus, l'emploi de grandes quantités de produits et/ou de plusieurs produits fongicides différents sont bien souvent nuisibles aux cultures (toxicité des produits). L'emploi de grandes quantités de produits dans le traitement des maladies fongiques entraîne dans certains cas l'apparition de souches fongiques résistantes à ces produits. C'est la raison pour laquelle il est toujours nécessaire de proposer à l'utilisateur de nouvelles molécules anti-fongiques.
Un objet de la présente invention est de proposer une nouvelle famille de composés ayant un large spectre d'action sur les champignons phytopathogènes des cultures. Un autre objet de la présente invention est de proposer une nouvelle famille de composés ayant un large spectre d'action sur les champignons phytopathogènes des cultures permettant de résoudre les problèmes spécifiques rencontrés.
Un autre objet de la présente invention est de proposer une nouvelle famille de composés ayant un large spectre d'action amélioré sur les champignons phytopathogènes des cultures et possédant une toxicité et/ou une écotoxicité réduite. Un autre objet de la présente invention est de proposer une nouvelle famille de composés ayant un large spectre d'action amélioré sur les champignons phytopathogènes des cultures comme les céréales, le riz, le maïs, le tournesol, les arbres fruitiers, les fruits, les arbres forestiers, la vigne, les cultures oléagineuses, les cultures maraîchères et légumières, les cultures protéagineuses, les solanées, la betterave, etc.
Un autre objet de la présente invention est de proposer une voie d'accès synthétique à cette nouvelle famille de composés actifs à faibles doses ayant un large spectre d'action amélioré sur les champignons phytopathogènes des cultures.
Définition de l'invention De façon tout à fait surprenante, il a été trouvé que ces objets peuvent être réalisés en totalité ou en partie, par des composés comportant un motif 1 -benzoxépine dont la structure générale ainsi que le procédé de synthèse sont définis ci-après.
Ainsi, la présente invention concerne tout d'abord les composés de formule générale (la) ou (Ib) :
(la) (Ib)
dans laquelle :
• Y est choisi parmi l'hydrogène, un atome d'halogène, choisi parmi fluor, chlore, brome et iode, le radical formyle, le radical carboxy, un radical alkoxy, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkoxy, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical hydroxyalkyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, le radical nitro, un radical alkylcarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkylcarbonyle, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkoxycarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkoxy carbonyle, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical hétérocyclyloxycarbonyle, un radical alkylcarbonyloxy, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkylcarbonyloxy, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone,un radical -SRi, -SORi, -SO2Rι, - C(O)NRιR6, -C(O)NR,(OR2), -C(O)NRι(NR2R6), -C(S)NR,R6,
NRιC(O)NR2R6, -NR1C(S)NR2R6, -OC^NR-Re, -NR^, -NR,(OR2), - C(Rι)=NR6, -C(R =NR6(OR2), -C(R1)=NR6(NR2R6), -N=NR]R6, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical alcènyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical aryle, aryloxy, hétéroaryle, hétéroaryloxy, arylalkyle, arylalkyloxy, hétéroarylalkyle, hétéroarylalkyloxy, arylcarbonyle, hétéroarylcarbonyle, arylcarbonyloxy, hétéroarylcarbonyloxy, le radical hydroxy et le radical cyano;
• Z est un radical divalent choisi parmi =O, =CRιX, =CXX\ -CRι(CN), =CRιR2, =CR,(OR2), =CRι-C(O)R2, =CRrC(O)OR2, =CR!(SR2), =CR,(NR2R6), =NRh =N(OR1), =N(NR,R6);
• X et X' sont identiques ou différents et sont choisis parmi fluor, chlore, brome et iode;
• Ri, R2, R3, R3', j et R sont identiques ou différents et sont choisis parmi l'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical aryle, un radical arylalkyle, un radical hétéroaryle et un radical hétéroarylalkyle;
• les deux substituants Ri et R2 peuvent constituer ensemble un cycle ou un hétérocycle, saturé ou insaturé de 3 à 8 atomes;
• les deux substituants R3 et R4 peuvent constituer ensemble un cycle ou un hétérocycle, saturé ou insaturé de 3 à 8 atomes;
• R5 est choisi parmi l'atome d'hydrogène, le radical hydroxy, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un atome d'halogène, choisi parmi fluor, chlore, brome et iode, le radical formyle, le radical carboxy, un radical alkoxy, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkoxy, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, le radical nitro, un radical alkylcarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkylcarnonyle, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkoxycarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkoxycarbonyle, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical hétérocyclyloxycarbonyle, un radical cycloalkoxycarbonyle, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkylcarbonyloxy, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkylcarbonyloxy, la partie cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical -SRj, -SORi,
-SO2Rh -C(O)NRιR6, -NRiRe, -NRιC(O)NRιR6, -NR,(OR2), -C(Rι)=NR6, - N=NRιR2, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical alcènyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical aryle, aryloxy, hétéroaryle, hétéroaryloxy, arylalkyle, arylalkyloxy, hétéroarylalkyl, hétéroarylalkyloxy, arylcarbonyle, hétéroarylcarbonyle, arylcarbonyloxy, hétéroarylcarbonyloxy, le radical cyanato, le radical thiocyanato, le radical azido et le radical cyano;
• RÔ est choisi parmi l'atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical phényle, un radical naphtyle, un radical phénylalkyle, la partie alkyle étant linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical naphtylalkyle, la partie alkyle étant linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical alkylcarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical alkoxycarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical N,N'-dialkylaminocarbamoyle, les parties alkyles, linéaires ou ramifiées, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical alkylsulfonyl, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical arylsulfonyl et un radical N,N'-dialkylaminosulfonyle, les parties alkyles, linéaires ou ramifiées, comportant de 1 à 6 atomes de carbone;
avec la restriction que, pour les composés de formule (la), lorsque Z représente le radical =CHC1, et RI, R2, R3, R4 et R5 représentent chacun un atome d'hydrogène, alors Y ne peut représenter le radical méthylcarbonyle ni le radical méthoxycarbonyle, le radical formyle, le radical hydroxyméthyle, le radical carboxy, le radical bromo ou le radical cyano, lorsque Z représente le radical =CH2, et RI, R2, R3, R4 et R5 représentent chacun un atome d'hydrogène, alors Y ne peut représenter le radical méthoxycarbonyle ni le radical bromo,
lorsque Z représente le radical =O, et RI, R2, R3, R4 et R5 représentent chacun un atome d'hydrogène, alors Y ne peut représenter le radical bromo;
et que, pour les composés de formule (Ib), lorsque Z représente le radical =CHC1, et RI , R2, R3, R3', R4, R4' et R5 représentent chacun un atome d'hydrogène, alors Y ne peut représenter le radical méthylcarbonyle, lorsque Z représente le radical =O, et R2, R3, R3', R4, R4' et R5 représentent chacun un atome d'hydrogène, alors Y et RI ne peuvent pas représenter, l'un et l'autre ou indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle de 1 à 4 atomes de carbone;
et leurs éventuels isomères géométriques et/ou optiques, leurs éventuelles formes tautomères, ainsi que les sels, les N-oxydes et les complexes métalliques et métalloïdiques des composés tels qu'ils viennent d'être définis.
Les restrictions qui viennent d'être définies pour les composés de formule (la) ou (Ib) s'appliquent pour les composés définis tant de manière générale que particulière ou préférée.
Parmi les composés de formule (la) ou de formule (Ib) de la présente invention, on préfère également les composés pour lesquels R3 représente l'atome d'hydrogène, les autres substituants étant tels que définis précédemment.
Parmi les composés de formule (la) ou de formule (Ib) de la présente invention, on préfère également les composés pour lesquels R2 représente l'atome d'hydrogène, les autres substituants étant tels que définis précédemment.
Parmi les composés de formule (la) ou de formule (Ib) de la présente invention, on préfère également les composés pour lesquels Ri représente l'atome d'hydrogène, les autres substituants étant tels que définis précédemment.
Tout particulièrement, la présente invention concerne les composés de formule (la) ou de formule (Ib) pour lesquels Ri, R2, R3, R3' et R représentent chacun l'atome d'hydrogène, les autres substituants étant tels que définis précédemment.
Parmi les composés de formule (Ib) de la présente invention, on préfère les composés pour lesquels R3' représente l'atome d'hydrogène, les autres substituants étant tels que définis précédemment.
Les composés de formule générale (la) ou de formule générale (Ib) ainsi que les composés éventuellement utilisables à titre d'intermédiaires dans les procédés de préparation, et qui seront définis à l'occasion de la description de ces procédés, peuvent exister sous une ou plusieurs formes d'isomères optiques ou chiraux selon le nombre de centres asymétriques du composé. L'invention concerne donc aussi bien tous les isomères optiques que leurs mélanges racémiques ou scalémiques (on désigne par scalémique un mélange d'énantiomères dans des proportions différentes), ainsi que les mélanges de tous les stéréoisomères possibles en toutes proportions. La séparation des diastéréoisomères et/ou des isomères optiques peut s'effectuer selon des méthodes connues de l'homme du métier.
Dans les définitions des composés de formule (la) ou de formule (Ib) présentées précédemment, il doit être compris que, sauf précision contraire, les différents radicaux peuvent éventuellement être substitués par une ou plusieurs entités chimiques choisies parmi le radical hydroxy, un atome d'halogène, choisi parmi fluor, chlore, brome et iode, le radical formyle, le radical carboxy, un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkoxy linéaire ou ramifié contenant
de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkoxy contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkylcarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkylecarbonyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical alkoxycarbonyle, la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical cycloalkyloxycarbonyle contenant de 3 à 7 atomes de carbone, un radical hétérocyclyloxycarbonyle, un radical -SRi, - SORi, -SO2Rι, -C(O)NRιR6, -NRjRe, le radical nitro, le radical cyanato, le radical thiocyanato, le radical azido, le radical pentafluorosulfonyle et le radical cyano. Dans le cadre de la présente invention, le terme "aryle" signifie phényle ou naphtyle, le terme "arylcarbonyle" signifiant benzoyle ou naphtoyle, et le terme "arylalkyle" signifiant alors phénylalkyle ou naphtylalkyle, plus particulièrement benzyle, phénéthyle, phénylpropyle, phénylbutyle, naphtylméthyle, naphtyléthyle, naphtylpropyle, ou naphtylbutyle. Il est entendu que ces différents radicaux peuvent être éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux R5 et/ou aryle et/ou arylalkyle, identiques ou différents.
Toujours dans le cadre de la présente invention, le terme "hétéroaryle" signifie un système aromatique monocyclique ou bicyclique possédant de 4 à 10 chaînons et comprenant au moins un hétéroatome choisi parmi azote, oxygène, soufre, silicium et phosphore. À titre d'exemple, un tel radical hétéroaryle peut, entre autres, être choisi parmi furyle, pyrolyle, thiophényle, pyrazolyle, imidazolyle, oxazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, isothiazolyle, 1,2,3-oxadiazolyle, 1 ,2,4-oxa-diazolyle, 1,2,5-oxadiazolyle, 1,3,4-oxadiazolyle, 1,2,3-thiadiazolyle, 1 ,2,4-thia-diazolyle, 1,2,5-thiadiazolyle, 1,3,4-thiadiazolyle, 1,2,3-triazolyle, 1,2,4-triazolyle, tétrazolyle, pyridyle, pyrimidinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, 1,2,3-triazinyle, 1 ,2,4-triazinyle, 1,3,5- triazinyle, 1,2,3,4-tétrazinyle, 1,2,3,5-tétrazinyle, 1,2,4,5-tétra-zinyle, benzimidazolyle, indazolyle, benzotriazolyle, benzoxazolyle, 1 ,2-benzisoxa-zolyle, 2,1-benzisoxazolyle, benzothiazolyle, 1 ,2-benzisothiazolyle, 2,1-benzisothia-zolyle, 1,2,3-benzoxadiazolyle, 1,2,5-benzoxadiazolyle, 1,2,3-benzothiadiazolyle, 1,2,5- benzothiadiazolyle, quinoléinyle, isoquinoléinyle, quinoxazolinyle, quinazo-linyle, cinnolyle, phtalazyle, ptéridinyle, benzotriazinyle, 1,5-naphthyridinyle, 1,6-
naphthyridinyle, 1 ,7-naphthyridinyle, 1,8-naphthyridinyle, imidazo[2,l-b] thiazolyle, thieno[3,4-b]pyridyle, purine, ou encore pyrolo[l,2-b]thiazolyle.
Procédés de préparation La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule générale (la) ou de formule générale (Ib), ainsi que leurs éventuels isomères géométriques et/ou optiques, leurs éventuelles formes tautomères, et ainsi que leurs éventuels sels, N-oxydes et complexes métalliques et métalloïdiques des composés de formule (la) ou de formule (Ib) tels qu'ils viennent d'être définis. Les composés de la présente invention de formule générale (la) ou de formule générale (Ib) et les composés éventuellement utilisable à titre d'intermédiaires dans les procédés de préparation, peuvent être préparés par au moins l'une des méthodes de préparation générale ci-dessous décrites : méthodes A à L.
La préparation des réactifs utilisés dans l'une ou l'autre des méthodes de préparation générale, est habituellement connue de l'homme du métier et est habituellement décrite spécifiquement dans l'art antérieur ou d'une manière telle que l'homme de l'art peut l'adapter au but souhaité. L'art antérieur utilisable par l'homme de l'art pour établir les conditions de préparation des réactifs, peut être trouvé dans de nombreux ouvrages généraux de chimie comme "Advanced Organic Chemistry" de J.March Ed. Wiley (1992), "Methoden der Organischen Chemie" (Houben-Weyl), Ed. Georg Thieme Verlag ou les "Chemical Abstracts" Ed. American Chemical Society ainsi que dans les bases de données informatiques accessibles au public.
Méthode A :
Les composés de formule générale (la) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Rό sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRιR<s, peuvent être préparés par réaction d'un composé de formule (Ha) :
(Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R , R5 et RÔ sont tels que définis précédemment, avec un réactif de Wittig de formule (XIII) :
(Ph)3P+-CHW(W) ; X" " (XIII)
dans laquelle W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRό, et X" est un contre-ion halogène, par action d'un ou plus équivalents d'une base comme les alcoolates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, de préférence l'éthylate de sodium, le méthylate de sodium ou le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalinoterreux de préférence l'hydrure de sodium ou de potassium, d'un dérivé organométallique comme les alkyllithiens de préférence le butyllithium, les halogénures d'alkylmagnésium ou le di-isopropylamidure de lithium dans un solvant aprotique comme les éthers de préférence le diéthyléther ou le tétrahydrofurane à une température de -78°C à 50°C de préférence -70°C à 20°C selon J.March ibid. pages 956-963.
