CH669120A5 - Frein de ski. - Google Patents

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CH669120A5
CH669120A5 CH318486A CH318486A CH669120A5 CH 669120 A5 CH669120 A5 CH 669120A5 CH 318486 A CH318486 A CH 318486A CH 318486 A CH318486 A CH 318486A CH 669120 A5 CH669120 A5 CH 669120A5
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
pedal
plate
relative
ski
base plate
Prior art date
Application number
CH318486A
Other languages
English (en)
Inventor
Jean-Pierre Boussemart
Pierre Szafranski
Original Assignee
Salomon Sa
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Filing date
Publication date
Application filed by Salomon Sa filed Critical Salomon Sa
Publication of CH669120A5 publication Critical patent/CH669120A5/fr

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A63SPORTS; GAMES; AMUSEMENTS
    • A63CSKATES; SKIS; ROLLER SKATES; DESIGN OR LAYOUT OF COURTS, RINKS OR THE LIKE
    • A63C7/00Devices preventing skis from slipping back; Ski-stoppers or ski-brakes
    • A63C7/10Hinged stoppage blades attachable to the skis in such manner that these blades can be moved out of the operative position
    • A63C7/1006Ski-stoppers
    • A63C7/1013Ski-stoppers actuated by the boot
    • A63C7/1033Ski-stoppers actuated by the boot articulated about at least two transverse axes
    • A63C7/104Ski-stoppers actuated by the boot articulated about at least two transverse axes laterally retractable above the ski surface

Landscapes

  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description

La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux freins de ski.
On sait qu'un frein de ski est un dispositif utilisé dans la pratique io du ski dit «alpin», pour entraver toute progression du ski lorsque celui-ci est déchaussé, par exemple à la suite d'une chute du skieur; à cet effet, ce dispositif comporte de façon générale:
— une plaque de base susceptible d'être montée sur un ski dans une position déterminée dans laquelle elle présente une direction longitu-
15 dinale propre parallèlement à un sens normal de déplacement du ski,
— au moins un organe de freinage porté par la plaque de base et mobile, par rapport à celle-ci, entre une position active de freinage et une position inactive de pratique du ski,
— des moyens de sollicitation élastique de l'organe de freinage vers 20 la position active de freinage,
— au moins un organe de manœuvre de l'organe de freinage, ledit organe de manœuvre étant monté pivotant, sur la plaque de base, autour d'un axe transversal fixe par rapport à la plaque de base et à l'organe de manœuvre,
25 — une pédale portée par une zone de l'organe de manœuvre et susceptible d'être actionnée par une chaussure, ladite pédale étant susceptible d'occuper, moyennant un pivotement de l'organe de manœuvre autour dudit axe par rapport à la plaque de base, une position de déchaussage à laquelle l'organe de manœuvre associe la po-30 sition de freinage et une position de chaussage à laquelle l'organe de manœuvre associe la position de pratique du ski, le passage de la position de déchaussage à la position de chaussage impliquant pour ladite zone de l'organe de manœuvre un mouvement présentant une composante longitudinale de sens déterminé.
35 Habituellement, la plaque de base du frein de ski est fixée de façon solidaire sur une face du ski tournée vers le haut en position normale d'utilisation, entre une talonnière et une butée destinées à retenir respectivement le talon et la pointe d'une chaussure sur le ski; plus précisément, la plaque de base est généralement fixée sur le 40 ski à proximité de la talonnière de telle sorte que le skieur puisse agir par le talon sur la pédale de manœuvre.
En outre, dans l'art antérieur, la pédale est quant à elle montée sur la zone précitée de l'organe de manœuvre et guidée à la rotation, par rapport à cette zone, autour d'un axe transversal parallèle à 45 l'axe précité et fixe aussi bien par rapport à la pédale que par rapport à l'organe de manœuvre.
Un tel montage présente un inconvénient lié au fait que, pour chausser le ski, le skieur engage généralement d'abord la pointe de la chaussure dans la butée en laissant le talon décollé du ski puis, en 50 faisant pivoter la chaussure autour de l'appui de sa pointe sur le ski ou sur une contrepartie appropriée de la butée, engage de haut en bas le talon dans la talonnière; lors de ce pivotement, une face de semelle de la chaussure agit sur la pédale de manœuvre pour l'amener de sa position de déchaussage à sa position de chaussage 55 par pivotement vers le bas et, suivant les cas, vers l'avant ou vers l'arrière si l'on se réfère à un sens normal de déplacement du ski; or, l'axe autour duquel s'effectue ce pivotement, c'est-à-dire l'axe de pivotement de l'organe de manœuvre sur la plaque de base, est nécessairement décalé par rapport à l'appui de la pointe de la chaus-60 sure sur le ski ou sur une partie appropriée de la butée, si bien que le pivotement conjoint de la chaussure et de la pédale s'accompagne nécessairement d'un mouvement de translation de cette dernière contre la semelle de la chaussure, vers la pointe ou vers le talon suivant les cas.
65 Une telle translation implique nécessairement des frottements qui s'y opposent et entravent ainsi le passage à la position de chaussage, de façon particulièrement gênante pour le skieur, surtout au début du chaussage, car l'effort appliqué par la chaussure à la pédale
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bénéficie généralement alors d'un bras de levier extrêmement faible par rapport à l'axe de pivotement de l'organe de manœuvre par rapport à la plaque de base, si bien que l'importance des efforts de frottement s'opposant au passage à la position de chaussage est alors critique et qu'il est nécessaire d'appliquer un effort considérable pour provoquer le début du mouvement de passage de la position de déchaussage à la position de chaussage; cet inconvénient est encore accru si la semelle de la chaussure présente un crantage, dans lequel la pédale peut même venir s'immobiliser si elle présente des dimensions suffisamment réduites, si bien que la pédale ne peut gagner la position de chaussage et, ainsi, interdit purement et simplement le chaussage.
Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et, à cet effet, il est proposé de relier mutuellement la pédale et l'organe de manœuvre d'un frein de ski du type par ailleurs traditionnel par des moyens de guidage au coulissement relatif autorisant à la pédale, par rapport à ladite zone de l'organe de manœuvre, un mouvement au moins approximativement longitudinal, et de prévoir des moyens de butée limitant ledit mouvement de la pédale dans ledit sens, et des moyens de rappel élastique de la pédale pour tendre à provoquer ledit mouvement de la pédale dans ledit sens.
