FR2613452A1 - Vanne de commande de decharge - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE VANNE A USAGE GENERAL, DESTINEE EN PARTICULIER A COMMANDER LA DECHARGE D'UNE MATIERE EN PARTICULES. ELLE COMPORTE UNE PLAQUE SUPERIEURE 32 TRAVERSEE DE PLUSIEURS OUVERTURES 32, ET UNE PLAQUE INFERIEURE 34, EGALEMENT TRAVERSEE DE PLUSIEURS OUVERTURES 40 ET MOBILE VERTICALEMENT PAR RAPPORT A LA PLAQUE SUPERIEURE 22 AFIN QUE L'ECOULEMENT D'UNE MATIERE EN PARTICULES 18 A TRAVERS LA VANNE ET QUE LE DEBIT DE CET ECOULEMENT PUISSENT ETRE COMMANDES PAR UN MOUVEMENT VERTICAL DE L'UNE DES PLAQUES, TELLE QUE LA PLAQUE INFERIEURE 34, PAR RAPPORT A L'AUTRE PLAQUE POUR MODIFIER AINSI L'AIRE DE DISTRIBUTION DE LA MATIERE EN PARTICULES SUR LA SURFACE SUPERIEURE 36 DE LA PLAQUE 34. DOMAINE D'APPLICATION : INTRODUCTION ET COMPACTAGE DU SABLE DANS DES MOULES DE FONDERIE, ETC.

Description

L'invention concerne des vannes destinées à commander la décharge d'une

matière en particules à partir

d'une source d'alimentation en cette matière.

La décharge commandée d'une matière en parti- cules est demandée dans des industries nombreuses et diverses. Habituellement, une source ou réserve de matière

est portée dans une trémie présentant une surface infé-

rieure de charge qui présente une ou plusieurs ouvertures par lesquelles la matière est distribuée vers un point d'utilisation. Une structure connue pour commander de façon variable le débit de décharge de la matière à partir d'une réserve utilise trois plaques coopérantes présentant des ouvertures pouvant être alignées sélectivement. Une telle structure est décrite dans le brevet britannique N 967 096. Une commande déplace l'une des plaques entre les autres afin d'établir un degré souhaité d'alignement pour régler ainsi la section utile de l'ouverture de

décharge et le débit de décharge.

Plusieurs problèmes sont propres à une telle conception. Premièrement, les trois plaques présentent des surfaces plates coopérantes qui doivent être usinées dans des tolérances très étroites pour maintenir un contact de glissement face contre face. La matière peut s'infiltrer

entre les plaques et provoquer ainsi une usure des élé-

ments, empêchant un contact étroit entre les faces en vis-à-vis des plaques. De plus, dans un environnement à température élevée, les plaques risquent de se déformer au point que les surfaces plates coopérantes ne portent pas de façon intime entre elles et risquent de se coincer

mutuellement. Dans tous les cas, ceci nuit au fonctionne-

ment de la vanne.

En outre, une structure relativement compli-

quée est nécessaire pour guider avec précision le mouve-

ment relatif des plaques portant les unes contre les

autres afin de régler le débit d'alimentation.

Un autre problème posé par les vannes à plaques coulissantes de l'art antérieur est qu'il est possible à de la matière de venir se coincer entre les bords des ouvertures des plaques juxtaposées au point de bloquer la plaque mobile. Il peut être nécessaire de déplacer à la main une pièce rigide coincée avant la

reprise du fonctionnement normal de la vanne.

Un autre problème posé par les vannes à

plaques coulissantes de l'art antérieur est que la tran-

sition à partir de l'état de non-écoulement est en général mauvaise une fois que les ouvertures des plaques sont alignées. Au départ, l'écoulement ne commence généralement pas ou bien ne continue que pendant peu de temps, quand bien même les ouvertures des plaques sont en alignement, jusqu'à ce que l'on fasse vibrer la structure de la vanne pour supprimer le pontage de la matière et ameublir la

réserve de matière.

