FR2600546A1 - Fixations de securite accouplees pour monoskis - Google Patents

Abstract

LA FIXATION COMPREND UNE PREMIERE 3 ET UNE SECONDE 4 MACHOIRES DISTINCTES ROTATIVES AUTOUR D'AXES 18, 19 DISTINCTS DU CORPS 5 DE FIXATION. LES MACHOIRES 3, 4 SONT TOUTES DEUX SOLLICITEES PAR UN RESSORT 6 COMMUN PAR L'INTERMEDIAIRE DE BRAS TRANSVERSAUX 20, 22 DONT LES EXTREMITES 24, 25 RESTENT EN APPUI CONTRE LES PARTIES ANTERIEURES DES MACHOIRES. LA ROTATION D'UNE DES DEUX MACHOIRES ET SON DECLENCHEMENT PROVOQUENT LA COMPRESSION DU RESSORT 6 ET LA DIMINUTION DU SEUIL DE DECLENCHEMENT DE L'AUTRE MACHOIRE.

Description

FIXATIONS DE SECURITE ACCOUPLEES POUR MONOSKIS

La présente invention concerne les fixations de sécurité pour

monoskis, destinées à maintenir deux chaussures sur un monoski.

On connait déjà des fixations de sécurité, par exemple les 5 fixations appelées "butées avant" qui sont destinées à assurer l'immobilisation de la partie avant d'une chaussure sur un ski, et des fixations de sécurité appelées "butées arrière", plus spécialement conçues pour

maintenir l'extrémité arrière d'une chaussure sur un ski.

Une telle butée avant comporte généralement un corps fixe que 10 l'on solidarise au ski et par rapport auquel une mâchoire de retenue peut basculer latéralement, vers la droite ou vers la gauche, à l'encontre de moyens élastiques déterminant une valeur de seuil de déclenchement de la fixation, c'est à dire une valeur de l'effort que doit fournir la chaussure pour échapper de la fixation. La butée avant 15 assure la sécurité d'un skieur en répondant, par son déclenchement latéral, à des sollicitations excessives en torsion au niveau de la jambe du skieur. Un tel exemple de butée avant est décrit dans le brevet

français 2 536 666.

Les butées arrière, ou talonnières, comportent généralement une 20 mâchoire articulée sur un corps autour d'un axe transversal pour pivoter entre une position de retenue de l'arrière de la chaussure sur le ski et une position de libération de la chaussure. Une telle butée arrière est décrite par exemple dans la demande de brevet français 2 494 591. Les butées arrière sont généralement disposées coulissantes longitudinale25 ment et sollicitées par des ressorts pour maintenir élastiquement la

butée contre la chaussure dans le sens longitudinal.

Les dispositifs de fixation pour monoskis comprennent généralement deux ensembles de fixation de sécurité indépendants comportant chacun une butée avant et une butée arrière pour le maintien d'une 30 chaussure de ski. Chacun des ensembles de fixation déclenche sous

l'action des sollicitations exercées par la chaussure qu'il maintient.

Le monoski s'utilise généralement avec les deux chaussures fixées dessus, mais l'utilisateur doit certaines fois n'accrocher qu'une seule chaussure au monoski, la deuxième chaussure restant libre. Lne 35 telle utilisation est indispensable pour que l'usage du monoski soit admis sur certaines remontées mécaniques. Il faut alors que la chaussure

fixée au monoski ne se détache pas intempestivement du ski.

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Toutefois, après le déclenchement latéral ou vertical d'un

ensemble de fixation, l'utilisateur se retrouve généralement lié au monoski par l'autre ensemble de fixation. Les efforts appliqués sur la jambe encore liée au monoski risquent alors de devenir plus importants, 5 notamment du fait de la forme particulièrement large du monoski, et du fait que le monoski a une inertie plus importante qu'un ski ordinaire.

On augmente ainsi les risques de fractures de la seconde jambe.

