FR2646610A1 - Catheter uretral pose a demeure et muni d'un systeme de controle de l'incontinence et procede d'utilisation d'un tel catheter et d'un tel systeme - Google Patents

Abstract

Le cathéter urétral posé à demeure comprend un organe flexible tubulaire allongé, muni d'un passage de drainage de fluide, et, à une extrémité, des moyens de contact avec la paroi de la vessie, une ouverture à l'autre extrémité permettant le drainage du fluide de la vessie. Des moyens de valve 50, 52 sont prévus à une extrémité de l'organe tubulaire 16 pour contrôler l'écoulement du fluide à travers le passage de drainage 20, ces moyens de valve présentant une position fermée et pouvant être actionnés par des moyens de palpation 68, 70 présentant une surface de caractéristique prédéterminée afin de permettre l'actionnement manuel desdits moyens de valve pour les amener en position fermée ou en position ouverte. Application à des cathéters servant de sonde et permettant soit un drainage continu de la vessie, soit le contrôle de l'incontinence par le patient lui-même.

Description

CATHETER URETRAL POSE A DEMEURE ET MUNI D'UN SYSTEME

DE CONTROLE DE L'INCONTINENCE ET PROCEDE

D'UTILISATION D'UN TEL CATHETER ET

D'UN TEL SYSTEME

La présente invention se rapporte à des cathéters et, plus particulièrement, à un cathéter posé à demeure qui peut être utilisé pour le drainage de la vessie en continu ou bien être apte à fonctionner comme dispositif de contrôle de l'incontinence d'un utilisateur. L'invention se rapporte également au procédé d'utilisation d'un tel cathéter et d'un

tel système de drainage.

Les cathéters urétraux posés à demeure sont utilisés depuis longtemps pour faciliter le drainage de la vessie pour

des individus qui sont incapables de déclencher ou de contrô-

ler ce drainage par suite d'une inaptitude organique, de

l'i:;.aobilité ou d'autres handicaps physiques.

Il arrive qu'un patient soit contraint à l'immobilité de façon temporaire par suite de complications médicales ou d'autres handicaps, et la nature de l'incapacité nécessite l'emploi d'un cathéter avec un agencement de collecte qui

permet le drainage de la vessie en continu.

Les cathéters de drainage continu dans lesquels le

fluide drainé depuis la vessie s'écoule dans un sac collec-

teur qui peut être vidé chaque fois qu'il est nécessaire,

sont représentés, par exemple, dans les brevets US-A-

3 981 299, 3 924 634, 3 811 450, 3 805 794 et 3 769 981.

Le cas échéant, il peut être avantageux pour un patient de passer d'un cathéter de drainage continu à un cathéter qui permet à l'utilisateur de réaliser un drainage contrôlé de la vese. Un tel changement nécessite souvent le remplacement vessie. Un tel changement nécessite souvent le remplacement du cathéter de drainage continu par un dispositif de contrôle de l'incontinence qui permet à l'utilisateur de contrôler la décharge de la vessie à l'aide de valves commandées par l'utilisateur et telles que représentées dans les brevets

US-A-3 331 371, 3 768 102, 4 026 298 et 4 350 161.

L'installation et/ou la dépose d'un cathéter de drai-

nage continu provoque parfois de l'irritation. Lorsque la dépose d'un cathéter de drainage continu est suivie de l'installation d'un cathéter de remplacement contrôlée par

l'utilisateur, on peut subir un inconfort supplémentaire.

Il est ainsi apparu souhaitable de proposer un cathéter urétral posé à demeure qui peut être utilisé pour le drainage

continu du fluide d'une vessie et qui, sans remplacer l'ins-

tallation urétrale du cathéter, peut être apte à fonctionner co.mme dispositif de contrôle de l'incontinence qui permet à

l'uzilisateur de réaliser le drainage contrôlé de sa vessie.

Parmi les nombreux objets de l'invention, on notera au'ils consistent à proposer: - un nouveau cathéter urétral posé à demeure et muni d'un système de contrôle de l'incontinence; - un nouveau cathéter urétral posé à demeure et muni d'un système de contrôle de l'incontinence équipé d'une valve de contrôle à commande manuelle pour contrôler le drainage de la vessie; - un nouveau cathéter urétral posé à demeure et apte à contrôler l'incontinence et qui permet le drainage contihu du fluide de la vessie et est susceptible de permettre à l'utilisateur le drainage contrôlé de la vessie par l'intermédiaire d'une valve à commande manuelle; - un nouveau cathéter urétral posé à demeure et muni d'une valve de contrôle de l'incontinence qui peut être entièrement logée à l'intérieur du pénis de façon sensiblement non détectable; - un nouveau cathéter urétral posé à demeure et muni d'une valve de contrôle de l'incontinence qui peut être aisément palpée à travers le pénis; - un nouveau cathéter urétral posé à demeure-permettant le drainage continu du fluide à travers une valve de contrôle de l'incontinence normalement fermée en utilisant un agencement de collecte qui maintient la

valve de contrôle de l'incontinence dans un état conti-

nuellement ouvert; et

- un nouveau procédé de drainage du fluide d'une vessie.

D'autres objets et caractéristiques de l'invention

apparaîtront et seront mis en évidence ci-après.

Le cathéter urétral posé à demeure et muni de moyens de contrôle de l'incontinence selon un mode de réalisation de l'in.vention, comporte un organe tubulaire allongé flexible muni d'un passage de drainage de fluide. L'organe tubulaire comporte des moyens d'engagement dans la vessie, prévus à une partie d'extrémité pour venir s'engager dans la paroi de la vessie et empêcher le mouvement d'éloignement de l'organe tubulaire à distance de la vessie. L'organe tubulaire comporte également -une ouverture à proximité des moyens d'engagement dans la vessie qui communique avec le passage de drainage

afir. de drainer le fluide de la vessie dans l'organe tubu-

laire. Un organe d'engagement urétral est prévu sur la paroi de l'organe tubulaire afin de venir s'engager dans une partie prédéterminée de l'urètre. Les moyens d'engagement dans la vessie et les moyens d'engagement dans l'urètre coopèrent ainsi afin d'empêcher le déplacement de l'organe tubulaire à partir d'une position prédéterminée dans l'urètre et dans la vessie. Des moyens de valve pour le contrôle de l'incontinence sont prévus à une partie d'extrémité opposée de l'organe tubulaire afin de contrôler l'écoulement du fluide à travers le passage de drainage. Les moyens de valve comportent un

organe de valve placé dans une position normalement fermée.

Les moyens de valve peuvent être actionnés manuellement par

palpation pour venir à l'état ouvert.

Tel qu'utilisé dans la présente demande, le terme

"palper" est donné comme se rapportant au toucher, au pres-

sage ou à la torsion d'un organe de valve afin de déplacer cet organe de valve. Le terme "déplacer" se rapporte à un déplacement de compression ou de glissement de l'organe de valve. Dans plusieurs modes de réalisation de l'invention, les moyens de valve comportent un organe de valve mobile ou déplaçable qui, au cours de la palpation, se comprime pour venir à un état ouvert. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens de valve comportent un organe de l0 valve déplaçable ou inclinable qui, au cours de la palpation, se déplace par glissement jusqu'à ou vers une position d'ouverture. Afin de permettre le drainage en continu de la vessie, un agencement de collecte de fluide de drainage est annexé à

l'organe tubulaire au niveau des moyens de valve. L'agence-

ment de collecte de fluide de drainage comporte un conduit susceptible de venir s'engager dans l'organe de valve afin

d'obliger celui-ci à prendre une position ouverte.

Le conduit maintient ainsi l'organe de valve conti-

nuellement ouvert dans une position continuellement ouverte au cours de cet engagement. Au cours du drainage de la vessie, le fluide s'écoule à travers l'organe tubulaire au-delà de L'organe de valve ouvert à travers le conduit et

dans un sac de collecte de fluide de drainage prévu à l'ex-

trémité du conduit.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens d'engagement dans la vessie sont gonflables, de même que les moyens d'engagement dans l'urètre. L'agencement de

collecte de fluide de drainage et l'organe tubulaire compor-

tent également un moyen de gonflage permettant de gonfler la partie qui s'engage dans la vessie et la partie qui s'engage

dans l'urètre.

