FR2702234A1 - Dispositif sanitaire destiné, particulièrement en ville, aux animaux domestiques. - Google Patents

Dispositif sanitaire destiné, particulièrement en ville, aux animaux domestiques. Download PDF

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Abstract

Le dispositif sanitaire est destiné à la défécation d'animaux domestiques, tout particulièrement en zones urbaines. Il est caractérisé en ce qu'il comprend un sol (3) qui rejoint un caniveau (D) longeant une chaussée (B) bordée par un trottoir (A) ainsi qu'une bordure (2) de même hauteur que le trottoir (A), bordure (2) qui est située en retrait du bord (C) du trottoir (A) et qui détermine un espace (1) en forme d'encoche.

Description

DISPOSITIF SANITAIRE DESTINE, PARTICUIIERENENT
EN VIT.T.R, AUX ANIMAUX DOMESTIQUES
On sait à quel point les excréments des animaux domestiques (essentiellement des chiens) constituent un trouble grave pour les habitants d'une ville ou d'un grand centre touristique (parc de loisirs, lieu historique, promenades, bords de mer, etc.
Jusqu'à présent, entre le "laisser faire n' importe où" et la sanction lourde, il n'existait aucune alternative valable.
Les caniveaux actuels ne constituent pas en soi une solution satisfaisante parce qu'ils sont le plus souvent impraticables, soit à cause des voitures en stationnement, soit à cause du danger dû à la circulation.
Les possesseurs de chiens qui ont compris qu'un trottoir souillé devient repoussant sont alors obligés de promener leur chien sur la chaussée, loin des trottoirs, et pensent, à tort, que la défécation est autorisée, acceptable, correcte lorsqu'elle a lieu en pleine voie.
En réalité, si la défécation est autorisée (ou plutôt tolérée) dans les caniveaux, c'est parce que ceux-ci sont parcourus régulièrement par de l'eau courante qui sert au nettoyage des trottoirs et des caniveaux et qui est ensuite évacuée dans les égouts.
En pratique, le pénible problème des déjections canines n'a, jusqu'à ce jour, trouvé aucune solution réellement satisfaisante. Le seul moyen ayant permis d'atteindre un résultat est une sévère répression entraînant le paiement de lourdes amendes.
Or, certains pays ont toujours refusé cette méthode qui atteint directement l'affectivité des personnes.
La méthode retenue à Paris, par exemple, est un nettoyage renouvelé plusieurs fois par jour au moyen de véhicules de lavage à eau sous pression et, même, de motos équipées d'un aspirateur et d'un réservoir à déjections, moyen sophistiqué et très coûteux, compte tenu du volume quotidien des déjections.
D'autres solutions prévoient l'aménagement d'aires spécialement équipées.
Ainsi, on connaît
- Le document FR-A-2.474.299 qui décrit un édicule situé sur la chaussée, au-dessus du niveau de celle-ci et, même, au-dessus du niveau du trottoir.
L'édicule comprend un sol formé par une grille recouverte de graviers et à travers laquelle l'urine tombe sur un plan incliné aboutissant au caniveau.
Cet édicule est fixé sur la chaussée et constitue un obstacle inadmissible à la circulation. D'autre part, le nettoyage suppose que l'on fasse tomber dans le caniveau les matières fécales solides retenues par le gravier, opération tout-à-fait pénible car il faut, à la main, retirer le marchepied amovible 9 et ensuite ratisser les matières fécales avec soin si l'on veut éviter de faire tomber le gravier en même temps.
En outre, il faut renouveler le gravier, et donc le stocker, opérations qui constituent un problème coûteux et techniquement difficile à gérer.
- Le document FR-A-2.488.104 qui décrit un édicule très volumineux, devant être construit "sur la voie publique" et nécessitant à la fois une alimentation en eau courante et un raccordement individuel à un collecteur d'égout.
Il ne ressort pas du tout de la description de ce document que les matières fécales solides puissent effectivement être évacuées à travers la grille sur laquelle les animaux doivent se trouver : ou bien les mailles de la grille sont larges, les matières fécales peuvent facilement passer mais les pattes des animaux aussi; ou bien les mailles de la grille sont étroites, les animaux peuvent aisément se tenir dessus mais les matières fécales sont retenues. De toutes façons, un tel édicule nécessite des travaux d'installation, d'entretien et de nettoyage dont les coûts sont incompatibles avec les contraintes économiques d'une municipalité.
- Les documents FR-A-2.571.412, FR-A-2.607.662,
FR-A-2.612.536, 2.623.371, 2.643.542 et 2.658.546 qui concernent également des édicules construits sur la voie publique (chaussée ou trottoir) et nécessitant un raccordement à une alimentation en eau sous pression et un raccordement à un collecteur d'égout, ce qui suppose des frais de construction, de nettoyage et d'entretien impossibles à envisager de manière économique.