La présente invention a notamment pour objet d'éviter les inconvénients des dispositifs de sécurité connus, en proposant une 10 nouvelle fixation pour monoskis dans laquelle les sollicitations

exercées par une première chaussure tendant au déclenchement du premier ensemble de fixation produisent une diminution du seuil de déclenchement du second ensemble de fixation; ainsi, lorsqu'une première fixation déclenche, le seuil de déclenchement de la seconde fixation se trouve 15 abaissé, et les risques de rupture de la seconde jambe sont considérablement réduits car la seconde chaussure sera libérée dès qu'interviendront des sollicitations relativement faibles.

Selon un autre objet de l'invention, le seuil de déclenchement de la seconde fixation est abaissé quel que soit le sens de 20 déclenchement de la première fixation, soit à droite, soit à gauche; le

déclenchement de la seconde fixation est facilité, indifféremment à droite et à gauche, lorsque la première fixation déclenche indifféremment vers la droite ou vers la gauche.

Selon un autre objet de l'invention, le seuil de déclenchement 25 de la seconde fixation reste faible lorsque la première fixation déclenche, même dans le cas o la première chaussure a été désolidarisée

du monoski et n'a plus d'action sur la première fixation.

Selon un autre objet, la fixation selon l'invention permet de faciliter le dégagement de la chaussure vers l'intérieur, pour ne pas 30 gêner l'autre pied et pour tenir compte du fait que les efforts vers

l'intérieur sont généralement plus faibles.

La liaison entre les deux ensembles de fixation s'effectue par des moyens mécaniques simples et fiables, compatibles avec les éléments

principaux des butées actuellement les plus utilisées.

La fixation selon l'invention permet de maintenir les extrémités d'une première et d'une seconde chaussures par rapport au monoski,

et en particulier l'extrémité antérieure des semelles des chaussures.

Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, la fixation de sécurité de monoski selon l'invention comprend une première et une seconde mâchoires distinctes destinées à maintenir respectivement de façon déclenchable latéralement une extrémité d'une première et d'une 5 seconde chaussures par rapport au monoski. La première et la seconde mâchoires sont mobiles selon des mouvements distincts par rapport à un corps fixe de la fixation, et sont sollicitées mécaniquement vers un état de maintien stable de chaussures par des moyens de rappel élastiques. Chacune des mâchoires est apte à s'écarter de son état de 10 maintien stable à f'encontre des moyens de -rappel élastiques et à atteindre un état de déclenchement pour libérer l'extrémité de chaussure qu'elle retient lorsque la chaussure exerce une sollicitation latérale dépassant un seuil de déclenchement déterminé par les moyens de rappel élastiques. Les moyens de rappel élastiques comprennent au moins un 15 organe élastique commun sollicitant mécaniquement l'une et l'autre des mâchoires, de sorte que lorsque l'une des mâchoires quitte son état de maintien stable sous b'effet d'une sollicitation de sa chaussure, elle agit sur l'organe élastique commun et diminue ainsi le seuil de

déclenchement de l'autre mâchoire.

Selon un mode de réalisation, l'organe élastique commun est relié mécaniquement aux mâchoires par un organe de liaison comportant un premier bras transversal articulé autour d'un premier axe perpendiculaire au plan général du monoski et un second bras transversal articulé autour d'un second axe perpendiculaire au plan général du monoski; le 25 premier bras présente une première extrémité libre associée à la première mâchoire, et le second bras présente une première extrémité libre associée à la seconde mâchoire. Le premier et le second bras sont mécaniquement articulés l'un par rapport à l'autre de façon que les premières extrémités libres des bras admettent en permanence des 30 positions symétriques par rapport au plan longitudinal vertical médian du monoski. L'un au moins des bras est sollicité par l'organe élastique commun, de sorte que le déclenchement d'une mâchoire produit la rotation simultanée des deux bras transversaux à l'encontre de l'organe élastique commun. Dans le second mode de réalisation, le premier et le second bras sont en appui contre un piston d'appui coulissant Iongitudinalement dans un alésage du corps de fixation et sollicité par l'organe élastique commun, de sorte que le déclenchement d'une mâchoire produit la rotation du bras transversal correspondant et la translation du piston d'appui à l'encontre de l'organe élastique commun, le piston d'appui libérant l'autre bras et l'autre mâchoire selon un jeu déterminé par la course de la mâchoire déclenchée. Selon un autre mode de réalisation, l'organe élastique commun est relié mécaniquement aux mâchoires par un organe de liaison comportant un piston de liaison, dont la tige coulisse dans un alésage longitudinal du corps de fixation et est sollicitée par l'organe 10 élastique commun, la-tige étant solidaire d'une tête comportant deux prolongements transversaux terminés par des extrémités libres associées

respectivement à la première et à la seconde mâchoires.

