FR2599016A1 - Chariot elevateur equipe d'un portique monte basculant. - Google Patents

Abstract

UN CHARIOT ELEVATEUR COMPORTE UN PORTIQUE2 DANS LEQUEL UN PORTE-CHARGE3 EST DEPLACABLE VERS LE HAUT ET VERS LE BAS. LE PORTIQUE2 EST MONTE BASCULANT AUTOUR DE TOURILLONS7, 8 SITUES A UNE FAIBLE DISTANCE DE SON EXTREMITE INFERIEURE. LE REGLAGE OU LE BASCULEMENT EST EFFECTUE PAR UN OU PLUSIEURS VERINS DE BASCULEMENT. DE PLUS, IL EST PREVU UN FREIN POUR AMORTIR DES OSCILLATIONS DU PORTIQUE. DANS UNE FORME DE REALISATION CE FREIN EST DISPOSE AU MOINS D'UN COTE DU PORTIQUE2 ENTRE UNE PARTIE BASCULANTE12, 13 DU PORTIQUE ET DES SUPPORTS9, 10 SOLIDAIRES DU CHARIOT. DANS UNE AUTRE FORME DE REALISATION CE FREIN COMPORTE UN ORGANE DE FREINAGE ANNULAIRE PREVU SUR LA TIGE DE PISTON DU OU DES VERINS DE BASCULEMENT.

Description

Chariot élévateur équipé d'un portique monté basculant La présente

invention concerne un chariot élévateur équipé d'un portique sur lequel un porte-charge est déplaçable vers le haut et vers le bas et qui, supporté au-dessus de son extrémité inférieure de manière à pouvoir 5 basculer autour de tourillons, est soumis à l'action d'au

moins un vérin de basculement afin d'établir une inclinaison par rapport aux tourillons.

Le terme de vérin de basculement n'exclut donc pas la possibilité de monter par exemple deux vérins de bascu10 lement parallèles mais vise en premier lieu le cas o il n'est prévu, comme c'est habituellement le cas, qu'un seul

vérin de basculement central.

Un problème posé en matière de chariots élévateurs, en particulier des gerbeurs pouvant travailler à une 15 hauteur importante et équipés d'un portique susceptible

d'effectuer un grand mouvement de sortie vers le haut, réside en ce qu'un positionnement précis du porte-charge devient-d'autant plus difficile que la hauteur et le chargement du porte-charge augmentent.

Le portique lui-même, du fait qu'il consiste en un assemblage mécanique de plusieurs éléments télescopiques déplaçables les uns par rapport aux autres, ainsi que le circuit de commande hydraulique avec ses conduits flexibles ont pour inconvénient que le système équipé du portique

tend par nature à osciller.

Pour le gerbage d'une charge se trouvant sur le 5 porte-charge, en particulier une structure du genre fourche, doivent être remplies des conditions de réglage très précises qui ne sauraient être respectées, sans dispositions particulières, lorsqu'un portique ayant effectué son mouvement de sortie oscille. De telles oscillations se pro10 duisent en particulier entre les deux montants parallèles formant le mât du portique. Lorsque le chariot effectue un trajet en courbe ou est manoeuvré, en particulier s'il n'est prévu qu'un seul vérin de basculement agissant centralement, il se manifeste des phénomènes de torsion du 15 fait qu'en bas les deux montants formant mât du portique se déplacent de diverses manières vers l'avant et vers l'arrière. En conséquence, le portique risque de se déformer au niveau du vérin de basculement lorsque les charges et leurs oscillations atteignent certaines valeurs. En cas de telles 20 oscillations le jeu dans les liaisons mécaniques du portique mais également des déformations élastiques, par exemple dans les conduits d'un circuit hydraulique, ne manqueront

pas d'influer de façon aléatoire sur les mouvements.

Il est possible de retarder le gerbage et aussi un 25 processus de dégerbage jusqu'à ce que les oscillations du portique soient amorties. Cela fait cependant perdre

beaucoup de temps.

