FR3050128A1 - Procede de changement des cylindres d'un laminoir - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de changement des cylindres d'un laminoir pour bande métallique, mis en œuvre dans une installation présentant un laminoir du type à cage Quarto comprenant deux cylindres de travail (3,4) inférieur et supérieur, définissant l'entrefer de passage, et deux cylindres d'appui (5,6) respectivement inférieur et supérieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l'entrefer de passage. Selon l'invention, l'installation comprend un système d'extraction des cylindres de travail et des cylindres d'appui pourvu, côté motorisation dudit laminoir, comprenant : - un actionneur (70) configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien du laminoir lors de l'extraction des cylindres, - une tête d'attelage (8) solidaire dudit actionneur (70), située en position d'ouverture de la cage de maintien (2), comprenant - des premiers moyens de couplage configurés pour entrainer l'empoise (40) ou de l'extrémité du cylindre de travail inférieur (4), côté de motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entrainer l'empoise du cylindre d'appui inférieur (6), côté motorisation du laminoir. Avantageusement, les premiers moyens de couplage et les seconds moyens de couplage dudit système d'extraction sont configurés de manière à permettre les extractions successives des cylindres de travail (3, 4), puis des cylindres d'appui (5,6) hors de la cage de maintien (2) au moyen de l'actionneur unique du système d'extraction. L'invention concerne encore une installation de laminage convenant pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention.

Description

L’invention a pour objet un procédé de changement des cylindres d’un laminoir pour bande métallique, ainsi qu’une installation de laminage comprenant un laminoir et un système de changement de cylindres permettant avantageusement la mise en œuvre du procédé selon l’invention.
Le domaine de l’invention est celui des laminoirs à cage Quarto qui trouvent une application particulière, par exemple dans les lignes de recuit, ou encore des lignes de galvanisation, ou encore, des laminoirs hors ligne, réversibles ou non réversibles, pour bande métallique. Le laminoir conforme à l’invention trouve une application particulière, notamment après recuit de la bande, pour effectuer un skin-pass, bien souvent dans le but de supprimer le palier élastique de la bande métallique d’y imprimer une rugosité et/ou d’en améliorer la brillance et/ou d’en améliorer la planéité.
Un laminoir à cage Quarto présente une cage de maintien comprenant deux paires de montants, aux deux extrémités de la cage entre lesquelles sont prévus quatre cylindres à axes parallèles, à savoir deux cylindres de travail, inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage de la bande à laminer, ainsi que deux cylindres d’appui, supérieur et inférieur, prenant respectivement appui sur les cylindres de travail, du côté opposé à celui de l’entrefer de passage. La motorisation des cylindres est prévue d’un côté de la cage, l’autre côté, dit côté opérateur étant celui où sont réalisées les opérations de maintenance, en particulier les opérations de changement de cylindres au travers de la fenêtre d’accès présente entre les deux montants de la cage sur ce côté opérateur.
Dans de tels laminoirs, chaque cylindre d’appui ou de travail, est monté rotatif à ses extrémités sur des empoises, par l’intermédiaire de paliers, par exemple à roulements ou encore paliers hydrostatiques. Ces empoises sont des supports qui peuvent être déplacés selon une direction parallèle au plan de serrage, entre les deux montants de la cage.
Un laminoir du type Quarto comprend des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, sous forme de deux vérins hydrauliques, bien souvent à l’extrémité inférieure de la cage, prenant appui respectivement sur les deux empoises de l’un des cylindres d’appui, bien souvent inférieur. Lorsque rétractés, ces deux vérins hydrauliques autorisent l’ouverture de la cage, à savoir l’écartement des cylindres supérieurs (cylindre d’appui et cylindre de travail supérieurs) par rapport aux cylindres inférieurs (cylindre d’appui et cylindre de travail inférieurs), et dans une position où ces derniers peuvent être extraits de la cage.
Les empoises des cylindres de travail, et les empoises des cylindres d’appui sont ainsi montées coulissantes selon une direction parallèle au plan de serrage, de telle façon à autoriser l’ouverture de la cage ou encore sa fermeture, ou encore faciliter les opérations de maintenance et de démontage. A cet effet, chaque empoise comprend typiquement deux plaques de glissement, parallèles et opposées, de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre, et coopérant avec des plaques de glissements solidaires des montants et parallèles à ces derniers, au niveau des deux côtés latéraux de la fenêtre. Ces plaques de glissement n’assurent toutefois pas le blocage des empoises (et de leur cylindre) suivant l’axe du cylindre supporté.
Dans le domaine des laminoirs, ce blocage des empoises du cylindre suivant l’axe du cylindre est appelé « clamage » des empoises. Dans un laminoir à cage Quarto, le système de clamage des empoises des cylindres de travail ou d’appui, comprend, typiquement pour chaque empoise, deux rainures verticales des empoises, opposées, situées de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre, ainsi que deux organes de verrouillages associés, respectivement solidaires des montants, déplaçables horizontalement. Chaque organe de verrouillage peut passer d’une position de blocage dans laquelle l’organe de verrouillage pénètre la rainure verticale, vers une position déverrouillée dans laquelle l’organe de verrouillage est escamoté hors de cette rainure.
Dans la position de blocage, l’organe de verrouillage, solidaire du montant, interdit le déplacement de l’empoise suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le glissement de l’empoise suivant l’axe vertical des montants, par déplacement de l’organe de verrouillage le long de la rainure verticale de l’empoise.
Pour permettre le changement des cylindres de travail et des cylindres d’appui, il est nécessaire d’ouvrir le laminoir, par rétractation des vérins de serrage, et de déverrouiller le système de clamage. Ce n’est qu’après ces deux actions que les cylindres et leurs empoises peuvent être extraits de la cage du laminoir.
Les cylindres d’appui et les cylindres de travail des laminoirs de type Quarto de l’état de la technique sont extraits de la cage de maintien, au travers de la fenêtre d’accès côté opérateur, grâce à deux systèmes d’extraction, indépendants, en parallèle, superposés l’un au-dessus de l’autre, situés du côté de la motorisation du laminoir, à savoir : - un premier système d’extraction comprenant un actionneur, typiquement un vérin hydraulique, dont la course est suffisante pour permettre l’extraction des cylindres de travail hors de la cage de maintien, par une action de poussée et déplacement du cylindre de travail suivant son axe longitudinal, et - un deuxième système d’extraction, indépendant, comprenant un autre actionneur, typiquement un autre vérin hydraulique, dont la course permet l’extraction des cylindres d’appui hors de la cage de maintien, par une action de poussée et déplacement du cylindre d’appui suivant son axe longitudinal.
Une fois extrait du laminoir, ces deux systèmes d’extraction permettent ensuite d’insérer, des cylindres neufs (respectivement les cylindres de travail et les cylindres d’appui), dans la cage de maintien du laminoir.
Selon les constatations de la Demanderesse, il existe un besoin, dans les laminoirs à cage Quarto, pour un procédé de changement des cylindres du laminoir qui permettrait de réduire sensiblement le coût de l’installation de laminage.
La présente invention répond à cet objectif en proposant un procédé de changement des cylindres qui permet avantageusement d’utiliser un système d’extraction utilisant un seul actionneur pour extraire l’ensemble des cylindres du laminoir.
Un autre but de la présente invention est de proposer une installation de laminage comprenant un laminoir, ainsi qu’un système d’extraction des cylindres, de moindre coût par comparaison aux installations de l’état de la technique, convenant notamment pour la mise en œuvre du procédé. D’autres avantages de l’invention apparaîtront au cours de la description qui n’est donnée qu’à titre indicatif et qui n’a pas pour but de la limiter.