Ainsi, au glissement plus ou moins difficile, voire même impossible, de la pédale sous la chaussure impliqué par les freins de l'art antérieur et nécessaire au fonctionnement de ces derniers, peut se substituer un coulissement aisé, certain de la pédale sur l'organe de manœuvre.
De ce fait, même si l'effort appliqué par la semelle de la chaussure à la pédale, notamment au début de chaussage, bénéficie d'un bras de levier réduit par rapport à l'axe de pivotement de l'organe de manœuvre sur la plaque de base, et même si des efforts de frottement considérables tendent à se développer entre la semelle de la chaussure et la pédale ou s'il y a blocage de la pédale dans une anfractuo-sité de la semelle de la chaussure, le passage de la position de déchaussage à la position de chaussage reste possible, et cela dans des conditions de confort accrues par rapport à ce qui était connu antérieurement, et notamment moyennant un effort moindre de la part du skieur.
Naturellement, on peut encore constater dans le cas d'une structure conforme à la présente invention un glissement de la pédale par rapport à la semelle de la chaussure lors du chaussage, mais un tel glissement ne constitue plus la condition impérative de l'amorçage du chaussage et, s'il intervient, peut n'intervenir que lors de phases ultérieures du chaussage, lorsque l'effort appliqué par la semelle à la pédale bénéficie d'un bras de levier plus important par rapport à l'axe de pivotement de l'organe de manœuvre sur la plaque de base et que, par conséquent, l'importance des frottements entre la semelle et la pédale est moins critique.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à trois modes de mise en œuvre non limitatifs, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description;
La figure 1 montre une vue en élévation latérale d'une partie d'un ski munie d'un frein conforme à la présente invention, en position de déchaussage (trait plein) et en position de chaussage (trait mixte);
la figure 2 montre une vue partielle, de dessus et en coupe partielle, du frein en position de chaussage, supposé divisé par moitié par un plan de symétrie constituant pour le ski un plan longitudinal médian de symétrie;
la figure 3 montre une vue en coupe par les plans repérés en IIIIII à la figure 2;
la figure 4 montre en une vue partielle, de dessus et en coupe partielle, du frein en position de déchaussage, supposé divisé comme à la figure 2;
la figure 5 montre une vue en coupe par les plans repérés en V-V à la figure 4;
les figures 6 à 8 illustrent, en des vues en coupe analogues à celles des figures 3 et 5, respectivement la pédale du frein et deux pièces constitutives des moyens de guidage de celle-ci;
les figure 9 à 11 illustrent, en des vues de dessous, respectivement la pédale du frein et les deux pièces constitutives des moyens de guidage de celle-ci, supposées divisées comme aux figures 2 et 4.
Dans ce qui suit, le ski sera supposé reposant à plat, en position normale d'utilisation, sur un support horizontal, et toute indication de niveau s'entendra en référence à une telle position; de même,
toute indication de direction ou de sens s'entendra par référence à un sens normal de déplacement du ski.
On se référera en premier lieu aux figures 1 à 5, où l'on voit une partie d'un ski 1 présentant un plan longitudinal médian 2 vertical; dans sa partie illustrée, le ski 1 est délimité par une face inférieure 3 et une face supérieure 4, l'une et l'autre sensiblement planes et horizontales, et par deux faces de flanc 5, 6, également sensiblement planes et parallèles au plan 2 par rapport auquel elles sont placées symétriquement l'une de l'autre; on a repéré par une flèche 7 un sens normal de déplacement du ski 1, ledit sens étant horizontal et parallèle au plan 2 (ou inclus dans celui-ci).
On a par ailleurs désigné par 8 une chaussure présentant une face inférieure de semelle 9 de forme générale au moins approximativement plane, éventuellement munie d'un crantage en creux, une zone postérieure de semelle 10 ou talon et une zone antérieure de semelle 11 ou pointe.
De façon connue en soi, le ski 1 porte sur sa face supérieure 4 une butée 12 et une talonnière 13 destinées à retenir respectivement la pointe 11 et le talon 10 de la chaussure, dans une position de chaussage illustrée en trait mixte à la figure 1 et dans laquelle la chaussure repose par sa face 9 sur la face supérieure 4 du ski par l'intermédiaire de moyens qui seront décrits plus loin et qui assurent un parallélisme approximatif de la face inférieure 9 de semelle et de la face supérieure 4 du ski 1 ; habituellement, dans cette position, la face inférieure 9 de semelle et la face supérieure 4 du ski convergent vers l'avant avec une obliquité relative de l'ordre de quelques degrés, le talon 10 étant écarté de la face 4 du ski de quelques millimètres de plus que la pointe 11.
La butée 12 et la talonnière 13 peuvent être de tout type connu; elles ne font pas partie de la présente invention et on rappellera simplement que notamment la butée 12 reçoit la pointe 11 de la chaussure par une mâchoire 14 susceptible de pivoter par rapport à une plaque-support 16 solidaire de la face supérieure 4 du ski, à rencontre de moyens de rappel élastique, autour d'un axe 15 au moins approximativement perpendiculaire à la face 4 et inclus dans le plan 2, ou autour de deux axes obliques par rapport à la face 4 et symétriques l'un de l'autre par rapport au plan 2; la talonnière 13 comporte quant à elle, pour recevoir le talon 10 de la chaussure 8, une mâchoire 17 susceptible de pivoter au moins verticalement, à l'encontre de moyens élastiques, autour d'un axe 18 perpendiculaire au plan 2 par rapport à un support 19 porté de façon solidaire ou éventuellement élastiquement par la face supérieure 4 du ski 1 ; entre la butée 12, située vers l'avant en référence au sens 7, et la talonnière 13, située vers l'arrière en référence à ce sens, mais au plus près de la butée 12, la face supérieure 4 du ski porte de façon solidaire une plaquette 20 d'appui pour la face inférieure 9 de semelle de la chaussure, ladite plaquette 20 présentant vers le haut, à cet effet, une face supérieure d'appui 21 définie par des génératrices rectilignes perpendiculaires au plan 2; cette face 21 présente éventuellement une forme bombée de façon à assurer un contact avec la face inférieure de semelle 9 de la chaussure 8 suivant une ligne perpendiculaire au plan 2; toutes ces dispositions sont connues de l'homme de métier.
