FR2616184A1 - Embrayage, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un embrayage du genre comportant un élément d'entrée A, un élément de sortie 10B, qui est monté mobile axialement par rapport à l'élément d'entrée 10A, et des moyens de serrage C, qui, prenant appui sur l'élément d'entrée A, sont propres à solliciter l'élément de sortie B en direction de l'élément d'entrée A pour sa solidarisation en rotation par frottement avec celui-ci. Suivant l'invention, les moyens de serrage C prenant appui sur l'un des éléments A, B pour agir sur l'autre, et ces éléments A, B constituant ainsi, vis-à-vis de ces moyens de serrage C, une boucle d'action-réaction X, il est inséré, sur cette boucle d'action-réaction X, entre deux pièces 33, 33' constitutives de celle-ci, au moins une liaison élastique à action circonférentielle 32. Application aux embrayages, notamment pour véhicules automobiles.

Description

"Embrayage, notamment pour véhicule automobile"
La présente invention concerne d'une manière générale les embrayages, notamment pour véhicules automobiles, en visant tout aussi bien le cas où un tel embrayage constitue par lui-même une entité indépendante, comme cela est le cas par exemple pour les embrayages mécaniques, que le cas où il est intégré à une autre entité, comme cela est par exemple le cas pour certains embrayages communément dits de Zlock-up", , équipant les dispositifs d'accouplement hydraulique, tels que convertisseurs de couple ou coupleurs, usuellement mis en oeuvre dans les transmissions automatiques ou semi-automatiques.

Dans sa formulation la plus générale, un embrayage peut être considéré comme comportant, globalement, un élément d'entrée, qui est destiné à être calé en rotation sur un premier arbre, en général un arbre menant, un élément de sortie, qui, monté mobile axialement par rapport à l'élément d'entrée, est destiné à entre calé en rotation sur un deuxième arbre, en général un arbre mené, et des moyens de serrage, qui, prenant appui sur l'élément d'entrée, sont propres à solliciter l'élément de sortie en direction de l'élément d'entrée pour solidarisation en rotation par frottement avec celui-ci.

Dans le cas d'un embrayage mécanique formant par lui-meme une entité indépendante, dans lequel l'élément de sortie comporte au moins un disque de friction, l'élément d'entrée comporte, d'une part, d'un premier côté de ce disque de friction, un premier plateau, ou plateau de réaction, et, de l'autre côté du disque de friction, un deuxième plateau, ou plateau de pression, qui, solidaire en rotation du plateau de réaction, est monté mobile axialement par rapport à celui-ci et est ainsi propre à serrer le disque de friction, et, d'autre part, fournissant un appui aux moyens de serrage associés, qui comportent en pratique des moyens élastiques à action axiale, un couvercle, qui, solidaire en rotation du plateau de réaction, est, lui, lié axialement â celui-ci.

Ainsi, les moyens de serrage associés à l'élément d'entrée et à l'élément de sortie prennent appui sur l'un de ces éléments pour agir sur l'autre, et ceux-ci peuvent donc etre considérés comme constituant, entre eux, vis-à-vis de ces moyens de serrage, ce qu'il sera convenu ci-après d'appeler une boucle d'action-réaction, c'est-à-dire une boucle, qui est apte à équilibrer les forces de serrage en jeu.

Quoi qu'il en soit, lorsqu'un embrayage est en configuration d'engagement, élément de sortie serré contre l'élément d'entrée, il y a normalement un entralnement en rotation positif, sans glissement, de cet élément de sortie par cet élément d'entrée ; en cas de surcouple cependant, c'est-à-dire lorsque le couple à transmettre dépasse la capacité de transmission de couple de l'ensemble, il se produit un glissement entre l'élément de sortie et l'élément d'entrée.

Dans le cas d'un embrayage mécanique, ce glissement intervient entre le disque de friction et les plateaux de pression et de réaction entre lesquels celui-ci est serré.

I1 est usuel, par ailleurs, pour filtrer les bruits et/ou vibrations susceptibles de prendre naissance tout au long de la charnu cinématique concernée, d'incorporer, à un embrayage, un dispositif amortisseur de torsion.

S'agissant d'un embrayage mécanique, ce dispositif amortisseur de torsion intervient le plus souvent au sein du disque de friction, entre les garnitures de frottement de celui-ci et son moyeu.

nais, en variante, il peut tout aussi bien intervenir au sein du plateau de réaction.

Dans ce cas, ce plateau de réaction, qui forme alors ce qu'il est usuellement convenu d'appeler un double volant amortisseur, comporte deux pièces, l'une qui est destinée à être calée en rotation sur l'arbre correspondant, l'autre qui est destinée à être liée axialement au couvercle et contre laquelle est susceptible de porter le disque de friction, et le dispositif amortisseur de torsion mis en oeuvre intervient entre ces deux pièces.

Quoi qu'il en soit, les deux pièces, ou, plus généralement, en associant à celles-ci ceux des autres constituants de l'ensemble qui leur sont liés, les deux parties d'un embrayage entre lesquelles intervient un tel dispositif amortisseur de torsion constituent, globalement, un système oscillant, qui est en permanence l'objet d'oscillations, avec intervention, entre lesdites parties, pour une portion au moins de leur débattement angulaire relatif, de moyens de frottement, en pratique, le plus souvent, de simples rondelles, propres à un amortissement de telles oscillations.

Si, du point de vue de la filtration recherchée des bruits et/ou vibrations, un tel dispositif amortisseur de torsion est susceptible de donner satisfaction, il est également susceptible d'induire un inconvénient dû à un amortissement insuffisant, au moins à certains régimes, des oscillations qu'il autorise.

C'est le cas, notamment, lorsque, véhicule en déplacement, le conducteur d'un tel véhicule relâche rapidement l'accélérateur de celui-ci, et que le fonctionnement de l'ensemble passe dès lors d'un mode de fonctionnement dit de tirage", pour lequel c'est le moteur qui entrain le véhicule, à un fonctionnement dit de "rétro" pour lequel c'est le véhicule qui a tendance à entraîner le moteur, le couple agissant dans le sens de rotation du vilebrequin de ce dernier voyant en quelque sorte inversé son sens de transmission.

