FR2537384A1 - Machine a vendanger destinee plus particulierement aux vignes etroites - Google Patents

Abstract

MACHINE A VENDANGER TRANSFORMABLE EN TRACTEUR ENJAMBEUR VIGNERON CONSTITUEE PAR : A. UN TRACTEUR ENJAMBEUR VIGNERON 1, B. UN ENSEMBLE DE RECOLTE 3 PORTE ENTIEREMENT PAR LEDIT TRACTEUR AU MOYEN D'UN ATTELAGE A TROIS POINTS 2 ENTRE LES ROUES ARRIERE MOTRICES 5 ET LE MOTEUR 13, DE TELLE SORTE QU'EN DETELANT L'ENSEMBLE DE RECOLTE ON TRANSFORME LA MACHINE A VENDANGER EN UN TRACTEUR VIGNERON DE TYPE USUEL.

Description

La présente invention a pour objet une machine à vendanger destinee plus particulièrement aux vignes étroites constituée par un tracteur enjambeur portant un ensemble de récolte amovible.

I1 est connu pour réaliser la vendange des raisins d'employer des machines automotrices qui enjambent une rangée de vigne et qui portent des moyens de secouage latéral détachant les baies des raisins, lesquelles tombent sur des écailles mobiles et de là dans des convoyeurs qui les évacuent dans des réciptents portes par la machine.

Ces machines, maintenant largement répandues fonctionnent de façon satisfaisante . Elles sont cependant très onereuses alors qu elles ne servent que pendant un laps de temps très court 4 ainsi le viticulteur doit procéder à un investissement tres important pour un matériel qui s' amortit mal, car il sert peu.

Toutes les machines auto-motri-ces connues étant constituées d'une part par un châssis enjambeur muni de roues motrices entrai nées par un moteur porte par le châssis et d'autre part par des moyens destinés à realiser la vendange mécanique, on a déjà tente de les monter l'un à l'autre de façon que l'on puisse démonter un à un tous les éléments participant à la vendange mécanique pour ne conserver que le châssis enjambeur autozmoteur afin de l'utiliser comme un simple tracteur enjambeur pour tous les autres travaux de la vigne.

Cependant, ces tentatives ont échoué. En effet, le démontage (puis le remontage) des éléments realisant la vendange mécanique est très délicat, très long et ne peut être pratiquement réalise que par des mécaniciens professionnels. D'autre part, les châssis enjambeurs auto-moteurs des machines actuellement commercialisées sont beaucoup trop lourds pour pouvoir être utilisés de façon commode pour les travaux usuels des- soins duvignoble.

La demanderesse, qui fabrique des tracteurs enjambeurs pour les travaux usuels du vignoble a cherchegnon pas à réaliser une machine à vendanger qui puisse être utilisée comme tracteur, mais un tracteur enjambeur qui puisse porter un ensemble d'éléments vendangeurs, cet ensemble pouvant être facilement attelé et dételé du tracteur comme un simple outil agricole. On obtient ainsi un tracteur enjambeur normal qui se transforme très facilement et très rapidement en machine à vendanger.

Le dispositif,objét de la presente invention, est constitué par
a) Un tracteur enjambeur constitué par un châssis enjambeur muni de deux roues avant directrices ; de deux roues arrieres motrices, ces deux roues étant portees par deux jambes creuses inclinées vers le bas et vers l'arrire, ces deux jambes constituant des carters à l'inté- rieur desquels sont disposés les moyens d'entra1nement desdites roues d'une cabine située à l'avant des roues directrices avant et d'un moteur situé immédiatement derrière la cabine ; ledit châssis étant muni immédiatement der rière le moteur d'une console portant un dispositif d'attelage à trois points ;
b) Un ensemble d'elements de vendange mécanique assemblés dans un caisson amovible d'une largeur inférieure à celle séparant les jambes des roues arrieres motrices, ce caisson venant s'encastrer entre ces deux jambes et etant muni de trois tourillons d'attelage permettant de l'atteler au tracteur enjambeur.

c) Au moins une benne de reception de la vendange placée entre une roue avant et une roue arrière et portée par un mécanisme la faisant basculer vers l'avant.

d) Au moins un organe de liaison transportant la vendange recoltée depuis un des côtés du chassis portant les éléments de vendange jusqu'à la benne.

