FR2642447A1 - Calandre, en particulier supercalandre - Google Patents

Abstract

Calandre, en particulier supercalandre, sur le bâti 1 de laquelle est monté un jeu de rouleaux 3, 4, 5 placés les uns au-dessus des autres et supportés sur le bâti par l'intermédiaire de pièces de base 34, 47, 54 qui peuvent être déplacées verticalement le long de guides 7, les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires au moins pouvant être déplacées en direction verticale par des broches de soulèvement 6 au moyen d'écrous 56, caractérisée en ce que les pièces de base des rouleaux intermédiaires sont supportées sur les broches de manière à pouvoir être déplacées verticalement par des dispositifs de soulagement 57 actionnés par un fluide sous pression, disposés entre les pièces de base et les écrous de broche et en ce que les logements de palier des rouleaux intermédiaires sont fixés aux pièces de base de manière à pouvoir pivoter relativement à un axe d'articulation 53 parallèle aux axes des rouleaux et supportés sur les pièces de base et/ou sur le bâti 1 au moyen de dispositifs d'atténuation 10 pour égaliser les forces résultant des mouvements des zones de pincement N1 , N2 , N3 , N4 entre les rouleaux et atténuer les oscillations des rouleaux.

Description

Calandre, en particulier supercalandre L'invention concerne une calandre,

en particulier une supercalandre, sur le bâti de laquelle est monté un jeu de rouleaux, conformé sous forme d'un empilement de rouleaux placés les uns au-dessus des autres et comprenant un rouleau supérieur, un rouleau inférieur et plusieurs rouleaux intermédiaires placés entre le rouleau supérieur et le rouleau inférieur, lesdits rouleaux étant supportés sur le bâti par l'intermédiaire de pièces de base qui peuvent être déplacées verticalement le long de guides constitués dans le bâti, les pièces de base des rouleaux intermédiaires au moins pouvant être déplacées en direction verticale par des broches de soulèvement prévues

dans le bâti et au moyen d'écrous de broche prévus sur les broches.

Le système de rouleaux d'une supercalandre classique comprend un certain nombre de rouleaux disposés les uns au-dessus des autres de façon à constituer un empilement de rouleaux. Les rouleaux placés les uns audessus des autres sont en contact par pincement les uns avec les autres, et la nappe de papier à calandrer est prévue pour passer entre les zones de pincement entre les rouleaux. Les rouleaux du système sont normalement montés à rotation dans des logements de palier qui sont de leur c6té fixés à des pièces de base qui peuvent coulisser sur des guides verticaux prévus sur le bâti de la calandre. En outre, les pièces de base sont munies d'élémentsd'arrêt montés sur des broches de soulèvement verticales prévues dans le bâti de la calandre. Ainsi, l'une des fonctions des broches de soulèvement est d'agir en tant que guides pour maintenir les rouleaux du système de rouleaux dans la position correcte. Ainsi, les logements de palier du système ne sont pas fixes rigidement au bâti de la calandre, mais ces logements, et en

conséquence aussi les rouleaux, peuvent se déplacer verticalement.

Comme les masses des logements de palier des rouleaux et des dispositifs auxiliaires fixés à ces derniers sont très importantes dans les supercalandres classiques, ceci est la cause d'inconvénients -2considérables venant du fait que lesdites masses des logements de palier et des dispositifs auxiliaires fixés à ces derniers provoquent des distorsions dans la répartition des charges linéaires dans les zones de pincement. La charge linéaire dans les zones de pincement n'est donc pas uniforme mais sensiblement plus élevée aux extrémités de des zones qu'au milieu. Comme il y a dans les systèmes de rouleaux de supercalandres plusieurs rouleaux places les uns au-dessus des autres, comme déjà indiqué ci-dessus, ceci se traduit en outre par le fait que les charges linéaires dans les zones de pincement se cumulent et

provoquent une erreur considérable dans la charge linéaire d'ensemble.

Cette mauvaise répartition de la charge linéaire détériore la qualité

du papier calandré.

