FR2623222A1 - Parement pour structures en terre et procede de construction - Google Patents

Abstract

L'invention concerne les travaux publics. Un parement pour une structure en terre comprend un réseau de cadres polygonaux 3 fixés aux extrémités avant d'éléments de stabilisation 1 noyés dans le sol 2. Les cadres sont mutuellement accouplés de façon flexible à leurs coins par des joints 5 qui permettent un mouvement indépendant de chaque cadre dans le plan du parement, en empêchant pratiquement tout mouvement dans une direction perpendiculaire au parement. Chaque cadre comporte avantageusement une structure de recouvrement 4 pouvant accomplir un mouvement élastique limité perpendiculairement au cadre, tout en résistant à la pression du sol. Application à la stabilisation de structures en terre.

Description

La présente invention concerne des perfectionnements

relatifs à des parements pour des structures en terre.

Les parements pour des structures en terre sont ha-

bituellement relativement épais dans le but de supporter les poussées de la terre, même lorsque cette dernière est stabi-

lisée, par exemple par l'inclusion d'éléments de stabilisation.

tels que des bandes ou des grilles d'armature, des systèmes d'ancrage ou des broches enfoncées dans le sol. Cependant, même les parements un. peu plus minces qu'on a utilisés jusqu'à présent avec des systèmes à terre stabilisée, par exemple des panneaux de béton armé d'environ 14 à 25 mm d'épaisseur, se

sont avérés relativement coûteux, en particulier pour l'utili-

sation dans de petites structures, et il existe un besoin

portant sur un autre système de parement, qui soit moins coû-

teux.

La demande de brevet du Japon 59-130922 a proposé de construire le parement d'un tel système à terre stabilisée en fixant aux extrémités des armatures un réseau de cadres métalliques rectangulaires, soudés ou boulonnés à leurs coins contigus. Les cadres peuvent porter des panneaux jointifs, de

façon à former un parement pratiquement continu. On a cepen-

dant trouvé qu'une telle structure dans laquelle les cadres sont accouplés pour former une ossature rigide ne suit pas les mouvements de la structure en terre pendant que celle-ci

est compactée ou se tasse ultérieurement, et qu'il est essen-

tiel que chaque panneau d'un tel réseau soit capable d'accom-

plir un certain mouvement indépendant par rapport à des pan-

neaux adjacents, en particulier dans la direction verticale, pour éviter l'apparition de contraintes verticales élevées

dans le parement.

L'invention procure donc un parement pour une structure en terre comprenant un réseau de cadres polygonaux

qui sont mutuellement accouplés de façon flexible pour per-

mettre un mouvement indépendant de chaque cadre dans le plan du parement, ce réseau comportant des moyens pour la fixation

à la structure en terre conçus de façon à empêcher pratique-

ment tout mouvement des cadres perpendiculairement au plan

du parement.

L'invention porte également sur une structure en terre à laquelle est fixé un parement conforme à l'invention. L'invention porte en outre sur un procédé de construction d'un parement conforme à l'invention, par l'assemblage en

rangées des cadres précités, pour former le réseau.

On utilise ici l'expression "structure en terre" dans un sens qui englobe des structures en terre construites par l'homme ainsi que des structures en terre naturelles,

comprenant des faces rocheuses.

Le parement conforme à l'invention est particuliè-

rement bien adapté à la fixation aux extrémités d'éléments de stabilisation noyés dans la terre. De tels éléments de stabilisation peuvent comprendre des bandes d'armature, comme décrit dans les brevets britanniques n 1 563 317 et 1 324 686, ou des grilles ou d'autres éléments noyés en couches dans la terre, par exemple par l'utilisation de la technique

de "Terre Armée" qui est décrite dans les brevets britanni-

ques précités. D'autres éléments de stabilisation comprennent des tirants fixés à des ancrages qui sont noyés dans la terre à l'arrière de la structure, ainsi que ces broches enfoncées dans des masses de terre existantes (y compris des masses

rocheuses).

Le mouvement que peuvent accomplir les cadres dans

le plan du parement doit être suffisant pour suivre les mou-

vements de la structure en terre qu'on rencontre en pratique.

De façon générale, le mouvement de chaque cadre dans n'impor-

te quelle direction dans le plan du parement, en particulier dans la direction verticale, est de préférence d'au moins 0,25%, plus préférablement d'au moins 0,5% et encore plus préférablement d'au moins 1, 0%, de la dimension du cadre dans la direction considérée. En général, le mouvement de

chaque cadre sera inférieur à 3%, et plus habituellement in-

férieur à 2% de la dimension du cadre dans la direction con-

sidérée. Un plus grand écartement vertical des cadres sera

en général nécessaire lorsqu'on prévoit un mouvement verti-

cal notable du remblai en terre après compactage, par

exemple lorsque le remblai est compacté de façon relati-

vement faible pendant la construction, ou lorsque la struc-

ture en terre est relativement haute. Un mouvement latéral

des cadres doit être possible pour tenir compte de la possi-

bilité de mouvements verticaux différents du remblai en différents points le long du parement, ce qui exige que les

cadres s'inclinent légèrement dans le plan du parement.

Dans une forme préférée de la structure conforme à l'invention, les coins des cadres polygonaux sont conçus

de façon à s'accoupler par l'intermédiaire de moyens de fi-

xation permettant un mouvement relatif de ces coins. Ainsi, à titre d'exemple, les moyens de fixation peuvent comprendre des chevilles ou des pattes conçu pour coopérer avec des

trous ou des fentes dans les coins opposés de cadres verti-

calement adjacents, et des moyens d'appui élastiques appro-

priés sont prévus pour permettre le mouvement nécessaire -

des cadres dans le plan du parement. De tels moyens de fixa-

tion peuvent également comprendre par exemple des broches,

ayant chacune une tige qui porte des moyens d'appui élasti-

ques venant en contact avec des surfaces profilées aux coins des cadres, pour permettre le mouvement nécessaire dans le plan du parement, et de préférence une tête qui vient en contact avec la face avant de chaque cadre polygonal pour

empêcher un mouvement vers l'avant dans une direction per-

pendiculaire au plan du parement.

Ainsi, par exemple, les cadres peuvent comporter à leurs coins des équer=es perpendiculaires au plan du cadre, qui coopèrent avec les moyens d'appui élastiques et les

moyens de fixation.

