CH630533A5 - Ensemble chaussure et fixation de ski. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un ensemble comportant une chaussure de ski et une fixation de sécurité encastrée dans la semelle de la chaussure, et agencée pour retenir cette dernière amoviblement sur le ski, en coopérant avec une pièce complémentaire fixée au ski.

On connaît des ensembles chaussure/fixation de ce genre, par exemple par le brevet américain N° 3899190.

Ces réalisations connues présentent les inconvénients suivants:

Sous la semelle de la chaussure est aménagé soit un évidement, soit une partie en relief destinée à coopérer avec la pièce complémentaire portée par le ski. S'il s'agit d'un évidement, de la neige et de la boue peuvent s'y loger pendant la marche et gêner par conséquent le chaussage, ainsi que compromettre le fonctionnement de sécurité. S'il s'agit d'une partie en relief, elle rend malaisée la marche du skieur.

Par ailleurs, la semelle doit être pourvue de crans antiglissement pour que la marche soit possible. Mais, d'autre part, le coefficient de frottement entre la chaussure et le ski doit être faible pour que la chaussure puisse s'échapper aisément en torsion. Ces deux impératifs contradictoires posent un problème non résolu dans l'état de la technique.

Les ensembles connus du genre considéré n'assurent pas une interaction entre les moyens de retenue de la chaussure à l'encontre d'un soulèvement, sous l'effet d'une chute avant ou d'une chute

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arrière, et les moyens de retenue à rencontre d'une rotation, sous l'effet d'une torsion. Or, une telle interaction est extrêmement souhaitable au point de vue de la sécurité. En effet, dans le cas d'une chute complexe, c'est-à-dire d'une chute combinant un effort de torsion et un effort de traction, l'os du tibia est beaucoup plus vulnérable qu'en cas de chute simple. Ainsi, lorsque le skieur est en déséquilibre vers l'avant ou vers l'arrière, il suffit d'un effort latéral plus faible pour lui casser le tibia que lorsqu'il se trouve en position normale.

L'invention a pour but de réaliser un ensemble chaussure/fixation de ski ne présentant pas les inconvénients ci-dessus.

A cet effet, conformément à l'invention, la semelle de la chaussure présente un logement dimensionné pour recevoir un boîtier aplati et allongé, monté rotativement autour d'un pivot solidarisé avec la semelle de la chaussure et faisant saillie dans le logement perpendiculairement à la surface du ski, et le boîtier de cette fixation contient un système élastique associé à des moyens d'accrochage de la chaussure disposés latéralement pour coopérer avec la pièce complémentaire fixée au ski, et tendant à rappeler élastiquement la chaussure dans sa position normale suivant l'axe du ski, le système élastique, le pivot et les moyens d'accrochage de la chaussure étant réalisés de façon qu'un mouvement de rotation de la chaussure tendant à l'écarter de sa position normale déclenche un relâchement des forces maintenant les moyens d'accrochage de la chaussure dans leur position active par rapport à la pièce complémentaire fixée au ski, et qu'inversement, en cas de chute avant ou arrière, le déplacement des moyens d'accrochage provoque une diminution de la force tendant à immobiliser la chaussure en rotation sur le ski.

L'invention assure donc un accrochage latéral entre la chaussure et le ski, grâce à la pièce complémentaire solidaire du ski qui est pourvue d'organes de retenue appropriés qui coopèrent avec les moyens d'accrochage de la fixation. Un tel agencement évite avantageusement la présence d'organes mâles ou femelles sous la semelle, et par conséquent le risque d'accumulation de neige ou de glace dans le logement, ou la gêne pour la marche du skieur causée par des parties mâles sous la semelle.

En outre, en cas de torsion, le boîtier reste fixe par rapport au ski, de sorte que la présence de crans antiglissement sous la semelle ne contrarie pas le dégagement en torsion.

Suivant un premier mode de réalisation de l'ensemble visé par l'invention, le pivot supportant le boîtier présente deux méplats dirigés respectivement vers l'avant et vers l'arrière, et contre lesquels sont sollicités élastiquement par le système élastique précité deux pistons montés à coulisse dans le boîtier de part et d'autre du pivot, au moins l'un de ces pistons étant pourvu d'une broche transversale dont les extrémités, formant moyens d'accrochage, traversent des lumières ménagées dans les parois du boîtier et sont appliquées élastiquement contre les oreilles latérales d'accrochage convenablement profilées faisant partie de la pièce complémentaire fixée au ski.

