FR2514617A1 - Procede de preparation d'une composition aqueuse de fumee liquide, enveloppe alimentaire traitee avec cette composition, solution aqueuse de fumee liquide et procede de preparation d'un produit alimentaire de couleur et de saveur fumees - Google Patents

Procede de preparation d'une composition aqueuse de fumee liquide, enveloppe alimentaire traitee avec cette composition, solution aqueuse de fumee liquide et procede de preparation d'un produit alimentaire de couleur et de saveur fumees Download PDF

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Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE FUMEE LIQUIDE AQUEUSE DE BOIS APPAUVRIE EN GOUDRONS. CETTE FUMEE LIQUIDE 12 EST UTILISEE POUR LE TRAITEMENT D'UNE ENVELOPPE ALIMENTAIRE TUBULAIRE 10 DE MANIERE A FACILITER L'OBTENTION DE LA COULEUR ET DE LA SAVEUR FUMEES DE LA MATIERE ALIMENTAIRE CONTENUE DANS CETTE ENVELOPPE 10 PENDANT LE TRAITEMENT. DOMAINE D'APPLICATION: PREPARATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES TELS QUE DES SAUCISSES, DES SAUCISSONS, ETC.

Description

14617
L'invention concerne: (a) un procédé de pré-
paration d'une fumée liquide appauvrie en goudron à partir
d'une solution aqueuse de fumée liquide contenant du gou-
dron, (b) une enveloppe alimentaire tubulaire recevant sa couleur et sa saveur d'une fumée appauvrie en goudron, (c) une solution aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudron pouvant donner une couleur, une odeur et une saveur fumées, et (d) un procédé de préparation d'un produit
alimentaire enveloppé de couleur et de saveur fumées.
Des enveloppes alimentaires cellulosiques tubulaires sont largement utilisées pour le traitement d'une grande variété de produits à base de viande et
d'autres produits alimentaires Les enveloppes alimen-
taires sont en général constituées d'un tube à paroi mince pouvant avoir divers diamètres, préparé à partir de matières reconstituées telles que de la cellulose régénérée Des enveloppes alimentaires cellulosiques peuvent également être préparées de manière que leur paroi renferme une âme fibreuse, de telles enveloppes étant communément appelées "enveloppes alimentaires fibreuses". Les recettes et modes de préparation nombreux et différents, utilisés dans l'industrie du traitement des produits alimentaires pour s'adapter aux différents goûts et même aux préférences régionales,nécessitent généralement l'utilisation d'enveloppes alimentaires ayant diverses caractéristiques Dans certains cas, par exemple, il faut des enveloppes alimentaires pouvant assumer plusieurs fonctions afin de pouvoir servir de récipients pendant le traitement d'un produit alimentaire qu'elles renferment, et pouvant également servir ensuite d'emballages protecteurs pour le produit fini Cependant, dans l'industrie de la viande traitée, les enveloppes alimentaires utilisées dans la préparation de nombreux types de produits à base de viande tels que divers types de saucisses, par exemple des saucisses de Francfort, des salamis et autres, des roulés de boeuf, des jambons et autres, sont fréquemment retirées du produit à base de viande traitée avant le tranchage et/ou l'emballage finals. L'aspect de surface et la saveur sont des
facteurs importants du succès commercial et de l'accepta-
tion par le consommateur de produits à base de viande traitée, et une caractéristique commune de la plupart des variétés de ces produits consiste à utiliser le fumage" pour conférer à ces produits une sàveur et une
couleur caractéristiques Le 'fumage' des produits ali-
mentaires s'effectue généralement par l'entreprise de
traitement des produits alimentaires qui soumet le pro-
duit alimentaire à un contact réel avec de la fumée sous forme gazeuse ou sous forme de nuage Cependant, de tels procédés de "fumage" ne sont pas considérés comme donnant tout à fait satisfaction pour diverses raisons, y compris
les insuffisances et le manque d'uniformité de l'opéra-
tion de "fumage" En raison des inconvénients existants,
de nombreuses entreprises d'emballage de la viande uti-
lisent à présent divers types de solutions aqueuses
liquides de constituants de fumée dérivés du bois, commu-
nément appelées "solutions de fumée liquide " qui ont été
développées et utilisées industriellement par les entre-
prises de traitement des aliments pour le traitement de
nombreux types de viande et d'autres produits alimen-
taires Pour plus de commodité dans le présent mémoire, la 'solution de fumée liquide" telle qu'acquise sera
souvent appelée fumée liquide "telle quelle".
L'application de "solutions de fumée liquide" à des produits à base de viande s'effectue généralement
de diverses manières, y compris par pulvérisation ou immer-
sion d'un produit alimentaire enveloppé pendant son trai- tement, ou bien par l'introduction de la "solution de fumée liquide" dans la recette ellemême L'opération réelle de "fumage" par pulvérisation ou immersion ne
donne pas totalement satisfaction en raison de l'impos-
sibilité de traiter uniformément le produit enveloppé, et l'introduction des "solutions de fumée liquide" dans la recette de viande ne permet pas toujours d'obtenir l'aspect de surface souhaité en raison de la dilution des ingrédients de la fumée L'introduction dans la recette réduit également la stabilité de
l'émulsion de viande et nuit au goût si de fortes con-
centrations sont utilisées L'application de fumée liquide sur des produits alimentaires enveloppés par l'entreprise de traitement d'aliments, par exemple par
pulvérisation ou immersion, entraîne également des pro-
blèmes indésirables de pollution et de corrosion des équipements de l'entreprise de traitement De plus, des saucisses enveloppées traitées par application de fumée liquide au cours d'un traitement industriel se sont
avéré donner, après enlèvement par pelage de l'enve-
loppe du produit alimentaire enveloppé et traité, des saucisses dont la couleur fumée manque d'uniformité d'une
saucisse à l'autre, et d'un lot de saucisses à l'autre.