Aussi l’invention concerne tout d’abord un procédé de changement des cylindres d’un laminoir pour bande métallique, mise en œuvre dans une installation présentant : - un laminoir comprenant : - une cage de maintien, - un ensemble de cylindres superposés à axes sensiblement parallèles comprenant deux cylindres de travail inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage, et deux cylindres d’appui respectivement inférieur et supérieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l’entrefer de passage, - chaque cylindre ayant deux extrémités montées rotatives, chacune sur un palier porté par une empoise, - des moyens de guidage entre les empoises des cylindres et la cage de maintien suivant le plan de serrage, - des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, comprenant des vérins hydrauliques, - un système de damage des empoises des cylindres, assurant le blocage des empoises par rapport à la cage de maintien, suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le coulissement des empoises le long des moyens de guidage, suivant le plan de serrage, - des moyens de motorisation des cylindres d’appui, d’un côté de la cage de maintien du laminoir, - un système d’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui pourvu, côté motorisation dudit laminoir, comprenant : - un actionneur configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien du laminoir lors de l’extraction des cylindres, ou au contraire tirer les cylindres dans la cage de maintien lors de l’insertion des cylindres, - une tête d’attelage solidaire dudit actionneur, située en position d’ouverture de la cage de maintien, à un niveau de hauteur intermédiaire entre le cylindre de travail inférieur et le cylindre d’appui inférieur, déplaçable suivant une direction parallèle aux cylindres, depuis une première position escamotée pour laquelle la tête d’attelage est située coté motorisation, vers une deuxième position déployée pour laquelle la tête d’attelage ayant traversée la cage de maintien est située côté opérateur, ladite tête d’attelage comprenant : - des premiers moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise ou l’extrémité du cylindre de travail inférieur, côté motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise du cylindre d’appui inférieur, côté motorisation du laminoir, et dans lequel les empoises des cylindres de travail supérieur et inférieur présentent des moyens de liaisons, du côté opérateur, assurant une liaison mécanique entre ces empoises du côté opérateur, et dans lequel on procède à l’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui, après ouverture de la cage de maintien dudit laminoir au cours de laquelle le cylindre de travail inférieur et le cylindre d’appui inférieur sont écartés du cylindre de travail supérieur et du cylindre d’appui supérieur, alors que la bande métallique est présente le long du plan de défilement dudit laminoir par la mise en œuvre des étapes successives suivantes : - une première étape d’extraction au cours de laquelle sont extraits le cylindre de travail supérieur et le cylindre de travail inférieur, par une action de poussée dudit actionneur sur l’empoise du cylindre de travail inférieur, côté motorisation, la tête d’attelage passant de la première position escamotée vers la deuxième position déployée, ledit cylindre de travail supérieur étant entraîné conjointement avec le cylindre de travail inférieur par la liaison mécanique créée, côté opérateur, entre les empoises des cylindres de travail inférieur et supérieur, lesdits seconds moyens de couplage de la tête d’attelage étant dans un état escamoté où ils n’entraînent pas les empoises des cylindres d’appui lors de cette action de poussée, - une étape de retour au cours de laquelle la tête d’attelage est retournée depuis la deuxième position déployée en direction du côté motorisation vers la première position escamotée, - une deuxième étape d’extraction au cours de laquelle est extrait le cylindre d’appui inférieur hors de la cage de maintien par une action de poussée dudit actionneur sur l’empoise du cylindre d’appui inférieur côté motorisation, la tête d’attelage passant de la première position escamotée vers la deuxième position déployée, lesdits seconds moyens de couplage étant dans un état déployé permettant d’entraîner la poussée de l’empoise dudit cylindre d’appui inférieur, - une étape de positionnement au cours de laquelle est positionné un équipement support sur le cylindre d’appui inférieur, dont la partie basse est en appui sur les empoises du cylindre d’appui inférieur, et dont la partie haute est destinée à servir de support pour les empoises du cylindre d’appui supérieur, ledit équipement support étant insérable dans la cage de maintien, - une étape d’insertion au cours de laquelle le cylindre d’appui inférieur et ledit équipement support sont insérés dans la cage de maintien, par l’action de traction provoquée par le retour de la tête d’attelage en direction du côté motorisation depuis la deuxième position déployée vers la première position escamotée, ledit équipement support présentant un dégagement traversé par la bande métallique lorsqu’inséré dans la cage de maintien, - une étape de dépose au cours de laquelle le cylindre d’appui supérieur est déposé sur la partie haute de l’équipement support, par une action de descente dudit cylindre d’appui supérieur, - une troisième étape d’extraction au cours de laquelle est extrait l’ensemble comprenant le cylindre d’appui inférieur, l’équipement support, et ledit cylindre d’appui supérieur par une action de poussée dudit actionneur sur l’empoise du cylindre d’appui inférieur, côté motorisation.
Selon un mode de réalisation du procédé : - la cage de maintien du laminoir comprend des rails de soutien sur lesquels reposent les empoises des cylindres de travail supérieur et inférieur, en position d’ouverture de la cage de maintien, lesdits rails de soutien assurant le guidage des cylindres de travail et de leur empoise lors de l’extraction des cylindres dans ladite cage de maintien, - ladite installation de laminage comprend un chariot support présentant des rails de soutien convenant pour le support et le guidage des empoises des cylindres de travail inférieur et supérieur, qui, dans une position relative du chariot par rapport au laminoir prolongent les rails de soutien du laminoir, et de telle manière à ce que les cylindres de travail inférieur et supérieur soient chargés sur le chariot support lorsque la tête d’attelage atteint ladite deuxième position déployée lors de la première étape d’extraction.
Selon des caractéristiques optionnelles du procédé, prises seules ou en combinaison : - les premiers moyens de couplage comprennent un crochet rigidement solidaire de la tête d’attelage destiné à engager avec un crochet correspondant solidaire de l’extrémité côté motorisation du cylindre de travail inférieur, et convenant pour exercer un effort de poussée sur le cylindre de travail inférieur lors de la première étape d’extraction et le passage de la tête d’attelage de la première position escamotée vers la deuxième position déployée et pour exercer un effort de traction sur le cylindre de travail lors du passage de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée ; - l’accrochage et le décrochage entre, d’une part, le crochet des premiers moyens de couplage de la tête d’attelage, et d’autre part le crochet correspondant du cylindre de travail inférieur sont provoqués par les mouvements du chariot, suivant une direction perpendiculaire aux rails de soutien ; - on passe les seconds moyens de couplage de l’état escamoté dans lequel ils n’entrainent pas l’empoise du cylindre d’appui inférieur vers l’état déployé dans lequel ils entraînent à la poussée l’empoise dudit cylindre d’appui inférieur par une action manuelle sur lesdits seconds moyens de couplage, successivement à ladite première étape d’extraction, la tête d’attelage étant dans ladite deuxième position déployée, accessible coté opérateur dudit laminoir, et préalablement à ladite étape de retour.
Selon un mode de réalisation, les second moyens de couplage comprennent au moins un élément mobile, articulé au châssis de la tête d’attelage, convenant pour coopérer à la poussée avec l’empoise du cylindre d’appui inférieur, qui, d’une part, dans l’état escamoté des seconds moyens de couplage, est remonté et bloqué dans une position escamotée où ledit élément mobile n’engage pas avec l’empoise, du cylindre d’appui inférieur, coté motorisation, et qui d’autre part, dans l’état déployé des seconds moyens de couplage est dans une position déployée où ledit élément mobile projette vers le bas sous l’action de la gravité, et dans lequel ledit élément mobile est configuré dans ladite position déployée pour engager avec une partie saillante sur la face supérieure l’empoise du cylindre d’appui inférieur côté motorisation, et dans lequel : - lors de ladite étape de retour de la tête d’attelage, ledit passage de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée provoque l’engagement de la partie saillante contre l’élément mobile, qui pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante, pour échapper ladite partie saillante, avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position dans laquelle ledit élément mobile projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante, - lors de la deuxième étape d’extraction, ledit élément mobile vient en butée contre ladite partie saillante, de l’autre côté de la partie saillante, sous l’action de poussée de l’actionneur et de manière à permettre la sortie dudit cylindre d’appui inférieur.
Selon un mode de réalisation, les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément repliable convenant pour coopérer à la traction avec l’empoise du cylindre d’appui inférieur, qui - dans ladite position déployée dudit élément repliable, permet d’engager en butée avec l’empoise côté motorisation du cylindre d’appui inférieur pour exercer une traction, permettant l’insertion du cylindre d’appui inférieur et de l’équipement support lors de ladite étape d’insertion, - dans la position repliée dudit élément repliable, permet, successivement à ladite troisième étape d’extraction de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur extrait de la cage de maintien, lors du mouvement de retour de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée. L’invention concerne encore une installation de laminage présentant : - un laminoir comprenant : - une cage de maintien, - un ensemble de cylindres superposés à axes sensiblement parallèles comprenant deux cylindres de travail inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage, et deux cylindres d’appui respectivement inférieur et supérieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l’entrefer de passage, - chaque cylindre ayant deux extrémités montées rotatives, chacune sur un palier porté par une empoise, - des moyens de guidage entre les empoises des cylindres et la cage de maintien suivant le plan de serrage, - des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, comprenant des vérins hydrauliques, - un système de damage des empoises des cylindres, assurant le blocage des empoises par rapport à la cage de maintien, suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le coulissement des empoises le long des moyens de guidage, suivant le plan de serrage, - des moyens de motorisation des cylindres d’appui, d’un côté de la cage de maintien du laminoir, - un système d’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui situé côté motorisation dudit laminoir, comprenant : - un actionneur configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien du laminoir lors de l’extraction des cylindres, ou au contraire tirer les cylindres dans la cage de maintien lors de l’insertion des cylindres, - une tête d’attelage solidaire dudit actionneur, située en position d’ouverture de la cage de maintien, à un niveau de hauteur intermédiaire entre le cylindre de travail inférieur et le cylindre d’appui inférieur, déplaçable suivant une direction parallèle aux cylindres, depuis une première position escamotée pour laquelle la tête d’attelage est située coté motorisation, vers une deuxième position déployée pour laquelle la tête d’attelage ayant traversée la cage de maintien est située côté opérateur, ladite tête d’attelage comprenant : - des premiers moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise ou l’extrémité du cylindre de travail inférieur, côté des moyens de motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise du cylindre d’appui inférieur, côté motorisation du laminoir, et dans lequel les empoises des cylindres de travail supérieur et inférieur présentent des moyens de liaisons, du côté opérateur, opposé des moyens de motorisation, assurant une liaison mécanique entre ces empoises du côté opérateur, et dans lequel les premiers moyens de couplage et les seconds moyens de couplage dudit système d’extraction sont configurés de manière à permettre : - les extractions successives des cylindres de travail, puis des cylindres d’appui hors de la cage de maintien, - les insertions successives des cylindres d’appui, puis des cylindres de travail dans la cage de maintien.
Selon un mode de réalisation : - la cage de maintien du laminoir comprend des rails de soutien sur lesquels reposent les empoises des cylindres de travail supérieur et inférieur, en position d’ouverture de la cage de maintien, lesdits rails de soutien assurant le guidage des cylindres de travail et de leur empoise lors de l’extraction des cylindres dans ladite cage de maintien, - ladite installation de laminage comprenant un chariot support présentant des rails de soutien convenant pour le support et le guidage des empoises des cylindres de travail inférieur et supérieur, qui, dans une position relative du chariot par rapport au laminoir, prolongent les rails de soutien du laminoir et de telle manière à ce que les cylindres de travail inférieur et supérieur soient chargés sur le chariot lors de l’action de poussée de l’actionneur sur les cylindres de travail.
Selon des caractéristiques optionnelles de l’installation, prises seules ou en combinaison : - les premiers moyens de couplage comprennent un crochet rigidement solidaire de la tête d’attelage destiné à engager avec un crochet correspondant solidaire à l’une des extrémités du cylindres de travail inférieur et convenant pour exercer un effort de poussée sur le cylindre de travail inférieur lors de l’action de poussée de la tête d’attelage de la première position escamotée vers la deuxième position déployée, et pour exercer un effort de traction sur le cylindre de travail inférieur lors du passage de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée ; -l’accrochage et le décrochage entre, d’une part, le crochet des premiers moyens de couplage de la tête d’attelage, d’une part, et le crochet correspondant du cylindre de travail inférieur sont provoqués par les mouvements du chariot, suivant une direction perpendiculaire aux rails de soutien.