Si l'on souhaite convertir le cathéter réalisant une fonction de drainage en continu en un dispositif de contrôle de l'incontinence pour permettre à un utilisateur d'uriner de façon contrôlée, l'agencement de collecte de fluide de drainage est détaché sans enlever l'organe tubulaire de la

position o il est installé dans l'urètre.

Le détachement de l'agencement de collecte de fluide de drainage permet à l'organe de valve de prendre sa position normalement fermée. Des moyens d'étanchéité à gonflage séparé

sont prévus dans l'organe tubulaire afin d'empêcher l'échap-

pement du fluide de gonflage lorsque l'agencement de fluide de drainage est détaché. L'organe tubulaire reste ainsi

installé dans l'urètre lorsque le cathéter est apte à fonc-

tionner comme dispositif de contrôle de l'incontinence qui

permet à un utilisateur le drainage contrôlé de sa vessie.

Lorsque l'on utilise le cathéter comme dispositif de contrôle de l'incontinence, les moyens de valve peuvent être manipulés manuellement par palpation à travers le méat du pénis. Les parties de lobes sur l'organe tubulaire au niveau des moyens de valve facilitent la palpation de la valve afin de provoquer l'inflexion d'un organe de valve qui vient placer les moyens de valve à l'état ouvert. Dans plusieurs modes de réalisation, lorsque la palpation cesse, les moyens de valve retournent à un état normalement fermé afin de stopper le drainage de la vessie. Dans un autre mode de réalisation, lorsque la palpation cesse, les moyens de valve restent dans la position qu'ils avaient au cours de la palpation. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens d'engagement dans la vessie comportent une formation spirale à l'extrémité d'engagement dans la vessie de l'organe tubulaire. Les moyens d'engagement dans l'urètre comportent un bulbe préformé sur l'organe tubulaire. On peut redresser et distendre par un stylet, à la fois la formation spirale et

le bulbe urétral, afin de faciliter leur insertion respecti-

vement dans l'urètre et dans la vessie.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens d'engagement dans la vessie comportent une partie Malecot formée à l'extrémité d'engagement dans la vessie de l'organe tubulaire. La formation Malecot est également redressée et distendue par un stylet afin de faciliter son

insertion respectivement dans l'urètre et dans la vessie.

Un autre mode encore de réalisation de l'invention comporte des moyens d'engagement dans la vessie en forme d'entonnoir et des moyens d'engagement dans l'urètre faisant saillie de façon élastique de l'organe tubulaire sur la section d'engagement dans la vessie et dans la section d'engagement dans l'urètre. L'insertion dans l'urètre et dans la vessie est réalisée en utilisant un manchon qui entoure l'organe tubulaire afin de comprimer les sections respectives d'engagement dans la vessie et dans l'urètre, en forme d'entonnoir, à l'intérieur des confins du manchon, de manière à faciliter l'insertion de l'organe tubulaire respectivement

dans l'urètre et dans la vessie.

D'autres buts, avantages et caractéristiques apparai-

trornt à la lecture de la description de divers modes de

réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif et en regard du dessin annexé, dans lequel: - la figure 1 est une vue en perspective désassemblée du cathéter urétral posé à demeure et muni d'un moyen de contrôle de l'incontinence; - la figure 2 est une vue fragmentaire en perspective à plus grande échelle correspondant à la figure 1; - la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 à l'état assemblé;

- la figure 4 est une vue en perspective et en éléva-

tion, du cathéter de la figure 1 en position de service, pour le drainage en

continu du fluide de la vessie à l'inté-

rieur d'un sac collecteur; - la figure 5 est une vue en élévation du cathéter de la

figure 1, apte au contrôle de l'inconti-

nence, l'agencement de collecte et de gonflage étant enlevé; - la figure 6 est une vue en élévation du cathéter de la figure 1, montrant les moyens de valve lorsqu'ils sont palpés afin de permettre la décharge de la vessie;

- la figure 7 est une vue en coupe fragmentaire désas-

semblée et à plus grande échelle du cathéter selon les figures 1 à 3; - la figure 8 est une vue en coupe fragmentaire et à plus grande échelle du cathéter selon les figures 1 à 3 à l'état assemblé; - la figure 9 est une vue fragmentaire et à plus grande échelle du cathéter selon les figures 1 à 3 en position de service dans l'urètre et dans la vessie, apte au contrôle de l'incontinence, l'agencement de collecte et de gonflage étant enlevé et les moyens

de valve étant dans la position normale-

ment fermée; - la figure 10 est une vue similaire à celle de la

figure 9 et à plus grande échelle représen-

tant les moyens de valve amenés en position ouverte par palpation; - la figure 11 est une vue en perspective d'un autre mode

de réalisation du cathéter selon l'inven-

tion; - la figure 12 est une vue en coupe du cathéter de la figure 11 au cours de son installation dans l'urètre et dans la vessie; - la figure 13 est une vue en coupe du cathéter selon la figure 11 après son installation dans l'urètre et dans la vessie; - la figure 14 est une vue en perspective d'un autre mode

de réalisation du cathéter selon l'inven-

tion; - la figure 15 est une vue en coupe du cathéter selon la figure 14 au cours de son installation dans l'urètre et dans la vessie; - la figure 16 est une vue en coupe fragmentaire et à plus grande échelle des moyens de valve du cathéter selon la figure 14;

- les figures 17 et 18 sont des vues en coupe fragmen-

taires et à plus grande êzheile d'autres modes de réalisation des moyens de valve

selon le mode de réalisation de la figu-

re 14; - la figure 19 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation du cathéter selon l'inven- tion;

- la figure 20 est une vue en coupe du mode de réalisa-

tion de la figure 19 au ceurs de son installation dans l'urètre et dans la o10 vessie;

- la figure 21 est une vue en coupe du mode de réalisa-

tion selon la figure 19 après son instal-

lation dans l'urètre et la vessie; - la figure 22 est une vue en coupe fragmentaire à l'état désassemblé et à plus grande échelle d'un autre mode de réalisation du cathéter selon l'invention; - la figure 23 est une vue en coupe fragmentaire et à plus grande échelle du mode de réalisation de la figure 22 à l'état assemblé, les moyens de valve de commande étant en position fermée; - la figure 24 est une vue similaire à celle de la figure 23 lorsque les moyens de valve sont en position ouverte; - la figure 25 est une vue en coupe fragmentaire et à plus grande échelle du mode de réalisation selon la figure 22, représentant les moyens de commande de valve palpés pour venir en position ouverte; - la figure 26 est une vue similaire à celle de la figure 25 lorsque les moyens de valve sont en position normalement fermée; - la figure 27 est une vue en coupe, en bout et à plus

grande échelle, correspondant à la figu-.

re 25; et - la figure 28 est une vue en coupe, en bout et à plus

grande échelle, correspondant à la figure 26.

Les numéros de référence correspondants se rapportent à des parties correspondantes sur toutes les diverses vues des dessins.

Un ensemble de cathéter comportant un mode de réalisa-

tion de l'invention est généralement désigné par le numéro de

référence 10 à la figure 1.

L'ensemble de cathéter 10 comporte une partie dite d'incontinence 12 et un organe de drainage et de gonflage 14 susceptible d'être relié de façon amovible à la partie d'incontinence 12 qui comporte un organe tubulaire allongé pouvant être réalisé en silicone. L'organe tubulaire 16 présente une surface tubulaire extérieure 18 et un passage

intérieur de drainage de-fluide 20.

Une partie d'extrémité 22 de l'organe tubulaire 16 est munie d'ouvertures opposées 24 et 26 qui communiquent avec le passage de drainage 20. Le passage de drainage 20 s'étend

ainsi depuis la partie d'extrémité 22 de l'organe tubulai-

re 16 jusqu'à une partie d'extrémité opposée 28 de l'organe

tubulaire 16.

Un ballon de vessie gonflable 30, de préférence réalisé en silicone, est monté étanche à la périphérie de l'organe tubulaire 16 à une distance prédéterminée de la partie d'extrémité 22. Un manchon (ou coiffe) urétral gonflable 32,

réalisé également en silicone est monté étanche à la périphé-

rie de l'organe tubulaire 16, à une distance prédéterminée du ballon de vessie 30. Le ballon de vessie 30 et le manchon urétral 32 sont dégonflés en position de départ, tel que

représenté à la figure 1.