Pour résoudre le problème décrit ci-dessus, il est suggéré dans le brevet FI antérieur de la déposante, demande No 880137, que le système de rouleaux soit muni de dispositifs d'allégement supportés sur les pièces de base des rouleaux d'une part et sur des écrous prévus sur les broches de soulèvement d'autre part, de manière que grâce à ces dispositifs, les distorsions provoquées par le poids des logements de palier et des dispositifs auxiliaires fixes à ces derniers tels que des rouleaux de réception puissent être éliminés dans les régions latérales des profils de la charge linéaire entre les rouleaux. On connaît également pour les calandres de machines classiques une solution de l'art antérieur selon laquelle les rouleaux de la calandre de la machine sont munis d'un système d'allégement, en particulier de vérins hydrauliques d'allégement, pour éliminer des charges concentrées provenant des logements de palier des rouleaux et des dispositifs auxiliaires. Il est facile de réaliser des calandres de machines comportant de tels dispositifs d'allégement du fait que les rouleaux du système de rouleaux d'une calandre sont montés sur le bâti de la calandre par l'intermédiaire de leviers à joints articulés. Cependant, il est très difficile d'utiliser des dispositifs correspondant aux calandres de machines dans des supercalandres du fait des diamètres des rouleaux à fibres qui varient constamment et en raison du nombre élevé

de rouleaux dans les supercalandres.

Du fait de leur construction qui a été décrite ci-dessus, les - 3 supercalandres classiques présentent également un autre inconvénient important concernant le mouvement vertical des rouleaux dans le système de rouleaux. Comme déjà expliqué ci-dessus, les logements de palier des rouleaux du système sont montés sur des pièces de base qui sont mobiles verticalement le long de guides constitués dans le bâti de la calandre Cet autre inconvénient est lié au frottement sur les guides qui se manifeste entre ces guides et les pièces de base. Dans ces conditions, du fait du frottement sur les guides, les rouleaux du système ne peuvent pas se déplacer ou être positionnés totalement librement en direction verticale, ce qui peut provoquer des perturbations du fonctionnement de la calandre de même que des erreurs localisées considérables dans la répartition des charges linéaires. Pour éliminer les frottements sur les guides dans des supercalandres, il serait possible d'envisager d'utiliser la solution décrite ci-dessus, connue habituellement pour les calandres de machines, selon laquelle les rouleaux sont montés sur le bâti de la calandre par l'intermédiaire d'un système de leviers munis de joints articulés. Cependant, l'utilisation d'un tel agencement dans des supercalandres est limité par le fait que leur système de rouleaux comprend plusieurs rouleaux à

fibres dont le diamètre peut varier dans des proportions considérables.

En raison des variations de diamètre des rouleaux, ces derniers doivent donc être capables de se déplacer verticalement sur une distance importante. Si les rouleaux sont montés sur le bâti de la calandre par l'intermédiaire de systèmes de leviers à joints articulés, un déplacement vertical des rouleaux se traduit également par un

déplacement considérable en direction transversale.

Le but de la présente-invention est de fournir une solution au moyen de laquelle on puisse éviter les inconvénients ci-dessus de l'art antérieur, notamment en ce qui concerne les supercalandres. Un but plus spécifique de l'invention est de fournir une solution au moyen de laquelle les frottements sur les guides puissent être éliminés et les charges appliquées aux tourillons et provenant des logements de palier et de l'équipement auxiliaire du système puissent être allégées de manière à équilibrer la répartition des charges linéaires. Pour obtenir ce résultat, l'invention est principalement caractérisée par le fait -4- que lesdites pièces de base des rouleaux intermédiaires sont supportées sur les broches de soulèvement de manière à pouvoir être déplacées verticalement par des dispositifs de soulagement actionnés par un fluide sous pression et disposés entre les pièces de base et les écrous de broche pour réduire les charges appliquées aux tourillons des rouleaux, et que les logements de palier des rouleaux intermédiaires sont fixés aux pièces de base de manière à pouvoir pivoter relativement à un axe d'articulation parallèle aux axes des rouleaux et supportés sur les pièces de base et/ou sur le bâti de la calandre au moyen de dispositifs d'atténuation de façon à égaliser les forces résultant des mouvements des zones de pincement entre les rouleaux et à atténuer les

oscillations des rouleaux.

Par comparaison avec les solutions de l'art antérieur et parmi les

avantages de l'invention, on peut indiquer entre autres les suivants.

