FR2584055A1

FR2584055A1 - Rupteuse pour papier en continu.

Info

Publication number: FR2584055A1
Application number: FR8608999A
Authority: FR
Inventors: David Alexander Hain; Ian James Walker
Original assignee: NCR Corp
Current assignee: NCR Voyix Corp
Priority date: 1985-06-26
Filing date: 1986-06-23
Publication date: 1987-01-02
Anticipated expiration: 2006-06-23
Also published as: FR2584055B1; JPS628967A; CA1254181A; DE3620071A1; GB2177068B; DE3620071C2; GB2177068A; GB8516154D0; US4623081A

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE RUPTEUSE44 DESTINEE A SEPARER EN FEUILLES DU PAPIER CONTINU22 QUI POSSEDE DES LIGNES TRANSVERSALES D'AFFAIBLISSEMENT ET QUI EST TRANSPORTE LE LONG D'UN CHEMIN43 D'ALIMENTATION. LA RUPTEUSE COMPREND UNE TIGE MOBILE82 DE RUPTURE QUI S'ETEND EN TRAVERS DU CHEMIN D'ALIMENTATION ET UNE BRIDE96 POUVANT ETRE MANOEUVREE POUR BRIDER LE PAPIER CONTINU22 DE FACON QU'UNE LIGNE D'AFFAIBLISSEMENT SOIT PLACEE SUR LA COURBE DE LA TIGE DE RUPTURE A L'AIDE DE CAMES (PAR EXEMPLE 70) ET DE BIELLETTES (PAR EXEMPLE 92) ARTICULEES SUR LES EXTREMITES DE LA TIGE82, CETTE DERNIERE EST DEPLACEE EN TRAVERS DU CHEMIN43 D'ALIMENTATION, TANDIS QUE LE PAPIER22 EST BRIDE, LA TIGE ETANT INCLINEE PAR RAPPORT AU CHEMIN. AU COURS DE CE MOUVEMENT, LA TIGE82 ROMPT PROGRESSIVEMENT LE PAPIER22 SUIVANT LA LIGNE D'AFFAIBLISSEMENT, D'UN BORD A L'AUTRE DU PAPIER, REALISANT AINSI UNE RUPTURE FIABLE DU PAPIER.

Description

L'invention concerne une rupteuse pour séparer une bande continue en

feuilles, la séparation

ayant lieu suivant des lignes transversales d'affaiblis-

sement. L'invention s'applique, par exemple, à une rupteuse destinée à séparer du papier continu en imprimés

de dimensions convenables.

Les rupteuses de papier de l'art antérieur comprennent communément deux rouleaux à grande vitesse et deux rouleaux à basse vitesse entre lesquelles passe une bande de papier, la différence de vitesse entre

les rouleaux à grande vitesse et à basse vitesse provo-

quant un fort étirement de la bande. La tension engendrée dans la bande provoque sa rupture suivant une ligne d'affaiblissement. La séparation de la bande peut Etre aidée par des moyens de rupture tels qu'une barre ou

une lame placée au niveau d'une ligne d'affaiblissement.

Un tel agencement de l'art antérieur est décrit, par exemple, dans le brevet des E.U.A. N 4 401 249. Dans un autre agencement de l'art antérieur décrit, par exemple, dans le brevet britannique N 1 437 207, une bande de papier est bridée, sur un premier côté d'une ligne d'affaiblissement, et une traction de rupture est appliquée à la bande, de l'autre côté de la ligne d'affaiblissement, afin de provoquer une séparation

de la bande suivant cette ligne.

Ces agencements de rupteuse de l'art anté-

rieur, qui reposent sur l'introduction d'une traction dans du papier continu pour provoquer une séparation

suivant une ligne d'affaiblissement, ont pour inconvé-

nient qu'une rupture ou un déchirement incorrect des imprimés peut se produire, en particulier si les lignes

d'affaiblissement sont mal formées.

