FR2526906A1 - Dispositif amortisseur de torsion, notamment friction d'embrayage pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF AMORTISSEUR DE TORSION EST DU GENRE COMPORTANT DEUX PARTIES COAXIALES A, B, MONTEES ROTATIVES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE, A L'ENCONTRE DE MOYENS ELASTIQUES, ET DANS LES LIMITES D'UN DEBATTEMENT ANGULAIRE DETERMINE PAR DES ERGOTS 32 EN SAILLIE A LA PERIPHERIE DU VOILE DE MOYEU 11 DE LA PARTIE COAXIALE A, LESDITS ERGOTS 32 ETANT CHACUN ENGAGES AVEC JEU ENTRE DEUX EPAULEMENTS AXIAUX 33R, 33T PREVUS A CET EFFET SUR LA COURONNE 14 QUE PRESENTE LA PARTIE COAXIALE B AUTOUR DUDIT VOILE DE MOYEU 11. SUIVANT L'INVENTION, LES EPAULEMENTS AXIAUX 33R, 33T AINSI ASSOCIES A CHAQUE ERGOT 32 SONT FORMES PAR LA TRANCHE DE CREVES 34T, 34R MENAGES CIRCONFERENTIELLEMENT DANS LA COURONNE 14. APPLICATION NOTAMMENT AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE POUR VEHICULES INDUSTRIELS.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les dispositifs

amortisseurs de torsion comportant au moins deux

parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'au-

tre, dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, et à l'encontre de moyens élastiques interposés circonférentiel-

lement entre elles.

Ainsi qu'on le sait, un tel dispositif amortisseur entre usuellement dans la constitution, par exemple, d'une friction d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, l'une de ses parties coaxiales portant alors un disque de friction destiné

à être solidarisé en rotation avec un premier arbre, en prati-

que un arbre menant, l'arbre de sortie du moteur dans le cas d'un tel véhicule automobile, tandis que l'autre de ses parties coaxiales-est portée par un moyeu destiné à être solidarisé en rotation avec un deuxième arbre, en pratique un arbre mené, par exemple l'arbre d'entrée d'une boite de vitesses dans le

cas concerné d'un véhicule automobile.

Un tel dispositif amortisseur de torsion permet en effet

d'assurer une transmission régulée du couple de rotation ap-

pliqué à l'une de ses parties coaxiales lorsque l'autre ou les autres de celles-ci sont elles-mêmes l'objet d'un couple de rotation, c'est-à-dire de filtrer les vibrations susceptibles de prendre naissance tout au long de la chalne cinématique, qui va du moteur aux arbres-de roue commandés dans le cas d'un

véhicule automobile, sur laquelle il est inséré.

La présente invention vise plus particulièrement le cas

o une première des parties coaxiales en cause comporte un voi-

le de moyeu tandis qu'une deuxième de ces parties coaxiales comporte deux rondelles, dites rondelles de guidage, qui sont

axialement disposées chacune respectivement de part et d'au-

tre dudit voile de moyeu, et qui sont axialement reliées l'une

à l'autre par une couronne, cette couronne s'étendant radiale-

ment au-delà de la périphérie du voile de moyeu.

Une telle disposition est décrite notamment dans le bre-

vet français déposé le 5 Mai 1972 sous le No 72 16111 et pu-

blié sous le No 2 183 390 aussi bien que dans la demande de

brevet français déposée le 14 Octobre 1981 sous le No 81 19298.

Le plus souvent, les moyens élastiques interposés circon-

férentiellement entre deux parties coaxiales d'un dispositif amortisseur de torsion étant formés de ressorts du type ressort à boudin sensiblement disposés tangentiellement par rapport à une circonférence de l'ensemble, la valeur ultime du débattement angulaire possible entre ces deux parties coaxiales se trouve déterminée par la venue à spires jointives de certains au moins

de ces ressorts.

Il en résulte, inévitablement, une certaine limitation

pour le couple maximal transmissible alors d'une desdites par-

ties coaxiales à l'autre.