De ce fait, une rotation de la chaussure et du pivot écarte les deux pistons de leurs méplats d'appui et dégage les extrémités de la ou des broches des oreilles de retenue; inversement, un déplacement des extrémités de la ou des broches d'accrochage par rapport aux oreilles de retenue, consécutivement à une chute avant ou arrière, provoque un écartement des pistons de leurs méplats d'appui en libérant la chaussure en torsion.

La structure conforme à l'invention assure donc une interaction entre les moyens de retenue de la chaussure dans un plan vertical et les moyens de retenue à rencontre d'une torsion, ce qui, comme on l'a indiqué plus haut, est important au point de vue de l'amélioration de la sécurité du skieur.

Suivant une forme particulière de l'invention, les oreilles de la pièce complémentaire fixée au ski ont une configuration sensiblement en forme de champignon, et délimitent pour chaque oreille deux cames profilées pour retenir les extrémités correspondantes des broches d'accrochage de la chaussure, ces broches étant de préférence pourvues de galets. Ainsi, en cas de chute avant ou arrière, les cames agencées sur les oreilles de retenue écartent les broches l'une de l'autre, et corrélativement les deux pistons sont écartés du pivot, ce qui libère la chaussure en torsion.

Suivant une autre forme particulière, l'invention prévoit que le pivot est fixé soit sensiblement au milieu de la chaussure, soit sensiblement dans l'axe du tibia du skieur.

L'agencement du pivot au milieu de la chaussure permet un positionnement correct sur le ski indépendamment de la pointure de la chaussure, tandis que la sécurité du skieur est améliorée si le pivot est situé dans l'axe du tibia, c'est-à-dire dans l'axe de pivotement naturel de la jambe.

Les particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif, on a représenté plusieurs formes de réalisation de l'ensemble selon l'invention:

la fig. 1 est une vue en élévation latérale d'un premier mode de réalisation de l'ensemble chaussure/fixation de ski selon l'invention, la fig. 2 est une vue en coupe horizontale suivant II-II de la fig. 1, la fig. 3 est une vue en coupe verticale longitudinale suivant III-III de la fig. 2,

la fig. 4 est une vue analogue à la fig. 2 montrant l'état de la fixation lors d'un mouvement de torsion de la chaussure,

la fig. 5 est une vue analogue à la fig. 1 montrant la position de la chaussure et de ses moyens d'accrochage au début d'une chute avant, la fig. 6 est une vue analogue à la fig. 2 montrant les positions des organes constitutifs de la fixation au début de la chute avant illustrée à la fig. 5,

la fig. 7 est une vue en élévation schématique montrant la chaussure et ses moyens d'accrochage au début du chaussage,

la fig. 8 est un vue de dessus en plan représentant la pièce complémentaire fixée au ski et recevant le boîtier encastré dans la semelle de la chaussure,

la fig. 9 est une vue en coupe transversale suivant IX-IX de la fig. 8, la fig. 10 est une vue en élévation latérale d'un second mode de réalisation de l'ensemble chaussure/fixation suivant l'invention,

la fig. 11 est une vue en coupe horizontale suivant XI-XI de la fig. 10, la chaussure étant dans sa position normale sur le ski,

la fig. 12 est une vue en coupe analogue à la fig. 11, illustrant la position des organes constitutifs de la fixation pendant un dégagement en torsion,

la fig. 13 est une vue en élévation latérale représentant une troisième forme de réalisation de l'ensemble chaussure/fixation selon l'invention,

la fig. 14 est une vue en coupe longitudinale suivant XIV-XIV de la fig. 13,

la fig. 15 est une vue en coupe analogue à la fig. 14, montrant l'état des organes constitutifs de la fixation lors d'un mouvement de rotation de la chaussure par rapport au ski,

