FR2529590A1 - Metier a tisser circulaire - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN METIER A TISSER CIRCULAIRE DANS LE PEIGNE CIRCULAIRE DUQUEL TOURNENT UN CERTAIN NOMBRE DE NAVETTES, CHAQUE NAVETTE PORTANT DES GALETS DISPOSES PAR PAIRE A SON BORD SUPERIEUR ET A SON BORD INFERIEUR QUI S'APPUIENT SUR DES SURFACES CORRESPONDANTES DE ROULEMENT SUR LA BAGUE SUPERIEURE OU RESPECTIVEMENT LA BAGUE INFERIEURE DU PEIGNE CIRCULAIRE. SELON L'INVENTION, LES AXES DE ROTATION DES GALETS SUPERIEURS 61 ET DES GALETS INFERIEURS 62 DE CHAQUE PAIRE SUR LA NAVETTE DELIMITENT UNE ENVELOPPE CONIQUE 35 DONT L'EXTREMITE SE TROUVE AU MOINS A PROXIMITE DE LA ZONE DE L'AXE DE ROTATION DU METIER OU RESPECTIVEMENT DU BORD DE BATTAGE DU TISSU, LES GALETS SONT CONFIGURES EN TRONC DE CONE ET L'EXTREMITE DE LEUR ENVELOPPE CORRESPOND A L'EXTREMITE DE L'ENVELOPPE CONIQUE DES AXES DE ROTATION ET LES SURFACES DE ROULEMENT 43, 44 DES BAGUES SUPERIEURE ET INFERIEURE 41, 42 DU PEIGNE FORMENT UNE CONTRE-SURFACE AYANT UNE INCLINAISON IDENTIQUE A LA SURFACE D'ENVELOPPE DES GALETS. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT A L'INDUSTRIE TEXTILE.

Description

La présente invention concerne un métier à tisser circulaire dans le

peigne circulaire duquel tournent un certain nombre de navettes, chaque navette portant, par paire, des galets disposés à son bord supérieur et à son bord inférieur, qui s'appuient sur des surfaces correspondantes de roulement sur la bague supérieuredu peigne ou respectivement la bague inférieure du peigne, et pour chaque navette est prévu un galet de poussée tournant avec le disque de commande du métier, qui est en contact d'entraînement de roulement avec

l'un des galets de la navette.

On connait en général des métiers à tisser circulaires o un certain nombre de lames partielles sont disposées en cercle autour du peigne circulaire du métier, et portent chacune un certain nombre de lisses internes et externes pour le guidage d'une partie de deux ensembles de fils de chaîne répartis tout autour, auxquels est imparti, pour la formation de la foule, au moyen de l'arbre principal en rotation, un mouvement alternatif

et à contre-courant allant vers le haut et vers le bas.

Les navettes tournant dans le peigne circulaire introdui-

sent ainsi continuellement, dans la foule, les fils de trame tirés de la bobine correspondante entraînée en

même temps.

En tentant d'augmenter la productivité de tels métiers, on a essayé d'augmenter la vitesse de rotation des navettes pour augmenter le volume des bobines de fil

de trame entrainées par les navettes.

Mais des limites étroites sont établies, dans la sorte tradionnelle de guidage des navettes sur le peigne circulaire>par suite de l'augmentation de poids et de l'augmentation de la force centrifuge, ce qui se

montre par une forte usure sur les galets et une augmenta-

tion du danger de dégradation des fils de chaîne retournés

du bas de la chaîne et du haut de la chaîne.

La présente invention a par conséquent pour tâche de configurer un métier à tisser circulaire de la sorte ci-dessus de façon qu'en évitant les inconvénients des dispositions connues, une augmentation de la puissance du métier soit rendue possible par rotation plus rapide des navettes et l'utilisation de plus grosses bobines de fil de trame. Cela est atteint selon l'invention par le fait que les axes de rotation des galets supérieurs et des galets inférieurs de chaque paire de galets, délimitent, sur la navette, une enveloppe conique, dont l'extrémité se trouve au moins à proximité de la zone de l'axe de rotation du métier ou respectivement du bord de battage du tissu, et les galets sont en forme de tronc de cône et l'extrémité de leur enveloppe correspond à l'extrémité ci-dessus mentionnée de l'enveloppe conique des axes de rotation et ainsi les surfaces de roulement des bagues supérieure et respectivement inférieure du peigne forment une contre-surface ayant une inclinaison identique

à la surface d'enveloppe des galets.