En outre, entre la butée 12, ou plus précisément la plaquette 20, et la talonnière 13, la face supérieure 4 du ski 1 porte un frein de ski 22 selon l'invention.
A cet effet, comme il est plus particulièrement visible aux figures 2 à 5, le ski 1 porte de façon solidaire, mais avantageusement réglable grâce à des moyens connus en eux-mêmes et non représentés, une plaque de base 23 superposée à plat à une zone de la face supérieure 4 du ski et enveloppée, comme il ressort de la figure 1, par un capot de protection 124 prolongeant vers l'avant la pièce 19 de la talon-
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nière 13 et servant d'appui, vers le bas, pour la face inférieure 9 de semelle de la chaussure en position de chaussage, comme il est connu dans l'art antérieur; ce capot est par ailleurs échancré de façon à rester sans incidence sur le fonctionnement du frein, de façon également connue; il n'a de ce fait pas été représenté aux figures 2 à 5.
La plaque de base 23 est ainsi disposée perpendiculairement au plan longitudinal médian 2 du ski, et présente une direction longitudinale propre 24 définie comme parallèle au sens normal 7 de déplacement du ski.
De façon connue en elle-même, et décrite par exemple par le brevet français N° 77 33250 du 4 novembre 1977 auquel on se référera à ce sujet, la plaque de base 23 est conformée pour définir une paire antérieure de paliers 25, symétriques l'un de l'autre par rapport au plan 2, et une paire postérieure de paliers 26, également symétriques l'un de l'autre par rapport au plan 2, pour définir respectivement un axe antérieur 27 et un axe postérieur 28 l'un et l'autre perpendiculaires au plan 2 et situés approximativement au même niveau par rapport à la face supérieure 4 du ski; les deux axes 27 et 28 peuvent connaître, comme on le déduira du brevet français précité, un débattement, notamment suivant la direction 24 par rapport à la plaque de base 23, mais ce débattement peut être considéré comme négligeable dans le cadre de la présente invention, si bien que les axes 27 et 28 seront par la suite considérés comme fixes par rapport à la plaque de base 23.
Comme il est également décrit par le brevet français précité, la paire de paliers 25 sert au guidage, à la rotation autour de l'axe 27 par rapport à la plaque de base 23, d'une tige d'acier 29 de section cylindrique, dotée d'élasticité et coudée sensiblement en forme de U de façon à présenter, symétriquement par rapport au plan 2:
— un tronçon central 30 rectiligne et sécant du plan 2, avec un axe 31 perpendiculaire au plan 2 et décalé par rapport à l'axe 27 par rapport auquel cet axe 31 ne peut subir que des déplacements négligeables dans le cadre de la présente invention et peut par conséquent être considéré comme fixe,
— deux tronçons 131 approximativement rectilignes, orientés approximativement transversalement par rapport au plan 2 et engagés respectivement dans l'un et l'autre des paliers 25 qui assurent le guidage de ces tronçons 131 à la rotation autour de l'axe 27 par rapport à la plaque de base 23, une telle rotation s'accompa-gnant d'une torsion de la tige 29 comme il est décrit au brevet français précité,
— deux tronçons 32, rectilignes, raccordant le tronçon 30 respectivement à l'un et l'autre des tronçons 131, entre les paliers 25,
— deux tronçons d'extrémité libre 33 dont chacun se raccorde à un tronçon 131 respectif, à l'opposé d'un tronçon 32 respectivement et du palier 25 correspondant, et porte un capuchon de matière plastique 34 constituant une bêche de freinage qui peut évoluer, par rotation de la tige d'acier 29 autour de l'axe 27 par rapport à la plaque de base 23, entre:
— une position active de freinage, illustrée aux figures 4 et 5, en trait plein, à la figure 1 dans laquelle cette bêche 34 forme une saillie sous la face inférieure 3 du ski pour pénétrer dans la neige, les tronçons d'extrémité libre 33 de la tige 29 étant alors placés en regard des faces de chant 5, 6 du ski et présentant une orientation vers l'arrière et vers le bas à partir de l'axe 27 alors que les tronçons 32 sont orientés vers l'avant et vers le haut à partir de cet axe, et
— une position inactive de pratique du ski, illustrée aux figures 2 et 3 et, en trait mixte, à la figure 1, dans laquelle les tronçons 32 et 33 sont rabattus approximativement parallèlement à la face supérieure 4 du ski et placés respectivement en avant et en arrière de l'axe 27; moyennant une torsion de la tige 29 du fait d'une conformation appropriée des paliers 25 comme il a été décrit au brevet français précité, les tronçons 33 de même que les bêches de freinage 34 sont alors escamotés par rapport aux flancs 5 et 6 du ski, et placés en regard de la face supérieure 4 de celui-ci de façon à constituer un minimum d'entrave au déplacement du ski sur la neige dans cette position inactive de pratique du ski.
Les tronçons 30 et 32 de la tige 29 constituent un organe de manœuvre des tronçons 33 et des capuchons 34 entre la position active de freinage, à laquelle les tronçons 32 associent un positionnement du tronçon 30 à un niveau supérieur à celui de l'axe 27 et en avant de celui-ci, et la position inactive de pratique du ski à laquelle les tronçons 32 associent un positionnement du tronçon 30 approximativement au niveau de l'axe 27 et en avant de celui-ci de même qu'en avant de la position occupée par ce tronçon 30 lorsque les bêches 34 et les tronçons 33 occupent la position active de freinage, si bien que le passage de cette position active de freinage à la position inactive de pratique du ski s'accompagne pour le tronçon 30 d'une rotation par rapport à la pièce de base 23, autour de l'axe 27, dans un sens 35 présentant une composante longitudinale dans le sens 7 et une composante vers le bas.