On a cherché à éviter de telles oscillations en

reliant l'extrémité inférieure du portique de manière fixe 30 au châssis. Cette tentative n'a donné aucun résultat utile car, indépendamment de l'assujettissement de l'extrémité inférieure du portique, peuvent se produire sur la longueur de ce dernier des oscillations qui ne peuvent pas être éli-

minées à l'extrémité inférieure du portique. En outre, le fait de monter le portique de manière fixe en bas a pour inconvénient de nécessiter une plus grande largeur du couloir entre les rayonnages. Cette largeur doit toujours être 5 choisie en fonction du processus de gerbage et de dégerbage de la charge maximale à la hauteur de sortie maximale du portique. Un problème à résoudre consiste à éviter dans une large mesure des oscillations du portique lors de son mou10 vement de sortie, même à des hauteurs importantes, et à faciliter, en particulier également à accélérer, le processus de gerbage ou de dégerbage au moyen d'un vérin de basculement et ce, du fait que le réglage est amélioré. Ceci est

possible en soi au moyen d'un frein perfectionné.

Or la présente invention a pour but de perfectionner un chariot élévateur du genre mentionné plus haut de telle manière que le mode de construction ainsi obtenu assure, avec des moyens simples, un gerbage ou dégerbage aussi rapide et précis que possible, même dans le cas d'un 1o chariot élévateur desservant des rayonnages hauts dans un couloir aussi étroit que possible entre ces derniers, c'est-à-dire qu'un positionnement approprié doit pouvoir

être obtenu autant que possible sans oscillations.

Ce but est atteint selon l'invention, pour un cha25 riot élévateur équipé d'un portique dans lequel un portecharge est déplaçable vers le haut et vers le bas et qui, supporté au-dessus de son extrémité inférieure de façon à pouvoir basculer autour de tourillons, est soumis à l'action d'au moins un vérin de basculement afin d'établir une 30 inclinaison par rapport aux tourillons, par le fait qu'un

frein est monté entre une partie basculante du portique et un élément de construction ou sous-ensemble solidaire du chariot. A cet égard il convient de noter qu'il est avanta-

geux pour les différentes formes de réalisation que le frein soit prévu au moins d'un côté du portique. Ceci vaut en particulier pour la forme de réalisation dans laquelle des garnitures de frottement ou de frein sont montées entre 5 l'extrémité inférieure du portique et au moins un élément de construction monté latéralement par rapport à ce dernier et servant de support à un tourillon. Cependant, dans le cas d'un organe de freinage annulaire prévu sur au moins un vérin de basculement, il entre également dans le cadre de O10 la présente invention que cet organe de freinage annulaire

ne soit prévu que d'un côté, lorsque deux vérins de basculement sont prévus.

Dans ce contexte le principe selon lequel un vérin de basculement est associé au portique, c'est-à-dire que le 15 portique peut être amené à basculer, de sorte qu'à son extrémité supérieure le porte-charge bascule lui aussi, est maintenu. Même dans le cas o, du fait du ou des vérins de basculement et de leurs conduits d'amenée et organes de 20 commande, des oscillations risquent de se produire, cellesci sont alors néanmoins évitées du fait qu'un frein est monté entre la partie susceptible de basculer et une partie fixe. Le frein entre une partie susceptible de basculer 25 du portique et un élément de construction solidaire du chariot a pour avantage d'amortir ou d'interdire des oscillations qui risquent de se produire sous l'effet de commandes abruptes et également sous l'influence de la charge, etc. Un tel mode de construction est surprenant dans la mesure o un frein muni d'une garniture de frein contrarie le mouvement de basculement du portique, de sorte qu'une puissance accrue doit être fournie pour le processus de basculement. Cette puissance accrue a cependant pour avantage qu'elle ne s'exerce pas de manière incontrôlée en fonction des forces mises en oeuvre, mais se trouve dès le 5 départ amortie par l'organe de freinage ou la garniture de frein. Le terme d'amortissement concerne en particulier une oscillation, sans porter préjudice à la possibilité de basculement en tant que telle. Dans le présent cas il est cependant non seulement supprimé ou amorti le mouvement al10 ternatif d'oscillation du portique, même s'il s'agit d'un circuit hydraulique, avec ses obturateurs et débits, ayant tendance à osciller, mais en même temps ré mouvement de réglage est réalisable de telle façon que le point de réglage soit chaque fois atteint rapidement. Le léger surcroît de 15 puissance fourni n'est pas plus important qu'en cas de montage d'étrangleurs hydrauliques destinés à amortir le circuit hydraulique du vérin de basc!ement, lesquels étrangleurs ne peuvent d'ailleurs pac empêcher celui-ci d'osciller. Dans une forme de réalisation avantageuse un frein magnétique fonctionnant par induction, comportant notamment un corps magnétique monté sur le chariot ou sur le portique et un élément formant culasse magnétique monté sur le portique ou le chariot, est prévu. Un tel frein qui en soi 25 n'est pas mécanique peut, en tant que frein magnétique,

également amortir des déviations.