Un défaut encore plus indésirable est le manque d'uni-
formité de la coloration, qui apparaît souvent sur la surface de la même saucisse, sous la forme de raies claires et sombres, de taches claires et sombres et même de taches non colorées qui apparaissent particulièrement
aux extrémités des saucisses.
On a également suggéré, comme décrit, par exemple, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N O 3 330 669, que l'application d'une solution visqueuse
de fumée liquide sur la surface intérieure d'une enve-
loppe alimentaire tubulaire déplissée par l'entreprise de traitement des aliments, immédiatement avant le bourrage de l'enveloppe avec une émulsion de saucisses, a pour résultat la préparation de produits alimentaires traités qui présentent une couleur acceptable et une
saveur fumée après cuisson et enlèvement de l'enveloppe.
Cependant, le procédé décrit dans le brevet précité ne s'est pas avéré pratique et n'est pas utilisé de façon industrielle La solution visqueuse de fumée liquide indiquée dans le brevet précité n'est pas commode à appliquer sur une enveloppe dans une ligne de production à grande vitesse pour produire une enveloppe enduite
qui peut ensuite être plissée par des procédés classi-
ques et utilisée sous forme d'une enveloppe plissée sur une machine de bourrage automatique La haute viscosité de la solution de revêtement indiquée dans le brevet précité limite la vitesse d'enduction de l'enveloppe et, si un procédé classique tel que le procédé d'enduction au "bouchon", également appelé "enduction par barbotage",
est utilisé pour revêtir la face intérieure de l'enve-
loppe, le revêtement visqueux nécessite souvent de couper l'enveloppe afin de l'ouvrir pour compléter le bouchon
formé par la matière d'enduction à l'intérieur de l'enve-
loppe, ce qui a pour résultat la production de faibles longueurs d'enveloppe et donc rend impraticable le plissage
continu.
Cependant, jusqu'à présent, il est apparu que
la production d'enveloppes permettant un traitement spé-
cial du produit alimentaire ou pouvant conférer des carac-
téristiques structurelles au produit alimentaire pouvait être réalisée de façon plus uniforme et plus économique par le fabricant d'enveloppes Ceci est particulièrement vrai avec l'avènement et la large utilisation commerciale des équipements automatiques de bourrage et de traitement
dans l'industrie des produits alimentaires traités.
Plusieurs procédés de production d'enveloppes
alimentaires ayant des revêtements appliqués sur une sur-
face sont connus et décrits dans plusieurs brevets Par exemple, le brevet des Etats-Unis d'Amérique N' 3 451 827 décrit un procédé de pulvérisation destiné à appliquer diverses matières de revêtement sur la surface interne d'enveloppes de faible diamètre Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N' 3 378 379 décrit un procédé au "bouchon"
pour l'application de matières de revêtement sur la sur-
face interne d'enveloppes de grand diamètre Bien que de telles techniques et d'autres techniques aient été utilisées pour la préparation de quantités industrielles de diverses enveloppes alimentaires revêtues, y compris des enveloppes dans lesquelles une fumée liquide est
utilisée comme un constituant de la composition de revê-
tement, les enveloppes ainsi produites sont conçues pour satisfaire certaines exigences commerciales particulières et il semble qu'aucune des enveloppes revêtues antérieures décrites ne permette de conférer avec succès un niveau
satisfaisant de saveur et de couleur "fumées" à un pro-
duit à base de viande traité dans cette enveloppe Par exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique N O 3 360 383, N' 3 383 223 et N O 3 617 312 décrivent des compositions de revêtement de diverses matières protéiniques telles que de la gélatine, qui utilisent des solutions de fumée liquide en quantités spécifiquement demandées pour rendre insolubles les matières protéiniques De telles enveloppes revêtues sont décrites comme présentant des propriétés
spéciales d'adhérence nécessaires au traitement de sau-
cisses sèches, lesquelles propriétés limitent donc leur
adaptabilité à de nombreuses autres applications d'enve-
f loppes. Les brevets antérieurs indiquent l'application
d'une fumée liquide sur la surface intérieure d'une enve-
loppe, mais des essais pour revêtir intérieurement l'enve-
loppe pendant sa fabrication se sont avérés coûteux et ont entraîné une limitation de la vitesse d'une ligne de
production continue à grande vitesse.
Une solution à ce problème, décrite dans la demande de brevet des EtatsUnis d'Amérique N O 062 358, déposée le 3 Juillet 1979 au nom de Herman Shin-Gee Chiu, consiste à traiter la surface extérieure de l'enveloppe alimentaire avec une composition aqueuse de fumée liquide dérivée de bois naturel On a découvert, comme décrit
dans la demande précitée, que, lorsque l'enveloppe ali-
mentaire est cellulosique et formée, soit d'une matière gélifiée non fibreuse, soit d'une matière gélifiée fibreuse, l'utilisation d'une fumée liquide aqueuse fortement acide (p H de 2,0 à 2,5) a pour résultat la formation d'un dépôt goudronneux qui s'accumule sur les rouleaux de transport et sur les rouleaux presseurs de l'appareil de traitement à la fumée, ce qui oblige finalement à arrêter l'appareil de traitement On a découvert que ce problème pouvait être résolu en neutralisant au moins partiellement la fumée liquide telle quelle afin de faire précipiter les
goudrons, puis en traitant l'enveloppe en matière géli-
fiée cellulosique avec la fumée liquide appauvrie en gou-
drons On a découvert, comme décrit dans la demande précitée, que, contrairement à ce que l'on croyait jusqu'à présent dans ce domaine, la fumée liquide appauvrie en goudron
possède encore une aptitude étonnante à conférer une cou-
leur et une saveur fumées notables, et ceci est décrit dans les demandes de brevet des Etats-Unis d'Amérique
NO& 312 364 et 472 171.