L'invention a plus particulièrement pour objet d'éliminer les problèmes énumérés ci-dessus, d'une manière

nouvelle et simple.

Conformément à l'invention, il est proposé une vanne à usage général, prévue pour commander la décharge d'une matière en particules. Une plaque supérieure, traversée d'une première ouverture, coopère avec une plaque inférieure à laquelle elle est superposée et qui présente une surface pleine et est traversée d'une seconde

ouverture. La première ouverture est en alignement verti-

cal avec la surface pleine de la plaque inférieure. Une structure est prévue pour faire varier l'écartement ver-

tical entre les plaques supérieure et inférieure.

L'invention consiste à faire varier le débit d'écoulement de la matière en particules à travers les premiere et seconde ouvertures en faisant simplement varier les positions verticales relatives des plaques. Le fonctionnement de la structure selon l'invention repose sur la configuration uniforme prise par un tas de matière en particules et généralement caractérisée par l'angle de

talus naturel ou d'éboulement de cette matière.

En bref, lorsqu'une matière en particules forme un tas, il en résulte une pente qui est constante pour un type donné de matière et qui est indépendante de

la quantité de matière. Par exemple, deux quantités iden-

tiques de matières en particules de types différents peuvent former des tas de hauteurs différentes. Le tas plus élevé présente un angle de talus d'éboulement plus grand. Une augmentation de la quantité de matière du tas

ne modifie pas l'angle de talus d'éboulement, mais augmen-

te plutôt la hauteur de la pile et l'aire de distribution

de la matière sur sa surface de support.

Conformément à l'invention, une modification

de l'écartement vertical des plaques supérieure et infé-

rieure superposées affecte les aires de distribution de la

matière en particules sur la surface de la plaque infé-

rieure. En l'absence d'écoulement, la première ouverture n'est alignée verticalement avec aucune partie de la seconde ouverture et les plaques supérieure et inférieure superposées soit portent étroitement l'une contre l'autre de manière que la première ouverture soit bouchée, soit sont espacées de façon que l'aire de distribution de la matière sur la plaque inférieure ne soit en intersection

avec aucune des ouvertures de cette plaque inférieure.

Lorsque les plaques sont éloignées l'une de l'autre,

l'aire de distribution de la matière augmente progressive-

ment pendant que la matière arrive sur la plaque inférieu-

re. Une fois que les plaques sont suffisamment espacées, le diamètre de l'aire de distribution de la matière en

particules arrive en intersection avec la seconde ouver-

ture et la matière s'écoule à travers cette dernière.

Les ouvertures des plaques étant disposées de façon judicieuse, il est inutile de déplacer les plaques

étroitement l'une contre l'autre pour arrêter l'écoule-

ment. Par contre, les positions relatives des plaques peuvent être commandées de façon que le bord de l'aire de distribution soit immédiatement adjacent aux ouvertures de

la plaque inférieure. Dès que les plaques se sont davanta-

ge écartées, l'écoulement provenant de l'ouverture de la plaque supérieure se déverse dans l'ouverture de la plaque inférieure. Il ne se forme pas de lacunes dans la matière entre la réserve et la plaque inférieure, comme c'est le

cas dans les vannes à plaques coulissantes de l'art anté-

rieur lorsque l'écoulement est coupé, lesquelles lacunes expliquent le pontage et la retenue en suspension de la matière. Dans une forme préférée de réalisation, la plaque supérieure présente une ouverture circulaire et la plaque inférieure présente au moins deux ouvertures circulaires disposées de façon que les distances entre le

centre de la première ouverture et les centres des secon-

des ouvertures soient les mêmes. En conséquence, lorsque l'aire de distribution sur la plaque inférieure augmente, la matière avance progressivement dans un diamètre de plus en plus grand des secondes ouvertures. Ceci explique la

transition en douceur que présente le débit d'écoulement.