Il est cependant préférable de prévoir un chariot élévateur équipé d'un frein mécanique monté sur le portique de telle manière qu'au moins une garniture de frottement 30 soit montée, sous une certaine tension initiale, sur le portique et/ou sur un élément de construction solidaire du chariot et soit appuyée avec cette tension initiale contre sa surface de frottement. Dans la forme de réalisation particulièrement préférée il se trouve un frein de chaque

côté du portique.

Une amélioration par simplification et un mode de construction plus compact du frein sur un chariot élévateur du genre indiqué plus haut et équipé d'au moins un vérin de 5 basculement, lequel comporte un piston et une tige de piston, est obtenue par le fait que le ou les vérins de basculement peut (peuvent) être freiné(s) par un organe de freinage annulaire prévu sur la tige de piston. Ainsi l'encombrement est réduit à un minimum. Ce montage laisse libres 10 les flancs latéraux d'un portique. En outre, cela offre des

possibilités de commande en cas de montage de plusieurs vérins de basculement. Des ajustages réciproques sont réalisables aisément. Dans une forme de réalisation avantageuse du chariot il n'est prévu qu'un seul vérin de basculement 15 monté centralement.

Dans une forme de réalisation préférée le cylindre du vérin de basculement présente, au niveau de la traversée pour la tige de piston, dans sa plaque frontale une bague de freinage pouvant être pressée contre la tige de piston. 20 On obtient ainsi une forme de réalisation particulièrement compacte qui ne nécessite qu'un petit nombre de pièces avec un faible poids, ces pièces étant faciles à fabriquer et à

régler en raison de leur forme de base simple.

La bague de freinage est alors avantageusement 25 montée dans un évidement de la plaque frontale du cylindre, lequel évidement est d'autre part fermé par un écrou la soumettant à une tension initiale et qui peut être serré au

moyen d'un filetage dans la plaque frontale du cylindre.

Dans ce cas il est en particulier préféré qu'un 30 logement pour la bague de freinage à parois latérales coniques soit prévu et que la bague de freinage puisse être pressée en direction de la tige de piston par serrage de l'écrou assurant la tension initiale. A cet égard il entre également dans le cadre de l'invention que pour la bague de freinage soient utilisées des matières particulières, c'est-à-dire également des matières non massives, comme par exemple des bagues remplies de liquide ou de gaz. Dans une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention l'organe de freinage annulaire est réalisé sous la forme d'une bride qui peut être serrée avec des garnitures de frein autour de la tige de piston et qui est montée 10 de façon à pouvoir pivoter sur le chariot. Il s'agit là également d'une solution relativement simple dans le cadre d'un chariot élévateur et cette solution a pour avantage d'être pratiquement indépendante de la structure interne du

mécanisme de commande pour le basculement du portique.

Il a déjà été cité au moins une garniture de frein. A cet égard il entre dans le cadre de l'invention non seulement, suivant une forme de réalisation préférée, d'appuyer une seule mâchoire de frein contre un élément de frottement complémentaire, mais il peut également être uti20 lisé, sans sortir du cadre de l'invention, des dispositifs

de freinage en tout genre, connus en soi. Sous ce rapport peuvent être utilisés, suivant un agencement mécanique plus coûteux, par exemple des freins à tambour à mâchoires de freinage écartables autour du tourillon ou bien des servo25 freins munis de cylindres de freinage échelonné ou des dispositifs de freinage à serrures dites d'expansion qui agissent sur des plaques à l'extrémité inférieure du portique.

Des freins à bande entrent également dans le cadre de l'invention.