La présente invention s'écarte complétement des dispositifs déjà proposés pour résoudre le problème des déjections canines et apporte une solution simple, peu coûteuse et très efficace en prévoyant des espaces pratiques, auxquels le possesseur d'un chien peut toujours accéder facilement et qui sont très simples à nettoyer.
A cette fin, l'invention a pour objet un dispositif sanitaire destiné à la défécation d'animaux domestiques, caractérisé en ce qu'il comprend un sol qui rejoint un caniveau longeant une chaussée bordée par un trottoir ainsi qu'une bordure de même hauteur que le trottoir, bordure qui est située en retrait du bord du trottoir et qui détermine un espace en forme d'encoche.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention
- la bordure est incurvée et se raccorde au bord du trottoir;
- la bordure est rectiligne et associée à deux autres bordures s'étendant depuis ladite bordure jusqu'au bord du trottoir;
- le sol de l'espace est de niveau avec celui de la chaussée;
- le sol de l'espace et la chaussée sont en contrepente vers un niveau inférieur situé dans le caniveau;
- l'espace communique par au moins un passage avec un égout;
- le passage est muni d'une grille;
- le passage communiquant avec un égout est prévu dans la bordure parallèle et en retrait par rapport au bord normal du trottoir;
- l'espace jouxte une bouche d'égout existante et le passage communique latéralement avec un conduit descendant habituel, associé à cette bouche d'égout;;
- l'une au moins des bordures raccordées au bord du trottoir est formée par une face d'extrémité d'une bordure préexistante;
- l'une au moins des bordures est constituée par un élément préfabriqué;
- trois bordures sont préfabriquées en une seule pièce affectant la forme générale d'un U très large;
- deux bordures sont préfabriquées en une seule pièce affectant la forme générale d'un L;
- le dispositif consiste en un bloc préfabriqué comprenant au moins deux bordures;
- le dispositif consiste en un bloc préfabriqué comprenant au moins deux bordures ainsi qu'un sol;
- le sol est solidaire d'un bord supérieur d'une rigole ouverte à ses deux extrémités et qui doit se raccorder au caniveau longeant le bord du trottoir;
- la face supérieure de la/chaque bordure située au même niveau que le trottoir présente un état de surface différent de celui du trottoir proprement dit;;
- le sol de l'espace est identique à celui de la chaussée;
- le sol de l'espace a un état de surface différent de celui de la chaussée proprement dite;
- le sol de l'espace porte un revêtement;
- la face de la/chaque bordure longeant l'espace porte un revêtement;
- un objet au moins tel qu'un panneau, une borne, un banc ou autre élément de mobilier urbain est placé sur le trottoir, à proximité immédiate de l'espace;
- un obstacle au moins est placé dans l'espace, à proximité immédiate de la bordure du trottoir;
- l'obstacle est ponctuel et s'élève sur une hauteur sensiblement supérieure à celle du trottoir;
- l'obstacle est de forme allongée et a une hauteur au plus égale à celle du trottoir;
- l'obstacle prolonge la bordure du trottoir et ferme l'espace, un passage ménagé dans l'obstacle assurant la communication entre ledit espace et le caniveau.
L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.
La figure 1 est une vue schématique montrant un bord de rue traditionnel ayant un trottoir, une bordure et une bouche d'égout raccordée par un conduit descendant (ou "cheminée d'évacuation") à un collecteur enterré.
La figure 2 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif a une bordure arrondie.
La figure 3 est une vue schématique en coupe du dispositif de la figure 2.
La figure 4 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif a une bordure angulaire dont les côtés sont formés par l'extrémité de deux bordures de trottoir existantes.
La figure 5 est une vue schématique - en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif a une bordure angulaire dont les côtés sont formés par deux bordures spécifiques.
La figure 6 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif est prévu au droit d'une bouche d'égout qui forme la partie de sa bordure parallèle au bord du trottoir.
La figure 7 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif jouxte une bouche d'égout existante et est relié directement au conduit descendant habituel associé à ladite bouche.
La figure 8 est une vue schématique en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, selon un mode de réalisation prévoyant que le dispositif est placé à proximité d'une bouche d'égout existante et est relié au conduit descendant habituel associé à ladite bouche par un conduit secondaire spécifique.
La figure 9 est une vue schématique en perspective illustrant une variante du dispositif de la figure 8.
Les figures 10 à 13 sont des vues schématiques en perspective montrant des variantes d'un mode de réalisation de l'invention selon lequel le dispositif est préfabriqué et a, en plan, une forme générale d'un U très ouvert.
La figure 14 est une vue schématique en perspective montrant, en situation, le dispositif de la figure 11.
Les figures 15 à 17 sont des vues schématiques en perspective montrant des variantes d'un mode de réalisation de l'invention selon lequel le dispositif est préfabriqué et a, en plan, une forme générale d'un L.
La figure 18 est une vue schématique en perspective montrant, en situation, le dispositif de la figure 15.