Selon un mode de réalisation, les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément mobile, articulé au châssis de la tête d’attelage, convenant pour coopérer à la poussée avec l’empoise du cylindre d’appui inférieur, qui : - dans un état escamoté des seconds moyens de couplage, est remonté et bloqué dans une position escamotée où ledit élément mobile n’engage pas avec l’empoise, du cylindre d’appui inférieur, côté motorisation du laminoir, - dans l’état déployé des seconds moyens de couplage, est dans une position déployée où ledit élément mobile projette vers le bas sous l’action de la gravité, et dans lequel ledit élément mobile est configuré dans ladite position déployée pour engager avec une partie saillante sur la face supérieure l’empoise du cylindre d’appui inférieur côté motorisation, présent dans la cage de maintien, et de telle manière à ce que : - ledit passage de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée provoque l’engagement de la partie saillante contre l’élément mobile qui pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante, pour échapper ladite partie saillante, avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position où ledit élément mobile projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante, - ledit élément mobile, alors en position de l’autre côté de la partie saillante vient en butée contre ladite partie saillante sous l’action de poussée de l’actionneur et de manière à permettre la sortie dudit cylindre d’appui inférieur.
Selon un mode de réalisation, les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément repliable convenant pour coopérer à la traction avec l’empoise du cylindre d’appui inférieur côté motorisation, qui - dans ladite position déployée dudit élément repliable, permet d’engager en butée avec l’empoise côté motorisation du cylindre d’appui inférieur pour exercer une traction, permettant l’insertion du cylindre d’appui inférieur dans la cage du laminoir, - dans la position repliée dudit élément repliable, permet, de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur extrait de la cage de maintien, lors du mouvement de retour de la tête d’attelage de la deuxième position déployée vers la première position escamotée.
Selon un mode de réalisation avantageux ledit organe mobile et/ou ledit élément repliable sont des organes à actionnement manuel pour : - passer de la position escamotée vers la position déployée dudit organe mobile, ou inversement et/ou, le cas échéant - passer de la position déployée vers la position repliée dudit organe repliable, ou inversement.
Selon un mode de réalisation, les empoises côté opérateur des cylindres de travail présentant des plaques de glissement, parallèles et réparties de part et d’autre de l’axe du cylindre, destinées à coopérer avec des plaques de glissement solidaires de deux montants côté opérateur du laminoir, les moyens de liaison comprennent au moins une lame dont l’extrémité proximale est solidaire de l’une des empoises inférieur ou supérieur, reçue dans un rainure latérale, pratiquée dans le corps de l’empoise, au dos d’une plaque de glissement, et dont l’extrémité distale pénètre dans une rainure de l’autre empoise, au moins dans une position déployée de ladite lame, dans ladite position d’ouverture de la cage de maintien. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective d’ensemble illustrant le laminoir du type Quarto, y compris la cage de maintien dans laquelle sont présents les cylindres d’appui et de travail, la motorisation des cylindres d’appui du laminoir, ainsi que le système d’extraction à actionneur unique, du type pignon motorisé/crémaillère, situé côté motorisation du laminoir, la vue en perspective illustrant encore, côté opérateur de la cage de maintien (opposé à celui de la motorisation), le chariot support des cylindres de travail, un équipement support en U (amovible), insérable dans la cage de maintien destiné pour sortir conjointement les deux cylindres d’appui, et encore des organes de manutention destiné à permettre le levage des cylindres d’appui et de travail, voire dudit équipement support, - La figure 2 est une vue de coupe selon un plan passant par le plan de serrage du laminoir, illustrant plus particulièrement le système d’extraction, dans ladite première position escamotée de la tête d’attelage, - La figure 3 est une vue de détail de la figure 3 illustrant plus particulièrement le crochet des premiers moyens de couplage de la tête d’attelage, en prise avec un crochet correspondant solidaire de l’extrémité (côté motorisation) du cylindre de travail inférieur, dans la première position escamotée de la tête d’attelage, - La figure 4 est une vue de coupe du laminoir, selon un plan vertical perpendiculaire aux cylindres, - La figure 5 est une vue de la cage de maintien du laminoir, à nu, - Les figures 6 et 7 sont des vues des cylindres de travail et d’appui, respectivement dans la position de fermeture et d’ouverture de la cage de maintien, - Les figures 8 et 9 sont des vues partielles de l’installation de laminage, côté opérateur, illustrant le chariot support des cylindres de travail, respectivement dans une position escamotée de la zone d’extraction, et dans une position du chariot permettant la réception des cylindres de travail lors de leur extraction, - La figure 10 est une vue de détail des empoises (côté opérateur) des cylindres de travail, et plus particulièrement des organes permettant la création d’une liaison mécanique assurant la sortie conjointe des deux cylindres de travail lorsque l’actionneur du système d’extraction exerce seulement une poussée (côté motorisation) sur le cylindre de travail inférieur, - La figure 11 est une vue, coté motorisation du laminoir, dans la première position escamotée de la tête d’attelage, lesdits premiers moyens de couplage alors en prise avec l’extrémité du cylindre d’appui inférieur, lesdits seconds moyens de couplage dans l’état escamoté dans lequel ils n’entrainent pas à la poussée le cylindre d’appui inférieur, - La figure 12 est une vue successive de la figure 11, illustrant la première étape d’extraction dans laquelle l’actionneur entraîne la tête d’attelage à la poussée, alors en prise avec le cylindre de travail inférieur, provoquant ainsi l’extraction du cylindre de travail inférieur et, conjointement, du cylindre de travail supérieur grâce à la liaison mécanique illustré à la figure 10, les cylindres de travail supérieur et inférieur étant ainsi chargés sur les rails de soutien du chariot support, les cylindres d’appui, non entrainés maintenus dans la cage de maintien, - La figure 13 est une vue consécutive de la figure 12 les cylindres de travail supérieur et inférieur alors extraits de la cage de maintien et totalement supportés par le chariot lorsque ladite tête d’attelage est dans sa deuxième position déployée, - La figure 14 est une vue consécutive de la figure 13, pour laquelle le chariot support est déplacé latéralement, libérant la zone d’extraction, côté opérateur de la cage de maintien, - Les figures 15 et 16 sont respectivement deux vues de la tête d’attelage alors située, côté opérateur, dans ladite deuxième position déployée, ledit élément mobile articulé au châssis de la tête d’attelage suivant un axe de pivot horizontal, étant basculé manuellement à partir d’une position escamotée illustrée à la figure 15 pour laquelle ledit élément mobile, n’est pas susceptible d’interagir avec l’empoise du cylindre d’appui inférieur, vers une position déployée, illustrée à la figure 16, permettant d’engager en butée avec l’empoise (côté motorisation) du cylindre d’appui inférieur, lors du retour de la tête d’attelage vers le côté motorisation, - Les figures 17 et 18 sont deux vues de détail illustrant le passage du système de damage des empoises des cylindres d’appui d’une position de verrouillage des empoises, vers une position déverrouillée, libérant le déplacement axial des cylindres d’appui, - La figure 19 est une vue illustrant l’étape de retour de la tête d’attelage en direction de la première position escamotée, - Les figures 20 à 23 sont respectivement des vues successives de détail du retour de la tête d’attelage depuis la deuxième position déployée vers la première position escamotée, les figures illustrant respectivement l’engagement d’une partie saillante sur la face supérieure de l’empoise contre l’élément mobile, librement articulé, qui, lors du retour de la tête d’attelage, pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante pour échapper ladite partie saillante, avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position où ledit élément mobile projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante de l’empoise, dans ladite première position de la tête d’attelage; - La figure 24 est une vue consécutive de la figure 23, illustrant la deuxième étape d’extraction pour laquelle le cylindre d’appui inférieur est extrait par l’action de poussée de la tête d’attelage, grâce à l’organe mobile des seconds moyens de couplage qui vient en butée contre la partie saillante de l’empoise côté motorisation, - La figure 25 est une vue consécutive de la figure 24, le cylindre d’appui totalement extrait dans ladite deuxième position déployée de la tête d’attelage, - La figure 26 est une vue consécutive de la figure 25 illustrant le positionnement d’un élément support, insérable dans la cage de maintien, dont la partie basse repose sur les empoises du cylindre d’appui inférieur, et dont la partie haute est prévue pour soutenir les empoises du cylindre d’appui supérieur, - La figure 27 est une vue de détail de la tête d’attelage, illustrant plus particulièrement deux éléments repliables dans leur position déployée, permettant d’engager en butée avec l’empoise (côté motorisation) du cylindre d’appui inférieur pour exercer une traction, et afin de permettre l’insertion du cylindre d’appui inférieur dans la cage du laminoir, - La figure 28 est une vue illustrant l’étape d’insertion au cours de laquelle le cylindre d’appui inférieur et ledit équipement support sont insérés conjointement dans la cage de maintien, par l’action de traction provoquée par le retour de la tête d’attelage en direction du côté motorisation la bande métallique alors reçue dans un dégagement intermédiaire de l’équipement support, - Les figures 29 et 30 sont des vues consécutives illustrant l’étape de dépose au cours de laquelle le cylindre d’appui supérieur est déposé sur la partie haute de l’équipement support par une action de descente dudit cylindre d’appui supérieur, - La figure 31 est une vue illustrant la troisième étape d’extraction au cours de laquelle la tête d’attelage extrait conjointement, lors de l’action de poussée de l’actionneur, le cylindre d’appui inférieur, l’équipement support et le cylindre d’appui supérieur, - La figure 32 est une vue de détail de la tête d’attelage, illustrant plus particulièrement les éléments repliables dans leur position repliée, suite à une action manuelle côté opérateur, permettant, de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur lors du mouvement de retour de la tête d’attelage en direction du côté motorisation. - La figure 33 est une vue successive de la figure 32 illustrant l’étape de découplage de la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur.