D'une manière similaire, Les composés de formule générale (la) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, i, R5 et RÔ sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 peuvent être préparés par réaction d'un composé de formule (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R , R3, R4, R et Ré sont tels que définis précédemment,
avec un réactif de Wittig-Horner de formule (XIV) :
(EtO)2P(O)CHWW (XIV)
dans laquelle W est le radical Rj et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 par action d'un ou plus équivalents d'une base comme les alcoolates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, de préférence l'éthylate de sodium, le méthylate de sodium ou le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalinoterreux de préférence l'hydrure de sodium ou de potassium, d'un dérivé organométallique comme les alkyllithiens de préférence le butyllithium, les halogénures d'alkylmagnésium ou le di-isopropylamidure de lithium dans un solvant aprotique comme les éthers de préférence le diéthyléther ou le tétrahydrofurane à une température de -78°C à 50°C de préférence -70°C à 20°C selon J.March ibid. pages 956-963
Les composés de formule générale (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R et Rβ sont tels que définis précédemment, peuvent être préparés par élimination d'un groupe sulfinate, d'un composé de formule (Ma) :
(l«a) dans laquelle, Y, Ri, R
2, R
3, Ri, R
5 et R
6 sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle,
par action d'un ou plus d'équivalents d'une base comme l'hydroxyde de sodium ou de potassium, les alcoolates alcalins ou alcalino-terreux comme le méthylate de sodium,
l'éthylate de potassium, les bases azotées éventuellement supportées sur résine comme la pyridine, la triéthy lamine, la diéthylisopropy lamine, le 1,5-diazabicyclo [4.3.0]non-5-ène ou le l,8-diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1 ,2-dichloroéthane, le 1,1,1-trichloroéthane, un éther comme comme le diéthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol) ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés. La durée réactiormelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre - 80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 100°C) en absence ou en présence d'une quantité catalytique ou nom d'un acide. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Illa) et la base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (Illa) compris entre 0,1 et 20, de préférence 1 à 5.
Les composés de formule générale (Illa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et RÔ sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être préparés par oxydation d'un composé de formule (IVa) :
(IVa)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Rβ sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle,
par action d'un ou plus d'équivalents d'un oxydant comme l'oxygène moléculaire, les peroxydes (notamment le peroxyde d'hydrogène ou le peroxyde de tertiobutyle), les dérivés du chrome comme l'oxyde de chrome, le dichromate de pyridinium, les oxydes métalliques comme l'oxyde de manganèse, le permanganate de potassium, le tétraacétate de plomb, le bismuthate de sodium, les periodates comme l'acide périodique, le periodate de sodium, les nitrates métalliques comme le nitrate d'argent, le nitrate de manganèse, le nitrate de thallium. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure aromatique comme le benzène, un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1,2-dichloroéthane, le 1,1,1- trichloroéthane, un ester comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle, un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile, un solvant azoté comme la pyridine, la 2,6-lutidine, 2,4,6-collidine ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol), un acide carboxylique comme l'acide acétique, l'acide propanoïque ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés.
La durée réactiormelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre - 80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 150°C) en absence ou en présence d'une quantité catalytique ou nom d'un acide. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (IVa) et d'oxydant. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire oxydant / (IVa) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 20.
Les composés de formule générale (IVa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être préparés par oxydation d'un composé de formule (Va) :
(Va)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Rβ sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, par action d'une quantité catalytique ou d'un ou plus équivalents d'un oxydant comme l'oxygène moléculaire, l'ozone, les peroxydes (notamment le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde de tertiobutyle, le diméthyldioxirane, l'acide 3-chloroperoxybenzoïque), le permanganate de potassium, ammonium de nitrate de cérium, le tétraacétate de plomb, le tétraoxyde d'osmium ou le complexe tétraoxyde d'osmium / (DHQD)2- PHAL. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure aromatique ou alphatique comme le benzène ou les alcanes, un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1 ,2-dichloroéthane, le 1,1,1- trichloroéthane, un éther comme le diéthyléther, le diisopropyléther, une cétone comme l'acétone, la méthyléthylcétone, un ester comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle, un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile, un solvant azoté comme la pyridine, la 2,6-lutidine, 2,4,6-collidine ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol) ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés. La durée réactiormelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre - 80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 150°C) en absence ou en présence d'un ou plus d'équivalents d'un co-oxydant comme la 4-méthylmorpholine N-oxyde, la triméthylamine N-oxyde ou le ferricyanure de potassium. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Va) et d'oxydant. Il est
cependant avantageux de choisir un rapport molaire oxydant / (Va) compris entre 0,1 et 100, de préférence 0,2 à 20.
Les composés de formule générale (Illa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être directement préparés par oxydation d'un composé de formule (Va) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'un oxydant comme l'ozone en présence ou non de diméthylsulfure ou de triméthylphosphine. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1 ,2-dichloroéthane, le 1,1,1-trichloroéthane, une cétone comme l'acétone, la méthyléthylcétone, un solvant azoté comme la pyridine, la 2,6-lutidine, 2,4,6-collidine ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol), un acide carboxylique comme l'acide acétique, l'acide propanoïque ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés.
La durée réactiormelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre - 80°C et 180°C (de préférence entre -20°C et 50°C). Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Va) et d'ozone. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire ozone / (Va) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 20.
Les composés de formule générale (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être directement préparés à partir d'un composé de formule (Va) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle,
par action d'un ou plus d'équivalents d'un oxydant comme l'ozone suivi de l'action d'une base, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A, pour l'oxydation des composés (Va) en (Illa) et l'élimination d'un groupe sulfinate des composés (Illa) en (Ha).
Les composés de formule générale (Va) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être préparés par cyclisation d'un composé de formule (Via) :
(Via)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R^, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et T' est un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorométhylsulfonate. par action d'un ou plus d'équivalents d'une base comme le tertiobutylate de potassium, les hydrures alcalins comme l'hydrure de sodium, l'hydrure de potassium, les alkyllithiens comme le butyllithium, le sec-butyllithium, le tertiobutyllithium, les sels alcalins de bases azotées éventuellement supportées sur résine comme le diisopropylamidure de lithium, le diisopropylamidure de potassium, le bis(triméthylsilyl)amidure de lithium, le bis(triméthylsilyl)amidure de potassium en présence d'une quantité catalytique ou d'un ou plus équivalents d'héxaméthylphosphoramide ou de diméthylpropylène-urée. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un éther comme le diéthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, le glyme. La durée réactiormelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est
généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 50°C). Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Nia) et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (Via) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5. II n' y a pas de limitation stricte pour la concentration du composé de formule (Nia) dans le solvant. Il est cependant avantageux de choisir une concentration 1 molaire à 0,001 molaire dans le solvant en composé de formule (Nia), de préférence 0,1 à 0,01 molaire.
Les conditions générales de cette réaction sont notamment décrites par D.Crich et coll. (Journal of the Chemical Society; Chemical Communication, (1995), 85) et P.Lansbury et coll. (Tetrahedron Letters, 31, (1990), 3965).
Les composés de formule générale (Via) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et T' est un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorométhylsulfonate, peuvent être préparés par condensation d'un composé de formule (VU) :
(Vil)
dans laquelle Y, R
4, R
5 et R
é sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle, avec un composé de formule (Villa) :
(Villa)
dans laquelle Ri, R2 et R3 sont tels que définis précédemment et T et T' sont indépendamment l'un de l'autre un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorométhylsulfonate, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base comme les hydroxydes de métaux alcalins et alcalino-terreux notamment l'hydroxyde de sodium, de potassium, de césium ou de calcium, les alcoolates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le tertiobutylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalino-terreux, comme l'hydrure de sodium, de potassium ou de césium, les carbonates et bicarbonates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le carbonate de sodium, de potassium, de calcium ou le bicarbonate de sodium, de potassium ou de calcium, les sels alcalins de bases azotées éventuellement supportées sur résine comme le diisopropylamidure de lithium, le diisopropylamidure de potassium, le bis(triméthylsilyl)amidure de lithium, le bis(triméthylsilyl)amidure de potassium, les bases azotées éventuellement supportées sur résine, comme la triméthylamine, la triéthylamine ou la di-isopropyléthylamine, le l,5-diazabicyclo[4.3.0]non-5-ène ou le l,8-diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène ou le tris(diméthylamino)-N-tertiobutylphos- phinimine en présence d'une quantité catalytique ou non de sel d'iodure comme l'iodure de lithium, l'iodure de sodium, l'iodure de potassium ou les iodures de tétraalkylamonium.
Le solvant approprié pour cette réaction peut être un éther comme le diéthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, une cétone comme l'acétone, la méthyléthylcétone, un nitrile comme l'acétonitrile, le
propionitrile, le benzonitrile, un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la diméthylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméfhylprolylène-urée, le diméthylsulfoxyde ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol), ou l'eau.. La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 50°C). Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (VII), de composé de formule (Villa) et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (VII) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5 et un rapport molaire (Villa) / (VII) compris entre 0,1 et 20, de préférence 1 à 3. Il n' y a pas de limitation stricte pour la concentration du composé de formule (VII) dans le solvant. Il est cependant avantageux de choisir une concentration 1 molaire à 0,001 molaire dans le solvant en composé de formule (VII), de préférence 0,1 à 0,01 molaire.
Les composés de formule (VII) peuvent être plus particulièrement préparés suivant de très nombreux procédés connus de l'homme du métier et sont décrits notamment par R.Collins et coll. (Journal of Chemical Society; C, (1966), 873-880) et C.Kaiser et coll. (Journal of Médicinal Chemistry, 18, (1975), 674-683).
Les composés de formule (Villa) peuvent être préparés suivant de très nombreux procédés connus de l'homme du métier .
Méthode B :
Les composés de formule générale (Ib) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R3', R», R5 et R sont tels que définis dans la formule générale, R est l'atome d'hydrogène et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRe, peuvent être préparés par réaction d'un composé de formule (Ilb) :
(Hb)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', Rj, R5 et Re sont tels que définis précédemment, avec un réactif de Wittig de formule (XIII) :
(Ph)3P+-CHW(W) ; X" " (XIII)
dans laquelle W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRé, et X" est un contre-ion halogène, par action d'un ou plus équivalents d'une base comme les alcoolates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, de préférence l'éthylate de sodium, le méthylate de sodium ou le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalinoterreux de préférence l'hydrure de sodium ou de potassium, d'un dérivé organométallique comme les alkyllithiens de préférence le butyllithium, les halogénures d'alkylmagnésium ou le di-isopropylamidure de lithium dans un solvant aprotique comme les éthers de préférence le diéthyléther ou le tétrahydrofurane à une température de -78°C à 50°C de préférence -70°C à 20°C selon J.March ibid. pages 956-963.
D'une manière similaire, Les composés de formule générale (Ib) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Ré sont tels que définis dans la formule générale, R4' est l'atome d'hydrogène et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 peuvent être
préparés par réaction d'un composé de formule (Ilb) dans laquelle, Y, Rj, R2, R3, R3', Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment, avec un réactif de Wittig-Horner de formule (XIV) :
(EtO)2P(O)CHWW (XIV)
dans laquelle W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano,
C(O)R2 ou C(O)OR2 par action d'un ou plus équivalents d'une base comme les alcoolates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, de préférence l'éthylate de sodium, le méthylate de sodium ou le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalinoterreux de préférence l'hydrure de sodium ou de potassium, d'un dérivé organométallique comme les alkyllithiens de préférence le butyllithium, les halogénures d'alkylmagnésium ou le di-isopropylamidure de lithium dans un solvant aprotique comme les éthers de préférence le dièthyléther ou le tétrahydrofurane à une température de -78°C à 50°C de préférence -70°C à 20°C selon J.March ibid. pages 956-963.
Les composés de formule générale (Ilb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', Rj, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par oxydation d'un composé de formule (IXb) :
(IXb)
dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment,
d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'oxydation des composés IVa en Illa.
Les composés de formule générale (IXb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par oxydation de la double liaison exocyclique d'un composé de formule (Xb) :
dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'oxydation des composés Va en IVa.
Les composés de formule générale (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être directement préparés par oxydation d'un composé de formule (Xb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'un oxydant comme l'ozone d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'oxydation des composés Va en Illa.
Les composés de formule générale (Xb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être préparés par réduction d'un composé de formule (Vb) :
(Vb)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R ', R4, R5 et R6 sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle,
par action d'un ou plus d'équivalents d'un réducteur comme les amalgames notamment l'amalgame de sodium, l'amalgame de potassium, l'amalgame d'aluminium, les métaux comme le zinc, le samarium, le magnésium par ajout éventuel d'un ou plus d'équivalents de chlorure mercurique, les hydrures de trialkylétain comme l'hydrure de tributylétain ou l'iodure de samarium. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, un éther comme comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane ou un solvant protique comme les alcools notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol, un acide carboxylique comme l'acide acide, l'acide propionique ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés.
La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre - 80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 100°C) en absence ou en présence d'une quantité catalytique ou nom d'un acide. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Vb) et le réducteur. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire réducteur / (Vb) compris entre 0,1 et 20, de préférence 1 à 5.
Les composés de formule générale (Vb) dans laquelle, Y, Ri, R , R3, R3', R , R5 et Ré sont tels que définis précédemment et Ar est un radical phényle ou toluyle, peuvent être préparés par cyclisation d'un composé de formule (VIb) :
(VIb)
dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et T' est un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorornéthylsulfonate, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base comme le tertiobutylate de potassium, les hydrures alcalins comme l'hydrure de sodium, l'hydrure de potassium, les alkyllithiens comme le butyllithium, le sec-butyllithium, le tertiobutyllithium, les sels alcalins de bases azotées éventuellement supportées sur résine comme le diisopropylamidure de lithium, le diisopropylamidure de potassium, le bis(triméthylsilyl)amidure de lithium, le bis(triméthylsilyl)amidure de potassium en présence d'une quantité catalytique ou d'un ou plus équivalents d'héxaméthylphosphoramide ou de diméthylpropylène-urée. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un éther comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, le glyme. La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 50°C). Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (VIb) et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (VIb) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5. II n' y a pas de limitation stricte pour la concentration du composé de formule (VIb)
dans le solvant. Il est cependant avantageux de choisir une concentration 1 molaire à 0,001 molaire dans le solvant en composé de formule (VIb), de préférence 0,1 à 0,01 molaire.
Les conditions générales de cette réaction sont notamment décrites par D.Crich et coll. (Journal of the Chemical Society; Chemical Communication, (1995), 85) et P.Lansbury et coll. (Tetrahedron Letters, 31, (1990), 3965).
Les composés de formule générale (VIb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et T' est un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorornéthylsulfonate, peuvent être préparés par condensation d'un composé de formule (VII) dans laquelle Y, R-i, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle, avec un composé de formule (VlIIb) :
(VHIb)
dans laquelle Ri, R , R3 et R3' sont tels que définis précédemment et T et T' sont indépendamment l'un de l'autre un atome d'halogène de préférence chlore ou brome, ou un sulfonate comme le phénylsulfonate, le 4-méthylphénylsulfonate, le méthylsulfonate ou le trifluorornéthylsulfonate par action d'un ou plus d'équivalents d'une base comme les hydroxydes de métaux alcalins et alcalino-terreux notamment l'hydroxyde de sodium, de potassium, de césium ou de calcium, les alcoolates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le tertiobutylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalino-terreux,
comme l'hydrure de sodium, de potassium ou de césium, les carbonates et bicarbonates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le carbonate de sodium, de potassium, de calcium ou le bicarbonate de sodium, de potassium ou de calcium, les sels alcalins de bases azotées éventuellement supportées sur résine comme le diisopropylamidure de lithium, le diisopropylamidure de potassium, le bis(triméthylsilyl)amidure de lithium, le bis(triméthylsilyl)amidure de potassium, les bases azotées éventuellement supportées sur résine, comme la triméthylamine, la triéthylamine ou la di-isopropyléthylamine, le l,5-diazabicyclo[4.3.0]non-5-ène ou le l,8-diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène ou le tris(diméthylamino)-N-tertiobutylphos- phinimine en présence d'une quantité catalytique ou non de sel d'iodure comme l'iodure de lithium, l'iodure de sodium, l'iodure de potassium ou les iodures de tétraalkylamonium.