Des parties d'extrémité opposées 34 et 36 du ballon de

gonflage 30 sont fixées à la surface extérieure 18 de l'or-

gane tubulaire 16 par un agencement étanche en utilisant un adhésif silicone connu. De façon similaire, les parties d'extrémité opposées 38 et 40 du manchon urétral 32 sont fixées à la surface tubulaire 18 de l'organe tubulaire 16

d'une façon étanche.

Comme on l'a représenté plus clairement à la figure 8, deux lumens ou canaux de gonflage 42 et 44 sont formés à l'intérieur de l'organe tubulaire 16. Le lumen de gonflage 42 communique, par exemple, avec le ballon de vessie 30 et le

lumen de gonflage 44 communique avec le manchon urétral 32.

En se référant aux figures 1 à 3 et à la figure 7, une jonction à valve de forme générale tubulaire 36 est montée de façon étanche à la partie d'extrémité 28 de l'organe tubu- laire 16. La jonction à valve 46 comporte des moyens de valve 48 comprenant des parties de valve à bec de canard 50 et 52 prévues à travers le passage de drainage de fluide 20 de l'organe tubulaire 16. Les parties à bec de canard 50 et 52, qui peuvent être réalisées en silicone, sont en position normalement fermée, en obturant ainsi le passage de drainage

de fluide 20.

L'organe de jonction 46 comporte également une partie tubulaire 53 munie d'un passage de fluide 54 correspondant au passage de drainage de fluide 20 et des parties de lumen ou de canaux 56 et 58 correspondant aux lumens de gonflage 42 et 44. Une partie en forme de manchon 60, qui peut être réalisée en silicone, est prévue autour de la périphérie de l'organe de ionction 46 entourant les parties de valve à bec de

canard 50 et 52.

Deux lobes de palpation 68 et 70 sont formés dans des

positions opposées sur la partie de manchon 60 dans l'ali-

gnement des lumens correspondant 56 et 58. Des parties de palpation planes 69 et 71 opposées sont formées sur la partie de manchon 60 du côté joue des parties de valve à bec de

canard 50 et 52, entre les lobes de palpation 68 et 70.

Une partie d'étanchéité de gonflage 62 (figure 7) est formée à l'extrémité du lumen 56 et une partie d'étanchéité de gonflage correspondante 64 est formée à une extrémité du lumen 58. Les parties d'étanchéité de gonflage 62 et 64 empêchent normalement la communication du lumen 56 vers le

lumen 42 et du lumen 58 vers le lumen 44. Un gel d'auto- -

étanchéité 66, qui peut être constitué d'un gel silicone, est

disposé dans les parties de lumen 56 et 58.

L'organe de drainage et de gonflage 14 comporte un conduit de drainage 78 muni d'un passage intérieur 80 qui s'étend depuis une partie d'extrémité 82 jusqu'à une partie d'extrémité opposée 84. L'organe de conduit de drainage peut il être réalisé en silicone, en chlorure de polyvinyle ou en

toute autre matière thermoplastique biocompatible connue.

Deux lumens de gonflage 86 et 88 (figure 2), corres-

pondant aux lumens de gonflage 56 et 58, sont formés sur la surface intérieure du passage 80. Un ensemble d'engagement 90 réalisé en un métal adéquat tel que l'acier inoxydable, comporte une partie de chapeau 92 susceptible de former un joint étanche autour de la partie d'extrémité 82 du conduit de drainage 78. Deux aiguilles de

gonflage 94 et 96, munies d'ouvertures de gonflage corres-

pondantes 98 et 100, s'étendent longitudinalement à partir de la partie de chapeau 92. Les aiguilles de gonflage 94 et 96 s'alignent sur les lumens de gonflage 86 et 88 en venant dans leur alignement. Des pointes de perçage 102 et 104 sont

formés sur les extrémités libres correspondantes des aiguil-

les de gonflage 94 et 96.

Une pièce de prolongement de conduit 106 qui peut être réalisée en acier inoxydable fait saillie à partir de la partie de chapeau 92 à mi-chemin des aiguilles de gonflage 94 et 96. Le prolongement de conduit 106 définit un passage de prolongement 107 qui est dans le prolongement du passage de conduit 80 et qui présente une partie d'extrémité libre

d'ouverture réduite 108, de section générale rectangulaire.

Un organe de branchement 110 (figures 1 et 4) relie de

façcn étanche la partie d'extrémité 84 du conduit de drai-

nage 78 et est muni d'un prolongement de drainage 112 qui

communique avec le conduit de-passage 80. L'organe de bran-

chement 110 comporte également des organes de réception de seringue 114 et 116 qui communiquent respectivement avec les

lumens de gonflage 86 et 88.

En utilisant l'ensemble de cathéter, l'organe de gonflage et de drainage 14 est relié de façon étanche à la

partie d'incontinence 12 en alignant les aiguilles de gon-

flage 94 et 96 sur les parties de lumen 56 et 58 de l'organe de Jonction 46, comme représenté à la figure 2. La partie d'extrémite libre 108 du prolongement de conduit 106 est ainsi reçue dans le passage de fluide 54 de la section tubklaire 53 lorsque les aiguilles de gonflage 94 et 96 sont

reçues dans les parties de lumen 56 et 58 pour venir s'enga-

ger de la façon représentée à la figure 3. La périphérie de

la section tubulaire 53 est sensiblement identique à la péri-

phérie de la partie de chapeau 92 afin d'offrir une surface progressivement continue à l'endroit o l'organe de jonc-

tion 46 et l'ensemble d'engagement 90 viennent se rejoindre.

Les aiguilles de gonflage 94 et 96, lorsqu'elles traversent les parties de lumen 56 et 58, viennent percer les parties d'étanchéité de gonflage correspondantes 62 et 64 pour entrer dans les lumens de gonflage 42 et 44 de l'organe

tubulaire 16, comme représenté à la figure 8. Le gel d'auto-

étanchéité 66 dans les lumens 56 et 58 assure un engagement parfaitement étanche des aiguilles de gonflage 94 et 96 sur

les parties de joint 62 et 64.

La partie d'extrémité libre 108 du prolongement de

conduit 106 passe entre les parties de valve à bec de ca-

nard 50 et 52 séparant les lèvres face à face 72 et 74 afin de maintenir les parties de valve en bec de canard 50 et 52 en position ouverte. Une ligne directe de communication entre

le passage de drainage de fluide 20, le passage de prolonge-

ment de conduit 107, le passage de conduit 80 et le prolon-

gement de drainage 112, est ainsi établie. Un sac de collec-

te 118 (figure 4) est relié au prolongement de drainage 112 et les seringues correspondantes 120 et 122 sont positionnées dans les organes de réception de seringue 114 et 116 avec des quantités prédéterminées et appropriées d'un fluide de

gonflage adéquat connu.

Après la liaison étanche, ensemble, de la partie

d'incontinence 12 et de l'organe de gonflage et de- draina-

ge 14, un lubrifiant adéquat connu (non représenté) est

appliqué à la surface tubulaire 18 de l'organe tubulaire 16.

Cet organe tubulaire 16 est inséré dans l'urètre 128 afin de positionner le ballon de vessie 30 à l'état non gonflé dans la vessie 130. L'organe tubulaire 16 présente une taille telle que la partie de manchon 60 de l'organe de jonction 46 soit sensiblement au droit du méat du pénis. Des organes tubulaires 16 de différentes longueurs peuvent être.prévus-de

façon à assurer cette mise au droit du méat du pénis.

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Le ballon de vessie à l'état non gonflé 30 étant ainsi

positionné dans la vessie 130, on peut actionner les serin-

gues 120 et 122 pour refouler du fluide à travers les pas-

sages de lumen correspondants 86-56-42 et 88-58-44 afin de gonfler le ballon de vessie et le manchon urétral 32 de la

façon représentée à la figure 4.

Lorsque le gonflage est achevé, les seringues 120 et 122 sont déposées et les valves d'auto-étanchéité 124 et 126 prévues dans les organes de réception de seringue 114 et 116 garantissent que le volume de gonflage du ballon de vessie 30

et du manchon urétral 32 se maintient.