La figure 19 est une vue schématique montrant un dispositif conforme à l'invention, associé à des objets complémentaires et à un obstacle relativement haut, devant s'opposer à la pénétration d'une roue de véhicule à l'intérieur du dispositif.
La figure 20 est une vue schématique montrant un dispositif conforme à l'invention, associé à un obstacle relativement bas et étendu, devant s'opposer à la pénétration d'une roue de véhicule à l'intérieur du dispositif.
La figure 21 est une vue schématique montrant un dispositif conforme à l'invention, associé à un obstacle constitué par une bordure de trottoir traversée par un passage et permettant, à la fois, de s'opposer à la pénétration d'une roue de véhicule à l'intérieur du dispositif, tout en laissant passer de l'eau de lavage évacuée par une bouche d'égout.
En se reportant à la figure 1, on voit qu'un bord de rue traditionnel comprend un trottoir A destiné aux piétons et situé à un niveau supérieur à celui d'une chaussée B destinée aux véhicules, une bordure C délimitant le trottoir A et formée d'éléments juxtaposés C1, C2, C3, etc.
Contre la bordure C, se trouve un caniveau D plus ou moins marqué et dans la paroi verticale de l'élément C3 de la bordure C, se trouve une bouche E (parfois munie d'une grille) associée à un conduit descendant F, nommé généralement "cheminée d'évacuation", à section quadrangulaire et raccordé par un passage circulaire G à un collecteur d'égout H enterré plus ou moins profondément, situé généralement sous le trottoir A.
Pour le nettoyage du trottoir A et de la chaussée
B, on utilise de l'eau et des brosses qui sont soit manuelles (balais) soit mécaniques (brosses circulaires rotatives portées par des véhicules). L'eau peut être stockée dans des véhicules-citernes et projetée sous pression par des lances sur le trottoir A et/ou sur la chaussée B puis, après usage, l'eau s'écoule dans le caniveau D et dans le conduit descendant F pour être évacuée par le collecteur H.
Selon une méthode plus ancienne, on prévoit des arrivées d'eau fixes (non représentées) munies d'un robinet qui, lorsqu'il est ouvert, provoque la formation d'un ruisseau dans le caniveau D, ruisseau dont le flot entraîne les déchets qui s'y trouvent ou qu'un balayeur y pousse. Le ruisseau et les déchets suivent le même parcours d'évacuation que celui indiqué ci-dessus.
Sur la figure 2, un dispositif conforme à l'invention présente un espace 1, délimité par une bordure faite d'un seul élément de forme courbe, qui détermine dans le trottoir A une sorte d'encoche qui communique avec le caniveau D.
Cet espace 1, d'accès immédiat, est destiné aux chiens afin qu'ils puissent y déféquer sans souiller ni le trottoir A, ni la chaussée B, ni même le caniveau D directement.
L'évacuation des déjections est très facile car l'espace 1 est prévu en amont d'une bouche d'égout E par rapport au sens d'écoulement de l'eau habituelle devant couler en ruisseau dans le caniveau D. Elle envahit alors l'espace 1 et un simple balayage permet de pousser les déjections vers l'aval du caniveau D, dans le flot du ruisseau qui les entraîne vers la plus proche bouche d'égout E.
On obtient ainsi, non seulement l'évacuation simple des déjections mais également le lavage de l'espace 1 qui ne reste jamais bien longtemps souillé.
L'élément 2, en forme générale d'arc, se raccorde par les deux extrémités de l'arc à la bordure C du trottoir
A. I1 peut s'agir d'un élément préfabriqué qui occupe la place d'un ou plusieurs éléments de bordure C retirés.
L'espace 1 est délimité par l'élément 2 et un sol 3 qui peut être solidaire de l'élément 2, comme cela est représenté.
En outre, le sol 3 est prolongé sur la chaussée B par une rigole 4 à concavité plus ou moins marquée, ou bien en forme de simple plan incliné, selon la constitution du caniveau D d'origine que la rigole 4 remplace tout en assurant sa continuité.
Le sol 3 et la rigole 4 sont solidaires, de sorte que, finalement, l'élément 2, le sol 3 et la rigole 4 forment un bloc en une seule pièce qui peut, par exemple, être obtenu par moulage de béton.
Selon les cas, on utilise un béton plus ou moins élaboré et, éventuellement, un béton architectonique.
Certaines villes ont des bordures de trottoirs qui ne sont pas en béton. Par exemple, la ville de Paris a des bordures exclusivement en granit taillé. Il est alors important, d'un point de vue esthétique, de donner au dispositif un aspect harmonieux avec son environnement.
Sur la figure 4, on a représenté un autre mode de réalisation selon lequel l'encoche formée par l'espace 1 n'est plus en arc de cercle mais rectangulaire, ce qui permet de réaliser sa bordure avec des éléments parallélépipédiques, qu'ils soient en béton, en granit taillé, en fonte ou autre.