Il est connu, d'après le brevet britannique N 703 300, une rupteuse comprenant un élément rupteur allongé sous la forme d'une tige ou d'un fil métallique monté sur un bâti de forme en L et s'étendant entre les extrémités extérieures des bras du bâti. Le bâti peut basculer autour d'un pivot disposé au-dessous, et sur un premier côté, d'un chemin horizontal d'avance d'une bande continue de papier, et la bande passe, en fonctionnement, au-dessus de l'un des bras du bâti et au-dessous de la tige ou du fil. La tige ou le fil s'étend en travers de la bande en formant un certain angle avec elle, et pour séparer un imprimé de la bande, le bâti est basculé vers le bas autour du pivot afin d'amener la tige ou le fil à établir

un contact initial avec la bande, sur un bord de celle-

ci, et à déchirer la bande suivant une ligne perforée partant du point de contact. Cette rupteuse connue a pour inconvénient de ne pas posséder une forme compacte de réalisation, car la largeur du bâti est nécessairement

sensiblement supérieure à la largeur de la bande.

Un objet de la présente invention est de proposer une rupteuse fiable qui élimine sensiblement

les inconvénients indiqués ci-dessus.

Conformément à l'invention, il est proposé une rupteuse destinée à séparer en feuilles une bande qui possède des lignes transversales d'affaiblissement et qui est agencée de façon à être transportée le long d'un chemin d'alimentation traversant ladite rupteuse, cette dernière comprenant un élément rupteur allongé s'étendant en travers dudit chemin d'alimentation, des moyens de bridage pouvant être mis en oeuvre pour brider la bande de façon qu'une ligne d'affaiblissement soit maintenue dans une position prédéterminée dans

ledit chemin d'alimentation, et des moyens d'actionne-

ment destinés à provoquer un mouvement de rupture dudit élément rupteur, tandis que la bande est bridée, à travers ledit chemin d'alimentation, d'une manière inclinée par rapport à celui-ci, ledit élément rupteur étant agencé pour rompre progressivement la bande suivant

la ligne d'affaiblissement dans ladite position prédéter-

minée au cours de ce mouvement de rupture, en commençant en un point o ledit élément rupteur entre en contact en premier avec la bande, et lesdits moyens de bridage étant agencés de façon à être déplacés vers un état de non-bridage après un mouvement de rupture dudit élément rupteur, afin de permettre à une feuille séparée d'être retirée de ladite rupteuse, caractérisée en

ce que les extrémités dudit élément rupteur sont respec-

tivement articulées sur des premier et second éléments d'actionnement qui sont agencés de façon à se déplacer,

en fonctionnement, l'un par rapport à l'autre.

Une forme de réalisation de l'invention sera à présent décrite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un terminal financier à libre-service agencé pour imprimer et délivrer des relevés aux clients d'une banque; - la figure 2 est une vue en perspective d'un tronçon de papier continu utilisé dans le terminal de la figure 1; - la figure 3 est une élévation schématique d'une rupteuse de papier et d'un mécanisme de transport réalisés conformément à l'invention et incorporés dans le terminal de la figure 1; - la figure 4 est une vue de face de la rupteuse, représentée dans un état non en travail; - la figure 5 est une élévation à échelle agrandie du c6té droit de la rupteuse de papier telle que vue sur la figure 4, ainsi que d'une partie du mécanisme de transport; - la figure 6 est une vue similaire à la figure 5, mais dont certaines parties sont supprimées et avec des moyens de bridage incorporés dans la rupteuse et représentés en position de bridage; - la figure 7 est une élévation schématique de certaines parties de la rupteuse à un point du cycle de fonctionnement de la rupteuse précédant immédiatement la rupture du papier continu; - la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 7, mais montrant les parties correspondantes de la rupteuse immédiatement après que le papier continu a été rompu;

- la figure 9 est une vue de face de certai-

nes parties de la rupteuse telle que montrée sur la figure 7, et elle montre en outre une partie du châssis de support;

- la figure 10 est une vue de face de certai-

nes parties de la rupteuse telle que montrée sur la figure 8, et elle montre en outre une partie du châssis de support; - la figure 11 est un schéma simplifié illustrant les interconnexions électriques de certaines parties de la rupteuse et du mécanisme de transport; et - la figure 12 est une vue analogue à celle de la figure 9, mais elle montre un élément rupteur

modifié.

En référence à la figure 1 des dessins, le terminal financier 10 à libreservice représenté est destiné à être placé de façon indépendante dans la salle d'une banque et il est agencé de façon à fournir des relevés imprimés à la demande de clients de la banque. Le terminal 10 comprend une armoire 11 dans une partie supérieure en bandeau 12 de laquelle sont prévus un clavier à touches 14, une fente 16 de sortie d'imprimés, une fente 18 d'introduction de cartes et

un écran d'affichage 20. Lors d'une opération, un utili-

sateur introduit une carte d'identification de client dans la fente 18, puis il introduit certaines données telles que son numéro personnel d'identification à l'aide du clavier à touches 14. Des instructions données à l'utilisateur pour opérer sur le clavier 10 sont

affichées sur l'écran 20. En réponse aux données intro-

duites par l'utilisateur, le terminal 10 imprime une information de compte sur la partie avant d'un papier

continu 22 (figure 2) utilisé dans le terminal 10.

