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DISPOSITIF A VALVE ACTIONNEE MAGNETIQUEMENT POUR
LE CONTROLE DE L'INCONTINENCE ET PROCEDE
DE CONTROLE DE L'INCONTINENCE
L'invention concerne les dispositifs et les procédés de contrôle de l'incontinence et plus particulièrement un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine, utilisant une valve à actionnement magnétique pour commander l'évacuation urinaire, et un nouveau procédé pour commander l'évacuation urinaire.
L'incontinence urinaire chez les femmes est un état commun qui peut résulter d'une grande variété de causes, y compris de la maladie, de blessures ou de débilité. L'état d'incontinence est usuellement caractérisé par une faiblesse ou un manque total de fonctionnement des muscles qui commandent la dilatation et la contraction du sphincter urinaire. Ainsi, il n'y a aucune procédure chirurgicale connue qui corrige de façon satisfaisante l'état d'incontinence de façon que le contrôle de la vessie soit pratiquement restauré.
Les tentatives d'amélioration de l'état d'incontinence comprennent l'utilisation de dispositifs passifs tels qu'un sac collecteur porté par l'utilisatrice pour collecter l'urine lorsqu'elle s'évacue de l'urètre. Un inconvénient de ce dispositif réside dans le fait que la vessie est drainée de façon continuelle dans le sac collecteur, sans offrir à l'utilisatrice un quelconque contrôle de l'évacuation urinaire. Un
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autre inconvénient de ce dispositif est dû au fait que le sac collecteur doit accompagner l'utilisatrice et constitue ainsi une gêne pour ses activités. Un inconvénient supplémentaire est dû au fait que le sac collecteur peut constituer la voie d'une infection bactérienne.
Des garnitures absorbantes analogues aux couches constituent un autre exemple de remède passif pour des individus présentant un état d'incontinence. Les garnitures absorbantes présente l'inconvénient analogue à ceux décrits pour le sac collecteur et elles doivent également être fréquemment changées.
D'autre dispositifs connus qui traitent le problème de l'incontinence féminine tentent de réaliser une commande de l'évacuation et comprennent des cathéters, des sondes de drain et des dilatateurs, tels que ceux représentés dans les brevets US-A- 4 194 508,4 198 979 et 4 563 183. Généralement, ces dispositifs connus comprennent également un système de collecte externe du fluide qui est fixé à une partie du corps de l'utilisatrice.
En général, les cathéters, les sacs collecteurs et les garnitures absorbantes sont encombrants et incommodes à utiliser dans le cadre de l'incontinence et ils sont souvent source de gêne pour l'utilisateur.
Des tentatives pour traiter les problèmes tels que le manque de contrôle, l'encombrement, l'inconfort, la gêne et l'entrave des activités ont mené au développement de dispositifs de contrôle de l'incontinence pourvus de valves, qui éliminent la nécessité des systèmes de collecte externe et permettent à l'utilisatrice de commander manuellement l'écoulement des fluides urinaires de la zone urinaire. Des exemples de ces dispositifs sont représentés dans les brevets US-A-3 503 400,3 731 670,3 939 821 et 4 024 855.
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Dans le brevet US-A-3 503 400, une valve à commande manuelle est positionnée à l'intérieur de l'urètre, près de la vessie. La valve est actionnée grâce à un câble de commande qui passe à travers l'urètre pour permettre un accès depuis l'extérieur à l'utilisateur. Un tel dispositif, bien que permettant une commande efficace de l'évacuation, crée un chemin potentiel pour l'infection bactérienne de la zone urinaire, et peut également causer une gêne à l'utilisateur du fait que la force exercée sur la câble est transmise via l'urètre.
Dans le brevet US-A-3 731 670, un organe de valve magnétique bi-stable nécessite un premier actionnement magnétique à partir d'une position fermée vers une position ouverte et un second actionnement magnétique pour revenir de la position fermée à la position ouverte. Ce dispositif, bien qu'offrant à l'utilisateur un certain degré de commande de l'évacuation n'est pas à toute épreuve. Par exemple, lorsque la valve est soumise à un premier actionnement en position ouverte et que l'évacuation cesse, l'utilisateur peut oublier d'effectuer un second actionnement pour replacer la valve en position fermée, ou on peut supposer que la valve a été actionnée en position fermée alors qu'elle est restée en position ouverte.
Si par inadvertance, la valve est restée en position ouverte, il se produira une évacuation intempestive.
Dans les brevets US-A-3 939 821 et 4 024 855, des organes de valve magnétiques sont implantés autour de l'urètre de l'utilisateur et nécessitent un moyen d'actionnement externe pour provoquer le fonctionnement de la valve. Ces dispositifs nécessitent une implantation chirurgicale des organes de valve magnétiques. Si des problèmes fonctionnels surviennent dans ces dispositifs, une autre intervention chirurgicale se révèle nécessaire.
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Il est ainsi souhaitable de proposer un dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui puisse être actionné magnétiquement par l'utilisatrice, grâce à un aimant tenu à la main, pour commander l'évacuation urinaire, qui soit d'une utilisation facile, ne gêne pas indûment l'activité normale de l'utilisatrice et ne nécessite pas une installation faisant appel à la chirurgie.