Le matériau adopté pour réaliser ces éléments de bordure doit résister aux agressions des agents chimiques, notamment acides tels que l'urine, à l'usure et à l'humidité, et avoir une bonne stabilité des couleurs.
Selon ce mode de réalisation, l'espace 1 présente trois côtés plans et perpendiculaires entre eux : le côté du fond de l'espace 1 parallèle à la bordure C du trottoir
A est formé par un élément parallélépipédique 20 de même nature que ceux de ladite bordure C, tandis que les côtés perpendiculaires au fond de l'espace 1 et à la bordure C sont formés par les faces d'extrémité des éléments C1 et C2 qui délimitent latéralement l'espace 1, ce qui suppose que ces éléments C1 et C2 aient une largeur suffisante pour que l'espace 1 ait des dimensions compatibles avec son usage.
Bien entendu, on pourrait aussi placer l'élément 20 plus en retrait pour augmenter la profondeur de l'espace 1, ses côtés n'étant qu'en partie déterminés par les faces d'extrémité des éléments C1 et C2.
On remarque sur cette même figure 4 qu'il n'existe pas de caniveau nettement délimité. I1 est pratiquement confondu avec la chaussée B qui s'étend jusqu'à la bordure C du trottoir A, de sorte que le sol de l'espace 1 est de niveau avec la chaussée B et de même nature.
En pratique, on réalise l'espace 1 puis on raccorde le revêtement de la chaussée B avec l'espace 1 dont le sol 30 est identique à ladite chaussée.
Lorsqu'on prévoit un caniveau bien marqué, qu'il soit concave, escarpé ou en simple plan incliné par rapport à la chaussée B proprement dite, on assure la continuité de ce caniveau devant l'espace 1.
Sur la figure 5, on a représenté une autre solution qui consiste à déterminer l'espace 1 non plus avec les faces d'extrémité des éléments C1 et C2 mais avec des éléments spécifiques 21 et 22 qui, avec l'élément 20, forment une bordure continue : C1, 21, 20, 22, C2.
L'encoche que constitue l'espace 1 peut être une gène pour les malvoyants ou les aveugles et il est bon de prévoir que les abords immédiats de l'espace 1 soient signalés.
La partie supérieure, en continuité avec le trottoir, peut être traitée pour présenter un relief significatif identifiable par les aveugles ou par toute personne mal voyante, sans pour autant constituer un obstacle.
Ce traitement, rapporté ou d'origine, doit par sa couleur et/ou son aspect en faciliter le repérage visuel et sensitif.
Dans le cas des figures 2, 3 et 5, on a prévu que les éléments 2, 21, 20 et 22 aient un état de surface différent de celui du trottoir A, ce qui peut être obtenu de différentes manières selon le matériau dont ces éléments sont faits. S'il s'agit de béton, on peut réaliser leur moulage de telle manière que leur face extérieure supérieure présente des reliefs importants 23 (ce qui est schématisé sur les figures 2 et 3). S'il s'agit de blocs de granit, on peut rapporter un revêtement 24, antidérapant en élastomère ou analogue et présentant des reliefs plus ou moins marqués.
On peut aussi adopter celui que l'on utilise couramment le long des quais de chemins de fer et de métro pour signaler l'approche de la voie, simplement par la sensation que le pied d'une personne ressent dès qu'il est posé sur des plots hémisphériques que ce revêtement présente.
Naturellement, on peut aussi prévoir des reliefs 23 ou un revêtement 24 non plus directement sur les élément 2, 20, 21 et 22 mais un peu en deçà par rapport à l'espace 1 afin que celui-ci soit signalé plus tôt.
L'espace 1 étant destiné à recevoir les déjections canines et devant être nettoyé facilement par le ruisseau d'eau, il peut s'avérer utile de prévoir un revêtement particulier sur le sol 3 et sur les faces de la bordure qui entourent l'espace 1.
Sur la figure 5, on a représenté un tel revêtement sous forme de carreaux de faïence 30 (sur le sol 3 et sur les faces verticales des éléments 20, 21 et 22) avantageusement blancs, afin de bien marquer la destination du dispositif. Il va de soi que tout autre revêtement ad hoc peut être utilisé : peinture ou enduit aux silicones par exemple. Comme indiqué plus haut, ce revêtement doit résister aux agressions physiques et chimiques.
Un dispositif conforme à l'invention se prête particulièrement bien à son raccordement à un égout, contrairement aux dispositifs connus que l'on a décrits plus haut.
En effet, l'emplacement de ce dispositif à proximité immédiate de la bordure C et du caniveau D permet de combiner le dispositif et une bouche d'égout E.
Sur la figure 6, on a représenté un mode de réalisation selon lequel le dispositif est associé à une bouche d'égout par sa face la plus éloignée du trottoir.
Les côtés de l'espace 1 sont déterminés par les éléments 21 et 22 et son fond par un élément 25 traversé d'un passage 31 équivalent à celui d'une bouche d'égout E.