Aussi l’invention concerne un laminoir 1, en particulier du type Quarto, pour bande métallique comprenant une cage de maintien 2, comprenant deux paires de montants, aux deux extrémités de la cage entre lesquelles sont prévus un ensemble de cylindres superposés, à axes sensiblement parallèles, comprenant deux cylindres de travail 3,4, inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage, et deux cylindres d’appui 5,6 respectivement inférieur et supérieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l’entrefer de passage.
Chaque cylindre de travail ou d’appui présente deux extrémités, typiquement appelées tourillons, montées rotatives, chacune sur un palier porté par une empoise 30, 40, 50, 60.
Le laminoir comprend encore des moyens de guidage entre les empoises 30, 40, 50, 60 des cylindres et la cage de maintien 2, suivant le plan de serrage. Ces moyens de guidage peuvent comprendre des surfaces de glissement entre les empoises et le bâti (en particulier les montants) de la cage de maintien 2.
Par exemple : - chaque empoise 30 du cylindre de travail supérieur 3 présente deux plaques de glissement 31, parallèles et opposées, réparties de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre de travail 3, coopérant avec deux plaques de glissement 27, respectivement rigidement solidaires des montants d’une même paire à une extrémité de la cage de maintien, - chaque empoise 40 du cylindre de travail inférieur 4 présente deux plaques de glissement 41, parallèles et opposées, réparties de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre de travail 4, coopérant avec les plaques de glissement 27, respectivement rigidement solidaire des montants d’une même paire à une extrémité de la cage de maintien.
Par exemple, les deux plaques de glissement 27 sont solidarisées respectivement sur les parois internes de deux blocs des vérins de cambrage Vc3, Vc4, eux-mêmes respectivement solidaires par leur paroi externe aux deux parois internes des montants d’une même paire de montant de la cage.
De même : - chaque empoise 50 du cylindre d’appui supérieur 5 peut présenter deux plaques de glissement 51, parallèles et opposées, réparties de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre d’appui 5, coopérant avec des plaques de glissement 25, rigidement solidaires des montants d’une même paire à une extrémité de la cage de maintien, et - chaque empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6 peut présenter deux plaques de glissement 61, parallèles et opposées, réparties de part et d’autre de l’axe de rotation du cylindre d’appui 6, coopérant avec des plaques de glissement 26, rigidement solidaires des montants d’une même paire à une extrémité de la cage de maintien.
Le laminoir comprend encore des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, comprenant typiquement des vérins hydrauliques Vs. Ces vérins hydrauliques Vs au nombre de deux, peuvent être disposés en partie inférieure de la cage de maintien et prendre appui respectivement sur les deux empoises 60 du cylindre d’appui inférieur 6. Selon un mode de réalisation non illustré, ces vérins hydrauliques Vs peuvent encore être prévus en partie supérieure de la cage de maintien 2 et prendre appui respectivement sur les empoises du cylindre d’appui supérieur.
Le laminoir comprend encore un système de damage des empoises 30, 40 des cylindres de travail 3 et 4, et un système de damage 9 des empoises 50,60 des cylindres d’appui 5,6.
Le système de clamage des cylindres de travail illustré aux exemples est celui ayant fait l’objet par la Demanderesse du dépôt de la demande de brevet française FR 1652265 du 17 mars 2016 qui permet de verrouiller les empoises des cylindres de travail, ou au contraire de libérer le déplacement axial des cylindres de travail par les actions d’ouverture et de fermeture de la cage de maintien. La description de ce système de clamage des cylindres de travail n’est pas reprise explicitement dans la présente demande. L’homme du métier peut toutefois se référer à ce document pour son exécution. Dans le cadre de la présente demande, d’autres systèmes de clamage des cylindres de travail sont envisageables et en particulier celui à vérins dédiés décrit comme état de la technique dans la demande FR 1652265.
Le système de clamage 9 des empoises des cylindres d’appui pour passer d’un état escamoté, autorisant le retrait suivant leur axe des cylindres d’appui hors de la cage de maintien vers un état de blocage assurant le blocage des empoises par rapport à la cage, suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le coulissement des empoises le long des moyens de guidage, suivant le plan de serrage.
Ce système de clamage 9 peut comprendre des rainures verticales des empoises 50, 60 du cylindre d’appui 5 supérieur et du cylindre d’appui inférieur 6, ainsi que des organes de verrouillage 90, montés coulissant horizontalement. Chaque organe de verrouillage peut passer d’une position où il pénètre la rainure verticale des empoises 50 ou 60, bloquant le déplacement axial du cylindre d’appui, vers une position escamotée où le déplacement axial est libéré. Compte tenu de la fréquence de maintenance des cylindres d’appui, le système de clamage peut être manuel, le passage de la position escamotée vers la position de blocage est manuel étant obtenu par actionnement d’une poignée 91.
Le laminoir comprend encore des moyens de motorisation 10 des cylindres d’appui, d’un côté de la cage de maintien du laminoir, dit côté motorisation dans la suite de l’invention.
De manière classique pour l’homme du métier, un moteur électrique M permet d’entraîner les cylindres d’appui inférieur et supérieur, grâce à une transmission reliant la sortie du moteur aux extrémités des cylindres d’appui, côté motorisation. L’invention s’intéresse ici plus particulièrement au système d’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui, et qui est situé côté motorisation dudit laminoir.
Ce système d’extraction permet, comme il sera développé par la suite l’extraction des cylindres usagés hors de la cage de maintien du laminoir, en particulier en vue de leur rectification, mais encore l’insertion de cylindres rectifiés (ou neuf) dans la cage de maintien. A cet effet le système d’extraction comprend : - un actionneur 70 configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien 2 du laminoir lors de l’extraction des cylindres, ou au contraire tirer les cylindres dans la cage de maintien 2 lors de l’insertion des cylindres, - une tête d’attelage 8 solidaire dudit actionneur 70, située en position d’ouverture de la cage de maintien 2, à un niveau de hauteur intermédiaire entre le cylindre de travail inférieur 4 et le cylindre d’appui inférieur 6, déplaçable suivant une direction parallèle aux cylindres 3,4,5,6. L’actionneur peut comprendre un couple crémaillère 71 et pignon 72 motorisé, le châssis de la tête d’attelage 8 étant solidaire rigidement de l’extrémité distale de la crémaillère 71. La rotation du pignon 72 dans un premier sens permet la translation suivant son axe de la crémaillère, ainsi que de la tête d’attelage 8.
La tête d’attelage 8 est déplaçable depuis une première position escamotée PI pour laquelle la tête d’attelage est située côté motorisation, vers une deuxième position déployée P2 pour laquelle la tête d’attelage 8 ayant traversé la cage de maintien 2 est située côté opérateur, accessible pour ces derniers.
Plus encore, ladite tête d’attelage 8 comprend - des premiers moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise 40 ou l’extrémité du cylindre de travail inférieur 4, côté motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6, côté motorisation du laminoir.
De manière notable, les empoises 30,40 des cylindres de travail supérieur et inférieur présentent des moyens de liaisons 11, du côté opérateur, opposé des moyens de motorisation, assurant une liaison mécanique 12 entre ces empoises du côté opérateur.
Cette liaison mécanique 12 permet d’assurer la sortie conjointe des deux cylindres de travail 3, 4 lorsque l’actionneur 70 du système d’extraction exerce seulement une poussée (côté motorisation) sur le cylindre de travail inférieur, et comme il le sera expliqué par la suite.
Par exemple, et comme représentées à la figure 10, les empoises côté opérateur des cylindres de travail présentant lesdites plaques de glissement 31,41 (non représentées), parallèles et réparties de part et d’autre de l’axe du cylindre, destinées à coopérer avec les plaques de glissement 27 solidaires de deux montants côté opérateur du laminoir, les moyens de liaison 11 peuvent comprendre au moins une lame 15 (voire deux lames 15) dont l’extrémité proximale est solidaire de l’une repérée des empoises inférieur ou supérieur, reçue dans une rainure latérale, pratiquée dans le corps de l’empoise, au dos d’une plaque de glissement 31 ou 41, et dont l’extrémité distale 16 pénètre dans une rainure de l’autre empoise, au dos de la plaque de glissement, au moins dans une position déployée de ladite lame, dans ladite position d’ouverture de la cage de maintien.
On remarque que la (ou chaque) lame 15 est sensiblement parallèle aux plaques de glissement 31 ou 41 l’extrémité distale 16 de la lame pouvant présenter un contour arrondi de manière à autoriser un léger pivotement de l’extrémité distale dans la rainure qui sera en particulier observé lors d’action de cambrage sur les cylindres de travail.
La lame 15 peut encore être prévue escamotable, dans une position rentrée dans l’empoise 30 (position non illustrée), l’empoise 30 présentant des moyens pour bloquer ladite lame 15 en position déployée. Ces moyens peuvent comprendre un système bille ressort. Une ouverture oblongue 17 de la lame destinée à être traversée par un plot 18, solidaire de l’empoise peut être encore prévue pour interdire le désassemblage de la lame
Avantageusement, les premiers moyens de couplage et les seconds moyens de couplage dudit système d’extraction sont configurés de manière à permettre : - les extractions successives des cylindres de travail puis des cylindres d’appui hors de la cage de maintien. - les insertions successives des cylindres d’appui puis des cylindres de travail dans la cage de maintien.