Le papier continu 22, qui présente une largeur de 24 cm dans la forme de réalisation décrite, peut être séparé en feuilles individuelles (correspondant à des parties successives 24 du papier 22) par rupture

du papier 22 suivant les lignes transversales 26 d'af-

faiblissement telles que des lignes de perforations.

Le papier 22 présente des trous équidistants 28 d'entraî-

nement par picots adjacents à chaque bord, au moyen desquels le papier 22 peut être déplacé dans le sens indiqué par la flèche. De plus, chaque partie 24 porte une marque 29 (appelée ci-après marque d'arrêt) adjacente

à son extrémité avant, dont le but sera décrit ci-

après. En réponse aux données introduites par un utilisa-

teur à l'aide du clavier à touches 14, le terminal imprime une information de compte sur la partie avant 24 du papier 22, puis sépare cette partie du reste du papier 22 en rompant le papier 22 suivant la ligne avant 26 d'affaiblissement, et il fait avancer la feuille séparée vers l'utilisateur à travers la

fente 16.

En référence à présent à la figure 3, le papier continu 22 est avancé à partir d'un bac 30 de

stockage au moyen de deux roues à picots 32 qui s'enclen-

chent avec des trous 28 d'entraînement du papier 22, le papier étant stocké sous une forme pliée en accordéon dans le bac 30. En aval des roues à picots 32, le papier 22 passe partiellement autour d'un cylindre 34 qui, avec une tête d'impression indiquée schématiquement en 36, fait partie du mécanisme d'impression du terminal 10. Le papier continu 22 est maintenu contre la surface du cylindre 34 par un rouleau de guidage 38. Lors d'une opération de rupture, l'extrémité avant du papier 22 est avancée dans une extrémité d'un chemin de guidage allongé 40 o elle est prise par la première paire 42' d'une série de rouleaux d'entraînement à friction 42 tournant en continu. Entre le cylindre 34 et la paire de rouleaux de guidage 42', le papier 22 s'étend le long d'un chemin 43 d'alimentation à travers la rupteuse 44 réalisée conformément à l'invention. La rupteuse 44 est agencée de façon à séparer la première partie 24 du papier 22 du reste du papier 22 en rompant le papier suivant la ligne avant 26 d'affaiblissement, d'une manière décrite ci-après. Chaque feuille séparée 24 est avancée le long du chemin de guidage 40 par les rouleaux d'entraînement 42 vers la fente 16 de sortie formée dans la partie en bandeau 12 o la feuille 24' peut être recueillie par l'utilisateur du terminal 10. La rupteuse 44 sera à présent décrite en référence aux figures 4 à 10. Bien que, comme montré sur la figure 3, le papier 22 traverse la rupteuse 44 en formant un angle important avec l'horizontale,

pour faciliter la description, la rupteuse 44 est illus-

trée sur les figures 4 à 10 et est décrite en référence à ces figures sur la base d'une orientation telle que le papier 22 traverse la rupteuse suivant un trajet horizontal. La rupteuse 44 comprend un bâti 46 de support (figure 4) comportant des plaques latérales verticales

parallèles 48 et 50 et une plaque transversale 52.

Une tige 54 de support et des éléments de guidage avant

et arrière 55 et 56 s'étendent entre les plaques latéra-

les 48 et 50 auxquelles ils sont fixés. Lorsque l'extré-

mité avant du papier 22 est entraînée vers l'avant à l'intérieur de la rupteuse 44, ladite extrémité est guidée dans et le long du chemin d'alimentation 43 par une partie supérieure 57 (figure 5) de l'élément de guidage 56 et par une partie inclinée 58 et une partie horizontale supérieure 59 de l'élément de guidage , ladite extrémité étant finalement prise par la première paire 42' de rouleaux d'entraînement à friction 42. La partie supérieure 59 de l'élément 55 de guidage supporte le papier 22 pendant qu'il s'étend à travers

la rupteuse 44.