Ce couple transite en effet par les ressorts qui se trou-

vent à spires jointives, et ceux-ci, au sein desquels des con-

traintes d'écrasement s'ajoutent aux contraintes élastiques propres de torsion, sont communément dans ce cas au maximum

de-leur possibilité mécanique.

Pour éviter une telle limitation, et notamment, comme ce-

la est souhaitable pour les frictions d'embrayage destinées à l'équipement de véhicules industriels lourds, pour permettre le

passage d'un sur-couple d'une des parties coaxiales constitu-

tives d'une telle friction d'embrayage à l'autre après absorp-

tion du débattement angulaire maximal possible entre celles-ci,

il a été proposé de munir radialement d'ergots le voile de mo-

yeu, de place en place, à la périphérie de celui-ci, lesdits ergots étant chacun individuellement engagés, avec jeu, entre

deux épaulements axiaux prévus à cet effet sur la couronne re-

liant axialement l'une à l'autre les deux rondelles de guidage associées.

Une telle disposition, qui conduit donc à une détermina-

tion de la valeur ultime du débattement angulaire possible en-

tre les deux parties coaxiales concernées par une butée circon-

férentielle positive de tels ergots contre les épaulements

axiaux correspondants de la couronne associée, se trouve notam-

ment décrite dans le brevet français No 72 16111 et la demande

de brevet français No 81 19298 mentionnés ci-dessus.

En pratique, les épaulements axiaux à prévoir ainsi sur

la couronne mise en oeuvre y sont formés par les tranches d'é-

videments prévus à cet effet dans celle-ci.

Il en résulte un certain affaiblissement de cette couronne, aussi bien qu'une certaine complication pour le montage de l'

ensemble, ce montage pouvant impliquer une présentation initia-

* 6906

le en biais du voile de moyeu par rapport à la couronne, ayant

redressement de ce voile de moyeu.

Pour pallier ce dernier inconvénient, il a été proposé, dans la demande de brevet français déposé le 14 Octobre 1981 sous le No 81 19298, de prévoir un décalage radial du bord li- bre de la couronne, au prix, donc, d'une complexité accrue de celle-ci. La présente invention a d'une manière générale pour objet

une disposition permettant de manière simple l'obtention re-

cherchée d'épaulements axiaux sur une telle couronne et con-

duisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a pour objet un dispositif

amortisseur de torsion, et par exemple une friction d'embra-

yage pour véhicule automobile, du genre comportant au moins deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à

l'autre, dans les limites d'un débattement angulaire détermi-

né, et à l'encontre de moyens élastiques à savoir, une premiè-

re partie coaxiale, qui comporte un voile de moyeu, et une deuxième partie coaxiale, qui comporte deux rondelles, dites

rondelles de guidage, axialement disposées chacune respective-

ment de part et d'autre du voile de moyeu, lesdites rondelles de guidage étant axialement reliées l'une à l'autre par une couronne qui s'étend radialement au-delà de la périphérie du voile de moyeu, et ledit voile de moyeu étant muni radialement,

à sa périphérie, d'ergots, qui sont engagés chacun individuel-

lement, avec jeu, entre deux épaulements axiaux de ladite cou-

ronne, ce dispositif amortisseur de torsion étant d'une maniè-

re générale caractérisé en ce que l'un au moins des épaulements axiaux que présente ainsi la couronne pour chacun des ergots du voile de moyeu est formé par la tranche d'un crevé ménagé

circonférentiellement dans ladite couronne.

Grâce à une telle disposition, l'affaiblissement mécani-

que dont est l'objet la couronne du fait de la formation dans celle-ci des épaulements axiaux recherchés est minimal, toute

la matière de ladite couronne étant conservée.

En outre, les épaulements axiaux ainsi formés par crevés sur la couronne étant par eux-mêmes décalés radialement par rapport à la partie courante de celle-ci, il n'est plus besoin, pour obtenir un engagement axial du voile de moyeu dans la a 5 a 6906, couronne, d'un quelconque décalage radial du bord libre de celle-ci. De plus, à encombrement radial total égal, le voile de

moyeu peut, entre les épaulements axiaux de la couronne, pré-

senter si désiré un diamètre supérieur, sans que la possibili- té qu'il présente d'un engagement axial dans la couronne soit modifiée. Par ailleurs, la formation de crevés suivant l'invention dans la couronne entraînant inévitablement un écrouissement de la matière constitutive de celle-ci, cette couronne présente avantageusement une résistance mécanique accrue au droit de

chacun des épaulements axiaux qu'elle présente pour butée cir-

conférentielle des ergots du voile de moyeu associé.