L'invention concerne aussi une structure

destinée à faire vibrer les plaques de vannes coopérantes.

Ceci empêche la retenue en suspension et le pontage de la

matière afin qu'il en résulte un écoulement et une transi-

tion d'écoulement réguliers et que l'angle effectif de talus d'éboulement soit réduit pour une matière donnée. A partir d'un état statique dans lequel les plaques sont

espacées verticalement et le bord de l'aire de distribu-

tion sur la plaque inférieure est adjacent à l'une des ouvertures de cette plaque inférieure, une vibration élargit instantanément l'aire de distribution et amorce l'écoulement. Avec la structure de l'invention, on peut régler avec précision le débit d'écoulement, on adoucit la transition dans le débit d'écoulement et on évite la necessité de disposer de surfaces coopérantes se déplaçant étroitement l'une contre l'autre, en cisaillement, telles que celles communément utilisées dans des structures de

l'art antérieur.

L'invention sera décrite plus en détail en

regard du dessin annexé à titre d'exemple nullement limi-

tatif sur lequel: La Figure 1 est une vue en coupe axiale d'un appareil vibratoire de manutention de sable et de coulée

dans lequel est incorporée la vanne de commande de dé-

charge selon l'invention pour la décharge commandée d'une matière en particules; La Figure 2 est une vue partielle en plan à échelle agrandie des plaques coopérantes de la vanne de commande de décharge; La Figure 3 est une vue partielle en plan à échelle agrandie de la vanne de commande de décharge, montrant les positions relatives des ouvertures des plaques coopérantes de la vanne; La Figure 4 est une vue en coupe de la vanne suivant la ligne 4-4 de la Figure 3, la vanne étant dans l'état de nonécoulement; et La Figure 5 est une vue analogue à celle de la

Figure 4, montrant la vanne dans l'état ouvert.

La Figure 1 représente en 10 un système de manutention de sable et de coulée dans lequel est incorpo- rée la vanne de commande de décharge selon l'invention indiquée en 12. Il convient de noter que cette application particulière de la vanne de commande n'entend pas être

limitative, car la vanne selon l'invention peut s'appli-

quer à de nombreux autres appareils et de nombreuses autres industries. Ce système particulier a été choisi pour démontrer la structure et les avantages de la vanne

de commande de l'invention.

Brièvement décrit, le système 10 peut être utilisé dans un processus de coulée de métal dans lequel du sable de fonderie est compacte autour d'un modèle 14 dans un châssis 16. Habituellement, un modèle 14 en mousse du type "STYROFOAM" est placé dans le châssis. On fait tomber en pluie le sable sur le modèle 14 en même temps

que l'on fait vibrer le châssis. La vibration de l'appa-

reil empêche le sable de former des pontages et de rester accroché en suspension et assure que le sable arrive à s'immiscer dans toutes les anfractuosités pendant qu'il est compacté autour de la forme. Une fois que le métal fondu est introduit dans la forme, la mousse "STYROFOAM"

se vaporise et est évacuée par une structure convenable.

La distribution commandée du sable à partir d'une réserve 18 est souhaitée principalement pour deux raisons. Premièrement, la distribution commandée du sable évite l'accrochage en suspension et le pontage du sable autour du modèle 14 et permet un compactage uniforme et progressive du sable autour du modèle 1 Deuxièmement, le moule en "STYROFOAM" peut comporter des eliefs compliqués qui sont susceptibles de se briser sous une charge élevée exercée par le sable. Il est donc souhaitable de pouvoir choisir le débit d'écoulement du sable et dans certains cas de le faire varier dans des zones choisies. Ces deux

buts peuvent être atteints avec la structure de l'inven-

tior.. La réserve 18 de sable est introduite dans le système 10 au moyen d'une trémie 19 et son poids est porté principalement par la surface supérieure plate 20 d'une plaque supérieure 22 de la vanne 12 de commande. La réserve 18 est confinée à la fois par la plaque 22 et une

enceinte supérieure 24.