Les paliers 26 servent quant à eux au montage sur la plaque de base 23, à la rotation relative autour de l'axe 28, d'une tige d'acier 36, de section cylindrique, dotée d'élasticité et coudée sensiblement en forme de de façon à présenter, symétriquement par rapport au plan 2:
— un tronçon central 37 sécant du plan 2 et rectiligne, d'axe 38 perpendiculaire au plan 2,
— deux tronçons d'extrémité libre 39 également rectilignes mais obliques par rapport au plan 2 et par rapport à l'axe 28, chacun de ces tronçons d'extrémité 39 étant engagé dans un palier 26 respectif de la paire de paliers postérieure,
— deux tronçons rectilignes 40 de liaison entre le tronçon central 37 et un tronçon d'extrémité libre respectif 39, entre les deux paliers 26 de la paire postérieure.
Comme il est décrit au brevet français précité, la conformation des paliers 26 et de la tige coudée 36 est telle que celle-ci tend à occuper naturellement une position illustrée aux figures 4 et 5 et, en trait plein, à la figure 1, dans laquelle les tronçons 40 sont orientés vers le haut et vers l'avant par rapport au tronçon 39 et par rapport à l'axe 28, de telle sorte que le tronçon 37 soit décalé vers l'avant et vers le haut par rapport à celui-ci; en imprimant une déformation élastique à la tige 36, on peut cependant amener cette dernière dans une position dans laquelle les tronçons 40 sont orientés approximativement horizontalement et vers l'avant par rapport à l'axe 28, en maintenant l'axe 38 à une distance sensiblement constante vis-à-vis de cet axe 28, comme il est illustré aux figures 2 et 3 ; toutefois, en tendant à reprendre élastiquement sa forme naturelle, la tige 36 tend à revenir à sa position précédemment décrite, illustrée notamment aux figures 4 et 5.
Comme il est également décrit au brevet français précité, sur le tronçon 30 de la tige 29 et sur le tronçon 37 de la tige 36 est articulée une plaquette 41 qui, à cet effet, présente des moyens assurant la fixité, par rapport à elle, des axes 31 et 38 de telle sorte que la plaquette 41, les tronçons 32 de la tige 29, la plaque de base 23 et les tronçons 40 de la tige 36 forment une structure comparable approximativement à un quadrilatère déformable et que la plaquette 41 associe de façon biunivoque à chaque position de la tige 36 une position de la tige 29 et des bêches de freinage 34; notamment:
— à la position que la tige 36 tend à occuper naturellement du fait de son élasticité (figures 4 et 5), la plaquette 41 associe la position active de freinage dans laquelle l'axe 31 est situé approximativement au même niveau que l'axe 38, mais en avant de celui-ci, la plaquette 41 étant alors au moins approximativement parallèle à la plaque de base 23 et à la face supérieure 4 du ski,
— à la position inactive de pratique du ski (figures 2 et 3), la plaquette 41 associe un rabattement de la tige 36 sensiblement à l'horizontale, moyennant une mise en contrainte élastique de cette tige 36, position dans laquelle l'axe 31 est à nouveau placé approximativement au même niveau et en avant de l'axe 38, et dans laquelle la plaquette 41 est à nouveau approximativement horizontale, c'est-à-dire parallèle à la plaque de base 23 et à la face supérieure 4 du ski 1.
Ainsi, sous l'action de la tige 36, la tige 29 occupe naturellement une position correspondant à la position active de freinage des bêches 34; mais, en appliquant à la plaquette 41 un effort dirigé vers
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la face supérieure 4 du ski, notamment au moyen de la face de semelle 9 de la chaussure pendant l'opération de chaussage du ski, on peut provoquer un pivotement de la pièce 29 dans le sens 35 et amener ainsi les bêches 34 en position inactive de pratique du ski, dans laquelle elles sont retenues tant que le ski est chaussé du fait de la retenue de la plaquette 41 par la chaussure 8, elle-même retenue sur le ski, mais, dès lors que le ski est déchaussé, la tige 36 mise en contrainte pendant l'opération de chaussage est retenue en contrainte tant que le ski est chaussé et provoque automatiquement un pivotement de la tige 29 en sens inverse du sens 35, ce qui ramène automatiquement les bêches 34 en position active de freinage et la plaquette 41 dans une position de déchaussage, à un niveau supérieur à la position de chaussage qu'elle occupait précédemment.
Dans le cas du ski décrit par le brevet français précité, la plaquette 41 constitue une pédale sur laquelle la semelle 9 de chaussure agit directement pendant l'opération de chaussage et lorsque le ski est chaussé.
Par contre, dans le cas de la présente invention, la plaquette 41 ne subit qu'indirectement l'action de la face de semelle 9 de la chaussure, dans la mesure où elle est dissociée de la pédale 42, qu'elle porte vers le haut par l'intermédiaire de moyens de liaison mutuelle et de guidage de la pédale 42 au coulissement par rapport à la plaquette 41 suivant une direction au moins approximativement longitudinale 143, parallèle à la direction 24 et au sens 7 en position de chaussage comme en position de déchaussage ainsi que, au moins approximativement, dans toute position intermédiaire de passage de l'une de ces positions à l'autre dans le cas de l'exemple de mise en œuvre de l'invention qui a été illustré aux figures.
A cet effet, comme il ressort plus particulièrement de l'examen des figures 7 et 10, la plaquette 41 présente une face supérieure plane et lisse 43, horizontale en position de chaussage et de déchaussage, et cette face 43 est reliée à une face inférieure 44, également plane et orientée horizontalement en position de chaussage et de déchaussage, par un chant comportant une face antérieure 45 et une face postérieure 46, l'une et l'autre perpendiculaires au plan 2 par rapport auquel elles sont respectivement symétriques, et par deux faces latérales 47 planes, lisses, parallèles au plan 2 par rapport auquel elles sont placées symétriquement l'une de l'autre en étant tournées dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan; sur chacune des faces latérales de chant 47 sont prévues, respectivement à proximité de la face antérieure 45 et de la face postérieure 46, deux saillies 48, 49 présentant un même plan moyen 50 parallèle aux faces 43 et 44 et commun à l'ensemble des saillies 48 et 49 des deux faces latérales de chant 47.