Le passage 31 communique avec un conduit descendant 32 qui rejoint obliquement le collecteur existant H auquel il est raccordé.
L'espace 1 est positionné comme une bouche d'égout, c'est-à-dire en aval d'au moins une arrivée d'eau préexistante puisque l'élément 25 et son passage 31 constituent une bouche d'égout, de tout type adapté à l'installation d'origine.
Le service de nettoiement agit comme à l'accoutumée mais, ici, la totalité du ruisseau d'eau et des déchets qu'il entraîne passent nécessairement par l'espace 1 et ne tombent dans le conduit 32 par le passage 31 qu'après avoir traversé ledit espace 1 puisque ce passage 31 est situé dans le fond de l'espace 1 alors que l'eau arrive à l'opposé, par le caniveau D.
Cela signifie que les probabilités sont fortes pour que les déjections se trouvant dans l'espace 1 aient déjà été entraînées dans le conduit 32 par le flot du ruisseau lorsque le préposé au nettoiement arrive au dispositif, en fin de travail, le début de son travail se situant près de l'arrivée d'eau. Ce préposé n'a plus qu'à nettoyer facilement le sol 3 ainsi que les faces verticales des éléments 21, 22 et 25 en les balayant dans le flot d'eau.
Pour substituer un dispositif de l'invention à une bouche d'égout existante, il faut retirer l'élément C3 (figure 1) et placer un élément 25 dans le fond de l'espace 1.
L'élément 25 peut, en fait, être constitué par l'élément C3 lui-même qui donne, en quelque sorte, le gabarit de l'espace 1, seuls des éléments C1 et -C2 devant être placés comme l'est l'élément 22 de la figure 6. Un élément plus long, placé comme l'élément 21 suppose le remplacement de l'élément de bordure C préexistant.
En procédant ainsi, on décale la chute du ruisseau et l'on doit prévoir un conduit 32 oblique pour rejoindre le collecteur H.
Les travaux que nécessite cette installation peuvent être simplifiés si l'on combine un dispositif de l'invention avec une bouche d'égout E existante, sans déplacer celle-ci.
Deux exemples d'une telle combinaison sont représentés sur les figures 7 à 9.
Sur la figure 7, on voit que l'espace 1 est délimité par les éléments 20 et 21 et par un élément latéral 26 traversé par un passage 33 éventuellement muni d'une grille (non représentée) communiquant directement avec le conduit descendant préexistant F.
On voit que l'installation du dispositif est très simple par comparaison au résultat obtenu qui est de pouvoir évacuer directement à l'égout les déjections canines de l'espace 1.
Ici, le flot du ruisseau pénètre facilement et, pourrait-on dire autormatiquement, dans l'espace 1 et le préposé au nettoiement peut sans effort balayer tout le sol de l'espace 1 et pousser vers le passage 33 tous les déchets qui s'y trouvent tout en lavant, ipso facto, le sol probablement souillé d'urine de chiens.
L'espace 1 n'est pas raccordé lui-même au réseau d'égout puisqu'il vient s'appuyer à une bouche d'égout existante, la seule adaptation étant celle du passage latéral 33 permettant l'évacuation des déjections dans le conduit descendant F.
Ce mode de réalisation offre l'avantage de ne pas nécessiter -de frais de raccordement supplémentaires à l'égout.
Le conduit descendant F sert de réceptacle unique. Les déjections. sont nettoyées par l'eau ruisselant dans le caniveau D et évacuées à l'intérieur du conduit F par le passage de jonction 33.
Avec ce mode de réalisation, il est impératif d'installer le dispositif en amont de la bouche d'égout E, en considérant le sens d'écoulement de l'eau dans le caniveau D.
Sur la figure 8, l'espace 1 est délimité latéralement par les éléments 21 et 22 qui s'étendent jusqu'au caniveau D, l'élément 22 étant placé contre la face d'extrémité de l'élément C3 possèdant une bouche E associée à un conduit descendant F.
Ici, le fond de l'espace 1 est délimité par un élément 27 traversé par un passage 34 éventuellement muni d'une grille et qui communique avec un conduit oblique 35 raccordé au conduit descendant existant F.
Ce dispositif bénéficie des mêmes avantages que ceux décrits en regard de la figure 6 et que l'on ne répétera pas. Mais, en outre, l'installation est plus simple car le conduit oblique 35 est moins difficultueux à réaliser que le conduit 32, lequel suppose un raccordement plus profondément situé, sur le collecteur H lui-même.
Sur la figure 9, on a représenté une variante de réalisation qui évite l'usage d'un élément 27 spécifique.
L'espace 1 est toujours déterminé par deux éléments perpendiculaires 20 et 21 mais on utilise un élément C3 existant pour raccorder obliquement l'extrémité de l'élément 20 et l'extrémité de l'élément existant C2.