A chaque mode de réalisation des organes de liaison peuvent être associés plusieurs modes de réalisation de mâchoires. Selon une 15 premièere variante, les mâchoires sont solidaires de l'organe de liaison, et comportent chacune deux ailes latérales obliques susceptibles de transformer une sollicitation latérale de chaussure en un mouvement longitudinal de la mâchoire à l'encontre des organes de rappel élastiques. Selon une autre variante, chaque mâchoire est avantageusement constituée d'un ensemble solidaire en déplacement, avec deux ailes latérales configurées pour assurer un maintien frontal, latéral et vertical de la chaussure, la mâchoire étant montée à pivotement sur une partie appropriée du corps de fixation, la mâchoire comportant une 25 portion conformée constituant une came pour coopérer en appui sur l'extrémité libre correspondante de l'organe de liaison et transformer les sollicitations de l'organe élastique commun en un couple de rappel

de la mâchoire vers son état de maintien stable.

Dans un mode de réalisation avantageux, la portion conformée de 30 la mâchoire présente un méplat central formant surface d'appui de l'extrémité libre de l'organe de liaison dans l'état de maintien stable; le méplat est bordé d'une première et d'une seconde zones latérales formant des surfaces d'appui sensiblement cylindriques à rayon constant définissant des états déclenchés stables de la mâchoire, états dans 35 lesquels l'autre mâchoire n'est soumise à aucune sollicitation de

l'organe élastique commun.

Selon une autre variante, chaque mâchoire est constituée de deux ailes indépendantes montées rotatives sur le corps de fixation et conformées pour assurer un maintien frontal, latéral et vertical de la chaussure, chaque aile comportant une partie formant came pour coopérer en appui sur l'extrémité libre correspondante de l'organe de liaison et 5 transformer les sollicitations de l'organe élastique commun en un couple de rappel de l'aile indépendante vers son état de maintien stable de chaussure. Ainsi, la sollicitation d'une seule aile modifie le seuil de

déclenchement des trois autres ailes.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente 10 invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures -jointes, parmi

lesquelles: - la figure 1 représente une vue de dessus schématique en coupe partielle d'une fixation selon l'invention dans un premier mode de 15 réalisation; - la figure 2 représente schématiquement la fixation de la figure 1 dans l'état de maintien stable; - la figure 3 représente la fixation de la figure 1 dans laquelle la machoire droite est en état de déclenchement; - la figure 4 représente une fixation selon l'invention dans un second mode de réalisation, en état de maintien stable; - la figure 5 représente la fixation de la figure 4 dans laquelle la mâchoire droite est en état de déclenchement; - la figure 6 illustre le détail de réalisation des ailes de mâchoires 25 selon un mode de réalisation; - la figure 7 représente schématiquement en vue de dessus et en coupe partielle une fixation selon l'invention dans un autre mode de réalisation, en état de maintien stable; et

- la figure 8 représente la fixation de la figure 7 dans laquelle la 30 mâchoire gauche est en état de déclenchement.

Les figures représentent des modes de réalisation de fixation de sécurité de monoskis selon l'invention destinées à maintenir l'extrémité antérieure d'une première chaussure 1 et l'extrémité antérieure d'une seconde chaussure 2. La fixation comprend une première 35 mâchoire 3 et une seconde mâchoire 4 distinctes, mobiles selon des mouvements distincts par rapport à un corps fixe 5 de la fixation. Les mâchoires 3 et 4 sont sollicitées mécaniquement vers un état de maintien stable par des moyens de rappel élastiques comprenant au moins un organe élastique commun. Dans les modes de réalisation représentés, l'organe élastique conmmnun est un ressort 6 de compression relié mécaniquement aux

mâchoires 3 et 4 par un organe de liaison 7.