Cette mesure permet un mouvement de roulement optimal des galets sur les surfaces de roulement des anneaux ou bagues du peigne, même lorsqu'augmente la force centrifuge, et ainsi non seulement l'usure des galets peut être abaissée de façon remarquable mais également on empêche les navettes de tomber, vers l'extérieur, hors de la voie du peigne lors d'un parcours lent ou d'un arrêt,

sans mesure supplémentaire.

Les avantages ci-dessus peuvent être encore améliorés par le fait que la surface d'enveloppe des galets s'étend à l'intérieur de l'extension de surface

radiale des surfaces de roulement des bagues du peigne.

Pour créer de plus des conditions optimales de retournement du fil entre les galets participant à l'entraînement des navettes, il est avantageux que la ligne de contact au moins entre le galet formant le galet de contre-poussée sur la navette et le galet sur le disque de commande du métier se confonde ou respectivement soit parallèle avec l'extension des fils de chaîne du bas de

la chaîne lorsque la foule est totalement ouverte.

Avantageusement, la disposition selon l'invention est de plus configurée de façon que les fils de chaîne du haut de la chaîne et les fils de chaîne du bas de la chaîne s'étendent, lorsque la foule est totalement ouverte, dans le plan de la contre-surface respectivement sur la bague supérieure et la bague inférieure du peigne, et présentent des angles égaux d'inclinaison par rapport

au bord de battage du tissu.

Ces mesures permettent d'obtenir un parcours idéal des fils de chaîne du bas de la chaîne et du haut de la chafne qui ainsi, ne sont ni aplatis ni détournés de leur direction idéale par rapport au bord de battage du tisscu, ce qui diminue de façon importante le nombre

de uptures de fil qui se présentent.

Pour pouvoir de plus compenser un glissement possible entre les galets participant à l'entraînement

des naiettes, il est avantageux que le galet de contre-

poussée en forme de tronc de cane sur la navette porte une embase de roue d'un plus grand diamètre, qui se

trouve, par sa surface d'enveloppe, en contact d'entraîne-

ment de roulement avec l'enveloppe du galet de poussée

sur le disque de commande.

Dle plus, selon une autre configuration de l'invention, le peigne circulaire contient, entre les dents du peigne, des dents verticales écartées les unes des autres sur le pourtour du peigne, qui forment, sur le côté interne du peigne, une glissière pour la navette, q -i est placée radialement en dépassant des dents du r peigne, et qui abs Obe les forces centrifuges de la navette en rotation Dans ce cas, il est avantageux qu'au moins trois dents verticales soutiennent la navette en ro'tatiuo; que de plus les dents verticales s'appuient lilrement rotatives à la bague supérieure ou respectivement ) úin ei -:: du peigne; et que de plus chaque navette porte

ies patins prévus pour coopérer avec les dents verticales.

Par ailleurs, pour pouvoir transmettre les forces centrifuges croissantes directement au bâti du métier, sans qu'ainsi les dents du peigne ne soient contactées et en évitant une assez forte chaleur de frottement, dans une configuration avantageuse, il est possible que la navette s'appuie sur les dents du

peigne au moyen de rouleaux parallèles à celles-ci.