Enfin, dans le cas o, pour son assujettissement à la couronne, l'une des rondelles de guidage présente radialement

en saillie à sa périphérie, de place en place, des tenons des-

tinés à être engagés dans des échancrures prévues à cet effet

sur la tranche correspondante de ladite couronne pour sertis-

sage de l'ensemble, les épaulements axiaux de ladite couronne peuvent avantageusement être circonférentiellement disposés

de part et d'autre de telles échancrures.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre

d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est, avec un arrachement local, une vue en

élévation d'un dispositif amortisseur de torsion suivant l'in-

vention, suivant la flèche 1 de la figure 2; la figure 2 en est une vue en coupe axiale, suivant la ligne brisée Il-Il de la figure 1; la figure 3 reprend, à échelle supérieure, le détail de réalisation repréré par un encart III sur la figure 2; la figure 4 est, à l'échelle de la figure 3, une vue transversale partielle en coupe du dispositif amortisseur de

torsion suivant l'invention, suivant la ligne IV-IV de la fi-

gure 3; la figure 5 est une vue partielle en perspective du voile de moyeu que comporte le dispositif amortisseur de torsion et de la couronne associée à celui-ci; 1 t 62906 la figure 6 est un diagramme illustrant le fonctionnement du dispositif amortisseur de torsion suivant l'invention; la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure

4 et concerne une variante de réalisation.

Ces figures illustrent à titre d'exemple l'application de l'invention à la constitution d'une friction d'embrayage

pour véhicule automobile.

Dans la forme de réalisation représentée, cette friction d'embrayage comporte, globalement, deux parties coaxiales A,

B montées rotatives l'um par rapport à l'autre, dans les limi-

tes d'un débattement angulaire déterminé, et à l'encontre de

moyens élastiques.

Dans la forme de réalisation représentée, la partie coaxia-

le A comporte un moyeu 10, et, transversalement, un voile de

moyeu annulaire 11, solidaire du moyeu 10.

Par exemple, et tel que représenté, le voile de moyeu 11

peut être d'un seul tenant avec le moyeu 10, dans la zone mé-

diane de celui-ci.

Conjointement, dans la forme de réalisation représentée,

la partie coaxiale B comporte, transversalement, deux rondel-

les 12, 12 ', dites communément rondelles de guidage, qui sont

axialement disposées chacune respectivement de part et d'au-

tre du voile de moyeu 11, à distance de celui-ci.

Ces rondelles de guidage 12, 12 ' sont axialement reliées l'une à l'autre par une couronne 14, qui s'étend radialement

au-delà de la périphérie du voile de moyeu 11.

Dans la forme de réalisation représentée, cette couronne

14 est d'un seul tenant avec la rondelle de guidage 12, l'en-

semble étant par exemple venu d'un même flan convenablement découpé et embouti, et, corollairement, la rondelle de guidage 12 ' présente radialement, à sa périphérie, de place en place, des tenons 15, par lesquels elle est engagée, et sertie, dans des échancrures 16 prévues à cet effet sur la couronne 14, le

long du bord libre 17 de celle-ci, suivant par exemple des dis-

positions du type de celles décrites dans la demande de brevet français déposée le 13 Décembre 1977 sous le No 77 37511 et

publiée sous le No 2 411 999.

Par exemple, et tel que représenté, neuf tenons 15, régu-

lièrement répartis circulairement, peuvent ainsi être prévus t 516906 à la périphérie de la rondelle de guidage 12 ', la couronne 14

comportant un nombre égal d'échancrures 16.