La fig. 16 est une vue en élévation latérale d'un ensemble chaussure/fixation analogue à celui représenté aux fig. 1 à 7, mais qui est pourvu d'un dispositif de chaussage et de freinage,

la fig. 17 est une vue de dessus du dispositif de chaussage et de freinage illustré à la fig. 16, ainsi que de la pièce solidaire du ski recevant la fixation,

la fig. 18 est une vue en coupe partielle à échelle agrandie suivant XVIII-XVIII de la fig. 17, représentant un détail du dispositif de chaussage,

la fig. 19 est une vue en élévation latérale partielle représentant le dispositif de chaussage dans sa position assurant l'échappement de la chaussure, les bras du dispositif de freinage étant dans leur position inactive,

la fig. 20 est une vue analogue à la fig. 19, montrant le dispositif de chaussage et de freinage après échappement de la chaussure, le frein étant dans sa position active. ■

En se reportant aux fig. 1 à 9, on voit un ensemble comportant une chaussure de ski C et une fixation de sécurité 1 encastrée dans la semelle 2 de la chaussure C, et agencée pour retenir cette dernière amoviblement sur un ski S en coopérant avec une pièce complémentaire 30 (fig. 8 et 9) fixée au ski.

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Conformément à l'invention, la semelle 2 de la chaussure C présente un logement 3 dimensionné pour recevoir un boîtier 4 aplati et allongé, approximativement en forme de parallélépipède rectangle monté rotativement autour d'un pivot 5. Ce dernier est solidarisé avec la semelle 2 et fait saillie dans le logement 3, perpendiculairement à la surface du ski S.

Par ailleurs, le boîtier 4 contient un système élastique associé à des moyens d'accrochage de la chaussure C latéralement sur la pièce complémentaire 30, et tendant à rappeler élastiquement la chaussure C dans sa position normale sur le ski, tant à l'encontre de mouvement de torsion que de chute avant ou arrière.

Le pivot 5 est, dans l'exemple décrit, rendu solidaire de la semelle 2 par rivetage de sa partie supérieure 5c (fig. 3) dans une plaquette 6 attachée à un renfoncement central 7 du logement 3, par des vis 8. Le pivot 5 est ainsi positionné au milieu de la chaussure C, suivant un axe X-X médian de la chaussure, perpendiculaire au ski S.

Le pivot 5 présente, sur ses faces dirigées respectivement vers l'avant et l'arrière, deux méplats 5a, 5b contre lesquels sont sollicités élastiquement, par le système élastique précité, deux pistons 9,11 montés à coulisse dans le boîtier 4 de part et d'autre du pivot 5. Chaque piston 9,10 est constitué par un étrier sensiblement en forme de U, et dont la branche transversale 9a, 1 la respectivement est poussée élastiquement contre les méplats correspondants 5a, 5b, chacune par un ensemble de ressorts 12,13 formant le système élastique précité. Chaque ensemble ou dispositif élastique 12,13 est constitué de plusieurs ressorts, au nombre de quatre (12a, 12b,..., 13a, 13b,...), logés à l'intérieur du piston associé 9,11 respectivement et prenant appui contre une paroi transversale 14,15 du boîtier 4.

Les ressorts 12a, 13a,..., sont en appui sur les extrémités 14,15 du boîtier 4 par l'intermédiaire de barrettes transversales 16,17 formant traverses, qui sont placées en butées sur des manchons centraux 18, 19 faisant saillie des extrémités 14,15 à l'intérieur du boîtier 4, et à l'intérieur desquels sont engagées des vis 21,22 permettant de régler la position longitudinale des traverses d'appui 16,17. Cette position détermine la dureté du système élastique 12,13.

Les extrémités des ressorts de rappel 12a,..., 13a,..., opposées aux traverses 16,17, sont engagées coaxialement autour de doigts 23 de maintien, solidaires des branches transversales 9a, 1 la des pistons 9,11.

Ces derniers sont pourvus chacun d'une broche transversale 24, 25 dont les extrémités portent des galets 26,27 et traversent des lumières 28,29 ménagées dans les parois du boîtier 4. Chaque broche traverse ainsi une paire de lumières 28 ou 29, présentant une forme allongée dans une direction parallèle à la surface du ski S, afin d'assurer un certain débattement aux broches 24 et 25. Les extrémités de celles-ci sont appliquées élastiquement contre deux oreilles latérales 29 d'accrochage convenablement profilées, faisant partie de la pièce 30 fixée au ski. Ces oreilles 31 ont une configuration approximativement en forme de champignon, délimitant pour chaque oreille deux cames 32, 33 profilées pour retenir les extrémités correspondantes des broches d'accrochage 24,25. Les cames ou rampes 32,33 étant orientées dans des directions divergentes, les extrémités des broches 24,25 sont maintenues élastiquement appliquées sur ces cames 32,33.