Il n'est pas rare, dans ce cas, de constater, au détriment du confort de l'usager, un "balancement horizontal1 plus ou moins accentué du véhicule, conjointement avec la production d'un bruit spécifique, notamment lorsque l'inversion de couple correspondante intervient à faible allure.

Ce phénomène de balancement, qui correspond à la production momentanée de surcouples dus aux oscillations autorisées par le dispositif amortisseur de torsion, nécessite, normalement, pour être amorti, la dissipation d'une énergie cinétique relativement considérable, puisque ce sont les inerties de la chaine cinématique concernée, qui va du moteur aux arbres de roue, qui en sont à l'origine.

I1 ne peut donc que difficilement être amorti par les rondelles de frottement usuellement associées au dispositif amortisseur de torsion concerné, ces rondelles de frottement, qui ne sont d'ailleurs pas prévues à cet effet, n'étant susceptibles que de développer un couple de frottement relativement faible, de l'ordre par exemple de quelques m.N.

Pour surmonter cette difficulté, c'est-à-dire pour écrêter les surcouples de balancement ainsi susceptibles de se produire, il a déjà été proposé de faire intervenir, dans la chaine cinématique concernée, un dispositif limiteur de couple à rondelles de frottement soumises à des rondelles de serrage.

Une telle disposition, si elle est effectivement susceptible de donner satisfaction, au moins dans certaines applications, présente l'inconvénient d'un ajustement relativement délicat entre le couple de tarage à compter duquel le limiteur de couple mis en oeuvre doit intervenir et celui à compter duquel doit par ailleurs se produire un glissement entre le disque de friction et les plateaux de pression et de réaction entre lesquels celui-ci est serré.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition susceptible de donner plus sûrement satisfaction.

De manière plus précise, elle a pour objet un embrayage, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant un élément d'entrée, qui est destiné à être calé en rotation sur un premier arbre, en général un arbre menant, un élément de sortie, qui, monté mobile axialement par rapport à l'élément d'entrée, est destiné à être calé en rotation sur un deuxième arbre, en général un arbre mené, et des moyens de serrage, qui, prenant appui sur l'élément d'entrée, sont propres à solliciter l'élément de sortie en direction de l'élément d'entrée pour solidarisation en rotation par frottement avec celui-ci, cet embrayage étant d'une manière générale caractérisé en ce que, les moyens de serrage prenant appui sur l'un desdits éléments pour agir sur l'autre, et ces éléments constituant ainsi, vis-à-vis de ces moyens de serrage, une boucle d'action-réaction, il est inséré, sur cette boucle d'action-réaction, entre deux pièces constitutives de celle-ci, au moins une liaison élastique à action circonférentielle.

S'agissant, par exemple, d'un tel embrayage mécanique, la liaison élastique à action circonférentielle prévue suivant l'invention peut intervenir au sein du plateau de pression.

En variante, ou en combinaison, elle peut intervenir au sein du couvercle et/ou au sein du plateau de réaction, et/ou, encore, au sein du disque de friction.

Dans tous les cas, il en résulte une différenciation des conditions de fonctionnement de part et d'autre du disque de friction.

D'un premier côté, qui est celui sur lequel n'intervient pas la liaison élastique à action circonférentielle en cause, la capacité de transmission de couple reste ce qu'elle est normalement, et elle est toujours la même : si le couple à transmettre est inférieur à cette capacité de transmission, ce qui est le iode de fonctionnement normal, et si le couple à transmettre est supérieur à cette capacité de transmission, ce qui se produit au moins lors de surcouples, notamment lors de surcouples de balancement, il intervient un glissement entre le disque de friction et le plateau concerné.

De l'autre côté du disque de friction, qui est celui sur lequel intervient la liaison élastique à action circonférentielle mise en oeuvre suivant l'invention, la capacité de transmission de couple est au contraire variable, puisque, faible à l'origine, elle augmente au fur et à mesure de la compression des organes élastiques composant en pratique cette liaison élastique.

En cas de surcouples, et notamment en cas de surcouples de balancement, comme il s'en produit à chaque inversion de couple, le glissement intervient au niveau du disque de friction, et la consommation d'énergie cinétique résultante est largement supérieure à celle qu'une simple rondelle de frottement est elle-même susceptible de consommer, en sorte que le balancement est amorti plus rapidement.

En pratique, ce glissement correspond usuellement à un couple de frottement au moins égal à plusieurs dizaines de m.N et donc multiple du couple de frottement dû à une simple rondelle de frottement.

Les éventuels surcouples, et notamment les surcouples de balancement, sont ainsi susceptibles d'être très rapidement et très efficacement écrêtés, au bénéfice du confort du conducteur.

Il est à souligner que, à la différence du système oscillant constitué autour d'un dispositif amortisseur de torsion de type usuel, les deux pièces entre lesquelles intervient la liaison élastique à action circonférentielle suivant l'invention ne sont l'objet d'aucune oscillation en régime stabilisé.

Autrement dit, cette liaison élastique à action circonférentielle n'intervient qu'à l'occasion de transitoires.

Lorsque, par exemple, cette liaison élastique à action circonférentielle est établie au sein du plateau de réaction, c'est celle des pièces de ce plateau de réaction qui est destiné à être calé en rotation sur l'arbre correspondant qui, à la différence de la disposition à double volant amortisseur précédente, est, conjointement, liée axialement au couvercle, l'autre des pièces de ce plateau de réaction n'étant alors prévue que pour être susceptible de fournir un appui au disque de friction, sans que sa masse intervienne d'ailleurs en quoi que ce soit.