Dans le cas de cadres rectangulaires, le parement peut avantageusement comprendre des cadres espacés, disposés

de façon à ne venir en contact mutuel qu'à leurs coins, com-

me dans la disposition des cases noires d'un échiquier. Les

cadres dans chaque rangée horizontale peuvent ainsi être es-

pacés latéralement d'environ une largeur de cadre, et les

cadres des rangées adjacentes en direction verticale réunis-

sent les coins de ces cadres espacés. De cette manière, il

n'y aura que deux cadres en contact à chaque point de con-

tact, et lés moyens de fixation comprendront avantageusement des moyens d'appui élastiques positionnés entre deux pièces

en forme de L, chaque pièce étant définie par un cadre res-

pectif. Les moyens d'appui élastiques peuvent être en caout-

chouc, comportant de préférence des rainures externes pour

augmenter la flexibilité et pour faciliter le mouvement re-

latif des cadres polygonaux. Les coins des cadres peuvent avantageusement comporter des moyens de positionnement tels que les chevilles ou les pattes précitées, qui coopèrent avec les coins de cadres adjacents en direction verticale,

pour permettre un mouvement latéral limité, tout en contri-

buant au positionnement des cadres dans leurs positions cor-

rectes pendant l'assemblage. Chaque patte peut se présenter

sous la forme d'une partie d'extrémité en saillie d'une piè-

ce encastrée dans le corps du cadre, comme par exemple une

barre d'armature de béton.

Les moyens de fixation à broches comportent avan-

tageusement des moyens prévus pour la fixation aux extrémi-

tés d'éléments de stabilisation, comme par exemple un trou

placé de façon appropriée qui traverse une partie de prolon-

gement de la tige. Il est cependant également possible de fixer directement les cadres aux éléments de stabilisation, par l'intermédiaire de pattes faisant saillie vers l'arrière

à partir des cadres, et comportant un trou pour l'accouple-

ment à l'élément de stabilisation au moyen d'un boulon. De

telles pattes peuvent commodément être par exemple des pro-

longements des surfaces d'appui en métal qui se trouvent aux angles des cadres, ou bien elles peuvent être placées aux

milieux des éléments latéraux individuels des cadres.

Les cadres sont avantageusement construits à par-

tir d'éléments uniformes qui constituent les côtés de la forme polygonale nécessaire. Ceci offre l'avantage de la simplicité de fabrication et de transport. Chaque cadre sera normalement construit avant l'assemblage, par exemple par boulonnage sur des équerres métalliques profilées qui, dans

une forme préférée, peuvent également constituer les surfa-

ces profilées, par exemple les pièces en L,qui portent contre les surfaces d'appui flexibles. On peut également assembler commodément les éléments latéraux pour former des cadres par boulonnage au moyen de trous qui traversent en diagonale les éléments latéraux contigus, à chaque coin du cadre. Selon

une variante, on peut assembler les cadres sur place à par-

tir des éléments latéraux, et dans ce cas il peut être sou-

haitable de raidir temporairement chaque cadre pendant la construction, en utilisant une barre qui s'étend entre des

coins diagonalement opposés.

Dans un autre mode de réalisation, les cadres po-

lygonaux peuvent comporter à leurs coins des surfaces d'ap-

pui diagonales qui sont séparées par des moyens d'appui élastiques, lorsque l'ossature est assemblée. Dans ce cas, la surface d'appui diagonale peut être une plaque de métal qui remplit également la fonction de moyens de fixation pour l'assemblage du cadre, par exemple en coopérant avec des boulons qui font saillie à partir des éléments latéraux séparés du cadre. Une des plaques diagonales, ou les deux,

peuvent commodément comporter des moyens prévus pour la fi-

xation à la structure en terre, par exemple un élément de liaison court ayant une forme qui permet de boulonner une

extrémité sur la plaque diagonale, tandis que l'autre extré-

mité est boulonnée à l'extrémité pratiquement horizontale

d'un élément de stabilisation qui se trouve dans la terre.

Dans un tel mode de réalisation, il peut être commode de prévoir pour chaque paire de surfaces d'appui une cheville qui coopère avec des trous dans les cadres respectifs, pour empêcher un mouvement relatif des cadres, perpendiculairement au plan du parement. Ceci n'est cependant pas essentiel, par exemple lorsque les deux plaques diagonales sont fixées à des

éléments de stabilisation ou sont fixées l'une à l'autre.

Il est souhaitable de prévoir des moyens empêchant

les cadres de se retourner vers l'avant, pendant la construc-

tion. On réalise commodément ces moyens en prolongeant suffi-

samment loin vers l'arrière les plaques de métal qui forment des surfaces d'appui aux coins des cadres, pour permettre à

un boulon de joindre les deux plaques contig es, et d'empê-

cher ainsi leur séparation en ce point. Selon une variante, on peut enfiler sur les plaques de métal prolongées une bague

de forme pratiquement rectangulaire ayant une bonne résistan-

ce mécanique, par exemple en acier, de façon à empêcher une

telle séparation tout en ne s'opposant pas au mouvement ver-

tical nécessaire des cadres. Il est également souhaitable de prévoir des moyens pour maintenir séparées les surfaces avant horizontales de ces plaques, afin d'empêcher une rotation du cadre supérieur sous l'effet de la compression de la matière d'appui élastique, ces moyens pouvant par exemple consister

en un boulon qu'on peut enlever par la suite. On peut égale-

ment empêcher le basculement d'un cadre supérieur en utili-

sant un dispositif allongé qui s'accroche sur une partie conçue de façon appropriée à l'avant des plaques de métal, et qui-s'étend verticalement de façon à s'accoupler à la

fois à un cadre inférieur et au cadre supérieur.

Il est souhaitable que les éléments latéraux des cadres aient une profondeur suffisante dans la direction

perpendiculaire au plan du parement, pour procurer une résis-

tance mécanique et une stabilité appropriées. Dans le cas de cadres en béton, les éléments latéraux peuvent par exemple avoir une épaisseur de 100 à 200 mm, par exemple 130 mm, une

longueur de 1000 à 1500 mm, par exemple 1350 mm, et une lar-

geur de 200-300 mm, par exemple 240 mm.