La bouche E est donc également oblique et cette disposition favorise l'écoulement du flot d'eau dans l'espace 1.
La bouche E est décalée par rapport au conduit descendant F qu'il faut soit modifier, soit aménager car on ne pourrait accepter que le conduit F ait une partie de son embouchure directement accessible, du fait que cela constituerait un danger de chute pour les petits animaux, voire même pour les passants, surtout des enfants.
Si la section de passage du conduit F est largement dimensionnée, il peut être acceptable de ne pas modifier tout le conduit F. I1 peut suffir d'obturer la partie de l'embouchure du conduit F qui a été démasquée, au moyen d'un sol 36 qui se raccorde au sol de l'espace l et qui se termine au-delà de la bouche E, parallèlement à l'élément C3, comme cela se fait pour les bouches E existantes.
A noter que l'on peut aussi disposer l'élément 21 obliquement, afin qu'il soit symétrique à l'élément C3.
L'espace 1 s'en trouve agrandi et le flot d'eau parcourt automatiquement tout l'espace 1 dans la direction de son courant normal.
Un dispositif conforme à l'invention peut être réalisé par moulage d'éléments préfabriqués, par exemple en béton.
La figure 10 représente un tel élément 40, comprenant trois côtés 41, 42 et 43 perpendiculaires entre eux et donnant ainsi à l'élément 40 la forme générale d'un
U très ouvert.
Sa hauteur hl est importante et suppose que l'élément 40 doit être enfoncé dans le sol pour y être solidement ancré, seule sa partie supérieure apparaissant jusqu'à la hauteur du trottoir à équiper.
Les dimensions de l'élément 40 permettent de l'adapter aux différentes hauteurs de trottoir et donc de l'installer dans n'importe quel site.
L'élément 40 est dépourvu de sol et de passage vers un égout. Il est donc destiné à constituer un espace 1 du type décrit en regard de la figure 4.
Sur la figure 11, on a représenté une variante selon laquelle l'élément préfabriqué 40 présente un sol 44 prolongé par une rigole 45.
Le sol 44 est évidemment situé à un niveau précis par rapport au sommet des côtés 41, 42 et 43 car il doit se trouver en alignement de la chaussée B quand le sommet des côtés 41, 42 et 43 doivent se trouver en alignement du trottoir A.
La rigole 45, quant à elle, doit se placer dans le prolongement du caniveau D, ainsi qu'on l'a déjà expliqué en regard des figures 1 et 2.
I1 est à la portée de l'homme de métier de prévoir, le cas échéant, selon les dimensions de l'élément 40, des renforcements et/ou des entretoises protégeant le sol 44 et la rigole 45 contre des cassures accidentelles lors du transport et des manipulations de l'élément 40.
Cette variante permet de réaliser, par un seul élément préfabriqué en forme générale de U, un espace 1 du type de celui décrit en regard des figures 1 et 2.
La figure 12 est une variante selon laquelle l'élément préfabriqué 40 est analogue à celui de la figure 10 mais sa hauteur h2 est bien inférieure à celle H1 car elle correspond, à peu de chose près, à celle d'une bordure de trottoir. Dans ce cas, l'élément 40 est posé et fixé de la même manière que les éléments C.
Sur la figure 13, on voit une autre variante d'un élément préfabriqué 40 qui combine une faible hauteur h2, comme celle de l'élément de la figure 12, et un sol 44, comme celui de l'élément de la figure 11, mais sans rigole extérieure.
Le bord 42 possède un passage central 46 muni d'une grille 47.
Cet élément préfabriqué 40 est donc destiné à constituer un espace 1 du type décrit en regard de la figure 6.
La figure 14 représente l'élément 40 de la figure 11 après sa mise en place et l'on voit que l'espace 1 est déterminé par les trois côtés 41, 42 et 43 ainsi que par le sol 44, ce qui donne à l'encoche que constitue le dispositif par rapport à la bordure D du trottoir une forme en U très ouvert.
La figure 15 illustre un autre mode de réalisation selon lequel un élément préfabriqué 50 comprend deux bords perpendiculaires 51 et 52 qui lui donnent une forme générale en L.
Sa hauteur hl est la même que celle de l'élément 40 de la figure 10 pour les raisons déjà exposées.
Selon la variante de la figure 16, un sol 53 est moulé en une seule pièce avec les bords 51 et 52 et cette structure peut être renforcée par des nervures et arcsboutants dont la conception et la réalisation sont à la portée de l'homme de métier.
La figure 17 montre un élément préfabriqué 50 analogue à celui de la figure 15 mais de hauteur h2 égale à celle de l'élément 40 de la figure 12, pour les raisons déjà exposées.
La figure 18 illustre un élément 50 mis en place dans un trottoir A et combiné à un passage communiquant avec un conduit descendant F préexistant.