Grace à la solution de l'invention, les profils des charges linéaires dans les zones de pincement du système de rouleaux peuvent être rendus réguliers, ce qui améliore et rend plus régulière la qualité du papier calandré sur la totalité de la largeur de la nappe de papier. En outre, grâce à la solution selon l'invention, les perturbations provenant des frottements contre les guides pendant le fonctionnement de la calandre peuvent être éliminés. De plus, l'invention permet de réduire la

tendance nuisible à osciller qui apparaît dans les rouleaux du système.

L'invention va être décrite plus en détail dans ce qui suit en

référence aux figures des dessins annexes.

La figure 1 est une vue schématique latérale d'une calandre munie

d'un équipement selon l'invention, le système de rouleaux étant fermé.

La figure 2 montre la calandre de la figure 1 alors que le système

de rouleaux est ouvert.

La figure 3 est une vue agrandie d'un détail de la figure 1.

Les figures 4 à 6 montrent des modes de réalisation différents de

la solution montrée à la figure 3.

Les figures 1 et 2 sont des illustrations schématiques d'une supercalandre dont le bâti est désigné par la référence numérique 1 et le système de rouleaux par la référence numérique 2. Pour la clarté de l'illustration, les dispositifs auxiliaires compris dans la calandre, tels que les rouleaux de réception et équivalents ont été omis aux figures 1 et 2. Comme montré aux figures 1 et 2, le système de rouleaux 2 de la supercalandre comprend un rouleau supérieur 3, un rouleau inférieur 4, de même qu'un certain nombre de rouleaux intermédiaires 5 disposés les uns au-dessus des autres entre le rouleau supérieur et le rouleau inférieur, lesdits rouleaux étant disposés de manière qu'ils soient en contact de pincement les uns au-dessus des autres. De la manière habituelle, le rouleau supérieur 3 est muni de vérins supérieurs 32 placés à chaque extrémité du rouleau et fixes au bâti 1 de la calandre, le piston 33 de chaque vérin supérieur 32 agissant sur le logement de palier 31 du rouleau supérieur de manière à charger le système de rouleaux 2 et atteindre le niveau désiré pour la charge linéaire. De manière habituelle, le rouleau inférieur 4 est également muni de vérins inférieurs 45 placés à chaque extrémité, le piston 46 de chaque vérin inférieur 45 agissant sur le logement de palier 44 du rouleau inférieur. Grace aux vérins inférieurs 45, le système de rouleaux 2 peut être ouvert de la manière habituelle. Il est montré aux figures 1 et 2 que le rouleau inférieur 4 est un rouleau à couronne variable qui comprend une enveloppe tournante 41 supportée dans le plan de pincement par un axe de rouleau non rotatif 42 au moyen de vérins hydrauliques de charge 43. Le rouleau inférieur 4 est ce que l'on appelle un rouleau flottant dont l'enveloppe 41 peut se déplacer dans

la direction du plan du pincement par rapport à l'axe 42 du rouleau.

Les rouleaux intermédiaires 5 du système 2. dont seul le rouleau intermédiaire le plus bas est muni de références numériques aux figures 1 et 2, est monté de façon rotative dans des logements de palier 51 à

ses deux extrémités.

De manière normale, le bâti i de la calandre est muni de chaque côté de guides 7 de même que de broches de soulèvement 6. Le pignon d'entraînement de la broche de soulèvement 6 qui est placé dans la partie supérieure du bâti 1 de la manière habituelle et au moyen duquel la broche 6 est tournée et déplacée en direction verticale n'est pas montré sur les figures des dessins. Ainsi, quand la broche 6 est tournée par le pignon d'entrainement, elle se déplace dans le même temps sur une certaine distance vers le haut ou vers le bas. Le - 6 - logement de palier 31 du rouleau supérieur 3 est fixé à la pièce de base 34 du rouleau supérieur qui est montée de façon mobile en direction verticale le long du guide 7. La pièce de base 34 est munie d'un élément d'arrêt 35 que traverse la broche de soulèvement 6 et cet élément d'arrêt 35 se déplace sur la broche 6 dans la direction longitudinale. Sur la broche 6 et au-dessous de l'élément d'arrêt 35 est disposé un écrou 36 qui, dans la situation montrée à la figure 1, quand le système de rouleaux 2 est fermé, est placé à une certaine

distance correspondant à l'interstice b de la pièce de base 35.