Sont toutefois particulièrement préférés dans ce contexte des agencements tels qu'ils sont connus pour des freins à disque comportant soit des disques susceptibles de s'écarter, c'est-à-dire des disques à garnitures pouvant être écartés l'un de l'autre lors du freinage, soit des éléments de frein qui, recouvrant un disque à la manière d'une selle et munis de blocs déplaçables axialement, peuvent sous l'action d'huile sous pression ou par voie méca5 nique être appuyés des deux côtés avec la même force contre

le disque. Dans ce cas un actionnement hydraulique ou pneumatique ainsi qu'également électromagnétique est possible.

La forme de réalisation particulièrement préférée de l'invention comporte, conformément aux observations fai10 tes plus haut, au moins une garniture de frein soumise à

une tension initiale. La forme de réalisation préférée de l'invention comporte des garnitures de frottement ou de frein des deux côtés du portique. On obtient ainsi une configuration particulièrement systématique qui assure la sta15 bilité latérale du portique face à des efforts de torsion.

Cette stabilité peut également être obtenue par les freins magnétiques déjà mentionnés conçus en vue d'une transition graduelle, mais est assurée d'une manière particulièrement

avantageuse par une action de freinage mécanique.

Il est à cet égard particulièrement avantageux que les freins, notamment des garnitures de frein, soient disposés entre l'extrémité inférieure du portique et des éléments de construction disposés de part et d'autre de ce dernier en tant que supports du tourillon. Dans ce cas des 25 effets favorables sont obtenus pour une distance maximale

entre le frein ou la machoire de frein et le tourillon.

Dans l'hypothèse d'une garniture de frein une forme de réalisation avantageuse consiste en ce que la ou les garnitures de frein est (sont) montée(s) de manière à 30 pouvoir être réajustée(s) pour s'appuyer contre la surface

complémentaire. Ainsi un réajustage est toujours possible.

Il entre également dans le cadre de l'invention qu'une garniture de frein prenne appui sur un matelas à ressort qui, en se détendant, assure toujours une pression d'appui

déterminée de la garniture de frein.

Suivant une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention la garniture de frein est montée sur une 5 tôle susceptible d'être déviée latéralement et sur laquelle agit le dispositif de réajustage. Le dispositif de réajustage est réalisé, d'une manière à la fois simple et avantageuse, sous la forme d'une vis de réglage. Ceci facilite

les ajustages.

Dans une forme de réalisation avantageuse sont

prévus, en tant que dispositif de réajustage, un vérin et un circuit de commande, grâce au fluide sous pression desquels un réajustage peut intervenir en fonction de la vitesse de mouvement du chariot, du chargement du portique et 15 de la hauteur de la charge. Les deux vérins prévus sur chacune des mâchoires de frein sont alors montés en parallèle.

Ils permettent cependant, sous les points de vue précités, encore une adaptation à d'autres paramètres de fonctionnement. A cet égard une forme de réalisation avantageuse 20 réside dans un vérin à commande hydraulique qui est intégré dans le circuit de commande du cylindre de levage et/ou du

cylindre de basculement.

Dans ce contexte il n'est pas non plus exclu de prévoir un vérin à commande pneumatique qui à certains 25 égards est avantageux. Celui-ci permet des ajustages automatiques. Dans le cas, cité plus haut, d'une t6le pouvant être déviée latéralement il est préféré que la t8le munie de la garniture de frein et le mécanisme de réglage soient 30 assujettis au portique et que la surface complémentaire

soit prévue sur un sous-ensemble porteur du portique, lequel sousensemble est monté dans le châssis éventuelle-

ment de manière déplaçable pour faire coulisser le portique.

L'invention est expliquée plus en détail ci-dessous à l'aide d'exemples de réalisation représentés aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue frontale d'un chariot élévateur équipé d'un portique monté de manière à pouvoir basculer; la figure 2 est une vue latérale partielle de la 10 figure 1, suivant la flèche II, partiellement en coupe; la figure 3 est une vue partielle de la figure 1 à plus grande échelle; la figure 4 est une vue de dessus partielle de la figure 3, en coupe sensiblement suivant la ligne IV-IV de 15 la figure 3; la figure 5 est une vue de dessus partielle de l'extrémité inférieure d'un portique réalisé sous une forme particulière, seuls les éléments fixes du mât du portique étant représentés, la représentation correspondant pour le 20 reste sensiblement à celle de la figure 4; la figure 6 est une vue frontale d'un chariot élévateur avec un portique monté basculant, correspondant sensiblement à la figure 1; la figure 7 est une vue latérale schématique de la 25 figure 6 suivant la flèche II, partiellement en coupe, d'une forme de réalisation modifiée par rapport à la figure 2; 1 1 la figure 8 représente à plus grande échelle un détail de la figure 7 pour élucider une forme de réalisation particulièrement préférée; et la figure 9 est une représentation schématique, en 5 coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 7, avec cependant un agencement additionnel, pour élucider une autre forme de

réalisation de l'invention.