Complémentairement, et comme il ressort plus particulièrement des figures 6 et 9, la pédale 42, de forme générale plate, présente une face inférieure plane et lisse 51, horizontale en position de chaussage et de déchaussage, et apte à reposer contre la face 43 et à glisser sur cette dernière; la face 51 présente d'ailleurs une forme rectangulaire identique à la forme générale de la face 43; vers l'avant comme vers l'arrière, la face 51 est totalement dégagée, et raccordée à une face supérieure 52 d'appui pour la face de semelle 9 de la chaussure par deux faces de chant, à savoir une face antérieure 53 et une face postérieure 54 l'une et l'autre perpendiculaires au plan 2 et respectivement symétriques par rapport à celui-ci; la face supérieure 52 est de préférence bombée.
Par contre, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 2, la face 51 est délimitée par deux rebords latéraux 55 que la pédale 42 présente en saillie vers le bas sous cette face inférieure 51, dans des positions symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 2; les deux rebords 55, qui enveloppent la plaquette 41 par les faces latérales 47 de cette dernière, présentent vers le plan 2 des faces 56 planes, lisses, parallèles au plan 2 et perpendiculaires à la face 51 ; ces faces 56 sont distantes mutuellement, perpendiculairement au plan 2, d'une distance égale à la distance séparant perpendiculairement à ce plan les faces latérales de chant 47 de la plaquette 41 et chacune de ces faces 56 est creusée, respectivement, à proximité d'un bord antérieur 57 prolongeant vers le bas la face antérieure de chant 53 et d'un bord postérieur 58 prolongeant vers le bas la face 54, de deux gorges 59 et 60 disposées suivant un même plan moyen 61 parallèle à la face inférieure 51 et distant de celle-ci d'une distance égale à la distance séparant le plan 50 par rapport à la face 43 de la plaquette 41 ; ce plan 61 est commun aux gorges 59 et 60 des faces 56 des deux rebords 55 si bien que, moyennant engagement de chaque saillie 49 dans une gorge 60 respective et de chaque saillie 48 dans une gorge 59 respective, la pédale 42 se superpose par sa face inférieure 41 à la face 43 de la plaquette 41 alors que les faces 56 de ces rebords 55 épousent les faces latérales de chant 47 de la plaquette 41 notamment dans une position, illustrée aux figures 2 et 3, dans laquelle la face 53 prolonge vers le haut la face 45 que les bords 57 prolongent latéralement, alors que la face 54 prolonge vers le haut la face 46 que les bords 58 prolongent latéralement.
Les dimensions comparées des saillies 48 et 49, d'une part, et des gorges 59 et 60, d'autre part, sont telles que lorsque ces saillies et gorges sont ainsi en prise mutuelle, tout déplacement relatif de la pédale 42 et de la plaquette 41 suivant une direction verticale, c'est-à-dire perpendiculairement aux plans 50 et 61 alors confondus, soit empêché mais que, par contre, la pédale 42 puisse accomplir un mouvement de coulissement longitudinal vers l'arrière par rapport à la plaquette 41, moyennant un glissement des faces 51 et 56 contre les faces 43 et 47, respectivement.
A cet effet, les saillies 49 présentent une forme cylindrique de révolution autour d'un axe 150 situé dans le plan 50 et perpendiculaire au plan 2 avec un diamètre d alors que les gorges correspondantes 60 présentent une forme oblongue longitudinalement, définie par une face inférieure 161 et une face supérieure 62 planes, parallèles entre elles et disposées symétriquement l'une de l'autre par rapport au plan 61, ces deux faces 161 et 62 étant écartées mutuellement d'une distance égale à d; dans le sens d'un éloignement longitudinal par rapport au bord 58 du rebord 55, les deux faces 161 et 62 sont raccordées par une face concave 63, hémicylindrique de révolution autour d'un axe 64 situé dans le plan 61 et perpendiculaire au plan 2 avec un diamètre égal à d, et la dimension longitudinale D de la gorge 60, mesurée entre le bord 58 et cette face 63, est supérieure à d; par contre, les saillies 48 comme les gorges correspondantes 59 présentent l'une et l'autre des formes oblongues longitudinalement et étroitement complémentaires; les saillies 48 sont ainsi délimitées par une face inférieure 65 et une face supérieure 66 l'une et l'autre planes, parallèles au plan 50 par rapport auquel elles sont placées symétriquement l'une de l'autre, en étant distantes mutuellement d'une distance égale à d, ces deux faces 65 et 66 reliant la face de chant 45 de la plaquette 41 à une face convexe 67 hémicylindrique de révolution autour d'un axe 68 situé dans le plan 50 et perpendiculaire au plan 2 avec un diamètre égal d pour raccorder entre elles les deux faces 65 et 66; entre la face de chant 55 et la face 67, les saillies 48 présentent une dimension longitudinale A supérieure à d; complémentairement, chaque gorge 59 est délimitée par une face inférieure plane 69 et une face supérieure plane 70, l'une et l'autre parallèles au plan 61 par rapport auquel elles sont placées symétriquement l'une de l'autre, et ces faces 69 et 70 raccordent le bord 57 du rebord 55 à une face concave 71 hémicylindrique de révolution autour d'un axe 72 situé dans le plan 61 et perpendiculaire au plan 2, avec un diamètre égal à d, de même que la distance séparant les faces 69 et 70 de telle sorte que la face 71 raccorde ces dernières entre elles; entre le bord 57 et la face 71, chaque gorge 59 présente la dimension longitudinale À précitée.
Ainsi, si D est au moins égal à
la pédale 42 peut subir un mouvement longitudinal vers l'arrière, par rapport à la plaquette 41 et à partir de la position illustrée aux figures 2 et 3, avec une course maximale égale à
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sans dissociation de la pédale 42 et de la plaquette 41 ; une course supérieure est toutefois possible, pour le démontage du frein, dès lors que D est au moins égal à A+d.