Pour garantir ainsi que lesrouleaux, lorsque la navette tourne, ne tomberont pas dans les intervalles entre les dents du peigne pour provoquer ainsi un "battage", on prévoit de plus, selon l'invention, que les dents du peigne soient courbées de façon convexe en direction périphérique de rotation du peigne circulaire ou bien que les dents du peigne soient disposées à une inclinaison s'écartant de la verticale ou bien encore qu'elles soient disposées en forme de flèche en direction périphérique de rotation du peigne circulaire, et dans ce cas, il est de plus utile que les dents du peigne soient aplaties, sur toute leur longueur, du côté de la voie de rotation

ou de l'orbite.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci

apparaîtront plus clairement au cours de la description

explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels

la figure 1 est une vue latéraleetenreprésen-

tation schématique d'un métier à tisser circulaire; la figure 2 est une coupe du peigne circulaire du métier à tisser circulaire selon la figure 1, avec une navette, en vue de dessus et à échelle agrandie; la figure 3 est une vue en coupe transversale d'une dent du peigne de la disposition selon la figure 2, à échelle agrandie; les figures 4 et 5 montrent, en vue avant et en vue en coupe, le peigne circulaire du métier à tisser circulaire selon la figure 1, en coupe, avec une navette t -5 représentée de façon simplifiée, à échelle agrandie; les figures 6 et 7 montrent d'autres modes de réalisation des dents du peigne circulaire ayant la disposition selon la figure 4; la figure 8 est une représentation d'une vue en coupe d'une variante de réalisation d'un peigne circulaire du métier à tisser circulaire selon la figure 1, avec une navette représentée de façon simplifiée, à échelle agrandie; et la figure 9 est une représentation schématique de la coupe transversale à travers le peigne et la navette

de la figure 8, à échelle agrandie.

Le métier à tisser circulaire selon la figure 1 repose, à la façon habituelle, sur un socle 1 sur lequel s'appuie un support 2 de forme circulaire,

qui porte un peigne circulaire 3, un commutateur d'intro-

duction et d'extraction 4 pour le métier et d'autres parties 5 de bâti pour l'appui de lames 6 Ces lames 6 sont disposées, à la façon connue, en cercle autour de

l'arbre principal 8 du métier.

De plus, sur le socle 1 s'appuie le support 9 pour le dispositif de levée du tissu, qui n'est représenté ici que par les rouleaux 10 de levée du tissu Dans la zone de levée, agit de plus un templet 14 De plus, on peut voir, sur le métier à tisser circulaire représenté, le rouleau d'alimentation 15 pour les fils de chaîne à gauche et le rouleau d'alimentation 16 pour les fils de chaîne à droite Ces fils de chaîne 7, dont le parcours n'est qu'indiqué légèrement, sont répartis en deux ensembles de fils de chaîne disposés en cercle, et sont tirés, d'une façon connuede groupes qui ne sont pas plus amplement représentés de bobines de fil de chaîne Pour la formation de la foule, l'un de ces ensembles est élevé tandis que l'autre est guidé, de la hauteur du plan du tissage, par les mouvements de changement de la foule, vers le bas, de façon qu'il en résulte un haut de la chaîne 7 ' et un bas de la chaîne 7 " Dans cette foule, V est alors guidée une navette 30 avec une bobine de fil

de trame 60 (figure 5) sur une voie circulaire horizontale.

Par le mouvement circulaire de la navette, les fils de trame déroulés de la bobine de fil de trame sont amenés au bord 13 du tissu du tricot tubulaire produit, afin

que ces fils de trame puissent être tissés dans le tissu.

Le tricot tubulaire peut alors être retiré vers le haut,

et être aplati en un tricot tubulaire plat.

Pour le changement précédemment indiqué de la foule, on se sert des lames 6 disposées en cercle, en un certain nombre, autour de l'arbre principal 8 du métier à proximité de la surface d'enveloppe externe du peigne circulaire 3 Comme on peut le voir sur la figure 1, chaque lame 6 comprend ici, à titre d'exemple, des lames

partielles 24 et 25 qui sont formées de bandes de courroie.

A titre d'exemple, dans ce but, une bande sans fin peut

être guidée sur deux rouleaux de renvoi 22 ou respective-

ment 23 s'appuyant rotatifs à la partie supérieure ou

respectivement inférieure du bâti 5.