Par contre, les logements de palier 51 des rouleaux intermédiaires sont fixes de façon pivotante aux pièces de base 54 de ces rouleaux intermédiaires par l'intermédiaire de leviers 52 et d'axes d'articulation 53. Lesdites pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5 sont également montées sur le bâti 1 de la calandre de façon à pouvoir se déplacer verticalement le long des guides 7. D'une manière qui correspond à la pièce de base 34 du rouleau supérieur 3, les pièces de base 54 sont munies d'éléments d'arrêt 55 par lesquels passe la broche de soulèvement 6. Sous les éléments d'arrêt 55 et à une certaine distance de ceux-ci sont disposés des écrous 56 sur la broche 6. Chaque écrou 36, 56 est avantageusement muni d'un élément de friction réglable au moyen duquel il détermine un frottement approprié et adéquat entre les écrous 36, 56 et la broche de soulèvement 6. En outre, chaque écrou 36, 56 est muni d'un dispositif de blocage (non montré) au moyen duquel, quand cela est nécessaire, l'écrou correspondant 36, 56 peut être bloqué dans sa position. Quand l'écrou 36, 56 n'est pas bloqué par le dispositif de blocage, il tourne, lorsque la broche de soulèvement 6 est entratnée en rotation, sous l'effet de l'élément de frottement de l'écrou de broche 36, 56, en même temps que la broche 6. Par contre, quand il est bloqué, l'écrou 36, 56 reste dans sa position quand la broche de soulèvement 6 tourne. Ce dispositif de blocage (non montré) peut être par exemple un vérin pneumatique à double effet au moyen duquel l'écrou de broche correspondant 36, 56 peut être bloqué en rotation quand cela est nécessaire. Entre les éléments d'arrêt 55 prévus sur les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5 et les écrous 56 est prévu un - 7dispositif de soulagement 57 actionné par un fluide sous pression, dont la construction est également montrée plus en détail aux figures 3 à 6

des dessins.

Le dispositif de soulagement comprend un corps 57 qui est prévu pour être monté sur l'écrou de broche 56. Au-dessus du corps 57 est montée une plaque 58 qui vient en contact avec la face inférieure de l'élément d'arrêt 55. Le corps 57 du dispositif de soulagement est muni d'unités de puissance 59 commandées par un fluide sous pression, la plaque 58 étant soulevée et éloignée du corps 57 par le fluide sous pression qui est envoyé dans lesdites unitésde puissance 59. Ces dernières comprennent des alésages cylindriques formés dans le corps 57 du dispositif de soulagement, des pistons étant disposés dans ces alésages, dirigés vers le haut et reposant contre la face inférieure de

la plaque 58 placée au-dessus du corps 57 du dispositif de soulagement.

A la figure 1 est montrée une situation dans laquelle le système de rouleaux 2 de la calandre est fermé, les zones de pincement N1...4 étant fermées, et de façon correspondante, la figure 2 montre une situation dans laquelle les zones de pincement N1...N4 sont ouvertes, par exemple pour remplacer un rouleau, cas dans lequel sont constitués

des interstices a, c entre les rouleaux 3, 4, 5 du système de rouleaux.

Quand le système 2 est fermé, il existe un interstice b entre l'élément d'arrêt 35 du rouleau supérieur 3 et l'écrou de broche 36, ledit interstice étant fermé à la figure 2 quand le système de rouleaux 2 est ouvert. Quand le système de rouleaux est en position fermée, les unités de puissance 59 fonctionnent, le fluide de pression hydraulique/pneumatique étant alimenté de manière que les pistons des unitésde puissance 59 poussent les plaques 58 vers le haut pour les

amener contre les éléments d'arrêt 55.