La pièce 30 qui porte les oreilles 31a une forme générale en cuvette à section transversale en U, comme on le voit aux fig. 8 et 9, les oreilles 31 étant agencées sur les milieux des grands côtés, perpendiculairement à la surface du ski S. La pièce 30 est en outre munie de plusieurs pattes 34,35 formant butées de maintien du -boîtier 4 en position normale sur le ski.

Dans l'exemple représenté, la pièce 30 comporte ainsi une paire de pattes 34 à son extrémité avant et une paire de pattes 35 à son extrémité arrière. Par ailleurs, plusieurs échancrures ou évide-ments 36,37 sont ménagés dans le fond de la cuvette constituant cette pièce 30, afin de l'alléger, la fixation de la pièce 30 au ski S étant assurée par une série de vis 38.

Les bords avant et arrière 4a, 4b du boîtier 4, ainsi que les parois transversales associées 3a, 3b du logement 3, présentent des courbures conjuguées, centrées sur l'axe du pivot 5, comme on le voit notamment aux fig. 2 et 4, afin de permettre la rotation de la chaussure C par rapport au boîtier 4. Ce dernier est muni de nervures intérieures 40,60,70 aptes à recevoir des vis de fixation d'un couvercle formant le fond du boîtier.

Les effets techniques et les avantages de la fixation qui vient d'être décrite sont les suivants.

Tout d'abord, l'accrochage entre la chaussure C et le ski S est réalisé latéralement par la coopération des extrémités des broches 24, 25 portant les galets de roulement 26,27 et des oreilles de retenue 31 sur lesquelles sont agencées les cames profilées 32,33. Le boîtier 4 est maintenu centré par rapport au pivot 5, et donc par rapport à la chaussure C, par les pistons 9,11 dont les faces 9a, 1 la sont appliquées élastiquement contre les méplats correspondants 5a, 5b du pivot 4 par les dispositifs élastiques de rappel 12,13. En cas de chute avant, comme représenté aux fig. 5 et 6, ou de chute arrière, les broches d'accrochage 24,25 se déplacent vers le haut en restant appliquées contre les rampes ou cames divergentes 32, 33 des oreilles 31, qui les repoussent de chaque côté. Corrélativement, les broches 24,25 décollent les pistons 9,11 des méplats 5a, 5b, comme on le voit à la fig. 6, ce qui libère la chaussure C en torsion.

Inversement, en cas de torsion, comme représenté à la fig. 4, le pivot 5 solidaire de la chaussure C tourne autour de l'axe X-X, tandis que le boîtier 4 reste maintenu centré sur le ski du fait qu'il est engagé entre les pattes 34,35 formant butées, ainsi qu'entre les oreilles de retenue 31. De ce fait, les faces 9a, 1 la des pistons sont écartées du pivot 5, ce qui décolle les broches d'accrochage 24,25 des oreilles de retenue 31 et permet à la chaussure de se soulever du ski.

Ainsi, un mouvement de rotation de la chaussure C tendant à l'écarter de sa position normale déclenche un relâchement des forces maintenant les moyens d'accrochage 24, 25 de la chaussure dans leur position active par rapport aux oreilles 30; inversement, en cas de chute avant ou arrière, le déplacement des moyens d'accrochage 24, 25 provoque une diminution de la force tendant à immobiliser la chaussure C en rotation sur le ski S.

On réalise ainsi l'interaction entre les moyens de retenue en torsion et les moyens de retenue en chute avant ou chute arrière, ce qui est extrêmement intéressant pour limiter les risques de blessure du skieur en cas de chute complexe.

Comme représenté à la fig. 7, le chaussage s'effectue en appliquant la chaussure C sur la pièce 30 de façon que les extrémités des broches 24,25 encadrent les oreilles 31 (flèche F). Les broches s'écartent d'abord, puis se resserrent contre les rampes 32, 33 sous l'action des dispositifs élastiques 12,13.