Les cadres polygonaux seront normalement équipés de structures de recouvrement ayant pour fonction de retenir le sol. On a trouvé qu'il était particulièrement souhaitable que ces structures de recouvrement soient capables d'effec-

tuer un mouvement élastique par rapport au cadre dans la di-

rection perpendiculaire à ce dernier, au moins sur la plus

grande partie de leur étendue, tout en résistant à la pres-

sion du sol. Si les structures de recouvrement sont accou-

plées aux cadres de façon rigide et ne sont pas capables d'effectuer un mouvement vers l'avant, la pression du sol sur l'arrière du parement est répartie de façon uniforme et

est donc relativement grande dans la région centrale de cha-

que cadre. En donnant aux structures de recouvrement la pos-

sibilité de se déplacer de façon élastique vers l'avant, on réduit la pression dans la région centrale du cadre. Du fait que le cadre lui-même n'est pas capable d'effectuer un mouvement dans la direction perpendiculaire au parement, il supportera la totalité de la pression du sol. Cependant,

dans ces conditions, la force de compression qui est produi-

te par les bords du cadre sera transmise par le phénomène de voûte au sol se trouvant derrière la région centrale du cadre. Par conséquent, lorsque la structure de recouvrement

se déplace légèrement vers l'avant, on constate que la tota-

lité du volume de terre se trouvant derrière le cadre est supportée par les forces de voûte que produit le cadre. Une

fois que la structure de recouvrement s'est déplacée de cet-

te manière, un équilibre s'établit entre la force relative-

ment réduite qui s'exerce sur la structure de recouvrement et l'élasticité que procure le montage de la structure de recouvrement.

Les éléments latéraux des cadres peuvent avanta-

geusement être plus étroits à l'arrière qu'à l'avant, ce qui procure une surface inclinée, faisant face vers l'arrière, qui produira dans le sol adjacent des forces de compression convergentes, à partir de côtés opposés du cadre, contribuant

ainsi à produire le phénomène de voQte. Il peut être avanta-

geux de prévoir des rainures ou des nervures sur les surfaces arrière inclinées, pour augmenter le contact à friction avec le sol et pour transmettre plus efficacement les forces de

compression correspondant au phénomène de vote.

Les éléments de recouvrement peuvent donc être construits à partir d'un matériau flexible et élastique ayant

une résistance mécanique appropriée pour résister à la pres-

sion du sol, comme par exemple un grillage en matière plasti-

que ou en métal fixé aux bords du cadre, mais permettant des mouvements du sol d'au moins un ou deux centimètres au centre pour un cadre de 1,5 mètre. Selon une variante, des panneaux pleins ou autres qui sont relativement rigides peuvent être montés sur les cadres d'une manière qui permet un mouvement relatif perpendiculairement au parement. Si nécessaire, on

peut intercaler un élément d'appui flexible entre la struc-

ture de recouvrement et le cadre, pour permettre un tel mou-

vement tout en maintenant un accouplement ferme. Cet élément d'appui flexible peut être réalisé à partir d'un matériau flexible tel que du caoutchouc ou de la mousse de polystyrène, ou bien il peut consister en une forme de ressort qui permet un mouvement vers l'avant, par exemple un tuyau cylindrique ou une section de métal en U qui peut se comprimer. Selon une variante, le mouvement élastique exigé peut être produit par la possibilité de déformation de l'accouplement entre la

structure de recouvrement et le cadre, cet accouplement pou-

vant comprendre des saillies élastiques latérales, par exem-

ple des barres de métal profilées relativement minces, telles que les éléments de grilles métalliques, qui s'adaptent dans

des encoches formées à l'arrière des cadre et qui se défor-

ment sous l'action de la pression de la terre. La structure de recouvrement peut donc se déplacer dans le cadre, ce qui

réduit la pression de la terre et permet finalement d'attein-

dre une position d'équilibre. La structure de recouvrement est commodément montée sur le côté du cadre qui est contact

avec le sol, mais elle peut être montée à l'intérieur du ca-

dre, ou même à l'avant. Les éléments de recouvrement ne doi-

vent pas eux-mêmes être rapprochés au point de gêner le li-

bre mouvement des cadres individuels. En général, les structures de recouvrement doivent pouvoir se déplacer librement sur 1 à 3 cm, par exemple 2 cm dans la direction perpendiculaire, c'est-à-dire sur environ

0,5% à 2% de la longueur de chaque côté du cadre.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la

description qui va suivre de modes de réalisation préférés,

et en se référant aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective schématique d'une partie d'une structure conforme à l'invention; La figure 2 est une vue en perspective d'un cadre de parement de la structure; La figure 3 est une vue en perspective éclatée des coins d'une paire de cadres de parement, et des moyens de fixation pour accoupler les cadres de façon flexible;

La figure 4 est une coupe de l'accouplement flexi-

ble parallèlement au plan du parement;

La figure 5 est une coupe de l'accouplement flexi-

ble perpendiculairement au parement, selon les lignes V-V de la figure 4;

La figure 6 est une vue en perspective de l'accou-

plement flexible à l'arrière des cadres de parement; La figure 7 est une vue en élévation par l'arrière d'un cadre de parement sur lequel est montée une structure de recouvrement-se présentant sous la forme d'une grille; La figure 8 est une vue en perspective arrachée d'une partie de la grille de recouvrement montée sur le cadre de parement; Les figures 9 et 10 sont des coupes d'autres structures de recouvrement pour le cadre de parement; La figure 11 est une vue en perspective de la structure pendant la construction; La figure 12 est une vue en perspective montrant la construction d'un mode de réalisation qui comporte des cadres de parement triangulaires; Les figures 13 et 14 sont des coupes d'autres for- mes d'accouplement entre les cadres de la figure 12;

La figure 15 est une coupe d'un autre mode de réa-

lisation d'un accouplement flexible entre des cadres de pa-

rement, parallèlement au plan du parement; La figure 16 est une coupe, parallèlement au plan

du parement, d'encore un autre mode de réalisation d'un ac-

couplement flexible entre des cadres de parement, utilisant des moyens de positionnement se présentant sous la forme de pattes allongées;

La figure 17 montre une coupe d'un mode de réali-

sation supplémentaire d'un accouplement flexible utilisant des moyens de positionnement à cheville; La figure 18 montre un cadre construit à partir d'éléments latéraux qui sont plus étroits à l'arrière qu'à l'avant; La figure 19 montre un réseau des cadres de la figure 18; La figure 20 montre une coupe horizontale d'un cadre tel que celui représenté sur la figure 18, avec une structure de recouvrement montée de façon élastique; La figure 21 montre une vue en perspective d'une équerre prévue pour l'utilisation avec un cadre tel que celui de la figure 18; La figure 22 montre une coupe de coins contigus de cadres portant les équerres de la figure 21; La figure 23 montre une coupe de deux équerres contiguës de la figure 21, selon la ligne A-A; La figure 24 montre une coupe de deux équerres contiguës de la figure 21, selon la ligne B-B; La figure 25 montre un élément latéral d'un cadre -11 conforme à l'invention, ainsi qu'une partie d'une structure de recouvrement associée, montée de façon élastique; La figure 26 montre une-vue en perspective d'une autre forme d'accouplement flexible, avec certaines parties supprimées dans un but de clarté; La figure 27 montre une coupe longitudinale dans un plan vertical traversant l'accouplement de la figure 26; Les figures 28, 29 et 30 montrent respectivement des coupes selon les lignes A-A, B-B et C-C de la figure 27; La figure 31 montre une vue en perspective de

moyens de fixation pour un élément de stabilisation, à l'ar-

rière du joint flexible qui est représenté sur la figure 26;

La figure 32 montre un dispositif destiné à stabi-

liser temporairement les cadres de parement des figures 26 à 31, pendant la construction; La figure 33 montre le dispositif de stabilisation de la figure 32, au cours de son utilisation pendant la construction; La figure 34 montre une vue en perspective d'une autre forme d'accouplement flexible; La figure 35 montre une coupe de l'accouplement de la figure 34, parallèlement au plan du parement;

La figure 36 montre une broche prévue pour l'uti-

lisation dans l'accouplement des figures 34 et 35; La figure 37 montre une vue en perspective d'une partie d'une autre forme d'accouplement flexible; et

La figure 38 montre une coupe verticale de l'ac-

couplement de la figure 37.