Le chariot élévateur 1 comporte un portique télescopique 2 équipé d'un porte-charge 3. Ni sur la figure 1 ni 10 sur les autres figures ne sont représentés les vérins de levage connus en soi et destinés à faire effectuer au portique du porte-charge 3 sa course de sortie. Le chariot élévateur comporte par exemple deux roues avant 4, 5 et une roue arrière 6. Tous les organes d'entraînement, équipe15 ments de commande et sièges de conducteur sont intégrés au chariot. Il est essentiel que le portique 2 présente des tourillons 7, 8 s'étendant vers l'extérieur et qui sont montés sur le châssis dans des supports 9, 10 entre des 20 demi-coquilles de paliers 34, 35 (figure 2). Les tourillons 7, 8 sont fixés, par exemple suivant la figure 3 par soudage, du côté extérieur aux parties inférieures, c'est-à-dire celles dites éléments de base 12, 13 du portique, à une certaine distance des extrémités inférieures de ces der25 niers. Le portique est consolidé en particulier entre ces

tourillons par une entretoise 11.

Les extrémités inférieures des deux éléments de base extérieurs 12, 13 du portique, qui sont supportés au moyen des tourillons 7 et 8, s'étendent au-delà des touril30 lons 7, 8 vers le bas et sont reliées entre elles par une traverse 14. Sur cette traverse 14 agit la tige de piston 15 (figure 2) d'un vérin d'inclinaison ou de basculement

16. Jusque-là un tel mode de construction est connu mais celui-ci risque, en cas d'actionnement du vérin de basculement, de subir des oscillations ou des influences non amorties.

Selon l'invention il est monté, sur les éléments de base 12, 13 du portique, des garnitures de frottement 17, 18 situées du côté extérieur et qui frottent au contact

des supports 9, 10.

La vue latérale de la figure 2 montre le tourillon 10 8 et le support 10 ainsi que la garniture de frottement 18 tels qu'ils sont associés au cylindre de basculement 16. Il s'agit ici d'une représentation d'un chariot, sans les

organes de roulement, observé latéralement.

Il ressort de la figure 2 que le cylindre de bas15 culement 16 est articulé, par l'intermédiaire d'un axe

d'articulation 20 s'étendant transversalement, à une structure 21 du chariot 1 et la figure 4 montre que la tige de piston 15 est reliée par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 22 à l'extrémité inférieure du portique susceptible 20 de basculer autour des tourillons 7 et 8. La figure 2 montre en bas la disposition d'une garniture de frottement 18.

Les garnitures de frottement 17, 18 sont, en tant que mâchoires de frein, soumises à une force d'appui à réajuster. La figure 3, en tant que vue détaillée d'une partie de la figure 1, montre le portique 2 et les supports 9 et 10 ainsi que les tourillons 7 et 8. Les éléments de base latéraux 12, 13 du portique sont reliés en bas par la traverse 14 à l'axe d'articulation 22 pour la tige de piston 30 15 du vérin de basculement. A cet égard il est fait référence à la figure 4. On observe qu'au niveau de la traverse et plus exactement sur les extrémités coudées ou décalées 24, 25 ou bien directement sur les éléments de base 12, 13 du portique sont montées, parallèlement aux supports 9 et 10, des tôles susceptibles d'être déviées perpendiculaire5 ment à ces derniers et servant de machoires porteuses 26, 27 aux garnitures de frottement 17, 18. Ces garnitures de frottement 17, 18 frottent au contact des supports 9, 10 ou de garnitures complémentaires prévues sur ces supports. Sur la traverse 14 sont prévues des saillies 28, 29 pour des 10 dispositifs de réajustage 30, 31 qui sont en prise avec les mâchoires porteuses 26, 27. A cet égard il s'agit de vis de

réglage du type représenté.

