FR2785003A1 - Structure de mur formee par des poutres en un materiau susceptible de se dilater et de retrecir sous l'effet de variations des conditions ambiantes et piscine formee par de telles structures de mur - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une structure de mur, formée par des poutres en un matériau, tel que du bois, susceptible de se dilater ou de rétrécir sous l'effet de variations des conditions ambiantes, telles que notamment de l'humidité. Les poutres (4) sont assemblées par superposition dans la direction perpendiculaire à leur axe longitudinal et maintenues assemblées par au moins une tige filetée (17) traversant perpendiculairement les poutres (4) entre une butée d'ancrage (18) à l'extrémité inférieure de la tige (12) et un organe d'appui retenu par un écrou de serrage (20) vissé sur l'extrémité supérieure de la tige. La structure est caractérisée en ce que l'ensemble formé par la tige (17), la butée d'ancrage (18), l'organe d'appui et l'écrou de serrage (20) est pourvu de moyens (23) de compensation des variations de la hauteur du mur (3), tout en assurant une force de serrage suffisante des poutres (4) empilées, les unes contre les autres. L'invention est utilisable pour la réalisation de piscines.

Description

L'invention concerne une structure de mur formée par des poutres en un matériau susceptible de se dilater et de rétrécir sous l'effet de variations des conditions ambiantes, telles que notamment de l'humidité, qui sont assemblées par superposition dans la direction perpendiculaire à leur axe longitudinal et maintenues assemblés par au moins une tige filetée traversant perpendiculairement les poutres, entre une butée d'ancrage à l'extrémité inférieure de la tige et un organe d'appui sous l'effet d'un écrou de serrage vissé sur l'extrémité supérieure de la tige.

L'invention se rapporte également à une piscine dont les murs présentent de telles structures.

Des structures de mur de ce type, notamment en bois, sont déjà connues et utilisées par exemple pour la construction de piscines en plein air.

Dans ces structures connues, l'écrou repose directement sur l'organe d'appui par exemple en forme d'une rondelle. Or, le bois étant un matériau vivant, ses dimensions subissent des variations en étant soumises de manière continuelle aux variations climatiques. Ainsi, on peut constater qu'un mur de piscine en bois d'une hauteur de 1 mètre mesuré après une belle période d'ensoleillement aura après une période de pluie importante, une hauteur de 1,02 mètres. Bien entendu, cette hauteur va à nouveau diminuer au cours d'une nouvelle période d'ensoleillement. Par contre, l'écart entre la tte de la tige filetée, en bas du mur, et l'écrou en haut de celui-ci est constant. Par conséquent, il y a un risque d'écrasement du mur entre la tte et l'écrou de la tige filetée dans le cas des dilatations et d'une perte d'étanchéité lors des rétractions.

Ainsi, les tiges filetées nécessaires pour assurer la rigidité et l'assemblage du mur posent un problème capital pouvant nécessiter un ajustement de la position de l'écrou sur la tige filetée. Or, les ajustements soulèvent un autre problème, à savoir celui de l'accessibilité à l'écrou, d'une part. D'autre part, les ajustements, pour tre efficaces, doivent tre exécutés fréquemment et avec grand soin si l'on souhaite obtenir les résultats escomptés.

La présente invention a pour but de proposer une structure de mur du type défini plus haut, qui pallie les inconvénients des structures connues, qui viennent d'tre énoncées.

Pour atteindre ce but, la structure de mur selon l'invention est caractérisée en ce que l'ensemble formé par la tige, la butée d'ancrage, l'organe d'appui et l'écrou de serrage est pourvu de moyens de compensation des variations de la hauteur du mur, tout en assurant une force de serrage suffisante des poutres, les unes contre les autres.

Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de compensation sont formés par des moyens de variation élastique de la distance entre la butée d'ancrage de la tige et l'organe d'appui.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de variation de la distance précitée sont formés par un organe de longueur élastiquement variable interposé entre l'écrou et l'organe d'appui, ce dernier étant librement axialement déplaçable sur la tige.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'organe de longueur élastiquement variable est formé par un ressort de compression.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'écrou comporte une partie filetée, tubuiaire se terminant par une tte d'écrou, or le ressort de compression est un ressort hélicoïdal entourant coaxialement ladite partie d'écrou tubulaire servant de moyen de guidage et de maintien du ressort.

Selon une autre caractéristique de l'invention, un évidement de réception de l'écrou, de l'organe d'appui et du ressort est pratiqué dans la face supérieure de la poutre supérieure, qui est étagée en comportant une portion cylindrique intérieure d'un diamètre complémentaire à celui de la partie tubulaire de l'écrou et une portion extérieure d'un diamètre plus grand pour la réception du ressort, de la tte d'écrou et de l'organe d'appui, ce dernier reposant sur le fond en forme d'un épaulement entre les deux portions d'évidement.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemples illustrant un mode de réalisation de l'invention et sur lesquels :
-la figure 1 est une vue en perspective d'une piscine se composant de murs présentant la structure de mur selon la présente invention,
-la figure 2 est une vue en coupe le long de la ligne in-il de la figure 2, et
-la figure 3 est une vue à plus grande échelle de la partie encerclée en bill de la figure 2.