Afin d'éviter qu'un tel démontage se produise de façon intempestive, des moyens sont prévus pour limiter la course longitudinale de la pédale 42, vers l'arrière, par rapport à la plaquette 41, à une valeur au plus égale à
A cet effet, dans la face inférieure 51 de la pédale 42 sont creusées, dans des positions symétriques par rapport au plan 2 et plus proches des faces 56 que de ce plan 2, deux rainures rectilignes 73, parallèles au plan 2 et délimitées notamment, respectivement vers l'avant et vers l'arrière, par des faces d'extrémité 74 et 75 perpendiculaires au plan 2; en outre, à des distances du plan 2 identiques aux distances séparant les rainures 73 de celui-ci, la plaquette 41 est percée de part en part de deux passages 76 dans lesquels sont respectivement engagées deux ailes 77 verticales, planes et parallèles au plan 2, d'une pièce 78 formant capot plus particulièrement visible aux figures 8 et 11 et qui est rapportée de façon solidaire sur la pièce 41, par la face inférieure 44 de celle-ci pour former, complémentairement avec un logement 79 aménagé en creux dans cette face inférieure 44 en vue de recevoir le tronçon 30 de la tige 29, un palier de guidage de ce tronçon 30 à la rotation autour de l'axe 31 à l'intérieur de la plaquette 41 et, complémentairement avec un logement 80 aménagé dans la face postérieure de chant 46 de la plaquette 41 en vue de la réception du tronçon 37 de la tige 36, un palier de guidage de ce tronçon 37 à la rotation à l'intérieur de la plaquette 41 autour de l'axe 38, en assurant la fixité des axes 31 et 38 par rapport à la plaquette 41 et par rapport à la pièce 78 qui en est ainsi solidaire.
Les ailes 77 présentent ainsi en saillie au-dessus de la face 41 une zone d'extrémité supérieure 81 qui est engagée dans une rainure 73 respective dès lors que la pièce formant capot 78 est solidarisée avec la pièce 41.
Longitudinalement, chaque rainure 73 présente entre ses faces 74 et 75 une dimension supérieure à la dimension que présente longitudinalement la zone 81 de chaque aile 77, et la différence entre ces deux dimensions est choisie au plus égale à
de telle sorte que la venue de la face d'extrémité 74 de chaque rainure 73 en butée vers l'arrière contre la zone 81 de l'aile 77 correspondante limite la course éventuelle de la pédale 42 vers l'arrière par rapport à la plaquette 41 à une valeur empêchant la dissociation mutuelle de la pédale 42 et de la plaquette 41, alors que la face d'extrémité 75 de chaque rainure 73 est en butée vers l'avant contre la zone d'extrémité 81 de l'aile 77 correspondante lorsque, comme il est illustré aux figures 2 et 3, les faces de chant 53 et 54 de la pédale 42 prolongent vers le haut respectivement les faces antérieure 45 et postérieure 46 de la plaquette 41 ; l'homme de métier saura comment dimensionner les rainures 73 et les zones d'extrémité supérieure 81 des ailes 77 à cet effet.
De préférence, la course de la pédale 42 dans son mouvement de coulissement vers l'arrière est inférieure au déplacement, évalué dans un plan horizontal, de la plaquette 41 au cours du chaussage du ski, de telle façon que le coulissement de la pédale 42 par rapport à la plaquette 41 ne se produise que pendant une partie du mouvement de chaussage.
En outre, des moyens de rappel élastique sont prévus pour s'opposer élastiquement à un coulissement de la pédale 42 vers l'arrière par rapport à la plaquette 41, et faire de la position dans laquelle les faces de chant 53 et 54 prolongent respectivement les faces de chant 45 et 46, et dans laquelle les faces d'extrémité postérieures 75 des rainures 73 sont en butée vers l'avant contre les zones d'extrémité supérieures 81 des ailes 77 de la pièce 78, une position privilégiée vers laquelle la pédale 42 est rappelée automatiquement, élastiquement, dès lors qu'elle a subi un recul par rapport à la plaquette 41.
A cet effet, entre chacune des rainures 73 et le plan 2 est aménagée, en creux dans la face inférieure 70 de la pédale 42, une gorge rectiligne, longitudinale 82 parallèle au plan 2 et délimitée vers l'avant par une face d'extrémité antérieure 83 perpendiculaire à ce plan et plus proche de la face de chant 53 de la pédale 42 que de la face de chant 54 de celle-ci; la gorge 82 présente une section transversale constante de la face 83 jusqu'à une zone 84 située approximativement à mi-distance entre les faces de chant 53 et 54 de la pédale 42, et se poursuit vers l'arrière à partir de cette zone 84 avec une section qui décroît progressivement jusqu'à s'annuler en 87, ce qui définit l'extrémité postérieure de la gorge 82; on a désigné par 85 la zone de section constante de la gorge 82, et par 86 la zone de section variable de cette gorge.
Dans la zone antérieure 85 de chaque gorge 82 est emprisonné par la face supérieure 43 de la plaquette 41, sans possibilité de déplacement transversal ou vertical, un ressort hélicoïdal de compression 88 visible aux figures 3 et 5; ce ressort s'appuie par une extrémité antérieure contre la face d'extrémité antérieure 83 de la gorge 82 alors que, vers l'arrière, il s'appuie par une extrémité postérieure sur une aile 89 de la pièce 78; cette aile 89 est plate, parallèle au plan 2, et traverse de part en part la plaquette 41 via un trou 90 de celle-ci pour former saillie au-dessus de la face supérieure 43 de cette plaquette 41, à une distance moyenne du plan 2 correspondant sensiblement à la distance moyenne séparant de ce plan la gorge 84 et dans une position telle que, lorsque les faces de chant 53 et 54 de la pédale
42 sont situées dans le prolongement des faces de chant 45 et 46 de la plaquette 41, respectivement, comme il est illustré aux figures 2 et 3, la partie de l'aile 89 qui forme ainsi une saillie au-dessus de la face
43 de la plaquette 41 soit logée dans la zone 86 de la gorge 82, avec possibilité de coulissement relatif de telle sorte que la pédale 42 puisse accomplir le mouvement longitudinal de recul précité par rapport à la plaquette 41 ; un tel mouvement se traduit par une mise en compression du ressort 88 placé dans chacune des rainures 82, entre la face d'extrémité antérieure 83 de cette gorge et l'aile correspondante 89 de la pièce 78, si bien que, dans l'hypothèse d'un tel mouvement, les ressorts 88 provoquent un retour de la pédale 42 vers l'avant, jusqu'à sa position illustrée aux figures 2 et 3, par rapport à la plaquette 41 dès lors que la cause du mouvement vers l'arrière a disparu.