En considérant la figure 1, on note que la struc-

ture comprend des éléments de stabilisation allongés 1 noyés dans un remblai en terre 2, des cadres de parement 3,

chacun d'eux étant recouvert par une structure de recouvre-

ment grillagée 4, et des joints 5 qui accouplent chaque ca-

dre, à ses coins, à des éléments de stabilisation respectifs et qui accouplent ensemble les cadres de façon flexibles pour former un réseau, comme le montre la figure 11. On voit sur la figure 2 que chaque cadre de parement 3 comprend quatre éléments latéraux 6 identiques, de préférence en béton armé, qui sont accouplés à leurs extrémités par des équerres à section en L, 7, de préférence en acier. Les équerres 7 sont fixées aux éléments latéraux 6 au moyen de boulons 8 qui sont coulés dans le béton. Chaque élément latéral 6 comporte dans

sa surface arrière un ensemble d'encoches espacées 9 et cha-

cune d'elles est destinée à recevoir un élément respectif 10

de la structure de recouvrement grillagée 4. Un certain nom-

bre de ces éléments latéraux peuvent commodément être coulés dans un seul moule dans lequel se trouvent des séparateurs espacés, chacun d'eux comportant une rangée de saillies pour former les encoches 9. On peut plus commodément couler les

éléments latéraux identiques au moyen d'une presse automati-

que. Les figures 3 à 6 montrent de façon plus détaillée le joint 5. Le joint comprend une broche en acier 11 ayant une partie de tige épaissie 12, ayant une section de forme générale carrée, autour de laquelle s'étend un fourreau en

caoutchouc 13, et ce fourreau présente des rainures longitu-

dinales 14. A l'extrémité avant de la broche 11, une partie de tête 15 est soudée de façon à venir en contact avec la face avant des cadres de parement, tandis qu'à son extrémité arrière, la broche comporte un trou vertical 16 qui permet

de le boulonner sur une paire de plaques 17, espacées en di-

rection verticale, comportant chacune un trou correspondant 18. Chaque plaque 17 comporte un trou supplémentaire 19 pour

boulonner les plaques à une armature 1 <ou à une paire d'élé-

ments de stabilisation dans le cas de la figure 5). Chaque

équerre à section en L 7 s'étend en arrière du cadre de pare-

ment 3, et elle comporte une ouverture 20 dans sa partie ho-

rizontale. Les équerres 7 sont accouplées à chaque joint 5

par un boulon 21 qui traverse les ouvertures 20 et une ouver-

ture 22 formée dans la broche 11. Le boulon 21, ainsi qu'une attache en acier 23 qui entoure les parties des équerres 7 qui font saillie vers l'arrière, ont pour fonction de fixer ensemble les deux cadres de parement 3 qui se rejoignent au niveau du joint, tout en permettant un mouvement vertical relatif des cadres dans le plan du parement. Le fourreau en caoutchouc 13 est suffisamment flexible pour permettre ce

mouvement, et les rainures 14 contribuent à la flexibilité.

Les figures 7 et 8 illustrent la structure de re-

couvrement grillagée 4 qui est fixée à chaque cadre de pare-

ment. Chacune des encoches espacées 9 reçoit un élément 10 respectif de la structure de recouvrement grillagée, qui est suffisamment flexible pour se déformer ou se courber vers

l'avant sous la pression du sol, tout en ayant une résistan-

ce mécanique suffisante pour supporter cette pression sans risquer de céder. Un élément de grillage périphérique 50 est

placé à l'extérieur de chaque élément latéral, perpendicu-

lairement aux encoches 9, de façon à empêcher-que les élé-

ments de grillage 10 ne s'échappent des encoches, sous l'ef-

fet de la tension que produisent les pressions du sol. Les

éléments de grillage périphériques 50 peuvent être initiale-

ment espacés des éléments latéraux, de façon à permettre à la structure de recouvrement grillagée de se déformer vers l'avant dans une certaine mesure, avant d'ancrer fermement les éléments 10. A titre d'exemple, avec une structure de

recouvrement grillagée sur un cadre dont le côté a une lon-

gueur nominale de 1500 mm, les éléments de grillage périphé-

riques peuvent être initialement à environ 6 mm des éléments

latéraux du cadre, eten son centre la structure de recouvre-

ment grillagée peut présenter une déformation vers l'avant d'environ 70 mm, les éléments de ce grillage étant des tiges d'acier de 8 mm de diamètre. Les encoches 9 qui sont formées

dans les éléments latéraux des cadres de parement sont suf-

fisamment profondes pour recevoir sur leur longueur deux éléments 10 de structures de recouvrement grillagées, du fait que lorsque les cadres de parement sont accouplés en un

réseau, chaque élément latéral de cadre reçoit deux structu-

res de recouvrement grillagées adjacentes.

Les figures 9 et 10 représentent d'autres formes de structures de recouvrement pour les cadres de parement, et ces structures de recouvrement sont relativement rigides et elles sont conçues de façon à se déplacer en bloc vers l'avant sous la pression du sol, au lieu de se courber comme dans le mode de réalisation décrit précédemment. La figure

9 montre un panneau en béton armé 55 relativement mince, me-

surant par exemple 60 mm d'épaisseur, dans lequel les barres d'armature 24 font saillie vers l'extérieur sur les bords du

panneau, pour pénétrer dans les encoches 9 du cadre de pare-

ment 3, ces barres d'armature étant retenues en position par des éléments périphériques 51 similaires à ceux du mode de réalisation de structure de recouvrement grillagée. L'accou-

plement entre les barres d'armature 24 et le cadre permet au panneau 25 de se déplacer vers l'avant sous la pression du sol. La figure 10 montre un autre panneau en béton armé qui est placé à l'avant du cadre, au lieu d'être placé à

l'arrière comme dans le mode de réalisation de la figure 9.