Parmi les différents buts de l'invention, on peut noter celui de proposer un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui présente une valve de commande à actionnement magnétique pour commander l'évacuation urinaire, un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui soit contenu pratiquement entièrement dans la voie urétrale de l'utilisatrice, un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui ne nécessite pas de recours chirurgical pour son implantation, un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui puisse être actionné par manipulation manuelle d'un aimant portatif, un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui empêche normalement toute évacuation urinaire pour maintenir la continence et permette d'effectuer cette évacuation par simple manipulation d'un aimant portatif,
un nouveau dispositif de contrôle de l'incontinence féminine qui soit réglable pour offrir une installation confortable et un nouveau procédé de contrôle de l'incontinence féminine.
D'autres buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront et seront mis en évidence individuellement ci-dessous.
Selon l'invention, le dispositif de contrôle de l'incontinence féminine comprend un conduit présentant une ouverture proximale avec une ouverture d'entrée apte à recevoir les fluides urinaires qui s'évacuent
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de la vessie, et une extrémité distale avec une ouverture de sortie par laquelle les fluides urinaires sont évacués.
Une valve de commande de l'évacuation, à commande magnétique, prévue à l'extrémité distale du conduit, est susceptible d'être placée à l'extérieur de l'ouverture urétrale. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, la partie d'extrémité distale du conduit peut être supportée entre l'orifice urétral et les grandes lèvres. La valve de commande est ainsi accessible pour être actionnée magnétiquement grâce à un aimant portatif, tenu à la main, pour actionner la valve de commande à l'état ouvert et commander sélectivement l'évacuation des fluides urinaires par le conduit. L'accessibilité de la valve de commande pour cet actionnement magnétique ne porte pas atteinte à l'activité physique générale de l'utilisatrice.
Dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un clapet de valve de la valve de commande fait saillie à partir de la partie d'extrémité distale du conduit lorsque la valve de commande est actionnée magnétiquement à l'état ouvert. Un diaphragme d'étanchéité est prévu dans la partie en saillie du clapet de valve pour suivre tout déplacement du clapet de valve lorsqu'il fait saillie de la partie d'extrémité distale du conduit.
Dans certains modes de réalisation de l'invention, la partie à actionnement magnétique de la valve est entièrement confinée à l'intérieur de la partie d'extrémité distale du conduit lorsque la valve est actionnée pour passer à l'état ouvert.
D'autres modes de réalisation de l'invention proposent de situer la valve dans la partie axialement centrale du conduit, ou dans une partie angulaire décalée du conduit, ou dans une structure en saillie
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du conduit, sur une partie d'extrémité distale de celui-ci.
Le conduit comprend également un moyen de maintien pour stabiliser la position d'installation du conduit dans l'urètre. Le moyen de maintien comprend une structure venant au contact de la vessie, sur la partie d'extrémité proximale et une structure d'ancrage sur la partie d'extrémité distale. La structure d'ancrage est d'une taille et d'une forme qui permet sa disposition entre le méat et les grandes lèvres.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la structure d'ancrage est réglable à une distance déterminée de la structure venant au contact de la vessie, pour correspondre à la longueur de la voie urétrale.
Tous les modes de réalisation de l'invention peuvent comprendre un lumen ou passage pour infuser un agent antiseptique dans l'urètre afin d'éviter toute infection bactérienne.
Au cours de l'emploi du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine, le conduit est positionné dans l'urètre, de façon telle que l'ouverture d'entrée du conduit et la valve de commande qui commande l'évacuation du fluide urinaire par l'ouverture de sortie soient accessibles de l'extérieur de l'ouverture urétrale.
La valve de commande à actionnement magnétique présente une position normalement fermée et permet ainsi normalement au fluide urinaire de s'accumuler sans aucune intervention de la part de l'utilisatrice.
Lorsque celle-ci le souhaite, elle peut actionner la valve de commande pour l'amener à l'état ouvert, par actionnement magnétique de l'organe à commande magnétique. Cet actionnement est effectué par manipulation d'un aimant portatif à la partie d'extrémité distale du conduit, en maintenant l'aimant à l'extrémité distale pour attirer l'organe susceptible d'être actionné
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magnétiquement ou en déplaçant légèrement l'aimant afin de provoquer un déplacement correspondant de l'organe à actionnement magnétique dans la valve.
Lorsque l'utilisatrice tient l'aimant portatif à la partie d'extrémité distale de la valve, celle-ci est maintenue à l'état ouvert pour permettre l'évacuation du fluide urinaire. Une fois l'évacuation achevée, l'éloignement de l'aimant d'actionnement loin de la partie d'extrémité distale du conduit permet aux moyens de poussée situés à l'intérieur de la valve de déplacer automatiquement la valve vers son état normalement fermé. A titre de facteur de sécurité les moyens de sollicitation peuvent être sélectionnés pour permettre à la valve de s'ouvrir pour un niveau de pression prédéterminé qui évite toute possibilité de blessure de la vessie ou des reins par suite d'une montée de pression trop élevée dans la vessie.
L'utilisatrice, dans des conditions normales, est ainsi en mesure de conserver sa continence de manière passive et d'obtenir une évacuation urinaire grâce à l'usage de l'aimant d'actionnement, si cette évacuation est souhaitée.