Dans l'état de maintien stable, représenté sur les figures 1, 2, 4 et 7, les mâchoires 3 et 4 assurent un maintien frontal vers l'avant, latéral vers la droite et la gauche, et vertical vers le haut, de la partie antérieure de semelles de chaussures 1 et 2. En position de déclenchement, représentée sur les figures 3, 5 et 8, une chaussure 10 échappe latéralement de la mâchoire correspondante après l'avoir

déplacée à l'encontre des moyens de rappel élastiques 6.

On convient de définir que la mâchoire déclenche lorsqu'elle s'est écartée de sa position de maintien stable d'une amplitude déterminée, et qu'elle laisse échapper latéralement la chaussure. Le 15 seuil de déclenchement est défini comme l'intensité de la sollicitation exercée par la chaussure sur la mâchoire, qui est nécessaire pour que la

mâchoire considérée déclenche.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, le corps fixe 5 de la fixation est destiné à être fixé au monoski par 20 des vis 8. Le ressort 6 est logé dans un alésage longitudinal 9 du corps , sa première extrémité étant en appui réglable contre un bouchon de réglage 10 vissé dans la première extrémité taraudée de l'alésage 9, et sa seconde extrémité est en appui contre un piston d'appui 11 qui coulisse dans l'alésage 9 et dépasse partiellement hors de la seconde 25 extrémité de l'alésage. Le piston d'appui 11 comprend une première surface d'appui 12 et une seconde surface d'appui 13 qui, dans le mode de réalisation représenté, sont décalées longitudinalement l'une de l'autre. Les mâchoires 3 et 4 sont constituées chacune d'un ensemble 30 solidaire en déplacement, avec deux ailes latérales respectivement 14 et , 16 et 17, configurées pour assurer un maintien frontal, latéral et vertical de la chaussure. Les mâchoires sont montées à pivotement sur une partie appropriée du corps de fixation 5. Dans le mode de réalisation représenté, la mâchoire 3 pivote autour d'un axe vertical 35 18, tandis que la mâchoire 4 pivote autour d'un axe vertical 19 du corps 5. Les mâchoires 3 et 4 sont reliées au ressort 6 par un organe de liaison 7 comportant un premier bras transversal 20 articulé autour d'un premier axe 21 perpendiculaire au plan général du monoski, et un second bras transversal 22 articulé autour d'un second axe également perpendiculaire au plan général du monoski. Le premier bras 20 comporte une 5 première extrémité libre 24 associée à la première mâchoire 3, le second bras 22 ayant également une première extrémité libre 25 associée à la seconde mâchoire 4. La première extrémité libre 24 du premier bras 20 est en appui contre la face antérieure 26 de la première mâchoire 3, et la première extrémité libre 25 du second bras 22 est en appui contre la 10 face antérieure 27 de la seconde mâchoire 4. Les faces antérieures 26 et 27 sont similaires. La face antérieure 26 est conformée pour constituer une came en appui sur l'extrémité libre 24 correspondante du bras. Sa portion centrale est sensiblement plane, et tend à se positionner transversalement par rapport au monoski pour définir l'état de maintien 15 stable représenté sur la figure 1 et sur la figure 2. Le méplat ou partie centrale est bordé d'une première zone latérale 28 et d'une deuxième zone latérale 29 arrondies. Une telle construction permet avantageusement de monter les mâchoires 3 et 4 à une distance variable

sur le monoski, cette distance étant adaptée à la largeur du monoski.

Le premier bras transversal 20 comporte une portion intermédiaire en appui contre la première surface d'appui 12 du piston d'appui 11. Le second bras 22 comporte une portion intermédiaire en appui contre la seconde surface d'appui 13 du piston d'appui 11. L'appui des portions intermédiaires des premier et second bras 20, 22 contre la première et 25 la seconde surface d'appui 12 et 13 est compatible avec un glissement des portions intermédiaires des bras sur leur surface d'appui respective, ce glissement étant dû au fait que lors d'un déclenchement ou d'une

sollicitation, le piston 11 se translate alors que les bras pivotent.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant: comme le représentent les figures 1 et 2, dans l'état de maintien stable, les deux mâchoires 3 et 4 ont leurs ailes dirigées vers l'arrière du monoski, et les méplats 26 et 27 sont dans des positions sensiblement transversales par rapport au monoski, en appui contre les extrémités libres 24 et 25 des bras 20 et 22. Le ressort 6 de 35 compression repousse le piston 11 vers l'arrière, le piston 11

repoussant lui-même les bras 20 et 22 contre les mâchoires 3 et 4.