La plaque 22 est illustrée sous une forme carrée et cor-

respondant étroitement à la section transversale de l'enceinte 24 à laquelle elle est fixée de façon que la matière ne puisse pas passer entre le bord périphérique 26 de la plaque 22 et la surface intérieure 28 de l'enceinte 24. Le sable s'écoule vers le bas de la réserve

18 dans plusieurs ouvertures 32 traversant la plaque 22.

Le châssis 16 comprend une enceinte 33 ayant

un fond 31 et une section transversale correspondant glo-

balement à celle de l'enceinte 24. Le modèle 14 est supporté à l'intérieur du châssis. Un diaphragme élastique est interposé entre le bas de l'enceinte 24 et le haut du châssis 16 ou de l'enceinte inférieure 33 afin de constituer un joint étanche aux poussières et de permettre un mouvement relatif entre eux sans transmission d'un

mouvement vibratoire de l'un à l'autre.

Une plaque inférieure 34, s'étendant au-

dessous de la plaque 22, présente une surface supérieure plate 36 qui est parallèle et fait face à une surface plate 38, tournée vers le bas, de la plaque 22. La plaque inférieure 34 est taversée d'ouvertures 40 pour le passage du sable distribué en passant dans les ouvertures 32 de la

plaque supérieure 22.

La Figure 2 représente un agencement préféré des ouvertures des deux plaques superposées supérieure 22 et inférieure 34. Les ouvertures sont de préférence agencées de façon régulière suivant une configuration en grille, bien que cette configuration puisse être modifiée si un dépôt de sable plus lourd ou plus léger est demandé dans certaines zones du châssis. La configuration est interrompue dans la zone centrale 42 de la plaque 22 et vers l'extérieur, au-delà d'un rayon R, lequel rayon est égal à la distance comprise entre le centre 44 et chacun des quatre côtés 45 (dont trois sont représentés) de la

plaque carrée 22. Dans une forme de réalisation fonction-

nelle, les ouvertures sont à des entre-axes de 38,1 mm.

Les ouvertures 40 de la plaque inférieure 34 sont également agencées en une configuration en grille qui est interrompue uniquement dans la partie centrale de la plaque. L'entre-axes des ouvertures 40 est de préférence

égal à celui des ouvertures 32 de la plaque supérieure 22.

Les ouvertures 32 et 40 sont totalement hors d'alignement entre elles dans une direction verticale. Ainsi qu'on peut le voir sur les Figures 2 et 3, chaque ouverture 32 de la plaque supérieure 22, à l'exception de celles se trouvant dans la zone centrale 42 et à l'extérieur d'un rayon R partant du centre 44, est centrée entre quatre

ouvertures 40 de la plaque inférieure 34.

La vanne 12 étant dans l'état fermé ou de non-

écoulement de la Figure 4, les surfaces 36, 38 en vis-à-

vis de la plaque inférieure 34 et de la plaque supérieure 22, respectivement, sont en contact intime face contre face. Chaque ouverture 32 est donc totalement bouchée par une partie pleine de la surface 36, tournée vers le haut, de la plaque 34. Dans oet état, aucun écoulement ne peut

se produire à travers la vanne.

Dans l'état de non-écoulement de la Figure 4, l'aire de distribution de la matière en particules sur la plaque inférieure est égale à l'aire de la section de l'ouverture 32. Lorsque les surfaces 36 et 38 des plaques sont écartées l'une de l'autre, comme montré sur la Figure , l'aire de distribution de la matière en particules ou du sable sur la plaque inférieure 34 reste globalement circulaire, mais s'élargit. A un écartement prédéterminé

des plaques 22 et 34, le diamètre de l'aire de distribu-

tion est égal à l'écartement entre des ouvertures diamé- tralement opposées 40 de la plaque inférieure 34, cet écartement étant indiqué par la distance X sur les Figures

3 et 5, pour un matière ayant un angle de talus d'éboule-

ment a tel que montré sur la Figure 5. Il s'agit de la

position de la transition en écoulement de la plaque.