La figure 1 montre, à titre d'exemple d'application de l'invention, une piscine 1 reposant sur le sol 2, de forme octogonale. Chaque côté de la piscine est formé par un mur 3 réalisé selon la présente invention. Chaque mur 3 est formé par superposition d'un certain nombre de poutres en bois ou madrier 4 qui s'étendent parallèlement au sol 2. L'assemblage de deux madriers adjacents se fait, de façon connue en soi, par l'engagement d'une languette 6 sur la face supérieure d'un madrier dans une rainure 7 de forme complémentaire pratiquée dans la face adjacente du madrier voisin.

Les madriers des différents côtés sont réunis entre eux, de façon connue en soi, par des assemblages appropriés, par exemple des assemblages à mi-bois ou à onglets, à enfourchement ou d'autres assemblages appropriés connus.

En haut, la piscine est pourvue de panneaux ou plateaux 9, qui prennent appui sur le madrier de faîtage 10 et des tasseaux 11 fixés sur la face extérieure des madriers de faîtage et qui constituent à la fois une ceinture en haut de la piscine et des consoles de support des panneaux 9. L'assemblage des panneaux 9 sur les madriers de faîtage 10 se fait par l'engagement du bord supérieur du madrier dans une rainure de forme appropriée pratiquée dans la face inférieure de chaque panneau 9. Les plateaux 9 sont montés sur le haut des murs de la piscine par fixation aux tasseaux 11 à l'aide de boulons qui traversent les plateaux et les tasseaux et sont bloqués par des écrous en dessous des tasseaux. Ces moyens de fixation ne sont pas représentés.

Pour compléter la description, on constate que les plateaux 9 font saillie, sur une distance prédéterminée vers le centre de la piscine, au-delà des murs 3 et surplombent un profilé 14 de fixation d'une peau interne 15 qui recouvre la face interne de la piscine pour assurer son étanchéité.

Conformément à l'invention, chaque mur 3 est rigidifié et maintenu à l'état assemblé par au moins une tige filetée 17 qui s'étend verticalement à l'intérieur du mur entre la base et le sommet de celle-ci, comme on le voit clairement sur la figure 2. Plus précisément, la tige filetée 17 porte à son extrémité inférieure un organe de butée en forme d'une plaque 18 qui prend appui sur la face inférieure du madrier inférieur, et à son extrémité supérieure une vis de serrage 20 qui produit une force de serrage verticale dans l'axe de la tige, assurent le maintien de l'assemblage des madriers empilés. Bien entendu, pour que les tiges puissent traverser les madriers, celles-ci sont pourvus d'alésages appropriés qui s'étendent verticalement dans le plan vertical longitudinal médian des madriers. On constate encore que les languettes 6 et les rainures 7 sont symétriques par rapport à ce plan.

Une particularité de l'invention réside dans le fait qu'à chaque tige 17 sont associés des moyens qui permettent d'absorber des variations de la hauteur du mur, provoqué par des conditions de l'environnement, par exemple climatiques, du lieu ambiant. Ces moyens de compensation comportent essentiellement un ressort de compression 23, dans le cas présent un ressort hélicoïdal, qui est disposé coaxialement à la tige 17 entre l'écrou 20 et une rondelle d'appui 24 reposant sur un épaulement d'un évidement cylindrique 25 pratiqué dans la face supérieure du madrier de faîtage 10, coaxialement à l'alésage de passage de la tige 17. Cet évidement est étagé et comporte une portion intérieure profonde 26 d'un plus faible diamètre et une partie extérieure 27 d'un diamètre plus important. La rondelle d'appui 24 repose sur l'épaulement annulaire radial formé entre les deux parties d'évidement.

L'écrou 21 comporte un corps tubulaire 29 pourvu d'un filetage interne complémentaire au filetage de la tige 17 pour pouvoir tre vissé sur celui-ci et se termine par une partie de tte 30 formant collerette radialement en saillie.

Comme on le voit sur la figure 3, le ressort de compression 23 est disposé coaxialement autour du corps 29 de l'écrou 20 et prend appui par son extrémité supérieure sur la surface inférieure de la collerette de tte 30 de l'écrou et par son autre extrémité sur la rondelle d'appui 24. La tte de l'écrou, le ressort et la rondelle sont logés dans la partie extérieure 27 de l'évidement 25 tandis que la partie d'évidement inférieure 26 présente un diamètre quelque peu supérieur au diamètre extérieur du corps tubulaire 29 de l'écrou et une longueur suffisante pour permettre le déplacement axial de l'écrou 20 sur la partie d'extrémité supérieure de la tige, sur une distance relativement importante.