En tant que dispositif de réajustage 30, 31 peut également être prévu le raccordement de vérins pneumati15 ques, mais plus particulièrement hydrauliques 32, 33 qui opèrent un réajustage en cours de fonctionnement et ce notamment conjointement avec un actionnement du cylindre de

basculement 16.

Sur la figure 5 les éléments constitutifs corres20 pondants sont désignés par les mêmes chiffres de référence.

Sur cette figure les organes de serrage sont représentés sous la forme de vis de réglage 30, 31 qui sont retenues à travers un trou dans une saillie 36, 37. Entre la saillie et un écrou de retenue et de serrage 38, 39 vissé en place 25 se trouve, en tant qu'amortisseur de pression 40, 41, un tampon en caoutchouc ou un ensemble de rondelles élastiques, qui veille à ce que les garnitures de frottement 17, 18 soient toujours, même en cas d'usure, appuyées avec une

tension initiale suffisante contre les supports 9, 10.

La forme de réalisation des figures 6 à 9 se distingue de celle décrite précédemment par le fait que les garnitures de frottement 17, 18 sont absentes. Pour le reste la construction du chariot est sensiblement la même.

Ceci ressort des figures 6 et 7, la figure 7 étant une représentation partielle d'un chariot sans les organes de roulement et o seuls les éléments constitutifs servant à

des fins d'explication sont représentés.

La figure 8 montre le cylindre de basculement 16 avec sa plaque frontale 46 à travers laquelle la tige de piston 15 est guidée de manière étanche. Pour la tige de piston 15 est monté dans la plaque frontale du cylindre un joint d'étanchéité 58 qui est retenu par un anneau d'arrêt. 10 Afin d'étanchéifier l'espace à huile par rapport au tube extérieur du cylindre il est prévu une bague torique en

tant que joint d'étanchéité 59.

La tige de piston est entourée par un organe de freinage annulaire 43. Cet organe de freinage annulaire 43 15 est une bague de freinage s'élargissant coniquement en direction de la tige de piston 15 et présentant deux surfaces extérieures 47, 48 se rapprochant coniquement l'une de l'autre et dont celle désignée par 48 est formée dans la plaque frontale 46 et l'autre 47 est exécutée sur un écrou 20 44 exerçant une tension initiale, lequel écrou est vissé au moyen d'un filetage 49 dans la plaque frontale 46 du cylindre. En serrant l'écrou plus ou moins dans la plaque frontale, la bague de freinage 43 est pressée plus ou moins

fortement contre la tige de piston.

L'écrou 44 destiné à exercer une tension initiale est rendu imperdable par exemple par un dispositif de sûreté à fils 50, ce dispositif de sûreté pouvant être réalisé de telle manière qu'un état de serrage satisfaisant

de la bague de freinage reste assuré.

Afin de ménager le joint d'étanchéité 58 et de mettre la bague de freinage 43 à l'abri d'un salissement une racle 60 est montée sur l'écrou 44 destiné à exercer la

tension initiale.

Une autre solution, pouvant également être apportée au problème du freinage de la tige de piston 15, est représentée sur la figure 9. Dans ce cas il se trouve sur 5 la traverse 14 une articulation 51 pour une bride 52 avec ses deux bras 53 et 54 qui peuvent être serrés l'une vers l'autre par une vis de serrage 55. Les bras 53, 54 courbés conformément à la tige de piston 15 présentent sur leur surface intérieure des garnitures de frein 56, 57 qui par 10 serrage de la vis 55 déterminent un freinage dosé de la

tige de piston en cas de mouvement de celle-ci.

Au lieu d'une vis de serrage 55 il peut également être prévu un mécanisme de serrage, du genre vérin, actionné par un fluide sous pression, en particulier par voie hy15 draulique, et qui, en fonction d'un actionnement du vérin

de basculement, est amené à agir de telle façon que le frein n'entre en action qu'à la fin du mouvement de basculement.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 - Chariot élévateur comportant un portique sur lequel un porte-charge est déplaçable vers le haut et vers le bas et qui, supporté au-dessus de son extrémité inféri5 eure de manière à pouvoir basculer autour de tourillons,

est soumis à l'action d'au moins un vérin, afin d'établir une inclinaison par rapport aux tourillons, caractérisé en ce qu'un frein est monté entre une partie basculante (12, 13; 15) du portique (2) et un élément de construction ou 10 sous-ensemble (9, 10; 16) solidaire du chariot.