Un arbre 60 (figure 4) est monté de façon à pouvoir tourner dans deux paliers 62 qui sont fixés à des brides 64 réalisées d'une seule pièce avec la plaque transversale 52. Les tronçons extrêmes de l'arbre passent dans des ouvertures 66 (figure 5) formées dans les plaques latérales 48 et 50, et deux cames identiques 68 et 70 sont fixées sur les extrémités respectives de l'arbre 60, les cames 68 et 70 étant positionnées respectivement à proximité immédiate des faces extérieures des plaques latérales 48 et 50 (figure 4). Une roue dentée 72 est montée sur l'arbre 60. La roue dentée 72 engrène avec une roue dentée 74 (figure ) agencée de façon à être entraînée au moyen d'un embrayage 76 et d'un arbre menant 78 montés sur un bâti 80 de support (figure 3). L'arbre menant 78 est entraîné en continu par les moyens d'entraînement 79 (représentés schématiquement) qui servent à entraîner les rouleaux 42. L'agencement de l'embrayage 76, de l'arbre menant 78 et des roues dentées 72 et 74 est tel qu'une manoeuvre de l'embrayage 76 provoque un tour complet unique de l'arbre 60 et des cames 68 et 70 dans le sens indiqué par les flèches sur les figures

6 à 8.

Une tige métallique rigide 82 de rupture (mieux représentée sur la figure 9), qui possède un

axe droit et une section transversale circulaire cons-

tante et qui présente généralement un diamètre d'environ 3 mm dans la forme de réalisation décrite, s'étend en travers de l'intervalle entre les plaques latérales 48 et 50, les tronçons extrêmes de la tige 82 passant et étant montés de façon à pouvoir coulisser dans deux fentes verticales 84 (figure 6) formées dans les plaques latérales 48 et 50, respectivement. Chaque extrémité de la tige 82 est supportée de façon à pouvoir coulisser dans un évidement cylindrique 86 (figure 4) formé dans un élément respectif 88 de support. Les éléments

88 de support sont montés respectivement sur deux biel-

lettes 90 et 92 s'étendant à peu près verticalement (figure 4), à proximité immédiate de leurs extrémités inférieures. Les extrémités supérieures des biellettes et 92 sont montées de façon à pouvoir tourner sur deux goujons respectifs 94 de support qui sont montés

chacun sur l'une, correspondante, des cames 68 et 70.

Comme on peut le voir sur les figures 7 et 8, les posi-

tions dans lesquelles les goujons 94 sont fixés aux cames 68 et 70 sont décalées angulairement l'une de l'autre par rapport à l'axe de l'arbre 60. En raison de ce décalage angulaire, lorsque les cames 68 et 70 sont dans leur position de repos telle que représentée

sur les figures 4 et 5, la tige 82 de rupture est dispo-

sée sous un certain angle avec l'horizontale,son extrémi-

té de gauche (par rapport à la figure 4) étant plus haute que son extrémité de droite. Durant un tour des

cames 68 et 70, la tige 82 de rupture change de disposi-

tion angulaire par rapport à l'horizontale, la tige 82 passant d'abord par une position horizontale pour arriver à une position (telle que vue sur les figures 9 et 10) dans laquelle son extrémité de gauche est plus basse que son extrémité de droite, puis revenant, en passant par une position horizonale, jusqu'à la position montrée sur la figure 4. On appréciera que

ce changement de disposition angulaire est rendu possi-

ble par le fait que les extrémités de la tige 82 de rupture sont montées de façon à pouvoir coulisser dans

les évidements 86 des éléments 88 de support.

La rupteuse 44 comprend également une bride 96 qui est mobile verticalement entre une position haute de non-bridage, telle que vue sur les figures 4 et 5, et une position basse de bridage telle que vue sur la figure 6. La bride 96 comprend des parties

latérales 98 de support, une partie horizontale inférieu-

re avant 100 et une partie arrière 102 en forme de U retourné (figure 6) qui est réalisée d'une seule pièce avec la partie 100. La face inférieure de la

partie horizontale 100 comporte une couche 104 de matiè-

re élastomérique, et l'extrémité libre 105 (figure

6) de la partie 102 de forme en U est positionnée sensi-

blement dans le mème plan horizontal que celui de la face inférieure de la partie horizontale 100. Lorsque la bride 96 est dans sa position de bridage, le papier 22 est bridé fermement entre la couche 104 et la partie horizontale

supérieure 59 (figure 6) de l'élément de guidage 55.