Selon ce mode de réalisation, on démasque le conduit F existant et l'on retire l'élément C3. On recouvre le conduit F au moyen d'un élément préfabriqué 54 de surface suffisante pour constituer une sorte de pont et comportant d'une part un large passage frontal 55 analogue à une bouche d'égout E et d'autre part un petit passage latéral 56 situé en bordure de l'espace 1.
Les deux passages 55 et 56 communiquent ainsi, automatiquement, c'est-à-dire sans travaux particulier d'adaptation, avec le conduit descendant F préexistant qui reste intact et conserve sans changement sa fonction normale.
Ce mode de réalisation correspond au dispositif de la figure 8 mais, grâce à sa préfabrication, il permet une installation très simple.
Naturellement, on peut réaliser soit deux éléments distincts (comme décrit et représenté) 50 et 54 ou les mouler en une seule pièce.
Lorsque l'on choisit les variantes des figures 15 ou 17, l'espace 1 reçoit une revêtement qui se raccorde avec la chaussée B et qui peut être exactement de même nature, ce qu'évoque la figure 18.
Lorsque l'élément 50 comporte un sol 53 (quelle que soit la hauteur hl ou h2), celui-ci se trouve au niveau de la chaussée B et si l'on associe un tel élément 50 à un conduit descendant F (cas de la figure 18), le passage 56 de l'élément 54 doit avoir une hauteur convenablement adaptée à l'épaisseur du sol 53.
On comprend que le dispositif conforme à l'invention peut constituer un danger pour les malvoyants ou les aveugles, du fait qu'il crée une discontinuité dans le trottoir A et l'on a décrit plus haut la possibilité de prévoir, soit à l'extérieur, soit sur les éléments de bordure du dispositif, un état de surface particulièrement facile à déceler en marchant dessus.
Tout autre moyen peut aussi être utilisé, comme on le montre sur la figure 19. On y voit un élément de type 40, près duquel se trouvent deux bornes 60 et 61, placées au droit des bords 41 et 43, au droit du milieu de leur longueur.
Les bornes 60 et 61 ont un sommet plat situé à une hauteur telle qu'elles peuvent servir de siège pour une personne.
L'espace 1, réservé aux déjections canines, est associé à un panneau de signalisation 63 facile à identifier de loin, afin d'attirer l'attention -des possesseurs de chiens et les inciter à les y conduire.
Dans la plupart des villes, le stationnement des véhicules est difficile et 1'on tolère que de nombreux véhicules stationnent le long des bordures de trottoirs. Il arrive aussi qu'en cas de stationnement interdit, un automobiliste laisse son véhicule quelques minutes arrêté en partie sur la chaussée et en partie sur le trottoir.
En conséquence, il faut protéger l'espace 1 afin qu'il ne puisse ni être pénétré par une roue de véhicule (volontairement ou par inadvertance), ni recouvert sur toute sa largeur par un véhicule laissé en stationnement incorrect, ce qui au mieux empêcherait l'usage normal de l'espace 1 et, au pire, pourrait blesser ou tuer un chien qui s'y trouverait.
A cet effet, on prévoit un ou plusieurs obstacles non pas sur la chaussée B elle-même où ils seraient dangereux pour la circulation, mais dans l'alignement de la bordure C.
Sur la figure 19, on a représenté un mode de réalisation d'un tel obstacle sous forme d'un petite colonne 70 dont la hauteur est nettement supérieure à celle de la bordure C afin qu'elle soit facilement repérée par les conducteurs de véhicules et qu'ils puissent conduire et se ranger le long du trottoir A sans pouvoir faire pénétrer une roue dans l'espace 1, volontairement ou pas.
La colonne 70 peut être nettement plus haute que celle qui est représentée sur la figure 19 car elle pourrait être constituée par une colonne existante en métal, scellée près des voies de circulation pour s'opposer à la circulation et/ou au stationnement des véhicules, colonne qui a une hauteur d'environ 70 centimètres.
La colonne 70 assure
- la protection horizontale en empêchant le fauchage par un véhicule en mouvement,
- la protection verticale en s'opposant au recouvrement de l'espace 1 par un véhicule conduit au moins en partie sur le trottoir,
- la protection contre la pénétration d'une roue de véhicule à l'intérieur de l'espace 1.
Sur la figure 20, on a représenté un mode de réalisation selon lequel un obstacle 71 a une hauteur inférieure à celle de l'obstacle 70 de la figure 19 mais est, en revanche, de forme allongée pour border l'espace 1 du côté de la chaussée B sans pour autant empêcher l'eau du ruisseau de pénétrer dans l'espace 1, du fait que sa longueur est inférieure à la distance qui sépare les bords 41 et 43, ce qui laisse subsister deux passages latéraux 72 et 73.
Avec un élément 40 préfabriqué et comportant un sol 44, l'obstacle 71 peut être obtenu en une seule pièce avec ce sol 44, lors du moulage de l'élément 40.
L'obstacle 71 a une hauteur inférieure ou égale à celle de la bordure C et est donc moins visible que l'obstacle 70.
La figure 21 représente une variante selon laquelle l'obstacle est constitué par un élément 75 qui ferme complètement l'espace 1 et assure la continuité de la bordure C.
Comme il faut permettre à l'eau du ruisseau d'atteindre l'espace 1, surtout lorsque celui-ci est (comme représenté) muni d'une bordure de fond constituée par un élément 25 ayant un passage 31 communiquant avec un conduit descendant 32, l'élément 75 présente un passage 76 analogue à une bouche d'égout E.
Naturellement, l'espace 1 peut avoir d'autres formes que celles représentées : outre des formes arrondies de toutes sortes, les bordures quand elles sont rectilignes peuvent ne pas être parallèles (comme décrit et représenté) mais obliques pour donner à l'encoche que forme l'espace 1 une entrée plus large ou plus étroite que le fond.
Les objets placés à proximité de l'espace 1 peuvent être des bornes, un banc ou tout autre élément de mobilier urbain tel qu'un bac à fleurs.

Claims (26)

REVENDICATIONS
1- Dispositif sanitaire destiné à la défécation d'animaux domestiques, caractérisé en ce qu'il comprend un sol (3) qui rejoint un caniveau (D) longeant une chaussée (B) bordée par un trottoir (A) ainsi qu'une bordure (2) de même hauteur que le trottoir (A), bordure (2) qui est située en retrait du bord (C) du trottoir (A) et qui détermine un espace (1) en forme d'encoche.
2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bordure (2) est incurvée et se raccorde au bord (C) du trottoir (A).
3- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bordure (20) est rectiligne et associée à deux autres bordures (21 et 22) s'étendant depuis ladite bordure (20) jusqu'au bord (C) du trottoir (A).
4- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sol (3) de l'espace (1) est de niveau avec celui de la chaussée (B).
5- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sol (3) de l'espace (1) et la chaussée (B) sont en contre pente vers un niveau inférieur situé dans le caniveau (D).
6- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'espace (1) communique par au moins un passage (31-33-34-46-56-E) avec un égout (F-G-H).
7- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le passage (46) est muni d'une grille (47).
8- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le passage (31-34-46) communiquant avec un égout (F-G-H) est prévu dans la bordure (25-27-42) parallèle et en retrait par rapport au bord normal (C) du trottoir (A).
9- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'espace (1) jouxte une bouche d'égout (E) existante et le passage (33-E-56) communique latéralement avec un conduit descendant habituel (F), associé à cette bouche d'égout (E).
10- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'une au moins des bordures raccordées au bord du trottoir (C) est formée par une face d'extrémité d'une bordure préexistante (C1-C2).
11- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'une au moins des bordures (20-2122-25-26-27-41-42-43-51-52) est constituée par un élément préfabriqué.
12- Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que trois bordures (41, 42 et 43) sont préfabriquées en une seule pièce (40) affectant la forme générale d'un U très large.
13- Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que deux bordures (51 et 52) sont préfabriquées en une seule pièce (50) affectant la forme générale d'un L.
14- Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il consiste en un bloc préfabriqué (40-50) comprenant au moins deux bordures (41-42-43, 5152).
15- Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il consiste en un bloc préfabriqué (40-50) comprenant au moins deux bordures (41-42-43, 51-52) ainsi qu'un sol (44-53).
16- Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que le sol (44) est solidaire d'un bord supérieur d'une rigole (45) ouverte à ses deux extrémités et qui doit se raccorder au caniveau (D) longeant le bord (C) du trottoir (A).
17- Dispositif selon la revendication l, caractérisé en ce que la face supérieure de la/chaque bordure (2-20-21-22) située au même niveau que le trottoir (A) présente un état de surface différent de celui du trottoir (A) proprement dit.
18- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sol (3) de l'espace (1) est identique à celui de la chaussée (B).
19- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sol (3) de l'espace (1) a un état de surface différent de celui de la chaussée (B) proprement dite.
20- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le sol (3) de l'espace (1) porte un revêtement (30).
21- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face de la/chaque bordure (20-2122) longeant l'espace (1) porte un revêtement (30).
22- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un objet au moins tel qu'un panneau (63), une borne (60-61), un banc ou autre élément de mobilier urbain est placé sur le trottoir (A), à proximité immédiate de l'espace (1).
23- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un obstacle au moins (70-71) est placé dans l'espace (1) à proximité immédiate de la bordure (C) du trottoir (A).
24- Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que l'obstacle (70) est ponctuel et s'élève sur une hauteur sensiblement supérieure à celle du trottoir (A).
25- Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que l'obstacle (71) est de forme allongée et a une hauteur au plus égale à celle du trottoir (A).
26- Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'obstacle (75) prolonge la bordure (C) du trottoir (A) et ferme l'espace (1), un passage (76) au moins ménagé dans l'obstacle (75) assurant la communication entre ledit espace (1) et le caniveau (D).
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