Un problème posé par le procédé de neutralisa-
tion pour la préparation de la composition aqueuse de fumée
liquide à faible teneur en goudrons décrite dans la der-
nière demande précitée, est que l'aptitude à la coloration ou le "pouvoir colorant" de la fumée liquide dérivée du
bois diminue avec l'accroissement du p H ou de la neutra-
lisation. Un objet de l'invention réside dans un procédé de préparation d'une fumée liquide appauvrie en goudrons à partir d'une fumée liquide dérivée du bois, contenant des goudrons, sans nécessiter une neutralisation de cette dernière. L'invention a pour autre objet une solution aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons ayant une grande aptitude à conférer une couleur, une odeur et une
saveur fumées à des produits alimentaires.
L'invention a également pour objet une enve-
loppe alimentaire tubulaire recevant une couleur et une saveur d'une fumée appauvrie en goudrons et présentant une grande aptitude à conférer une couleur, une odeur et une saveur fumées à des produits alimentaires qu'elle renferme, l'enveloppe étant à cet effet traitée avec la solution précitée qui est elle-même préparée par la mise en oeuvre
du procédé précité.
L'invention a pour autre objet un procédé'de préparation d'un produit alimentaire de couleur et de saveur fumées à l'intérieur de l'enveloppe alimentaire
tubulaire précitée, dont la couleur et la saveur provien-
nent d'une fumée appauvrie en goudrons.
L'invention concerne donc un procédé de pré-
paration d'une composition de fumée aqueuse qui consiste à mettre en contact une solution aqueuse de fumée liquide contenant du goudron et ayant un pouvoir d'absorption (défini ci-après) d'au moins environ 0,25 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, avec un solvant liquide organique
non réactif ou réactif qui possède un paramètre de solubi-
lité dépendant de la liaison hydrogène d'au moins environ 2,7 et qui est immiscible dans la solution aqueuse de fumée liquide Pour convenir à l'invention, des solvants liquides organiques qui réagissent avec la fumée liquide doivent former un solvant liquide dérivé qui est immiscible avec la solution de fumée liquide et qui présente le paramètre de liaison hydrogène précité dans le milieu de la fumée liquide Le contact s'effectue à un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution
de fumée liquide au solvant liquide.
Ce contact est effectué dans des conditions d'extraction pour former une fraction de solvant liquide enrichi en goudrons et une fraction de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons, et les fractions sont séparées pour donner la fumée liquide appauvrie en goudrons constituant
la composition aqueuse de fumée liquide.
L'invention concerne également une enveloppe
tubulaire à laquelle une fumée liquide appauvrie en gou-
dron confère une couleur-et une saveur fumées Cette
enveloppe tubulaire est préparée par des opérations con-
sistant à utiliser une solution aqueuse de fumée de bois liquide contenant des goudrons, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à 340 nanomètres et à mettre en contact cette solution avec un solvant liquide organique immiscible non réactif ayant un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, dans le milieu de fumée liquide d'au moins environ 2,7 En variante, le solvant liquide organique peut réagir avec la fumée liquide s'il forme un solvant liquide dérivé qui est immiscible
dans la solution de fumée liquide et s'il possède un para-
mètre de liaison hydrogène d'au moins 2,7 dans ce milieu.
Le contact s'effectue à un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide, dans des conditions d'extraction, pour donner une fraction de solvant liquide enrichie en goudrons et une fraction de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons Les fractions sont séparées pour que la seconde constitue la fumée liquide appauvrie en goudrons Une surface d'une enveloppe alimentaire tubulaire est traitée avec la fumée liquide appauvrie en goudrons en quantité telle que l'enveloppe présente un indice d'absorption (défini ci-après) d'au moins environ 0,2 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, pour des constituants donnant
une couleur et une saveur fumées à la paroi de l'enveloppe.
L'invention concerne également une solution aqueuse de fumée liquide appauvrie en coudrons pouvant
donner une couleur, une odeur et une saveur fumées, pré-
parée par mise en contact d'une solution de fumée liquide contenant des goudrons, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à 340 nanomètres, avec un solvant liquide organique non réactif qui est immiscible dans la solution aqueuse de fumée liquide et qui possède un paramètre de liaison hydrogène d'au moins environ 2,7 dans le milieu de fumée liquide En variante, un solvant
liquide organique réactif peut être utilisé s'il satis-
fait aux critères indiqués précédemment concernant le procédé de préparation et l'enveloppe traitée Le contact s'effectue à un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide Ce contact s'effectue également dans des
conditions d'extraction pour donner une fraction de sol-
vant liquide enrichie en goudrons et une fraction de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons Les fractions sont séparées pour que la solution de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons constitue la composition aqueuse de
fumée liquide appauvrie en goudrons.