Lorsque les plaques sont écartées davantage l'une de l'autre à partir de la position de la Figure 5, le tas grossit et l'aire de distribution de la matière en particules sur la plaque inférieure 34 s'élargit, si bien que la matière se déverse simultanément dans les quatre ouvertures adjacentes et tombe en pluie dans le châssis

16, comme montré sur la Figure 1 et en 40 sur la Figure 5.

Une fois que l'écoulement commence, on fait varier pro-

gressivement le débit. Le sable se déverse dans une section de plus en plus grande de chacune des ouvertures 42. Bien que les ouvertures 32 de la plaque 22

aient été décrites comme étant situées totalement au-

dessus d'une partie pleine de la plaque 34 dans l'état de

non-écoulement, il est possible qu'une vanne selon l'in-

vention puisse ne pas présenter un état totalement ferme tout en restant fonctionnelle pour faire varier le débit de décharge par réglage des positions verticales relatives

des plaques 22 et 34.

Dans une forme préférée de réalisation, la plaque supérieure 22 est fixée à l'enceinte 24. La plaque inférieure 34 peut être déplacée verticalement de façon réglable. Etant donné que la plaque 34 présente une section transversale qui correspond sensiblement à la section transversale carrée de l'enceinte, tout mouvement 1 0 relatif autre que vertical entre les plaques 22 et 34 est empêché. Pour commander le mouvement de la plaque 34,

deux cylindres hydrauliques 46 sont prévus. Chaque cylin-

dre 46 comporte une tige de piston extensible 48 qui porte contre la face inférieure 50 de la plaque 34. Des commandes 52 déterminent la position des pistons 48. L'extension des pistons à partir de la position représentée en trait plein sur la Figure 1 amène la plaque 22 contre la plaque 34 jusqu'à la position de non-écoulement représentée en trait tireté sur la Figure 1. Le retrait des pistons 48 à partir de la position en trait plein sur la Figure 1 augmente le

débit d'écoulement.

L'invention prévoit aussi la présence d'une structure vibratoire comme indiqué en 54, bien que cette structure soit facultative. Une vibration fait diminuer l'angle de talus d'éboulement, ce qui signifie que, pour une quantité donnée de matière, l'aire de distribution sur la surface de support est plus grande qu'elle ne le serait

dans des conditions statiques. Par conséquent, la vibra-

tion a pour effet d'augmenter le débit d'écoulement pour une position donnée de la plaque 34 par rapport à la plaque 22 et pour une matière donnée. Dans le même temps, la vibration empêche la matière de rester suspendue dans

la partie de distribution du système 10.

Pour faire vibrer ce système, l'enceinte 24 porte une monture 56 à laquelle est associé un moteur 28 communiquant des vibrations, comportant un arbre qui porte des masses excentriques, ou une autre structure classique pour communiquer des vibrations par l'intermédiaire de la monture 56 à l'enceinte 24. La partie médiane 60 de l'enceinte comporte des blocs 62 de support en saillie vers l'extérieur. Des ressorts 64 sont interposés entre

les blocs 62 et des poutres 66 de support situées au-

dessous d'eux.

ill 1 61 Dans une structure fonctionnelle, la plaque inférieure 34 est abaissée jusqu'à une position dans laquelle l'aire de distribution de la matière n'atteint pas les ouvertures 40 de la plaque inférieure 34 afin qu'aucune matière ne s'écoule. Lorsqu'un écoulement est souhaité, la structure 54 communiquant des vibrations est mise en action afin que l'angle de talus d'éboulement de

la matière soit modifié et que l'aire ou section de dis-

tribution soit élargie pour recouvrir les ouvertures 40 afin qu'un écoulement commence. L'arrêt de la structure

vibrante 54 provoque de nouveau un arrêt de l'écoulement.