La forme de réalisation représentée aux fig. 10 à 12 diffère de la précédente en ce que le premier piston 42 est constitué par un cadre rectangulaire dont une face intérieure transversale 42a est adaptée pour venir s'appliquer contre le méplat correspondant 5a du pivot 5. Ce dernier est logé à l'intérieur du cadre 42 qui peut coulisser longitudinalement à l'intérieur du boîtier 4, tandis que le second piston 43 est monté à coulisse à l'intérieur du cadre 42, de façon que le pivot 5 soit interposé entre les deux pistons 42 et 43.

Comme dans la réalisation précédente, chaque piston porte une broche transversale 24,25 qui coopère avec les oreilles 31.

Le mode de réalisation des fig. 10 à 12 diffère également du précédent en ce qu'il est pourvu d'un système élastique unique 44, formé de trois ressorts 44a, 44b, 44c dans l'exemple représenté, et disposé à l'intérieur du cadre 42, en appui sur une paroi transversale de celui-ci et sollicitant le second piston 43 contre le méplat associé 5b du pivot 5.

Ainsi le dispositif élastique 44 sollicite à lui seul simultanément les deux pistons 42 et 43 contre les deux méplats du pivot 5. Ce dispositif élastique prend appui sur une traverse 45 logée en butée contre la paroi transversale du boîtier 4, une vis 46 étant introduite dans celle-ci pour autoriser un réglage de la position longitudinale de la traverse 45 à l'intérieur du cadre 42. Comme dans la réalisation précédente, ce réglage de la position de la traverse 45 détermine la dureté de la fixation.

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Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux du fait que le système élastique est réduit à un seul groupe d'organes élastiques de rappel des moyens d'accrochage, au lieu de deux groupes dans la forme de réalisation des fig. 1 à 9. De ce fait, le nombre de pièces nécessaires à la constitution de la fixation est 5

considérablement réduit, la fabrication de celle-ci est simplifiée et rendue moins onéreuse, et l'encombrement de la partie avant du boîtier 4 est sensiblement réduit par la diminution de sa longueur.

La fig. 12 illustre le déplacement des pistons 42 et 43 de part et d'autre du pivot 5, lorsque celui-ci tourne autour de son axe en même 10 temps que la chaussure C.

Dans le mode de réalisation illustré aux fig. 13 à 15, le pivot 5 est situé dans l'axe Y-Y du tibia du skieur, ce qui assure une meilleure sécurité.

Par ailleurs, le premier piston 48 est constitué par un châssis 15 rectangulaire coulissant longitudinalement dans le boîtier 49. Les deux petits côtés de ce châssis 48 sont reliés par des tirants longitudinaux parallèles 51, sur lesquels le second piston 52 est monté à glissement, le pivot 5 étant interposé entre les deux pistons 48 et 52. Cependant, seul le piston 48 porte une broche 20 transversale 53 d'accrochage sur les oreilles de retenue 31, les galets 50 de la broche supprimée étant fixés au boîtier 49. En effet, le piston 52 est dépourvu de broche et est sollicité élastiquement en appui contre le pivot 5, de même que le premier piston 48, par un dispositif élastique unique 54 prenant appui, d'une part, sur le second 25 piston 52 et, d'autre part, sur le petit côté opposé 48a du châssis 48. Dans l'exemple représenté, ce dispositif 54 ne comporte que deux ressorts.

En cas de mouvement de rotation de la chaussure et du pivot 5 autour de l'axe Y-Y du tibia, comme représenté à la fig. 15, le pivot 5 30 écarte les pistons 48 et 52, de sorte que la broche 53 s'écarte également des oreilles de retenue 31, ce qui libère la chaussure dans un plan vertical en chute avant ou arrière. Inversement, une chute avant ou arrière écarte la broche 53 des oreilles 31 et, par conséquent, le piston 48 du pivot 5. En revanche, le second piston 52 reste 35

appliqué élastiquement contre le méplat correspondant du pivot 5, du fait qu'il est dépourvu de broche d'accrochage, ce qui maintient un couple résiduel de retenue en torsion. Cela permet de ne pas libérer brusquement le système de retenue en torsion, mais de le diminuer seulement de façon importante, ce qui constitue un <to avantage supplémentaire au point de vue de la sécurité du skieur.

L'ensemble chaussure et fixation représenté aux fig. 16 à 20 est similaire à celui des fig. 1 à 9, mais il est équipé d'un dispositif complémentaire de déchaussage et de freinage désigné par la référence générale 55.