Le fluide de la vessie 132 (figure 4) peut ainsi passer dans les ouvertures 24 et 26 pour s'introduire dans le

passage de drainage de fluide 20, dans le passage de prolon-

gement de conduit 107 et dans le passage de conduit 80

jusqu'au sac de collecte 118. Il n'existe pas de communica-

tion entre les passages de fluide 20, 107, 80 et les lumens

de gonflage 42, 44, 56, 58 et 86, 88. -

Grâce à cet agencement, le fluide de la vessie 132 est continuellement drainé depuis la vessie 130 au-delà des parties de valve à bec de canard 50 et 52 jusqu'au sac de collecte 118. Lorsque le sac de collecte 118 est rempli, on

peut le vider ou le remplacer par un autre, selon les besoins.

Lorsqu'il est possible et avantageux pour un patient de contrôler son propre drainage de vessie, l'organe de gonflage et de drainage 14 est détaché de la section tubulaire 53 de la façon représentée à la figure 5. Le patient peut ainsi manuellement pincer ou comprimer Le pénis juste à proximité de la jonction de la partie d'incontinence 12 et de l'organe de gonflage et de drainage 14. Le pincement empêche la

migration rétrograde (dislocation) du cathéter.

Lorsque l'organe de gonflage et de drainage 14 est séparé de la partie d'incontinence 12, les aiguilles de gonflage 94 et 96 sont retirées des lumens 56 et 58. Le gel d'auto-étanchéité 66 vient ainsi sceller, dans les parties d'étanchéité et de gonflage 62 et 64, les ouvertures de perçage provoquées par les aiguilles 94 et 96. Le volume de gonflage du ballon de vessie 30 et du manchon urétral 32 est ainsi maintenu. Le retrait de la partie d'extrémité libre 108 du prolongement de conduit 106 de l'organe de jonction 46

permet aux parties de valve à bec de canard 50 et 52 de re-

prendre leur position normalement fermée en obturant ainsi le passage de drainage de fluide 20. Le fluide de la vessie 132

peut ainsi s'accumuler dans la vessie 130.

Lorsque le patient souhaite drainer sa vessie, il palpe son pénis au méat du pénis afin de localiser les lobes de palpation 68 et 70 sur le manchon 60. L'emplacement des lobes de palpation 68 et 70 permet de localiser les plats de palpation 69 et 71. Le patient peut ensuite palper le pénis sur les plats de palpation 69 et 71 en y exerçant une légère

pression afin d'obliger les parties de valve à bec de ca-

nard 50 et 52 à s'infléchir vers la position ouverte, de la façon représentée sur les figures 6 et 10. Les moyens de valve 48 sont ainsi palpés pour être amenes à un état ouvert permettant au fluide de la vessie 132 de s'écouler à travers le passage de drainage 20, au-delà des parties de vaive à bec de canard 50 et 52 et en dehors de

l'urètre 128.

Lorsque le drainage de la vessie est achevé, on sup-

prime la pression de palpation des doigts sur les plats de

palpation 69 et 71. La suppression de la pression de palpa-

tion sur les plats de palpation 69 et 71 permet aux parties de valve à bec de canard 50 et 52 de reprendre leur position normalement fermée en obturant ainsi le passage de drainage de fluide 20 et en permettant au fluide de la vessie 132 de

s'accumuler dans la vessie 130. Un patient peut ainsi contrôler et limiter à volonté la décharge de sa

vessie. Comme ceci est évident, la partie d'incontinence 12 qui permet cette commande est entièrement

cachée dans le pénis et est pratiquement indétectable.

S'il est nécessaire de déposer la partie d'inconti-

nence 12 de l'urètre 128, le pénis est repoussé sur le pubis

en dégageant ainsi la jonction de valve 46. L'organe tubu-.

laire 16 est coupé juste à proximité de la jonction de val-e 46 pour permettre au ballon de gonflage 30 et au manchon urétral 32 de se dégonfler. On peut ensuite déposer

la partie d'incontinence 12.

Un autre mode de réalisation de l'ensemble de cathéter

est indiqué d'une façon générale par le numéro de référen-

ce 140 à la figure 11. L'ensemble de cathéter 140 comporte une partie d'incontinence 142 munie d'un organe tubulaire 144 qui peut être réalisé en silicone. L'organe tubulaire 144 comporte à l'une de ses extrémités une partie en forme de

spirale 146 qui vient s'engager dans la vessie et une jonc-

tion de valve 148 à l'extrémité opposée. Un manchon uré-

tral 150 flexible, extensible, élastique et non gonflable,

qui peut être réalisé en silicone, est prévu sur l'organe.

tubulaire 144 entre la partie spirale 146 qui vient s'engager

dans la vessie et la jonction de valve 148.

La partie spirale 146 qui vient s'engager dans la vessie définit un passage spiral 153 et est munie d'une pluralité d'ouvertures 152 qui communiquent avec le passage spiral 153. Le passage spiral 153 communique avec un passage

de drainage de fluide 154 formé dans l'organe tubulaire 144.

La partie spirale 146 qui vient s'engager dans la vessie se

termine par une partie d'extrémité libre fermée 156.

La jonction de valve 148 est similaire à la jonction de valve 46 mais ne comporte pas de lumen de gonflage. La

jonction de valve 148 comporte une partie de manchon périphé-

rique 158 munie de lobes de palpation opposés 160 et 162 et de plats de palpation 161 et 163 orientés selon un agencement similaire à celui de la jonction de valve 46. Des moyens de

valve 165, munis de parties de valve à bec de canard norma-

lement fermées 164 et 166, obturent le passage de drainage de fluide 154 dans l'organe tubulaire 144. La jonction de valve 148 comporte également un prolongement tubulaire 168

définissant un passage de prolongement 170.

La partie d'incontinence 142 de l'ensemble de cathé-

ter 140 peut être utilisée en combinaison avec un organe de drainage (non représenté) qui permet le drainage de la vessie en ccntinu. Cependant, la partie d'incontinence 140 peut également être utilisée sans organe de drainage, comme dispositif d'incontinence, pour le drainage contrôlé de la

vessie d'un utilisateur.

Pour utiliser l'ensemble de cathéter 140 comme dispo-

sitif d'incontinence, on insère un organe de stylet 172 dans le passage de prolongement 170 à travers le passage de

drainage de fluide 154 et dans le passage spiral 153 rfigu-

re 13) afin de distendre et de rendre rectiligne la configu-

ration spirale de la partie 146 engagée dans la vessie, comme représenté à la figure 12. Le stylet 172 est également

utilisé pour allonger le manchon urétral 150 afin de faci-

liter l'insertion de la partie d'incontinence 142 dans un

urètre 174, comme représenté à la figure 12.

Lorsque la partie spirale distendue et qui vient s'engager 146 est disposée dans une vessie 176, on retire le stylet 172, ce qui permet à la partie distendue 146 de reprendre la forme d'une spirale et de venir en contact avec la vessie 176. Le retrait du stylet 172 permet également au manchon urétral distendu 150 de se reformer, comme représenté à la figure 13. Le manchon urétral 150 aide à maintenir le

positionnement stable de l'organe tubulaire 144 dans l'urè-

tre 174.

* Lorsqu'il souhaite décharger sa vessie, l'utilisateur

ou le patient palpe la partie de manchon 158 afin de loca-

liser les bulbes de palpation 160 et 162 et les plats de palpation 161 et 163. Une légère pression sur les plats de palpation 161 et 163 oblige les parties de valve à bec de

canard 164 et 166 à s'infléchir jusqu'à une position d'ouver-

ture permettant la communication entre le passage de drainage de fluide 154 et le passage de prolongement 170. Le fluide de

la vessie peut ainsi être déchargé à travers les ouvertu-

res 152 dans la partie spirale venant en contact avec la vessie 146 à travers le passage spirale 153 et le passage de drainage de fluide 154 pour être éliminé à travers le passage

de prolongement 170.