Lorsque des sollicitations latérales de faible amplitude sont imprimées par les chaussures, les mâchoires 3 et 4 tendent à pivoter légèrement autour des axes 18 et 19, et sont rappelées en positions de maintien stable par la poussée du ressort 6 transformée en couple de rappel élastique par la came formée par les extrémités libres 24 et 25 en appui contre les méplats 26 et 27. Comme le représente la figure 3, sous l'effet d'une sollicitation latérale importante de la chaussure droite 2, la seconde mâchoire 4 a pivoté autour de son axe 19 et a atteint un état de déclenchement dans lequel la chaussure 2 se libère de la mâchoire. Lors de son pivotement, 10 la mâchoire 4 repousse le second bras 22 qui, lors de sa rotation autour de son axe 23, comprime le ressort 6 par l'intermédiaire du piston d'appui 11. La première surface d'appui 12 du piston 11 se sépare alors de la partie intermédiaire du premier bras 20, et on a représenté sur la figure 3 le jeu J. Le bras 20 n'a alors aucune action mécanique sur la 15 mâchoire 3, qui n'est-plus soumise à l'action du ressort 6. Sa rotation

est facilitée, et son seuil de déclenchement considérablement abaissé, voire annulé si le ressort 6 est le seul moyen de rappel élastique. La première chaussure 1 peut rester en position tant qu'elle n'imprime aucune sollicitation latérale dépassant le nouveau seuil de déclenche20 ment défini par la position de la première mâchoire 3.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4 et 5, les mâchoires 3 et 4 sont du même type que celles du mode de réalisation des figures 1 à 3, mais sont solidaires des extrémités libres 24 et 25 des premiers bras 20 et second bras 22. Eventuellement, les bras 20 et 25 22 sont réglables en longueur de façon à adapter l'écartement des mâchoires à la largeur du monoski lors du montage des fixations. Les mâchoires 3 et 4 pivotent donc respectivement autour des axes 21 et 23 des bras. Les bras 20 et 22 sont articulés entre eux, dans leur zone intermédiaire, selon une articulation à excentrique 40 schématiquement 30 représentée les rendant solidaires en rotation. De cette façon, lespremières extrémités libres des deux bras admettent en permanence des positions symétriques par rapport au plan longitudinal vertical médian I-I du monoski. Le ressort 6 de compression est en appui contre la partie intermédiaire du second bras 22, repoussant les deux bras 22 et 35 20 ainsi que les mâchoires 3 et 4 vers l'arrière. La course des mâchoires 3 et 4 vers l'arrière est limitée par des butées non représentées. Les ailes latérales 14, 15, 16 et 17 des mâchoires 3 et 4 sont obliques, comme le représentent les figures, de sorte qu'une impulsion transversale des chaussures imprime aux mâchoires un mouvement

de rotation autour de leur axe 21 et 23.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant: lors de sollicitations latérales de faible amplitude imprimées par les chaussures 1 et 2, les mâchoires 3 et 4, soumises à la force de rappel du ressort 6, repoussent les chaussures 1 et 2 vers l'arrière, les chaussures étant bloquées par des butées arrière de fixation non représentées. Il en résulte un couple de rappel élastique tendant à 10 ramener les chaussures 1 et 2 en position de maintien stable représenté

sur la figure 4.

On a représenté sur la figure 5 un état dans lequel la chaussure droite 2 a imprimé à la seconde mâchoire 4 une sollicitation transversale vers la droite d'amplitude suffisante pour que la chaussure 15 2 échappe de la mâchoire, dans un état de déclenchement. La mâchoire 4 a

été repoussée vers l'avant, à l'encontre de la force de rappel du ressort 6, entraînant également la mâchoire 3 par l'intermédiaire des bras 22 et 20, de sorte que la chaussure 1 se trouve soulagée de la force d'appui du ressort 6, la mâchoire 3 se trouvant simultanément en 20 état de déclenchement.