D'autres buts, avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de divers modes de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif et en regard du dessin annexé, où : - la figure 1 est une représentation anatomi- que simplifiée schématique montrant l'emplacement général d'un dispositif de contrôle de l'incontinence incorporant un mode de réalisation de l'inven- tion ; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle du dispositif de la figure 1 représenté partielle-
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ment en coupe, le moyen de valve qu'il contient étant en position normalement fermée ; - la figure 3 est une vue similaire à la figu- re 2, montrant le moyen de valve à l'état ouvert ; - la figure 4 est une vue de l'extrémité dis- tale du dispositif ;
- la figure 5 est une vue en perspective sim- plifiée d'un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue en coupe simplifiée du mode de réalisation de la figure 5 avec le moyen de valve à l'état normalement fermé ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure
6, avec le moyen de valve en position ouverte ; - la figure 8 est une vue schématique simpli- fiée à plus grande échelle, partiellement en coupe, d'un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel le moyen de valve est en position normalement fermée ; - la figure 9 est une vue de l'extrémité distale de ce dernier mode de réalisation ;
- la figure 10 est une vue schématique simpli- fiée à plus grande échelle, par- tiellement en coupe, d'un autre mode de réalisation de l'inven- tion, dans lequel le moyen de valve est en position normale- ment fermée ;
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t - la figure 11 est une vue de l'extrémité dis- tale de ce dernier mode de réalisation ; - la figure 12 est une vue schématique simpli- fiée à plus grande échelle, par- tiellement en coupe, d'un autre mode de réalisation de l'inven- tion, dans lequel le moyen de valve est en position normale- ment fermée ; - la figure 13 est un détail fragmentaire de ce mode de réalisation, représen- tant le moyen de valve en position ouverte ; - la figure 14 est une vue de l'extrémité distale de ce dernier mode de réalisation ;
- la figure 15 représente un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel le moyen de valve est représenté dans une position normalement fermée ; - la figure 16 est une vue similaire à celle de la figure 15, dans laquelle le moyen de valve est représenté en position ouverte ; - les figures 17 et 18 sont des vues schémati- ques simplifiées, à plus grande échelle, partiellement en coupe, d'encore un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 19 représente une vue en coupe d'un support d'aimant et d'un aiguil- le de dégonflage pour le dispo- sitif de contrôle de l'inconti- nence ; et
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- la figure 20 est une vue schématique simpli- fiée, partiellement en coupe, du mode de réalisation selon la figure 1 au cours de dégonflage.
Les numéros de référence identiques désignent des pièces correspondantes sur les différentes figures du dessin.
Sur les figures 1 à 4, un dispositif de contrôle de l'incontinence féminine incorporant un mode de réalisation de l'invention est indiqué généralement par le numéro de référence 10.
Le dispositif 10 comprend un conduit 12 muni d'une ouverture d'entrée 14 sur une partie d'extrémité proximale 16 et une ouverture de sortie 18 sur une partie d'extrémité distale 20. Le conduit 12 présente également un élargissement diamétral 21 sur la partie d'extrémité distale 20. Les ouvertures d'entrée et de sortie 14 et 18 communiquent par un lumen ou passage 22 formé à l'intérieur du conduit 12. Le lumen 22 constitue un passage d'évacuation pour l'urine provenant de la vessie 24 de l'utilisatrice, vers l'ouverture de sortie 18 du conduit 12.
Pour maintenir la stabilité du conduit 12 dans sa position installée dans l'urètre 26 et pour empêcher la migration du conduit 12 par rapport à l'urètre 26, des structures d'ancrage de dimension supérieure au diamètre à l'urètre sont prévues aux parties d'extrémité proximale et distale 16 et 20 du conduit 12. Par exemple, un organe de contact avec la vessie tel qu'un ballon vésical gonflable classique 28 est prévu sur le conduit 12, à distance de l'ouverture d'entrée 14, pour être placé dans la partie d'encolure 30 de la vessie 24. De plus, une bride ovale ou en forme d'oeuf 32 est prévue sur l'élargissement diamétral 21 du conduit 12, à la partie d'extrémité distale 20. La bride 32 est susceptible d'être posi-
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tionnée à l'extérieur de l'orifice urétral 36 pour porter contre le méat 37.
La bride 32 présente une taille et une forme lui permettant d'empêcher un déplacement rétrograde de celle-ci, dans le passage urétral 26, en direction de la vessie 24. Si on le souhaite, la bride 32 peut présenter toute autre forme adéquate permettant d'empêcher ce déplacement rétrograde.
Le ballon vésical 28 est gonflé par un lumen 38 qui présente une extrémité proximale 40 qui débouche à l'intérieur du ballon 28. Le lumen de gonflage 38 ne communique pas avec le lumen d'évacuation 22.
Un clapet de retenue de gonflage, désigné généralement par 42, est prévu sur l'élargissement diamétral 21, à une extrémité distale 44 du lumen de gonflage 38 et comporte un accès par un passage 46 situé à l'extrémité distale 44. Le fluide de gonflage (non représenté) est ainsi introduit dans le ballon vésical 28 par le clapet de retenue 42, en insérant un dispositif de gonflage connu, tel qu'une seringue de gonflage (non représenté) dans le passage 46. La seringue de gonflage infuse du fluide au-delà d'un clapet anti-retour à bille sollicité par ressort 48, pour gonfler le ballon vésical 28.