Lorsque la palpation des plats de palpation 161 et 163 cesse, les parties de valve à bec de canard 164 et -166 reviennent à leur position normalement fermée en obturant le débit de fluide au-delà des parties de valve à bec de canard 164 et 166. On a ainsi réalisé une étanchéité sûre et parfaitement étanche au fluide grâce aux moyens de valve 165 lorsque les parties de valve à bec de canard 164 et 166 sont

dans leur position normalement fermée.

L'ensemble de cathéter 140 peut être installé sous la forme d'un cathéter de drainage continu en combinant un

organe de drainage (non représenté) avec une partie d'incon-

tinence 142 avant l'insertion urétrale. Bien que ceci ne soit pas représenté, l'organe de drainage pour l'ensemble de

cathéter 140 est un organe de gonflage et de drainage modi-

fié 14 sans aiguilles de gonflage 96, 98 et sans organes de réception de seringue 114 et 116 et également sans lumens de gonflage 86, 88. Cependant, l'organe de drainage modifié (non représenté) est par ailleurs similaire à l'organe 14 et comporte un prolongement de conduit 106 (figure 1) muni d'une partie d'extrémité libre 108 s'étendant à partir d'un conduit

de drainage 78. Une extrémité opposée du conduit de draina-

ge 78 est prévue avec un prolongement de drainage 112 sans

organes de réception de seringue 114 et 116.

Du fait que l'organe de drainage modifié n'est pas représenté, on fera référence à l'organe de drainage 14 sur lequel est basé l'organe de drainage modifié. L'organe de drainage modifié est relié à la partie d'incontinence 142 de telle façon que le prolongement de conduit 106 vienne en contact avec les parties de valve à bec de canard 164 et 166 pour maintenir ces moyens de valve 165 à l'état ouvert. Un stylet (non représenté), similaire au stylet 72 mais plus allongé, est inséré à travers l'organe de drainage modifié et

dans l'organe tubulaire 144 avant que la partie d'inconti-

nence 142 ne soit insérée dans l'urètre 174. On a.ainsi réalisé une insertion urétrale d'une façon similaire à celle

qui était précédemment décrite pour l'ensemble de cathéter 10.

La conversion de l'ensemble de cathéter 140 à partir de l'agencement de drainage continu qui vient d'être décrit en un drainage de vessie contrôlé par l'utilisateur est réalisée en détachant l'organe de drainage modifié (non représenté) du

prolcngement tubulaire 168, alors que la partie d'inconti-

nence 142 reste dans l'urètre 174.

L'enlèvement de la partie d'incontinence 142 hors de l'urètre 174 est précédé de l'insertion du stylet 172 dans le passage de prolongement 170. Le stylet 172 est inséré au-delà des parties de valve à bec de canard 164 et 166 et dans le passage de drainage de fluide 154 pour être reçu dans le passage spiral 153 afin de redresser la partie spirale de contact 146 et de distendre le manchon urétral 150, comme représenté à la figure 12. L'opération d'enlèvement est facilitée en repoussant le pénis sur le pubis, afin de dénuder la jonction de valve 148. La jonction de valve 148 peut ainsi être pincée tandis que le stylet 172 est utilisé pour redresser la partie spirale 146 venant en contact avec

la vessie et distendre le manchon urétral 150.

Un autre mode de réalisation de l'ensemble de cathéter est doté d'une façon générale du numéro de référence 180 à la

figure 14.

L'ensemble de cathéter 180 comporte une partie d'in-

continence 182 munie d'un organe tubulaire 184 qui peut être réalisé en silicone, en hytrel ou en un autre matériau thermoplastique biocompatible connu. L'organe tubulaire 184

comporte une partie "Malecot" venant en contact avec la ves-

sie 186 à l'une de ses extrémités et une jonction de val-

ve 188 à son autre extrémité. La partie Malecot 186 venant en contact avec la vessie et qui peut être réalisée en hytrel ou en tout autre matériau thermoplastique biocompatible connu et adéquat, comporte quatre bandes inclinées extensibles et

élastiques 190, 192, 194 et 196 qui joignent l'organe tubu-

laire 184 aux sections tubulaires 198 et 200. Un passage de

drainage de fluide 202 s'étend à travers l'organe tubulai-

re 184, en incluant les sections tubulaires 198 et 200. La section tubulaire 200 est cependant formée avec une extrémité

libre fermée 204.

Un manchon urétral 206, identique au manchon uré-

tral 150, est formé sur l'organe tubulaire 184. La jonction de valve 188 est identique à la jonction de valve 148 de

l'ensemble de cathéter 140.

La jonction de valve 188 comporte ainsi une partie de manchon 158 avec des lobes de palpation opposés 160, 162 et

264661I0

des plats de palpation opposés 161 et 163. La jonction de valve 188 comporte également les moyens de valve 165 avec des parties de valve en bec de canard normalement fermées 164 et

166 qui viennent obturer le passage de drainage de fluide 202.

La partie d'incontinence 182 de l'ensemble de cathé- ter 180 peut être utilisée en combinaison avec un organe de drainage (non représenté) du type précédemment décrit, pour être utilisé dans l'ensemble de cathéter 140. La partie d'incontinence peut cependant également être utilisée sans

organe de drainage, sous la forme d'un dispositif d'inconti-

nence pour le drainage contrôlé de la vessie d'un utilisateur.

L'ensemble de cathéter 180, lorsqu'il est utilisé comme dispositif d'incontinence, est installé dans l'urètre et dans

la vessie en utilisant le stylet 208.

En se référant aux figures 15 et 16, le stylet 208 est inséré dans le passage de prolongement 170 de la jonction de valve 188 en direction de la flèche 210. Le stylet 208 est

forcé contre l'extrémité fermée 204 de la section tubulai-

re 2C0 afin d'exercer une force de distension qui redresse et distend les bandes arquées 190, 192, 194 et 196 de la partie Malecot 186 venant en contact avec la vessie et qui redresse et distend le manchon urétral 206, tel que représenté à la figure 19. La partie d'incontinence distendue 182 est ainsi

insérée dans l'urètre 174 et dans la vessie 176.

L'enlèvement ultérieur du stylet 208 permet aux bandes Malecot 190, 192, 194 et 196 de reprendre leur forme arquée

et de venir en contact avec la vessie 176. Le manchon pré-

trai 206 peut reprendre de la même façon sa forme de manchon pour venir en contact avec l'urètre 174. Le drainage de la vessie contrôlé par l'utilisateur est réalisé en palpant les moyens de valve 165 à travers le'pénis d'une façon similaire

à celle qui a été décrite précédemment.

Si l'ensemble de cathéter 180 doit être installé pour le drainage continu de la vessie 176, on doit tout d'abord relier à la partie d'incontinence un organe de drainage similaire à celui qui a été décrit précédemment en relation avec l'ensemble de cathéter 140, avant d'insérer la partie

d'incontinence dans l'urètre 174. Dès que la partie d'incon-

tinence 182 a été insérée dans l'urètre 174, il est possible de relier l'organe de drainage précédemment décrit (non représenté) sans avoir à enlever tout d'abord la partie d'incontinence 182 de l'urètre 174. Cependant, si l'ensemble de cathéter 180 est installé à des fins de drainage continu avec un organe de drainage, il peut être apte à fonctionner comme dispositif d'incontinence contrôlé par l'utilisateur sans enlever la partie d'incontinence 180 de l'urètre 174. Cette limitation est

également vraie pour l'ensemble de cathéter 140.

On peut utiliser d'autres agencements de valve palpable avec les parties d'incontinence 12, 142 et 182 des ensembles de cathéter 10, 140 et 180. Par exemple, en référence à la figure 17, une jonction de valve 220 comporte une partie de manchon 222 avec des lobes de palpation opposés 224, 226 et des plats de palpation opposés (non représentés) orientés d'ur.e façon similaire à celle précédemment décrite pour la

jonction de valve 148.

La jonction de valve 220 comporte des moyens de val-

ve 228 munis d'un organe de valve apte à être infléchi 230 présentant une fente 232 en forme de croix qui s'infléchit

vers une position ouverte par palpation des plats de palpa-

tion (non représentés). L'organe de valve 230 et la fente en croix 232 viennent autrement dans un état normalement fermé,

tel que représenté à la figure 17.