On comprendra que, dans les deux modes de réalisation des

figures 1 à 5, une sollicitation de l'une des mâchoires vers la droite ou vers la gauche l'amenant en état de déclenchement modifie de la même manière l'état de l'autre mâchoire, diminuant ou annulant son seuil de 25 déclenchement.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 7 et 8, les mâchoires 3 et 4 sont chacune constituées de deux ailes indépendantes, respectivement 140, 150, 160 et 170, montées rotatives sur des axes correspondants 141, 151, 161 et 171 verticaux du corps 5 de fixation. 30 Les ailes sont conformées pour assurer un maintien frontal, latéral et

vertical de la chaussure, chaque aile comportant une partie antérieure, par exemple la face 142 de l'aile 140, formant came pour coopérer en appui sur l'extrémité libre correspondante de l'organe de liaison 7.

L'organe de liaison 7 repousse les ailes vers l'arrière, les ramenant 35 dans leur état de maintien stable représenté sur la figure 7.

Dans le mode de réalisation représenté, l'organe de liaison 7 est un piston de liaison 30 dont la tige 31 coulisse dans l'alésage longitudinal 9 du corps 5, la tige 31 se raccordant à une tête 32 comportant deux prolongements transversaux 33 et 34 terminés par des extrémités libres 24 et 25 associées respectivement à la première et à la seconde mâchoire 3 et 4. Le piston 30 est en appui contre les ailes 140, 150, 160 et 170, repoussées par le ressort de compression 6. Un tel montage permet avantageusement de faire varier la distance entre les deux mâchoires 3 et 4 de façon à l'adapter à la

largeur du monoski sur lequel elles sont montées.

Le fonctionnement est le suivant: lors de sollicitations latérales de faible amplitude imprimées par les chaussures 1 et/ou 2, le ressort 6 est comprimé et repousse les ailes vers l'arrière en induisant un couple de rappel des chaussures dans la

position de maintien stable représenté sur la figure 7.

Dans l'état représenté sur la figure 8, la chaussure gauche 1 a 15 imprimé à l'aile extérieure 140 un mouvement de rotation de grande amplitude, permettant à la chaussure 1 d'échapper à la mâchoire 3 qui se trouve alors dans un état de déclenchement. Dans cet état, l'aile 140 a repoussé le piston 30 en comprimant le ressort 6. Les trois autres ailes 150, 160, 170 ne sont plus soumises à l!action du piston 30 et du 20 ressort 6, leur seuil de déclenchement étant de ce fait fortement

diminué, voire annulé; la seconde mâchoire 4 a alors un seuil de déclenchement très bas. La chaussure 2 peut être libérée dès l'apparition d'une sollicitation latérale de faible valeur.

On comprendra que l'on peut combiner les divers modes de 25 réalisation, sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, on peut utiliser des mâchoires à quatre ailes indépendantes comme représentées en figures 7 et 8, associées à un organe de liaison 7 à deux bras

transversaux 20 et 22 comme représentés en figure 1, ou en figure 4.

Dans les modes de réalisation dans lesquels les mâchoires 3 et 30 4 sont montées rotatives autour d'axes 18 et 19, on peut réaliser les

axes 18 et 19 de différentes manières connues, et par exemple par des arbres verticaux solidaires du corps 5 sur lesquels s'engagent des alésages des mâchoires, ou par des pièces d'appui solidaires du corps 5 sur lesquelles les mâchoires sont maintenues en appui par les organes de 35 rappel élastiques.

Dans les modes de réalisation dans lesquels la mâchoire est rotative et en appui contre un organe de liaison 7, il peut s'avérer il 6 0 0 5 4c avantageux de conformer les mâchoires comme le représente la figure 6: le méplat 26 est bordé de deux zones latérales 280 et 290 cylindriques à rayon constant centrées sur l'axe de rotation 18. De cette manière, lorsque l'organe de liaison 7 est en appui sur l'une ou l'autre des 5 zones 281 ou 290, le ressort 6 n'exerce aucun couple de rappel en rotation sur la mâchoire 3. Ainsi, dans le cas o une seule mâchoire est ouverte, lorsque la chaussure correspondante a été dégagée, la mâchoire reste en position stable ouverte et l'autre mâchoire reste non soumise à l'action du ressort 6, donc sans rétention. Le deuxième déclenchement se 10 trouve facilité. Les zbnes à rayon constant permettent également, en fin de rotation de la mâchtoire vers un état de déclenchement, de diminuer le couple de rappel élastique produit par le ressort 6, assurant un

meilleur dégagement de la chaussure en fin de déclenchement.