Pour pouvoir obtenir un interstice a aussi important entre le rouleau supérieur 3 et le rouleau intermédiaire 5 qui est le plus en haut, et d'autre part entre les autres rouleaux intermédiaires quand le système de rouleaux 2 est en position ouverte, les longueurs des courses des pistons dans les unités de puissance 59 sont choisies de manière que la longueur de la course dans les unités de puissance 59 du rouleau intermédiaire 5 situé le plus en haut soit de b + a comme - 8 - montré à la figure 1, et soit dans les rouleaux intermédiaires suivants toujours supérieure de la dimension a par rapport au rouleau intermédiaire précédent 5. Ceci vient du fait que l'ouverture instantanée du système de rouleaux 2 est réalisée précisément au moyen desdites unités de puissance 59 par décharge de la pression hors de celles-ci et. comme montré à la figure 1. par abaissement du rouleau inférieur 4 au moyen du vérin inférieur 45, la pièce de base 47 du rouleau inférieur glissant vers le bas le long du guide 7. Comme les logements de palier 51 des rouleaux intermédiaires 5 sont fixes aux pièces de base 54 au moyen des leviers 52 et des axes de pivotement 53 par des joints articulés, les dispositifs d'atténuation 10 sont montés entre lesdits leviers 52 et les pièces de base 54, lesdits dispositifs d'atténuation supportant les leviers 52 par rapport aux pièces de base 54 pendant le fonctionnement; un premier mode de réalisation desdits dispositifs d'atténuation 10 est montré aux figures 1 à 3, leur fonctionnement et leur importance en ce qui concerne l'invention allant être décrite plus

en détail plus loin.

Cependant, on doit indiquer à cet égard que lorsque le système de rouleaux 2 est ouvert, la pression est déchargée des dispositifs de soulagement 10 du type à cylindre et piston. Ainsi, quand le système de rouleaux 2 est ouvert, les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5 reposent en totalité sur les écrous de broche, et les leviers 52 sont pivotés vers le bas autour des axes d'articulation 53 de manière que le bord inférieur du levier 52 parvienne en contact avec la pièce de base 54 qui, ainsi, fonctionne en tant que dispositif de limitation de pivotement du levier 52. Sur les figures des dessins, l'interstice entre le bord inférieur du levier 52 et la pièce de base 54 a été exagéré. Partant de la position ouverte, le système de rouleaux 2 est fermé en l'amenant d'abord en position fermée au moyen du vérin inférieur 45, puis en pressurisant les dispositifs

d'atténuation 10 et les unités de puissance 59.

Pour réguler le système de rouleaux 2, il faut rendre les écrous de b. roche 56 libres pour que la broche de soulèvement 6 puisse être entraînée en rotation. Dans une calandre selon les figures 1 et 2, ce résultat est obtenu en dégageant la pression du vérin supérieur 32 et -9- des unités de puissance 59, puis en soulevant les logements de palier 44 du vérin inférieur et l'ensemble du rouleau 4 au moyen des vérins inférieurs 45. Il est également possible de soulever l'enveloppe 41 du rouleau par rapport à l'axe 42 au moyen des vérins de charge- 43 du rouleau inférieur 4. Les dispositifs d'atténuation 10, qui sont du type à cylindre et piston dans le mode de réalisation de la figure 1, ne

sont pas affectés dans cet état, mais ils sont maintenus sous pression.

Ainsi, les rouleaux intermédiaires 5 se soulèvent à raison d'un à la fois de manière que d'abord les leviers 52 pivotent autour des axes d'articulation 53 vers le haut jusqu'à ce que les bords supérieurs des leviers 52 parviennent en contact avec les pièces de base 54, ces dernières se soulevant alors en même temps que les rouleaux 5. Les dispositifs de soulagement 57 sont munis d'éléments empêchant la chute de parties de corps 57 des dispositifs de soulagement quand les unités de puissance 59 sont dégagés de la pression. Ainsi, les parties de corps 57 se soulèvent en même temps que les pièces de base 54 de la partie supérieure des écrous 56, et il est ainsi possible de régler la

broche de soulèvement 6.

Lorsque le réglage est terminé et lorsque l'ensemble du système de rouleaux 2 est rassemblé, la pression est admise dans les unités de puissance 59 et l'enveloppe 41 du rouleau inférieur est un peu abaissée. Les unités de puissance 59 maintiennent ainsi les piècesde base 54 dans leurs positions, et les leviers 52 pivotent autour des axes d'articulation 53 vers le bas de manière que des interstices soient formés entre à la fois les bords supérieurs et les bords inférieurs des leviers 52 et des pièce de base 54. Dans une telle

situation, les centres des rouleaux intermédiaires 5 sont dans un plan -

horizontal, sensiblement au niveau des axes d'articulation 53.

Comme les pièces de base 54 se déplacent avec les rouleaux intermédiaires 5 aussi bien pendant le soulèvement que pendant l'ouverture du système de rouleaux 2, la modification des angles des leviers 52 par rapport aux pièces de base 54 est tout à fait insignifiante. En outre, ladite modification d'angle est sensiblement de même ampleur dans le cas de tous les rouleaux intermédiaires 5, ce

qui fait que ces derniers restent en ligne les uns avec les autres.