Ce dispositif est constitué par la combinaison d'un levier coudé 56, dont l'extrémité 56a est engagée sous le talon de la chaussure C quand celle-ci est en position sur le ski, et d'un frein 57 comportant deux bras latéraux de freinage 57a reliés par une boucle 58. Celle-ci vient se loger dans un évidement ménagé sous la partie terminale coudée 56a. Un dispositif élastique constitué par une paire de ressorts hélicoïdaux 59 entourant les deux extrémités de la boucle 58, de chaque côté du levier 56, tend à rappeler constamment le frein 57 dans sa position active de freinage, tout en appliquant la boucle 58 contre la partie coudée 56a. Le levier 56 est articulé autour d'un axe transversal 62, traversant deux pièces de support 61 du levier 56, fixées au ski.

Le déchaussage s'effectue en faisant pivoter le levier 56 dans le sens horaire (fig. 16 et 19), par exemple par pression sur son extrémité à l'aide du bâton 63, l'extrémité du levier 56 présentant une creu-sure 64 adaptée pour recevoir le bâton. La partie terminale 56a repousse alors la chaussure C vers le haut, celle-ci se soulève et s'échappe de la fixation (fig. 19). En même temps, le frein 57, sollicité élastiquement par les ressorts 59, pivote vers sa position active (fig. 20).

Lorsque la chaussure quitte le ski à la suite d'un déclenchement de sécurité, les ressorts 59 font pivoter à la fois le levier 56 et le frein 57 qui viennent occuper la position de la fig. 20. Lors du rechaussage, la pression de la chaussure sur la partie coudée 56a fait se relever le levier 56 et le frein 57 par pivotement autour de l'axe horizontal 62.

L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et peut comporter de nombreuses variantes d'exécution. Ainsi, le nombre de ressorts faisant partie des systèmes élastiques tels que 12,13,44, 54 peut évidemment varier. Les crans antiglissement mentionnés au début n'ont pas été représentés pour des raisons de simplification; ceux-ci pourraient être formés aussi bien sous le boîtier 4 que sous les parties de la semelle 2 situées à l'arrière et à l'avant du boîtier, car ces parties ne sont pas en contact avec le ski. En outre, les cames ou méplats du pivot 5 peuvent être remplacés par des empreintes creuses coopérant avec des pistons de forme complémentaire.

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7 feuilles dessins

Claims (13)

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1. Ensemble comportant une chaussure de ski et une fixation de sécurité encastrée dans la semelle (2) de la chaussure (C) et agencée pour retenir cette dernière amoviblement sur le ski, en coopérant avec une pièce complémentaire (30) fixée au ski, caractérisé en ce que la semelle de la chaussure présente un logement (3) dimensionné pour recevoir un boîtier (4) aplati et allongé, monté rotativement autour d'un pivot (5) solidarisé avec la semelle de la chaussure et faisant saillie dans le logement perpendiculairement à la surface du ski, et en ce que le boîtier (4) de cette fixation contient un système élastique associé à des moyens d'accrochage de la chaussure disposés latéralement pour coopérer avec la pièce complémentaire (30) fixée au ski, et tendant à rappeler élastiquement la chaussure dans sa position normale suivant l'axe du ski, le système élastique, le pivot (5) et les moyens d'accrochage de la chaussure étant réalisés de façon qu'un mouvement de rotation de la chaussure tendant à l'écarter de sa position normale déclenche un relâchement des forces maintenant les moyens d'accrochage de la chaussure dans leur position active par rapport à la pièce complémentaire fixée au ski, et qu'inversement, en cas de chute avant ou arrière, le déplacement des moyens d'accrochage provoque une diminution de la force tendant à immobiliser la chaussure en rotation sur le ski.

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pivot supportant le boîtier présente deux méplats (5a, 5b) dirigés respectivement vers l'avant et vers l'arrière et contre lesquels sont sollicités élastiquement, par le système élastique précité, deux pistons (9,11) montés à coulisse dans le boîtier (4) de part et d'autre du pivot, au moins l'un de ces pistons étant pourvu d'une broche transversale (24,25) dont les extrémités (26,27), formant des moyens d'accrochage, traversent des lumières (28,29) ménagées dans les parois du boîtier, et sont appliquées élastiquement contre des oreilles latérales d'accrochage convenablement profilées, faisant partie de la pièce complémentaire fixée au ski, de telle manière qu'une rotation de la chaussure et du pivot écarte les deux pistons (9,11) de leurs méplats (5a, 5b) d'appui et dégage les extrémités de la broche (24,25) des oreilles (31) de retenue, et qu'inversement un déplacement des extrémités de la broche d'accrochage par rapport aux oreilles de retenue consécutivement à une chute avant ou arrière provoque un écartement des pistons de leurs méplats d'appui en libérant la chaussure en torsion.