L'invention concerne également un procédé de production d'un produit alimentaire ayant une couleur, une odeur et une saveur fumées et qui comprend les étapes consistant à utiliser une solution aqueuse de fumée de bois liquide contenant des goudrons et comprenant un mélange de constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à 340 nanomètres La solution de fumée liquide est mise en contact avec un solvant liquide organique non réactif qui est immiscible dans la solution aqueuse de fumée liquide et qui possède un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, d'au moins environ 2,7 dans le milieu de fumée liquide En variante, le solvant liquide organique peut réagir avec la solution de fumée liquide s'il satisfait les critères indiqués précédemment Le contact s'effectue à un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution de fumée liquide
au solvant liquide Ce contact s'effectue dans des condi-
tions d'extraction pour donner une fraction de solvant liquide enrichie en goudrons et une fraction de fumée
liquide appauvrie en goudrons, et les fractions sont sépa-
rées pour que la fumée liquide appauvrie en goudrons cons-
titue une composition aqueuse de fumée liquide Une sur-
face d'une enveloppe alimentaire tubulaire est traitée avec la fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons, en
quantité telle que l'enveloppe présente un indice d'absorp-
tion d'au moins 0,2 à une longueur d'onde de 340 nano-
mètres, pour la paroi de l'enveloppe L'enveloppe ainsi
traitée est bourrée d'une matière alimentaire et le pro-
duit alimentaire enveloppé résultant est traité dans des conditions suffisantes pour acquérir une couleur, une odeur et une saveur fumées par transfert des constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées de l'enveloppe
à la matière alimentaire enveloppée.
L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: 1 12 la figure 1 est une élévation schématique
d'un appareil convenant au traitement de la surface exté-
rieure d'une enveloppe alimentaire avec une fumée liquide
appauvrie en goudrons conformément à une forme de réali-
sation de l'invention; la figure 2 est une élévation schématique d'un appareil analogue à celui de la figure 1 et exécutant les mêmes fonctions, mais comportant une chambre destinée à sécher partiellement l'enveloppe traitée à la fumée liquide appauvrie en goudrons pour lui donner une teneur en humidité souhaitée, tandis qu'elle est à l'état gonflé; la figure 3 est une élévation schématique d'un appareil analogue à celui de la figure 2 et assumant
la même fonction que ce dernier, mais comportant un dis-
positif destiné à sécher partiellement l'enveloppe traitée à la fumée liquide appauvrie en goudrons, tandis qu'elle est à l'état aplati;
la figure 4 est un graphique montrant le pour-
centage de transmission de la lumière en fonction du rapport volumique de la fumée liquide telle qu'acquise
au solvant liquide pour plusieurs solvants liquides orga-
niques contenant un halogène: du chlorure de méthylène, du bromochlorométhane, du chloroforme et du bromoforme;
la figure 5 est un graphique montrant le pour-
centage de transmission de lumière en fonction du rapport
volumique d'une fumée liquide telle qu'acquise à un sol-
vant liquide dans le cas de divers alcools non halogénés;
la figure 6 est un graphique montrant le pour-
centage de transmission de la lumière en fonction du para-
mètre de solubilité mettant en jeu la liaison hydrogène dans le cas de divers solvants liquides organiques, à un rapport volumique de 1:1 de la fumée liquide telle qu'acquise au solvant;
la figure 7 est un graphique montrant le pour-
centage de transmission de la lumière en fonction de la somme totale du paramètre de solubilité mettant en jeu la liaison hydrogène et du taux de solubilité du solvant dans l'eau, pour divers solvants liquides organiques, à un rapport volumique de 6:1 de la fumée liquide telle qu'acquise au solvant; la figure 8 est un graphique montrant le pourcentage de transmission de la lumière en fonction de la somme totale du paramètre de solubilité mettant en jeu la liaison hydrogène et du taux de solubilité du solvant dans l'eau, pour des solvants liquides organiques non réactifs et certains solvants liquides organiques réactifs, à un rapport volumique de 1:1 de la fumée liquide telle qu'acquise au solvant; la figure 9 est un graphique montrant la
transmission des ultraviolets et l'absorption des ultra-
violets par des extraits d'enveloppes à diverses longueurs d'ondes, à la fois pour des enveloppes traitées avec une fumée liquide telle quelle contenant des goudrons et pour des enveloppes traitées avec une fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention; la figure 10 est un graphique montrant le
pourcentage de transmission de la lumière à 590 nano-
mètres en fonction du rapport volumique de la fumée liquide telle quelle au solvant pour plusieurs fumées liquides et sur une large plage de rapports volumiques la figure 11 est un graphique montrant le pouvoir colorant en fonction du rapport volumique dans le cas de rapports volumiques relativement faibles de la fumée liquide au solvant; la figure 12 est un graphique montrant l'indice d'absorption des ultraviolets en fonction de la charge de
fumée liquide appauvrie en goudrons de l'enveloppe alimen-
taire; et la figure 13 est un graphique montrant le pourcentage de substances non volatiles (comprenant des goudrons) dans la fumée liquide en fonction du pourcentage
de transmission de lumière.
Des enveloppes alimentaires convenant à la
mise en oeuvre de la présente invention sont des enve-
loppes tubulaires, et de préférence des enveloppes cellu- losiques tubulaires qui sont préparées par l'un quelconque des procédés bien connus de l'homme de l'art De telles enveloppes sont généralement constituées d'un tube sans joint à paroi mince, relativement flexible, en cellulose
régénérée, en éthers de cellulose tels que de l'hydroxy-
éthylcellulose et autre, ayant divers diamètres Des enveloppes cellulosiques tubulaires dont la paroi renferme
une âme fibreuse de renfort, communément appelées "enve-
loppe alimentaire fibreuse", ainsi que des enveloppes cellulosiques sans renfort fibreux, appelées dans le présent mémoire enveloppes cellulosiques "non fibreuses",
conviennent également.