S'agissant d'une friction d'embrayage pour véhicule au-

tomobile, la partie coaxiale B ainsi constituée porte un dis-

que de friction 18. Celui-ci est formé d'un voile 20, qui est en pratique

circonférentiellement fractionné en pales, et qui, à sa péri-

phérie interne, est rapporté par des rivets 21 sur la rondel-

le de guidage 12, sur la face de celle-ci opposée à la rondel-

le de guidage 12 ', tandis que, à sa périphérie externe, il est muni, latéralement, et de part et d'autre, de garnitures de

frottement 22.

Les moyens élastiques à l'encontre desquels peut se dé-

velopper un débattement angulaire entre les parties coaxiales A, B ainsi constituées sont interposés circonférentiellement entre celles-ci, et sont formés, dans l'exemple de réalisation

représenté, par des ressorts 24, 24 ', du type ressort à bou-

din, allongés sensiblement tangentiellement à une même circon-

férence de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée, les ressorts 24 sont au nombre de six, et, groupés par paires, ils alternent avec les ressorts 24 ', qui sont au nombre de trois, l'ensemble

étant régulièrement réparti circulairement.

Les ressorts 24 sont disposés pour partie dans des fené-

tres 25 du voile de moyeu 11, et pour partie dans des logements 26 ménagés à cet effet dans les rondelles de guidage 12, 12 ', lesdits logements 26 résultant, dans la forme de réalisation représentée, d'emboutis axiaux ménagés alternativement dans un sens et dans l'autre dans ces rondelles de guidage 12, 12 ',

en correspondance de l'une à-l'autre de celles-ci.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les ressorts 24 sont engagés sans jeu circonférentiel tant dans les fenêtres 25 du voile de moyeu 11 que dans les logements

26 des rondelles de guidage 12, 12 '.

Suivant une disposition semblable à la précédente, les ressorts 24 ' sont disposés pour partie dans des fenêtres 25 ' du voile de moyeu 11 et pour partie dans des logements 26 ' des

rondelles de guidage 12, 12 '.

Mais, s'ils sont engagés sans jeu circonférentiel dans les t 6906

logements 26 ' des rondelles de guidage 12, 12 ', un jeu cir-

conférentiel est prévu, pour la position de repos de l'ensem-

ble, entre, d'une part leurs extrémités circonférentielles,

et d'autre part, les extrémités circonférentielles correspon-

dantes des fenêtres 25 ' du voile de mỏyeu 11.

Pour le sens circonférentiel correspondant à un fonction-

nement en tirage de celui-ci, qui est également le sens de ro-

tation normal dudit ensemble, tel que repéré par la flèche F

sur la figure 1, ce jeu circonférentiel a la valeur JT.

Pour le sens circonférentiel opposé, qui correspond à un

fonctionnement en rétro de l'ensemble, il a la valeur JR.

Dans la forme de réalisation représentée, les jeux cir-

conférentiels JT et JR ont même valeur, mais il n'en est pas

nécessairement ainsi.

Par ailleurs, dans la forme de réalisation représentée, les ressorts 24, 24 ' sont doubles, chacun de ces ressorts étant en pratique formé de deux ressorts coaxiaux de même longueur mais de diamètres différents, respectivement 241, 242 f et 24 '

24 '2, disposés l'un dans l'autre.

Dans la forme de réalisation représentée, la friction d' embrayage concernée se complète par des moyens de frottement intervenant axialement entre les deux parties coaxiales A, B

qui la constituent.

Il s'agit, dans cette forme de réalisation, d'une rondel-

le de frottement 28, qui, appliquée au voile de moyeu 11, du côté par exemple de la rondelle de guidage 12, est portée par une rondelle de support 29 calée en rotation, par des pattes

axiales 30, sur cette rondelle de guidage 12.

Une rondelle élastique à action axiale 36, du type de cel-

le vendue par exemple sous la dénomination commerciale

"ONIYUFLEX", est interposée axialement entre la rondelle de sup-

port 29 et la rondelle de guidage 12, pour sollicitation per-

manente de la rondelle de frottement 28 au contact du voile

de moyeu 11.

Ces dispositions sont bien connues par elles-mêmes, et ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne seront

pas décrites plus en détail ici.