Le tronçon interne 24 et le tronçon externe 25 de la bande portent chacun des anneaux 26 à travers lesquels un fil de chaîne 7 de l'un ou l'autre ensemble de fils de chaîne 7 ' ou 7 " est attiré La production d'un mouvement alternatif à contre-courant vers le haut et vers le bas des tronçons 24 et 25 de la bande provoque alors le mouvement de changement de la foule précédemment

mentionné sur les deux ensembles de fils de chaîne.

Pour ce mouvement de changement, on sait avantageusement relier le tronçon interne 24, en dessous de ses anneaux 26, à un chariot 29 de la lame, qui peut être déplacé verticalement vers le haut et vers le bas, sur des moyens de guidage De ce chariot vertical 29 font saillie des galets de guidage 31, qui s'appuient sur un profil de came de commande correspondant 32 d'un disque central de commande 33 tournant avec l'arbre principal 8

du métier à tisser circulaire.

Telle que décritejusqu'à maintenant, la co nstru;tion du métier à tisser circulaire représenté peut correspondre à l'état connu de la technique, donc

une plus ample description d'un tel métier est inutile.

Le problème à traiter ici sur un tel métier circulaire concerne la configuration des moyens pour guider et appuyer ainsi que pour entratner les navettes 30 sur le peigne circulaire 3 pour obtenir des vitesses supérieures de rotation et/ou l'entraînement de bobines plus lourdes ou respectivement plus grosses de fil de tramo N ldiminuant en même temps les charges du fil de chalred, l' chauffement de frottement et l'usure sur le

poeigne eir laire et sur les navettes en rotation.

Dans ce but, comme le montrent plus particuliè-

remeni; 11 es figures 2, 4 et 5, chaque navette 30 est p<urnue de galets disposés par paire, à son bord supérieur et t son bord inférieur 61 ou respectivement 62, qui 3-', a oi, t sur des surfaces correspondantes de roulement 4 f 3 ou -reo'ctivement 44 à la bague supérieure 41 ou

rospectie oe, t a la bague inférieure 42 du peigne circu-

laire 3 -

Coimre le montre plus particulièrement la figure 5, la dispcesition cds galets sur la navette 30 est prévue de l'a 9 qo e les axes de rotation 61 ' et 62 ' du galet 1.ui:6 ieur 61 et du galet inférieur 62 de chaque paire de galets dlimitent -r la navette 30 mune enveloppe conique 35, dont i tbrgit se trouve au moins à proximité de la zone de l'axe de rotation du métier ou respectivement du bord de battage 15 du tissu (figure 1), et de plus les galets 61 et 62 sont en forme de tronc de cône et Zo ltextrémité de leur enveloppe correspond à l'extrémité 13 ci-dessus de l'enveloppe conique des axes de rotation, etpar ai UI-:uÈs surfaces de roulement 45 et 44 des bagues

supérieure et inférieure 41 et 42 forment une contre-

surface ayant la même inclinaison que la surface d'enve-

loppe ces galets 61 et 62. De façon correspondante, on prévoit que les fils de chaîne 7 ' du haut de la chaîne et les fils de chaîne 7 " du bas de la chaine s'étendent, lorsque la foule est totalement ouverte, selon la figure 5, dans le plan de la contre-surface 43 ou 44, sur la bague supérieure ou respectivement inférieure 41 ou 42 et présentent des angles identiques d'inclinaison par rapport au bord de

battage du tissu (figure 1).

On sait que pour l'entraînement des navettes 30 à travers la foule avec le disque de commande 33 (figure 1), un galet de poussée 63 tourne par navette en rotation, qui est déterminé pour reposer sur le galet inférieur

arrière en direction de rotation 62 sur la navette 30.