Le solvant approprié pour cette réaction peut être un éther comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, une cétone comme l'acétone, la méthyléthylcétone, un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile, un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la diméfhylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméthylprolylène-urée, le diméthylsulfoxyde ou un solvant protique comme les alcools (notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le tertiobutanol), ou l'eau.. La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 50°C). Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (VII), de composé de formule (VlIIb) et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (VII) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5 et un rapport molaire (VlIIb) / (VII) compris entre 0,1 et 20, de préférence 1 à 3. Il n' y a pas de limitation stricte pour la concentration du composé de formule (VII) dans le solvant. Il est cependant avantageux de choisir une concentration 1 molaire à 0,001 molaire dans le solvant en composé de formule (VII), de préférence 0,1 à 0,01 molaire.
Les composés de formule (NUIb) peuvent être préparés suivant de très nombreux procédés connus de l'homme du métier .
Méthode C :
Les composés de formule générale (la) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2, ΝRiRe, cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2, la double liaison exocylique étant de stéréochimie E , peuvent être préparés par isomérisation d'un composé de formule générale (la) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW' pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2, ΝRiRe, cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2, la double liaison exocylique étant de stéréochimie Z, par chauffage dans un solvant de préférence sous irradiation ultraviolette, en l'absence ou avec un catalyseur notamment un catalyseur acide ou l'iode moléculaire. La durée réactionnelle est choisie de manière à obtenir une conversion totale de l'isomère Z en isomère E ou une forte proportion en isomère E dans le mélange. La réaction est généralement effectuée à une température comprise entre 0°C et le point d'ébullition du solvant. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure aliphatique comme le pentane, l'hexane, l'heptane, l'octane ; un hydrocarbure aromatique comme le benzène, le toluène, les xylènes, un éther comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane ; un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1,2-dichloroéthane, le 1,1,1-trichloroéthane ; un ester comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle ; un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile ; un alcool comme le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol ; un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la
diméthylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméthylprolylène urée, le diméthylsulfoxyde ; ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent aussi être utilisés.
Le solvant sera de préférence un solvant aromatique comme le toluène ou les xylènes ou un éther comme le diisopropyléther. Le catalyseur, de préférence un catalyseur acide, sera choisi parmi les hydracides anhydres comme le chlorure d'hydrogène, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide trifluoroacétique, les acides sulfoniques comme l'acide méthanesulfonique, trifluorométhanesulfonique, 4-méthylphénylsulphonique ou l'acide sulfurique.
Méthode D :
Les composés de formule générale (Ib) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R'3, R-., R'4, R5 et Ré sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2, NRjRe, cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2, la double liaison exocylique étant de stéréochimie E , peuvent être préparés par isomérisation d'un composé de formule générale (Ib) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R'3, R4, R'4, R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2, NRjRβ, cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2, la double liaison exocylique étant de stéréochimie Z, par chauffage dans un solvant de préférence sous irradiation ultraviolette, en l'absence ou avec un catalyseur notamment un catalyseur acide ou l'iode moléculaire. La durée réactionnelle est choisie de manière à obtenir une conversion totale de l'isomère Z en isomère E ou une forte proportion en isomère E dans le mélange. La réaction est généralement effectuée à une température comprise entre 0°C et le point d'ébullition du solvant. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure aliphatique comme le pentane, l'hexane, l'heptane, l'octane ; un hydrocarbure aromatique comme le benzène, le toluène, les xylènes, un éther comme
le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane ; un hydrocarbure halogène comme le dichlorométhane, le chloroforme, le 1 ,2-dichloroéthane, le 1,1,1-trichloroéthane ; un ester comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle ; un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile ; un alcool comme le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol ; un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la diméthylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméthylprolylène urée, le diméthylsulfoxyde ; ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent aussi être utilisés. Le solvant sera de préférence un solvant aromatique comme le toluène ou les xylènes ou un éther comme le diisopropyléther. Le catalyseur, de préférence un catalyseur acide, sera choisi parmi les hydracides anhydres comme le chlorure d'hydrogène, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide trifluoroacétique, les acides sulfoniques comme l'acide méfhanesulfonique, trifluorométhanesulfonique, 4-méthylphénylsulphonique ou l'acide sulfurique.
Méthode E :
Les composés de formule générale (la) dans laquelle Ri, R2, R3, Rt, R5 et R6 sont tels que définis dans la formule générale, Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRe et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, peuvent être préparés par réaction régiosélective d'un composé de formule (Ha) dans laquelle, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, avec un réactif de Wittig de formule (XIII) dans laquelle W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRe, et X" est un contre-ion halogène, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A.
D'une manière similaire, Les composés de formule générale (la) dans laquelle Ri, R2, R3, R4, R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale, Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, peuvent être préparés par réaction régiosélective d'un composé de formule (Ha) dans laquelle, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle,, avec un réactif de Wittig-Horner de formule (XIV) dans laquelle W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A.
Méthode F :
Les composés de formule générale (Ib) dans laquelle Ri, R2, R , R3', R4, Ri', R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale, Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R , OR2, SR2 ou NRiRe et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, peuvent être préparés par réaction régiosélective d'un composé de formule (Ilb) dans laquelle, Ri, R2, R3, R3', Ri, R4', R5 et Re sont tels que définis précédemment et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, avec un réactif de Wittig de formule (XIII) dans laquelle W est un atome d'halogène ou le radical Ri et W est un atome d'halogène ou un radical choisi parmi les radicaux R2, OR2, SR2 ou NRiRe, et X" est un contre-ion halogène, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A.
D'une manière similaire, Les composés de formule générale (Ib) dans laquelle Ri, R2,
R3, R3', R , RI', R5 et Ré sont tels que définis dans la formule générale, Z est le radical divalent =CWW pour lequel W est le radical Rj et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 et Y est le radical alkylcarbonyle,
arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle, peuvent être préparés par réaction régiosélective d'un composé de formule (Ilb) dans laquelle, Ri, R2, R3, R3', R4, R4', R5 et Re sont tels que définis précédemment et Y est le radical alkylcarbonyle, arylcarbonyle ou hétéroarylcarbonyle,, avec un réactif de Wittig-Horner de formule (XIV) dans laquelle W est le radical Ri et W est un radical choisi parmi les radicaux cyano, C(O)R2 ou C(O)OR2 d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A.
Méthode G : Les composés de formule générale (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par oxydation d'un composé de formule (IXa) :
dans laquelle Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et R& sont tels que définis précédemment, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'oxydation des composés IVa en Illa.
Les composés de formule générale (IXa) dans laquelle, Y, Ri, R , R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par oxydation de la double liaison exocyclique d'un composé de formule (Xa) :
dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R , R5 et Re sont tels que définis précédemment, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'oxydation des composés Va en IVa.
Les composés de formule générale (Ha) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, i, R5 et Re sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par ozonolyse de la double liaison exocyclique d'un composé de formule (Xa) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment, d'une manière en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour l'ozonolyse des composés Va en Illa.
Les composés de formule générale (Xa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R», R5 et Re sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par cyclisation d'un composé de formule (Xla) :
(Xla)
dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R4, R5 et Re sont tels que définis précédemment, par action successive d'un ou plus d'équivalents de triphénylphosphine au reflux du solvant puis ajout d'un ou plus d'équivalents d'une base comme les alcoolates de
métaux alcalins ou alcalino-terreux, de préférence l'éthylate de sodium, le méthylate de sodium ou le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalinoterreux de préférence l'hydrure de sodium ou de potassium, d'un dérivé organométallique comme les alkyllithiens de préférence le butyllithium, les halogénures d'alkylmagnésium ou le di-isopropylamidure de lithium.
Le solvant approprié pour cette réaction peut être un éther comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile, un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la dimé hylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméthylprolylène-urée, le diméthylsulfoxyde. La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h et est généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 100°C) ou au point d'ébullition du solvant utilisé. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Xla) et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (Xla) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5.
Les composés de formule générale (Xla) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, Ri, R5 et Re sont tels que définis précédemment, peuvent être également préparés par condensation d'un composé de formule (Xlla) :
(XII)
dans laquelle Y, R4, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, avec un composé de formule (Villa) dans laquelle Ri, R2 et R3 sont tels que définis précédemment et T et T' sont indépendamment l'un de l'autre un atome d'halogène de préférence chlore ou brome,
par action d'un ou plus d'équivalents d'une base d'une manière identique en tout point semblable à celle décrite dans la méthode A pour condensation du composé VII sur le composé Villa.
Les composés de formule (XII) peuvent être préparés suivant de très nombreux procédés connus de l'homme du métier .
Méthode H :
Les composés de formule générale (la) ou de formule générale (Ib) dans laquelle Y, Ri, R2, R3, R3', Ri, Ri', R5 et Re sont tels que définis dans la formule générale et Z est le radical divalent choisi parmi les radicaux =NRj, =N(ORι) ou =N(NRιRe), peuvent être préparés par réaction d'un composé de formule (Ha) ou de formule (Ilb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3', R4, R4 1, R5 et R6 sont tels que définis précédemment, avec respectivement une aminé de formule NH2-R1, une hydrolylamine de formule NH2-ORι ou une hydrazine de formule NH2-NRιRe pour lesquelles R\ et Re sont tels que définis précédemment, en l'absence ou en présence d'un solvant. La réaction est généralement effectuée à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre - 20 °C et 20°C) ou au point d'ébullition du solvant utilisé. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un solvant protique comme les alcools notamment le méthanol, l'éthanol, le propanol ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés. La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Ha) ou composé de formule (Ilb) et "aminé". Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire "aminé" / (Ha) ou "aminé" / (Ilb) compris entre 0,1 et 50, de préférence 1 à 5.
Méthode I :
Les composés de formule générale (Illa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R5 et Ré sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et i est choisi
parmi les radicaux alkyle, arylalkyle ou hétéroarylalkyle peuvent être préparés par alkylation d'un composé de formule générale (Illa) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et R4 est un atome d'hydrogène, avec un halogénure d'alkyle, respectivement halogénure d'arylalkyle ou halogénure d'hétéroarylalkyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base organique ou inorganique comme les hydroxydes de métaux alcalins et alcalino-terreux de préférence l'hydroxyde de sodium, de potassium, de césium ou de calcium, les alcoolates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le tert-butylate de potassium, les hydrures de métaux alcalins et alcalino-terreux, comme l'hydrure de sodium, de potassium ou de césium, les carbonates et bicarbonates de métaux alcalins et alcalino-terreux comme le carbonate de sodium, de potassium, de calcium ou le bicarbonate de sodium, de potassium ou de calcium, les bases organiques, de préférences azotées, comme la pyridine, les alkylpyridines, les alkylamines comme la triméthylamine, la triéthylamine ou la di- isopropyléthylamine, les dérivés aza comme le l,5-diazabicyclo[4.3.0]non-5-ène ou le l,8-diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène, les alkyllithiens comme le butyllithium, le sec-butyllithium, le tertiobutyllithium, les sels alcalins de bases azotées éventuellement supportées sur résine comme le diisopropylamidure de lithium, le diisopropylamidure de potassium, le bis(triméfhylsilyl)amidure de lithium, le bis(triméthylsilyl)amidure de potassium en présence d'une quantité catalytique ou d'un ou plus équivalents d'héxaméthylphosphoramide ou de diméfhylpropylène-urée. La réaction est généralement effectuée en l'absence ou en présence d'un solvant, à une température comprise entre -80°C et 180°C (de préférence entre 0°C et 150°C) ou au point d'ébullition du solvant utilisé. Le solvant approprié pour cette réaction peut être un hydrocarbure aliphatique comme le pentane, l'hexane, l'heptane, l'octane, un hydrocarbure aromatique comme le benzène, le toluène, les xylènes, les halogénobenzènes, un éther comme le dièthyléther, le diisopropyléther, le tétrahydrofurane, le dioxane, le diméthoxyéthane, un hydrocarbure halogène comme le dichloromé hane, le chloroforme, le 1,2-dichloroéthane, le 1,1,1-trichloroéthane,
un ester comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle, un nitrile comme l'acétonitrile, le propionitrile, le benzonitrile, un solvant aprotique dipolaire comme la diméthylformamide, la diméthylacétamide, la N-méthylpyrrolidone, la diméthylprolylène-urée, le diméthylsulfoxyde ou l'eau. Des mélanges de ces différents solvants peuvent être aussi utilisés.
La durée réactionnelle dépend des conditions utilisées et est généralement comprise entre 0,1 à 48 h. Il n'y a pas de limitation stricte pour les proportions relatives de composé de formule (Illa), d'halogénure et de base. Il est cependant avantageux de choisir un rapport molaire base / (Illa) compris entre 0,1 et 100, de préférence 1 à 5 et un rapport molaire halogénure / (Illa) compris entre 0,1 et 20, de préférence 1 à 2.
Méthode J :
Les composés de formule générale (IHb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R5 et R6 sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et Ri est choisi parmi les radicaux alkyle, arylalkyle ou hétéroarylalkyle peuvent être préparés par alkylation d'un composé de formule générale (Mb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et R-i est un atome d'hydrogène, avec un halogénure d'alkyle, respectivement halogénure d'arylalkyle ou halogénure d'hétéroarylalkyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base organique ou inorganique d'une manière identique en tout point semblable à celle décrite dans la méthode I.
Méthode K : Les composés de formule générale (Va) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R5 et R6 sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et i est choisi parmi les radicaux alkyle, arylalkyle ou hétéroarylalkyle peuvent être préparés par alkylation d'un composé de formule générale (Va) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et R4 est un atome d'hydrogène,
avec un halogénure d'alkyle, respectivement halogénure d'arylalkyle ou halogénure d'hétéroarylalkyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base organique ou inorganique d'une manière identique en tout point semblable à celle décrite dans la méthode I.
Méthode L :
Les composés de formule générale (Nb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3, R3', R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et R.j est choisi parmi les radicaux alkyle, arylalkyle ou hétéroarylalkyle peuvent être préparés par alkylation d'un composé de formule générale (Nb) dans laquelle, Y, Ri, R2, R3,
R5 et Re sont tels que définis précédemment, Ar est un radical phényle ou toluyle et
Ri est un atome d'hydrogène, avec un halogénure d'alkyle, respectivement halogénure d'arylalkyle ou halogénure d'hétéroarylalkyle, par action d'un ou plus d'équivalents d'une base organique ou inorganique d'une manière identique en tout point semblable à celle décrite dans la méthode I.
Les différents procédés de préparation des composés de l'invention font partie intégrante de l'invention, tant dans leur ensemble que pour les étapes prises individuellement et formant les différentes méthodes qui viennent d'être décrites.