Les barres d'armature 24 faisant saillie vers l'gxtérieur

* ont donc une longueur accrue, de façon à atteindre les rai-

nures 9 à l'arrière du cadre, pour leur ancrage.

On envisage diverses autres modifications de la

configuration des structures de recouvrement. Selon une pos-

sibilité, le panneau en béton peut avoir un bord à l'avant du cadre et un autre bord, parallèle, à l'arrière, ce qui crée des effets d'ombre sur le parement. Lorsque la partie inférieure au moins du panneau est à l'arrière du cadre, l'élément latéral inférieur du cadre forme un rebord qu'on peut utiliser pour supporter de la végétation, par exemple

dans une jardinière. Une autre possibilité consiste à cons-

tituer chaque panneau par un ensemble de panneaux plus pe-

tits reliés mutuellement par exemple par des fils ou des bar-

res d'acier, de façon à créer un effet de mosaïque. Dans une forme modifiée supplémentaire, chaque cadre de parement 3 comporte des cavités sur les faces intérieures des éléments latéraux, et la structure de recouvrement comporte des sail-

lies correspondantes dirigées vers l'extérieur, qui sont con-

çues pour pénétrer dans les cavités, de manière à permettre

à la structure de recouvrement de se déplacer vers l'avant.

Les saillies sur la structure de recouvrement peuvent être

en béton ou bien elles peuvent être constituées par des pro-

longements de barres d'armature qui font saillie à l'exté-

rieur du corps de la structure de recouvrement. Dans ces configurations, les cadres seront normalement préfabriqués avec leurs structures de recouvrement en position, avant

l'installation dans la structure de parement.

On se référera à la figure 11 pour décrire la construction d'une structure de parement préférée conforme à

l'invention. Sur le dessin, une rangée 26 de cadres de pare-

ment 3 est représentée en position, avec chaque cadre séparé

des cadres adjacents dans la rangée par une distance qui cor-

respond à la largeur d'un cadre, et reposant sur des broches lla placées aux coins des cadres 3 de la rangée sous-jacente de cadres espacés. Les broches 11 comportent des surfaces d'appui élastiques, comme décrit cidessus, et elles sont fixées à des éléments de stabilisation 1 qui reposent sur le sol compacté. Une rangée supplémentaire de broches llb est positionnée aux coins supérieurs des cadres de la rangée 26, et ces broches reposent sur les équerres à section en L, 7, des cadres, ces équerres faisant face vers le haut. On fait ensuite descendre en position les cadres de la rangée 27 suivante, de façon à joindre les cadres espacés de la rangée 26, pour former une ossature continue. A l'arrière des cadres contigus des rangées 26 et 27, on fixe les attaches 23 au moyen des boulons 21, de façon à former un accouplement ferme entre les coins des cadres à chaque joint, cet accouplement contribuant à empêcher un basculement vers l'avant des cadres

de la rangée 27. Cet accouplement empêche l'arrière des ca-

dres de se soulever, et dans le but d'empêcher que l'avant

des cadres ne comprime de façon excessive les éléments d'ap-

pui élastiques sur les broches 11, on peut utiliser une paire de pinces pour maintenir les équerres 7 séparées à l'avant du

parement. On met ensuite en position les structures de re-

couvrement pour les cadres de la rangée 26. Si les cadres de parement 3 sont du type préfabriqué avec les structures de recouvrement, des structures de recouvrement supplémentaires ne seront nécessaires que pour les nouveaux cadres qui sont créés dans la rangée 26 par le positionnement des cadres de la rangée 27, pour réunir les coins supérieurs espacés des cadres de la rangée 26. On rembla ensuite avec de la terre

compactée l'espace qui se trouve derrière la rangée 26, jus-

qu'au niveau des broches 11b, et on fixe ces dernières à une couche supplémentaire d'armatures 1 qui s'étendent dans la terre compactée. On positionne ensuite les broches 11c sur les cadres de la rangée 27, et on fait descendre en position les cadres de la rangée 28 immédiatement supérieure. Ensuite, après la mise en place des structures de recouvrement, la rangée 27 est prête pour le remblayage- avec de la terre

compactée. On répète cette procédure en ajoutant des ensem-

bles supplémentaires de cadres et en remblayant les rangées terminées. Une fois que la rangée 28 de cadres a été remblayée, les armatures 1 qui s'étendent à partir des broches llc entre

les rangées 27 et 28 sont fixées,et elles stabilisent les ca-

dres de la rangée 27 pour empêcher un basculement de ceux-ci vers l'avant. A ce point, on peut enlever les pinces à

l'avant des joints entre les rangées 26 et 27.

La structure qui est représentée en cours de cons-

truction sur la figure 12 comporte des cadres de parement 30

triangulaires, ce qui fait que trois de ces cadres se rejoi-

gnent à chaque joint 31 qui peut être formé comme le montre la figure 13 ou la figure 14. Dans la configuration de la figure 13, les éléments latéraux 32 des cadres sont fixes ensemble en étant boulonnés à des équerres à section en V, 33, ayant des branches 34 qui font entre elles un angle de 1200. Une tige 35 d'une broche 36 présente une section en caisson sur laquelle sont soudées des plaques en V supérieu- res et inférieures, pour former six faces extérieures de la tige. Sur chaque face se trouve une entretoise en caoutchouc 37 sur laquelle porte une branche respective 34 des équerres 33. Les équerres comportent des parties en saillie vers l'arrière qui, comme dans le mode de réalisation utilisant des cadres carrés, peuvent être accouplées ensemble pour éviter un basculement des cadres vers l'avant pendant la construction. Dans la configuration de la figure 14, on utilise des plaques planes 38, au lieu d'utiliser des équerres à

section en V, pour accoupler les éléments latéraux des ca-

dres. La tige 39 de la broche 40 a une section triangulaire, et une entretoise en caoutchouc 41 est placée sur chaque face de la tige. Les extrémités des éléments latéraux ont

une forme appropriée pour ce type d'accouplement.

La figure 15 montre un mode de réalisation dans lequel les cadres de parement 60 sont accouplés de façon

flexible sans utiliser les broches mentionnées précédemment.

Dans ce cas, chaque cadre 60 est fixé, au niveau de son coin, par une plaque diagonale 61 qui est elle-même fixée aux éléments latéraux 62 du cadre par des boulons 63 qui

font saillie à partir des éléments latéraux. Une paire d'en-

tretoises élastiques 64, par exemple en caoutchouc, sont

disposées entre les deux plaques pour établir un accouple-

ment flexible, et ces entretoises comportent des rainures qui s'étendent perpendiculairement au plan du parement,

pour améliorer la flexibilité.