Pour pouvoir ainsi guider lai navette 30 sans coincement entre les surfaces de roulement 43 et 44 des bagues supérieure et inférieure 41 et 42 du peigne et pour absorber toutes les vibrations de l'entraînement des galets, soit le galet 61 disposé par le contre-galet de poussée 62 sur la navette 30 ou bien comme dans le cas présent, le contre-galet de poussée 62 est soutenu de façon élastique par -un ressort 67 Dans ce but, le contre-galet de poussée 62 repose à l'extrémité libre d'un bras de levier 68 articulé sur la navette 30, et qui, dans la représentation de la figure 4, est préchargé par le ressort 67 sous la forme d'un ressort de traction dans

le sens contraire des aiguilles d'une montre.

Le galet indiqué de poussée 63 s'appuie sur une équerre approximativement en forme de L 69 sur le disque de commande 33 du métier à tisser, et dans ce cas, l'axe 63 ' du galet de poussée 63 estqulquepeu parallèle à l'extension des fils de chaîne 7 " du bas de la chaîne dans le cas de la foule ouverte et le galet de poussée 63 se\trouve, par son enveloppe, en contact d'entraînement avec roulement avec l'enveloppe d'une embase de roue 64 d'un plus grand diamètre que le contre-galet de poussée 62 de la navette 30 Ainsi, on obtient, sur l'embase de roue 64 qui est entraînée, une plus grande vitesse périphérique que la vitesse de rotation sur la navette 30,

ce qui permet de compenser un glissement à l'entraînement.

De la même façuique le galet de poussée 63, sur léquene 69 de montage est monté un galet avancé de freinage 66, qui se trouve également, par son enveloppe> en contact d'entraînement de roulement avec l'enveloppe de l'embase de roue 64 sur le contre-galet de poussée 62, et ce galet de freinage est à un niveau quelque peu-plus bas que le galet de poussée 63 sur le contre-galet de poussée 62 de la navette 30 Ce galet de freinage 66 empêche que la navette, en raison de son inertie, puisse continuer à se déplacer indépendamment de l'entraînement

par le galet de poussée 63.

Avec cette disposition décrite des galets sur la navette et de l'entralnement, on peut non seulement réaliser les meilleurs rapports de"roulement, mais également les meilleurs rapports de retournement pour les fils de cha ne du bas de la chaine et du haut de la chaîne, et, malgré des vitesses considérablement plus importantes et des bobines de fil de trame plus grosses ou respectivement plus lourdes 60, on peut s'attendre à des ruptures bien

moins fréquentes des fils.

Comme, avec les vitesses plus élevées de rotation de la navette relativement lourde, des forces centrifuges considérablement plus importantes agissent sur les dents du peigne 3 i, il ne suffit plus d'appuyer la navette

uniquement par des patins sur les dents du peigne 34.

On prévoit par conséquent de plus, selon l'invention, d'équiper chaque navette 30 de rouleaux verticaux de rotation 70 qui sont parallèles aux dents du peigne 3 ' et qui se trouvent avantageusement à proximité des extrémités de la navette allongée 30 (figure 2) et qui s'appuient sur celle-ci d'une façon qui n'est pas plus amplement représentée Pour garantir ainsi que les rouleaux 70 ne tomberont pas, lors de la rotation de la navette 30, dans les intervalles entre les dents du peigne 3 ', pour provoquer ainsi un I"battage"', chaque rouleau 70 doit se trouver en contact d'appui avec au moins une dent du peigne 3 ' Dans ce but, on prévoit que, comme le montre plus clairement la figure 4, les dents du peigne 3 ' soient courbées de façon convexe dans la direction périphérique de rotation, de façon que chaque rouleau 70 s'appuie en tout moment sur l'une des dents du peigne 3 ' par une partie de son enveloppe. Pour créer les meilleurs rapports de rotation, les dents du peigne 3 ' sont de plus aplaties pour créer une voie de roulement ayant la plus grande surface possible pour la navette, comme le montre particulièrement

la figure 3.

D'aussi bons résultats peuvent être obtenus

lorsque les dents du peigne 3 ', au lieu d'être de configu-

ration convexe, sont disposées de façon oblique, comme le montre plus particulièrement la figure 6 Il est également pensable de configurer les dents du peigne 3 ' en forme de

flèches comme le montre la figure 7.