Les parties 100 et 102 et la couche 104 s'étendent

transversalement sensiblement sur la totalité de l'inter-

valle entre les plaques latérales 48 et 50. Chaque partie 98 de support (figures 4-6) est montée de façon à pouvoir pivoter sur un goujon 106 monté sur un bras

de came respectif 108, les bras de came 108 étant asso-

ciés respectivement aux cames 68 et 70. Chaque bras de came 108 est monté de façon pivotante sur un goujon fixé à l'une, adjacente des plaques latérales 48 et 50, et chaque bras de came 108 porte un galet de came 112 qui s'applique contre la périphérie de la came associée 68 ou 70, chaque galet de came 112 passant dans une rainure 114 (figures 5 et 6) formée dans la plaque latérale adjacente 48 ou 50. Les galets de came 112 sont maintenus en contact avec les cames 68

et 70 au moyen de ressorts respectifs 116 de traction.

Une extrémité de chaque ressort 116 est reliée à la tige 54 de support, l'autre extrémité du ressort 116 étant reliée à la partie adjacente 98 de support de la bride 96 au moyen d'un goujon 118 (figure 4). Un goujon 120 de guidage, fixé à chaque partie 98 de support, est ajusté à coulissement dans une partie verticale 122 (figure 5) de la rainure 114 formée dans la plaque latérale adjacente 48 ou 50. Durant un tour des cames 68 et 70, les galets de came 112 provoquent un mouvement de pivotement ou de basculement des bras de came 108 autour des goujons 110. Grâce à la liaison entre les parties 98 de support de la bride 96 et les bras de came 108 et grâce au montage coulissant des goujons 120 de guidage dans les parties verticales 122 des rainures, le mouvement de basculement des bras de came 108 provoque un mouvement de la bride 96 la rapprochant et l'éloignant de la partie supérieure 59 (figure 5)

de l'élément 55 de guidage, dans une direction sensible-

ment perpendiculaire à ladite partie 59.

Un dispositif optique 124 de détection s'étendant verticalement (figures 4 et 5), est fixé à la plaque transversale 52, à proximité immédiate de la plaque latérale 50. L'extrémité inférieure de détection du dispositif 124 est placée à peu de distance au-dessus du chemin 43 d'alimentation en papier 22 et, en fonctionnement, lorsque la partie avant 24 du papier 22 passe à travers la rupteuse 44, le dispositif 124 est agencé de façon à détecter la marque d'arrêt

29 (figure 2) portée par la partie immédiatement sui-

vante 24.

En référence à présent à la figure 11, le terminal financier comprend des moyens électroniques 126 de commande connectés à l'embrayage 76, au dispositif optique de détection 124 et à un moteur électrique 128 agencé de façon à entraîner les roues à picots 32 et le cylindre 34. En réponse à la détection, par le dispositif 124 de détection, d'une marque d'arrêt 29 sur le papier 22, les moyens 126 de commande sont agencés de façon à arrêter le moteur 128 et à actionner l'embrayage 76 afin de faire tourner les cames 68 et

sur un seul tour.

Le fonctionnement de la rupteuse 44 et des parties associées du terminal financier sera à présent décrit. Immédiatement avant qu'un client demande un relevé au terminal 10, la rupteuse 44 est dans un état de repos (nontravail) tel que montré sur les figures 4 et 5, et les roues à picots 32 et le cylindre 34 sont immobiles. La rupteuse 44 étant dans son état de repos, le bord avant du papier 22 est positionné dans un plan contenant les axes longitudinaux des fentes 84, la tige de rupture 82 est positionnée du côté du chemin 43 d'alimentation éloigné de la bride 96, la bride 96 est dans une position de non bridage éloignée de l'élément de guidage 65, et les cames 68 et 70 sont immobiles, chaque galet de came 112 étant maintenu en contact avec une partie basse 130 de la came respective

68 ou 70.

Lorsqu'un utilisateur déclenche une opération d'impression d'un relevé en introduisant sa carte

d'identification de client dans la fente 18 et en intro-

duisant des données appropriées à l'aide du clavier à touches 14, le moteur 128 est alimenté de façon à entraîner les roues à picots 32 et le cylindre 34 pour faire avancer le papier 22 devant la tête d'impression (figure 3), la tête d'impression 36 étant agencée de façon à imprimer une information de compte sur la partie avant 24 du papier 22. Pendant que le papier 22 est avancé devant la tête d'impression 36, le bord avant du papier 22 est guidé par les éléments de guidage

et 56 pour arriver dans et suivre le chemin 43 d'ali-

mentation, ce bord finissant par être pris par les rouleaux d'entraînement 42' tournant en continu. Après que la tête 36 d'impression a achevé son opération d'impression, la partie avant 24 du papier 22 continue d'être avancée à travers la rupteuse 44 jusqu'à ce que le dispositif de détection 124 détecte la marque d'arrêt 29 portée par la partie immédiatement suivante 24 du papier 22. Le dispositif 124 de détection transmet alors un signal d'arrêt aux moyens 126 de commande qui coupent l'alimentation du moteur 128 afin d'arrêter

le mouvement du papier 22 le long du chemin d'alimenta-

tion, les roues immobiles 32 à picots agissant à la manière d'un frein sur le papier 22. Les marques d'arrêt 29 portées par le papier 22 sont positionnées de manière que le papier 22 soit arrêté alors que la ligne avant 26 d'affaiblissement se trouve sur la course de la

tige de rupture 82, c'est-à-dire immédiatement au-

dessus de la tige de rupture 82 en référence aux figures

5 et 6.

Immédiatement après l'arrêt du papier 22,

les moyens de commande 126 appliquent un signal d'excita-

tion à l'embrayage 76 afin de manoeuvrer l'embrayage 76 et de faire tourner ainsi les cames 68 et 70 sur un tour complet. Durant une première partie de la rota- tion des cames 68 et 70, les galets de came 112 passent des parties basses 130 des cames 68 et 70 sur des parties hautes 132 de celles-ci. La bride 96 est ainsi déplacée de la position de non bridage montrée sur la figure 5, vers la position de bridage montrée sur la figure 6, les goujons 120 de guidage coulissant le long des parties 122 de rainure dans les plaques latérales 48 et 50. La bride 96 étant dans sa position de bridage, la partie avant 24 du papier 22 est fermement serrée entre la couche élastomérique 104 de la bride 96 et la partie 59 de l'élément de guidage 55. La partie avant 24 du papier 22 est serrée dans une zone adjacente à la ligne avant 26 d'affaiblissement, et l'extrémité de la bride 96 est placée à peu de distance du

papier 22 et est adjacente à la ligne avant 26 d'affai-

blissement, l'extrémité 105 et la couche 104 étant

positionnées de part et d'autre de cette ligne 26.

Grâce à l'action de bridage de la bride 96 et à la prise du papier 22 par les roues immobiles 32 à picots, la partie du papier 22 s'étendant entre la bride 96

et le cylindre 34 est maintenue dans un état tendu.

Au cours de cette première partie de la rotation des cames 68 et 70, la bride 96 est amenée dans sa position de bridage, et la tige 82 de rupture reste du c6té du chemin 43 d'alimentation éloigné de la bride 96; cependant, elle passe d'une orientation dans laquelle son extrémité de droite (en référence à la figure 4) à une orientation dans laquelle son extrémité de droite est plus haute que son extrémité de gauche (comme montré sur les figures 9 et 10). En référence à présent en particulier aux figures 7 à , durant une deuxième partie de la rotation des cames

68 et 70, le papier 22 reste broyé comme décrit ci-

dessus et un mouvement de rupture de la tige 82 de rupture est provoqué par les biellettes 90 et 92. Ces biellettes 90 et 92 élèvent la tige 82 de la position montrée sur les figures 7 et 9, dans laquelle elle se trouve au-dessous du chemin 43 d'alimentation, vers

la position montrée sur les figures 8 et 10, dans la-

quelle elle est au-dessus du chemin d'alimentation; au cours de ce mouvement de rupture, la tige 82 de

rupture est inclinée par rapport au chemin 43 d'alimen-

tation, l'extrémité de droite de la tige (en référence aux figures 9 et 10) restant plus haute que l'extrémité de gauche. Durant le mouvement de rupture de la tige 82 de rupture, cette tige 82 entre en contact en premier avec l'extrémité de droite (en référence aux figures 9 et 10) de la ligne avant 26 d'affaiblissement, puis elle rompt progressivement le papier 22 suivant cette ligne 26, du bord de droite du papier 22 vers son bord de gauche. Ainsi, à la fin de cette deuxième partie de la rotation des cames 68 et 70, la partie avant 24 du papier 22 est totalement séparée de la partie restante du papier afin de former une former une feuille séparée 24', comme montré sur la figure 8. Il convient de noter que, pendant ce mouvement de rupture de la tige 82, l'extrémité 105 de la bride 96 sert à empêcher

tout mouvement de montée important du papier 22.