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REVENDICATIONS

3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les pistons sont constitués par des étriers sensiblement en forme de U dont les branches transversales (9a, lia) sont poussées élastiquement contre les méplats (5a, 5b) correspondants du pivot (5), chacune par au moins un ressort (12,13) logé à l'intérieur du piston (9,11) et prenant appui contre une paroi transversale (14,15) du boîtier.

4. Ensemble selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que les oreilles (31) de la pièce complémentaire (30) fixée au ski ont une configuration approximativement en champignon, délimitant pour chaque oreille deux cames (32, 33) profilées pour retenir les extrémités correspondantes des broches (24,25) d'accrochage de la

. chaussure (C).

5. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un premier piston (42) est constitué par un cadre rectangulaire monté à coulisse longitudinalement à l'intérieur du boîtier, le pivot (5) étant logé à l'intérieur de ce cadre, en ce que le second piston (43) est monté à coulisse à l'intérieur dudit cadre (42), de façon que le pivot soit interposé entre les deux pistons, et en ce qu'un système élastique unique formé d'au moins un ressort est disposé à l'intérieur du cadre, en appui sur une paroi transversale de celui-ci, et sollicite le second piston contre le méplat (5a, 5b) correspondant du pivot de même que le premier piston contre l'autre méplat du pivot.

6. Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que le système élastique prend appui sur le cadre (42) par l'intermédiaire d'une traverse (45) intérieure à ce dernier, et dont la position longitudinale est réglable, par exemple au moyen d'une vis (46) engagée dans la paroi transversale du cadre coulissant.

7. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier piston est constitué par un châssis (48) rectangulaire coulissant longitudinalement dans le boîtier (49), dont les deux petits côtés sont reliés par des tirants (51) longitudinaux sur lesquels le second piston (52) est monté à glissement, le pivot (5) étant interposé entre les deux pistons (48, 52), et un système élastique unique formé d'au moins un ressort (54) étant disposé entre le second piston et le petit côté (48a) en regard du châssis coulissant.

8. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le pivot est fixé soit sensiblement au milieu de la chaussure, soit sensiblement dans l'axe du tibia du skieur.

9. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que la pièce complémentaire fixée au ski est en forme de cuvette à section transversale en U, et est munie de pattes (34,35) formant butées de maintien du boîtier en position normale suivant l'axe du ski.

10. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de déchaussage et de freinage, constitué par la combinaison d'un levier (56) coudé articulé autour d'un axe transversal et dont une extrémité (56a) est engagée sous le talon de la chaussure quand celle-ci est placée sur le ski, d'un frein (57) comportant deux bras (57a) latéraux de freinage reliés par une boucle (58) placée sous l'extrémité du levier engagée sous la chaussure, et d'un dispositif élastique (59) tendant à rappeler constamment le frein dans sa position de freinage tout en appliquant la boucle de celui-ci contre le levier, ce qui sollicite ce dernier dans une position où il est rabattu sur le ski.

11. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les bords (4a, 4b) avant et arrière du boîtier (4) de la fixation, ainsi que les parois transversales (3a, 3b) associées du logement (3) ménagé dans la semelle, présentent des courbures conjuguées centrées sur l'axe du pivot, afin de permettre la rotation de la chaussure par rapport au boîtier, tandis que ce dernier est retenu sur la pièce complémentaire fixée au ski.

12. Ensemble suivant l'une des revendications 2 à 11, caractérisé en ce que chaque piston porte une broche transversale (24,25) qui coopère avec les oreilles de retenue (31).

13. Ensemble suivant l'une des revendications 5 à 11, caractérisé en ce que seul le premier piston (48) porte une broche transversale (53) dont les extrémités s'accrochent sur les oreilles latérales (31) de la pièce (30) fixée au ski.