La flèche 234 à la figure 17 indique la direction de l'écoulement du fluide de la vessie dans un passage de drainage de fluide 238 au-delà des moyens de valve 228 vers un passage de prolongement 240 qui conduit à l'ouverture urétrale (non représentée). Les moyens de valve 228 peuvent être ainsi manipulés manuellement par l'intermédiaire du pénis pour venir à un état ouvert afin de permettre le

drainage de la vessie contrôlé par l'utilisateur.

Une jonction de valve avec un autre agencement de valve palpable est indiquée d'une façon générale par le numéro de référence 250 à la figure 18. La jonction de valve 250 comorte des moyens de valve 252 munis d'un organe de valve qui peut être infléchi 254 et qui est formé de quatre fentes en coin, présentant une forme en L, telles que 256 et 258 qui sont normalement à l'état fermé. L'organe de valve 154 repousse normalement une bille d'étanchéité 260 sur un siège de valve 262 comportant une ouverture de valve 264. La jonction de valve 250 comporte également une partie de manchon 266 avec des lobes de palpation opposés 268, 270 et des plats de palpation opposés (non représentés) présentant

une orientation similaire à celle de la jonction de valve 148.

La palpation des moyens de valve 252 d'une façon similaire à celle précédemment décrite pour les moyens de valve 250 provoque la déflexion du siège de valve 262 et la déflexion de l'organe de valve 254 pour faire détacher de son siège la bille d'étanchéité 260 et pour ouvrir les fentes 256 et 258. La flèche 272 indique la direction du drainage du fluide de la vessie à partir d'un passage de drainage de fluide 274 vers un passage de prolongement 276 qui conduit à l'ouverture urétrale. Les moyens de valve 252 peuvent ainsi être manipulés manuellement via le pénis pour venir dans un état ouvert afin de permettre le drainage de la vessie

contrôlé par l'utilisateur.

Un autre mode de réalisation de l'ensemble de cathéter

est indiqué d'une façon générale par le numéro de référen-

ce 280 à la figure 19. L'ensemble de cathéter 280 comporte

une partie d'incontinence 282 comprenant un organe tubulai-

re 284 qui peut être réalisé en silicone. L'organe tubulai-

re 284 est muni d'une partie de contact avec la vessie 286 en

forme d'entonnoir, à proximité d'une partie d'extrémité tubu-

laire 288 munie d'une ouverture 290. La partie de contact avec la vessie 286 en forme d'entonnoir est réalisée en un matériau compressible, élastique et flexible tel que du silicone. Des moyens de valve 292 sont prévus à une partie d'extrémité opposée 293 de l'organe tubulaire 284. Les moyens de valve 292 sont formés monobloc avec l'organe tubulaire 284 et comportent un organe de valve 294 muni d'une fente en forme de croix 296. Un lobe annulaire de palpation 298 est

formé à la périphérie de l'organe de valve 294.

Une partie de contact urétrale en forme d'entonnoir 302, dans le même matériau que la partie de contact avec la vessie 286, est formée sur l'organe tubulaire 284 à une distance prédéterminée de la partie de contact avec la vessie 286. L'ensemble de cathéter 280 peut être utilisé pour le

drainage continu à l'aide d'un organe de drainage (non -

représenté) du type précédemment décrit pour l'ensemble de cathéter 140, l'organe de drainage venant en contact avec les

moyens de valve normalement fermés de la partie d'inconti-

nence 282 afin de maintenir l'organe de valve susceptible de

fléchir 294 à l'état ouvert.

L'ensemble de cathéter 280, lorsqu'il est utilisé à des fins de drainage continu de la vessie, est installé dans l'urètre avec l'organe de drainage (non représenté) qui lui

est rattaché.

Lorsque l'ensemble de cathéter 280 est installé pour le drainage continu de la vessie ou bien pour le drainage contrôlé de la vessie d'un utilisateur (sans organe de drainage,, un manchon d'installation 304 est tout d'abord engagé autour de l'organe tubulaire 284 afin de comprimer et de bien entourer la partie de contact avec la vessie 286 en forme d'entonnoir et la partie de contact avec l'urètre en

forme d'entonnoir 302.

Le manchon 304, portant à l'intérieur la partie d'in-

continence 282 (figure 20), est inséré dans l'urètre. Lors-

qu'une position d'insertion souhaitée est obtenue, un cathé-

ter poussant 306 est inséré à l'extrémité du manchon 304 pour bloquer la partie d'incontinence 282 lorsque le manchon 304

est enlevé de l'urètre.

Lorsque le manchon 304 est retire, la partie de contact avec la vessie 286 en forme d'entonnoir et la partie de contact urétral 302 se dilatent pour atteindre leur forme normale afin de venir en contact avec la vessie 300 et

l'urètre 301 afin d'y maintenir en position l'organe tubu-

laire 284 dans une position urétrale prédéterminée.

Les moyens de valve 292 sont au droit du méat du pénis et l'organe de valve normalement fermé 294 empêche le fluide 26 A661 v

de la vessie de s'écouler vers l'extérieur au-delà de l'or-

gane tubulaire 284.

Lorsque l'on souhaite réaliser le drainage de la vessie, le lobe de palpation annulaire 298 est palpé à travers le pénis afin d'obliger l'organe de valve 294 à s'infléchir. L'inflexion de l'organe de valve 294 oblige la fente en croix 296 à s'ouvrir en permettant au fluide de la

vessie d'entrer dans l'organe tubulaire 284 à travers l'ou-

verture 290 afin de la drainer à travers le passage de drainage de fluide 308, au-delà de la fente en croix 296 et

hors de l'urètre.

Lorsque l'on veut enlever la partie d'incontinence 282, le penis est repoussé sur le pubis en faisant apparaître les moyens de valve 292. Ces moyens de valve 292 sont pincés, par exemple entre le pouce et l'index, et l'organe de manchon 304 est glissé sur l'organe tubulaire 284 afin de venir plier en accordéon la partie de contact de la vessie 286 en forme

d'entonnoir et la partie de contact avec l'urètre 302.

L'organe de manchon 304 et la partie d'incontinence qui est logée à l'intérieur sont ensuite retirés de l'urètre 301 et

de la vessie 300.

Un autre mode de réalisation de l'ensemble de cathéter

est indiqué d'une façon générale par le numéro de référen-

ce 320 à la figure 22. L'ensemble de cathéter 320 comporte une partie d'incontinence 322 reliée à un organe de gonflage et de drainage 324. La partie d'incontinence 322 comporte un organe tubulaire 326 sensiblement similaire à l'organe

tubulaire 16 de l'ensemble de cathéter 10.

La partie d'incontinence 322 comporte en outre une jonction de valve 328 munie d'un prolongement tubulaire 329

qui est interconnecté à une partie d'extrémité 330 de l'or-

gane tubulaire 326.

La jonction de valve 328 comporte des parties de lumen 332 et 334 qui ne peuvent pas communiquer avec un passage de fluide de jonction de valve 336. Les lumens 332 et

334 comportent des sièges de valve divergents correspon-

dants 338 et 340 qui forment des prolongements correspondants

des lumens de gonflage 342 et 344 dans l'organe tubulaire 326.

Des billes de valve 346 et 348 sont respectivement prévues dans les sièges de valve divergents 338 et 340 des lumens 332 et 334. Des inserts annulaires de grand diamètre et de petit diamètre 350 et 352 viennent renforcer les sièges de valve divergents 338 et 340. En référence aux figures 22 et 25, des moyens de valve 354 prévus dans la jonction de valve 328 comportent un organe de valve glissant 356 qui est comprimé pour glisser transversalement hors du prolongement tubulaire 329 dans une ouverture transversale 331 (figure 25). L'organe de valve 356, qui peut être réalisé en acier inoxydable ou en une matière plastique biocompatible rigide, telle que du polycarbonate ou du polysulfone, comprend une tige 360 munie de parties

d'extrémité en forme de capsules 362 et 364. La partie d'ex-

trémité en forme de capsule 364 présente une longueur trans-

versale plus importante que la partie d'extrémité en forme de

capsule 362.

Les parties d'extrémité en forme de capsules 362 et 364

sont logées de façon prédéterminée dans l'ouverture transver-

sale 331, de telle façon que l'organe de valve 356 se déplace par glissement dans l'ouverture transversale 331 mais reste cependant détendu du fait de cet ajustement prédéterminé,

même s'il a été déplacé.