Durant la partie restante de la rotation des cames 68 et 70, les galets de came 112 reviennent

sur les parties basses 130 des parties 68 et 70, provo-

quant ainsi le retour de la bride 96 sous l'action des ressorts 116 vers sa position de non bridage montrée sur les figures 4 et 5. Dans le même temps, la tige

82 de rupture revient vers sa position de repos au-

dessous du chemin 43 d'alimentation, comme montré égale-

ment sur les figures 4 et 5. Immédiatement après que la bride 96 s'est éloignée de sa position de bridage, la feuille séparée 24' est avancée par les rouleaux 42 d'entraînement à friction tournant en continu, le long du chemin 40 de guidage, vers la position montrée sur la figure 3 o cette feuille 24 peut être recueillie

par l'utilisateur du terminal financier 10.

En référence à présent à la figure 12,

on y voit représentée une tige de rupture modifiée 82'.

La tige de rupture 82' est supportée de façon coulissante, à ses extrémités, dans les évidements 86 des éléments 88 de support, de la même manière que l'est la tige 82 de rupture. La tige de rupture modifiée 82' possède un axe droit, mais elle diffère de la tige 82 par le

fait que sa section transversale n'est pas uniforme.

Ainsi, la tige 82' comprend des tronçons extrêmes 130 ayant le même diamètre que la tige 82, et un tronçon principal 132 de plus grand diamètre, généralement 6 mm, qui s'effile à une extrémité (l'extrémité de droite en référence aux figures 12) vers une partie biseautée 134. La partie biseautée 134 est contiguë aux tronçons extrêmes de droite 130 et présente un diamètre maximal sensiblement égal au diamètre du tronçon

principal 132.

Pendant un mouvement de rupture de la tige 82', la première partie de la tige 82' à entrer en contact avec le papier 22 est la partie biseautée 134. La partie biseautée 134 entre en contact avec la ligne avant 26 d'affaiblissement en un point, indiqué par la référence "X" sur la figure 12, lequel point

est situé à environ 1,5 cm du bord de droite (en référen-

ce à la figure 12) du papier 22. La rupture du papier 22 commence en ce point et, ensuite, la tige 82' rompt progressivement le papier 22 à partir de ce point vers les deux bords du papier 22 jusqu'à ce qu'une séparation complète de la partie avant 24.du papier 22 ait été réalisée. Il est apparu que l'utilisation de la tige modifiée 82' est particulièrement avantageuse pour réaliser une rupture satisfaisante d'un papier continu dans le cas o les lignes d'affaiblissement sont formées par des lignes de perforation dans lesquelles il existe une distance importante entre chaque bord du papier

et la première perforation à partir de ce bord. Dans une autre modification de la rupteuse 84 décrite ci-dessus, la tige

de rupture 82 pourrait être remplacée par un fil métallique agencé de façon à être tendu fortement entre les biellettes 90 et 92 durant un mouvement de rupture du fil à travers le

chemin 43 d'alimentation.

La rupteuse 44 décrite ci-dessus en référence

aux dessins annexés réalise une rupture fiable et correc-

te du papier continu 22 suivant la ligne avant 26 d'af-

faiblissement, et il est apparu qu'une rupture efficace pouvait être réalisée même dans le cas o cette ligne était mal formée. De plus, cette rupteuse présente les avantages supplémentaires d'être de faible colt

et d'être construite sous une forme compacte.