Bien que la structure d'ancrage du dispositif 10 soit représentée par le ballon vésical gonflable 28 et la bride 32, il est évident à l'homme de l'art que l'on peut utiliser tout autre structure d'ancrage connue telle que par exemple des volumes pliants non gonflables, des embouts et des spirales de Malecot.
En se référant aux figures 2 et 3, une valve à actionnement magnétique désignée généralement par 60 est prévue sur la partie d'extrémité distale 20 du conduit 12, dans la partie diamétrale élargie 21.
La valve 60 comprend un clapet de valve 62 présentant une tête de valve 64 de forme générale
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hémisphérique, reliée à une tige de clapet 66. La tête de valve 64 peut être formée en un matériau élastomère adéquat tel que le silicone et la tige de clapet 66 peut être formée en un matériau adéquat, produisant une attraction magnétique ou magnétisé, tel que l'alliage néodyme-fer-bore ou samarium-cobalt.
L'organe de valve c'est-à-dire le clapet 62 est mobile par coulissement dans un passage de valve 68 et il est sollicité par un ressort de compression 74 vers une position normalement fermée dans laquelle la tête de valve 64 vient au contact d'un siège de valve 78.
Lorsque le clapet de valve 62 est en position normalement fermée, comme représenté à la figure 2, la tige de clapet 66 est espacée à une distance prédéterminée de la surface d'extrémité 72 de la partie diamétrale élargie 21.
Le dispositif de contrôle de l'incontinence 10 est inséré dans l'urètre 26 d'une manière classique analogue à la manière selon laquelle on insère un cathéter de Foley. Après insertion du dispositif 10, une seringue de gonflage adéquate connue ou un connecteur de gonflage (non représenté) peut être utilisé pour injecter le fluide de gonflage directement dans le lumen de gonflage 38, en passant par le passage d'accès 46 et la valve 42 pour gonfler le ballon vésical 28.
Le dispositif 10 est ainsi installé comme représenté schématiquement sur la figure 1. Lorsque la valve 60 est en position normalement fermée, comme représenté sur la figure 2, l'urine ne peut s'évacuer par le lumen d'évacuation 22 et par conséquent s'accumuler dans la vessie 24. La position normalement fermée de la valve 60 maintient l'état de continence de l'utilisatrice.
Lorsqu'elle souhaite procéder à l'évacuation de la vessie, l'utilisatrice manipule un aimant d'activa-
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tion portatif 46 sur la surface d'extrémité 72 du conduit 12. L'aimant 76 peut être formé d'un alliage néodyme-fer-bore et de polysulfone. L'aimant 76 surmonte la force de sollicitation du ressort de compression 74 et éloigne le clapet de valve 62 du siège de valve 78, comme représenté sur la figure 3, pour placer la valve 60 à l'état ouvert. L'attraction du clapet de valve 62 grâce à l'aimant 76 provoque le déplacement de la tige de clapet 66 vers la surface d'extrémité 72. Le clapet de valve 62 reste dans sa position d'attraction magnétique qui correspond à l'état ouvert de la valve 60 tant que l'aimant d'actionnement 76 est maintenu près du clapet de valve 62.
La valve 60 se trouvant à l'état ouvert, le fluide peut s'écouler de la vessie en passant par le lumen d'évacuation 22 pour être évacué par l'ouverture de sortie 18. On peut procéder facilement et de façon appropriée à l'évacuation de la vessie dans des toilettes, de la même façon que pour les personnes qui n'ont pas besoin de dispositif de contrôle de l'incontinence.
Après l'achèvement de l'évacuation de la vessie, l'utilisatrice éloigne l'aimant 76 de la surface d'extrémité 72 du conduit 12, permettant ainsi au clapet de valve 62 de retourner à sa position normalement fermée, sous l'influence du ressort de poussée 74.
Le dispositif 10 restitue ainsi la continence et permet à l'utilisatrice un contrôle total de l'évacuation de la vessie, sans obstacle et sans nécessiter de dispositif de collecte externe ni de structures d'actionnement partant du corps.
L'aimant 76 peut être placé dans une poche, un livre de poche ou peut prendre une forme décorative lui permettant d'être enroulé autour du cou ou comme bracelet, pour rester accessible. D'autres options
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comprennent la mise en forme de l'aimant de façon à pouvoir être contenu dans une boite à clé ou sur une chaîne à clé, ou à faire partie d'un anneau.
Par exemple, en se référant à la figure 19, un support d'aimant portatif 300 comprend un boîtier 302 contenant l'aimant 76. Si on le souhaite, le boîtier 302 peut également comprendre un dispositif de dégonflage 304 comprenant une aiguille de dégonflage 306 qui fait saillie d'une partie d'encolure filetée 308.
L'aiguille 306 comporte une ouverture d'entrée 310 et une ouverture de sortie 312. La partie d'encolure filetée 308 est vissée sur un organe de support creux 314 qui est pourvu d'une chaîne à clé ou d'un collier 316.