Dans le mode de réalisation de la plaquette 41 qui a été illustré, le trou 90 est situé entre les axes 31 et 38 et présente une forme carrée, chevauchant le plan 2; il est commun aux deux ailes 89 de la pièce 78; on pourrait également prévoir pour chacune des ailes 89 un trou séparé dans la plaquette 41.
On remarquera que les ailes 89 sont également utilisées pour assurer la solidarisation mutuelle de la pièce formant capot 78 et de la plaquette 41 ; à cet effet, chaque aile 89 est percée transversalement d'une lumière longitudinale 91 qui, lorsque les ailes 77 et 89 de la pièce 78 sont engagées respectivement dans les trous 76 et 90 de la plaquette 41, est placée en regard d'un trou transversal respectif 92 de celle-ci, pour recevoir conjointement avec ce trou 92 une goupille 93 visible aux figures 2, 3, 5; naturellement, la longueur de cette goupille 93 est limitée de telle sorte que cette goupille n'entrave ni le pivotement relatif de la tige 29 de la plaquette 41 autour de l'axe 31, ni les possibilités de coulissement longitudinales relatif de la pédale 42 et de la plaquette 41 ; la goupille 93 retient ainsi mutuellement dans le sens de la hauteur la pédale 42 et la plaquette 41, dont la retenue mutuelle transversalement et longitudinalement est assurée par engagement des ailes 77 et 89 respectivement dans les trous 76 et 90 de la plaquette.
Le fonctionnement du frein qui vient d'être décrit est le suivant.
On considérera comme état initial du frein l'état illustré en trait plein à la figure 1, correspondant à un état de repos, sans sollicitation par exemple de la part d'une chaussure; dans cet état, également illustré en trait plein aux figures 4 et 5 en ce qui concerne la plaquette 41 et les tiges 29 et 36, et en trait mixte 42a, à la figure 5,
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en ce qui concerne la pédale 42, cette dernière occupe par rapport à la plaquette 41 une position dans laquelle les faces de chant 53 et 54 sont situées dans le prolongement des faces de chant 45 et 46, respectivement, les rainures 73 sont en butée par leurs faces d'extrémité postérieure 75 contre les zones d'extrémité supérieure 81 des ailes 77 5 de la pièce 78 ; en outre, l'ensemble formé par la pédale 42 et la plaquette 41 occupe une position de déchaussage, correspondant pour les bêches de freinage 34 à une position active de freinage, sous l'action dè la tige 36 dressée par rapport à la plaque de base 23.
Lorsque, en appuyant la pointe 11 de la chaussure vers le bas io contre la face d'appui 21, en inclinant fortement la face de semelle 9 de la chaussure 8 par rapport à la face supérieure 4 du ski pour engager la pointe 11 dans la mâchoire 14, puis en rabattant vers le bas le talon 10 de la chaussure 8 pour l'amener en prise avec la talonnière 13, le skieur amène la face de semelle 9 de la chaussure au 15 contact d'une zone 94 de liaison entre la face antérieure de chant 53 et la face supérieure 52 de la pédale 42 (zone désignée par 94a sur le trait mixte 42a figurant à la position initiale de la plaquette 42 à la figure 5), il commence à appliquer un effort F à cette zone 94; cet effort F est orienté obliquement vers l'arrière et vers le bas, puisqu'il 20 est perpendiculaire à la surface de contact entre la semelle 9 et la zone 94, c'est-à-dire en particulier à la semelle 9 alors elle-même oblique par rapport à l'horizontale et par rapport à la verticale; cet effort F, supposé disposé dans le plan 2, peut ainsi se décomposer en un effort longitudinal, horizontal, tourné vers l'arrière et en un effort 25 vertical descendant dont le premier peut se traduire par un recul de la pédale 42 par rapport à la plaquette 41 jusqu'à une position limite illustrée par un trait mixte 42b à la figure 5, dans laquelle les ressorts 88 sont comprimés au maximum et les extrémités antérieures 74 des rainures 73 sont en butée vers l'arrière contre les zones d'extrémité 30 supérieures 81 des ailes 77, alors que le second se transmet à la plaquette 41 et provoque le passage de cette dernière ainsi que de la pédale 42 à la position de chaussage, moyennant un pivotement du tronçon 30 de la tige 29 dans le sens 35 autour de l'axe 27, par rapport à la plaque de base 23; dès que, au lieu de s'appliquer contre 35 la zone 94 de jonction entre la face antérieure de chant 53 et la face supérieure 52 de la pédale 42, la chaussure s'applique sur la face supérieure 52 de celle-ci, à plat ou pratiquement à plat, l'action des ressorts 88 comprimés lors du recul de la pédale 42 par rapport à la plaquette 41 peut surcompenser les efforts de frottement existant <10 entre la face de semelle 9 et la pédale 42, et ramener cette dernière vers l'avant, par rapport à la plaquette 41, jusqu'à ce que les faces 53 et 54 soient à nouveau situées dans le prolongement des faces 45 et 46, respectivement; ainsi, dans la position de chaussage illustrée aux figures 2 et 3, la pédale 42 occupe une telle position par rapport à la «
plaquette 41 ; ce mouvement de retour de la pédale vers l'avant peut aussi être obtenu au moyen d'une butée inclinée solidaire du ski, contre laquelle le bord postérieur 58 de la pédale vient glisser en fin de mouvement de descente; un tel mouvement de retour est préféré mais pas indispensable.
Dès que le ski est déchaussé, la tige 36 ramène l'ensemble de la plaquette 41 de la pédale 42 à l'état initial, de même que les bêches 34.