De manière également connue en soi, pour délimitation du débattement angulaire possible entre les parties coaxiales A, B, le voile de moyeu 11 est muni radialement, à sa périphérie,

de place en place, d'ergots 32 qui sont engagés, chacun indi-

viduellement, entre deux épaulements axiaux 33 T, 33 R prévus à cet effet sur la couronne 14, avec, pour la configuration de repos de l'ensemble, un jeu circonférentiel, J'T, dans un sens, qui correspond au fonctionnement en tirage de l'ensemble, et J'R dans le sens opposé, qui correspond à un fonctionnement en

rétro dudit ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée, les jeux circon-

férentiels J'T,-J'R sont égaux entre eux, mais, comme précé-

demment, il n'en est pas nécessairement ainsi.

Quoi qu'il en soit, ces jeux J'T, J'R sont respectivement

supérieurs aux jeux JT, JR précédents.

Suivant l'invention, l'un au moins des épaulements axiaux

33 T, 33 R que présente ainsi la couronne 14 pour chacun des er-

gots 32 du voile de moyeu ll est formé par la tranche d'un cre-

vé 34 T, 34 R ménagé circonférentiellement dans ladite couronne 14. De préférence, et tel que représenté, il en est ainsi en pratique pour chacun des épaulements axiaux 33 T, 33 R associés

à chacun des ergots 32.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures

1 à 6, chacun des crevés 34 T, 34 R de la couronne 14 est trans-

versalement en forme de gouttière, ce crevé ayant transversa-

lement une section uniforme tout au long de son extension cir-

conférentielle, et étant de ce fait ouvert à l'une et l'autre

de ses extrémités circonférentielles.

De préférence, et tel que représenté, chacun des crevés

34 T, 34 R que présente la couronne 14 est décalé circonféren-

tiellement par rapport aux échancrures 16 de celle-ci, et, en pratique, les deux crevés 34 T, 34 R que présente la couronne 14

pour chacun des ergots 32 du voile de moyeu 11 s'étendent cha-

cun respectivement de part et d'autre d'une telle échancrure

16 de celle-ci.

Cependant, dans la forme de réalisation représentée, il

n'y a qu'un nombre réduit d'ergots 32 par rapport aux échancru-

res 16, ce nombre étant par exemple de six, tel que représenté.

Ainsi qu'on le notera, les crevés 34 T, 34 R que présente la couronne 14 sont très aisément formés par simple déformation

2526 * 06

locale de celle-ci, avec cisaillement aux extrémités circon-

férentielles de tels crevés, mais sans enlèvement de matière.

L'intégrité de la couronne 14 se trouve ainsi avantageu-

sement pratiquement conservée.

Bien entendu, l'outil de poinçoûnage à mettre en oeuvre intervient radialement, de l'extérieur l Ainsi qu'on le notera également, dans sa partie courante, la couronne 14 garde une configuration simple, qui, en section transversale, est globalement rectiligne, sans un quelconque

décalage radial de son bord libre 17.

Ainsi qu'on le notera, enfin, les crevés mis en oeuvre suivant l'invention pour la formation des épaulements axiaux

33 T, 33 R permettent avantageusement, lors du montage de l'en-

semble, une présentation droite du voile de moyeull par rap-

port à la couronne 14, ce qui facilite ce montage, et, le voi-

le de moyeu 11 une fois ainsi en place dans la couronne 14, celle-ci l'enveloppe périphériquement intégralement, y compris au droit de ses ergots 32, ce qui assure une bonne protection

de ceux-ci.

En service, la partie coaxiale B constitue en pratique une partie excitante, son disque de friction 18 étant destiné à être serré axialement, par ses garnitures de frottement 22,

entre deux plateaux liés en rotation à un arbre menant, l'ar-

bre de sortie du moteur dans le cas d'un véhicule automobile, et, conjointement, la partie coaxiale A constitue une partie excitée, son moyeu 10 étant destiné, en général par un montage

à cannelures, à être lié en rotation à un arbre mené, par exem-

ple l'arbre d'entrée d'une boîte de vitesse dans le cas d'un

tel véhicule automobile.