Aucune assimilation n'est donc à faire entre la liaison élastique à action circonférentielle prévue suivant l'invention et un usuel dispositif amortisseur de torsion.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale d'un embrayage suivant l'invention
la figure 2 en est une vue partielle en coupe transversale, suivant la ligne Il-Il de la figure 1
les figures 3 et 4 en sont des vues partielles en coupe circonférentielle suivant, chacune respectivement, les lignes III-III et IV-IV de la figure 1
les figures 5, 6, 7 et 8 sont des demi-vues en coupe axiale, qui, analogues à celle de la figure 1, se rapportent chacune respectivement à une variante de réalisation a
la figure 9 est une vue partielle en coupe circonférentielle de la variante de réalisation représentée sur.la figure 8, suivant la ligne IX-IX de cette figure 8
la figure 10 est une vue partielle en coupe circonférentielle qui, analogue à celle de la figure 9, se rapporte à une autre variante de réalisation.

Ces figures illustrent, à titre d'exemple, l'application de l'invention à un embrayage mécanique.

Globalement, un embrayage comporte un élément d'entrée A, qui, tel queschématisé en traits interrompus sur les figures, est destiné à être calé en rotation sur un premier arbre iOA, en général un arbre menant, et, en pratique, s'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, cet arbre menant iOA est l'arbre de sortie ou vilebrequin, du moteur du véhicule concerné, un élément de sortie B, qui, monté mobile axialement par rapport à l'élément d'entrée A, est destiné, tel qu'également schématisé en traits interrompus sur les figures, à être calé en rotation sur un deuxième arbre lOB, en général un arbre mené, et, s'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, cet arbre mené lOB est le plus souvent l'arbre d'entrée de la boite de vitesses dont est usuellement équipé un tel véhicule, et des moyens de serrage C, qui, prenant appui sur l'élément d'entrée A, sont propres à solliciter l'élément de sortie B en direction de cet élément d'entrée A pour solidarisation en rotation par frottement avec celui-ci.

S'agissant d'un embrayage mécanique, l'élément de sortie B comporte au moins un disque de friction 11.

Dans les formes de réalisation représentées, seul un tel disque de friction Il est prévu.

De manière connue en soi, il s'agit d'une pièce globalement annulaire comportant un voile 12, éventuellement fragmenté circulairement en pales, deux garnitures de frottement 13, disposées chacune respectivement de part et d'autre du voile 12, à la périphérie de plus grand diamètre de celui-ci, en étant convenablement assujetties à ce voile 12, soit de manière rigide, tel que représenté, soit, élastiquement, avec une capacité de déplacement axial l'une par rapport à l'autre, et un moyeu 14, qui, rapporté sur le voile 12, à la périphérie de plus petit diamètre de celui-ci, porte l'énsemble, et par lequel ledit ensemble est adapté, par exemple par un montage à cannelures, à être calé en rotation sur l'arbre mené lOB correspondant tout en étant mobile axialement le long de celui-ci.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 4, le moyeu 14 est rapporté rigidement sur le voile 12, par exemple par des rivets 15.

Conjointement, l'élément d'entrée A comporte, d'une part, disposés chacun respectivement de part et d'autre du disque de friction 11, deux plateaux, à savoir, un premier plateau 16, ou.plateau de réaction, qui, à sa périphérie de plus petit diamètre, est adapté à être rapporté, par exemple par des vis 17, sur l'arbre menant IOA correspondant, et qui, dans la forme de réalisation représentée, porte, à sa périphérie de plus grand diamètre, une couronne de démarreur 18, et un deuxième plateau 20, ou plateau de pression, qui, solidaire en rotation, suivant des modalités décrites ultérieurement, du plateau de réaction 16, est monté mobile axialement par rapport à celui-ci et est ainsi propre à serrer le disque de friction il contre ce plateau de réaction 16, et, d'autre part, un couvercle 21, qui, lui aussi solidaire en rotation du plateau de réaction 16, est, lui, lié axialement à celui-ci.

Comme le disque de friction 11, le plateau de réaction 16, le plateau de pression 20, et le couvercle 21 sont des pièces globalement annulaires.

Dans les formes de réalisation représentées, le couvercle 21 comporte une paroi de fond annulaire 22, qui s'étend globalement transversalement par rapport à l'axe de l'ensemble, et par laquelle il fournit un appui aux moyens de serrage C associés, une paroi latérale 23, qui, à compter de la paroi de fond 22 précédente, s'étend globalement axialement, en direction du plateau de réaction 16, radialement au-delà du plateau de pression 20 et du disque de friction 11, et un rebord transversal 24, qui, à l'extrémité de la paroi latérale 23 opposée à la paroi de fond 22, s'étend globalement radialement en direction opposée à l'axe de l'ensemble, et par lequel, à l'aide par exemple de vis 25, tel que représenté, ledit ensemble est convenablement assujetti au plateau de réaction 16.

S'agissant d'un embrayage mécanique, les moyens de serrage C, enfin, comportent des moyens élastiques à action axiale, qui, prenant appui sur le couvercle 21, et, plus précisément, sur la paroi de fond 22 de celui-ci, sont propres à agir sur le plateau de pression 20, pour sollicitation de celui-ci en direction du plateau de réaction 16, et, ainsi, serrage du disque de friction 11.

il s'agit, en pratique, d'un diaphragme, c'est-à-dire d'une pièce globalement annulaire comportant une partie périphérique circulairement continue 26, qui forme rondelle
Belleville, et qui, prenant axialement appui sur le couvercle 21, porte axialement sur le plateau de pression 20, et une partie centrale, qui est fragmentée en doigts radiaux 27 formant leviers de débrayage, et sur la périphérie interne de laquelle, et tel que schématisé en traits interrompus sur les figures, est susceptible d'agir une butée de débrayage 28.

S'agissant, à titre d'exemple, dans les formes de réalisation représentées, d'un embrayage "poussé", c'est-à-dire d'un embrayage dont le passage en configuration de dégagement, dite position de débrayage, est obtenu par un déplacement de la butée de débrayage 28 en direction du plateau de réaction 16, le diaphragme constituant les moyens de serrage C prend appui sur le couvercle 21 par la périphérie de plus petit diamètre de sa partie périphérique circulairement continue 26, en portant axialement sur le plateau de pression 20 par la périphérie de plus grand diamètre de celle-ci, et il est assujetti de manière basculante au couvercle 21 par des colonnettes 30.