En se référant à la figure 20, l'aiguille de dégonflage 304 est d'une taille lui permettant de s'engager dans le passage d'accès 46 à la valve de gonflage sur la partie diamétrale élargie 21. Quand il est nécessaire de dégonfler le ballon vésical 28, le dispositif de dégonflage 304 est dévissé de l'organe support 314 et l'aiguille de dégonflage 306 est poussée contre le clapet à bille 48 du clapet de gonflage 42 pour ouvrir la valve 42. Le fluide peut ainsi s'évacuer du ballon vésical 28 par le lumen de gonflage 38, passer la valve de gonflage 42, passer dans l'ouverture 310 de l'aiguille de dégonflage 306 pour s'évacuer par l'ouverture de sortie 312.
Le support d'aimant 300 est de préférence de forme cylindrique en présentant une longueur hors tout d'environ 50,8 mm (2 pouces) et un diamètre d'environ 15,2 mm (0,6 pouce). Si le dispositif de dégonflage 304 est supprimé du support d'aimant 300, la longueur générale du dispositif support d'aimant peut être réduite à une taille inférieure à 25,4 m (1 pouce).
Selon une autre variante pour enlever le dispositif 10 de l'urètre 26, au cas où cette élimination
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est souhaitée, on peut couper l'extrémité distale 20 du conduit 12 sur l'élargissement diamétral 21, avec un dispositif adéquat tel que des ciseaux, en un point situé en amont de la valve de gonflage 42. Le lumen de gonflage 38 peut ainsi être entaillé pour effectuer le dégonflage du ballon vésical 28. Une fois le ballon vésical 28 dégonflé, le conduit 12 peut être facilement extrait de l'urètre 26 et enlevé.
Si on le souhaite, le dispositif 10 peut être incorporé à un système de gonflage fermé (non représenté), dans lequel le ballon vésical 28 communique avec un ballon servant de réservoir de gonflage (non représenté). Le ballon réservoir est relié au passage de gonflage 38 pour établir la communication avec le clapet de retenue 42. Le réservoir de gonflage élimine la nécessité d'une seringue ou d'un connecteur de gonflage. La pression dans le ballon réservoir, après installation du dispositif 10 dans l'urètre 26, provoque l'ouverture du clapet de retenue 42 situé dans le lumen de gonflage 38, en permettant au ballon vésical 28 se se gonfler. Le réservoir de gonflage peut être enlevé après achèvement de l'installation du dispositif 10.
Dans cette variante du dispositif 10, l'enlèvement est également réalisé de la même manière que précédemment décrit, soit en utilisant le dispositif de dégonflage 304, soit un ciseau en coupant en amont du clapet de retenue 42, pour entailler le lumen de gonflage 38.
Un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est généralement désigné par le numéro de référence 80 sur les figures 5 à 7. Le dispositif 80 comprend un conduit 82 qui présente un lumen d'évacuation 84. Le lumen d'évacuation 84 comprend une ouverture d'entrée 86 à une extrémité proximale 88 du conduit 82, qui communique avec un ballon vésical 90, et un ouverture de sortie
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92 située à une extrémité distale 94 du conduit 82.
Une valve à commande magnétique 96 située à l'extrémité distale 94 commande l'évacuation de fluide par l'ouverture de sortie 92.
L'extrémité distale 94 du conduit 82 comprend également une partie diamétrale élargie 98 munie d'une bride 100 de forme analogue à la bride 32 du dispositif 10.
La valve 96 comprend un clapet anti-retour à bille 104 qui est maintenu en position normalement fermée contre un siège de valve 106, grâce à un organe magnétique 108 muni d'une partie de tige 110. Le clapet à bille 104 peut être réalisé en silicone ou en tout autre matériau élastomère adéquat. L'organe magnétique 108 est normalement repoussé contre le clapet à bille 104 par un ressort de compression 112 pour maintenir le clapet à bille 104 en position normalement fermée, comme représenté sur la figure 6.
Le dispositif 80 est installé dans l'urètre 26 de manière similaire à celle décrite pour le dispositif 10. Le fonctionnement du dispositif 80 est obtenu en plaçant un aimant 114, analogue à l'aimant 76, sur la partie diamétralement agrandie 98 du conduit 82.
L'aimant 114 est manipulé pour éloigner l'organe magnétique 108 du siège de valve 106. Le déplacement de l'organe magnétique 108 à distance du siège de valve 106 libère le clapet à bille 104 du siège de valve 106 et place la valve 96 à l'état ouvert, comme représenté sur la figure 7. La valve 96 reste à l'état ouvert tant que l'aimant 114 est présent sur la partie diamétrale élargie 98. La présence de l'aimant 114 permet de surmonter la force de poussée du ressort de compression 112.
La valve 96 étant à l'état ouvert, le fluide situé dans la vessie peut s'écouler par le lumen d'évacuation 84 et passer par le siège de valve 106
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pour s'évacuer par l'ouverture de sortie 92 du conduit 82. Une fois l'évacuation achevée, la valve 96 revient automatiquement à la position fermée de la figure 6, par éloignement de l'aimant 114 de la partie diamétrale élargie 98. L'enlèvement de l'aimant 114 permet au ressort de poussée 112 de pousser le clapet magnétique 106 et le clapet anti-retour à bille 104 en position de fermeture de valve dans laquelle le clapet à bille 104 repose sur le siège de valve 106.
Un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est généralement désigné par la référence 120 sur les figures 8 et 9.