Autrement dit, l’invention permet avantageusement : - l’extraction de l’ensemble des cylindres du laminoir (i.e cylindres de travail, puis cylindres d’appui) au moyen d’un unique actionneur, et contrairement à l’état de la technique connu de la Demanderesse, - l’insertion de l’ensemble des cylindres du laminoir (i.e cylindres d’appui, puis cylindres de travail) au moyen d’un unique actionneur, et contrairement à l’état de la technique connu de la Demanderesse.
Comme il sera compréhensible de la description suivante, le système d’extraction permet éventuellement d’extraire uniquement les cylindres de travail, puis d’insérer des nouveaux cylindres de travail (neuf ou rectifiés), dans ladite cage de maintien (les cylindres d’appui restant dans la cage de maintien).
Nous décrivons par la suite le procédé de changement des cylindres mis en œuvre dans une telle installation de laminage, et plus particulièrement les différentes étapes mises en œuvre pour extraire l’ensemble des cylindres de travail et des cylindres d’appui grâce au système d’extraction à actionneur unique. Ces différentes étapes sont illustrées en détail des figures 6 à 33. L’homme du métier comprend que les étapes du procédé permettant l’insertion des cylindres d’appui, puis des cylindres de travail sont essentiellement les mêmes, mais effectuées dans l’ordre inverse des étapes permettant l’extraction des cylindres.
Aussi on procède à l’extraction des cylindres de travail 3,4 et des cylindres d’appui 5,6, après ouverture de la cage de maintien dudit laminoir au cours de la laquelle le cylindre de travail inférieur 4 et cylindre d’appui inférieur 6 sont écartés du cylindre de travail 4 supérieur et du cylindre d’appui supérieur 5, alors que la bande métallique B est présente le long du plan de défilement dudit laminoir.
Cette étape d’ouverture de la cage de laminoir est illustrée aux figures 6 et 7, provoquée par la rétractation des vérins hydrauliques Vs. Le cas échéant, et selon un mode de réalisation, cette ouverture provoque automatiquement le déclamage des empoises 30,40 des cylindres de travail 3, 4.
Plus encore, on procède à l’extraction des cylindres de travail 3,4 et des cylindres d’appui 5,6, par la mise en œuvre des étapes successives suivantes : - une première étape d’extraction El (voir figures 11 à 13) au cours de laquelle sont extraits le cylindre de travail supérieur 3 et le cylindre de travail inférieur 4, par une action de poussée dudit actionneur 70 sur l’empoise 40 du cylindre de travail inférieur 4, côté motorisation, la tête d’attelage 8 passant de la première position escamotée PI vers la deuxième position déployée P2, ledit cylindre de travail supérieur 3 étant entraîné conjointement avec le cylindre de travail inférieur 4 par la liaison mécanique créée 12, côté opérateur, entre les empoises 30,40 des cylindres de travail inférieur et supérieur, lesdits seconds moyens de couplage de la tête d’attelage 8 étant dans un état escamoté où ils n’entraînent pas les empoises des cylindres d’appui lors de cette action de poussée, - une étape de retour E2 (voir figures 19 à 24) au cours de laquelle la tête d’attelage 8 est retournée depuis la deuxième position déployée P2 en direction du côté motorisation vers la première position escamotée PI, - une deuxième étape d’extraction E3 (voir figures 24 et 25) au cours de laquelle est extrait le cylindre d’appui inférieur 6 hors de la cage de maintien 2 par une action de poussée dudit actionneur sur l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6 côté motorisation, le tête d’attelage 8 passant de la première position escamotée PI vers la position déployée P2, lesdits seconds moyens de couplage étant dans un état déployé permettant d’entraîner la poussée de l’empoise 60 dudit cylindre d’appui inférieur 6 - une étape de positionnement E4 (voir figures 26 et 27) au cours de laquelle est positionné un équipement support 13 sur le cylindre d’appui inférieur 6, dont la partie basse est en appui sur les empoises 60 du cylindre d’appui inférieur 6, et dont la partie haute est destinée à servir de support pour les empoises 50 du cylindre d’appui supérieur), ledit équipement support 13 étant insérable dans la cage de maintien 2, - une étape d’insertion E5 (voir figure 28) au cours de laquelle le cylindre d’appui inférieur 6 et ledit équipement support 13 sont insérés dans la cage de maintien 2, par l’action de traction provoquée par le retour de la tête d’attelage 8 en direction du côté motorisation depuis la position déployée P2 vers la position escamotée PI, ledit équipement support 13 présentant un dégagement 14 traversé par la bande métallique B lorsqu’inséré dans la cage de maintien 2, - une étape de dépose E6 (voir figures 29 et 30) au cours de laquelle le cylindre d’appui supérieur 5 est déposé sur la partie haute de l’équipement support 13, par une action de descente dudit cylindre d’appui supérieur 5, - une troisième étape d’extraction E7 (voir figure 31) au cours de laquelle est extrait l’ensemble comprenant le cylindre d’appui inférieur 6, l’équipement support 13, et ledit cylindre d’appui supérieur 5 par une action de poussée dudit actionneur 70 sur l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6, côté motorisation.
La cage de maintien 2 du laminoir comprend typiquement des rails de soutien R3, R4 sur lesquels reposent les empoises 30, 40 des cylindres de travail supérieur et inférieur 3,4, en position d’ouverture de la cage de maintien 2, lesdits rails de soutien R3, R4 assurant le guidage des cylindres de travail 3,4 et de leur empoise 30,40 lors de l’extraction des cylindres de travail hors de ladite cage de maintien ou lors de l’insertion des cylindres de travail dans la cage de maintien.
La cage de maintien comprend encore des rails de soutien R6 sur lesquels reposent les empoises 60 dudit cylindre d’appui inférieur 6 en position d’ouverture de la cage de maintien 2, les empoises 60 présentant des galets 63 destinés à rouler le long des rails R6, d’autres rails prolongeant les rails R6 au niveau de la zone d’extraction côté opérateur. L’installation de laminage peut comprendre un chariot 20 support comprenant des rails de soutien R3’, R4’ convenant pour le support et le guidage des empoises 30, 40 des cylindres de travail inférieur et supérieur 3,4 qui, dans une position relative du chariot par rapport au laminoir, prolongent les rails de soutien R3, R4 du laminoir et de telle manière à ce que les cylindres de travail inférieur et supérieur soient chargés conjointement sur le chariot 20 lors de l’action de poussée de l’actionneur sur les cylindres de travail 3,4, ou au contraire déchargés du chariot pour être insérés dans la cage de maintien lors de l’insertion de cylindres.
Ce chariot support 20 est déplaçable le long de rails perpendiculaires aux rails de soutien, pour permettre d’escamoter latéralement le chariot en une position en dehors de la zone d’extraction, et comme illustré à la figure 8.
Un châssis de manutention Μχ permet d’évacuer par les cylindres de travail 3,4 par le haut, grâce à un pont roulant de l’atelier.
Ce chariot 20 est maintenu en cette position escamotée en dehors de la zone d’extraction, en particulier lors des étapes pour lesquelles on extrait ou on insère les cylindres d’appui.
Comme illustré aux figures, le chariot peut présenter, en parallèle quatre paires de rails de soutien, et de manière à pouvoir supporter deux paires de cylindres de travail supérieur, et inférieur, côte à côte.
Lorsque seuls les cylindres de travail 3,4 sont à changer, il est alors possible d’extraire conjointement un couple de cylindres de travail supérieur et inférieur sur le chariot support 20 et de charger immédiatement une autre paire de cylindres de travail (neufs ou rectifiés) préalablement positionnés sur le chariot support, juste après un faible déplacement latéral du chariot de manière à aligner les rails de soutien R3’ et R’4 de ces nouveaux cylindres avec ceux R3 et R4 de la cage de maintien 2.
Les premiers moyens de couplage peuvent comprendre essentiellement un crochet 81 rigidement solidaire de la tête d’attelage 8 destiné à engager avec un crochet correspondant 42 solidaire à l’extrémité côté motorisation du cylindre de travail inférieur 4, et convenant pour: - exercer un effort de poussée sur le cylindre de travail inférieur 4 lors de l’action de poussée de la tête d’attelage 8 de la première position escamotée PI vers la deuxième position déployée P2, - exercer un effort de traction sur le cylindre de travail inférieur 4 lors du passage de la tête d’attelage 8 de la deuxième position déployée P2 vers la première position escamotée PI.
Ce crochet 81 est initialement en prise avec le crochet correspondant 42 à l’extrémité du cylindre de travail inférieur, dans ladite première position escamotée PI de la tête d’attelage, et comme illustré aux figures 3 ou 11.
Avantageusement, les deux crochets 81 et 82 mutuellement engageant sont configurés de sorte que l’accrochage et le décrochage entre, d’une part, le crochet 81 des premiers moyens de couplage de la tête d’attelage 8, et d’autre part, le crochet correspondant 42 du cylindre de travail inférieur 4, sont provoqués par les mouvements du chariot 20, suivant une direction perpendiculaire aux rails de soutien R3’, R4’.
Le couplage (ou découplage) de la tête d’attelage 8 avec le cylindre de travail inférieur 4 est donc automatique grâce au déplacement motorisé du chariot support, et sans nécessiter d’actionneur dédié pour cette action.
Comme illustrés aux figures 12 et 13, les rails de soutien R3’ et R4’ du chariot support sont alignés avec les rails de soutien R3 et R4 lors de la première étape d’extraction El. A la fin de l’étape d’extraction, le chariot 20 est escamoté dans une position en dehors de la zone d’extraction, côté opérateur, et comme illustré à la figure 14, et alors que la tête d’attelage est dans la deuxième position déployée P2, accessible côté opérateur.