L'invention concerne également des compositions fongicides comportant une quantité efficace d'au moins une matière active de formule (la) ou (Ib). Ainsi, les compositions fongicides selon l'invention comprennent un composé de formule (la) ou (Ib) ou un de leurs sels acceptables en agriculture ou complexes métalliques ou métalloïdiques de ces composés, en association avec un support solide ou liquide, acceptable en agriculture et/ou un agent tensioactif également acceptable en agriculture, ainsi qu'éventuellement un ou plusieurs autres fongicides, insecticides, herbicides, acaricides attractants ou phéromones et autres composés à activité
biologique. En particulier, sont utilisables les supports inertes et usuels et les agents tensioactifs usuels.
D'une façon générale, les compositions selon l'invention contiennent habituellement de 0,05 à 99 % (en poids) de matière active, un ou plusieurs supports solides ou liquides et, éventuellement, un ou plusieurs agents tensioactifs.
Sauf indication contraire les pourcentages donnés dans cette description sont des pourcentages pondéraux.
Ces compositions recouvrent non seulement les compositions prêtes à être appliquées sur la plante ou semence à traiter au moyen d'un dispositif adapté, tel qu'un dispositif de pulvérisation ou de poudrage, mais également les compositions concentrées commerciales qui doivent être diluées avant application sur la culture ou le matériel de reproduction de la dite culture.
Ces compositions fongicides selon l'invention peuvent contenir aussi toute sorte d'autres ingrédients tels que, par exemple, des colloïdes protecteurs, des adhésifs, des épaississants, des agents thixotropes, des agents de pénétration, des stabilisants, des séquestrants. Plus généralement, les matières actives peuvent être combinées à tous les additifs solides ou liquides correspondant aux techniques habituelles de la mise en formulation.
Par le terme "support", dans le présent exposé, on désigne une matière organique ou minérale, naturelle ou synthétique, avec laquelle la matière active est combinée pour faciliter son application sur les parties de la plante, ou ses matériels de reproduction ou le sol sur lesquelles elles poussent ou susceptibles de pousser. Ce support est donc généralement inerte et il doit être acceptable en agriculture. Le support peut être solide (argiles, silicates naturels ou synthétiques, silice, résines, cires, engrais solides, etc.) ou liquide (eau, alcools, notamment le butanol etc.).
L'agent tensioactif peut être un agent émulsionnant, dispersant ou mouillant de type ionique ou non ionique ou un mélange de tels agents tensioactifs. On peut citer par
exemple des sels d'acides polyacryliques, des sels d'acides lignosulfoniques, des sels d'acides phénolsulfoniques ou naphtalènesulfoniques, des polycondensats d'oxyde d'éthylène sur des alcools gras ou sur des acides gras ou sur des aminés grasses, des phénols substitués (notamment des alkylphénols ou des arylphénols), des sels d'esters d'acides sulfosucciniques, des dérivés de la taurine (notamment des alkyltaurates), des esters phosphoriques d'alcools ou de phénols polyoxyéthylés, des esters d'acides gras et de polyols, les dérivés à fonction sulfates, sulfonates et phosphates des composés précédents. La présence d'au moins un agent tensioactif est généralement indispensable lorsque la matière active et/ou le support inerte ne sont pas solubles dans l'eau et que l'agent vecteur de l'application est l'eau.
La teneur en agent tensioactif des compositions selon l'invention est avantageusement comprise entre 5 % et 40 % en poids.
Ces compositions selon l'invention sont elles-mêmes sous des formes assez diverses, solides ou liquides.
Les composés de l'invention peuvent gaiement être mélangés avec un ou plusieurs composés insecticides, fongicides, bactéricides, acaricides, arthropodicides, nématocides, attractants ou phéromones ou autres composés à activité biologique. Les mélanges ainsi obtenus ont une activité à spectre élargi.
Les mélanges avec d'autres composés fongicides sont particulièrement avantageux, notamment les mélanges avec l'acibenzolar-S-méthyl, le bénalaxyl, le bénomyl, la blasticidine-S, le bromuconazole, le captafol, le captane, le carbendazim, la carboxine, le carpropamide, le chlorothalonil, les compositions fongicides à base de cuivre, les dérivés du cuivre tels que l'hydroxyde de cuivre et l'oxychlorure de cuivre, la cyazofamide, le cymoxanil, le cyproconazole, le cyprodinyl, le dichloran, le diclocymet, le diethofencarb, le difénoconazole, le diflumétorim, le diméthomorphe, le diniconazole, le dodémorphe, la dodine, l'édifenphos, l'époxyconazole, l'éthaboxam, l'éthirimol, la famoxadone, la fenamidone, le fénarimol, le fenbuconazole, le fenhexamide, le fenpiclonil, la fenpropidine, le fenpropimorphe, la
ferimzone, le fluazinam, le fludioxonil, le flumétover, le fluquinconazole, le flusilazole, le flusulfamide, le flutolanil, le flutriafol, le folpel, le furalaxyl, le furametpyr, la guazatine, l'hexaconazole, l'hymexazol, l'imazalil, l'iprobenphos, l'iprodione, l'iprovalicarb, l'isoprothiolane, la kasugamycin, le mancozèbe, le manèbe, le méfénoxam, le mépanipyrim, le métalaxyl et ses formes énatiomériques telles que le métalaxyl-M, le metconazole, le métiram-zinc, l'oxadixyl, le péfurazoate, le penconazole, le pencycuron, l'acide phosphoreux et ses dérivés tels que le fosétyl-Al, le phtalide, le probénazole, le prochloraz, la procymidone, le propamocarbe, le propiconazole, le prothioconazole, le pyriméthanil, le pyroquilon, le quinoxyfene, le silthiofam, le siméconazole, la spiroxamine, le tébuconazole, le tétraconazole, le thiabendazole, la thifluzamide, le thiophanate, par exemple le thiophanate-méthyl, le thiram, le triadiméfon, le triadiménol, les triazolopyrimidines par exedmple le cloransulam-méthyl, le flumetsulam, le florasulam, ou le metosulam, le tricyclazole, le tridémorphe, le triticonazole, les dérivés de la valinamide tels que, par exemple, l'iprovalicarb et le benthiavalicarb, la vinclozoline, le zinèbe et la zoxamide, ainsi que les fongicides de la famille des strobilurines, comme par exemple l'azoxystrobin, la fluoxastrobin, le krésoxym-méthyl, la métominostrobin, la discostrobin, la dimoxystrobin, la picoxystrobin, la pyraclostrobin, et la trifloxystrobin.
Il a été découvert de façon tout à fait surprenante que les composés de formule (la) ou (Ib) selon l'invention sont des composés fongicides actifs sur une très large gamme de champignons phytopathogènes des cultures. Cette activité s'est révélée lors de traitements préventifs, mais aussi lors de traitements curatifs. De plus, cette activité s'est montrée très intéressante même en employant des faibles doses de composés de formule (la) ou (Ib).
De façon tout à fait surprenante pour des composés possédant une telle activité (large spectre d'action et faibles doses employées), ces composés de formule (la) ou (Ib) ne sont pas ou très faiblement phytotoxiques. C'est-à-dire qu'ils possèdent une très bonne sélectivité vis-à-vis des plantes traitées.
Enfin, les composés de formule (la) ou (Ib) ont un comportement très favorable au regard de l'environnement en ce sens qu'ils ne sont pas ou très faiblement écotoxiques.
Ainsi, l'invention a pour autre objet un procédé de lutte, à titre curatif ou préventif, contre les champignons phytopathogènes des cultures, caractérisé en ce que les semences, les feuilles ou les troncs de végétaux ou les sols où poussent ou sont susceptibles de pousser ces végétaux sont traités par application, pulvérisation ou injection d'une quantité efficace (agronomiquement efficace) et non phytotoxique d'une matière active de formule (la) ou (Ib) ou un de leurs sels acceptables en agriculture ou un complexe métallique ou métalloïdique de ce composé également acceptable en agriculture, de préférence sous forme d'une composition fongicide selon l'invention.
Par "quantité efficace et non phytotoxique", on entend une quantité de composition selon l'invention suffisante pour permettre le contrôle ou la destruction des champignons présents ou susceptibles d'apparaître sur les cultures, et n'entraînant pour lesdites cultures aucun symptôme notable de phytotoxicité. Une telle quantité est susceptible de varier dans de larges limites selon le champignon à combattre, le type de culture, les conditions climatiques, et les composés compris dans la composition fongicide selon l'invention. Cette quantité peut être déterminée par des essais systématiques au champ, à la portée de l'homme du métier.
Les compositions selon l'invention sont également utiles pour traiter les semences, par exemple de céréales (blé, seigle, triticale et orge notamment), de pomme de terre, de coton, de pois, de colza, de maïs, de lin ou encore les semences d'arbres forestiers (notamment de résineux). On notera à ce propos que habituelledans le langage de l'homme de métier, le terme traitement de semences se rapporte en fait au traitement des graines. Les techniques d'application sont bien connues de l'homme de métier et elles peuvent être utilisées sans inconvénient dans le cadre de la présente invention. On pourra citer par exemple le pelliculage ou l'enrobage. La dose de composition appliquée est, en général, de façon avantageuse telle que la dose de matière active est comprise entre 2 g et 200 g de matière active par 100 kg de
semence, de préférence entre 3 g et 150 g par 100 kg dans le cas des traitements de semences.
Dans le cas des traitements de végétaux, des doses de 10 g/ha à 1000 g/ha, de préférence 50 g/ha à 300 g/ha sont généralement appliqués en traitement foliaire. Il doit être compris que ces doses sont données à titre purement illustratifs pour les besoins de la présente invention.
Ainsi, l'homme du métier sera à même d'évaluer les doses précises de matières actives à appliquer, selon la nature et le degré de développement des cultures, selon la nature des maladies à éradiquer et leur stade d'infestation, ainsi que des conditions édaphiques et climatiques présentes sur le terrain au moment ou avant ou après le ou les traitements.
De même, le nombre et la fréquence des traitements pourront varier en fonction des mêmes critères évoqués précédemment. Ainsi l'homme du métier jugera bon d'effectuer un ou plusieurs traitements de manière préventive, c'est-à-dire avant l'apparition des maladies, associés ou non à un ou plusieurs traitements curatifs, destinés à éradiquer les maladies déjà apparues.
L'invention concerne enfin une méthode de protection à titre préventif ou curatif des produits de multiplication des végétaux, ainsi que des végétaux en résultant, contre les maladies fongiques, caractérisée en ce que l'on recouvre lesdits produits d'une dose efficace et non phytotoxique d'une composition selon l'invention.
Parmi les produits de multiplications des végétaux concernés, on peut citer notamment les semences ou graines, et les tubercules.
Comme cela a été indiqué précédemment, les modalités de recouvrement des produits de multiplication des végétaux, notamment des semences, sont bien connues dans l'art et font appel en particulier aux techniques de pelliculage ou d'enrobage.
Parmi les végétaux visés par la méthode selon l'invention, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs: le blé, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des semences : les fusarioses (Microdochium nivale et Fusarium roseum), les caries (Tilletia caries,
Tilletia controversa ou Tilletia indica), la septoriose (Septoria nodorum) ; le charbon nu (Ustilago tritici); le blé, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des parties aériennes de la plante : le piétin-verse (Tapesia yallundae, Tapesia acuiformis), le piétin- échaudage (Gaeumannomyces graminis), la fusariose du pied (F. culmorum, F. graminearum), la fusariose des épis (F. culmorum, F.graminearum, Microdochium nivale), le rhizoctone (Rhizoctonia cerealis), l'oïdium (Erysiphe graminis forma specie tritici), les rouilles (Puccinia striiformis et Puccinia recondita) et les septorioses (Septoria tritici et Septoria nodorum), l'helminthosporiose (Drechslera tritici-repentis) ; le blé et l'orge, en ce qui concerne la lutte contre les maladies bactériennes et virales, par exemple la jaunisse nanisante de l'orge. l'orge, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des semences : les helminthosporioses (Pyrenophora graminea, Pyrenophora teres et Cochliobolus sativus), le charbon nu (Ustilago nuda) et les fusarioses (Microdochium nivale et Fusarium roseum), l'orge, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des parties aériennes de la plante : le piétin-verse (Tapesia yallundae), les helminthosporioses (Pyrenophora teres et Cochliobolus sativus), l'oïdium (Erysiphe graminis forma specie hordei), la rouille naine (Puccinia hordei) et la rhynchosporiose (Rhynchosporium secalis) ; la pomme de terre, en ce qui concerne la lutte contre les maladies du tubercule (notamment Helminthosporium solani, Phoma tuberosa, Rhizoctonia solani, Fusarium solani), le mildiou (Phytopthora infestans) et certaines viroses (virus Y) ; la pomme de terre en ce qui concerne la lutte contre les maladies du feuillage suivantes : l'alternariose (Alternaria solani), le mildiou (Phytophthora infestans) ; le coton, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des jeunes plantes issues des semences :les fontes de semis et les nécroses du collet (Rhizoctonia solani, Fusarium oxysporum), la pourriture noire des racines (Thielaviopsis basicola) ;
les cultures protéagineuses, par exemple le pois, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des semences : l'anthracnose (Ascochyta pisi, Mycosphaerella pinodes), la fusariose (Fusarium oxysporum), la pourriture grise (Botrytis cinerea), le mildiou (Peronospora pisi) ; les cultures oléagineuses, par exemple le colza, en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des semences : Phoma lingam, Alternaria brassicae ; Sclerotinia sclerotiorum, le maïs, en ce qui concerne la lutte contre les maladies des semences : (Rhizopus sp., Pénicillium sp., Trichoderma sp., Aspergillus sp. et Gibberella fujikuroî) ; le lin, en ce qui concerne la lutte contre la maladie des semences : Alternaria linicola; les arbres forestiers, en ce qui concerne la lutte contre les fontes de semis (Fusarium oxysporum, Rhizoctonia solani). le riz en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des parties aériennes : la pyriculariose (Magnaporthe grisea), le rhizoctone (Rhizoctonia solani) ; les cultures légumières en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des semis ou des jeunes plants issus de semences : les fontes de semis et les nécroses du collet (Fusarium oxysporum, Fusarium roseum, Rhizoctonia solani, Pythium sp.) les cultures légumières en ce qui concerne la lutte contre les maladies suivantes des parties aériennes : la pourriture grise (Botrytis sp.), les oïdiums (notamment Erysiphe cichoracearum, Sphaerotheca fuliginea, Leveillula taurica), les fusarioses (Fusarium oxysporum, Fusarium roseum), les cladosporioses (Cladosporium sp.), les alternarioses (Alternaria sp.), les anthracnoses (Colletotrichum sp;), les septorioses (Septoria sp.), le rhizoctone (Rhizoctonia solani), les mildious (par exemple Bremia lactucae, Perosonospora sp., Pseudoperonospora sp, Phytophthora sp). les arbres fruitiers en ce qui concerne les maladies des parties aériennes : la moniliose (Monilia fructigena), la tavelure (Venturia inaequalis), l'oïdium (Podosphaera leucotricha) ;
la vigne en ce qui concerne les maladies du feuillage : notamment la pourriture grise (Botrytis cinerea), l'oïdium (Uncinula necator), le black-rot (Guignardia biwelli), le mildiou (Plasmopara viticola) ; la betterave en ce qui concerne les maladies suivantes des parties aériennes : la cercosporiose (Cercospora beticola), l'oïdium (Erysiphe beticola), la ramulariose (Ramularia beticola).