Pour remplir les conditions indiquées, il est indispensable de prévoir la convexité ou respectivement la disposition oblique ou la forme de flèche des dents du peigne de façon qu'elles soient au moins aussi grosses mais avantageusement plus grosses que l'intervalle entre

deux dents du peigne voisines.

On obtient ainsi, par ce qui précède, une installation de guidage et d'entralnement de la navette, qui permet une augmentation de la puissance du métier par une rotation plus rapide de la navette et l'utilisation de plus grosses bobines de fil de trame, sans que l'on doive s'attendre à un danger d'une plus forte usure et

à de plus fréquentes ruptures de fil.

Dans la variante de réalisation selon les figures 8 et 9, chaque navette 30 est également pourvue de galets disposés par paire 32 ou respectivement 31 sur son bord supérieur et son bord inférieur, qui s'appuient sur

des surfaces correspondantes de roulement 43 ou respecti-

vement 44 sur la bague supérieure 41 ou respectivement

inférieure 42 du peigne circulaire 3.

i Comme le montre particulièrement la figure 9, dans ce cas également la disposition du galet sur la navette 30 est conçue de façon que les axes de rotation du galet supérieur 32 et du galet inférieur 31 de chaque paire de galets sur la navette 30 d Célmitent une enveloppe conique 35 dont l'extrémité se trouve au moins à proximité

de la zor:te de l'axe de rotation du métier ou respective-

ment du bord de battage du tissu 36, et les galets 31 et 32 sont en forme de tronc de cône et l'extrémité de O l eur eiveloppe correspond à l'extrémité 36 de l'enveloppe cunique des arces de rotation, et les surfaces de roulemeeot 43 Zt respectivement 44 des bagues supérieure Ct re sprtiemeut inférieure 41 et 42 forment, par rsapport la surface d'enveloppe des galets 31 et 32,

uflo -,?re urface eayant la même inclinaison.

De plus, on prévoit également ici que les fils de chnai Le 50 du haut de la chaîne et les fils de chaîne 51 dlu b'tas de la chaîne, lorsque la foule est totalement O'uter L,:eléton la figure 9, s'étendent dans le plan des o 20 Gontre-surfaces 43, 44, sur la bague supérieure 41 ou espectiverment ieférieure 42 du peigne, et présentent, pair,- apport au bord de battage du tissu 36, des angles d'ineiiaison -identitues Co, tme pon peut de plus le voir sur la figure 9, 213 La iuvface id' enveloppe de chaque galet 31, 32 s'étend de plus à L' itptrieur de l'extension radiale de surface des surfaces de roulement 43 ou 44 des bagues du peigne 41

et respectivement 42.

Pour permettre ainsi la transmission des forces centrifuges qui sont considérablement plus importantes, directement, au peigne circulaire 3 et de là au support 2 du métier (figure 1), sans charger de ce fait les dents du peigne 3 ', on prévoit de disposer des dents verticales à mune certaine distance les unes des autres en directic; périphérique du peigne, qui forment, sur le o Sté interne du peigne, une glissière dépassant radialement des dents du peigne, et qui absorbe les forces

centrifuges sur la navette 30 en rotation.

Il est utile, dans ce cas, qu'au moins trois

dents verticales 45 supportent la navette en rotation 30.

Comme on peut le voir sur les figures 8 et 9, les dents verticales 45 s'appuient librement rotatives sur des paliers correspondants 45 ' sur la bague supérieure

ou respectivement inférieure 41 ou 42 du peigne.

Les navettes 30 peuvent alors s'appuyer directement en glissant sur ces dents verticales 45, sous

l'effet de la force centrifuge, par une surface corres-

pondante de leur corps 34, ou bien on peut prévoir que chaque navette 30 présente des patins 46 pouvant coopérer

avec les dents verticales 45.