Cet accès à la tête d’attelage 8 permet, selon un mode de réalisation, à un opérateur de passer les seconds moyens de couplage de l’état escamoté dans lequel ils n’entrainent pas l’empoise du cylindre d’appui inférieur vers l’état déployé dans lequel ils entraînent à la poussée l’empoise dudit cylindre d’appui inférieur par une action manuelle de l’opérateur sur lesdits seconds moyens de couplage. Cette action manuelle est successive à ladite première étape d’extraction, réalisée alors que la tête d’attelage est dans ladite deuxième position déployée accessible côté opérateur dudit laminoir, et préalablement à ladite étape de retour de la tête d’attelage. A cet effet, les seconds moyens de couplage peuvent comprendre au moins un élément mobile 82, articulé au châssis de la tête d’attelage, convenant pour coopérer à la poussée avec l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6. - dans un état escamoté des seconds moyens de couplage, ledit au moins élément mobile 82 est remonté et bloqué dans une position escamotée P3, illustrée à titre d’exemple à la figure 15 où ledit élément mobile 82 n’engage pas avec l’empoise 60, du cylindre d’appui inférieur 6, coté motorisation du laminoir, - dans l’état déployé des seconds moyens de couplage, ledit au moins élément mobile 82 est dans une position déployée P4, illustré à titre indicatif à la figure 16, dans laquelle ledit élément mobile 82 projette vers le bas sous l’action de la gravité.
Le passage de la position escamotée P3 vers la position déployée est ainsi possible par une action manuelle de l’opérateur, lorsque la tête d’attelage 8 est accessible côté opérateur. Dans la position escamotée, l’organe mobile 82 peut être bloqué en position par tout moyen adapté, et par exemple, au moyen d’une fourchette 85, articulé au châssis, qui dans une position permet de maintenir l’organe mobile 82 en position remontée par engagement avec une patte 84 rigidement solidaire de l’organe mobile. Le déblocage est obtenu en déplaçant la fourchette 85 autour de son pivot, ce déplacement provoquant la libération de l’organe mobile qui pivote la tête en bas, par exemple d’un demi-tour sous l’effet de la gravité.
Cet élément mobile 82 est configuré dans ladite position déployée P4 pour engager avec une partie saillante 62 sur la face supérieure l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6 côté motorisation, présent dans la cage de maintien.
Comme illustré des figures 20 à 23, ledit passage de la tête d’attelage 8 de la deuxième position déployée P2 vers la première position escamotée PI provoque l’engagement de la partie saillante 62 contre l’élément mobile 82, qui pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante 62 (voir figures 20 à 22), pour échapper ladite partie saillante 6 avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position (voir figure 23) où ledit élément mobile 82 projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante 62. Autrement dit, lors du retour de la tête d’attelage, ledit élément mobile 82 est configuré pour échapper une partie saillante 62 sur la face supérieure de l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6, grâce à la possibilité de rotation dudit au moins un élément mobile (selon le sens horaire aux figures 21 et 22).
Comme illustré à la figure 24, ledit élément mobile 82, alors en position de l’autre côté de la partie saillante 62 vient en butée contre ladite partie saillante 62 sous l’action de poussée de l’actionneur 70 et de manière à permettre la sortie dudit cylindre d’appui inférieur 6 lors de la deuxième étape d’extraction E3. Lors de l’extraction E3, on remarque que la possibilité de rotation dudit élément mobile 82 (dans le sens antihoraire) est bloquée par une butée 86, ce qui permet audit élément mobile 82 de transmettre à l’empoise 60 l’effort de poussée nécessaire à l’extraction du cylindre d’appui inférieur 6.
Préalablement à l’extraction des cylindres d’appui, il est bien entendu nécessaire de libérer le déplacement axial des cylindres par déverrouillage du système de damage 9 des empoises des cylindres d’appui.
Les seconds moyens de couplage peuvent comprendre, comme illustré aux figures, deux éléments mobiles 82 sensiblement parallèles, et rigidement solidaires d’un même arbre de rotation au châssis de la tête. L’arbre de rotation est sensiblement horizontal et perpendiculaire à l’axe du cylindre d’appui inférieur. Les deux éléments mobiles sont destinés à coopérer respectivement avec deux parties saillantes sur la face supérieure de l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6. A la fin de la deuxième étape d’extraction E3, le cylindre d’appui inférieur 6 est extrait de la cage de maintien 2, et comme illustré à titre indicatif à la figure 25. L’étape suivante est ladite étape de positionnement E4 au cours de laquelle on positionne au moyen d’un appareil de manutention (i.e. un pont roulant) un équipement support 13 sur le cylindre d’appui inférieur 6.
La partie basse de cet équipement est en appui sur les empoises 60 du cylindre d’appui inférieur 6. La partie haute est destinée à servir de support pour les empoises 50 du cylindre d’appui supérieur 5. Cet équipement support 13 est notable en ce qu’il peut être inséré (une fois les cylindres de travail retirés) dans la cage de maintien 2, conjointement avec le cylindre d’appui inférieur. A cet effet, les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément repliable 83 convenant pour coopérer à la traction (uniquement) avec l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur 6 côté motorisation, qui - dans une position déployée P5 dudit élément repliable 83, permet d’engager en butée avec l’empoise 60 côté motorisation du cylindre d’appui inférieur 6 pour exercer une traction, permettant l’insertion du cylindre d’appui inférieur 6 dans la cage du laminoir, en particulier lors de l’étape E5. - dans une position repliée P6 dudit élément repliable 83, permet, de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur 6, extrait de la cage de maintien, lors du mouvement de retour de la tête d’attelage de la deuxième position déployée P2 vers la première position escamotée PI.
De manière notable, ledit au moins un élément mobile repliable 83 peut être initialement en position déployée P5 en ce qu’il ne permet pas d’exercer d’effort de poussée sur le cylindre.
Les éléments repliables 83, peuvent être au nombre de deux, et engager en butée avec les deux parties saillantes 62. Le passage de la position déployée P5 vers la position repliée P6 peut être obtenu manuellement, par exemple par une rotation selon un angle limité par exemple d’un quart de tour dudit élément 83. A cet effet, le ou chaque élément peut présenter une empreinte destinée pour un outil tel qu’une clé.
Les deux éléments repliables dans leur position déployée P5 permettent, lors de l’étape d’insertion E5 de rentrer conjointement dans la cage de maintien le cylindre d’appui inférieur 6, ainsi que ledit équipement support 13 soutenu par les empoises 60, et comme illustré à la figure 28. On remarque que la bande métallique présente dans le plan de défilement du laminoir vient se loger dans un dégagement 14 intermédiaire dudit équipement support 13.
Cela permet ensuite la dépose du cylindre d’appui supérieur 5 sur ledit équipement support, par la descente du cylindre d’appui supérieur 5, cette action pouvant être opérée par déploiement de vérin hydraulique Vr et jusqu’à ce que les empoises 50 du cylindre d’appui supérieur 5 reposent sur ledit équipement support 13, ces vérins VR étant typiquement utilisés autrement pour le réglage de la ligne de passe.
Ensuite, il s’ensuit la troisième étape d’extraction E7 au cours de laquelle par une nouvelle action de poussée dudit actionneur 70 sur l’empoise 60 côté motorisation du cylindre d’appui inférieur 6 on extrait l’ensemble comprenant le cylindre d’appui inférieur 6, l’équipement support 13, et ledit cylindre d’appui supérieur 5, ladite tête d’attelage étant alors dans sa deuxième position déployée P2.
On découple la tête d’attelage 8 par une action manuelle sur les éléments repliables 83 qui sont passés dans leur position repliée P6, puis par le retour de la tête d’attelage en direction de la première position escamotée PI.
Le cylindre d’appui supérieur 5, ledit équipement support 13, puis le cylindre d’appui inférieur 6 peuvent alors être évacués de la zone d’extraction, par le haut, par un châssis de manutention Ma, illustré à la figure 1, soulevé par un pont roulant.
Naturellement d’autres modes de réalisation auraient pu être envisagés par l’homme du métier sans pour autant sortir du cadre de l’invention tel que défini par les revendications ci-après. NOMENCLATURE. 1. Installation de laminage, 2. Cage de maintien, 3,4. Cylindres de travail, respectivement supérieur et inférieur, 5,6. Cylindres d’appui, respectivement supérieur et inférieur, 30,40. Empoises des cylindres de travail, respectivement supérieures et inférieures, 42. Crochet à l’extrémité côté motorisation du cylindre de travail inférieur, 50, 60. Empoises des cylindres d’appui, respectivement supérieures et inférieures, 31,41,51,61. Plaques de glissement empoises, 62. Parties saillantes sur la face supérieure de l’empoise 60 du cylindre d’appui (côté motorisation), 63. Galets (empoises 60) 25, 26, 27. Plaques de glissement (bâti), 7. Système d’extraction, 70. Actionneur (système d’extraction) 71, 72. Crémaillère et pignon motorisé (actionneur système d’extraction), 8. Tête d’attelage (système d’extraction), 81. Premier moyen de couplage (crochet rigidement solidaire du corps de la tête d’attelage) convenant pour exercer (seulement) un effort de poussée et un effort de traction sur le cylindre de travail inférieur 4 82.83. Deuxième moyen de couplage, y compris l’élément mobile 82 manuellement escamotable convenant pour exercer un effort de poussée sur l’empoise 60 du cylindre d’appui inférieur, et les éléments manuellement repliables 83 convenant pour exercer (seulement) un effort de traction sur cette empoise. 84. Patte, 85. Fourchette, 86. Butée, 9. Système de clamage des cylindres d’appui, 90. Organe de verrouillage (système de clamage 9), 91. Poignée (système de clamage) 10. Moyens de motorisation (des cylindres d’appui), 11. Moyens de liaison, côté opérateur, entre les empoises 30,40 des cylindres de travail, 12. Liaison mécanique 13. Equipement support, 14. Dégagement de l’équipement support destiné à être traversé par la bande métallique, 15. Lames, 16. Extrémités distales (Lames) 17. Ouverture oblongue 18. Plot 20. Chariot support (cylindres de travail) B. Bande métallique,
El. Première Etape d’extraction (des cylindres de travail 34 inférieur et supérieur), E2. Etape de retour (tête d’attelage), E3. Deuxième étape d’extraction (cylindre d’appui inférieur 6), E4. Etape de positionnement de l’équipement support 13 sur les empoises du cylindre d’appui inférieur alors extrait de la cage de maintien, E5. Etape d’insertion conjointe du cylindre d’appui inférieur 6 et de l’équipement support 13 dans la cage de maintien, E6. Etape de dépose du cylindre d’appui supérieur 5 sur l’équipement support 13, E7. Troisième étape d’extraction de l’ensemble comprenant le cylindre d’appui inférieur 6, ledit équipement support 13 et le cylindre d’appui supérieur 5 PI, P2. Positions respectivement escamotée (côté motorisation) et déployée (côté opérateur) de la tête d’attelage, P3, P4. Positions respectivement escamotée et déployée dudit au moins un élément mobile 82, ladite position déployée convenant pour exercer une action de poussée sur l’empoise dudit cylindre d’appui, côté motorisation, R3, R4, R6. Rails de soutien de la cage de maintien convenant pour le guidage, respectivement des cylindres de travail supérieur, cylindre de travail inférieur, et cylindre d’appui inférieur. R3’, R4’. Rails de soutien du charriot support 20,
Vc3, Vc4. Vérins de cambrage
Vr. Vérin de réglage de la ligne de passe
Vs. Vérins hydrauliques (moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui),
Ma- Châssis de manutention (cylindres d’appui), MT. Châssis de manutention (cylindres de travail).