La présente invention concerne également le traitement des plantes génétiquement modifiées avec les composés selon l'invention ou les compositions agrochimiques selon l'invention. Les plantes génétiquement modifiées sont des plantes dans le génome desquelles un gène hétérologue codant pour une protéine d'intérêt a été intégré de manière stable.
Par gène hétérologue codant pour une protéine d'intérêt on entend essentiellement selon l'invention les gènes conférant à la plante transformée de nouvelles propriétés agronomiques, ou les gènes d'amélioration de la qualité agronomique de la plante transformée.
La présente invention concerne plus particulièrement le traitement des plantes génétiquement modifiées comprenant un gène hétérologue conférant à la plante des propriétés de résistance aux maladies. De manière préférentielle, le gène hétérologue confère à la plante génétiquement modifiée un spectre d'activité complémentaire du spectre d'activité des composés selon l'invention.
Par spectre complémentaire, on entend selon l'invention un spectre d'activité pour le gène hétérologue distinct du spectre d'activité des composés selon l'invention, ou un spectre d'activité portant sur des agents infectieux identiques mais permettant un contrôle identique ou amélioré pour de moindres doses d'application en composés selon l'invention.
Les exemples suivants de préparation illustrent quelques procédés de préparation. Il est bien entendu que les procédés qui suivent sont directement transposables à la synthèse de l'ensemble des composés de la présente invention.
Exemple 1 :
Préparation du 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle
Etape 1 :
Préparation du 4-{[2-(chlorométhyl)-2-propényl]oxy}-3-[(phénylsulfonyl)mé- thyljbenzoate de méthyle
A une solution de 2,5 g (8,16 mmole) de l-{4-hydroxy-3-[(phénylsulfonyl)méthyl]- phényl}éthanone facilement accessible dans 150 ml de N,N-diméthyl formamide, sont introduit successivement 3 g (8,62 mmole)d'iodure de tétrabutylammonium, 3,02 g (20,4 mmole) de carbonate de potassium puis 2,36 ml (20,4 mmol) de 2- chloroméfhyl-3-chloro-l-propène. La solution est agitée 20 heures à température ambiante puis de l'eau de l'éther et de l'acide chlorhydrique IN sont ajoutés, le milieu réactionnel étant refroidi à 0°C à l'aide d'un bain eau et de glace. Le solide obtenu par filtration est écarté et les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite plusieurs fois à l'éther. Les phases organiques réunies sont lavées plusieurs fois avec une solution aqueuse puis à la saumure. Après séchage et concentration sous vide, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 40 / 60) pour fournir 1,63 g (50%) de 4-{[2-(chlorométhyl)-2- propényl]oxy}-3-[(phénylsulfonyl)méthyl]benzoate de méthyle sous la forme d'un solide blanc; pF = 92-93°C (on désigne par pF, le point de fusion des composés).
Etape 2 :
Préparation du 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle
A 478 mg (l,21mmole) de 4-{[2-(chlorométhyl)-2-propényl]oxy}-3- [(phénylsulfonyl)méthyl]benzoate de méthyle dissout dans 39 ml de tétrahydrofurane
est ajouté 1,33 ml de bis(triméthylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. La solution est agitée 5 minutes puis de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN et du dichlorométhane sont ajoutés au milieu réactionnel. Après séparation, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure, séchées puis concentrées sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 40 / 60) pour fournir 259 mg (60 %) de 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 2,98 (dd, J=l 3,9-7,1 Hz, 1H) ; 3,21 (dd, J=13,9-7,l Hz, 1H) ; 3,86 (s, 3H) ; 4,20 (d, J=13,4 Hz, 1H) ; 4,45 (t, J=7,35 Hz, 1H) ; 4,73 (d, J=13,4 Hz, 1H) ; 4,99 (s, 1H) ; 5,09 (s, 1H) ; 6,98 (d, J=8,28 Hz, 1H); 7,43 (m, 2H); 7,62 (m, 3H); 7,76 (d, J=2,07 Hz, 1H); 7,94 (dd, J=8,46-2 Hz, 1H).
Exemple 2 : Préparation du 3-oxo-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle
Dans un tricol de 50 mL, est introduit 259 mg (0,72 mole) de 3-méthylène-5- (phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 1, en solution dans 20 ml de dichlorométhane. Un mélange ozone- oxygène est bulle à -78°C. Lorsque la couleur du milieu réactionnel devient bleu- violet, de l'oxygène est bulle afin de purger l'excès d'ozone puis un excès de diméthylsulfure (2 ml) est ajouté lorsque la solution redevient incolore. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 14 heures puis de l'eau est ajoutée. Une solution 1 N d'acide chlorhydrique est ajoutée pour obtenir un pH de 2, les phases sont décantées et la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées deux fois à l'aide d'une solution de pH=2 puis séchées et enfin concentrées sous vide. 259 mg (99 %) de 3- oxo-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle est obtenu sans autre purification sous la forme d'un solide blanc; pF = 128-130°C.
Exemple 3 :
Préparation du 3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
A une suspension de 85 mg (0,23 mmole) de 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 1 et de 116 mg (0,95 mmole) d'hydrogénophosphate de sodium dans 10 ml d'un mélange binaire méthanol / tétrahydrofurane 1 / 1, sont ajouté par portions à 0°C, 728 mg (0,95 mmole) d'amalgame de sodium à 3%. Le milieu réactionnel est ensuite agité pendant 4 heures à température ambiante. Après ajout d'eau, de dichlorométhane et filtration du mercure, les phases sont séparées et la phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont lavées avec une solution aqueuse légèrement acide puis avec de la saumure. Après séchage puis concentration sous vide, 49 mg (98 %) de 3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepine-7-carboxylate de méthyle est obtenu sans autre purification sous la forme d'une huile; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 2,53 (m, 2H) ; 2,93 (m, 2H) ; 3,89 (s, 3H) ; 4,49 (s, 2H) ; 5,0 (d, J=4,l Hz, 2H) ; 7,0 (d, J=8,l Hz, 1H) ; 7,86 (m, 2H).
Exemple 4 :
Préparation du 3-oxo-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 2, 49 mg (97 %) de 3-oxo-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle est obtenu à partir de 50 mg de 3-méthylène- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 3, sous la forme d'une huile; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 3,0 (m, 2H) ; 3,14 (m, 2H) ; 3,9 (s, 3H) ; 4,55 (s, 2H) ; 7,0 (d, J=8,3 Hz, 1H) ; 7,86 (m, 2H).
Exemple 5 :
Préparation du 3 -(chlorométhylène)-2,3 ,4,5 -tétrahydro- 1 -benzoxépine-7-carboxylate de méthyle
A une suspension de 76 mg (0,22 mmole) de chlorure de chlorométhyltriphényl- phosphonium dans 1,7 ml de tétrahydrofurane refroidi à 0°C, est ajoutée goutte à goutte, 0,08 ml (0,2 mmole) d'une solution 1,9 M de n-butyllithium dans l'hexane. La solution est agitée pendant une heure puis 40 mg (0,18 mmole) de 3-oxo-2,3,4,5- tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 4, dans 2,5 ml de tétrahydrofurane est additionnée via une canule à 0°C. La solution est agitée pendant lh30 à température ambiante, puis de l'eau est ajoutée. Après concentration de la solution, du dichlorométhane est ajouté. Les phases sont séparées, puis la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont alors lavées à l'aide de saumure, puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour fournir 11 mg (24%) de 3- (chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle sous la forme d'un mélange de deux isomères dans un rapport Z/E (70/30); RMN Η (300 MHz, CDC13) : 2,6 (m, 2H) ; 2,99 (m, 2H) ; 3,9 (s, 3H) ; 4,79 (s, 2H) ; 6,07 (s, 1H) ; 7,04 (d, J=8,3 Hz, 1H) ; 7,84 (m, 2H).
Exemple 6 :
Préparation du 5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle
A 195 mg (0,55 mmole) de 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 1, en solution dans 5 ml de tétrahydrofurane à température ambiante, sont ajoutés 0,072 ml (1,1 équivalent) de l,3-Diméthyl-3,4,5,6-tétrahydro-2(lH)-pyrimidinone puis 0,6 ml (1,1 équivalent) de bis(triméthylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel prend alors une couleur jaune sombre. Après 15 minutes
d'agitation, 0,073 ml (1,1 équivalent) de bromure de benzyle est ajouté. Après 5 minutes d'agitation, de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN ainsi que du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation des phases organiques et aqueuses, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'aide de saumure, séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 25 / 75) pour founir 211 mg (86 %) de 5-benzyl-3-méthylène-5- (phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide blanc; pF = 164-165°C.
Exemple 7 :
Préparation du 5-benzyl-3-oxo-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine- 7-carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 2, 72 mg (99 %) de 5-benzyl-3-oxo-5- (phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle est obtenu à partir de 75 mg (0,16 mmole) de 5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 6, sous la forme d'un solide blanc-jaune; pF = 181-185 °C.
Exemple 8 :
Préparation du 5-benzyl-3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7- carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 3, 70 mg (82 %) de 5-benzyl-3-méthylène- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle est obtenu à partir de 126 mg (0,28 mmole) 5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro- l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 6, après purification sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 20 / 80) sous la forme d'une
d'huile; analyse centésimale : calculée C 77,90 % ; H 6,54 %; trouvée C 77,91 % ; H 6,47 %.
Exemple 9 -.Préparation du 5-benzyl-3-oxo-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 2, 35 mg (99 %) de 5-benzyl-3-oxo-2,3,4,5- tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle est obtenu à partir de 35 mg (0,11 mmole) de 5-benzyl-3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7- carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 8, sous la forme d'une d'huile; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 3 (m, 4H) ; 3,44 (m, 1H) ; 3,9 (s, 3H) ; 4,43 (s, 1H) ; 7,1 (m, 3H) ; 7,3 (m, 3H); 7,91 (m, 2H).
Exemple 10 : Préparation du 5-benzyl-3-(chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle
A une suspension de 40 mg (0,12 mmole) de chlorure de chlorométhyltriphényl- phosphium dans 3 ml de tétrahydrofurane refroidi à 0°C, est ajouté 1,1 équivalent de n-butyllithium. Après une heure d'agitation, l'ylure est ajouté à 0 °C,via une canule, à 30 mg (0,1 mmole) de 5-benzyl-3-oxo-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 9. Après 30 minutes d'agitation à température ambiante, de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN et du dichlorométhane sont ajoutés. Les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 5 / 95) pour founir 18 mg (53 %) de 5-benzyl-3-(chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7- carboxylate de méthyle sous la forme d'un mélange de deux isomères dans un rapport Z/E (60/40); masse exacte (IC) : calculée 343, 11009; trouvée 343, 11027.
Exemple 11 :
Préparation du 5-allyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l - benzoxépine-7-carboxylate de méthyle
A 61 mg (0,17 mmole) de 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 1, en solution dans 1,8 ml de tétrahydrofurane, sont ajoutés à température ambiante, 0,023 ml (1,1 équivalent) de 1,3-diméthyl-propylène-urée puis 0,189 ml (1,1 équivalent) de bis(triméthylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel prend alors une couleur jaune sombre. Après 15 minutes d'agitation, 0,0165 ml (1,1 équivalent) de bromure d'allyle est ajout. Après 5 minutes d'agitation, de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN ainsi que du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation des phases organiques et aqueuses, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure, séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 25 / 55) pour donner 51 mg (67 %) de 5-allyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle sous forme d'huile; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 3,25 (m, 4H) ; 3,9 (s, 3H) ; 4,25 (d, J=14,3 Hz, 1H) ; 4,6 (d, J=14,3 Hz, 1H) ; 4,93 (s, 1H) ; 5,10 (s, 1H) ; 5,21 (m, 2H) ; 5,83 (m, 1H) ; 6,86 (d, J=8,5 Hz, 1H) ; 7,4 (m, 4H) ; 7,57 (m, 1H) ; 7,95 (dd, J=8,46-2 Hz, 1H) ; 8,21 (d, J=2,07 Hz, 1H).
Exemple 12 :
Préparation du 5-éthyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro- 1 - benzoxépine-7-carboxylate de méthyle
A 80 mg (0,22 mmole) de 3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxépine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 1 , en solution dans
2,2 ml de tétrahydrofurane, sont ajoutés à température ambiante, 0,030 ml (1,1 équivalent) de 1,3-diméthyl-ρropylène-urée puis 0,246 ml (1,1 équivalent) de bis(triméthylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel prend alors une couleur jaune sombre. Après 15 minutes d'agitation,0,0185 ml (1,1 équivalent) de bromure d'éthyle est ajouté. Après 5 minutes d'agitation, de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN ainsi que du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation des phases organiques et aqueuses, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorméthane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure, séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 25 / 75) pour donner 56 mg (58 %) de 5-éthyl-3-méthylène-5- (phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxépine-7-carboxylate de méthyle sous forme d'huile; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 0,97 (t, J=7,3 Hz, 3H) ; 2,41 (q, J=7,3Hz, 2H) ; 3,83 (s, 3H) ; 4,28 (d, J=14,7 Hz, IH) ; 4,58 (d, J=14,7 Hz, IH) ; 4,86 (s, IH) ; 5,02 (s, IH) ; 6,82 (d, J=8,5 Hz, IH) ; 7,35 (m, 5H) ; 7,85 (dd, J=8,46-2 Hz, IH) ; 8,08 (d, J=2,07 Hz, IH).
Exemple 13 :
Préparation du 1 -[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro- 1 -benzoxepin- 7-yl]éthanone
Etape 1 :
Préparation du l-{4-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}-3-
[(phénylsulfonyl)méthyl } éthanone
A 2,5 g (8,62 mmole) de l-{4-hydroxy-3-5(phénylsulonyl)méthyl]phényl}éthanone en solution dans 150 ml de N,N-Diméthylformamide, est introduit successivement 3,18 g (21,5 mmole) d'iodure de tétrabutylammonium, 3,02 g (21,5 mmole) de carbonate de potassium, puis 2,6 ml (21,5 mmole) de 2-chlorométhyl-3-chloro-l- propène. La solution est agitée 20 heures à température ambiante puis de l'eau de
l'éther et de l'acide chlorhydrique IN sont ajoutés, le milieu réactionnel étant refroidi à 0°C à l'aide d'un bain eau et de glace. Le précipté obtenu est filtré puis écarté. Les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite plusieurs fois à l'éther. Les phases organiques réunies sont lavées plusieurs fois avec une solution aqueuse à pH=2 puis à a saumure. Après séchage et concentration sous vide, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 40 / 60) pour donner 1,75 g (53 %) de l-{4-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}-3- [(phénylsulfonyl)méthyl}éthanone sous la forme d'un solide blanc; pF = 95-96 °C.
Etape 2 :
Préparation du l-[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin- 7-yl]éthanone
A 675 mg (1,78 mmole) de l-{4-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}-3- [(phénylsulfonyl)méthyl}éthanone en solution dans 58 ml de tétrahydrofurane, sont ajoutés 3,56 ml (2 équivalents) de bis(triméfhylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. La solution est agitée 5 minutes puis de l'eau de l'acide chlorhydrique IN et du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées avec à la saumure, séchées puis concentrées sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 35 / 65) pour fournir 388 mg (63 %) de l-[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone sous la forme d'un solide blanc; pF = 124-125 °C.