Claims (9)

R E V E N D I C A T I O N S

1. Métier à tisser circulaire dans le peigne circulaire duquel tournent un certain nombre de navettes, chaque navette portant des galets disposés par paire à son bord supérieur et à son bord inférieur, qui s'appuient sur des surfaces correspondantes de roulement sur la bague supérieure ou respectivement la bague inférieure du peigne circulaire, caractérisé en ce que les axes de rotation des galets supérieurs ( 32; 61) et des galets inférieurs ( 31; 62) de chaque paire de galets délimitent, sur la navette ( 30)june enveloppe conique ( 35), dont l'extrémité ( 36) se trouve au moins à proximité de la zone de l'axe de rotation du métier ou respectivement du bord de battage du tissu, lesdits galets étant en forme de tronc de cône et l'extrémité de leur enveloppe correspondant à la dite extrémité ( 36) de l'enveloppe conique des axes de rotation et les surfaces de roulement ( 43 ou 44) des bagues supérieure et respectivement inférieure ( 41 et 42) du peigne forment une contre-surface ayant la même inclinaison que la surface d'enveloppe dudit galet.

2. Métier selon la revendication 1, du type o pour chaque navette est prévu un galet de poussée tournant avec le disque de commande du métier, qui est en contact d'entra Inemert de roulement avec l'un des galets de la navette, caraotérisé en ce que la ligne de contact au moins entre le galet formant le galet de contre-poussée ( 62) sur la navette ( 30) et le galet de poussée ( 63) sur le disque de commande ( 33) se confond ou est respectivement parallèle à l'extension des fils de chalne du bas de la

chaîne ( 7 ") lorsque la foule est totalement ouverte.

3. Métier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fils de chaîne ( 50; 7 ') du haut de la chaîne et les fils de chaîne ( 51; 7 ") du bas de la chaîne, lorsque la foule est totalement ouverte, s'étendent dans

le plan des contre-surfaces ( 43, 44) sur la bague -

supérieure ou respectivement inférieure ( 41, 42) du peigne et présentent des angles identiques d'inclinaison

par rapport au bord de battage du tissu.

4 Métier selon la revendication 2, caractérisé en ce que le contre-galet de poussée ( 62) en forme de tronc de cône porte, sur la navette ( 30)2 une embase de roue ( 64) d'un plus grand diamètre, qui se trouve, par sa surface d'enveloppe, en contact d'entralnement de roulement avec l'enveloppe du galet de poussée ( 63) sur

le disque de commande ( 33).

5. Métier selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'avec l'embase de roue ( 64) du contre-galet de poussée ( 6 é, un galet avancé de freinage ( 66) se trouve en contact d'entraînement de roulement, qui est monté rotatif, à un plus bas niveau que le galet de poussée ( 63),

sous le disque de commande en rotation ( 33) du métier.

6. Métier selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que la surface d'enveloppe des galets '( 31, 32; 61, 62) s'étend à l'intérieur de l'extension de surface radiale de la surface de roulement ( 43 ou 44) de la bague du peigne

( 41 ou 42).

7. Métier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le peigne circulaire ( 3) comprend des dents verticales ( 45) disposées entre les dents du peigne ( 3 '), et qui sont séparées les unes des autres en direction périphérique du peigne, et qui forment, sur le côté interne du peigne, des glissières absorbant les forces centrifuges de la navette en rotation ( 30), qui dépassent radialement des dents du peigne et qui s'appuient librement rotatives sur la bague supérieure ou respectivement

inférieure ( 41 ou 42) du peigne.

8. Métier selon l'une quelconque des

revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la navette ( 30)

s'appuie sur les dents du peigne au moyen de rouleaux de

rotation ( 70) parallèles aux dents du peigne ( 3 ').

9 Métier selon la revendication 8, caractérisé en ce que les dents du peigne ( 3 ') sont disposées à une inclinaison s'écartant de la verticale; ou bien sont disposées en forme de flèche dans la direction de rotation du peigne circulaire ( 3)i ou bien sont aplaties du côté de l'orbite, sur toute leur longueur; ou bien

sont courbées de façon convexe dans la direction péri-

phérique de rotation du peigne circulaire ( 3).