Une enveloppe tubulaire flexible et extensible 366, qui

peut être réalisée en silicone, vient entourer le prolonge-

ment tubulaire 329 en formant une enveloppe étanche autour

des parties d'extrémité en forme de capsule 362 et 364.

L'extension transversale des moyens de valve 364 dépasse

d'une quantité prédéterminée le diamètre en section transver-

sale du prolongement tubulaire 329 et de l'enveloppe tubu-

laire 366. Il s'ensuit que l'une des parties d'extrémité en forme de capsule 362, 364 vient toujours faire saillie transversalement au-delà du prolongement tubulaire 329 d'une quantité prédéterminée qui excède l'épaisseur de l'enveloppe tubulaire 366. La saillie des parties d'extrémité en forme de capsule 362 et 364 constitue ainsi des moyens de palpation pour palper l'organe de valve 356 jusqu'a une position soukaitée. La partie d'incontinence 322 est par ailleurs similaire à la partie d'incontinence 12 munie d'un ballon-de vessie gonflable (non représenté) et d'un manchon urétral gonflable (non représenté) identiques au ballon de vessie 30 et au manchon urétral gonflable 32. L'organe de drainage et de gonflage 324 comporte une partie d'adaptation 370 munie d'une extrémité 372. Deux aiguilles de gonflage 374 et 376 qui communiquent avec les lumens de gonflage 378 et 380 de l'organe de drainage et de

gonflage 324 font saillie de l'extrémité 372. Deux cavi-

tés 382 et 384 sont formées à l'extrémité 372 autour des aiguilles 374 et 376 pour assurer la réception étanche aux fluides des lumens 332 et 334 de la jonction de valve 328, comme représenté à la figure 23. Un passage de conduit 386,

formé à l'intérieur de l'organe de drainage et de gonfla-

ge 324, s'étend jusqu'à un col 388 à l'extrémité 372. La structure restante de l'organe de drainage et de gonflage 324 est par ailleurs similaire à l'organe de drainage et de

gonflage 14.

Pour utiliser l'ensemble de cathéter 320, l'organe de

drainage et de gonflage 324 est relié à la partie d'inconti-

nence 322 en alignant les aiguilles de gonflage 374 et 376 sur les parties de lumens 322 et 334 de la jonction de valve 328 et en engageant ces aiguilles dans les parties de

lumens correspondantes 332 et 334. Au cours de cet enga-

gement, les aiguilles 374 et 376 décollent les billes de

valve 346 et 348 de leurs sièges de valve divergents corres-

pondants 338 et 340. Le col 388 est simultanément reçu dans le passage de fluide 336 de la jonction de valve 328 afin de permettre la communication entre le passage de conduit 386 et

le passage de fluide 336.

Lorsque l'ensemble de cathéter 320 est engagé comme représenté à la figure 23, la partie d'incontinence 322 est insérée dans l'urètre et dans la vessie (non représenté). Au

cours de cette insertion, la partie d'extrémité,d'adapta-

tion 370 est également reçue dans l'urètre.

Un ballon de vessie (non représenté) similaire au balson de vessie 30 et un manchon urétral gonflable (non

264661 0

représenté) similaire au manchon urétral 332, sont gonflés via l'organe de drainage et de gonflage 324 de la façon précédemment décrite pour l'ensemble de cathéter 10. La pression de fluide à l'intérieur des lumens 378, 332 et 342 ainsi que 380, 334 et 344 maintient l'état gonflé du ballon

de vessie gonflable et du manchon urétral gonflable.

Lorsque l'organe de valve glissant 356 est palpé à

travers le pénis (non représenté) à l'extrémité de la cap-

sule 364, l'organe de valve 356 est déplacé vers une position fermée du passage de fluide de jonction de valve 336 en obturant le passage de fluide 336, comme représenté sur les figures 26 et 28. L'organe de valve 356 empêche ainsi le fluide de la vessie de passer dans l'organe de drainage et de gonflage 324. Afin d'amener l'organe de valve glissant 356 à l'ézat ouvert, l'extrémité de la capsule 362 est palpée, comme représenté sur les figures 25 et 27, pour positionner la partie de tige 360 dans le passage de fluide de jonction de valve 336. Du fait que l'organe de valve 356 reste détendu dans sa position palpée sélectionnée, il se produit un drainage de vessie en continu lorsque l'organe de valve est

palpé vers la position ouverte des figures 25 et 27.

Si un patient est capable de palper l'organe de val-

ve 356 vers la position ouverte ou la position fermée, l'organe de gonflage et de drainage 324 peut être enlevé après le gonflage du ballon de vessie (non représenté) et du

manchon urétral.

L'enlèvement de l'organe de drainage et de gonflage 324

est réalisé de la façon précédemment décrite pour l'enlève-

ment de l'organe de drainage et de gonflage 14. La séparation

des aiguilles de gonflage 374 et 376 des lumens de gonfla-

ge 332 et 334 fait que la pression de fluide régnant à l'intérieur des lumens de gonflage 342 et 344 repousse les billes d'étanchéité de valve 346 et 348 sur leurs sièges de valve divergents correspondants 338 et 340 vers les positions représentées à la figure 22. Les lumens de gonflage 342 et

344 sont ainsi obturés par les billes d'étanchéité de val-

ve 346 et 348, de manière à empêcher le ballon de vessie et

le Manchon urétral de se dégonfler.

Pour enlever l'ensemble de cathéter 320 de -l'urètre et de la vessie, le pénis est repoussé sur le pubis en dénudant la jonction de valve 328 qui peut alors être coupée juste derrière les billes d'étanchéité de valve 346 et 348. Le fluide de gonflage peut s'écouler vers l'extérieur des lumens 342 et 344 en permettant au ballon de vessie et au manchon urétral de se dégonfler. On peut alors enlever la

partie d'incontinence 322.

Comme il apparaît à l'homme de l'art, les parties de jonction de valve de quelques uns des modes de réalisation

sont interchangeables. Quelques avantages de la présente invention découlent

de la description qui précède et comprennent un cathéter

urétral posé à demeure, muni d'un système de contrôle de l'incontinence, qui prévoit l'option du drainage en continu de la vessie ainsi que l'option du drainage de la vessie sous le contrôle de l'utilisateur. Ces deux options peuvent être obtenues en utilisant seulement l'installation d'un ensemble

de cathéter dans l'urètre et dans la vessie.

Un autre avantage réside dans le fait que les moyens de valve pour contrôler le déplacement du fluide à partir de la vessie peuvent être palpés dans une direction prédéterminée pour venir à l'état ouvert et comportent des moyens de

palpation présentant des caractéristiques de surface prédé-

terminées afin de permettre de déterminer manuellement la direction de palpation prédéterminée afin de palper les

moyens de valve pour les amener à l'état ouvert.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de

l'art sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1.- Cathéter urétral posé à demeure caractérisé en ce qu'il comprend: (a) un organe tubulaire flexible allongé (16) muni d'un passage de drainage de fluide (20); (b) des moyens de contact à une partie d'extrémité dudit organe tubulaire (16) pour venir en contact avec la partie de paroi d'une vessie (130), ledit organe tubulaire (16) présentant une ouverture (24, 26) à ladite partie d'extrémité pour communiquer avec ledit passage de drainage de fluide (20) afin de permettre le drainage du fluide de ladite vessie dans ledit passage de drainage de fluide; (c) des moyens de valve (50, 52) à une partie d'extrémité opposée dudit organe tubulaire (16) pour contrôler le déplacement du fluide à travers ledit passage de drainage (20) en provenance de ladite vessie (130); lesdits moyens de valve présentant un état fermé et

étant palpables dans une direction de palpation prédé-

terminée conduisant à l'état ouvert; et (dc des moyens de palpation (68, 70) pour lesdits moyens de

valveLprésentant une surface de caractéristique prédé-

terminée (69, 71) afin de permettre de détecter manuel-

lement la direction de palpation prédéterminée permet-

tant de palper lesdits moyens de valve vers ledit état ouvert.

2.Cathéter selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de valve (50, 52) comportent une partie de valve susceptible d'être infléchie vers ledit état ouvert après palpation desdits moyens de palpation dans ladite

direction de palpation prédéterminée.