Exemple 14 :
Préparation du 7-acétyl-5-(phénylsulfonyl)-4,5-dihydro- 1 -benzoxepin-3(2H)-one
D'une manière identique à l'exemple 2, 35 mg (98 %) de 7-acetyl-5-(phénylsulfonyl)- 4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one est obtenu à partir de 60 mg (0,17 mmole) de
l-[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone préparé suivant l'exemple 13, sous la forme d'un solide blanc; pF = 167-168 °C .
Exemple 15 : Préparation du l-(3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl)éthanol
A 389 mg (1,14 mmole) de l-[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepin-7-yl]éfhanone préparé suivant l'exemple 13 et 648 mg (4,55 mmole) d'hydrogénophosphate de sodium en suspension dans 50 ml d'un mélange binaire méthanol-tétrahydrofurane, 1/1, est ajouté par portion à 0°C, 3,14 mg (6,82 mmole) d'amalgame de sodium à 5%. Le milieu réactionnel est ensuite agité pendant 4 heures à température ambiante. Après ajout d'eau, de dichlorométhane et filtration du mercure, les phases sont séparées et la phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont lavées avec une solution aqueuse légèrement acide puis à la saumure. Une purification sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) permet d'obtenir 188 mg de l-(3-méthylène- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl)éthanol en mélange avec son dimère pinacolique.
Exemple 16 :
Préparation du 7-acétyl-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one
A 188 mg de l-(3-méthylène-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl)éthanol en mélange avec son dimère pinacolique, préparé suivant l'exemple 15, et 1,28 g (5,99 mmole) de périodate de sodium en solution dans un mélange ternaire tétrachlorure de carbone / acétonitrile / eau (2/2/3), est ajouté à 0°C, 4,7 mg (0,023 mmol) de chlorure de ruthénium trihydrate. Après 24 heures d'agitation à température ambiante, une solution saturée en thiosulfate de sodium ainsi que du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation des phases, la phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont lavées à la saumure puis séchées et enfin
concentrées sous vide. Une filtration rapide sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) fournit 87 mg (55 %) de 7-acétyl-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)- one sous la forme d'un solide blanc; pF = 80-82 °C.
Exemple 17 :
Préparation du l-[3-(chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7- yljéthanone
D'une manière identique à l'exemple 10, 49 mg (71 %) de l-[3-(chlorométhylène)- 2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone est obtenu après purification par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 15 / 85), à partir de 49 mg (0,24 mmole) de 7-acétyl-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 16, sous la forme d'un mélange d'isomères Z/E (65/35); RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 2,57 (s, 3H) ; 2,59 (m, 2H) ; 2,98 (m, 2H) ; 4,8 (s, 2H) ; 6,07 (s, IH) ; 7,05 (d, J=8,3 Hz, IH) ; 7,76 (m, 2H).
Exemple 18 :
Préparation du l-[5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepin-7-yl] éthanone
A 200 mg (0,58 mmole) de l-[3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepin-7-yl]éthanone préparé suivant l'exemple 13 en solution dans 5,8 ml de tétrahydrofurane, sont ajoutés à température ambiante, 0,152 ml (2,2 équivalents) de 1,3-Diméthyl-propylène-urée puis 1,286 ml (2,2 équivalents) de bis(triméthylsilyl) amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel prend alors une couleur jaune sombre. Après 15 minutes 0,0698 ml (1 équivalent) de bromure de benzyle est ajouté. De l'eau est immédiatement ajoutée et de l'acide chlorhydrique IN ainsi que du dichlorométhane. Après séparation des phases organiques et aqueuses, la phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure, séchées et enfin concentrées sous
vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) pour fournir 245 mg (97 %) de l-[5-benzyl-3-méthylène- 5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone sous la forme d'un solide blanc; pF = 131-132 °C
Exemple 19 :
Préparation du l-[5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepin-7-y 1] éthanone
A 600 mg (1,59 mmole) de l-{4-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}-3- [(phénylsulfonyl)méthyl} éthanone préparé suivant l'étape 1 de l'exemple 13 en solution dans le tétrahydrofurane à température ambiante, est ajouté 3,17 ml (2 équivalents) bis(triméthylsilyl)amidure de lithium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Après 5 minutes d'agitation à température ambiante est ajouté 0,383 ml (2,2 équivalents) de 1,3-Diméthyl-propylène-urée puis 1,587 ml (1 équivalent ) de bis(triméthylsilyl)amidure de sodium 1,06 M dans le tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel est agité pendant 10 minutes puis 0,188 ml (1,587 mmole)de bromure de benzyle est ajouté. Immédiatement après, de l'eau, de l'acide chlorhydrique IN ainsi que du dichlorométhane sont ajoutés. Après séparation des phases organiques et aqueuses, la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorméthane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure, séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) pour fournir 366 mg (53 %) de Préparation du l-[5- benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7- yljéthanone sous la forme d'un solide blanc; pF = 131-132 °C.
Exemple 20 :
Préparation du 7-acétyl-5-benzyl-5-(phénylsulfonyl)-4,5-dihydro-l-benzoxepin- 3(2H)-one
D'une manière identique à l'exemple 2, 211 mg (98 %) de 7-acétyl-5-benzyl-5- (phénylsulfonyl)-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one est obtenu à partir de 215 mg (0,5 mmole) de l-[5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepin-7-yl]éthanone préparé suivant l'exemple 18, sous la forme d'un solide blanc; pF = 154-157 °C.
Exemple 21 :
Préparation du 7-acétyl-5-benzyl-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one
D'un manière identique aux exemples 15 et 16, 112 mg (47 %) de 7-acétyl-5-benzyl- 4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one est obtenu à partir de 366 mg (0,85 mmole) de l-[5-benzyl-3-méthylène-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7- yljéthanone préparé suivant l'exemple 18, sous la forme d'un solide blanc; pF = 82- 83 °C.
Exemple 22 :
Préparation du l-[5-benzyl-3-(chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7- yl] éthanone
D'une manière identique à l'exemple 10, 68 mg (85 %) de l-[5-benzyl-3- (chlorométhylène)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone est obtenu après purification par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 15 / 85), à partir de 75 mg (0,255 mmole) de 7-acétyl-5-benzyl-4,5-dihydro-l-benzoxepin- 3(2H)-one préparé suivant l'exemple 21, sous la forme d'un mélange d'isomères Z/E (65/35); RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 2,48 (s, 3H) ; 2,6 (m, 2H) ; 2,95 (m, 2H) ; 3,29 (m, IH) ; 4,45 (d, J=14,7 Hz, IH) ; 5,10 (d, J=14,7 Hz, IH) ; 5,94 (s, IH) ; 7,12 (m, 6H) ; 7,61 (d, J=2,07 Hz, IH) ; 7,76 (m, 2H).
Exemple 23 : Préparation de la 3-méthylène-2,3-dihydro-l -benzoxépine
Étape 1 : préparation du 2-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}benzaldéhyde
A 10,4 ml (0,1 mole) de 2-hydroxy-benzaldéhyde en solution dans l'acétone, est ajouté 45 g (0,3 mole) d'iodure de sodium, 16,5 (0,12 mole) de carbonate de potassium et 17,36 ml (0,15 mole) de 3-chloro-2-chlorométhyl-l -propène. On laisse au reflux du solvant durant 12 heures puis évapore le solvant. Le milieu est dilué dans l'éther, les phases organiques sont ensuite lavées successivement avec une solution saturée en sulfite de sodium et à la saumure puis séchées sur sulfate de magnésium. Une purification par chromatographie sur gel de silice (éther éthylique / heptane 30 / 70), fournit 21,1 g (70 %) de 2-{[2-(chlorométhyl)-2-propenyl]oxy} sbenzaldéhyde; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 10.46 (s, IH) ; 7.82 (dd, J=8.4 et 2.4Hz, IH) ; 7.5 (dd, J=2.4Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.00 (m, 2H) ; 5.49 et 5.32 (2s, 2H) ; 4.78 (s, 2H) ; 4.01 (s, 2H)
Étape 2 : préparation de la 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine
A une solution de 2,83 g (9,36 mmoles) de l'iodure précédent en solution dans l'acétonitrile, sont ajoutés 2,69 g (10,29 mmoles) de triphénylphosphine. Après un reflux de 12 heures suivit d'un refroidissement du milieu, est introduit goutte à goutte 1,67 ml (9,36 mmole) de méthylate de sodium (30% dans le méthanol). La solution est chauffée au reflux durant 1 heure. Après les traitements habituels d'extraction et de lavage, le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (éther éthylique / heptane 10 / 90) pour donner 902 mg (61 %) de 3-méthylène-2,3-dihydro-l- benzoxepine; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 7.25-7.20 (m, 2H) ; 7.15-7 (m, 2H) ; 6.49 (d, J=11.7Hz, IH) ; 6.38 (d, J=11.7Hzz, IH) ; 5.25 et 5.08 (2s, 2H) ; 4.62 (s, 2H).
Exemple 24 :
Préparation du 3-(hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-3-ol
A un mélange de 250 mg (1 mmole) de tétraoxyde d'osmium et de 95 mg (1 mmole) de méthanesulfonamide dissout dans 10 ml d'un mélange eau / tert-butanol 1/1 est ajouté 160 mg (1 mmole) de 3-méthylène-2,3-dihydro-l -benzoxépine préparé suivant l'exemple 23. Après 12 heures à température ambiante, 1,5 g bisulfite de sodium est introduit et le milieu agité pendant une heure. Une extraction au dichlorométhane, puis une purification on purifie par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol : 95/5) fournit 192 mg (95 %) de 3- (hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-3-ol sous forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 7.28-7.18 (m, 2H) ; 7.08-6.9 (m, 2H) ; 6.41 (d, J=12Hz, IH) ; 5.85 (d, J=11.2Hz, IH) ; 4.14 (d, J= 11.7Hz, IH) ; 4.14 (d, J= 11.7Hz, IH) ; 3.72-3.62 (m, 2H) ; 2.69 (s large, IH, OH) ; 2.28(s large, IH, OH).
Exemple 25 :
Préparation de la l-benzoxepin-3(2H)-one
A 106 mg (0,55 mmole) de 3-(hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-3-ol préparé suivant l'exemple 24, en solution dans 3 ml d'un mélange dioxane / eau 3/7, est additionné en quatre portions égales durant 30 minutes 4 x 28,5 mg (0,55 mmole) de périodate de sodium. Après agitation à température ambiante durant 2 heures, le milieu est filtré sur célite et le solide écarté. Après traitements habituels d'extraction et de lavage, une purification par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane) fournit 61 mg (70 %) de l-benzoxepin-3(2H)-one; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 7.45-7.35 (m, 2H) ; 7.15-7.25 (m, 3H) ; 6.38 (d, J=8.7Hz, IH) ; 4.55 (s, 2H).
Exemple 26 : Préparation de la 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine
A 104 mg (0,3 mmole) de chlorure de chlorométhyltriphénylphosphonium en solution dans le tétrahydrofurane,refroidi à 0°C, est ajouté 1,1 éq. de n-butyllithium. Après une heure d'agitation, 40 mg (0,25 mmole) de l-benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 25 est additionné à température ambiante et laissée durant 1 heure. Après les traitements habituels et évaporation du solvant sous pression réduite, le brut réactionnel est repris au pentane afin de faire précipiter l'oxyde de triphénylphosphine pour donner 25 mg (52 %) de 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro- 1 -benzoxépine sous la forme de deux isomères en mélange Z/E (90/10); RMN 1H (300 MHz, C6D6) : 6.98-6.78 (m, 4H) 6.02 (d, J=11.8Hz, IH) ; 5.80 (d, J=l 1.8Hz, IH) ; 5.68 (s, IH) ; 4.65 (4.06) (s, 2H).
Exemple 27 :
Préparation du 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one
A 184 mg (0,53 mmole) de 7-acétyl-5-(phénylsulfonyl)-4,5-dihydro-l-benzoxepin- 3(2H)-one préparé suivant l'exemple 14 en suspension dans 20 ml dichlorométhane, est ajouté à température ambiante, sous azote, 0,084 ml (1,05 équivalent) de 1,8- Diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène. Dès l'ajout de la base le milieu devient translucide et légèrement jaune. Après addition d'eau et d'acide chlorhydrique IN, les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution saturée d'hydrogénocarbonate de sodium puis à la saumure. Après séchage puis concentration sous vide, 90 mg (83 %) de 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one est obtenu sous la forme d'un solide blanc; pF = 92-93 °C.
Exemple 28 :
Préparation du 1 -[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro- 1 -benzoxepin-7-yl]éthanone
D'une manière identique à l'exemple 10, 55 mg (82 %) de l-[3-(chlorométhylène)- 2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone sont obtenus après purification par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90), à partir de 58 mg (0,28 mole) de 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 27, sous la forme d'un solide blanc-jaune comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 80/20; pF = 85-90 °C.
Exemple 29 :
Préparation du 7-acétyl-5-benzyl-l-benzoxepin-3(2H)-one
D'une manière identique à l'exemple 27, 95 mg (81 %) de 7-acétyl-5-benzyl-l- benzoxepin-3(2H)-one est obtenu à partir de 173 mg (0,398 mmole) de 7-acétyl-5- benzyl-5-(phénylsulfonyl)-4,5-dihydro- 1 -benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 20, sous la forme d'un solide blanc-jaune; pF = 97-98 °C.
Exemple 30 :
Préparation de l-[5-benzyl-3-(chloromethylene)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7- yljethanone
D'une manière identique à l'exemple 10, 45 mg (67 %) de l-[5-benzyl-3- (chloromethylene)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]ethanone est obtenu après purification par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 5 / 95), à partir de 7-acétyl-5-benzyl-5-(phénylsulfonyl)-4,5-dihydro-l-benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 29, sous la forme d'un solide blanc-jaune comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 80/20; pF = 89-94 °C.
Exemple 31 :
Préparation de 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
A 217 mg (0,6 mmole) de 3-oxo-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l- benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 2 en suspension dans 20 ml de dichlorométhane est ajouté à température ambiante 0,084 ml (1,05 équivalent) de l,8-Diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène. Dès l'ajout de la base le milieu devient translucide et légèrement jaune. Après addition d'eau et d'acide chlorhydrique IN, les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution saturée d'hydrogénocarbonate de sodium puis à la saumure. Après séchage puis concentration sous vide, 90 mg (68 %) de 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxylate de méthyle est obtenu sous la forme d'un solide blanc; pF = 89-93 °C.
Exemple 32 :
Préparation de 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
A une suspension de 122 mg (0,35 mmole) de chlorure de chlorométhyltriphényl phosphonium dans le tétrahydrofurane refroidi à 0°C, est ajouté 1,3 équivalent de n-butyllithium. Après une heure d'agitation, l'ylure est ajouté à 0 °C, via une canule, à 55 mg (0,25 mmole) de 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 31. Immédiatement après de l'eau, de l'acide chlorhrydrique IN et du dichlorométhane sont ajoutés. Les phases sont décantées puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à la saumure puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 5 / 95) pour fournir 61 mg (96 %) de 3-(chloroméfhylène)- 2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide blanc-jaune comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 85/15; pF = 72-77 °C.