Dans le mode de réalisation qui est représenté sur la figure 16, les coins inférieurs du cadre supérieur 3C comportent des pièces en acier à section transversale en U,

42, qui coopèrent avec des pattes allongées 43 qui se trou-

vent sur les coins supérieurs de deux cadres inférieurs 3A et

3B. Des moyens élastiques 44, par exemple des éléments à res-

sort ou des éléments d'appui en caoutchouc, sont placés entre les coins précités, pour absorber le mouvement vertical des cadres. Dans le mode de réalisation qui est représenté sur la figure 17, les cadres contigus 3A et 3C comportent des

pièces à section transversale en L, 45, présentant des sur-

faces d'appui 46. Les surfaces d'appui 46 du cadre inférieur 3A comportent une cheville 47 qui pénètre dans un trou 48

dans la surface d'appui 46 du cadre supérieur, de façon à fa-

ciliter le positionnement des cadres pendant l'assemblage, tout en permettant un certain mouvement latéral. Un élément d'appui en caoutchouc 49 est placé entre les surfaces 46 dans

le but d'absorber des forces verticales.

Dans le mode de réalisation qui est représenté sur les figures 18, 19 et 20, les éléments latéraux 6 du cadre sont plus étroits à l'arrière qu'à l'avant, ce qui fait qu'ils présentent des surfaces arrière inclinées 6A, qui

contribuent à l'établissement de forces de compression don-

nant lieu à un phénomène de voûte, qui sont indiquées par des

lignes en pointillés. Une structure de recouvrement est éta-

blie de la manière représentée sur la figure 20, et cette structure est construite en béton. Un bloc élastique 120 est placé entre la face inclinée de la structure de recouvrement et la face inclinée du cadre. Les dimensions de la structure

de recouvrement sont telles qu'elles permettent à la structu-

re de recouvrement de se déplacer vers l'avant sur environ

2 cm.

Dans le mode de réalisation qui est représenté sur les figures 21, 22, 23 et 24, les coins du cadre comportent des équerres 7 qui ont pour fonction d'accoupler les éléments latéraux, par l'intermédiaire de boulons, et qui portent en outre des surfaces d'appui 150 et 151 équipées d'éléments d'appui élastiques 152 et 153. Il existe des taquets 154 et qui coopèrent à la manière de crochets pour faciliter le positionnement des cadres pendant l'assemblage, tout en permettant un certain mouvement latéral. Les équerres 7 s'étendent en arrière et en avant des cadres et elles comportent des trous 156 et 157 qui sont prévus pour recevoir des boulons réunissant les éléments latéraux 6 de cadres verticalement adjacents; ceci a pour fonction de maintenir les cadres supérieurs dans la position verticale pendant l'assemblage, lorsqu'ils ne sont pas supportés d'une autre

manière. Des trous supplémentaires 58 sont prévus pour per-

mettre le boulonnage à des éléments de stabilisation tels

que des bandes noyées dans la terre.

Dans le mode de réalisation qui est représenté sur la figure 25, l'élément latéral 75 d'un cadre comporte des encoches 76. Une structure de recouvrement 77 construite en béton coulé sur un grillage en fil métallique 78, comporte des éléments latéraux du grillage, 79, qui passent dans les

encoches 76 et qui ont une forme telle qu'ils se plient lors-

que la structure de recouvrement se déplace vers l'avant

sous l'action de la pression de la terre.

En considérant la figure 26, on voit une paire de cadres de parement qui sont similaires au cadre de la figure 18 et qui comportent des éléments latéraux 6 plus étroits à l'arrière qu'à l'avant. L'accouplement flexible entre les cadres est constitué par une équerre à section en L, 80, 81, boulonnée à chaque cadre, comme le montrent les figures 27 et 29. Les moyens de fixation pour un ou plusieurs éléments

de stabilisation se trouvant à l'arrière des cadres, compren-

nent une équerre 83 relativement courte, ayant également une section transversale en L, qui est boulonnée à l'arrière de l'équerre à section en L inférieure,-80, pour former une saillie arrière en forme de T renversé, comme le montre la figure 31. Une paire de plaques d'accouplement 84 s'adaptent au-dessus et au-dessous de la barre transversale du "T" que forment les équerres. Les plaques d'accouplement comportent des trous appropriés pour le boulonnage sur les équerres, et la plaque d'accouplement supérieure 84 comporte une encoche qui est destinée à recevoir les parties verticales des équerres. Un trou 86 est formé dans la partie arrière de chaque plaque d'accouplement, pour recevoir un boulon pour l'accouplement à un élément de stabilisation. Au lieu d'un

seul trou 86, il peut y avoir une paire de trous espacés la-

téralement., pour l'accouplement à une paire d'éléments de

stabilisation. -

Comme le montrent les figures 26 à 29, l'équerre supérieure 81 du cadre de parement supérieur est boulonnée à une équerre à section en L 87, relativement courte, avec une

plaque de séparation 88 disposée entre les deux équerres.

L'équerre 87 fait saillie vers l'avant de façon à porter

contre une plaque avant 82 qui est fixée à l'équerre infé-

rieure 80, par exemple par soudage, et de façon à définir un

espace 130 entre la face avant du cadre supérieur et la pla-

que avant 82. Comme on le voit sur les figures 27 et 30, un bloc élastique 89, par exemple en caoutchouc, s'adapte entre les équerres inférieure et supérieure 80, 81, de façon à établir un accouplement flexible entre les cadres. Selon une variante, on pourrait remplacer le bloc élastique par un

ressort en acier en forme de C, ou un élément similaire, con-

çu pour permettre un mouvement relatif élastique entre les cadres. Ainsi, dans le mode de réalisation des figures 26 à 31, l'arrière de l'équerre inférieure 80 est fixé à un ou plusieurs éléments de stabilisation qui sont noyés dans le

remplissage en terre situé derrière le parement, pour posi-

tionner ainsi de façon ferme le cadre inférieur, tandis que

l'équerre avant courte 87 qui est accouplée à l'équerre su-

périeure 80 porte contre la plaque avant 82 de l'équerre

inférieure 80, ce qui positionne fermement le cadre supé-

rieur. Avec cette configuration, les cadres sont fixés aux éléments de stabilisation et ils ne peuvent pas effectuer un

mouvement vers l'avant, tandis que le bloc élastique 89 per-

met un mouvement relatif des cadres dans le plan du pare-

ment. On décrira le but de l'espace 130 entre le cadre supérieur et la plaque avant 82, en se référant aux figures 32 et 33 qui montrent un dispositif 90 qu'on utilise pendant