Des enveloppes appelées communément "enve-
loppes en matière sèche" peuvent être utilisées dans la mise en oeuvre de l'invention De telles enveloppes ont généralement une teneur en eau comprise entre environ et environ 14 % en poids d'eau dans le cas d'une enve-
loppe non fibreuse, ou comprise entre environ 3 et envi-
ron 8 % en poids d'eau dans le cas d'une enveloppe fibreuse, sur la base du poids total de l'enveloppe, y
compris l'eau.
Les enveloppes connues généralement sous le
nom de "enveloppes en matière gélifiée" sont des enve-
loppes ayant des teneurs en humidité plus élevées, car elles n'ont pas été préalablement séchées, et de telles enveloppes peuvent également être utilisées dans la mise en oeuvre de l'invention Des enveloppes en matière gélifiée, qu'elles soient fibreuses ou non fibreuses, sont du type présentant le problème de goudronnage précité lorsqu'elles sont traitées par une fumée liquide telle
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quelle. Des constituants de couleur, d'odeur et de
saveur fumées convenant à une utilisation dans la Dré-
sente invention comprennent généralement ceux désignés comme étant les constituants de couleur, d'odeur et de
saveur d'une fumée liquide telle quelle.
Le terme "solution" utilisé dans le présent mémoire englobe des solutions homogènes vraies, des
émulsions, des suspensions colloïdales et autres.
La fumée liquide est souvent une solution de constituants de fumée de bois naturelle obtenue par combustion d'un bois, par exemple du noyer ou de l'érable, et retenue des constituants de fumée naturelle dans un milieu liquide tel que de l'eau En variante, la fumée liquide à utiliser peut être dérivée de la distillation destructrice d'un bois, c'est-à-dire la dissociation ou le craquage des fibres du bois en divers composés qui sont extraits par distillation du résidu charbonné du bois Des fumées liquides aqueuses sont généralement très acides, ayant habituellement un p H de 2,5 ou moins, et
une acidité titrable d'au moins 3 % en poids.
L'expression "constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées" utilisée dans le présent mémoire pour
qualifier des compositions de fumée liquide et des enve-
loppes selon l'invention a pour but de désigner, et doit être comprise comme désignant les constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées dérivés de solutions de fumée liquide sous leur forme actuellement disponible dans le commerce. La composition de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention est dérivée de constituants de
fumée de bois naturelle Elle est préparée par mise en con-
tact d'une fumée liquide de départ, contenant du goudron, avec des solvants organiques non réactifs ou certains solvants organiques réactifs convenables, tels que décrits ci-après, pour en extraire les goudrons La fumée liquide de départ est généralement produite par la combustion limitée de bois feuillus et par l'absorption de la fumée
ainsi dégagée dans une solution aqueuse, dans des condi-
tions contrôlées La combustion limitée maintient sous une forme insoluble certains des composés hydrocarbonés ou goudrons indésirables, ce qui permet l'élimination de ces constituants de la fumée liquide finale Ainsi, par
ce procédé, les constituants de bois considérés précé-
demment comme souhaitables par les fabricants de fumée liquide sont absorbés dans la solution en proportion équilibrée et les constituants indésirables peuvent être éliminés La solution de fumée liquide résultante contient encore une concentration notable de goudrons, car les fabricants et utilisateurs considèrent les goudrons de
couleur sombre comme nécessaires pour conférer une cou-
leur, une odeur et une saveur fumées aux produits ali-
mentaires Cette solution de fumée est représentative de l'ensemble de lagamme des couleurs et des saveurs fumées, dérivées du bois, qui sont disponibles L'appareil et le procédé de production de fumée liquide typique du type préféré sont décrits plus en détail dans les brevets des
Etats-Unis d'Amérique N O 3 106 473 et N O 3 873 741.
L'expression "au moins partiellement neutra-
lisée" utilisée dans le présent mémoire a pour but de désigner des compositions de fumée liquide ayant un p H
supérieur à environ 4, et de préférence ayant un p H com-
pris entre environ 5 et environ 9, et, d'une façon encore plus préférable, ayant un p H compris entre environ 5 et
environ 6.
Il est apparu que les solutions de fumée liquide disponibles dans le commerce sont en général très acides, comme indiqué précédemment, et qu'elles peuvent donc affecter l'aptitude au pelage des enveloppes si un auxiliaire de pelage tel que de la carboxyméthylcellulose est utilisé Pour atténuer ce problème, une fumée liquide appauvrie en goudrons, au moins partiellement neutralisée,
peut être utilisée dans la mise en oeuvre de l'invention.
La fumée liquide appauvrie en goudrons peut être appliquée sur la surface extérieure de l'enveloppe tubu- laire par passage de cette dernière dans un bain constitué de la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons On laisse la fumée liquide en contact avec l'enveloppe avant d'éliminer par raclage tout excédent de fumée liquide en faisant passer l'enveloppe entre des rouleaux presseurs
ou des balais, et autres, le temps de séjour étant suffi-
sant pour que l'enveloppe prenne la quantité souhaitée
de constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées.