Exemple 33 :
Préparation de 5-benzyl-3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 27, 24,5 mg (77 %) de 5-benzyl-3-oxo-2,3- dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle est obtenu à partir de 47 mg (0,1 mmole) de 5-benzyl-3-oxo-5-(phénylsulfonyl)-2,3,4,5-tétrahydro-l-benzoxepine-7- carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 7, sous la forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 3,9 (s, 3H) ; 4,05 (s, 2H) ; 4,57 (s, 2H) ; 6,35 (s, IH) ; 7,24 (m, 6H) ; 7,98 (dd, J=8,5 et J=2,25 Hz, IH) ; 8,33 (d, J=2,07 Hz, IH).
Exemple 34 :
Préparation de 5-benzyl-3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro- 1 -benzoxepine-7- carboxylate de méthyle
D'une manière identique à l'exemple 10, 33 mg (60 %) de 5-benzyl-3- (chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle est obtenu après purification par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 5 / 95), à partir de 50 mg (0,162 mmole) de 5-benzyl-3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine- 7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 33, sous la forme d'un mélange de deux isomères Z/E (80/20); masse exacte (IC) : calculée 341,09444; trouvée 341,09452.
Exemple 35 :
Préparation de 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
Etape 1 : préparation du 3-formyl-4-hydroxybenzoate de méthyle
A un mélange de 4,56g (30 mmole) de 1-hydroxy-benzoate de méthyle et 8,64 g (60 mmole) d'hexaméthylènetétramine est ajouté à 0°C, 24 ml d'acide trifluoroacétique. La solution est portée à reflux et est agitée pendant 2 heures. Après refroidissement,
(sans précision contraire les spectres de RMN sont réalisés dans le chloroforme deutéré à 300 MHz)
Exemple 40 :
Préparation de l'acide 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylique
A 4 g (18,5 mmole) de 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé selon l'exemple 35 en solution dans 20 ml d'éthanol aqueux à 80 %, est ajouté 1,2 g d'hydroxyde de potassium en pastille. Le milieu est porté à reflux pendant 4 heures puis, après refroidissement, traité par de l'acide chlorhydrique 1 N jusqu'à précipitation. Le solide est filtré et séché pour donner 3,3 g (88 %) de l' acide 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylique sous forme d'un solide blanc; pF = 188 °C.
Exemple 41 : Préparation de 3-méthylène-N-phényl-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxamide
À 560 mg (2,08 mmole) de 4-{[2-(chlorométhyl)-2-propényl]-oxy}-3- formylbenzoate de méthyle en solution dans 20 ml d'acétone, est ajouté 375 mg (2,5 mmole) d'iodure de sodium. La solution est portée à reflux et est agitée à l'abri de la lumière, pendant 5 heures. Après les traitements habituels, 680 mg (91%) de 4-{[2- (iodométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle est obtenu sous la forme d'un solide blanc qui jaunit à la lumière; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 10.48 (s, IH) ; 8.48 (d, J=2.4Hz, IH) ; 8.21 (dd, J=2.4Hz et 8.7Hz, IH) ; 7.07 (d, d, J=8.7Hz, IH) ; 5.54 (s, IH) ; 5.35 (s, IH) ; 4.87 (s, 2H) ; 4.04 (s, 2H, 2H) ; 3.89 (s, 3H, m).
Etape 4 :
Préparation de 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
Dans un monocol de 50 ml, sont introduit successivement 333 mg (1 mmole) d'un mélange 60/40 de 4-{[2-(iodométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle et de 4-{[2-(chlorométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle puis 297 mg (1,133 mmole) de triphénylphosphine. L'ensemble est soumis à un courant d'azote puis 20 ml d'acétonitrile sont introduit via une canule. Après dissolution complète, la solution est portée à reflux pendant une nuit. Après refroidissement de la solution, 0,23 ml (1 mmole) d'une solution de méthylate de sodium dans le méthanol est ajoutée goutte à goutte et le milieu est encore agité pendant une heure. Après les traitements habituels, 120 mg (54 %) de 3-méthylène-
2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle est obtenu sous la forme d'un solide blanc; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 7.95 (d, J=1.8Hz, IH) ; 7.82 (dd, J=1.8Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.01 (d, J=8.4Hz, IH) ; 6.51 (d, J=12Hz, IH) ; 6.38 (d,
J=12Hz, IH) ; 5.28 et 5.11 (2s, 2H) ; 4.61 (s, 2H) ; 3.89 (s, 3H).
Les exemples suivants de formule générale (Xa) pour laquelle Ri, R2, R3, R et R5 sont tous l'atome d'hydrogène, sont préparés d'une manière identique aux exemples 23 et 35, et illustrent la présente invention :
la solution est diluée à l'eau jusqu'à 50 ml. La solution est agitée pendant une nuit à température ambiante, puis est extraite avec de l'éther. Les phases organiques réunies sont alors lavées avec de l'eau puis à la saumure. Après séchage sur sulfate de sodium et concentration sous vide, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour donner 2 g (37 %) de 3- formyl-4-hydroxybenzoate de méthyle sous forme d'un solide blanc; RMN ]H (300 MHz, CDC13) : 11.30 (s large, IH) ; 9.90 (s, IH) ; 8.26 (d, J=2.1Hz, IH) ; 8.12 (dd, J=2.1Hz et 8.7Hz, IH) ; 6.96 (d, J=8.7Hz, IH) ; 3.88 (s, 3H).
Etape 2 : préparation du 4-{[2-(chlorométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle
A 717 mg (3,98 mmole) de 3-formyl-4-hydroxybenzoate de méthyle en mélange avec 1,055 g (9,95 mmole) et 440 mg (1,195 mmole) d'iodure de tétrabutyl- ammonium est ajouté sous argon 45 ml de diméthylformamide puis 1,15 ml (9,95 mmole) de 2-chlorométhyl-3-chloro-l -propène. La solution est agitée pendant 26 heures, puis de l'eau est ajoutée. Afin de casser l'émulsion, on se place à pH=7 à l'aide d'une solution IN d'acide chlorhydrique. La phase aqueuse est extraite plusieurs fois avec de l'éther puis les phases organiques réunies sont lavées plusieurs fois avec de l'eau et à la saumure. Après séchage sur sulfate de magnésium et concentration sous vide, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 20 / 80) pour donner 560 mg (52 %) de 4-{[2- (chlorométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle sous la forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 10.44 (s, IH,) ; 8.45 (d, J=2.4Hz, IH) ; 8.18 (dd, J=2.4Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.04 (d, J=8.4Hz, IH) ; 5.44 et 5.39 (2s, 2H) ; 4.79 (s, 2H) ; 4.19 (s, 2H) ; 3.87 (s, 3H).
Etape 3 : préparation du 4-{[2-(iodométhyl)-2-propényl]-oxy}-3-formylbenzoate de méthyle
A 0,75 g (3,7 mmole) d' acide 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxylique préparé selon l'exemple 40 en solution dans 25 ml de méthanol, est ajouté successivelment 1,12 g (4,07 mmole) de chlorure de 4-(4,6-diméthoxy-l,3,5- triazin-2-yl)-4-méthylmorpholinium puis 0,379 g (4,07 mmole) d'aniline. Le milieu est agité à température ambiante pendant 24 h. Après évaporation du méthanol, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 40 / 60) pour donner 185 mg (49 %) de 3-méthylène-N-phényl-2,3-dihydro- l-benzoxepine-7-carboxamide sous forme d'un solide rose; pF = 139 °C.
Les exemples suivants de formule générale (Xa) pour laquelle Ri, R2, R3, R et R5 sont tous l'atome d'hydrogène, sont préparés d'une manière identique à l'exemples 41 et illustrent la présente invention :
Exemple 45 :
Préparation du 3 -hydroxy-3 -(hydroxyméthyl)-2,3 -dihydro- 1 -benzoxepine-7- carboxylate de méthyle
A 3 g (13,8 mmole) de 3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé selon l'exemple 35, en suspension dans 20 ml d'un mélange d'alcool tertiobutylique / eau 1/1, sont ajoutés à température ambiante 21 g (7 équivalents) d'AD-Mix α etl,31 g (13,8 mmole) de méthanesulfonamide dissous dans 75 ml d'un mélange d'alcool tertiobutylique / eau 1/1. Le milieu réactionnel est agité pendant 4 jours puis traité par 2,6 g de disulfite de sodium. Le milieu est réextrait par du dichlorométhane et les phases organiques sont lavées à la saumure. Après évaporation, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 50 / 50) pour donner 3,2 g (100 %) de 3-hydroxy-3- (hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle sous forme d'un miel incolore; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 7.88 (d, J=2.4Hz, IH) ; 7.81 (dd, J=2.4Hz et 8.4Hz, IH) ; 6.98 (d, J=8.4Hz, IH) ; 6.37 (d, J=12Hz, IH) ; 5.88 (d, J=12Hz, IH) ; 4.24 (dd, J=1.2Hz et 11.7Hz, IH) ; 4.01 (d, J=l 1.7Hz, IH) ; 3.87 (s, 3H) ; 3.69 et 3.60 (2d, J=l 1.4Hz, 2H).
Les exemples suivants de formule générale (IXa) pour laquelle Ri, R2, R3, Ri et R5 sont tous l'atome d'hydrogène, sont préparés d'une manière identique à l'exemples 45 et illustrent la présente invention :
Exemple 49 :
Préparation du 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
A 135 mg (0,54 mmole) de 3-hydroxy-3-(hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l- benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 45 en solution dans 16 ml d'un mélange dioxane / eau 3/1, est ajouté à température ambiante en 4 portions égales et ce, tous les quarts d'heure, 116 mg (0,54 mmole) de periodate de sodium. Après les traitements habituels, le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 25 / 75) pour donner 53 mg (45 %) de 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle sous forme d'un solide blanc; pF = 98 °C.
Les exemples suivants de formule générale (Ha) pour laquelle Ri, R2, R3, R et R5 sont tous l'atome d'hydrogène, sont préparés d'une manière identique aux exemples 25 et 49, et illustrent la présente invention :
Exemple 54 :
Préparation de 3-(dichlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle
A 50 mg (0,23 mmole) de 3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé selon l'exemple 49 et 214 mg (0,92 mmole) de triphénylphosphine en suspension dans 0,5 ml d'acétonitrile et agité au préalable pendant 2 heures à 0°C, est ajouté 0,046 ml (2 équivalents) de bromotrichlorométhane. Le milieu réactionnel est protégé de la lumière et est agité de nouveau pendant 15 minutes à température ambiante. Après les traitements classiques, une purification sur colonne de gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 5 / 95), fournit 48 mg (74 %) de 3- (dichlorométhylène)-2,3-dihydro-l -benzoxepine-7-carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide blanc; pF = 119-121 °C.
Les exemples suivants de formule générale (la) pour laquelle Ri, R2, R3, R4 et R5 sont tous l'atome d'hydrogène et de stéréochimie E et ou Z, sont préparés d'une manière identique à l'exemple 32, et illustrent la présente invention :
Exemple 59 :
Préparation de 3-(méthoxyimino)-N,N-diméthyl-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxamide
A 150 mg (0,65 mmole) de N,N-diméthyl-3-oxo-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxamide préparé suivant l'exemple 53 en solution dans 1 ml de méthanol, est ajouté 37 mg de N-méthylhydroxy lamine et le milieu est agité 2 heures à température ambiante. Après évaporation du méthanol, suivi des traitement classiques, le brut est purifié pour fournir 65 mg (38 %) de 3-(méthoxyimino)-N,N-diméthyl-2,3-dihydro- 1 -benzoxepine-7-carboxamide en mélange équimoléculaire des isomères E et Z, sous la forme d'une huile jaune; masse (APCI) M + 1 : 261
Les exemples suivants de formule générale (la) pour laquelle Ri, R
2, R
3, R.» et R
5 sont tous l'atome d'hydrogène et de stéréochimie E et/ou Z, sont préparés d'une manière identique à l'exemple 59, et illustrent la présente invention :
Exemple 63 : Préparation de l'acide 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxylique
A 0,5 g (2 mmole) de 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 32 en solution dans 8 ml d'éthanol aqueux à 80 %, est ajouté 145 mg (2,6 mmole) d'hydroxyde de potassium en pastille et le milieu est porté à reflux pendant 3 heures. Après refroidissement, le milieu est amené à acidité par ajout d'acide chlorhydrique IN. Le précipité est filtré, puis lavé à l'éther diisopropylique pour fournir 300 mg (63 %) de l'acide 3-(chlorométhylène)-2,3- dihydro-l-benzoxepine-7-carboxylique sous forme d'un solide blanc comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 85/15; pF > 260 °C.
Exemple 64 :
Préparation de 3-(chlorométhylène)-N-phényl-2,3-dihydro- 1 -benzoxepine-7- carboxamide
A 100 mg (0,42 mmole) de l'acide 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine- 7-carboxylique préparé suivant l'exemple 63, en solution dans 4 ml de méthanol, est
ajouté 127 mg (0,46 mmole) de chlorure de 4-(4,6-diméthoxy-l,3,5-triazin-2-yl)-4- méthylmorpholinium puis 39 mg (0,42 mmole) d'aniline et le milieu est agité pendant 3 heures à température ambiante. Le méthanol est évaporé et le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 40 / 60) pour donner 20 mg (15 %) de 3-(chlorométhylène)-N-phényl-2,3- dihydro-l-benzoxepine-7-carboxamide sous forme d'un solide rose comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 85/15; masse (APCI) M + 1 = 312.
Les exemples suivants de formule générale (la) pour laquelle Ri, R2, R3, R4 et R5 sont tous l'atome d'hydrogène et de stéréochimie E et/ou Z, sont préparés d'une manière identique à l'exemple 64, et illustrent la présente invention :
Préparation de [3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro- 1 -benzoxepin-7-yl]méthanol
A 217 mg (0,87 mmole) de 3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7- carboxylate de méthyle préparé suivant l'exemple 32 en solution dans 10 ml de dichlorométhane, est ajouté à une température de -78°C, 2,72 ml (2,72 mmole) d'une solution d'hydrure de di-isobutylaluminure de lithium. La solution est agitée à cette température pendant 1 heure. Un traitement classique permet d'isoler 211 mg (100 %) de [3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]méthanol sous forme d'un solide blanc comprenant en mélange deux isomères Z/E dans un rapport 90/10; RMN Η (C6D6): 6.98 (d, J=8.2Hz, IH) ; 6.97 (m, IH) ; 6.90 (dd, J=8.2Hz et 2.2Hz, IH) ; 6.07 (d, J=l 1.8Hz, IH) ; 5.86 (d, J=11.8Hz, IH) ; 5.74 (s, IH) ;. 4.68 (s, 2H); 4.28 (4.1) (s, 2H).
Exemple 72 :
Préparation de 3 -(chlorométhylène)-2,3 -dihydro- 1 -benzoxepine-7-carbaldéhyde
A 92 mg (0,415 mmole) de [3 -(chlorométhylène)-2,3 -dihydro- l-benzoxepin-7- y 1] méthanol préparé suivant l'exemple 71 en solution dans 1 ml de dichlorométhane, sont ajoutés 84 mg (0,62 mmol) de 4-méthylmorpholine N-oxide monohydrate et 207 mg de tamis moléculaire 4Â. A cette suspension est ajouté à 0°C, 14,6 mg (0,041 mmol) de péruthénate de tétrapropylammonium. Après 1 heure d'agitation à température ambiante le milieu réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) pour donner 70 mg (76 %) de 3- (chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepine-7-carbaldéhyde sous la forme d'un mélange de 2 isomères Z/E dans un rapport 85/15; RMN 1H (300 MHz, CDC13) isomère Z : 4,90 (s, 2H) ; 6,41 (m, 3H) ; 7,14 (d, J=8,3 Hz, IH) ; 7,70 (dd, J=8,3-2 Hz, IH) ; 7,75 (d, J=2,07 Hz, IH) ; 9,91 (s, IH).