la construction pour éviter qu'un cadre 91 d'une rangée su-

périeure de cadres ne bascule vers l'avant. Le dispositif 90 comprend une pièce allongée 92 qui porte à ses extrémités supérieure et inférieure des plaques de butée 93 conçues pour venir en contact avec l'avant du parement dans la région des

accouplements flexibles,comme le montre la figure 33. En po-

sition médiane sur sa longueur, le dispositif 90 comporte un crochet 94 qui présente une partie 95 faisant saillie vers le bas, qui est conçue pour pénétrer dans l'espace 130 entre

le cadre supérieur 91 et la plaque avant 82 de l'équerre in-

férieure 80. Comme le montre la figure 33, pendant la cons-

truction, la partie supérieure du cadre 91 est retenue, con-

tre un mouvement vers l'avant, par le dispositif 90 qui est

fixé au parement par le crochet 94. On peut enlever le dispo-

sitif 90 une fois que les éléments de stabilisation se trou-

vant au sommet du cadre 91 ont été noyes par le remblayage derrière le parement, ce qui fixe ainsi de façon permanente

le sommet du cadre 91.

Dans la configuration qui est représentée sur la figure 34, chaque élément latéral 97 du cadre 96 comporte

une paire de cavaliers en forme de U, 98, qui peuvent commo-

dément faire partie des barres d'armature classiques des

éléments latéraux. Des éléments latéraux adjacents sont main-

tenus ensemble par une barre 99 qui traverse les deux pattes de chaque élément latéral. Comme on le voit sur la figure 35, deux de ces cadres 96 sont accouplés ensemble à leurs coins, avec un bloc élastique 160 disposé entre eux, pour permettre un mouvement relatif entre les cadres. L'accouplement est complété par une broche 100, représentée sur la figure 36, qui comporte une plaque avant 101 destinée à porter contre les faces avant des éléments latéraux des cadres, et une partie arrière élargie 103 qui comporte un trou vertical pour la fixation à un élément de stabilisation. La plaque

avant 101 doit avoir une taille suffisante pour que sa sur-

face de portée sur ces faces avant soit suffisamment grande pour absorber les efforts que provoquent des pressions de terre qui s'exercent sur les cadres et qui sont dirigées vers l'avant. La tige 102 de la broche 100 a une section transversale circulaire et elle est conçue pour se visser dans un trou formé dans la plaque avant 101, après que la tige a été enfilée dans un trou central 104 dans le bloc élastique. Selon une variante, la broche 100 peut avoir une tige de section transversale rectangulaire uniforme qui peut être enfilée dans un trou de forme correspondante dans le bloc élastique. Une plaque avant peut être soudée à l'avant d'une telle broche rectangulaire, de façon que l'installation À20 de la broche s'effectue en l'enfilant dans les cavaliers,

dans la direction allant de l'avant vers l'arrière du pare-

ment. On voit ainsi que dans la configuration des figures 34 et 36, l'accouplement flexible entre les cadres utilise

notablement moins d'acier que dans le mode de réalisation dé-

crit précédemment.

Dans le mode de réalisation qui est représenté sur les figures 37 et 38, chaque cadre est constitué-par quatre éléments latéraux 105, portant chacun à-leurs extrémités opposées une paire de pattes de fixation 106 ayant la forme de plaquettes. Ces pattes, qui sont de-préférence en acier, sont formées d'un seul tenant aux extrémités de pièces noyées

dans l'élément latéral en béton, et chaque patte est traver-

sée par un trou 107 permettant le passage d'un boulon 108, pour fixer ensemble des éléments latéraux adjacents 105 d'un

cadre.

La figure 38 montre comment les pattes de fixation

106 des cadres supérieur et inférieur 110 et 111 sont assem-

blées dans l'accouplement flexible, avec un bloc élastique 109 placé dans l'espace qui est défini par les extrémités des éléments latéraux. Les deux paires de pattes portant la désignation 106a fixent ensemble les éléments latéraux du cadre supérieur 110, et les deux paires de pattes portant la désignation 106b fixent ensemble les éléments latéraux du cadre inférieur 111. Comme on le voit sur la figure 38, les pattes 106a et 106b qui sont associées aux cadres respectifs

sont mutuellement décalées le long de l'axe de l'accouple-

ment, de façon que les pattes s'imbriquent ensemble de façon

pratiquement coaxiale. Dans une telle configuration, les ca-

dres seront normalement accouplés à des éléments de stabili-

sation à des points des éléments latéraux situés à distance

des accouplements flexibles entre cadres, comme décrit ci-

après de façon plus détaillée.

Dans les mode de réalisation des figures 37 et 38,

chaque élément latéral comporte une paire de pattes de fixa-

tion 106, mais dans une autre configuration chaque élément latéral peut comporter à la place une seule patte. Chaque patte peut se présenter sous la forme d'une plaque courbée en forme de U dont la partie courbée est noyée dans l'élément latéral du cadre et dont les deux parties d'extrémité sont mutuellement espacées et font saillie à partir de l'élément

latéral, l'espace situé entre les extrémités étant éventuel-

lement rempli par du béton pour former une patte en forme de bloc. Outre les cadres de parement rectangulaires ou triangulaires, on peut utiliser d'autres formes, telles que des parallélogrammes. Un cadre possible se présente sous la forme d'un parallélogramme avec des côtés inclinés à 60 par rapport à l'horizontale, et avec l'écartement latéral entre

les joints égal à la hauteur du cadre, de façon que l'écarte-

ment vertical entre les couches d'armatures soit égal à

l'écartement horizontal des armatures.

Le parement de la structure peut être vertical avec un profil de forme générale rectiligne, ou bien un profil courbe ou faisant un angle, en vue en plan. Dans chaque cas, la forme des cadres au niveau des joints sera conçue de

façon appropriée. Dans un autre mode de réalisation, le pa-

rement de la structure pourrait faire un angle par rapport à la verticale, par exemple un angle d'environ 30 , avec les joints entre cadres adjacents s'étendant de façon générale dans des directions horizontales. Dans une telle structure, les cadres de parement peuvent avoir une tendance marquée à basculer en arrière avant le remblayage de l'espace situé en arrière du parement, et on peut empêcher ceci en boulonnant ensemble les équerres des cadres dans des rangées adjacentes à l'avant du parement, en plus des accouplements boulonnés à l'arrière, qu'on a décrit précédemment. Dans une telle

structure, les éléments de stabilisation s'étendront égale-

ment dans une direction générale horizontale.