De préférence, le dispositif d'attelage à trois points est monté à rotation sur un axe horizontal.

De préférence également le dispositif comporte deux bennes de réception symétriques et deux convoyeurs symétriques alimentant chaque benne.

A titre d'exemple non limitatif et pour faciliter la compréhension de l'invention, on a représenté aux dessins annexés
Figure 1, une vue en élévation latérale d'un dispositif selon l'invention
Figure 2, une vue en plan de la figure 1
Figure 3, une vue par l'arrière du dispositif des figures 1 et 2
Figure 4, une vue partielle par l'arrière dans laquelle seuls les elements destinés à la vendange sont repré sentés, le tracteur enjambeur n'étant pas représenté ;
Figure 5, une vue avec arrachement représentant le caisson portant les éléments de cueillette des raisins ;
Figure 6, une vue à échelle agrandie d'un détail d'une variante de réalisation du caisson de la figure 5 ;
Figure 7, une variante de la figure 6 en coupe selon II;;
Figure 8, une vue en coupe selon II-II de la figure 5
Figure 9, une Vue schématique et partielle de la figure 1, illustrant le mécanisme convoyeur assurant la liaison entre le caisson et une benne ;
Figure 10, une vue schematique et partielle de la figure 3, illustrant ledit mecanisme convoyeur ;
Figure 11, une vue schématique et partielle représentant en plan ce mécanisme convoyeur ;
Figure 12, une vue simplifiée, par l'arrière, illustrant une variante de réalisation de l'attelage à trois points ;
Figure 13, une vue latérale, partielle, de la figure 12.

En se reportant à ces figures, on voit que la machine selon la présente invention est constituée par un tracteur enjambeur d & ig-né par la référence générale 1 auquel est attelé par un attelage à trois points 2 un ensemble vendangeur 3. Le tracteur enjambeur est lui même constitué par un châssis enjambeur comportant deux jambes arrières 4 inclinées vers l'arrière et vers le bas d'un angle compris entre 30 et 400 et portant chacune une roue arrière motrice 5, chaque jambe 4 étant un carter creux a l'intérieur duquel sont disposés les moyens d'entraînement de la roue motrice, par pignon et chaine par exemple ; ainsi que deux jambes avant 6 pratiquement verticales, portant chacune une roue avant directrice 7.

Les jambes 4 et 6 d'un même côté sont reliées l'une à l'autre par une poutre horizontale 8. Les deux poutres horizontales parallèles portent un plancher 9 qui déborde vers l'avant au-delà des jambes avant 6.

Ce plancher 9 porte une cabine 10 à l'intérieur de laquelle sont disposés le siège 11 du conducteur et les commandes de conduite 12, le siège il étant pratiquement à l'aplomb des roues avant 7. Immédiatement derrière le siège 11 du conducteur est placé le moteur 13 avec à l'arrière la prise de force 14 qui se trouve ainsi pratiquement dans le plan médian transversal du tracteur, -pratiquement à mi-distance entre les roues avant et arrière du tracteur. A hauteur de la prise de force 14, chaque support de roue 4 porte un support 15 et les deux supports 15 portent une traverse 16, qui elle -même, porte un palier pour un arbre 17.Surl'arbre 17 tourillonne une~monture 18 portant trois bras un bras supérieur 19 en deux éléments symétriques (fi-gure 2-) destiné à recevoir la bielle supérieure 20 d'un attelage à trois points et deux bras inférieurs 21, symétriques, destinés à recevoir les deux bielles inférieures d'attelage 22. La monture 18 est (figure 2) munie à chacune de ses extrémités d'un br-as 23, chaque bras 23 portant un vérin hydraulique 25 attelé à l'une des bielles 22.