Le dispositif de contrôle de l'incontinence féminine 120 comprend un conduit 122 présentant un lumen d'évacuation 124 avec une ouverture d'entrée 126 et un ballon vésical 128 sur une partie d'extrémité proximale 129. Une bride 130 de forme similaire à la bride 32 est prévue sur une partie d'extrémité distale 134 du conduit 122.
Un clapet anti-retour de gonflage 136, similaire au clapet anti-retour de gonflage 42, est formé dans la bride 130 à l'extrémité distale d'un lumen de gonflage 138 qui s'ouvre en 140 sur la chambre du ballon vésical 128. Le clapet anti-retour de gonflage 136 est accessible à un dispositif de gonflage connu quelconque par un passage d'accès 141.
La partie d'extrémité distale 134 du conduit 12 comprend une valve de commande d'évacuation 142 munie d'une enveloppe de valve 144 réunie aux brides 130 et 132, d'une manière appropriée quelconque, comme par exemple par collage. L'enveloppe de valve 144 peut être réalisée en silicone. Si on le souhaite, l'enveloppe de valve 144 peut se présenter sous la forme d'un prolongement monobloc de la partie d'extrémité distale 134, comme pour les dispositifs 10 et 80.
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L'enveloppe de valve 144 comprend une ouverture d'évacuation 146 et une chambre de valve 148 qui reçoit un clapet à bille sphérique 104, un organe magnétique 108 et un ressort de poussée 112. Le ressort de poussée 112 est disposé autour d'une tige 110 de l'organe magnétique 108, pour pousser l'organe magnétique 108 contre le clapet à bille 104 en faisant ainsi reposer normalement le clapet à bille 104 sur un siège de valve 150 formé à l'extrémité distale 134 du conduit 122. L'ouverture d'évacuation 146 et la chambre de valve 148 sont dans le prolongement du lumen d'évacuation 124.
Le dispositif de contrôle de l'incontinence 120 est installé et utilisé d'une manière similaire à celle qui a été décrite précédemment pour le dispositif 10. La valve 142 est maintenue en position normalement fermée par la force du ressort de poussée 112, contre l'organe magnétique 108 qui, à son tour, maintient le clapet à bille 104 contre le siège de valve 150. De cette manière, on peut réaliser l'accumulation de fluide dans la vessie (non représentée).
Lorsqu'on souhaite évacuer le fluide contenu dans la vessie, un aimant 152, analogue à l'aimant 76, est manipulé à l'extrémité distale 134 du conduit 122 sur l'enveloppe de valve 144. L'aimant 152 attire l'organe magnétique 108 vers l'ouverture d'évacuation 146, en décollant de cette manière le clapet à bille 104 du siège de clapet 150. La force magnétique appliquée par l'aimant 152 est suffisante pour surmonter la résistance du ressort de poussée 112 pour permettre le dégagement du clapet à bille 104 d'avec le siège de valve 150. Le déplacement de l'organe magnétique 108 vers l'ouverture d'évacuation 146 est limité par un gradin annulaire 151 formé dans l'enveloppe de valve 144.
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Le fluide accumulé dans la vessie peut ainsi s'écouler par le lumen d'évacuation 124, passer le siège de valve 150 s'évacuer par l'ouverture d'évacuation 146 du boîtier de valve 142. Une fois l'évacuation achevée, l'aimant 152 est éloigné de l'enveloppe de valve 144 pour permettre au ressort de poussée 152 de presser à nouveau l'organe magnétique 108 contre le clapet à bille 104, pour presser le clapet à bille 104 contre le siège de clapet 150. La valve 142 est ainsi amenée automatiquement en position normalement fermée, pour empêcher l'évacuation de la vessie.
Un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est désigné généralement par le numéro de référence 170 sur les figures 10 et 11.
Le dispositif 170, qui comprend un conduit 171, diffère du dispositif 120 par l'existence d'une valve à actionnement magnétique 172 qui ne présente pas d'enveloppe de valve en saillie. La valve 172 est logée à l'intérieur de la bride d'ancrage 174 du conduit 171. La bride 174 est de forme similaire à la bride 32 du dispositif 10. Une ouverture de sortie d'évacuation 180 est également formée dans la bride 174.
La valve 172 comprend un clapet de valve 184 présentant une partie de tête hémisphérique 186 analogue à la partie de tête hémisphérique 64 de la valve 60. L'organe de valve 164 comprend également une tige de valve magnétique 188 analogue à la tige de clapet 66 de la valve 60.
Un ressort de poussée 194, analogue au ressort 112, est prévu autour de la tige de valve 188 pour presser le clapet de valve 184 en position normalement fermée dans laquelle la partie de tête 186 repose contre un siège de valve 196 formé sur une partie intermédiaire du passage d'évacuation de fluide 198
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dans le conduit 171. L'ouverture d'évacuation 180 prolonge le passage d'évacuation 198. Le dispositif 170 est par ailleurs d'une structure analogue à celle du dispositif 120.