L'opération consistant à faire passer l'enveloppe dans un bain de traitement, également appelé dans la technique "bain d'immersion" ou "cuve d'immersion", peut également
être désignée, dans ce domaine, "immersion" La composi-
tion de fumée liquide appauvrie en goudrons peut, en variante, être appliquée extérieurement sur l'enveloppe par des procédés autres que l'immersion, par exemple par
pulvérisation, brossage, enduction au rouleau, et autre.
En variante, la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons peut être appliquée sur la surface intérieure de l'enveloppe par l'un quelconque de plusieurs
procédés bien connus, décrits dans le brevet des Etats-
Unis d'Amérique No 4 171 381 Ces procédés comprennent l'enduction au bouchon ou par barbotage, la pulvérisation et l'enduction en cours de plissage Le procédé au tampon
pour enduire la surface intérieure d'une enveloppe con-
siste à remplir de matière de revêtement un tronçon de l'enveloppe afin que le bouchon de matière de revêtement
réside sensiblement dans le fond d'un "U" formé par l'en-
veloppe par suite de son passage sur deux rouleaux paral-
lèles, puis à déplacer la longueur indéfinie et continue
d'enveloppes de manière que le bouchon de matière de revê-
tement reste à l'intérieur de l'enveloppe, tandis que cette dernière se déplace sur ce bouchon et que sa paroi intérieure se recouvre de la matière de revêtement formant
le bouchon.
L'enveloppe peut ensuite être plissée par des procédés classiques, ou bien, avant le plissage, elle peut être séchée et/ou humidifiée afin d'atteindre une
teneur en eau convenant au plissage et/ou à d'autres trai-
tements La nécessité de procéder à un séchage et/ou une
humidification classiques après le traitement, de préfé-
rence extérieur, à la fumée liquide appauvrie en goudrons,
dépend de la teneur en eau de l'enveloppe après le trai-
tement et du type d'enveloppe Si l'enveloppe est une enveloppe non fibreuse, une teneur en eau comprise dans la gamme d'environ 8 % en poids à environ 14 % en poids d'eau, immédiatement avant le plissage, est typique et, dans le cas d'une enveloppe fibreuse, une teneur en eau comprise dans la gamme d'environ 11 % en poids à environ % en poids d'eau, immédiatement avant le plissage, est typique, le pourcentage étant basé sur le poids total de
l'enveloppe, y compris l'eau.
Divers solvants organiques ont fait l'objet
d'essais portant sur leur possibilité d'extraction de gou-
drons d'une fumée liquide telle qu'acquise Le procédé
utilisé était le suivant On prépare et on mélange intime-
ment la fumée liquide et le solvant dans diverses propor-
tions On laisse reposer l'échantillon pendant 8 heures afin de séparer la couche inférieure de solvant, contenant les goudrons extraits, de la couche aqueuse supérieure de fumée liquide Après sédimentation, une portion aliquote de 1 ml de la couche de fumée liquide aqueuse, à goudrons
réduits, est mélangée à 10 ml d'eau et sa turbidité (trans-
mission à 590 nanomètres, la longueur d'onde de la lumière) est mesurée sur un spectrophotomètre Plus la valeur du
pourcentage de transmission est élevée, plus la concen-
tration en giudrons résiduels dans la fumée liquide aqueuse est faible L'expression "transmission de la lumière" de la fumée liquide aqueuse, utilisée dans le présent mémoire, désigne la transmission de la lumière de la fumée liquide intrinsèque sans addition de matières pouvant affecter
* notablement le pourcentage de transmission de lumière.
Quatre solvants liquides à méthane substitué
par un halogène sont essayés dans la première série d'es-
sais de solvant,et la figure 4 est un graphique montrant
une série de courbes indiquant le pourcentage de trans-
mission de la lumière en fonction du rapport volumique d'une fumée liquide telle qu'acquise au solvant liquide, dans le cas du chlorure de méthylène (trait plein) du bromochlorométhane (trait discontinu), du chloroforme (trait mixte tiret-point-point-tiret) et du bromoforme (trait tireté) Dans chaque cas, la fumée liquide est du type "Royal Smoke AA" acquis auprès de la firme Griffith Laboratories. La figure 4 montre qu'en général, les niveaux les plus élevés de transmission de la lumière sont obtenus avec la plus grande quantité de solvant par rapport à la fumée liquide Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, la composition aqueuse de fumée liquide à teneur en goudrons réduite présente une transmission de lumière d'au moins 50 %, et le procédé de préparation de
la composition à teneur en goudrons réduite exige l'utili-
sation d'un rapport volumique de la solution de fumée liquide au solvant liquide tel que l'on obtienne une fumée liquide appauvrie en goudrons ayant une transmission de lumière d'au moins 50 % Comme indiqué dans le tableau T
et sur la figure 13 (décrit ci-après), les niveaux infé-
rieurs de transmission de lumière indiquent que le degré préféré d'élimination des goudrons de la fumée liquide telle qu'acquise n'est pas atteint En utilisant ce critère de la transmission de la lumière, il apparaît que la gamme convenable de rapports volumiques fumée liquide/solvant liquide dépend du solvant liquide particulier, ainsi que de la teneur en acide total et du pouvoir absorbant de la fumée liquide Il convient de noter que des solvants convenables doivent être pratiquement immiscibles avec la fumée liquide pour que les mécanismes d'extraction soient convenables La stratification distincte des deux
phases facilite la séparation par décantation réelle.
Il convient en outre de noter qu'une séparation complète de la fumée liquide aqueuse et du solvant organique n'est pas possible et que, suivant la miscibilité, une petite quantité de solvant organique reste dans la fumée liquide aqueuse A titre illustratif, environ 1 % en poids de chlorure de méthylène reste dans la fumée liquide aqueuse
après que la fraction contenant des goudrons a été éliminée.