Les éléments de stabilisation se présenteront nor-

malement sous la forme de bandes allongées d'acier galvanisé (ayant par exemple une section transversale rectangulaire de mm d'épaisseur sur 40 mm de largeur), avec leurs plus grandes faces reposant horizontalement dans la terre. Dans certains cas, chacune des bandes d'armature peut être munie d'un ancrage dans le sol, par exemple une plaque verticale,

à son extrémité éloignée du parement, et bien que ceci con-

tribue à l'ancrage de la bande, la terre dans la région du parement sera toujours stabilisée par les forces de friction

entre les particules de sol- et la bande elle-même. Les ban-

des peuvent comporter des nervures transversales sur leurs

fates supérieures et inférieures, pour contribuer à l'inter-

action par friction avec la terre. Selon une variante, les éléments de stabilisation peuvent prendre la forme d'un grillage en métal ou d'un filet en matière plastique, ou une forme analogue. Selon une possibilité supplémentaire, un seul élément de stabilisation s'étendant vers l'arrière à partir du parement peut être accouplé à une paire d'éléments

de stabilisation supplémentaires qui s'étendent vers l'ar-

rière et divergent mutuellement.

L'accouplement entre chaque élément de stabilisa- tion et le parement peut être conçude façon à permettre.un mouvement vertical relatif entre la terre stabilisée dans laquelle l'élément de stabilisation est noyé, et l'élément

de parement auquel l'élément de stabilisation est accouplé.

Un tel accouplement peut par exemple comprendre une paire de joints espacés horizontalement, permettant un mouvement

de pivotement dans un plan vertical.

On a indiqué ici de façon générale que les élé-

ments de stabilisation étaient accouplés au parement aux joints entre des cadres de parement. Cependant, à la place,

les éléments de stabilisation peuvent être fixés aux élé-

ments latéraux en des points éloignés des joints. Par exem-

ple, un cadre de parement carré peut avoir deux éléments de

stabilisation fixés à chaque élément latéral, dans des po-

sitions situées respectivement à un tiers et deux tiers de

sa longueur, le cadre comportant ainsi au total huit élé-

ments de stabilisation qui s'étendent à partir de lui. Les éléments de stabilisation peuvent être fixés à des plaques coulées dans les éléments latéraux en béton armé, et faisant

saillie à partir de ces derniers.

Il va de soi que de nombreuses modifications peu-

vent être apportées au dispositif et au procédé décrits et

représentés, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1. Parement pour une structure en terre, caracté-

risé en ce qu'il comprend un réseau de cadres polygonaux ac-

couplés mutuellement de façon flexible pour permettre un mouvement indépendant de chaque cadre dans le plan du pare- ment, ce réseau comportant des moyens pour la fixation à la structure en terre, de façon à empêcher pratiquement tout

mouvement des cadres perpendiculairement au plan du parement.

2. Parement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont fixes aux extrémités d'éléments de stabilisation qui sont noyés dans la structure

en terre.

3. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de stabili-

sation sont des bandes d'armature.

4. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de parement

sont des grilles.

5. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de stabili-

sation sont des tirants fixés à des ancrages.

6. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments'"de stabili-

sation sont des broches enfoncées dans le sol.

7. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 6, caractérisé en ce que le mouvement permis pour chaque cadre dans n'importe quelle direction dans le plan du parement est au moins d'environ 0,5% de la dimension du

cadre dans cette direction.

8. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 7, caractérisé en ce que les cadres ne sont ac-

couplés qu'à leurs coins.

9. Parement selon la revendication 8, caractérisé

en ce que les cadres dans chaque rangée horizontale de ca-

dres sont mutuellement espacés en direction latérale d'une

distance égale à la largeur d'un cadre, et les cadres de ran-

gées adjacentes en direction verticale joignent les coins des

cadres espacés précités.

10. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 8 ou 9, caractérisé en ce que les coins du cadre com- portent des moyens de positionnement qui coopèrent avec les

coins de cadres adjacents en direction verticale, pour per-

mettre un mouvement latéral limité, tout en facilitant le po-

sitionnement des cadres dans leurs positions correctes pen-

dant l'assemblage.

11. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 8 à 11, caractérisé en ce que les coins des cadres comportent des surfaces d'appui qui sont munies de moyens

d'appui élastiques.

12. Parement selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens d'appui élastiques sont fabriqués à

partir d'un matériau élastique ou. sont des ressorts.

13. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un en-

semble de broches, chacune d'elles ayant un tige qui porte des moyens d'appui élastiques venant en contact avec des surfaces profilées aux coins des cadres, pour permettre le mouvement nécessaire, et une partie de tête qui vient en contact avec l'avant de chaque cadre polygonal, pour empêcher un mouvement vers l'avant, perpendiculairement au plan du parement.

14. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que les éléments laté-

raux des cadres sont plus étroits à l'arrière qu'à l'avant.

15. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 14, caractérisé en ce que les cadres polygonaux

comportent des structures de recouvrement qui ont pour fonc-

tion de retenir le sol, et ces structures de recouvrement sont capables d'effectuer un mouvement élastique par rapport au cadre, dans la direction perpendiculaire au cadre, au moins sur la plus grande partie de leur étendue, tout en

résistant à la pression du sol.

16. Parement selon la revendication 15, caractéri-

sé en ce que les structures de recouvrement sont capables de se déplacer dans la direction perpendiculaire sur au moins

environ 0,5% de la longueur de chaque côté du cadre.

17. Parefent selon l'une quelconque des revendica-

tions 15 ou 16, caractérisé en ce que la structure de re-

couvrement'comprend un ensemble de saillies élastiques laté-

rales, qui pénètrent dans des encoches formées dans les sur-

faces arrière des cadres, pour positionner les structures

de recouvrement dans les cadres, tout en permettant un mou-

vement élastique vers l'avant.

18. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que les cadres compor-

tent des saillies vers l'arrière, et facultativement vers l'avant, qui sont positionnées de façon à être adjacentes à

des saillies correspondantes de cadres adjacents en direc-

tion verticale, et des moyens sont prévus pour fixer ces saillies de façon à empêcher une rotation des cadres vers

l'avant, et facultativement vers l'arrière.

19. Parement selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 18, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent des saillies dirigées vers l'arrière à partir des éléments latéraux des cadres, des prolongements vers l'arrière de surfaces d'appui qui sont fixés aux coins des

cadres, ou des prolongements vers l'arrière de moyens d'ap-

pui qui sont positionnés entre des surfaces d'appui aux

coins des cadres.

20. Structure en terre, caraotérisée en ce qu'un

parement selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes est fixé à cette structure.

21. Procédé de fabrication d'un parement selon

l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en

ce qu'on assemble les cadres en rangées pour former le ré-

seau précité.