Le dispositif 170 est installé et fonctionne de façon analogue à celle précédemment décrite pour le dispositif 10. Afin de permettre l'évacuation urinaire, un aimant portatif 198 analogue à l'aimant 152, est manipulé à l'ouverture 190 pour attirer le clapet de valve 184 en l'éloignant du siège de valve 196, de manière à placer la valve 172 à l'état ouvert. Lorsque la valve 172 est à l'état ouvert, la tige de valve 188 est déplacée vers une surface d'extrémité distale 192 de la bride 174 et du fluide s'écoule par le passage d'évacuation 198, pour s'évacuer à l'ouverture de sortie 180.
Un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est désigné généralement par la numéro de référence 200 sur les figures 12 à 14.
Le dispositif 200 comporte un conduit 202 qui présente un lumen d'évacuation 204 avec une ouverture d'entrée 206 à une extrémité proximale 208 et une ouverture de sortie 209 à une partie d'extrémité distale 210. La partie d'extrémité distale 210 du conduit 202 comprend une section distale élargie 211 et une bride 212 de forme analogue à celle de la bride 32.
Une valve 216 est prévue sur la partie d'extrémité distale 210, entre la section distale élargie 211 et la bride 212. La valve 216 comprend un clapet de valve 220 présentant une tête élargie ou à siège annulaire 222 et une partie de tige 224, formée dans un matériau magnétique adéquat du type précédemment décrit. La valve 216 comprend en outre un ressort de poussée 218 qui normalement repousse la tête annulaire 222 contre un siège de valve 226. La valve 216 comprend
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également une surface d'extrémité extérieure inclinée 228.
Le dispositif 200 comprend en outre un lumen de gonflage 232 pour gonfler un ballon vésical 240 et un lumen 234 pour introduire un agent antiseptique adéquat connu dans l'urètre (non représenté). Le lumen de gonflage 232 est accessible par un passage d'accès 233 sur une surface d'extrémité 235 de la section élargie 211, par l'intermédiaire d'un clapet de retenue généralement désigné par le numéro de référence 236. Le lumen de gonflage 232 comprend une extrémité de sortie 238 qui communique avec l'intérieur du ballon vésical 240. Le lumen d'infusion antiseptique 234 est également accessible sur la surface d'extrémité 235 de la section élargie 211 et comprend une extrémité ouverte proximale 242 dans la paroi du conduit 202.
L'ouverture 242 est située à une distance prédéterminée de la bride 212 pour s'assurer qu'elle est située sur la partie d'extrémité proximale de l'urètre.
Le dispositif 200 est installé de manière analogue à celle décrite précédemment pour le dispositif 10. Le fonctionnement du dispositif 200 est également analogue à celui décrit précédemment pour le dispositif 10. Ainsi, un organe d'actionnement magnétique portatif (non représenté) est manipulé contre la surface d'extrémité 228 de la valve 216 pour actionner le clapet de valve 220 pour passer à l'état ouvert par attraction magnétique de la tige de clapet 224 vers la surface d'extrémité 228 (voir la figure 13). Le clapet de valve 220 étant à l'état ouvert, le fluide peut s'évacuer de la vessie en passant par le lumen d'évacuation 204, par le siège de clapet 226, pour s'éva- cuer par l'ouverture de sortie 209. L'enlèvement de l'aimant permet à la valve 216 de se fermer automatiquement.
On accède au lumen 234 servant à l'infusion d'un
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agent antiseptique de la même manière que pour le lumen de gonflage 232 et on l'utilise pour asperger un agent antiseptique à l'intérieur de l'urètre pour se protéger de toute infection de l'urètre.
Il est à noter qu'étant donné que la valve 216 est décalée par rapport à l'axe longitudinal du conduit 202 et espacé de l'ouverture d'évacuation 209, la section distale élargie 211 peut être d'une taille relativement plus réduite que les sections diamétrales élargies 21 et 98 des dispositifs 10 et 120.
Selon un autre mode de réalisation qui constitue une variante du dispositif 200, le lumen 234 servant à infuser un produit antiseptique est supprimé du dispositif 200. L'autre mode de réalisation est pour le reste identique au dispositif 200.
Un autre mode encore de réalisation de dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est désigné généralement par le numéro de référence 250 sur les figures 15 et 16. La structure de la partie d'extrémité proximale (non représentée) et la structure intermédiaire aux parties d'extrémité proximale et distale (non représentée) du dispositif 250 comprennent un conduit, un ballon vésical et un lumen d'infusion analogue à la structure des modes de réalisation décrits précédemment, et ne sont pas figurées ici par soucis de simplification.
Le dispositif 250 comprend un passage d'évacuation de fluide 252 présentant une ouverture de sortie 254 sur une partie d'extrémité distale 256. La partie d'extrémité distale 256 est munie d'une valve de commande 258 placée à un endroit analogue à l'emplacement de la valve 60 du dispositif 10. La valve 258 comprend un clapet de retenue à bille sphérique 260, un organe magnétique 262 et un ressort de poussée 264 disposé pour repousser l'organe magnétique 262 contre le clapet à bille 260 afin de maintenir le clapet à
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bille 260 en position normalement fermée, contre un siège de clapet 266.
La valve 258 comprend en outre un joint d'étanchéité élastique à diaphragme 268 sur la surface d'extrémité 270. Le joint à diaphragme 268 peut être réalisé en un matériau adéquat, biologiquement compatible, tel que le silicone.