Ces dispositions étant bien connues par elles-mêmes, et ne faisant pas en propre l'objet de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

Les moyens de serrage C prenant appui sur l'un des éléments A, B concernés, en l'espèce l'élément d'entrée A, pour agir sur l'autre de ces éléments, en l'espèce l'élément de sortie B, il est possible de considérer que ces éléments d'entrée A et de sortie B constituent ainsi, vis-à-vis de ces moyens de serrage C, entre l'appui de ceux-ci sur l'un d'eux et leur portée sur l'autre, une boucle d 'action-réaction.

Pour plus de commodité, cette boucle d'action-réaction a été visualisée, en traits interrompus, sous la référence générale X, sur la figure 1.

Partant, par exemple, de celle des faces du diaphragme constituant les moyens de serrage C qui est tournée vers le plateau de réaction 16, elle s'étend à travers successivement le plateau de pression 20, le disque de friction 11, et le plateau de réaction 16, avant de revenir, par le couvercle 21, sur l'autre des faces de ce diaphragme.

Suivant l'invention, il est inséré, sur la boucle d'action-réaction X ainsi constituée, entre deux pièces constitutives de celle-ci, au moins une liaison élastique à action circonférentielle 32.

Dans les formes de réalisation plus particulièrement représentées sur les figures 1 à 5, cette liaison élastique à action circonférentielle 32 intervient au sein du plateau de pression 20.

Pour ce faire, celui-ci comporte au moins deux pièces distinctes 33, 33', à savoir une première pièce 33, par laquelle il est adapté à agir sur le disque de friction 11, et une deuxième pièce 33', qui est solidaire en rotation du couvercle 21 tout en étant mobile axialement par rapport à celui-ci1 et sur laquelle portent les moyens de serrage C, avec, entre ces deux pièces 33, 33', la liaison élastique à action circonférentielle 32.

Dans la forme de réalisation'représentée, la pièce 33 est une pièce massive, analogue à celle constituant usuellement un plateau de pression.

N'ayant pas à intervenir par sa masse, la pièce 33', par contre, est, par exemple, une simple pièce en tôle emboutie.

En pratique, cette pièce 33' constitue un flasque annulaire qui s'étend globalement transversalement par rapport à l'axe de l'ensemble.

A sa périphérie de plus grand diamètre, qui est sensiblement perpendiculaire à cet axe, elle présente, axialement en saillie en direction opposée au plateau de réaction 16, un rebord 34 sur lequel porte la partie périphérique circulairement continue 26 du diaphragme constituant les moyens de serrage C.

Elle y présente en outre, de place en place, radialement en saillie en direction opposée à l'axe de l'ensemble, des pattes 35, qui traversent la paroi latérale 23 du couvercle 21 à la faveur d'ouvertures 36 prévues à cet effet dans cette paroi latérale 23, et qui, au-delà de celle-ci, sont, chacune respectivement, attelées au couvercle 21 par une ou plusieurs languettes élastiquement déformables 37, le couvercle 21 présentant, en correspondance, à cet effet, des pattes 38, qui, venues d'un seul tenant de sa paroi latérale 23, à la faveur par exemple, et tel que représenté, des ouvertures 36 de celles-ci, s'étendent elles-mêmes radialement en direction opposée à l'axe de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée, il est ainsi prévu, entre chacune des pattes 35 de la pièce 33' appartenant au plateau de pression 20 et la patte 38 correspondante du couvercle 21, une languette élastiquement déformable 37, qui, en pratique, s'étend sensiblement tangentiellement à une circonférence de l'ensemble, et qui, à ses extrémités, est convenablement assujettie à une telle patte 35 et à une telle patte 38, par exemple par des rivets.

Dans les formes de réalisation représentées, la liaison élastique à action circonférentielle 32 intervient à la périphérie de plus petit diamètre des pièces 33, 33', à la faveur d'une portion de la pièce 33' qui s'étend globalement obliquement par rapport à l'axe de l'ensemble.

Elle comporte au moins un organe élastique 40, qui, disposé sensiblement tangentiellement par rapport à une circonférence de l'ensemble, est engagé pour partie dans un logement 41 solidaire d'une des pièces 33, 33' concernées, en l'espèce la pièce 33, et pour partie dans un logement 41' solidaire de l'autre de celles-ci, en l'espèce la pièce 33'.

En pratique, une pluralité d'organes élastiques 40 sont prévus, en étant convenablement répartis circulairement.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures I à 4, ces organes élastiques 40 sont associés par paires, avec, pour des raisons qui apparaitront ci-après, au moins une bille 43 circonférentiellement interposée entre deux organes élastiques 40 d'une même paire, et il s'agit de ressorts du type ressort à boudin.

En outre, dans cette forme de réalisation représentée, les deux organes élastiques 40 d'une même paire ont en commun les logements 41, 41' dans lesquels ils sont disposés, et l'un au moins de ces logements 41, 41', et en pratique chacun de ceux-ci1 est directement formé dans la pièce 33, 33' concernée.

Pour la pièce 33, le logement 41 résulte d'un décrochement pratiqué localement, au profil des organes élastiques 40, le long de l'arête correspondante de cette pièce 33, c'est-à-dire le long de celle de ses arêtes qui, à sa périphérie de plus petit diamètre, s'étend sur sa face opposée au plateau de réaction 16, en y étant d'ailleurs largement arrondie, ou tronquée, en correspondance avec la portion oblique de la pièce 33'.

Circonférentiellement, ce logement 41 se trouve délimité par une portée transversale 44 à chacune de ses extrémités.

Pour la pièce 33', le logement 41' résulte d'un embouti local de cette pièce 33', cet embouti local étant lui aussi formé auprofil des organes élastiques 40.