On peut augmenter ou diminuer le débit d'écoulement en modifiant l'intensité des vibrations de la structure vibrante 54 ou en augmentant ou diminuant l'écartement des

plaques 22 et 34.

Le chassis 16 est mis en vibration indépendam-

ment de l'enceinte 24 par l'intermédiaire d'un moteur 68 communicuant des vibrations, similaire au moteur 58 associé à l'enceinte supérieure 24. Le moteur 68 est porté par un bâti 70, situé au bas de l'enceinte 33. Le bâti 70 est lui-même porté par des supports élastiques 72, de

réalisation classique, reposant sur une surface 74 d'ap-

pui.

On peut voir que la structure selon l'inven-

tion permet de commander de façon simple le débit d'écou-

lement de la matière en particules en déplaçant une seule plaque et en utilisant avantageusement l'angle constant de talus d'éboulement des matières. Il n'est pas nécessaire que des pièces quelconques glissent les unes contre les

autres comme cela est demandé dans un type de vanne clas-

sique. Dans le même temps, la transition à partir d'un état de nonécoulement est rapide et un réglage en douceur du débit d'écoulement résulte de la disposition judicieuse des ouvertures dans les plaques superposées inférieure et

supérieure.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la vanne décrite et représentée

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Vanne pour commander la décharge d'une matière en particules, caractérisée en ce qu'elle comporte une plaque supérieure (22) traversée d'une première ouverture (32) dans laquelle la matière en particules peut être introduite, une plaque inférieure (34) présentant une surface pleine (36) et traversée par une seconde ouverture (40), la première ouverture étant au moins partiellement en alignement vertical avec la surface pleine de la plaque inférieure, et des moyens (46, 48) destinés à faire varier

l'écartement vertical entre les plaques superposées supé-

rieure et inférieure, afin qu'une augmentation de l'écar-

tement vertical entre les plaques accroisse l'aire de la distribution de la matière en particules sur la surface de la plaque inférieure pour amorcer ainsi l'écoulement de la matière en particules, ou en augmenter le débit, à travers la seconde ouverture,et qu'une diminution de l'écartement vertical des plaques diminue l'aire de distribution de la

matière en particules sur la surface de la plaque infé-

rieure pour réduire le débit d'écoulement, ou couper

l'écoulement, à travers la seconde ouverture.

2. Vanne de commande de décharge selon la

revendication 1, caractérisée en ce que la plaque supé-

rieure présente plusieurs ouvertures (32) alignées verti-

calement sur des surfaces pleines de la plaque inférieure.

3. Vanne de commande de décharge selon la

revendication 1, caractérisée en ce que la plaque supé-

rieure présente une surface plate (38) tournée vers le bas, et en ce que la surface pleine de la plaque inférieure

fait face à ladite surface tournée vers le bas.

4. Vanne de commande de décharge selon la

revendication 1, caractérisée en ce que la plaque supé-

rieure présente une surface plate (38) tournée vers le bas, en ce que la surface pleine de la plaque inférieure fait face à la surface tournée vers le bas et en ce que 1 ' les moyens destinés à faire varier l'écartement vertical comprennent des moyens (46, 48) destinés à déplacer au moins l'une des plaques pour la rapprocher et l'éloigner de l'autre plaque et pour placer la surface, tournée vers le bas, de la plaque supérieure étroitement contre la surface pleine de la plaque inférieure afin de bloquer tout écoulement de matière en particules de la première

ouverture à travers la seconde ouverture.

5. Vanne de commande de décharge selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première ouverture est d'une section transversale circulaire et en ce que la plaque inférieure présente plusieurs ouvertures

(40) ayant chacune une section transversale circulaire.