Il est encore à noter que l'écrou est noyé dans l'évidement 25 et que la tige ne fait pas saillie hors de cet évidement. La tige filetée et l'écrou ne sont donc pas apparents. L'écrou, grâce à sa forme particulière sert de moyen de guidage au ressort et permet de définir une longueur de tige sans se soucier de la variation de la hauteur du mur. A titre d'exemple, pour une hauteur de mur de 1 mètre, la partie filetée de l'écrou présente une longueur de 35 mm.

Concernant une piscine du type représenté sur la figure 1, les murs qui forment les longs côtés de la piscine comportent deux tiges filetées tandis que les murs plus courts ne possèdent qu'une seule tige. Cet exemple montre que le nombre des tiges par mur dépend de la longueur de celles-ci.

Il ressort de la description qui vient d'tre faite qu'une structure de mur selon l'invention présente l'avantage qu'après l'assemblage initial de chaque mur, avec établissement d'une force de maintien vertical de mur par serrage approprié du ressort sur l'extrémité de la tige, le ressort permet d'absorber des variations de la hauteur du mur, aussi bien dans le sens d'une dilatation que dans le sens d'une rétraction tout en maintenant le mur sous l'effet d'une force de maintien suffisante. Tout risque d'écrasement des madriers du mur ou d'une perte de rigidité et d'étanchéité est ainsi sûrement éliminé. Etant donné que les ressorts assurent une auto-adaptation du mur aux conditions du milieu environnant, après un ajustage initial, aucune intervention ultérieure n'est nécessaire. Par conséquent, l'invention n'exige pas de prévoir une possibilité d'accès spécifique aux écrous de serrage.

Claims (8)

Revendications

1. Structure de mur, formée par des poutres en un matériau, tel que du bois, susceptible de se dilater ou de rétrécir sous l'effet de variations des conditions ambiantes, telles que notamment de l'humidité, qui sont assemblées par superposition dans la direction perpendiculaire à leur axe longitudinal et maintenues assemblées par au moins une tige filetée traversant perpendiculairement les poutres entre une butée d'ancrage à l'extrémité inférieure de la tige et un organe d'appui retenu par un écrou de serrage vissé sur l'extrémité supérieure de la tige, caractérisée en ce que l'ensemble formé par la tige (17), la butée d'ancrage (18), l'organe d'appui (24) et l'écrou de serrage (20) est pourvu de moyens (23) de compensation des variations de la hauteur du mur (3), tout en assurant une force de serrage suffisante des poutres (4) empilées, les unes contre les autres.

2. Structure de mur selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de compensation (23) sont formés par des moyens de variation élastiques de la distance entre le butée d'ancrage (18) de la tige (17) et l'organe d'appui (24).

3. Structure de mur selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens (23) de variation de la distance précitée sont formés par un organe de longueur élastiquement variable interposé entre l'écrou (20) et l'organe d'appui (24), ce dernier étant librement axialement déplaçable sur la tige (17).

4. Structure de mur selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'organe de longueur élastiquement variable est formé par un ressort de compression (23).

5. Structure de mur selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'écrou de serrage (20) comporte une partie filetée, tubulaire (29) se terminant par une tte d'écrou (30), le ressort de compression (23) est un ressort hélicoïdal entourant coaxialement ladite partie d'écrou tubulaire (29), cette dernière servant de moyen de guidage et de maintien du ressort.

6. Structure de mur selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'un évidement (25) de réception de l'écrou (20), de l'organe d'appui (24) et du ressort (23) est pratiqué dans la face supérieure de la poutre supérieure (10), qui est étagée et comporte une portion cylindrique inférieure (26) d'un diamètre complémentaire à celui de la partie tubulaire d'écrou (29) et une portion extérieure (27) d'un diamètre plus grand pour la réception du ressort (23), de la tte d'écrou (30) et de l'organe d'appui (24), ce dernier reposant sur l'épaulement formé entre les deux parties d'évidement (26,27).

7. Structure de mur selon l'une des revendications précédentes, comportant des poutres assemblées par l'engagement d'une languette sur le bord d'une poutre dans une rainure de forme complémentaire dans le bord de la poutre adjacente, les nervures et rainures étant situées sensiblement symétriquement par rapport au plan vertical, longitudinal médian du mur, caractérisée en ce que la tige traverse la poutre dans ce plan vertical longitudinal médian du mur (3).

8. Piscine dont les murs sont formés par superposition de poutres notamment en bois, caractérisée en ce que les murs présentent la structure selon l'une des revendications 1 à 7.