Circonférentiellement, ce logement 41' se trouve délimité, à chacune de ses extrémités, par une portée transversale 44'-.

Dans la forme de réalisation représentée, cette portée 44' est formée par la tranche même du flasque constituant la pièce 33', l'opération d'emboutissage ayant conduit å la formation du logement 41' concerné ayant été accompagnée d'une opération de tranchage aux extrémités circonférentielles de ce logement 41.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, aux extrémités circonférentielles des organes élastiques 40 sont associés des plots 45 circonférentiellement interposés entre ces extrémités circonférentielles et les portées transversales 44, 44' correspondantes des logements 41, 41'.

Au repos, figures 2, 3, chacun des-plots 45 mis en oeuvre porte, simultanément, sur ces portées transversales 44, 44'.

De préférence, et tel que représenté, chacun de ces plots 45 présente circonférentiellement en saillie, sur celle de ses faces tournées vers l'organe élastique 40 correspondant, un doigt 47 propre au maintien de cet organe élastique 40.

De préférence, également, et tel qu'également représenté, les deux pièces 33, 33' entre lesquelles intervient ainsi une liaison élastique à action circonférentielle 32 portent axialement l'une sur l'autre par l'intermédiaire de moyens propres à minimiser le frottement.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 4, il s'agit de moyens de roulement.

En pratique, ceux-ci sont constitués par les billes 43 circonférentiellement interposées entre deux organes élastiques 40 successifs, ces billes 43 ayant un diamètre supérieur à celui de ces organes élastiques 40 de manière à pouvoir s'étendre axialement de part et d'autre de ceux-ci et ainsi porter simultanément sur les fonds des logements 41, 41' correspondants sans que ces organes élastiques 40 interfèrent avec un de ces fonds.

Enfin, les deux pièces 33, 33' constitutives du plateau de pression 20 sont de préférence convenablement attelées axialement l'une à l'autre.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 4, il est mis en oeuvre à cet effet une coupelle annulaire 50, qui, par sa paroi de fond 51, qui est annulaire, est rapportée1 par exemple par des rivets 52, sur la pièce 33', à la périphérie de plus petit diamètre de celle-ci1 et qui, par le rebord radial 53 de sa paroi axiale 54, est crochetée sur la pièce 33, du côté de celle-ci tourné vers les disques de friction 11.

En pratique, la pièce 33 est emboîtée sur la paroi latérale 54 de cette coupelle annulaire 50, ce qui en assure le centrage.

Lorsque, sous le contrôle de la butée de débrayage 28, l'embrayage ainsi constitué passe d'une configuration de dégagement, pour laquelle le disque de friction Il n'est pas serré entre le plateau de pression 20 et le plateau de réaction 16, à une configuration d'engagement, pour laquelle, au contraire, il doit se trouver serré entre ces plateaux, seule assure tout d'abord par frottement l'entraînement en rotation, par l'élément d'entrée A, du disque de friction il constituant l'élément de sortie B, la face de ce disque de friction Il qui est amenée au contact du plateau de réaction 16.

En effet, compte tenu du faible frottement existant par ailleurs entre les pièces 33, 33' constitutives du plateau de pression 20, la pièce 33 de ce plateau de pression 20 se trouve, elle, solidarisée en rotation, par frottement, au disque de friction 11, en sorte que, dans un premier temps, la face correspondante de ce disque de friction Il ne participe pas à l'entraînement en rotation de celui-ci.

Mais, conjointement, il y a une compression circonférentielle des organes élastiques 40, ces organes élastiques 40 se trouvant circonférentiellement pris entre, d'une part, la pièce 33', qui est entraînée en rotation par l'élément d'entrée A, et la pièce 33, qui est, elle, solidaire en rotation du disque de friction 11.

Le couple transmis par les organes élastiques 40 est donc égal au couple entre le disque de friction 11 et la pièce 33.

Ainsi donc, sur la face du disque de friction 11 concernée par le plateau de pression 20, la capacité de transmission de couple, d'abord faible, sinon nulle augmente progressivement, au fur et à mesure de la compression des organes élastiques 40, jusqu'à atteindre, in fine, la capacité de transmission de couple sur la face opposée de ce disque de friction 11, celle concernée par le plateau de réaction 16.

Si, au cours du processus, le disque de friction 11 est l'objet d'un glissement, celui-ci se développe d'abord exclusivement sur la face de ce disque de friction 11 concernée par le plateau de réaction 16.

Lors d'une inversion de couple, ce glissement, grâce à la liaison élastique à action circonférentielle 32 suivant l'invention, intervient plus rapidement qu'en l'absence d'une telle liaison élastique à action circonférentielle 32.

En effet, du fait du débattement initialement rétrograde de la pièce 33' par rapport à la pièce 33, la capacité de transmission de couple du côté du plateau de pression 20 se soustrait alors initialement du total, tant que, dans le sens circonférentiel concerné, il n'y a pas eu de nouvelle compression des organes élastiques 40 composant cette liaison élastique à action circonférentielle 32 conduisant à un nouvel équilibre.

Le glissement intervenant ainsi plus rapidement, les surcouples se développant lors d'une telle inversion de couple se trouvent avantageusement plus rapidement écrêtés, et il en est d'autant plus ainsi que l'énergie cinétique absorbée par un tel glissement est en pratique importante.

Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 5, le logement 41 des organes élastiques 40 est formé dans deux rondelles 55, ou rondelles de guidage, qui, solidaires -l'une de l'autre, sont solidaires de celle des pièces 33, 33' qui est concernée, en l'espèce la pièce 33, et qui encadrent un flasque 56 solidaire de l'autre de ces pièces, et donc, en l'espèce, la pièce 33'.

En pratique, le voile 56 est formé par une portion de la pièce 33', et, dans la forme de réalisation représentée, il s'agit de la portion de cette pièce 33' qui s'étend globalement obliquement par rapport à l'axe de l'ensemble.

Le logement 41' est alors formé par une simple découpe, en pratique une fenêtre, de ce voile 56.