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de changement des cylindres d’un laminoir pour bande métallique, mis en œuvre dans une installation (1) présentant : - un laminoir comprenant : - une cage (2) de maintien, - un ensemble de cylindres superposés à axes sensiblement parallèles comprenant deux cylindres de travail (3,4) inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage, et deux cylindres d’appui (5,6) respectivement inférieur et supérieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l’entrefer de passage, - chaque cylindre ayant deux extrémités montées rotatives, chacune sur un palier porté par une empoise (30, 40, 50 ,60) - des moyens de guidage entre les empoises des cylindres et la cage de maintien suivant le plan de serrage, - des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, comprenant des vérins hydrauliques (Vs), - un système de damage (9) des empoises des cylindres, assurant le blocage des empoises par rapport à la cage de maintien, suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le coulissement des empoises le long des moyens de guidage, suivant le plan de serrage, - des moyens de motorisation (10) des cylindres d’appui, d’un côté de la cage de maintien du laminoir, dit côté motorisation, - un système d’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui pourvu, côté motorisation dudit laminoir, comprenant : - un actionneur (70) configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien (2) du laminoir lors de l’extraction des cylindres, ou au contraire tirer les cylindres dans la cage de maintien (2) lors de l’insertion des cylindres, - une tête d’attelage (8) solidaire dudit actionneur (70), située en position d’ouverture de la cage de maintien (2), à un niveau de hauteur intermédiaire entre le cylindre de travail inférieur (4) et le cylindre d’appui inférieur (6), déplaçable suivant une direction parallèle aux cylindres (3,4,5,6), depuis une première position escamotée (PI) pour laquelle la tête d’attelage est située coté motorisation, vers une deuxième position déployée (P2) pour laquelle la tête d’attelage (8) ayant traversé la cage de maintien (2) est située côté opérateur, ladite tête d’attelage (8) comprenant - des premiers moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise (40) ou de l’extrémité du cylindre de travail inférieur (4), côté de motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise du cylindre d’appui inférieur (6), côté motorisation du laminoir, et dans lequel les empoises (30,40) des cylindres de travail supérieur et inférieur présentent des moyens de liaisons (11), du côté opérateur, opposé des moyens de motorisation, assurant une liaison mécanique (12) entre ces empoises du côté opérateur, et dans lequel on procède à l’extraction des cylindres de travail (3,4) et des cylindres d’appui (5,6), après ouverture de la cage de maintien dudit laminoir au cours de laquelle le cylindre de travail inférieur (4) et cylindre d’appui inférieur (6) sont écartés du cylindre de travail (3) supérieur et du cylindre d’appui supérieur (5), alors que la bande métallique (B) est présente le long du plan de défilement dudit laminoir par la mise en œuvre des étapes successives suivantes : - une première étape d’extraction (El) au cours de laquelle sont extraits le cylindre de travail supérieur (3) et le cylindre de travail inférieur (4), par une action de poussée dudit actionneur (70) sur l’empoise (40) du cylindre de travail inférieur (4), côté motorisation, la tête d’attelage (8) passant de la première position escamotée (PI) vers la deuxième position déployée (P2), ledit cylindre de travail supérieur (3) étant entraîné conjointement avec le cylindre de travail inférieur (4) par la liaison mécanique créée (12), côté opérateur, entre les empoises (30,40) des cylindres de travail inférieur et supérieur, lesdits seconds moyens de couplage (81, 82) de la tête d’attelage (8) étant dans un état escamoté où ils n’entrainent pas les empoises des cylindres d’appui lors de cette action de poussée, - une étape de retour (E2) au cours de laquelle la tête d’attelage (8) est retournée depuis la deuxième position déployée (P2) en direction du côté motorisation vers la première position escamotée (PI), - une deuxième étape d’extraction (E3) au cours de laquelle est extrait le cylindre d’appui inférieur (6) hors de la cage de maintien (2) par une action de poussée dudit actionneur sur l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6) côté motorisation, la tête d’attelage (8) passant de la première position escamotée (PI) vers la deuxième position déployée (P2), lesdits seconds moyens de couplage étant dans un état déployé permettant d’entraîner la poussée de l’empoise (60) dudit cylindre d’appui inférieur (6) - une étape de positionnement (E4) au cours de laquelle est positionné un équipement support (13) sur le cylindre d’appui inférieur (6), dont la partie basse est en appui sur les empoises (60) du cylindre d’appui inférieur (6), et dont la partie haute est destinée à servir de support pour les empoises (50) du cylindre d’appui supérieur (5), ledit équipement support (13) étant insérable dans la cage de maintien (2), - une étape d’insertion (E5) au cours de laquelle le cylindre d’appui inférieur (6) et ledit équipement support (13) sont insérés dans la cage de maintien (2), par l’action de traction provoquée par le retour de la tête d’attelage (8) en direction du côté motorisation depuis la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI), ledit équipement support (13) présentant un dégagement (14) traversé par la bande métallique (B) lorsqu’inséré dans la cage de maintien (2) - une étape de dépose (E6) au cours de laquelle le cylindre d’appui supérieur (5) est déposé sur la partie haute de l’équipement support (13), par une action de descente dudit cylindre d’appui supérieur (6), - une troisième étape d’extraction (E7) au cours de laquelle est extrait l’ensemble comprenant le cylindre d’appui inférieur (6), l’équipement support (13), et ledit cylindre d’appui supérieur (5) par une action de poussée dudit actionneur (70) sur l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6), côté motorisation.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel : - la cage de maintien (2) du laminoir comprend des rails de soutien (R3, R4) sur lesquels reposent les empoises (30, 40) des cylindres de travail supérieur et inférieur (3,4), en position d’ouverture de la cage de maintien (2), lesdits rails de soutien (R3, R4) assurant le guidage des cylindres de travail (3,4) et de leur empoise (30,40) lors de l’extraction des cylindres dans ladite cage de maintien, - ladite installation de laminage comprenant un chariot (20) support comprenant des rails de soutien (R3\ R4’) convenant pour le support et le guidage des empoises (30, 40) des cylindres de travail inférieur et supérieur (3), qui, dans une position relative du chariot par rapport au laminoir prolongent les rails de soutien (R3, R4) du laminoir, et de telle manière à ce que les cylindres de travail inférieur et supérieur soient chargés sur le chariot (20) lorsque la tête d’attelage atteint ladite deuxième position déployée (P2) lors de la première étape d’extraction (El).
  3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les premiers moyens de couplage (81) comprennent un crochet rigidement solidaire de la tête d’attelage (8) destiné à engager avec un crochet correspondant (42) solidaire de l’extrémité côté motorisation du cylindre de travail inférieur (4), et convenant pour: - exercer un effort de poussée sur le cylindre de travail inférieur (4) lors de la première étape d’extraction (El) et le passage de la tête d’attelage (8) de la première position escamotée (PI) vers la deuxième position déployée (P2), - exercer un effort de traction sur le cylindre de travail lors du passage de la tête d’attelage (8) de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI).
  4. 4. Procédé selon les revendications 2 et 3, dans lequel l’accrochage et le décrochage entre, d’une part, le crochet (81) des premiers moyens de couplage de la tête d’attelage (8), et d’autre part, et le crochet correspondant (42) du cylindre de travail inférieur (4) sont provoqués par les mouvements du chariot (20), suivant une direction perpendiculaire aux rails de soutien (R3\ R4’).
  5. 5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel on passe les seconds moyens de couplage de l’état escamoté dans lequel ils n’entrainent pas l’empoise du cylindre d’appui inférieur (6) vers l’état déployé dans lequel ils entraînent à la poussée l’empoise (60) dudit cylindre d’appui inférieur (6) par une action manuelle sur lesdits second moyens de couplage, successivement à ladite première étape d’extraction (El), la tête d’attelage (8) étant dans ladite deuxième position déployée (P2), accessible côté opérateur dudit laminoir, et préalablement à ladite étape de retour (E2).