Naturellement, le mode de mise en œuvre de l'invention qui a été décrit et représenté ne constitue qu'un exemple non limitatif, et l'homme du métier comprendra aisément que de nombreuses variantes peuvent y être apportées sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, aussi bien quant au mode de liaison de la plaquette 41 et de la pédale 42 que quant au mode de liaison de l'ensemble ainsi formé avec la plaque de base 23 et avec les bêches de freinage 34; en particulier, la tige 36, formant à la fois organe de rappel élastique de la position de chaussage à la position de déchaussage et biellette tendant à maintenir la plaquette 41 et la pédale 42 dans une orientation au moins approximativement parallèle à la face supérieure 4 du ski en position de chaussage et en position de déchaussage pourra être remplacée par d'autres moyens remplissant les mêmes fonctions, et la pédale 42 pourra également présenter diverses dispositions par ailleurs connues, par exemple comporter au niveau de sa zone 94 de contact initial avec la face de semelle 9 de chaussure lors de l'opération de chaussage un galet monté à la rotation sur cette pédale 42 autour d'un axe perpendiculaire au plan 2, ou d'autres dispositifs tendant à réduire les frottements entre la semelle 9 et la pédale 42.
En outre, on pourra prévoir que le passage de la position de déchaussage à la position de chaussage signifie, pour le tronçon 30 de la tige 29 ou de tout autre organe la remplaçant dans sa fonction d'organe de maœuvre des bêches de freinage entre la position active de freinage et la position inactive de pratique du ski, un mouvement présentant une composante longitudinale vers l'arrière et non vers l'avant comme il est illustré; dans ce cas, on prévoira une liaison de la pédale 42 avec ce tronçon par des moyens de guidage au coulissement relatif autorisant à la pédale 42, par rapport à ce tronçon, un mouvement longitudinal comme on l'a décrit précédemment en référence à la pédale 42 et à la plaquette 41, mais les moyens de sollicitation élastique de la pédale en vue d'un tel mouvement, constitués par les ressorts 88 dans l'exemple de mise en œuvre décrit précédemment, solliciteront la pédale vers l'arrière, et les moyens prévus pour limiter un tel mouvement, constitués par les zones d'extrémité supérieures 81 des ailes 77 de la pièce 78 et par les faces d'extrémité postérieure des rainures 73 de la pédale 42 dans l'exemple décrit précédemment, limiteront ce mouvement vers l'arrière.
4 feuilles dessins

Claims (6)

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1. Frein de ski, destiné à arrêter un ski déchaussé et comportant:
— une plaque de base (23) susceptible d'être montée sur un ski (1) dans une position déterminée dans laquelle elle présente une direction longitudinale propre (24) parallèlement à un sens normal (7) de déplacement du ski (1),
— au moins un organe de freinage (34) porté par la plaque de base (23) et mobile, par rapport à celle-ci, entre une position active de freinage et une position inactive de pratique du ski,
— des moyens (36) de sollicitation élastique de l'organe de freinage (34) vers la position active de freinage,
— au moins un organe (29) de manœuvre de l'organe de freinage (34), ledit organe de manœuvre (29) étant monté pivotant, sur la plaque de base (23), autour d'un axe transversal (27) fixe par rapport à la plaque de base (23) et à l'organe de manœuvre (29),
— une pédale (42) portée par une zone (30) de l'organe de manœuvre (29) et susceptible d'être actionnée par une chaussure (8), ladite pédale (42) étant susceptible d'occuper, moyennant un pivotement de l'organe de manœuvre (29) autour dudit axe (27) par rapport à la plaque de base (23), une position de déchaussage à laquelle l'organe de manœuvre (29) associe la position de freinage et une position de chaussage à laquelle l'organe de manœuvre (29) associe la position de pratique du ski, le passage de la position de déchaussage à la position de chaussage impliquant pour ladite zone (30) de l'organe de manœuvre (29) un mouvement .(35) présentant une composante longitudinale de sens déterminé (7),
caractérisé en ce que la pédale (42) et ladite zone (30) de l'organe de manœuvre (29) sont reliées mutuellement par des moyens (41) de guidage au coulissement relatif autorisant à la pédale (42), par rapport à ladite zone (30) de l'organe de manœuvre (29), un mouvement au moins approximativement longitudinal, et en ce qu'il est prévu des moyens (88) de rappel élastique de la pédale (42) et des moyens de butée (75, 81) pour, respectivement, tendre à provoquer et limiter ledit mouvement de la pédale (42) dans ledit sens déterminé (7).
2. Frein de ski selon la revendication I, caractérisé en ce que les moyens de guidage (41) comportent une plaquette (41) montée sur ladite zone (30) de l'organe de manœuvre (29) et guidée à la rotation, sur cette zone (30), autour d'un axe transversal (31) parallèle à l'axe transversal précité (27) et fixe par rapport à la plaquette (41) et par rapport à ladite zone (30), des moyens (36) pour assurer un parallélisme au moins approximatif de la plaquette (41) et de la plaque de base (23) en position de chaussage et en position de déchaussage, et des moyens (48,49, 59, 60) de liaison entre la pédale (42) et la plaquette (41) et de guidage de la pédale (42) au coulissement par rapport à la plaquette (41) suivant une direction au moins approximativement longitudinale (43).
2
REVENDICATIONS
3. Frein de ski selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pédale (42) et la plaquette (41) portent complémentairement lesdits moyens de rappel élastique (88) et lesdits moyens de butée (75, 81).
4. Frein de ski selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la pédale (42) est plate et superposée à plat à ladite plaquette (41).
5. Frein de ski selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la pédale (42) présente des rebords latéraux (55) épousant des zones latérales (47) de la plaquette (41) respectivement de part et d'autre de celle-ci, et en ce que les moyens (48,49, 59, 60) de liaison de la pédale (42) et de la plaquette (41) et de guidage de la pédale (42) au coulissement par rapport à la plaquette (41) sont portés complémentairement par lesdits rebords (55) de la pédale (42) et par lesdites zones latérales (47) de la plaquette (41).
6. Frein de ski selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens (36) pour assurer un parallélisme au moins approximatif de la plaquette (41) et de la plaque de base (23) comportent au moins une biellette (36) articulée respectivement sur la plaque de base (23) et sur la plaquette (41) autour d'axes (28, 38) transversaux, parallèles aux axes précités (27, 31) et fixes par rapport
à la biellette (36) et, respectivement, par rapport à la plaque de base (23) et par rapport à la plaquette (41).
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