De même, le logement 41 est formé par une simple découpe, fenêtre ou encoche, des rondelles de guidage 55.

Pour la solidarisation l'une à l'autre de ces rondelles de guidage 55, il peut être prévu des colonnettes, non visibles sur la figure, qui, établies de l'une à l'autre de ces rondelles de guidage 55, traversent avec jeu des passages prévus à cet effet dans le voile 56.

La solidarisation de ces rondelles de guidage 55 à la pièce 33 peut par ailleurs se faire, par exemple, à l'aide de vis, également non visibles sur la figure, intéressant, de place en place, celle de ces rondelles de guidage 55 qui est accolée à cette pièce 33.

Les dispositions correspondantes s'apparentant à celles communément mises en oeuvre dans un dispositif amortisseur de torsion usuel1 elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

Les diverses modalités d'exécution envisageables pour un tel dispositif amortisseur de torsion peuvent d'ailleurs aussi bien être appliquées à ces dispositions.

Comme le voile 56, les rondelles de guidage 55 sont globalement obliques sur l'axe de l'ensemble, en s'étendant chacune de part et d'autre de ce voile 56, à distance de celui-ci.

Comme précédemment, et pour minimiser l'encombrement axial de l'ensemble, les organes élastiques 40 sont pour partie engagés dans un décrochement prévu à leur profil sur la pièce 33, le long de la périphérie de plus petit diamètre de celle-ci, sur celle des faces de cette pièce 33 qui est axialement opposée au plateau de réaction 16.

Mais, à la différence de la disposition précédente, aucune portée transversale n'est prévue pour les organes élastiques 40 dans un tel décrochement, ces portées transversales se trouvant formées, dans la forme de réalisation concernée, sur les rondelles de guidage 55, aux extrémités circonférentielles de la découpe de celles-ci formant le logement 41 correspondant.

Dans cette forme de réalisation, en outre, la pièce 33' assure directement le centrage de la pièce 33, en présentant, à cet effet, à sa périphérie de plus petit diamètre, un prolongement axial 58 sur lequel est emboîtée cette pièce 33.

Par ailleurs, dans cette forme de réalisation, les moyens prévus pour minimiser le frottement entre les pièces 33, 33' sont constitués par une rondelle 60 propre à constituer une plaque de glissement, le matériau constitutif de cette rondelle 60 étant choisi de manière à conduire à un faible coefficient de frottement pour celle-ci.

En pratique, cette rondelle 60 est interposée axialement entre la partie droite de la pièce 33' et celle des rondelles 55 qui est accolée à la pièce 33, cette rondelle 55 présentant elle-même une partie droite au contact de cette dernière.

Comme précédemment, des moyens sont prévus pour atteler convenablement axialement les pièces 33, 33'.

Par exemple, il s'agit d'une pièce annulaire 50' à profil transversal en équerre, qui, par sa paroi axiale 54', est emboîtée à force sur le prolongement axial 58 de la pièce 33', et qui, par sa paroi radiale 53', est crochetée sur la pièce 33.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée sur la figure 5, il est interposé, de manière connue en soi, entre le voile 12 du disque de friction 11 et le moyeu 14 de celui-ci, un dispositif amortisseur de torsion 61.

La constitution d'un tel dispositif amortisseur de torsion étant bien connue par elle-même, et ne faisant pas en soi l'objet de la présente invention, elle ne sera pas décrite ici.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 6, la liaison élastique à action circonférentielle 32 suivant. l'invention intervient au sein du couvercle 21, ce couvercle 21 comportant au moins deux pièces 63, 63', à savoir, une première pièce 63, qui est liée axialement au plateau de réaction 16, et qui, comme précédemment, comporte une paroi de fond annulaire 22, une paroi latérale axiale 23 et un rebord radial 24, et une deuxième pièce 63', qui fournit un appui aux moyens élastiques à action axiale associés, c'est-à-dire au diaphragme constituant les moyens de serrage C, avec, entre ces deux pièces 63, 63', la liaison élastique à action circonférentielle 32.

Dans la forme de réalisation représentée, celle-ci est établie au sein d'un ensemble à rondelles de guidage 55 et voile 56 du type de celui décrit en référence à la figure 5, les rondelles de guidage 55 se trouvant solidarisées à la pièce 63', cependant que le voile 56 se trouve formé par la paroi de fond annulaire 22 appartenant à la pièce 63.

Sur la figure 6 on voit en 65 les colonnettes assujettissant l'une à l'autre, de place en place, les rondelles de guidage 55.

Dans la forme de réalisation représentée, celle des rondelles de guidage 55 qui est accolée à la pièce 63' se trouve solidarisée à celle-ci par un prolongement, dûment riveté à cet effet, des colonnettes 30 assujettissant par ailleurs, de manière basculante, à cette pièce 63', le diaphragme constituant les moyens de serrage C.

En outre, dans cette forme de réalisation, le plateau de pression 20, qui, de manière traditionnelle, est alors constitué d'une pièce unitaire, est solidarisé en rotation à la pièce 63' appartenant au couvercle 20 par des languettes élastiquement déformables 37 établies entre lui et un prolongement, également dûment riveté, des mêmes colonnettes 30.

Enfin, dans cette forme de réalisation1 la pièce 63' présente, à sa périphérie de plus petit diamètre, pour son centrage1 un prolongement axial 66, par lequel elle est engagée dans l'ouverture centrale de la paroi de fond annulaire 22 de la pièce 63 avec interposition, entre elle et celle-ci, d'un palier annulaire 67 à profil transversal en équerre dont la partie transversale 68, dûment interposée axialement entre ces pièces 63, 63', constitue pour celles-ci une plaque de glissement.

Du coté de la pièce 63 opposé à la pièce 63', un anneau élastique 69, dûment en prise avec une gorge 70 prévue à cet effet sur le prolongement axial 66 de la pièce 63', assure le maintien axial de celle-ci par rapport à la pièce 63, avec interposition, entre cet anneau élastique 69 et la pièce 63, d'une rondelle 72 formant elle aussi une plaque de glissement.