Si un couple de rotation est alors appliqué à la partie coaxiale B suivant la flèche F de la figure 1, cette partie coaxiale B entraîne la partie coaxiale A.

Mais seuls interviennent d'abord les ressorts 24.

Après absorption de la précontrainte de montage que pré-

sentent usuellement ceux-ci dans leurs logements, ces ressorts 24 cèdent élastiquement, en sorte qu'un débattement angulaire se développe entre la partie coaxiale B et la partie coaxiale A dans le sens de rotation de l'ensemble, tel qu'illustré par le diagramme de la figure 7 sur lequel le débattement angulaire

D est rapporté en abscisses et le couple transmis correspon-

dant C en ordonnées.

Pour une valeur dl du débattement angulaire D, correspon-

dant à une absorption du jeu circonférentiel JT, les ressorts 24 ' entrent à leur tour en action, après absorption, comme

précédemment, de leur précontrainte, et en ajoutant leurs ef-

fets à ceux des ressorts 24 précédents, qui restent comprimés.

Enfin, pour une valeur d 2 du débattement angulaire D cor-

respondant à une absorption du jeu circonférentiel J'T, les ergots 32 du voile de moyeu 11 viennent au contact des épaulements

axiaux correspondants 33 T de la couronne 14, par butée cir-

conférentielle entre ceux-ci.

Il y a alors un entraînement positif de la partie coaxia-

le A par la partie coaxiale B, sans intervention des ressorts

24, 24 ', qui demeurent cependant comprimés.

De ce fait, un sur-couple peut alors être transmis de la partie coaxiale B à la partie coaxiale A.

Pour un sens d'évolution décroissant du couple, le pro-

cessus s'inverse.

* Un tel fonctionnement est bien connu par lui-même, et il

ne sera donc pas décrit plus en détail ici.

Bien entendu, pour simplification du diagramme de la fi-

gure 6, il n'a pas été tenu compte sur celui-ci des effets d'

hystérésis dus à la rondelle de frottement 28.

Ainsi qu'on le sait, ces effets d'hystérésis conduisent,

pour une même valeur du débattement angulaire D, à une dif-

férenciation de la valeur du couple transmis pour le sens d'é-

volution croissant de ce couple vis-à-vis de sa valeur pour

son sens d'évolution décroissant.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 7, chacun des crevés 34 T, 34 R que présente la couronne 14 pour chacun des ergots 32 du voile de moyeu 11 est en forme de quart d'olive, un tel crevé n'étant ouvert qu'à l'une de ses

extrémités circonférentielles, à laquelle il forme l'épaule-

ment axial 33 T, 33 R correspondant, cependant qu'il est fermé

à l'autre de celles-ci.

Ces crevés 33 T, 33 R ont donc alors une-section transver-

sale qui va en décroissant de leur extrémité circonférentielle

ouverte à leur extrémité circonférentielle fermée.

t 526906 L'outil de poinçonnage à mettre en oeuvre s'en trouve

avantageusement simplifié, un seul cisaillement étant à assu-

rer pour chaque crevé.

En outre, dans cette variante de réalisation, les lignes circonférentielles moyennes de l'un et l'autre des deux crevés 33 T, 33 R que présente la couronne 14 pour chacun des ergots 32 du voile de moyeu 11, qui sont matérialisées par les lignes de coupe de la figure 7, sont l'une et l'autre rectilignes et sont sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre, tel

que visible sur cette figure 7.

Dans ce qui précède, il y a avantageusement, axialement, une continuité de matière pour la couronne au droit de chacun

des crevés mis en oeuvre, abstraction faite de la ou des ex-

trémité(s) circonférentielle(s) de ceux-ci.

On ne sortirait pas du cadre de la présente invention en donnant à ces crevés la configuration de pattes allongées circonférentiellement entre deux fentes circonférentielles, mais, celles-ci, interrompant axialement la continuité de matière de la couronne, la résistance mécanique de l'ensemble

s'en trouve amoindrie.

Bien entendu, la présente invention ne se limite d'ail-

leurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison

de leurs divers éléments.