Exemple 73 :
Préparation du l-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone oxime
A 30 mg (0,136 mmole) de 3 -(chlorométhylène)-2,3 -dihydro- l-benzoxepine-7- carbaldéhyde préparé suivant l'exemple 72 en solution dans 2 ml de méthanol, est ajouté à température ambiante, 12,3 mg (0,15 mmole) d'acétate de sodium puis le 10,4 mg (0,15 mmole) de chlorhydrate d'hydroxylamine. La solution est agitée pendant 24 heures puis, est hydrolysée. Un traitement classique permet d'obtenir 35 mg (100 %) de -[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone oxime sous forme solide; RMN 1H : 7.9-8.3 (s large, OH) ; 8.10 (8.05)(s, IH) ; 7.35- 7.45 (m, 2H) ; 7.03 (7.00) (d, J=8.4Hz, IH) ; 6.84 (d, J=l 1.7Hz, IH) ; ; 6.35 (s, 3H) ;; 4.88 (4.57)(s, 2H).
Exemple 74 :
Préparation du 3-(chlorométhylène)-7-[4-(2-méthyl-l,3-dioxolan-2-yl)-l-butenyl]- 2,3 -dihydro- 1 -benzoxépine
A 207 mg (0,435 mmole) d'iodure de [3-(2-méthyl-l,3-dioxolan-2-yl)propyl] (triphényl)phosphonium en suspension dans 3,2 ml de tétrahydrofurane refroidi à
0°C, est ajoutée goutte à goutte 0,206 ml (0,41 mmole) d'une solution 1,9 M de n- butyllithium. Le milieu est agité pendant une heure puis l'ylure est ajouté à 0°C via une canule à 48 mg (0,22 mmole) de 3 -(chlorométhylène)-2,3 -dihydro- 1- benzoxepine-7-carbaldéhyde préparé suivant l'exemple 72, en solution dans 3,6 ml de tétrahydrofurane. Le milieu est agité pendant 25 minutes à température ambiante, puis de l'eau et du dichlorométhane sont ajoutés. Les phases sont séparées et la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont alors lavées à l'aide de saumure, puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour donner 47 mg (71 %) de 3-(chlorométhylène)-7-[4-(2-méthyl-
l,3-dioxolan-2-yl)-l-butenyl]-2,3-dihydro-l-benzoxepine sous forme d'un mélange de quatre diastéréomères dans des rapports Z/E (60/40) pour la chaîne insaturée et Z/E (85/15) pour la fonction chlorométhylène; RMN 1H (300 MHz, CDC13) isomère ZZ : 1,32 (s, 3H) ; 1,81 (m, 2H) ; 2,44 (m, 2H) ; 3,9 (m, 4H) ; 4,86 (s, 2H) ; 5,63 (m, 1 H) ; 6,31 (m, 4H) ; 6,96 (m, 3H).
Exemple 75 :
Préparation du EZ-6-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]-5- hexène-2-one
A 79 mg (0,237 mmole) de 3-(chlorométhylène)-7-[4-(2-méthyl-l,3-dioxolan-2-yl)- l-butenyl]-2,3-dihydro-l-benzoxepine préparé suivant l'exemple 74, en solution dans 1,5 ml de dichlorométhane est ajouté 6 mg (0,023 mmole) de chlorure de bisacétonitrile palladium II. Après 3 heures d'agitation à température ambiante, 0,5 ml d'acétone et une quantité catalytique d'acide paratoluène sulfonique sont ajoutés. Le milieu réactionnel est alors agité pendant 30 minutes. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour fournir 55 mg (80 %) de 6-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]-5- hexène-2-one sous la forme d'un mélange de isomères dans un rapport EZ/EE (85/15) pour la fonction chlorométhylène; RMN 1H (300 MHz, CDC13) isomère EZ : 2,18 (s, 3H) ; 2,45 (m, 2H) ; 2,61 (m, 2H) ; 4,86 (s, 2H) ; 6,10 (m, IH) ; 6,33 (m, 4H) ; 6,96 (m, 3H).
Exemple 76 : Préparation du EE-6-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]-5- hexène-2-one
A 55 mg (0,19 mmole) de EZ-6-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7- yl]-5-hexène-2-one préparé suivant l'exemple 75, en solution dans mélange heptane / dichlorométhane 7 / 1 est ajouté un cristal d'iode. Le milieu réactionnel est chauffé à
100 °C pendant 50 minutes. Après refroidissement une solution saturée de thiosulfate de sodium est ajoutée ainsi que du dichlorométhane Les phases sont séparées, puis la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont alors lavées à la saumure puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour donner 50 mg (92 %) de 6-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro- l-benzoxepin-7-yl]-5-hexène-2-one sous la forme d'un mélange de isomères dans un rapport EZ/EE (30/70) pour la fonction chlorométhylène; masse exacte (IC) : calculée 288,09171; trouvée 288,09937.
Exemple 77 :
Préparation de l-(3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl)éthanone
Etape 1 : Préparation de 5-acétyl-2-{[2-chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}benzaldéhyde
A 3,82 g (23 mmole) de 5-acétyl-2-hydroxybenzaldéhyde prépraré selon Tromelin, A. et coll. Synthesis, (1985), 1074-1076 puis Laali, K. et coll. Journal of Organic Chemistry, 58, (1993), 1385-1392, en solution dans 250 ml de N,N'-diméthyl- formamide, sont ajoutés successivement 6,02 g (16,31 mmole) d'iodure de tétra- butylammonium, 6,17 g (2,5 équivalents) de carbonate de sodium et enfin 6,7 ml (58,2 mmole) de 2-chlorométhyl-3-chloro-l -propène. Le milieu est agité pendant 21 heures. Après addition d'eau et d'acide chlohydrique IN, la solution est extraite au dichlorométhane. la phase organique est ensuite lavée puis séchée et enfin concentrée sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 20 / 80) pour donner 3,06 g (52 %) de 5-acétyl-2-{[2- chlorométhyl)-2-propenyl]oxy}benzaldéhyde sous la forme d'un solide blanc jaune; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 10.49 (s, IH) ; 8.38 (d, J=2.1Hz, IH) ; 8.18 (dd, J=2.1Hz et 8.7Hz, IH) ; 7.08 (d, J=8.7Hz, IH) ; 5.46 et 5.41 (2s, 2H) ; 4.83 (s, 2H) ; 4.21 (s, 2H) ; 2.58 (s, 3H).
Etape 2 :
Préparation de 5-acétyl-2-{ [2-iodométhyl)-2-propenyl]oxy}benzaldéhyde
A 894 mg (3,54 mmole) de 5-acétyl-2-{[2-chlorométhyl)-2-propenyl]oxy} benzaldéhyde en solution dans 10 ml d'acétone distillée, est ajouté 531 mg (3,54 mmole) d'iodure de sodium. Le milieu est porté à reflux et est agité pendant 5 heures. De l'eau est ajoutée puis la solution est concentrée. Après addition d'eau et de dichlorométhane, les phases sont décantées puis, la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées, séchées puis concentrées sous vide pour donner 1,22 g (100 %) de 5-acétyl-2-{[2-iodométhyl)-2- propenyl]oxy} benzaldéhyde sous la forme d'un solide blanc qui jaunit à l'air; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 10.46 (s, IH) ; 8.34 (d, J=2.4Hz, IH) ; 8.15 (dd, J=2.4Hz et 8.7Hz, IH) ; 7.08 (d, J=8.7Hz, IH) ; 5.52 et 5.32 (2s, 2H) ; 4.86 (s, 2H) ; 4.01 (s, 2H) ; 2.54 (s, 3H).
Etape 3 :
Préparation 1 -(3 -méthylène-2,3 -dihydro- l-benzoxepin-7-yl)éthanone
A 1,118 g (3,25 mmole) de 5-acétyl-2-{[2-iodométhyl)-2-propenyl]oxy} benzaldéhyde en solution dans 30 ml d'acétonitrile, est ajouté sous argon, 973 mg (3,575 mmole) triphénylphosphine. Le milieu est porté à reflux et est agité pendant 14 heures. Après refroidissement de la solution, est additionnée 0,743 ml (3,25 mmole) d'une solution à 25% de méthylate de sodium dans le méthanol. Le milieu est agité pendant 3 heures à température ambiante, puis de l'eau est ajoutée. Après concentration sous vide de la solution, du dichlorométhane est ajouté. Puis les phases sont séparées, la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques, réunies, sont lavées, puis séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 10 / 90) pour donner 377 mg (58 %) de 1 -(3 -méthylène-2,3 -dihydro- 1-
benzoxepin-7-yl)éthanone sous la forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 7.86 (d, J=2.1Hz, IH) ; 7.75 (dd, J=2.1Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.03 (d, J=8.4Hz, IH) ; 6.51 (d, J= 11.7Hz, IH) ; 6.38 (d, J=l 1.7Hz, IH) ; 5.28 et 5.11 (2s, 2H) ; 4.61 (s, 2H) ; 2.56 (s, 3H).
Exemple 78 :
Préparation de 1 -[3-hydroxy-3-(hydroxyméthyl)-2,3-dihydro- 1 -benzoxepin-7- yljethanone
A 190 mg (0,95 mmole) de l-(3-méthylène-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl)éthanone préparé suivant l'exemple 77, est ajouté à 0 °C, 89 mg (1 équivalent) de tétraoxyde d'osmium et de méthanesulfonamide dissous à température ambiante dans 10 ml d'un mélange tert-butanol / eau 1 / 1. Le milieu est agité vigoureusement pendant 3,5 jours puis est additionné par portions, 1,78 g de pyrosulfite de sodium (1780 mg) à température ambiante. Du dichlorométhane est ajouté, les phases sont décantées puis, la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont alors lavées à l'aide de saumure, séchées sur sulfate de magnésium puis, concentrées sous vide pour donner 157 mg (70 %) de l-[3-hydroxy-3- (hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone sous forme d'une huile; RMN Η (300 MHz, CDC13) : 7.79 (d, J=2.1Hz, IH) ; 7.74 (dd, J=2.1Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.00 (dd, J=8.4Hz et 1.5Hz) ; 6.38 (dd, J=1.5Hz, et 12Hz, IH) ; 5.90 (d, J=12Hz, IH) ; 4.26 et 4.00 (2d, J=12Hz, 2H) ; 3.69 et 3.59 (2d, J=l 1.4Hz, 2H) ; 2.54 (s, 3H).
Exemple 79 :
Préparation de 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one
A 157 mg (0,67 mmole) de -[3-hydroxy-3-(hydroxyméthyl)-2,3-dihydro-l- benzoxepin-7-yl]éthanone préparé suivant l'exemple 79, en solution dans 10 ml d'un mélange dioxane / eau 3 /l, est additionné en quatre parties égales 145 mg (0,68
mmole) de périodate de sodium. Après 5,5 heures d'agitation, la solution est filtrée sur coton, le solide blanc est lavé à l'aide de dichlorométhane. Après décantation du filtrat, la phase aqueuse est extraite à l'aide de dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées, séchées et enfin concentrées sous vide. Le brut réactionnel est alors purifié par chromatographie sur gel de silice (acétate d'éthyle / heptane 30 / 70) pour donner 106 mg (78 %) de 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one sous forme d'un solide blanc; RMN 1H (300 MHz, CDC13) : 8.02 (d, J=2.1Hz, IH) ; 7.96 (dd, J=2.1Hz et 8.4Hz, IH) ; 7.25 (d, J=12Hz, IH) ; 7.22 (d, J=8.4Hz, IH) ; 6.44 (d, J=2Hz, IH) ; 4.59 (s, 2H) ; 2.61 (s, 3H).
Exemple 80 :
Préparation de l-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone
A 309 mg (0,89 mmole) de chlorure de chlorométhyltriphénylphosphonium dans 5 ml de tétrahydrofurane refroidi à 0°C, est ajouté 1,1 équivalent de n-butyllithium.
Après une heure d'agitation, est additionné à température ambiante 150 mg (0,74 mmole) de 7-acétyl-l-benzoxepin-3(2H)-one préparé suivant l'exemple 79. Le milieu est agité pendant encore 1 heure. Après les traitements habituels et évaporation du solvant sous pression réduite, le brut réactionnel est repris au pentane afin de faire précipiter l'oxyde de triphénylphosphine. L'évaporation des solvants fournit 95,5 mg
(55 %) de l-[3-(chlorométhylène)-2,3-dihydro-l-benzoxepin-7-yl]éthanone sous la forme d'un mélange de deux isomères Z/E dans un rapport 90/10; RMN Η (C6D6) :
7.85 (d, IH, j=2.2Hz) ; 7.76 (dd, 2.2Hz et 8.4Hz) ; 7.04 (d, 8.4Hz) 6.85 (d,
J=l 1.8Hz, IH) ; 6.57 (d, J=11.8Hz, IH) ; 6.16 (s, IH) ; 4.57(4.87) (s, 2H) ; 2.56 (s, 3H).
Les exemples suivants de formule générale (la) de stéréochimie E et/ou Z, pour laquelle Ri, R
2, R
3, R
4 et R
5 sont tous l'atome d'hydrogène et Y est le radical acétyl, sont préparés d'une manière identique à l'exemple 80, et illustrent la présente invention :
Test biologique :
Description générale
Le test est réalisé sur champignons isolés en culture liquide, en microplaques de 96 puits. Les produits sont mis en solution dans l'acétonitrile puis dilués au l/50ème dans le méthanol de façon à distribuer 50 μl pour une dose de 50 ppm dans chaque puit. Une fois les composés distribués, les microplaques sont séchées sous flux d'azote à 40°C. Le milieu de culture et l'inoculum sont ensuite ajoutés.
La croissance des champignons est mesurée après 5 jours de culture à 20 °C par lecture de la densité optique à 620 nm ou 405 nm selon les souches. L'efficacité du produit est le pourcentage d'inhibition de la croissance du champignon calculé selon la formule de Abbott en prenant comme valeurs de référence l'absorbance des puits témoins de croissance et l'absorbance des puits traités.
Exemple Bl :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Botrytis cinerea est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28, 32, 47, 65, 68 et 70.
Exemple B2 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Septoria nodorum est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 5, 28, 29, 30, 32, 33, 34, 40, 55, 57, 63, 65, 67, 68, 70, 72, 82 et 86.
Exemple B3 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Monilia fructigena est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28, 32 et 70.
Exemple B4 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Phytophthora cinnamomi est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 70.
Exemple B5 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Magnaporthe orysae est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28 et 32.
Exemple B6 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Rhizoctonia solani est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28, 32, 55, 68 et 70.
Exemple B7 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Mycosphaerella graminacola est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28, 32, 55 et 70.
Exemple B8 :
A la dose de 50 ppm, une inhibition totale ou bonne (au moins 70 %) de Venturia pirina est observée avec les composés décrits dans les exemples suivants : 28.