2 - Chariot élévateur selon la revendication 1,

caractérisé par un frein magnétique agissant par induction et comportant notamment un corps magnétique monté sur le chariot ou sur le portique (2) et un élément formant 15 culasse magnétique monté sur le portique ou le chariot.

3 - Chariot élévateur selon la revendication 1, dont le portique est équipé d'un frein mécanique, caractérisé en ce qu'au moins une garniture de frottement (17, 18; 43; 56, 57) est montée, sous une certaine 20 tension initiale, sur le portique (2) et/ou un élément de construction (9, 10; 16) solidaire du chariot et est appuyée contre sa surface de frottement sous l'effet de

cette tension initiale.

4 - Chariot élévateur selon l'une quelconque des 25 revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les

vérin(s) de basculement peut (peuvent) être freiné(s) par un organe de freinage annulaire (43, 52) agissant sur la

tige de piston (15).

- Chariot élévateur selon la revendication 4, 30 caractérisé en ce que le cylindre (16) du vérin de basculement présente, dans la traversée pour la tige de piston (15), dans sa plaque frontale (46) une bague de freinage

(43) pouvant être pressée contre la tige de piston.

6 - Chariot élévateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que la bague de freinage (43) est montée 5 dans un évidement de la plaque frontale (46) du cylindre, lequel évidement est fermé d'autre part par un écrou (44) destiné à exercer une tension initiale, lequel écrou peut être serré au moyen d'un filetage (49) dans la plaque frontale, et en ce qu'il est prévu un logement récepteur de la 10 bague de freinage (43) à parois latérales coniques (47, 48) et en ce que la bague de freinage (43) peut être pressée en direction de la tige de piston (15) en serrant l'écrou (44)

exerçant la tension initiale.

7 - Chariot élévateur selon la revendication 4, 15 caractérisé en ce que l'organe de freinage annulaire est réalisé sous la forme d'une bride (52) qui peut être serrée avec des garnitures de frein (56, 57) autour de la tige de piston (15) et qui est montée de façon à pouvoir pivoter

(articulation à pivotement (51)) sur le chariot.

8 - Chariot élévateur selon la revendication 1,

caractérisé en ce que des garnitures de frottement ou de frein (17, 18) sont disposées sur les deux côtés du portique (2).

9 - Chariot élévateur selon l'une quelconque des 25 revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les freins, en

particulier des garnitures de frein (17, 18) sont disposées entrel'extrémité inférieure du portique (2) et des éléments de construction (9, 10) disposés de part et d'autre de ce dernier et qui servent de supports aux tourillons (7, 30 8).

- Chariot élévateur selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3 et 8, 9, caractérisé en ce que la ou les garniture(s) de frein (17, 18) est (sont) montée(s) de manière réajustable afin de prendre appui sur la surface complémentaire, la garniture de frein (17, 18) étant prévue 5 sur une tôle (26, 27) pouvant être déviée latéralement et

sur laquelle agit un dispositif de réajustage (28, 29; 30,

31; 32, 33).

11 - Chariot élévateur selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il est prévu en tant que dispositif de 10 réajustage (32, 33) un ensemble de vérins et un circuit de commande, grâce au fluide sous pression desquels un réajustage en fonction de la vitesse de mouvement du chariot, du chargement du portique (2) et de la hauteur de la charge est réalisable et ce, soit en intégrant un ensemble de 15 vérins à commande hydraulique (32, 33) dans le circuit de

commande du vérin de levage et/ou du cylindre de basculement (16), soit en prévoyant un ou plusieurs vérins à commande pneumatique.

12 - Chariot élévateur selon la revendication 10 ou 20 11, caractérisé en ce que la tôle (26, 27) munie de la garniture de frein (17, 18) et le dispositif de réglage (30, 31) sont montés fixes sur le portique (2) et la surface complémentaire est prévue sur un sous-ensemble formant supports (9, 10) pour le portique, ce sous-ensemble étant 25 éventuellement monté de façon à être déplaçable dans le

châssis du chariot.

13 - Chariot élévateur selon l'une quelconque des

revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'en tant que bague de freinage sont prévues des bagues remplies de 30 liquide ou de gaz.