Le dispositif 250 est installé de façon analogue à celle qui a été décrit précédemment pour le dispositif 10. La valve 258 du dispositif 250 est en position normalement fermée, de façon à empêcher toute évacuation de fluide. Lorsqu'on désire procéder à une évacuation de fluide, on actionne magnétiquement la valve 258 par un aimant portatif 272 (figure 15), pour la placer en position ouverte. Cet actionnement est effectué par manipulation de l'aimant portatif 272 à proximité du diaphragme 268, pour attirer l'organe magnétique 262 à distance du siège de clapet 266 de manière à décoller le clapet à bille 260 du siège de clapet 266. Le fluide peut ainsi s'évacuer par le lumen d'évacuation 252, passer par le siège de clapet 266 pour s'évacuer par l'ouverture 254.
L'éloignement de l'organe magnétique 272 de la proximité du diaphragme 264 permet à la valve 258 de reprendre sa position normale fermée pour maintenir la continence de l'utilisatrice.
Il est à noter que tous les dispositifs décrits ici comprennent un lumen pour infuser un agent antiseptique dans l'urètre du type décrit précédemment pour le dispositif 200. De plus, les ressorts de poussée de chaque dispositif peuvent présenter une précontrainte prédéterminée qui est surmontée à un certain niveau de pression, ce qui exclut la possibilité d'endommagement par la pression, de l'urètre ou de la vessie si l'organe d'actionnement magnétique n'est plus en état de fonctionner.
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Un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'incontinence féminine est désigné généralement par le numéro de référence 276 sur les figures 17 et 18. Le dispositif 276 comprend un conduit 278 muni d'un lumen d'évacuation 280 avec une ouverture d'entrée 282 sur une partie d'extrémité proximale 284.
Une valve à actionnement magnétique 60 est prévue dans une partie diamétrale élargie 286, sur une partie d'extrémité distale 288 du conduit 278 et assure la commande de l'évacuation du fluide à travers le lumen d'évacuation 280. La partie d'extrémité distale 288 comprend également une bride annulaire réglable, en forme d'oeuf 290, formée de préférence en un matériau élastomère mou tel que le silicone, avec une forme analogue à la bride 32. Une ouverture circulaire 292 ménagée dans la bride 290 présente une taille permettant de la loger dans une cavité ou dépression sélectionnée 294 prévue entre des nervure circonférentielles telles que 295,296, 297 et 298, formées sur le conduit 278, près de la partie diamétrale élargie 286.
Le dispositif 276 est par ailleurs de structure analogue au dispositif 10, comprenant un ballon vésical 28 prévu près de la partie d'extrémité proximale 284, gonflable par un lumen de gonflage 38.
Une valve de commande de gonflage 42 commande l'admission du fluide de gonflage dans le ballon vésical 28.
La bride 290 est de préférence relativement flexible, en comparaison du conduit 278, pour faciliter son positionnement axial sur le conduit 278, en passant sur les nervures circonférentielles 295,296, 297 et 298. La bride 290 peut ainsi être positionnée de façon sélective entre deux nervures circonférentielles 295,296, 297 et 298 quelconques, pour faire varier la position de la bride 290 par rapport au ballon vésical 28. Dans cette disposition, une lon-
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gueur sélectionnée de conduit 278 peut être positionnée entre le ballon vésical 28 et la bride 290, afin de correspondre à la longueur de l'urètre 26. L'installation et le fonctionnement du dispositif 276 sont analogues à ce qui a été décrit précédemment pour le dispositif 10.
Il est à noter que l'espacement entre la partie diamétrale élargie 286 et la bride 290 de la figure 18 est exagéré par souci de clarté. En fonctionnement, la section diamétrale élargie ne ferait pas saillie indûment des grandes lèvres. Ainsi, dans une quelconque situation de réglage, la plage de réglage maximum et minimum serait choisie pour assurer un usage fonctionnel et adéquat par l'utilisatrice.
Certains avantages de la présente invention sont évidents à la lumière de la description ci-dessus, à savoir qu'il s'agit d'un dispositif de contrôle de l'incontinence féminine à action magnétique qui est actionnable par une utilisatrice par simple manipulation d'un aimant portatif tenu à la main. Le dispositif de contrôle de l'incontinence ne nécessite aucun système de collecte externe ni d'intervention chirurgicale pour l'implantation ou d'actionnement électromagnétique. La nouvelle disposition de la valve de commande, sur une partie d'extrémité distale du conduit d'évacuation, permet un accès facile à la valve pour que l'utilisatrice effectue l'actionnement magnétique.
Les moyens d'ancrage pouvant être réglables afin de stabiliser le dispositif de contrôle sur l'ouverture urétrale peuvent être logés de façon appropriée entre le pli labial et le méat. Ainsi, l'utilisatrice est relativement exempte d'inconvénients lors de l'accomplissement d'activités normales, en comparaison des dispositifs connus qui nécessitent l'usage de système de collecte ou de composants externes qui partent des lèvres. Un autre avantage du
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présent dispositif réside dans la facilité pour l'utilisatrice d'obtenir l'évacuation urinaire, lorsqu'elle est nécessaire et que le reste du temps il faut assurer la continence.
Au vu de ce qui précède, il est évident que les différents buts de l'invention sont atteints et que l'on peut obtenir d'autres avantages.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention.