FR2589072A1 - Ski de fond - Google Patents

Abstract

POUR FAVORISER L'EXERCICE DU DEMI-PAS DE PATINEUR, LA CARRE INTERNE 1 DU SKI SERVANT D'APPUI PROPULSEUR SUR LA NEIGE EST SENSIBLEMENT RECTILIGNE ET S'ETEND AU-DELA DE LA PARTIE INTERNE DE LA LIGNE DE COTE M SEPARANT LES POINTS DE LARGEURS MAXIMALES AVANT BV ET ARRIERE BH EN DIRECTION DE LA POINTE DU SKI ETOU DU TALON, CE QUI AUGMENTE LA SURFACE DONC L'EFFICACITE DE L'APPUI. SELON LE PARCOURS A EFFECTUER ET LE SKIEUR LUI-MEME, CELUI-CI POURRA UTILISER UN SKI NORMAL ET UN SKI SELON L'INVENTION OU DEUX SKIS SELON L'INVENTION SYMETRIQUES ENTRE EUX, OU ENCORE DEUX SKIS SELON L'INVENTION MAIS DE LONGUEURS DIFFERENTES.

Description

La présente invention est relative aux skis de fond, notamment pour la compétition.

Les skis de fond utilisés jusqu'ici présentent un certain nombre de caractéristiques dont certaines sont déterminées par des normes et des règlements de course Ainsi, il y a symétrie entre le ski droit et le ski gauche et chaque ski est lui-même symétrique par rapport à un plan vertical longitudinal. Par ailleurs, un tel ski présente une longueur de spatule de l'ordre de 40 cm et une longueur de relevé de talon de l'ordre de 15 cm.

Depuis quelque temps s'est développéechez les skieurs de fond, notamment en course, la pratique, selon la pente du terrain, de la technique dite du demi-pas de patineur qui permet de meilleures performances de vitesse. Le skieur gardant un ski dans la trace s'appuie sur la carre intérieure du second ski posé le plus près possible de la direction perpendiculaire à la trace pour se propulser vers l'avant, puis appuyé sur le premier ski pendant sa progression en avant, dégage et relève le second ski pour le poser plus loin pour le pas suivant et reprendre appui sur celui-ci et se donner une nouvelle impulsion.

Cette pratique est par essence dissymétrique et ne justifie donc plus une symétrie propre å chaque ski ni même une symétrie entre le ski droit et le ski gauche car les skieurs ont pour la plupart un côté de prédilection pour se donner la poussée utile avec le maximum d'efficacité.

Les skis symétriques conventionnels n'ayant pas été conçus en vue de cette pratique ne permettent pas l'obtention d'une efficacité optimale que recherche le skieur en course.

La présente invention vise à l'obtention de cette efficacité optimale en proposant de nouveaux skis de fond échappant à la règle de symétrie de manière à favoriser la qualité de l'appui propulseur en demipas de patineur.

Les caractères techniques de l'invention qui font l'objet des revendications et certains avantages apparaitront à la lumière de la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se reportera aux dessins dont - la figure 1 montre un skieur en action, exécutant un demi-pas de patineur, le ski droit dans la trace, le ski gauche en phase de dégagement après appui propulseur, - la figure 2 représente une paire de skis conformes à l'invention, ces skis étant symétriques entre eux donc sans qu'un cOté soit privilégié par rapport à l'autre, - la figure 3 est une coupe du ski gauche de la figure 2 selon le plan AA, - la figure 4 illustre une autre paire de skis conformes à l'invention, dissymétriques entre eux, le ski droit étant plus particulièrement destiné à être le ski d'appui privilégié dans l'exercice du demi-pas de patineur.

Pour la bonne compréhension de la description qui suit, on utilisera autant que faire se peut les termes, définitions et symboles définis dans le projet de norme-internationale IS0/DIS 7796, bien connu de l'homme du métier, et auquel on se référera le cas échéant.

Comme déjà évoqué plus haut et illustré à la figure 1, dans l'exécution du demi-pas de patineur, le skieur maintient un ski, le ski droit D dans l'exemple figuré,dans la trace, et s'appuie sur le second ski
G posé transversalement ou obliquement par rapport à la trace pour se propulser, et c'est évidemment par la carre interne 1 de ce ski G que l'appui sur la neige se fait.

Selon l'invention, pour que cet appui soit aussi efficace que possible, la surface de contact du ski G avec la neige pendant l'appui doit être aussi importante que possible. Pour ce faire, la carre interne 1 a en plan une formé sensiblement rectiligne.

sensiblement
En outre, cette formgFectiligne est plus longue que la partie interne de la ligne de cote du ski G, c'està-dire que la longueur séparant les points du ski G où la largeur est maximale à l'avant bv et également maximale à l'arrière bH du ski G. Cette longueur de la ligne de cote est référencée par m à la figure 2 où l'on volt que la carre interne 1 rectiligne déborde en 11 vers la pointe du ski le point de largeur maximale bv, ce qui accroit la surface d'appui dans cette direction. Avantageusement et comme également représenté à la figure 2, la carre interne rectiligne 1 peut aussi déborder en 12 le point de largeur maximale bH en direction du talon du ski G.Pour mieux mettre cette disposition en évidence à la figure 2 on a représenté en traits mixtes le profil interne en plan des skis qui correspondrait en symétrie au profil externe de ces mêmes skis.

noter Dans la pratique du demi-pas de patineur ici en cause, il est à qu'un ski D étant dans la trace et l'autre G ne servant qu'à la propulsion par appui, le roule de la spatule, recourbée vers le haut pour surmonter aisément les obstacles et celui du relevé de talon sont considérablement moindres que dans la pratique usuelle. Aussi, les longueurs de spatule et de relevé de talon d'un ski conforme à l'invention peuvent-elles avantageusement être considérablement réduites par rapport à l'état connu de la technique et il en va de même de la hauteur de spatule et de la hauteur du talon.Cette réduction va dans le sens de l'allègement du ski donc de la réduction de l'effort que doit fournir le skieur lorsque propulsé en appui sur le ski D qui est dans la trace, il doit relever et dégager le ski G sur lequel il vient de s'appuyer, comme l'illustre la phase représentée à la figure 1. Il est à noter en outre que dans cette phase, la spatule du ski G d'appui propulseur a tendance à trainer et à accrocher la surface de la neige, ce qui nuit à l'équilibre du skieur et que celuici doit compenser par une fatigue musculaire accrue, d'o l'intérêt d'une spatule très courte, c'est-à-dire d'une faible distance entre la fin de la partie rectiligne de la carre interne 1, 71 et la pointe du ski. Ce qui donne, en plan, au bord interne 7 de la spatule, un profil à forte courbure donc très dégageant.En ce qui concerne le profil externe en plan du ski, la forme fuselée 8 à faible courbure depuis le point de largeur maximale bv marquant la fin de la partie rectiligne de la carre externe 2 corres- pondant à la ligne de cote mjsitué bien en-deçà de la fin de la partie rectiligne dela carre interne 1, jusqu' la pointe-du skiJpermet aussi un allègement intéressant de l'avant du ski. Il en va de même au niveau du talon du ski où un allègement intéressant peut Btre obtenu en donnant au profil externe en plan une forme arrondie 3 aussi dégageante que possible à partir du point de largeur maximale arrière bH.

La figure 3 montre en coupe selon le plan A.A. de la figure 2 une forme qu'il est avantageux de donner à la spatule du ski Si la partie externe 4 de la section du ski reste conventionnellement rectangulaire, sa partie interne 5 est arrondie 6 depuis la face inférieure jusqu'à la face supérieure du ski, ce qui allège encore cette partie de la spatule et, supprimant une arête vive du côté inférieur interne, donne à cette spatule moins de prise au contact de la neige lorsque le skieur veut relever son ski avant d'amorcer le pas suivant.

De ce qui vient d'être dit, on voit que le skieur de la figurel -pratiquant le demi-pas de patineur peut être équipé d'un ski droit D conventionnel et d'un ski gauche G conforme à l'invention. Cependant, lorsqu'un parcours va se présenter avec des sections privilégiant un côté et des sections privilégiant l'autre côté par rapport au premier, ces sections étant à peu près équilibrées en importance, le skieur pourra avoir avantage à utiliser une paire de skis conformes à l'invention mais symétriques entre eux, comme celle qui est représentée 3 la figure 2.

Pour d'autres parcours moins équilibrés, ou pour des skieurs ayant une prédilection pour un côté par rapport à l'autre, on peut également prévoir une paire de skis conformes à l'inbention mais dont celui qui est destiné à servir en priorité à l'appui propulseur est plus court donc plus léger que le ski qui reste le plus souvent dans la trace. Une telle paire de skis est représentée à la figure 4 où le ski droit D est plus particulie- rement destiné à l'appui propulseur et le ski gauche G au maintien et au glissement dans la trace.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1.- Ski pour la pratique du ski de fond, caractérisé par le fait sensiblement que sa carre interne C1) en plan, etectiiigne et s'étend (11, 12) audelà de la partie interne de la ligne de cote (m) en direction de la pointe du ski et/ou de l'extrémité du talon du ski.

2.- Ski selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la face inférieure de sa spatule présente en section transversale de son côté interne un profil arrondi (6) reliant sa face inférieure à sa face supérieure sans laisser d'arête vive du côté inférieur interne.

3.- Paire de skis pour la pratique du ski de fond, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un ski tel que défini par la revendication 1 ou la revendication 2.

4.- Paire de skis selon la revendication 3, caractérisée par le fait que les deux skis (D, G) sont symétriques entre eux.

5.- Paire de skis selon la revendication 3, caractérisée par le fait que les deux skis (D, G) sont de longueurs différentes.