On a également représenté sur la figure 6 une disposition 15 particulière dans laquelle les deux ailes 14 et 15 de la mâchoire sont différentes. Ainsi, pour une mâchoire gauche 3 de monoski, l'aile extérieure 14 est plus longue que l'aile intérieure 15. De cette manière, l'aile intérieure 15 plus courte ne gêne pas outre mesure le pivotement de la seconde chaussure 2, ou chaussure droite, vers 20 l'intérieur du monoski, c'est à dire en direction de la mâchoire gauche 3. Bien entendu, la mâchoire droite 4 doit également avoir une aile

extérieure 17 plus courte que l'aile intérieure 16.

Par ailleurs, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 6, l'aile extérieure 14 est munie de moyens de réglage en 25 écartement, par exemple une vis sans fin 140 tourillonnant dans le corps de mâchoire 3 et s'engageant sur une crémaillère d'une aile 141 montée rotative sur un axe du corps de mâchoire, permettant un débattement par

rotation comme le représente la flèche 142.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisa30 tion explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes

et généralisation contenues dans le domaine des revendications ci-après.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1 - Fixation de sécurité de monoski comprenant une première (3) et une seconde (4) mâchoires distinctes destinées à maintenir respectivement de façon déclerchable latéralement une extrémité d'une première 5 (1) et d'une seconde (2) chaussures par rapport au monoski, en particulier l'extrémité antérieure des semelles d'une première et d'une seconde chaussures, la première (3) et la seconde (4) mâchoires étant mobiles selon des mouvements distincts par rapport à un corps fixe (5) de fixation et étant sollicitées mécaniquement vers un état de maintien 10 stable de chaussure par des moyens de rappel élastiques, chacune des mâchoires étant apte à s'écarter de son état de maintien stable à l'encontre des moyens de rappel élastiques et à atteindre un état de déclenchement pour libérer l'extrémité de chaussure qu'elle retient lorsque la chaussure exerce une sollicitation latérale dépassant un 15 seuil de déclenchement prédéterminé par les moyens de rappel élastiques, caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques comprennent au moins un organe élastique commun (6) sollicitant mécaniquement l'une et l'autre des mâchoires (3, 4), de sorte que lorsque l'une des mâchoires quitte son état de maintien stable par sollicitation de la chaussure 20 qu'elle retient, elle agit sur l'organe élastique commun (6) et diminue

ainsi le seuil de déclenchement de l'autre mâchoire.

2 - Fixation de sécurité de monoski selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe élastique commun (6) est relié mécaniquement aux mâchoires (3, 4) par un organe de liaison (7) 25 comportant un premier bras transversal (20) articulé autour d'un premier axe (21) perpendiculaire au plan général du monoski et un second bras transversal (22) articulé autour d'un second axe (23) perpendiculaire au plan général du monoski, le premier bras (20) ayant une première extrémité libre (24) associée à la première mâchoire (3), le second bras 30 (22) ayant une première extrémité libre (25) associée à la seconde mâchoire (4), le premier (20) et le second (22) bras étant mécaniquement articulés l'un par rapport à l'autre de façon que les premières extrémités libres des bras (24, 25) admettent en permanence des positions symétriques par rapport au plan longitudinal vertical médian 35 (I-I) du monoski, l'un au moins des bras (22) étant sollicité par l'organe élastique commun (6) de sorte que le déclenchement d'une mâchoire produit la rotation simultanée des deux bras transversaux à

l'encontre de l'organe élastique commun.