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Dans des supercalandres, on utilise habituellement une grande quantité de vapeur qui est amenée par des tuyauteries d'humidification à vapeur dans des zones de pincement ou dans des poches formées par la nappe de papier, les rouleaux et le rouleau de réception. Cependant, la vaporisation a pour inconvénient de favoriser l'accumulation de salissures sur les éléments d'une calandre, par exemple dans les guides 7. Ceci peut se traduire par exemple par un coincement des pièces de base 54 dans les guides 7. Comme dans la solution de l'invention la pièce de base 54 se déplace constamment en même temps que le rouleau 5 quand le système de rouleaux 2 est ouvert et réglé, il est impossible

qu'un tel coincement ait lieu.

Ainsi que cela a déjà été indiqué une fois ci-dessus, les dispositifs d'atténuation 10 sont disposés de faóon efficace entre les leviers 52 et les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5, lesdits dispositifs d'atténuation 10 supportant le logement de palier 51 par rapport à la pièce de base 54. Dans le mode de réalisation montré aux figures 1 à 3, ce dispositif d'atténuation est de préférence un dispositif à cylindre et piston hydraulique ou pneumatique qui, sous l'effet du fluide de pression, produit une force qui fait pivoter le logement de palier 51 par rapport à l'axe d'articulation 53, force au moyen de laquelle les charges provenant du logement de palier 51 etd'un rouleau de réception éventuellement fixé à ce dernier sont dégagées, lesquelles forces, dans le cas contraire, pourraient avoir tendance à faire s'infléchir le profil du rouleau 5 car la charge appliquée à ce rouleau 5 serait plus élevée dans ses régions latérales que dans sa partie centrale. Les charges qui sont appliquées aux tourillons des rouleaux par les pièces de base 54 sont dégagées additionnellement au moyen d'une unité de puissance 59 grâce à laquelle la pièce de base 54 est soulevée par rapport à l'écrou de broche 56. En dehors du dégagement des charges appliquées aux tourillons, le dispositif d'atténuation 10 atténue et égalise efficacement les forces et les

oscillations provenant des mouvements des zones de pincement N1...N4.

La figure 4 montre un autre mode de réalisation différent de la solution montrée à la figure 3. Dans la solution montrée à la figure 4, de doubles dispositifs d'atténuation 20 sont fixes entre le levier 52

- il -

et la pièce de base 54 du rouleau intermédiaire 5 sur les côtés opposés de l'axe d'articulation 53, les dispositifs 20 agissant ainsi sur le logement de palier 51 de manière à le faire pivoter dans des directions opposées par rapport à l'axe d'articulation 53. La solution montrée à la figure 4 est très avantageuse car au moyen de l'organe d'atténuation placé au-dessous de l'axe d'articulation 53, on obtient un soulagement des charges appliquées aux tourillons, ce soulagement étant semblable celui décrit ci-dessus en référence à la figure 3. Dans la solution montrée à la figure 4, l'organe d'atténuation 20 placé au-dessus de l'axe d'articulation 53 agit en tant qu'atténuateur d'oscillations très efficace, qui égalise les forces provenant des mouvements de la zone de

pincement et qui atténue les oscillations.

Dans le mode de réalisation montré à la figure 5, les dispositifs à cylindre et piston 10, 20 montrés aux figures 3 et 4 ont été remplacés par des organes d'atténuation 60 disposés entre le levier 52 et la pièce de base 54, et réalisés de préférence en une matière élastique. Ainsi, la solution montrée à la figure 5 est plus simple et son coût de fabrication est plus faible que celle des modes de réalisation montrés aux figures 3 et 4. Dans le mode de réalisation montré à la figure 5 et en ce qui concerne ses matériaux et ses propriétés, les dispositifs d'atténuation 60 sont fabriqués de manière que lorsque la pièce de base 54 est placée au niveau correct par rapport à l'écrou de broche 56 au moyen des unités de puissance 59, l'organe d'atténuation inférieur 60 de la figure 5, quand il est comprimé, produit une force suffisamment élevée au moyen de laquelle les charges appliquées aux tourillons du rouleau 5 sont soulagées. Dans la solution montrée sur cette figure, l'organe d'atténuation supérieur

agit exclusivement en tant qu'atténuateur d'oscillations.