6. Vanne de commande de décharge selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première ouverture est de section transversale circulaire et en ce que la plaque inférieure présente plusieurs ouvertures (40) qui sont toutes d'une section transversale circulaire et qui ont toutes le même diamètre, l'écartement entre le centre de la première ouverture et les centres desdites

ouvertures (40) étant approximativement le même.

7. Vanne de commande de décharge selon la

revendication 1, caractérisée en ce que la plaque infé-

rieure présente plusieurs ouvertures (40) et en ce que les plus courtes distances entre la première ouverture et chacune desdites ouvertures (40) sont approximativement

les mêmes.

8. Vanne de commande de décharge selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens (54) destinés à faire vibrer la vanne pour augmenter ainsi l'aire de distribution de la matière

en particulessur la surface de la plaque inférieure.

9. Appareil pour décharger de façon commandée une réserve de matière en particules, caractérisé en ce qu'il comporte une trémie (19) destinée à contenir une

réserve (18) de matière en particules, une plaque supé-

rieure (22) présentant une surface (20) tournée vers le haut destinée à supporter la matière en particules dans la

trémie, la plaque supérieure étant traversée d'une ouver-

S ture (32), une plaque inférieure (34) s'étendant au-

dessous de la plaque supérieure et présentant une surface pleine (36) tournée vers le haut et traversée d'une seconde ouverture (40), la première ouverture étant au moins partiellement en alignement vertical avec la surface pleine de la plaque inférieure, et des moyens (46, 48) destinés à faire varier l'écartement vertical entre les plaques supérieure et inférieure, de manière qu'une augmentation de l'écartement vertical entre les plaques

accroisse l'aire de distribution de la matière en particu-

les sur la surface de la plaque inférieure pour amorcer

ainsi l'écoulement de la matière en particules, ou augmen-

ter le débit d'écoulement de la matière en particules, à travers la seconde ouverture, et qu'une diminution de l'écartement vertical des plaques diminue l'aire de distribution de la matière en particules sur la surface de la plaque inférieure pour réduire le débit d'écoulement,

ou couper l'écoulement, à travers la seconde ouverture.

10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (54) destinés à faire vibrer les plaques pour augmenter ainsi l'aire de distribution de la matière en particules sur la

surface de la plaque inférieure.

11. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la première ouverture est alignée verticalement en totalité au-dessus de la surface pleine

de la plaque inférieure.

12. Appareil selon la revendication 9,

caractérisé en ce que la plaque supérieure présente une-

surface plate (38) tournée vers le bas et en ce que la surface pleine (36) de la plaque inférieure fait face à

cette surface tournée vers le bas.

13. Appareil selon la revendication 9, caractérise en ce que la plaque supérieure présente une surface plate (38) tournée vers le bas et en ce que la surface pleine (36) de la plaque inférieure fait face à cette surface tournée vers le bas, les moyens destinés à faire varier l'écartement des plaques comprenant des moyens (46, 48) destinés à déplacer au moins l'une des plaques pour la rapprocher et l'éloigner sélectivement de l'autre plaque et pour placer la surface, tournée vers le bas, de la plaque supérieure étroitement contre la surface

pleine de la plaque inférieure afin de bloquer l'écoule-

ment de la matière en particules de la première ouverture

à travers la seconde ouverture.

14. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la première ouverture présente une section transversale circulaire et en ce que la plaque inférieure présente plusieurs ouvertures (40) ayant

chacune une section transversale circulaire.

15. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la première ouverture est de section transversale circulaire et en ce que la plaque inférieure présente plusieurs ouvertures (40) qui sont chacune d'une section transversale circulaire et qui ont toutes le meme diamètre, l'écartement entre le centre de la première ouverture et les centres desdites ouvertures (40) étant

approximativement le même.

16. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la plaque inférieure présente plusieurs ouvertures (40) et en ce que les distances les plus courtes entre la première ouverture et lesdites

ouvertures (40) sont approximativement les mêmes.