D'autres données montrent que le chlorure de méthylène n'est pas décelable dans des enveloppes traitées avec des compositions à teneur en goudrons réduite conformes a l'invention. La figure 4 montre qu'avec du chlorure de méthylène (CH 2 C 12) comme solvant organique, le rapport volumique de la solution de fumée liquide au chlorure de méthylène peut s'élever à environ 7:1 sans perte notable
de transmission, et, jusqu'à environ 17:1, le niveau pré-
féré d'au moins 50 % de transmission est encore maintenu.
La figure 4 montre également qu'avec du bromochlorométhane (CH 2 Br Cl) comme solvant organique, le rapport volumique de la solution de fumée liquide au bromochlorométhane peut s'élever à environ 15:1 sans perte notable de la
transmission et que, jusqu'à environ 25:1, le niveau pré-
féré d'au moins 50 % de transmission reste maintenu Il apparatt également sur la figure 4 qu'avec du chloroforme (CH C 13) comme solvant organique, la transmission diminue de façon continue à partir de la valeur maximale au fur et à mesure que le rapport fumée liquide/chloroforme augmente Ce rapport volumique doit être compris entre
environ 1:1 et environ 16:1 pour atteindre la transmis-
sion préférée d'au moins 50 % La figure 4 montre qu'avec du bromoforme (CH Br 3), un rapport volumique très faible (compris entre environ 1:1 et environ 3:1) suffit à l'obten- tion de la transmission préférée d'au moins 50 % Les valeurs plus élevées pourraient être obtenues avec des étapes multiples d'extraction de liquide pour ce solvant et pour tout autre solvant liquide convenable Autrement dit, la fraction de fumée liquide aqueuse provenant d'une première étape d'extraction de solvant liquide est mélangée à un solvant liquide additionnel et est de nouveau séparée en une autre fraction de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons et en une couche constituée d'une fraction de solvant liquide enrichie en goudrons Il apparaît que l'on peut utiliser, en pratique, autant d'étapes d'extraction liquide qu'il est nécessaire pour atteindre le niveau souhaité de transmission En outre, il convient de noter
que des solvants liquides organiques convenables diffé-
rents peuvent être utilisés dans plusieurs étapes d'ex-
traction au solvant conformément à l'invention, et que des mélanges de solvants conviennent si le mélange possède le critère, défini précédemment, du paramètre de liaison hydrogène (au moins 2,7) et une immiscibilité dans le
milieu de la fumée liquide.
Dans une seconde série d'essais de solvant,
d'autres solvants hydrocarbonés substitués par un halo-
gène ont été soumis à un essai portant sur leur aptitude
à l'appauvrissement en goudrons, par mesure de la trans-
mission des compositions de fumée résultantes en utili-
sant le procédé décrit ci-dessus Des mélanges à diverses concentrations des solvants avec la même fumée liquide telle quelle ont été essayés et les résultats ont été mis
en corrélation avec les paramètres de liaison hydrogène.
Les résultats de ces essais sont regroupés dans le tableau A. P Iodure de n
T A B L E A U A
Transmission de la fumée liquide traitée avec des solvants halogénés Paramètre de Transmission à divers rapports liaison hydrogène volumiques fumée/solvant
1/1 5/1 10/1 20/1
iéthyle (CHI) 0 0 O 1,2-dichloréthane (CH 2 Cl CH 2 Cl) 1,2,3trichloropropane (Cl CH 2 CH Cl CH 2 Cl) 1,1,1-trichloréthane (C 13 CCH 3) 1,2-dichloréthylène (Cl HC:CH Cl) trichloréthylène (C 12 C:CH Cl) tétrachlorure de carbone
(C C 14)
1,1-dichloréthane
(C 12 HCCH 3)
4,43 3,29 1,09 a 1, Oa 2,14 environ 1 5 a 2,74 o o o o acalculé d'après les relations décrites dans "Tables of Solubility
K L Hoy, Union Carbide Corporation, 1975.
26 26
Parameters", m- bi 0 % Un examen du tableau A montre que, parmi les liquides hydrocarbonés substitués par un halogène essayés, seuls ceux possédant des paramètres de liaison hydrogène supérieurs à environ 2,7 conviennent à une utilisation dans l'invention Les liquides essayés ayant un paramètre inférieur à cette valeur produisent des fumées liquides extraites dont les valeurs de transmission de la lumière
sont, soit d'un niveau bas inacceptable, soit nulles.
Dans une autre série d'essais, un groupe de liquides contenant un alcool non halogéné a été soumis
à un essai portant sur leur aptitude à extraire des gou-
drons par le procédé spectrophotométrique décrit précé-
demment, et à divers rapports fumée liquide/solvant, en
utilisant une fumée liquide "Royal Smoke AA" telle-
qu'acquise Ces rapports volumiques sont compris entre
1:1 et plus de 12:1, suivant le liquide alcoolisé parti-
culier, et les résultats sont regroupés sur le graphique de la figure 5 Les courbes de ce graphique indiquent le pourcentage de transmission de lumière en fonction du rapport volumique de la fumée liquide telle qu'acquise au solvant pour six alcools identifiés par les lettres suivantes: a) 2-éthylhexanol; b) hexyl-CELLOSOLVE, ou l'éther monohexylique d'éthylène-glycol, vendu par la firme Union Carbide Corporation, 270 Park Avenue, New York City, Etas-Unis d'Amérique; c) alcool n-octylique; d) alcool n-hexylique; e) alcool n-butylique; et f)
phényl-CELLOSOLVE, l'éther phénylique de l'éthylène-
glycol, également vendu par la firme Union Carbide Cor-
poration La figure 5 montre que chacun de ces solvants
à base d'alcool convient à la mise en oeuvre de l'inven-
tion sur une plage particulière de rapports de la fumée liquide au solvant, et les plages varient suivant le
solvant A titre illustratif, on peut utiliser, en prati-
que, le graphique de la figure 5 pour choisir un rapport
volumique de "Royal Smoke AA" à l'alcool n-octylique com-
pris entre environ 1:1 et 13:1 pour la mise en oeuvre
de l'invention, car la fumée liquide appauvrie en gou-
drons, résultante, possède une transmission de lumière d'au moins environ 50 % Des rapports plus élevés de la fumée liquide au solvant liquide donnent des pourcentages
de transmission de la lumière trop bas.