L'ensemble vendangeur 3 a la forme d'un caisson muni sur chacun de ses flancs d'un tourillon d'attelage 26 et, à sa partie supérieure d'un tourillon d'attelage 27, supporté par des renforts 28. Comme on le voit aux figures 1 et 2, les tourillons d'attelage 26 sont situés pratiquement dans le plan transversal médian du caisson 3 et le tourillon supérieur 27 n'est que légèrement en avant.

I1 en résulte que le caisson 3 est introduit entre les roues arrière 5 et les jambes arrière 4 du tracteur, de façon telle que sa paroi avant vienne au voisinage immédiat du plan transversal médian du tracteur et que sa paroi arrière -soit pratiquement au niveau de la partie la plus arrière des roues arrière, c'est-à-dire que tout le caisson 3 est introduit par l'arrière à l'intérieur du tracteur.

Ce caisson 3 est attelé comme n'importe quel outil agricole au moyen d'un attelage à trois points. Pour dételer le caisson 3, il suffit d'abaisser les bielles 22 au moyen des vérins 25 jusqu'à ce que le caisson 3 repose sur le sol, de dégager les tourillons d'attelage 26 et 27 des bielles22 et 20 et de faire avancer le tracteur Cette disposition originale, permise par la forme particulière du châssis du tracteur enjambeur 1 et du caisson 3 ainsi quDa la disposition particulière de l'attelage 2 permet, par une manoeuvre aussi simple et usuelle que celle d'un attelage trois points, de transformer un tracteur enjambeur vigneron usuel en machine à vendanger ou inversement de transformer une machine à vendanger en un tracteur enjambeur vigneron de type usuel.

Cette transformation aussi rapide et aussi simple, ne nécessitant aucune opération de mécanique, est rendue possible non seulement par la configuration particulière du tracteur enjambeur lD mais aussi par celle du caisson 3.

En se reportant plus particulièrement aux figures 4, 5 et 8, on voit que le caisson 3 est défini par deux coffrages symétriques 30 ayant, vus de côté (figure 5), une forme générale trapézoidale. Ces deux coffrages 30, vus en plan ou par l'arrière (figures 4 et 8), sont disposés symétriquement par rapport au plan vertical longitudinal XX du caisson 3 et sont reliés l'un à l'autre par une ceinture 29 qui porte les tourillons d'attelage 26. Ces deux caissons ménagent entre eux un espace libre Au dans lequel défile la rangée de vigne 33 lorsque la machine à vendanger avance.

Chaque coffrage 30 porte un jeu de secoueurs latéraux 31 qui fait saillie dans l'espace A. Les deux jeux de secoueurs latéraux 31 sont symétriques et analogues a ceux utilisés dans les machines à vendanger actuellement en usage dans les vignobles. Ils sont disposés-parallèle- ment les uns au-dessus des autres et sont portés par un support 32 sensiblement vertical, chaque support 32 étant animé d'un mouvement alternatif de rotation. De préférence, comme cela est connu, le mouvement des deux supports 32 est synchronise de façon que lorsqu'un groupe de secoueurs 31 s'écarte du plan médian de la rangée de vigne 33, l'autre groupe de secoueurs l'accompagne et inversement. Chaque support 32 est solidaire d'un arbre 34 porté par-deux paliers 35, solidaires de chaque coffrage 30.A sa partie supérieure, chaque arbre 34 est muni d'une manivelle 37 reliée à une bielle d'entraînement 38 ; les deux bielles 38 sont attelees à un manchon 39 porté par un disque rotatif 40, disposé dans un plan sensiblement horizontal, ce disque 40 étant entrainé en rotation par un boîtier de pignonages 41 ou un moteur hydraulique luimême relié par un arbre de prise de force ou à une centrale hydraulique.

Un arbre 43 placé dans chaque coffrage 30 porte une poulie 42. A l'intérieur de chaque coffrage 30 est disposé un convoyeur 46 constitué par une bande souple munie à intervalles réguliers de palettes 47, souples également.

La bande souple du convoyeur 46 suit pratiquement le contour de chaque coffrage 30 et pour cela s'enroule sur quatre poulies 42, 42a, 44 et 45 placées chacune dans un coin du trapèze, la poulie 42 étant motrice de sorte que la bande 46 est entraînée dans le sens indiqué par la flèche f.

En bas de chaque coffrage 30, on a disposé une rangée d'écailles 48 (figure 4) montées élastiquement à rotation, inclinées et se chevauchant partiellement.

Ces écailles étant d'un type connu et employées sur presque toutes les machines à vendanger connues ne sont pas décrites plus en détail.

Les grains de raisin et/ou éventuellement les grappes détachées par les secoueurs latéraux 31 tombent sur les écailles 48 et de là sur les convoyeurs 46 qui les remontent par leurs brins verticaux 46a ; le brin supérieur 46b (figure 5) de chaque convoyeur 46 étant dirigé vers le bas, les raisins ne sont plus retenus par les palettes 47 et tombent. Les parois extérieure et intérieure de chaque coffrage 30 sont percées par des fenêtres 49 et 50 respectivement (figure 4) ; une paroi en plan incliné 51 réunit la base de la fenêtre intérieure 50 à la fenêtre extérieure 49 et le plan incliné ainsi formé est prolongé par une bavette 52 en matière spuple qui fait saillie au-delà de la paroi extérieure du coffrage 30. Les raisins tombent donc sur la paroi inclinée 51 et roulent vers l'extérieur, hors du coffrage 30, le long de la bavette 52.

Comme cela est représenté aux figures 1, 2, 3, 4 et 5, les paroies internes des coffrages 30 sont reliées à un capotage 53 de section cylindrique (figures 3 et 5) à l'extrémité duquel est placé un aspirateur 54. Les coffrages 30 sont chacun muni à la base de leur paroi latérale extérieure d'une ouverture 55. Ainsi, l'aspirateur 54 crée un flux d'air dans l'espace A : l'air rentre par les orifices 55 (figure 4), passe juste au-dessus des convoyeurs 46 en les léchant et entraîne les feuilles pouvant se trouver sur les convoyeurs 46, s'élève dans l'espace A en empêchant les feuilles de tomber ; un autre flux d'air pénètre par les fenêtres 49 et 50, traverse la masse de raisin qui tombe du brin supérieur 46b et entraîne les feuilles qui pourraient éventuellement demeurer mélangées au flot de raisin. Comme cela est représenté figure 4, les feuilles ainsi entraînées sont acheminées dans le capotage 53 ; puis elles sont éjectées à l'extérieur par l'aspirateur 54.

I1 peut cependant se produire que pendant le parcours de remontée, correspondant au brin sensiblement vertical 46a du convoyeur 46, des raisins s'échappent des palettes 47 et retombent sur le brin inférieur horizontal
c
Pour éviter cela, selon une première variante de réalisation, représentée en pointillé à la figure 1, on dispose en face de chaque brin vertical 46a une paroi en tôle 56, parallèle au brin 46a et située à une distance très légèrement supérieure à la hauteur des palettes 47.

On réalise ainsi un tunnel à l'intérieur duquel les raisins sont guidés jusqu'en haut.

Selon un deuxième mode de réalisation représenté aux figures 5 sur l'arbre 43 est montée folle une deuxième poulie 57 concentrique à la poulie 42. Sur cette poulie 57 et une autre poulie 58 située au voisinage de la base du brin 46a est montee une bande en matière souple ou courroie plane 59. L'emplacement de la poulie 58 est determiné de sorte que le brin 59a de la bande 59 soit parallèle au brin 46a et à une distance tres légèrement supérieure a la hauteur des palettes 47. La bande 59 est munie de crans 60 contre lesquels viennent s'envaser les extrémités supérieures des palettes 47, de sorte que la bande 59 est entraînée par la bande 46 au moyen des palettes 47 qui accroc-hent les crans 60.

Selon un troisième mode de réalisation (figure 6), le brin interieur (59a) est lisse et est entraîné par la poulie 57, ayant alors la forme d'un tambour, lui-même solidaire de la poulie 42. On comprend que la vitesse linéaire de la bande lisse 59 est inferieure à celle de la bande 46. On peut alors pour remédier a cetinconvè- nient faire en sorte que le tambour 57bis ne soit plus solidaire en rotation de la poulie 42, mais soit entraîné indépendamment par une autre courroie (figure 7-).

De préférence, comme cela est représentée à la figure 8 les parois internes de chaque coffrage 30 comportent entre le convoyeur 46 et la deuxième bande souple 59 ou la paroi en tôle 56 des rembourrages 47a munis d'un crantage dans lequel pénètre la partie entraînante de la bande 46 du convoyeur ; ceci fait que la bande 46, la tôle 56 ou la bande 59 et les rembourrages 47a définissent un canal de montée correspondant assez exactement à la section des palettes 47.

La vendange, detachée par les secoueurs 31, debaras sée de ses feuilles par l'aspirateur 54 et entrainée par les convoyeurs 46 (un dans chaque coffrage 30) est évacuée par les bavettes 52 vers l'extérieur.

On peut, comme cela est connu, accrocher aux parois extérieures des coffrages 30, sous chaque bavette 52 un récipient à vendange que l'on change manuellement quand il est plein. Une telle disposition est adaptée aux vignobles à très faible rendement.

De préférence, les raisins sont déversés dans des bennes 61 disposées de chaque côté du tracteur, entre les roues arrière et avant et articulées par deux bielles 62 et 63 commandées par un vérin 64 de façon à provoquer un soulèvement de la benne et son basculement, accompagné d'un léger mouvement d'avancement.De telles bennes latérales ont été décrites dans le brevet 78.27174 de la demanderesse.

Cependant, la disposition décrite audit brevet 78.27174 nécessite qu-l-afenêtr--e par ou sortent les raisins soit au-dessus de la benne correspondante, ce qui n'est pas le cas puisque les bennes 61 sont entre les roues 5 et 7 alors que les fenêtres 49 sont pratiquement au-dessus des roues arrière 5.

En se reportant aux figures 9 à 11, on voit que l'on a disposé entre chaque fenêtre 49 et la benne 61 correspondante un tapis roulant 75, ce tapis roulant devant cependant pouvoir être escamoté pour permettre le mouvement d'élévation et de vidange~de la benne 61.

En se reportant à ces figures, on voit que chaque tapis roulant 75 est constitué par une bande souple munie d'aspérités tendue sur deux rouleaux 76, portés par une tige 77. Cette tige 77 est montée à coulissement dans un manchon 65, lui-même porté par un arbre 66 monté à rotation dans un palier 67, fixe. La tige 77 est d'autre part solidaire d'un manchon 68 dans lequel est monté. un arbre 69 sur lequel s'articule un oeilleton 70 situé à l'ex-tré- mité diune bielle 71 monte à rotation sur un axe 72 porté par la paroi supérieure de la jambe 4 de la roue arrière 5. Au voisinage de son milieux la bielle 71 est attelée à un vérin 73 lui-même monté à rotation sur un axe 74 porté par ladite jambe 4.

On voit que lorsque le vérin 73 est mis en action, la bielle 71 pivote autour de l'axe 72 (figure 9) et vient occuper la position représentée en tiretés (figures 1 et 9), position qui dégage la trajectoire de la benne 61 (figure 9).

A la figure 2', on a représenté le tapis de gauche en position escamotée dégageant la benne 61 correspondante et le tapis de droite en position active pour recueillir les raisins tombant par la bavette 52.

De plus, en agissant par le vérin 73, on peut amener le tapis roulant 75 dans toutes les positions internes diaires voulues entre les deux positions extrêmes representées sur les figures, ce qui permet de répartir la charge dans chacune des bennes 61.

On voit donc, qu'en démontant le caisson 3 attelé au tracteur par un simple attelage a trois points, on sépare rapidement et tres simplement les éléments de récolte du tracteur 1 ; en démontant les axes 66 et 72 maintenus chacun par une simple goupille9 on démonte les tapis roulants 62. On peut conserver les bennes 61 soit en mettant du lest au fond de chaque benne, soit même en les employant comme réservoirs de produits à pulvériser en y plaçant des récipients a parois souples comme par exemple des outres en matière plastique Ainsi, par des manoeuvres très simples et très rapides, on peut transformer un tracteur enjambeur vigneron en machine à vendanger ou inversement.

Le fait que l'ensemble de récolte ou caisson 3 soit attelé au tracteur par un attelage hydraulique a trois points 2 permet de regler la hauteur du caisson 3 par rapport au sol comme si c'était un simple outil agricole porté.

I1 est d'autre part important que le caisson 3 puisse suivre les irrégularités d'alignement des plants de vigne 33 ou encore qu'il puisse continuer à travailler correctement lorsque le tracteur 1 dévie de sa trajectoire.

C'est dans ce but que l'ensemble de récolte ou caisson 3 est porté par un attelage a trois points 2 qui est luimême porté par un palier tourillonnant autour de l'arbre 17 : cette disposition permet au caisson 3 d'osciller pendulairement autour de l'axe de l'arbre 17 comme cela est représenté en pointillé à la figure 3.

Les figures 12 et 13 illustrent une variante de réalisation de l'attelage a trois points 2 qui permet d'obtenir le même résultat, a savoir l'oscillation pendulaire du caisson 3 sans qu'il soit necessaire de disposer un palier 18 tourillonnant sur un arbre horizontal tel que l'arbre 17. La suppression du plier 18 et de l'arbre 17 permet de-gagner de 20 a 25 cm, donc de rapprocher d'autant la paroi avant du caisson 3 vers l'avant ce qui est tres important pour une machine de ce genre dans laquelle le gain de place est primordial.

En se reportant a ces figures, on voit que i 'atte- lage à trois points 2 est constitué par une potence triangulaire constituée par deux montants 80, qui sont fixés à leur base a l1extrémité supérieure de la jambe 4 et qui convergent l'un vers l'autre à leur sommet. La bielle superieure 20, qui comporte une rotule a chacune de ses extrémités,est articulée par l'axe 81 situé au sommet de la -potence d'attelage ; les deux bielles inferieures 22 sont montées à pivotement sur des axes horizontaux 78 situés à la base de ladite potence -triangulaire et comportent à leurs extrémités arrière des rotules 79 destinées à recevoir les tourillons d'attelage 26.A sa--partie médiane la potence triangulaire porte deux bras horizontaux 82, renforcés par une traverse 83 ; chaque support porte un vérin de levage 25, a simple effet, attelé à une bielle 22. Les deux vérins 25 sont alimenté en liquide hydraulique par un circuit, représenté de façon schématique, comportant un distributeur 84 et une canalisation 85 se divisant en deux branches 86, une pour chaque verin. Il en résulte que les deux vérins 25 sont en communication directe l'un avec l'autre. Lorsque le caisson 3 est attelé aux bielles 20 et 22 et que le distributeur du relevage hydraulique est actionné, les dex vérins 25 sont alimentés sous la même pression et soulèvent, par les bielles 22 ledit caisson 3.