En outre, le domaine d'application de l'invention n'est pas limité aux seuls dispositifs amortisseurs de torsion ne comportant que deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre, mais s'étend aussi bien au cas o un nombre supérieur de parties coaxiales, montées rotatives deux à deux, est prévu au sein d'un tel dispositif amortisseur de torsion. t 526906

Claims (8)

REVENDI CATI ONS

1 Dispositif amortisseur de torsion, notamment friction d'embrayage pour véhicule automobile, du genre comportant au moins deux parties coaxiales (A,B), montées rotatives l'une par rapport à l'autre, dans les limites d'un débattement an- gulaire déterminé, et à l'encontre de moyens élastiques, à

savoir, une première partie coaxiale (A), qui comporte un voi-

le de moyeu ( 11), et une deuxième partie coaxiale (B), qui comporte deux rondelles ( 12, 12 '), dites rondelles de guidage,

axialement disposées chacune respectivement de part et d'au-

tre dudit voile de moyeu ( 11), lesdites rondelles de guidage ( 12, 12 ') étant axialement reliées l'une à l'autre par une couronne ( 14) qui s'étend radialement au-delà de la périphérie

du voile de moyeu ( 11), et ledit voile de moyeu ( 11) étant mu-

ni radialement, à sa périphérie, d'ergots ( 32), qui sont en-

gagés chacun individuellement, avec jeu, entre deux épaulements axiaux ( 33 T, 33 R) de ladite couronne ( 14), caractérisé en ce

que l'un au moins des épaulements axiaux ( 33 T, 33 R) que pré-

sente ainsi la couronne ( 14) pour chacun des ergots ( 32) du voile de moyeu ( 11)est formé par la tranche d'un crevé ( 34 T,

34 R) ménagé circonférentiellement dans ladite couronne ( 14).

2 Dispositif amortisseur de torsion suivant la reven-

dication 1, caractérisé en ce que chacun des épaulement axiaux

( 33 T, 33 R) que présente la couronne ( 14) pour chacun des er-

gots ( 32) du voile de moyeu ( 11) est formé par la tranche d'un crevé ( 34 T, 34 R) ménagé circonférentiellement dans ladite

couronne ( 14).

3 Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1, 2, caractérisé en ce qu'un crevé

( 34 T, 34 R) de la couronne ( 14) est transversalement en forme

de gouttière et est ouvert à l'une et l'autre de ses extrémi-

tés circonférentielles.

4 Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1, 2, caractérisé en ce qu'un crevé

( 34 T, 34 R) de la couronne ( 14) est en forme de quart d'olive

et n'est ouvert qu'à l'une de ses extrémités circonférentiel-

les, à laquelle il forme l'épaulement axial ( 33 T, 33 R)cor-

respondant. Dispositif amortisseur de torsion suivant la revendi- cation 2, caractérisé en ce que les lignes circonférentielles moyennes de l'un et l'autre des deux crevés ( 34 T, 34 R) que présente la couronne ( 14) pour un même ergot ( 32) du voile de

moyeu ( 11) sont l'une et l'autre rectilignes et sont sensible-

ment dans le prolongement l'une de l'autre.

6 Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1 à 5, dans lequel des échancrures

( 16) sont prévues sur la tranche de la couronne ( 14) pour fi-

xation à celle-ci de l'une au moins des rondelles de guidage ( 12, 12 '), caractérisé en ce que chacun des crevés ( 34 T, 34 R)

que comporte une telle couronne ( 14) est décalé circonféren-

tiellement par rapport à une telle échancrure ( 16).

7 Dispositif amortisseur de torsion suivant les reven-

dications 2 et 6, prises conjointement, caractérisé en ce que les deux crevés ( 34 T, 34 R) que présente la couronne ( 14) pour

chacun des ergots ( 32) du voile de moyeu ( 11) s'étendent cha-

cun respectivement de part et d'autre d'une échancrure

( 16) d'une telle couronne.

8 Dispositif amortisseur de torsion suivant l'une quel-

conque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, axia-

lement, il y a pour la couronne ( 14) une continuité de matiè-

re au droit de chacun des crevés ( 34 T, 34 R) qu'elle comporte, abstraction faite de la ou des extrémités circonférentielles

de ceux-ci.