Le fonctionnement de cette variante de réalisation est analogue à celui des formes de réalisation précédentes.

Il en est de même pour les variantes de réalisation représentées sur les figures 7 et 8.

Suivant la variante de réalisation représentée sur la figure 7, la liaison élastique à action circonférentielle 32 suivant l'invention intervient au sein du plateau de réaction 16, celui-ci comportant au moins deux pièces 73, 73', à savoir, une première pièce 73, qui, destinée à être calée en rotation sur l'arbre menant 10A correspondant, est liée axialement au couvercle 21, et qui porte périphériquement la couronne de démarreur 18, et une deuxième pièce 73', contre laquelle est susceptible de porter le disque de friction 11, avec, entre ces deux pièces 73, 73', la liaison élastique à action circonférentielle 32.

Dans la forme de réalisation représentée, les organes élastiques 40 constitutifs de cette liaison élastique à action circonférentielle 32 sont engagés pour partie dans des logements 41, 41' formés directement dans les pièces 73, 73' correspondantes, comme dans la forme de réalisation décrite en référence aux figures 1 à 4, mais il va de soi que, en variante, un ensemble à rondelles de guidage et voile du type de celui décrit en référence aux figures 5 et 6 peut tout aussi bien être mis en oeuvre.

Dans la forme de réalisation représentée, le logement 41 est formé par un évidement local de la pièce 73, cet évidement étant fermé, en façade par une plaquette 75 convenablement rapportée sur cette pièce 73, pour un maintien convenable des organes élastiques 40, cependant que le logement 41' associé est formé par un évidement local, au profil des organes élastiques 40, de la pièce 73'.

Comme précédemment, une coupelle annulaire 77 assure un assujettissement convenable de la pièce 73' à la pièce 73, cette coupelle 77 étant rapportée par sa paroi de fond annulaire 78 à la pièce 73, par exemple par soudage, cependant que par un rebord radial 79 de sa paroi latérale 80, elle est crochetée sur la pièce 73', sur la face de celle-ci opposée à la pièce 73.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, un palier annulaire 82, à profil transversal en équerre, est interposé entre, d'une part, la pièce 73', et, d'autre part1 l'ensemble formé par la pièce 73 et la coupelle annulaire 77 rapportée sur celle-ci, la partie transversale 85 de ce palier 82 constituant, entre les pièces 73, 73', une plaque de glissement.

Dans les variantes de réalisation représentées sur les figures 8 à 10, la liaison élastique à action circonférentielle 32 prévue suivant l'invention intervient au sein du disque de friction 11, celui-ci comportant au moins deux pièces 83, 83', à savoir, une première pièce 83, qui, -par une garniture de frottement 19, est apte à s'appliquer au plateau de réaction 16, et une deuxième pièce 83', qui, par une garniture de frottement 19', est apte à être soumise au plateau de pression 20, avec, entre ces deux pièces 83, 83', la liaison élastique à action circonférentielle 32.

De manière traditionnelle, les garnitures de frottement 19, 19' peuvent être identiques l'une à l'autre.

Mais il n'en est pas nécessairement obligatoirement ainsi.

Quoi qu'il en soit, ces garnitures de frottement 19, 19' sont chacune respectivement portées par deux voiles 12, 12' distincts.

Dans la forme de réalisation représentée, la liaison élastique à action circonférentielle 32 intervient à la faveur d'un ensemble à rondelles de guidage 55 et voile 56 du type de celui décrit en référence à la figure 5.

Par leur périphérie de plus petit diamètre, les rondelles de guidage 55 correspondantes sont solidarisées au moyeu 14, par exemple par des rivets 15.

A leur périphérie de plus grand diamètre, elles sont solidarisées l'une à l'autre par des colonnettes 65.

Le voile 12 porteur de la garniture de frottement 19 est rapporté sur l'une de ces rondelles de guidage 55, à la périphérie de plus grand diamètre de celle-ci.

Par exemple, et tel que représenté, il est mis à profit, pour ce faire, les colonnettes 65 précédentes.

Dûment prolongé radialement en direction de l'axe de l'ensemble à cet effet, le voile 12' porteur de la garniture de frottement 19' forme, par ailleurs, par lui-même, le voile 56.

Pour son centrage, il est en prise, à sa périphérie de plus petit diamètre, avec un palier 86, qui, formé en pratique de deux pièces à section transversale en équerre, est interposé entre lui et l'ensemble constitué par les rondelles de guidage 55 et le moyeu 14.

Comme précédemment, les colonnettes 65 traversent avec jeu des évidements prévus à cet effet dans le voile 56, et les organes élastiques 40 constitutifs de la liaison élastique à action circonférentielle 32 sont engagés pour partie dans des logements 41 formés de découpes ménagées à cet effet dans les rondelles de guidage 55 et pour partie dans des logements 41' formés de découpes ménagées à cet effet dans le voile 56.

Comme précédemment, également, entre les pièces 83, 83' ainsi constituées sont interposés axialement des moyens propres à minimiser le frottement entre de telles pièces.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 8 et 9, il s'agit d'une rondelle 87, qui, formant plaque de glissement, est interposée entre les voiles 12, 12' appartenant à ces pièces 83, 83'.

En variante, figure 10, il s'agit d'une butée à aiguille 87'.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution.

En particulier, le plateau de réaction mis en oeuvre peut par exemple être formé par un double volant amortisseur.