  6. 6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel les seconds moyens de couplage (82, 83) comprennent au moins un élément mobile (82), articulé au châssis de la tête d’attelage, convenant pour coopérer à la poussée avec l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6), qui : - dans l’état escamoté des seconds moyens de couplage, ledit au moins élément mobile (82) est remonté et bloqué dans une position escamotée (P3) où ledit élément mobile (82) n’engage pas avec l’empoise (60), du cylindre d’appui inférieur (6), coté motorisation, - dans l’état déployé des seconds moyens de couplage est dans une position déployée (P4) dans laquelle ledit élément mobile (82) projette vers le bas sous l’action de la gravité, et dans lequel ledit élément mobile (82) est configuré dans ladite position déployée (P4) pour engager avec une partie saillante (62) sur la face supérieure l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6) côté motorisation, et dans lequel : - lors de ladite étape de retour (E2) de la tête d’attelage, ledit passage de la tête d’attelage (8) de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI) provoque l’engagement de la partie saillante (62) contre l’élément mobile (82), qui pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante (62), pour échapper ladite partie saillante (62), avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position dans laquelle ledit élément mobile (82) projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante (62) ; - lors de la deuxième étape d’extraction (E3), ledit élément mobile (82) vient en butée contre ladite partie saillante (82), de l’autre côté de la partie saillante, sous l’action de poussée de l’actionneur et de manière à permettre la sortie dudit cylindre d’appui inférieur (6).
  7. 7. Procédé selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément repliable (83) convenant pour coopérer à la traction avec l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6), qui - dans ladite position déployée (P5) dudit élément repliable, permet d’engager en butée avec l’empoise (60) côté motorisation du cylindre d’appui inférieur (6) pour exercer une traction, permettant l’insertion du cylindre d’appui inférieur (6) et de ledit équipement support (13) lors de ladite étape d’insertion (E5), - dans la position repliée (P6) dudit élément repliable (83), permet, successivement à ladite troisième étape d’extraction (E7) de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur (6) extrait de la cage de maintien, lors du mouvement de retour de la tête d’attelage de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI).
  8. 8. Installation (1) de laminage présentant : - un laminoir comprenant : - une cage (2) de maintien, - un ensemble de cylindres superposés à axes sensiblement parallèles comprenant deux cylindres de travail (3,4) inférieur et supérieur, définissant l’entrefer de passage, et deux cylindres d’appui (5,6) respectivement supérieur et inférieur, destinés à prendre respectivement appui sur les cylindres de travail du côté opposé à celui de l’entrefer de passage, - chaque cylindre ayant deux extrémités montées rotatives, chacune sur un palier porté par une empoise (30, 40, 50 ,60), - des moyens de guidage entre les empoises des cylindres et la cage de maintien suivant le plan de serrage, - des moyens d’application d’un effort de serrage entre les empoises des cylindres d’appui, comprenant des vérins hydrauliques (Vs), - un système de damage (9) des empoises des cylindres, assurant le blocage des empoises par rapport à la cage de maintien, suivant l’axe du cylindre, tout en autorisant le coulissement des empoises le long des moyens de guidage, suivant le plan de serrage, - des moyens de motorisation (10) des cylindres d’appui, d’un côté de la cage de maintien du laminoir, - un système d’extraction des cylindres de travail et des cylindres d’appui situé côté motorisation dudit laminoir, comprenant : - un actionneur (70) configuré pour pousser les cylindres hors de la cage de maintien (2) du laminoir lors de l’extraction des cylindres, ou au contraire tirer les cylindres dans la cage de maintien (2) lors de l’insertion des cylindres, - une tête d’attelage (8) solidaire dudit actionneur (70), située en position d’ouverture de la cage de maintien (2), à un niveau de hauteur intermédiaire entre le cylindre de travail inférieur (4) et le cylindre d’appui inférieur (6), déplaçable suivant une direction parallèle aux cylindres (3,4,5,6), depuis une première position escamotée (PI) pour laquelle la tête d’attelage est située coté motorisation, vers une deuxième position déployée (P2) pour laquelle la tête d’attelage (8) ayant traversée la cage de maintien (2) est située côté opérateur, ladite tête d’attelage (8) comprenant - des premiers moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise (40) ou l’extrémité du cylindre de travail inférieur, côté des moyens de motorisation du laminoir, - des seconds moyens de couplage configurés pour entraîner l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6), côté motorisation du laminoir, et dans lequel les empoises (30,40) des cylindres de travail supérieur et inférieur présentent des moyens de liaisons (11), du côté opérateur, opposé des moyens de motorisation, assurant une liaison mécanique (12) entre ces empoises du côté opérateur, et dans lequel les premiers moyens de couplage et les seconds moyens de couplage dudit système d’extraction sont configurés de manière à permettre : - les extractions successives des cylindres de travail (3, 4), puis des cylindres d’appui (5,6) hors de la cage de maintien (2), - les insertions successives des cylindres d’appui (5,6), puis des cylindres de travail (3,4) dans la cage de maintien (2).
  9. 9. Installation selon la revendication 8, dans laquelle : - la cage de maintien (2) du laminoir comprend des rails de soutien (R3, R4) sur lesquels reposent les empoises (30, 40) des cylindres de travail supérieur et inférieur (3,4), en position d’ouverture de la cage de maintien (2), lesdits rails de soutien (R3, R4) assurant le guidage des cylindres de travail (3,4) et de leurs empoises (30,40) lors de l’extraction des cylindres dans ladite cage de maintien, - ladite installation de laminage comprenant un chariot (20) support comprenant des rails de soutien (R3\ R4’) convenant pour le support et le guidage des empoises (30, 40) des cylindres de travail inférieur et supérieur (3,4), qui, dans une position relative du chariot par rapport au laminoir, prolongent les rails de soutien (R3, R4) du laminoir et de telle manière à ce que les cylindres de travail inférieur et supérieur soient chargés sur le chariot (20) lors de l’action de poussée de l’actionneur sur les cylindres de travail (3,4).
  10. 10. Installation selon la revendication 8 ou 9, dans laquelle les premiers moyens de couplage (81) comprennent un crochet rigidement solidaire de la tête d’attelage (8) destiné à engager avec un crochet correspondant (42) solidaire à l’une des extrémités du cylindre de travail inférieur (4), et convenant pour: - exercer un effort de poussée sur le cylindre de travail inférieur (4) lors de l’action de poussée de la tête d’attelage (8) de la première position escamotée (PI) vers la deuxième position déployée (P2), - exercer un effort de traction sur le cylindre de travail inférieur (4) lors du passage de la tête d’attelage (8) de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI).
  11. 11. Installation selon les revendications 9 et 10, dans laquelle l’accrochage et le décrochage entre, d’une part, le crochet des premiers moyens de couplage (81) de la tête d’attelage (8), et d’autre part, le crochet correspondant (42) du cylindre de travail inférieur (4) sont provoqués par les mouvements du chariot (20), suivant une direction perpendiculaire aux rails de soutien (R3’, R4’).
  12. 12. Installation selon l’une des revendications 8 à 11, dans laquelle les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément mobile (82), articulé au châssis de la tête d’attelage, convenant pour coopérer à la poussée avec l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6), qui : - dans un état escamoté des seconds moyens de couplage, ledit au moins élément mobile (82) est remonté et bloqué dans une position escamotée (P3) où ledit élément mobile (82) n’engage pas avec l’empoise (60), du cylindre d’appui inférieur (6), coté motorisation du laminoir, - dans l’état déployé des seconds moyens de couplage est dans une position déployée (P4) dans laquelle ledit élément mobile (82) projette vers le bas sous l’action de la gravité, et dans lequel ledit élément mobile (82) est configuré dans ladite position déployée (P4) pour engager avec une partie saillante (62) sur la face supérieure de l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6) côté motorisation, présent dans la cage de maintien, et de telle manière à ce que : - ledit passage de la tête d’attelage (8) de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI) provoque l’engagement de la partie saillante (62) contre l’élément mobile (82), qui pivote autour de son articulation sous l’action de la partie saillante (62), pour échapper ladite partie saillante (62), avant de revenir, sous l’effet de la gravité, en position où ledit élément mobile (82) projette vers le bas, de l’autre côté de la partie saillante (62) ; - ledit élément mobile (82), alors en position de l’autre côté de la partie saillante (62) vient en butée contre ladite partie saillante (82) sous l’action de poussée de l’actionneur et de manière à permettre la sortie dudit cylindre d’appui inférieur (6).
  13. 13. Installation selon l’une des revendications 8 à 12, dans laquelle les seconds moyens de couplage comprennent au moins un élément repliable (83) convenant pour coopérer à la traction avec l’empoise (60) du cylindre d’appui inférieur (6) côté motorisation, qui : - dans ladite position déployée (P5) dudit élément repliable, permet d’engager en butée avec l’empoise (60) côté motorisation du cylindre d’appui inférieur (6) pour exercer une traction, permettant l’insertion du cylindre d’appui inférieur (6) dans la cage du laminoir, - dans la position repliée (P6) dudit élément repliable (83), permet, de découpler la tête d’attelage dudit cylindre d’appui inférieur (6) extrait de la cage de maintien, lors du mouvement de retour de la tête d’attelage de la deuxième position déployée (P2) vers la première position escamotée (PI).
  14. 14. Installation selon la revendication 12 ou 13 dans lequel ledit organe mobile (82) et/ou ledit élément repliable (83) sont des organes à actionnement manuel pour : - passer de la position escamotée (P3) vers la position déployée (P4) dudit organe mobile (82), ou inversement et/ou, le cas échéant - passer de la position déployée (P5) vers la position repliée (P6) dudit organe repliable (83), ou inversement.
  15. 15. Installation selon l’une des revendications 8 à 14, dans laquelle les empoises côté opérateur des cylindres de travail présentant des plaques de glissement (31,41), parallèles et réparties de part et d’autre de l’axe du cylindre, destinées à coopérer avec des plaques de glissement (27) solidaires de deux montants côté opérateur du laminoir, les moyens de liaison (11) comprennent au moins une lame (15) dont l’extrémité proximale est solidaire de l’une des empoises inférieur ou supérieur, reçue dans une rainure latérale, pratiquée dans le corps de l’empoise, au dos d’une plaque de glissement, et dont l’extrémité distale (16) pénètre dans une rainure de l’autre empoise, au moins dans une position déployée de ladite lame, dans ladite position d’ouverture de la cage de maintien.
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