Il est possible de s'écarter du mode de réalisation de la figure 5 en omettant complètement l'organe d'atténuation supérieur 60. Ceci est possible en particulier quand il n'y a pas de forces externes importantes supportées par le logement de palier 51, ce dernier ne supportant que le rouleau 5. En outre, il est possible de combiner les modes de réalisation montrés aux figures 3, 4 et 5, par exemple de manière que le dispositif d'atténuation au-dessous de l'axe

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d'articulation 53 soit par exemple un dispositif à cylindre et piston comme à la figure 3, alors que le dispositif d'atténuation supérieur est un organe d'atténuation 60 comme à la figure 5, ce dernier étant

dans un tel cas prévu pour atténuer les oscillations.

La figure 6 montre un autre mode de réalisation qui est différent de ceux décrits ci-dessus en ce sens que le dispositif d'atténuation 70 est supporté sur le levier 52 à une extrémité et sur la face avant 8 du guide 7 à l'extrémité opposée. En ce qui concerne son fonctionnement et sa construction, ce dispositif d'atténuation 70 peut être par exemple un dispositif à cylindre et piston correspondant au dispositif d'atténuation 10 de la figure3. Dans le mode de réalisation montré à la figure 6, il est également possible d'installer un organe d'atténuation similaire à celui de la figure 5 au-dessus de l'axe d'articulation 53,

entre le levier 52 et la pièce de base 54.

Pour résumer ce qui précède, on peut affirmer ce qui suit. Grâce aux dispositifs de soulagement 57 disposés entre les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5 et les écrous de broche 56, le soulagement des forces appliquées aux tourillons des rouleaux intermédiaires peut être réalisé de façon efficace, et en outre grace à ces dispositifs de soulagement 57, on peut obtenir une ouverture

instantanée du système de rouleaux 2 de la manière décrite ci-dessus.

Les charges provenant des logements de palier 51 et des charges additionnelles qui peuvent être supportées par eux, tels que des rouleaux de réception, sont soulagées par la solution de l'invention au moyen des dispositifs d'atténuation 10, 20, 60 disposés entre la pièce de base 54 et le levier 52. Il est vrai que ce dégagement peut également être prévu demanière que le dispositif d'atténuation 70 soit

placé entre le levier 52 et le bâti 1 de la calandre.

Pendant le fonctionnement, c'est-à-dire quand le système de rouleaux 2 est dans la position fermée, les pièces de base 54 des rouleaux intermédiaires 5 sont maintenues dans leurs positions par rapport aux écrous de broche 56 au moyen des dispositifs de soulagement 57. Au contraire, pendant le soulèvement et l'abaissement du système de rouleaux 2, les pièces de base 54 se déplacent en même temps que les rouleaux 5. Le soulèvement du système de rouleaux 2 en vue d'un - 13- réglage de ce dernier peut être obtenu, avec la solution de l'invention, au moyen d'un rouleau inférieur 4 de type flottant, et l'ouverture instantanée du système de rouleaux 2 au moyen d'un

dispositif de soulagement 57, comme indiqué ci-dessus.

Comme il va de soi, et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire,

toutes les variantes.

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Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Calandre, en particulier une supercalandre, sur le bâti (1) de laquelle est monté un jeu de rouleaux (2), conformé sous forme d'un empilement de rouleaux placés les uns au-dessus des autres et comprenant un rouleau supérieur (3), un rouleau inférieur (4) et plusieurs rouleaux intermédiaires (5) placés entre le rouleau supérieur et le rouleau inférieur, lesdits rouleaux (3, 4, 5) étant supportés sur le bâti (1) par l'intermédiaire de pièces de base (34, 47, 54) qui peuvent être déplacées verticalement le long de guides (7) constitués dans le bâti, les pièces de base (54) des rouleaux intermédiaires au moins pouvant être déplacées en direction verticale par des broches de soulèvement (6) prévues dans le bâti et au moyen d'écrous de broche (56) prévus sur les broches, caractérisée en ce que lesdites pièces de base (54) des rouleaux intermédiaires sont supportées sur les broches de soulèvement (6) de manière à pouvoir être déplacées verticalement par des dispositifs de soulagement (57) actionnés par un fluide sous pression, disposés entre les pièces de base (54) et les écrous de broche (56) pour réduire les charges appliquées aux tourillons des rouleaux (5) et en ce que les logements de palier (51) des rouleaux intermédiaires sont fixés aux pièces de base (54) de manière à pouvoir pivoter relativement à un axe d'articulation (53) parallèle aux axes des rouleaux (3, 4, 5) et supportés sur les pièces de base (54) et/ou sur le bâti (1) de la calandre au moyen de dispositifs -d'atténuation (10, 20, 60, 70) de façon à égaliser les forces résultant des mouvements des zones de pincement (N1, N2, N3, N4) entre les rouleaux