Enfin, le domaine d'application de l'invention n'est pas limité à celui des seuls embrayages mécaniques formant par eux-mêmes une entité individuelle, mais s'étend aussi bien- aux embrayages intégrés à un quelconque autre dispositif.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Embrayage, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant un élément d'entrée (A), qui est destiné à être calé en rotation sur un premier arbre (10A), en général un arbre menant, un élément de sortie (B), qui, monté mobile axialement par rapport à l'élément d'entrée (A), est destiné à être calé en rotation sur un deuxième arbre (10B), en général un arbre mené, et des moyens de serrage (C), qui, prenant appui sur l'élément d'entrée (A) sont propres à solliciter l'élément de sortie (B) en direction de l'élément d'entrée (A) pour solidarisation en rotation par frottement avec celui-ci, caractérisé en ce que, les moyens de serrage (C) prenant appui sur l'un des éléments (A, B) pour agir sur l'autre, et ces éléments (A, B) constituant ainsi, vis-à-vis de ces moyens de serrage (C), une boucle d'action-réaction (X), il est inséré sur cette boucle d'action-réaction (X), entre deux pièces (33-33', 63-63', 73-73', 83-83') constitutives de celle-ci, au moins une liaison élastique à action circonférentielle (32).

2. Embrayage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, s'agissant d'un embrayage mécanique comportant un plateau de réaction (16), au moins un disque de friction (11), un plateau de pression (20), qui, solidaire en rotation du plateau de réaction (16), est monté mobile axialement par rapport à celui-ci, et est ainsi propre à serrer le disque de friction (11) contre le plateau de réaction (16), un couvercle (21), qui, solidaire en rotation du plateau de réaction (16), est lié axialement à celui-ci, et des moyens élastiques à action axiale (26), qui, prenant appui sur le couvercle (21), sont propres à agir sur le plateau de pression (20) pour sollicitation de celui-ci en direction du plateau de réaction (16), l'élément d'entrée (A) comporte le plateau de réaction (16), le couvercle (21), et le plateau de pression (20), l'élément de sortie (13) comporte le disque de friction (11), et les moyens de serrage (C) comportent les moyens élastiques à action axiale (26).

3. Embrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la liaison élastique à action circonférentielle intervient au sein du plateau de pression (20), ledit plateau de pression (20) comportant au moins deux pièces (33, 33'), à savoir une première pièce (33) par laquelle il est adapté à agir sur le disque de friction (11), et une deuxième pièce (33'), qui est solidaire en rotation du couvercle (21) tout en étant mobile axialement par rapport à celui-ci, et sur laquelle portent les moyens élastiques à action axiale formant les moyens de serrage (C), avec, entre ces deux pièces (33, 33'), ladite liaison élastique à action circonférentielle (32).

4. Embrayage suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la pièce (33') appartenant au plateau de pression (20) constitue un flasque annulaire qui s'étend globalement transversalement par rapport à l'axe de l'ensemble.

5. Embrayage suivant l'une quelconque des revendications 3, 4, caractérisé en ce que la pièce (33') appartenant au plateau de pression est solidarisée en rotation au couvercle (21) par au moins une languette élastiquement déformable axialement (37).

6. Embrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la liaison élastique à action circonférentielle (32) intervient au sein du couvercle (21), ledit couvercle (21) comportant au moins deux pièces (63, 63'), à savoir une première pièce (63) qui est liée axialement au plateau de réaction (16), et une deuxième pièce (63') qui fournit un appui aux moyens élastiques à action axiale formant les moyens de serrage (C), avec, entre ces deux pièces (63, 63'), ladite liaison élastique à action circonférentielle (32).

7. Embrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la liaison élastique à action circonférentielle (32) intervient au sein du plateau de réaction (16), ledit plateau de réaction (16) comportant au moins deux pièces (73, 73'), à savoir une première pièce (73) qui, destinée à être calée en rotation sur l'arbre (îOA)- correspondant, est liée axialement au couvercle (21), et une deuxième pièce (73') contre laquelle est susceptible de porter le disque de friction (11), avec, entre ces deux pièces (73, 73'), ladite liaison élastique à action circonférentielle (32).

8. Embrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la liaison élastique à action circonférentielle (32) intervient au sein du disque de friction (11), ledit disque de friction comportant au moins deux pièces (83, 83'), à savoir une première pièce (83), qui, par une garniture de frottement (19), est apte à s'appliquer au plateau de réaction (16), et une deuxième pièce (83') qui, par une garniture de frottement (19'), est apte à être soumise au plateau de pression (20), avec, entre ces deux pièces (83, 83'), ladite liaison élastique à action circonférentielle (32).

9. Embrayage suivant la revendication 8, caractérisé en ce que les deux garnitures (19, 19') du disque de friction (11) sont différentes.

10. Embrayage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la liaison élastique à action circonférentielle (32) comporte au moins un organe élastique (40), qui, disposé sensiblement tangentiellement par rapport à une circonférence de l'ensemble, est engagé pour partie dans un logément (41) solidaire d'une des pièces (33-33', 63-63', 73-73', 83-83') concernées et pour partie dans un logement (41') solidaire de l'autre de celles-ci.

11. Embrayage suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, pour l'un au moins des organes élastiques (40), l'un au moins desdits logements (41, 41') est directement formé dans la pièce (33-33', 63-63', 73-73', 83-83') concernée.

12. Embrayage suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, pour l'un au moins des organes élastiques (40), l'un au moins desdits logements (41, 41') est formé dans deux rondelles de guidage (55), qui, solidaires l'une de l'autre, sont solidaires de l'une des pièces (33-33', 63-63', 73-73', 83-83') concernées, et qui encadrent un flasque (56) solidaire de l'autre de celles-ci.

13. Embrayage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les deux pièces (33-33'' 63-63', 73-73', 83-83') entre lesquelles intervient une liaison élastique à action circonférentielle (32) portent axialement l'une sur l'autre par l'intermédiaire de moyens propres à minimiser le frottement.

14. Embrayage suivant la revendication 13, caractérisé en ce que les deux pièces (33-33', 63-63', 73-73', 83-83') entre lesquelles intervient une liaison élastique à action circonférentielle (32) portent axialement l'une sur l'autre par l'intermédiaire de moyens de roulement.

15. Embrayage suivant les revendications 10 et 14, prises conjointement, caractérisé en ce que lesdits moyens de roulement comportent au moins une bille (43) circonférentiellement interposée entre deux organes élastiques (40).