Claims

REVENDICATIONS

1. Rupteuse destinée à séparer en feuilles une bande qui présente des lignes transversales 26 d'affaiblissement et qui est agencée de façon à être transportée le long d'un chemin d'alimentation à travers la rupteuse, cette dernière comprenant un élément allongé

de rupture s'étendant en travers du chemin d'alimenta-

tion, des moyens de bridage pouvant être manoeuvrés

pour brider la bande de façon qu'une ligne d'affaiblisse-

ment soit maintenue dans une position prédéterminée

sur le chemin d'alimentation, et des moyens d'actionne-

ment destinés à provoquer un mouvement de rupture dudit élément de rupture, tandis que la bande est bridée,

à travers le chemin d'alimentation, d'une manière incli-

née par rapport à celui-ci, ledit élément de rupture étant agencé pour rompre progressivement la bande suivant

la ligne d'affaiblissement dans ladite position prédéter-

minée au cours de ce mouvement de rupture, en commençant en un point o l'élément de rupture entre en contact en premier avec la bande, et les moyens de bridage étant agencés de façon à être déplacés vers un état de non-bridage après un mouvement de rupture dudit élément de rupture, afin de permettre à une feuille séparée d'être retirée de la rupteuse, caractérisée en ce que les extrémités dudit élément (82) de rupture sont reliées respectivement, de façon à pouvoir pivoter, à des premier et second éléments d'actionnement (90, 92) qui sont agencés de manière, en fonctionnement,

à se déplacer l'un par rapport à l'autre.

2. Rupteuse selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que des parties extrêmes de l'élément de rupture (82) sont respectivement montées de façon coulissante dans des fentes (84) formées dans des moyens de support (48, 50), chaque fente s'étendant à peu près perpendiculairement aux faces principales de la

bande (22) à proximité de ladite position prédéterminée.

3. Rupteuse selon la revendication 2, carac-

térisée en ce que lesdites parties extrêmes dudit élément

de rupture (82) sont reliées respectivement, par l'inter-

médiaire desdits premier et second éléments d'actionne- ment (90, 92), à des première et seconde cames (68, ) dont la rotation provoque un mouvement de rupture dudit élément de rupture à travers ledit chemin (43) d'alimentation, la disposition angulaire dudit élément de rupture par rapport audit chemin d'alimentation

variant durant cette rotation.

4. Rupteuse selon la revendication 3, carac-

térisée en ce que lesdites première et seconde cames (68, 70) sont agencées de façon à provoquer un mouvement desdits moyens de bridage (96) entre des positions de bridage et de non-bridage en réponse à la rotation

desdites première et seconde cames.

5. Rupteuse selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée par des moyens

de détection (124) agencés de façon à détecter une marque d'arrêt (29) sur la bande (22) et à provouqer l'arrêt de la bande, en réponse à la détection d'une telle marque, de façon qu'une ligne d'affaiblissement (26) soit placée dans ladite position prédéterminée sur ledit chemin d'alimentation (43), lesdits moyens de bridage (96) étant agencés de façon à être manoeuvrés

pendant que la bande est arrêtée.

6. Rupteuse selon les revendications 4

et 5, caractérisée par les moyens d'embrayage (76) pouvant être manoeuvrés pour faire exécuter un tour auxdites première et seconde cames (68, 70) en réponse à la détection d'une marque d'arrêt (29) sur la bande

(32) par lesdits moyens de détection (124).

7. Rupteuse selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que

lesdits moyens de bridage (96) comprennent une partie (105) qui, lorsque lesdits moyens de bridage sont dans

leur position de bridage, est placée à proximité immédia-

te de la bande (22), en amont et à proximité immédiate de la ligne d'affaiblissement (26) dans ladite position prédéterminée.

8. Rupteuse selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que

la partie (104) desdits moyens de bridage (96) qui est agencée de façon à porter contre la bande (22)

est en matière élastomérique.

9. Rupteuse selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que

ledit élément de rupture (82) se présente sous la forme

d'une tige ou d'un fil.

10. Rupteuse selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que

ledit élément de rupture (82) possède une configuration telle que, durant un mouvement de rupture, il entre en contact en premier avec la bande (22) en un point (X) situé entre le centre de la bande et l'un de ses bords.

11. Appareil de manipulation de bande compre-

nant une rupteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, et des moyens de transport destinés

à faire avancer la bande le long dudit trajet d'alimenta-

tion, caractérisé en ce que lesdits moyens de transport comprennent des moyens d'entraînement à friction (42) tournant en continu, placés en aval de ladite position prédéterminée, et des moyens d'entraînement à picots (32) placés en amont de ladite position prédéterminée, lesdits moyens d'entraînement à picots étant agencés de façon à être arrêtés avant la mise en oeuvre desdits moyens de bridage (96) et en ce que lesdits moyens de bridage sont agencés de façon à brider la partie

de la bande s'étendant entre ladite position prédétermi-

née et lesdits moyens d'entraînement à friction (42).