et à atténuer les oscillations des rouleaux (5).

2. Calandre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les dispositifs de soulagement (57) comprennent des unités de puissance (59) agissant verticalement, en particulier des dispositifs à cylindre et piston, qui supportent les pièces de base (54) pendant le

fonctionnement de la calandre dans une position réglée et au moyendes-

quelles les rouleaux intermédiaires (5) peuvent être abaissés en vue d'une ouverture instantanée du système de rouleaux, et en ce que les dispositifs d'atténuation (10, 20, 60, 70) comprennent des moyens pour produire une force qui compense les forces provenant des logements de

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palier (51) des rouleaux intermédiaires (5).

3. Calandre selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que dans un système fermé de rouleaux (2) et pendant le soulèvement du système de rouleaux (2), les logements de palier (51) des rouleaux intermédiaires (5) sont supportés par les dispositifs d'atténuation

(10, 20, 60, 70).

4. Calandre selon l'une quelconque des revendications précédentes,

dans laquelle le rouleau inférieur (4) du système de rouleaux (2) est un rouleau à couronne variable, dont l'enveloppe tournante (41) s'étend sur la totalité de sa longueur axiale, en direction du plan de pincement, mobile par rapport à l'axe (42) du rouleau et ladite enveloppe de rouleau (41) est supportée, en direction du plan du pincement, sur l'axe (42) du rouleau par des organes de charges hydrauliques (43), caractérisée en ce que le soulèvement du système de rouleaux (2) en vue d'un réglage de la position des rouleaux (3, 4, 5) et en vue de faire tourner la broche de soulèvement (6) est obtenu en déplaçant l'enveloppe (41) du rouleau inférieur par rapport à l'axe (42) alors que les unités de puissance (59) des dispositifs de soulagement ont été commutées à l'état hors pression, les pièces de base (54) des rouleaux intermédiaires (5) étant alors disposés de manière à se déplacer en même temps que les logements de palier (51)

pendant le soulèvement.

5. Calandre selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisée en ce que les logements de palier (51) des rouleaux intermédiaires (5) sont fixes aux pièces de base (54) par l'intermédiaire des leviers (52) et en ce que les dispositifs d'atténuation (10, 20, 60) sont disposés entre les leviers (52) et les pièces de base (54) pour limiter le pivotement des leviers (52) par rapport aux pièces de base (54) au moins dans la direction du mouvement provenant de la force de gravité sur les rouleaux intermédiaires (5) et

sur les logements de palier (51).

6. Calandre selon la revendication 5, caractérisée en ce que lorsque le système de rouleaux (2) est dans la position ouverte, les leviers (52) des rouleaux intermédiaires (5) sont dans des positions pivotées vers le bas autour des axes d'articulation (53) par rapport

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aux pièces de base (54) selon un petit angle de rotation qui est

sensiblement égal pour tous les rouleaux intermédiaires (5).

7. Calandre selon la revendication 5, caractérisée en ce que lorsque le système de rouleaux (2) a été soulevé dans le but d'un réglage de la broche de soulèvement (6), les leviers des rouleaux intermédiaires (5) sont dans des positions pivotées vers le haut autour des axes d'articulation (53) par rapport aux pièces de base (54) selon un petit angle de rotation qui est sensiblement égal pour tous les

rouleaux intermédiaires (5).

8. Calandre selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisée en ce que les dispositifs d'atténuation (10, 20, 70)

comprennent des dispositifs à cylindre et piston.

9. Calandre selon l'une quelconque des revendications i à 5,

caractérisée en ce que les dispositifs d'atténuation (60) comprennent

des organes d'atténuation réalisés en une matière élastique.