Lorsque la commande du relevage-est remise au neutre, les deux vérins 25 sont partiellement remplis et sont toujours en communication directe l'un avec l'autre. Si alors une surcharge est appliquée sur l'une des deux bielles 22 et donc sur l'un des 'deux verins, ce dernier va se vider dans l'autre ; un des bras 22 va s'abaisser et l'autre bras se relever d'autant. On obtient ainsi un mouvement d'oscillation autour d'un axe horizontal équivalent au mouvement d'oscillation autour de l'axe 17, mais au moyen d'un dispositif ayant un encombrement dans le sens longitudinal, nettement inférieur.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Machine a vendanger du type comportant des moyens de récolte portés par un châssis enjambeur automoteur, caractérisée par le fait qu'elle est constituée par

a) un tracteur enjambeur vigneron (1) s

b) un ensemble de recolte (3) porté entierement par le tracteur (1) entre les roues arrières (5) et son moteur (13) dont l'extremite arrière se trouve pratiquement à hauteur du plan transversal médian dudit tracteur, cet ensemble étant porte par un simple attelage à trois points (2) ; de telle sorte qu'en détachant. l'ensemble de récolte (3) de l'attelage à trois points (2), on transforme la machine à vendanger en un tracteur enjambeur vigneron (1) de type usuel.

2 Machine à vendanger selon la revendication i, caractérisée par le fait que le tracteur comporte en plus deux bennes latérales basculantes (61) situées entre les roues arrière (5) et avant (7);les orifices d'évacuation (49) de la vandange pratiqués dans l'ensemble de récolte (3) étant reliés a chaque benne (61) correspondante par un tapis roulant (62) escamotable totalement ou partiellement.

3. Machine selon l'une des revendications 1 ou 2, dans laquelle le tracteur enjambeur est constitué par un châssis enjambeur muni de : deux roues avant directrices (7) à l'aplomb desquelles est situé le siège (11) du conducteur ; de deux roues arrières motrices (5) portées chacune par une jambe (4) faisant carter de transmission, chaque jambe étant inclinée vers l'arrière et vers le bas d'un moteur (13) situé entre le siege (11) et le plan vertical transversal médian du tracteur, l'attelage à trois points (2) étant placé immédiatement après le moteur (13); de faç-on a ménager entre le moteur (13) et la partie la plus arrière des roues arrières (5) un espace suffisant pour recevoir l'ensemble de recolte (3).

4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle l'attelage à trois points (2) est monté de façon que le caisson (3) puisse osciller latéralement.

5. Machine selon la revendication 4, dans laquelle l'attelage à trois points (2) est monté oscillant sur un arbre horizontal longitudinal (17) porte par une traverse (16) située immédiatement derrière le moteur (13)

6. Machine selon la revendication 5, dans laquelle l'arbre (17) porte un support (18) pouvant tourillonner sur ledit arbre, ledit support (18) portant d'une part deux bras inférieurs symétriques (21) destinés à porter les extrémités avant des deux bielles d'attelage inférieures (22) et un bras supérieur (19), en deux parties, destiné à recevoir la bielle supérieure d'attelage (20)

7.Machine selon la revendication 4, dans laquelle les bielles d'attelage (20, 22) sont articulées sur des bras (19, 21) eux-mêmes solidaire d'une traverse (16) du tracteur (1), les deux bielles inférieures (22) étant articulées aux bras (21) par des axes horizontaux (79) et etant soulevées chacune par un vérin à simple effet (25) ;; les deux vérins (25) étant alimentés en parallèle par une canalisation hydraulique nique de telle sorte qu'ils communiquent directement l'un avec l'autre et que, lorsque la commande de relevage de l'attelage à trois points est mise au neutre, toute surcharge appliquée à l'une des bielles inférieures d'attelage (22) va avoir pour effet que le vérin (25) correspondant va se vider dans l'autre et que l'autre bielle (22) va se soulever de la même quantité que la première bielle (22) s'est abaissée.

8. Machine selon l'une des revendications 1 a 7, dans laquelle l'ensemble de récolte ou ensemble des éléments vendangeurs (3) a la forme d'un caisson muni sur chacun de ses flancs, sensiblement à hauteur de son plan transversal médian, d"un tourillon d'attelage (26) et à sa partie supérieure d'un tourillon d'attelage (27) ; de telle sorte que en dégageant les tourillons d'attelage (26, 27) des bielles de l'attelage à trois points (2), on sépare le caisson vendangeur (3) du tracteur (1), la hauteur de travail des éléments vendangeurs contenus dans le caisson (3) étant determinée par le relevage hydraulique à trois points.

9. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle l'ensemble de récolte ou ensemble des éléments vendangeurs (3) est constitue par deux coffrages symétriques (30) portant chacun un ensemble de seco.ueurs latéraux (31),une rangee d'écailles (48) et un convoyeur en boucle (46), ces deux coffrages (30) étant séparés par un espace (A) où défilent les ceps de vigne et coiffés par un capotage (53) aboutissant à un aspirateur (54).

10.Machine selon la revendication 9, dans laquelle chaque coffrage (30) est muni à la base de sa paroi laté- rale extérieure d'une fenêtre (55) et-, à sa partie supérieure, en-dessous du brin horizontal supérieur (46b) du convoyeur (46) de deux fenêtres (49 et 50) traversant l'une la paroi extérieure du coffrage et l'autre sa paroi in extérieure, les bases des deux fenêtres (49 et 50) étant reliées par un plan (51 incline vers l'extérieur et vers le bas et prolongé par une bavette (52) s de telle sorte que l'air aspiré par le ventilateur pénètre dans chaque coffrage (30) par les fenêtres inférieures (55) et par les fenêtres superieures (49 et 50) en traversant le flot de raisins tombant sur le plan incliné (51).

11. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle en face du brin montant sensiblement vertical (46a) du convoyeur (46) est disposée une paroi fixe (56) parallèle et située a une distance légère- ment supérieure à la hauteur des palettes (47) dudit convoyeur (46).

12. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle en face du brin montant sensiblement vertical (46a) du convoyeur (46) est disposé,paral lelement et à une distance légèrement supérieure à la hauteur des palettes (47) du convoyeur (46), le brin (59a) d'une deuxième bande souple (59).

13. Machine selon la revendication 12, dans laquelle la deuxième bande souple (59) est portée par deux poulies folles (57 et 58) ladite bande souple comportant des crans

g60) sur lesquels s'engagent les rebords des palettes (47)

de telle sorte que le convoyeur (46) entraîne la deuxième

bande souple (59).

14. Machine selon la revendication 12, dans laquelle

la deuxième bande souple est entraînée par une poulie motrice (57).

15. Machine selon la revendication 12, dans laquelle

la deuxième bande souple est lisse, ladite bande étant entraînée par un tambour (57).

16. Machine selon la revendication 12, dans laquelle

le tambour d'entrainement(57bis) de la deuxième bande (59) est entraîne indépendamment de la poulie (42) par une autre courroie.

17. Machine selon l'une quelconque des revendications 8 a 16, dans laquelle les coffrages ont, vus de côté, une forme sensiblement trapézoidale et sont assembles parallèlement l'un a l'autre par une ceinture (29) portant

les tourillons inférieurs d'attelage (26).

18. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte deux bennes basculantes (61) placées chacune entre

une roue arrière (5) et une roue avant (7), la fenêtre ,d'evacuation (49) de chaque coffrage (30) étant reliée à la benne correspondante par un tapis roulant (75).

19. Machine selon la revendication 18, dans laquelle

chaque tapis roulant (75) est porté par des moyens permettant de le deplacer le long de son axe longitudinal de façon à pouvoir répartir la charge dans les bennes (61) et/ou a pouvoir l'escamoter vers l'arrière afin de dégager la trajectoire de la benne basculante (61) a laquelle il est associé.

20. Machine selon la revendication 19, dans laquelle

chaque tapis roulant (75) est monté à coulissement sur

un point fixe (66) porté par le tracteur et est attelée à une bielle (71) montée à rotation sur un axe (72) porté

par la jambe (4) de la roue arrière, le basculement de la

bielle pivotante (71) étant commandé par un vérin (73).