3.- Cathéter selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de valve (50, 52) présentent une périphérie et en ce que ladite surface de caractéristique

prédéterminée comprend au moins deux lobes de palpation oppo-

sés (68, 70) formés sur les premières parties opposées de

lad-te périphérie.

4.- Cathéter selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite surface de caractéristique prédéterminée comprend au moins deux plats de palpation (69, 71) formés sur les secondes parties opposées de ladite périphérie et décalés d'une quantité prédéterminée par rapport auxdites premières parties opposées, ladite partie de valve susceptible d'être infléchie étant flexible et fléchissant pour former une ouverture lorsqu'une pression de palpation prédéterminée est

appliquée auxdits plats de palpation.

5.- Cathéter selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite partie de valve flexible susceptible d'être infléchie est constituée par une valve à bec de canard (50, 52) qui s'infléchit afin de former une ouverture lorsque ladite pression de palpation est appliquée auxdits plats de palpation afin d'amener lesdits moyens de valve en position ouverte.

6.- Cathéter selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de valve comportent une bille d'étanchéité de valve (260) et un siège de valve (262),

ladite partie de valve susceptible d'être infléchie repous-

sant normalement ladite bille d'étanchéité de valve sur ledit 2siège de valve afin de maintenir lesdits moyens de valve à l'état normalement fermé, ladite partie de valve susceptible d'être infléchie comportant au moins une fente normalement fermée (232) et étant susceptible d'être infléchie pour former une ouverture à ladite fente et pour supprimer la sollicitation sur ladite bille-d'étanchéité de valve afin de la décoller de son siège de valve lorsque ladite pression de palpation est appliquée aux plats de palpation (161, 163) de ladite périphérie de valve afin d'amener lesdits moyens de

valve à l'état ouvert.

7.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 4 à 6, caractérisé en ce que ladite partie de valve susceptible d'être infléchie comporte au moins -une fente normalement fermée (232) et est susceptible d'être infléchie afin de former une ouverture à ladite fente, afin de placer lesdits moyens de valve à l'état dit état ouvert lorsque ladite pression de palpation est appliquée auxdits plats de palpation sur lesdites secondes parties opposées de ladite

périphérie de valve.

8.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 2 à 7, caractérisé en ce que ladite partie de valve susceptible d'être infléchie comporte un organe de valve glissant (356) présentant des positions ouvertes et fermées, ledit organe de valve comportant des extrémités de valve opposées, l'une desdites extrémités de valve faisant saillie hors dudit organe tubulaire afin de constituer ladite surface à caractéristique prédéterminée, lorsque ledit organe de valve est dans l'une desdites positions ouverte ou fermée, ledit organe de valve glissant étant mobile dans ladite direction de palpation prédéterminée vers l'autre desdites positions ouverte et fermée lorsqu'une pression de palpation

prédéterminée est appliquée à ladite extrémité de valve.

9.- Cathéter selon la revendication 8, caractérisé en

ce que ledit organe de valve comporte une section rédui-

te (360) qui s'aligne sur ledit passage de drainage de fluide (336) lorsque ledit organe de valve est déplacé vers

ladite position ouverte.

10.- Cathéter selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit organe de valve (356) comporte une section

élargie qui s'aligne sur ledit passage de drainage de flui-

de (336) afin d'obturer ledit passage de drainage de fluide

lorsque ledit organe de valve est déplacé vers ladite posi-

tior. fermée.

11.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de contact

comportent une partie gonflable (30), ledit cathéter compor-

tant -en outre des moyens de gonflage (94, 96) pour gonfler

ladite partie gonflable.

12.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de contact

comportent une partie flexible spirale (146).

13.- Cathéter selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un stylet (172) destiné à être inséré dans ledit passage de drainage de fluide (154Y afin de redresser ladite partie spirale (146) et afin de faciliter le

positionnement dudit cathéter dans ledit urètre (174).

14.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de contact comportent une partie Malecot flexible (186).

15.- Cathéter selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un stylet (208) destiné à être inséré dans ledit passage de fluide de drainage afin de redresser et de distendre ladite partie Malecot (186) afin de

faciliter le positionnement dudit cathéter dans ledit urètre.

16.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de contact

comportent une partie flexible en forme d'entonnoir (286).

17.- Cathéter selon la revendication 16, caractérisé en

ce qu'il comporte en outre un manchon (304) destiné à entou-

rer ladite partie tubulaire pour comprimer ladite partie en forme d'entonnoir (286) à l'intérieur des confins dudit manchon afin de faciliter le positionnement dudit cathéter

dans ledit urètre et ladite vessie.

18.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de drainage de fluide (78) reliés de façon amovible à la partie d'extrémité opposée dudit organe tubulaire (16)

afin de communiquer avec ledit passage de drainage de flui-

de f20), lesdits moyens de drainage de fluide comportant un organe de conduit muni d'une ouverture de sortie et d'une partie de contact de valve pour venir actionner lesdits

moyens de valve et les amener à l'état ouvert afin de per-

mettre le drainage sans obstruction du fluide à partir dudit passage de drainage de fluide à travers lesdits moyens de

valve vers ladite ouverture de sortie.

19.- Cathéter urétral posé à demeure caractérisé en ce qu'il comprend: (a) un organe tubulaire allongé flexible (16) muni d'un passage (20) de drainage de fluide; (b) des premiers (30) et seconds (32) moyens de contact espacés sur ledit organe tubulaire (16) afin de venir en contact respectivement avec la partie de paroi d'une

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vessie (130) et l'urètre afin de stabiliser la position dudit cathéter dans ledit urètre et ladite vessie, ledit organe tubulaire présentant une ouverture (24, 26) à proximité desdits premiers moyens de contact afin de communiquer avec ledit passage de drainage de fluide afin d'assurer le drainage du fluide de ladite vessie dans ledit passage de drainage de fluide; (c) des moyens de valve (50, 52) à une partie d'extrémité opposée dudit organe tubulaire afin de contrôler le déplacement du fluide à travers ledit passage de drainage en provenance de ladite vessie, lesdits moyens de valve présentant une position fermée et une position ouverte;

(d) lesdits moyens de valve comportant un organe de val-

ve.(72, 74) susceptible d'être infléchi par palpation desdits moyens de valve dans une direction de palpation prédéterminée, afin d'amener lesdits moyens de valve dudit état fermé audit état ouvert, et au moins une surface de palpation (69, 71) desdits moyens de valve présentant une surface de caractéristique prédéterminée afin de permettre la détermination manuelle de la direction de palpation prédéterminée pour faciliter la palpation dudit organe de valve susceptible d'être

infléchi vers ladite position ouverte.

20.- Cathéter selon la revendication 19, caractérisé en ce que ledit organe de valve susceptible d'être infléchi comporte un organe glissant (356) présentant ladite surface

de palpation avec ladite caractéristique de surface prédéter-

minée, ledit organe glissant étant susceptible de se déplacer de façon glissante vers ladite position ouverte par palpation

de ladite surface de palpation, ledit organe glissant présen-

tant une section réduite (360) qui vient s'aligner sur ledit passage de drainage de fluide (336) lorsque ledit organe

glissant est déplacé vers ladite position.ouverte.

21.- Cathéter selon la revendication 19 ou 20, carac--

térisé en ce qu'il comporte en outre une seconde surface de palpation sur ledit organe glissant (356), ladite seconde

surface de palpation présentant ladite surface à caractéris-

tique prédéterminée, ledit organe glissant présentant une section élargie, ledit organe glissant étant susceptible d'être déplacé vers ladite position fermée par palpation de ladite seconde surface de palpation afin de mettre ladite section élargie dans l'alignement dudit passage de drainage

de fluide afin de bloquer ce passage.

22.- Cathéter selon l'une quelconque des revendica-

tions 19 à 21, caractérisé en ce que ledit organe de valve susceptible d'être infléchi est flexible et compressible et comporte deux desdites surfaces de palpation (362, 364) présentant ladite surface caractéristique prédéterminée, de telle façon que la palpation desdites moyens de valve au niveau desdites deux surfaces de palpation amène lesdits

moyens de valve dans ladite position ouverte.