3 - Fixation de sécurité de monoski selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe élastique commun (6) est relié mécaniquement aux mâchoires (3, 4) par un organe de liaison (7) 5 comportant un premier bras transversal (20) articulé autour d'un premier axe (21) perpendiculaire au plan général du monoski et un second bras transversal (22) articulé autour d'un second axe (23) perpendiculaire au plan général du monoski, le premier bras (20) ayant une première extrémité libre (24) associée à la première mâchoire (3), le second bras 10 (22) ayant une première extrémité libre (25) associée à la seconde mâchoire (4), le premier (20) et le second (22) bras étant en appui contre un piston d'appui (11) coulissant longitudinalement dans un alésage (9) du corps (5) de fixation et sollicité par l'organe élastique commun (6), de sorte que le déclenchement d'une mâchoire produit la 15 rotation du bras transversal correspondant et la translation du piston d'appui (11) à l'encontre de l'organe élastique commun, le piston d'appui (11) libérant l'autre bras et l'autre mâchoire selon un jeu (J)

déterminé par la course de la mâchoire déclenchée.

4 - Fixation de sécurité de monoski selon la revendication 1, 20 caractérisée en ce que l'organe élastique commun (6) est relié mécaniquement aux mâchoires par un organe de liaison (7) comportant un piston de liaison (30) à tige et tête, la tige (31) coulissant dans un alésage (9) longitudinal du corps (5) et étant sollicitée par l'organe élastique commun (6), la tête (32) comportant deux prolongements 25 transversaux (34, 34) terminés par des extrémités libres (24, 25) associées respectivement à la première (3) et à la seconde (4) mâchoires. - Fixation de sécurité de monoski selon l'une quelconque des

revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les mâchoires (3, 4) sont 30 solidaires de l'organe de liaison (7), et comportent chacune deux ailes

latérales (14, 15, 16, 17) obliques susceptibles de transformer une sollicitation latérale de la chaussure en un mouvement longitudinal de

la mâchoire à l'encontre des moyens de rappel élastiques.

6 - Fixation de sécurité de monoski selon l'une quelconque des 35 revendications 2 à 4, caractérisée en ce que chaque mâchoire est

constituée d'un ensemble solidaire en déplacement, avec deux ailes latérales configurées pour assurer un maintien frontal, latéral et vertical de la chaussure, la mâchoire (3) étant montée à pivotement sur une partie (18) appropriée du corps de fixation (5), la mâchoire comportant une portion (26, 28, 29) conformée constituant une came pour coopérer en appui sur l'extrémité libre (24) correspondante de l'organe 5 de liaison (7) et transformer les sollicitations de l'organe élastique commun (6) en un couple de rappel de la mâchoire vers son état de

maintien stable.

7 - Fixation de sécurité de monoski selon la revendication 6, caractérisée en ce que la portion conformée présente un méplat (26) 10 central formant surface d'appui de l'extrémité lbre (24) de l'organe de liaison dans un état de maintien stable, le méplat (26) étant bordé d'une première (28) et d'une seconde (29) zones latérales formant des surfaces d'appui sensiblement cylindriques à rayon constant définissant des états déclenchés stables de la mâchoire dans lesquels l'autre 15 mâchoire n'est soumise à aucune sollicitation de l'organe élastique commun. 8 - Fixation de sécurité de monoski selon l'une quelconque des

revendications 2 à 4, caractérisée en ce que chaque mâchoire (3) est constituée de deux ailes indépendantes (140, 150) montées rotatives sur 20 le corps de fixation (5) et conformées pour assurer un maintien frontal,

latéral et vertical de la chaussure, chaque aile comportant une partie (142) formant came pour coopérer en appui sur l'extrémité libre (24) correspondante de l'organe de liaison et transformer les sollicitations de l'organe élastique commun (6) en un couple de rappel de l'aile 25 indépendante vers son état de maintien stable de chaussure, de sorte que la sollicitation d'une seule aile modifie le seuil de déclenchement des

trois autres ailes.

9 - Fixation de sécurité de monoski selon l'une quelconque des

revendications 5 à 8, caractérisée en ce que chaque mâchoire comporte 30 une aile intérieure (15) plus courte que l'aile extérieure (14).

- Fixation de sécurité de monoski selon l'une quelconque des

revendications 5 à 9, caractérisée en ce que l'aile extérieure (14) de chaque mâchoire comprend des moyens (140, 141) pour régler son

écartement et son orientation par rapport à l'aile intérieure (15).