On a indiqué que des solvants liquides organi-
ques convenant au procédé de l'invention doivent avoir un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, d'au moins environ 2,7 Ce paramètre ou cette caractéristique du solvant, tel qu'utilisé ici, peut être calculé d'après les ouvrages connus ou bien d'après des données expérimentales de pression de vapeur telles que
la chaleur de vaporisation à 250 C Le paramètre de solu-
bilité totale (T) peut être déterminé à l'aide de la
relation de l'équation ( 1).
205 R Td 1 * 21 ( 1) L o H 25 = chaleur de vaporisation à 250 C R = constante des gaz T = température d = densité à 250 C
M = masse moléculaire.
La valeur du paramètre de solubilité totale
a pour composantes la liaison hydrogène (<H) ou les com-
posantes polaire ( 6 p) et non polaire ( np) Les relations suivantes conviennent à la détermination de la valeur du paramètre de liaison hydrogène ( 6 H): loga = 3,39066 Tb _ 0,15848 log d ( 2) Td c o a = nombre d'agrégation Tb = point d'ébullition en degrés absolus Tc = température critique en degrés absolus M = masse moléculaire d = densité d H d T 1 ( 3)
La base théorique de l'utilisation des carac-
téristiques de solubilité est décrite dans des ouvrages antérieurs Un tableau de paramètres a été publié dans un ouvrage de C M Hansen, "The Three Dimensional Solubility Parameter and Solvent Diffusion Coefficient", Danish Technical Press, 1967, Copenhague, Danemark Les
paramètres de solubilité mettant en jeu la liaison hydro-
gène, indiqués dans le présent mémoire, sont obtenus ex-
clusivement d'après la compilation de K L Hoy, "Tables of Solubility Parameters", Union Carbide Corporation, 1975 Ceci peut être obtenu auprès de la firme Union Carbide Corporation, Chemicals and Plastics Division,
River Road, Bound Brook, New Jersey 08805.
Le procédé spectrophotométrique décrit ci-
dessus est utilisé pour mesurer le pourcentage de trans-
mission de lumière pour divers liquides organiques ayant différents paramètres de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, en utilisant une fumée du type "Royal Smoke AA" telle qu'acquise, à un rapport volumique fumée/ solvant de 1:1 Les résultats de ces essais sont groupés
dans le tableau B et sur le graphique de la figure 6.
TABLEAU B
Paramètre de liaison H et % de transmission de lumière à un rapport fumée/solvant de 1:1 Solvant Paramètre de Transmission de liaison H lumière (%) Acides acide 2-éthylhexanoique 5,68 11,3 Alcools 2hexylhexanol 5,85 79,2 Hexyl-"CELLOSOLVE" 5,90 98,2 Alcool n-octylique 6, 08 87,2 Alcool n-hexylique 6,68 94,6 Alcool n-butylique 7,55 81,0 Phényl"CELLOSOLVE" 7,84 99,4 Aldéhydes Propionaldéhyde 5,38 86,8 Alcanes Décane O O Octane O O Hexane 0 O 2,2-diméthylbutane O O Cyclohexane O O Amines Tri-n-butylamine 1,93 0,2 Aromatiques n-butylbenzène O o Cumène O 0,5 Toluène 0,80 0,3 p-xylène 0,97 o Esters Acétate de 2-éthylhexyle 2,62 16, 3 Acétate de butyle 3,30 87,5 Acétate d'éthyle 4,35 92,5 Paramètre de liai E lumière à un r E Solvant Ethers Ether isopropylique Ether n- butylique Ether éthylique Solvants halogénés Perchloréthylène Chlorure de butyle Chloroforme Chlorure de méthylène Cétones Isophorone Diisobutylcétone Méthylisobutylcétone Acétophénone MEK/toluèneb MEK/2- éthylhexanolb TABLEAU B (Suite) son H et % de transmission de apport fumée/solvant de 1:1 Paramètre de Transmission de liaison H lumière (%) 0, 75 2,20 2,73 0 o 1,71 3,09 4,70 1,55 a 1,88 2,88 4,03 2,71 ,23 0,2 o 74,2 o 88,2 86,4 97,0 36,7 92,2 98,0 74,8 91,4 a Cette valeur est égale à 2,7 si la
libre d'énol est de 35 moles %.
concentration d'équi-
b La méthyléthylcétone est présente à une concentration de
50 % en poids.
Un examen de la figure 6 montre un brusque accroissement (pente presque verticale) du pourcentage de
transmission de lumière dans le cas des solvants organi-
ques essayés lorsque le paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, est augmenté dans la région
d'environ 2,7 Bien que ce phénomène ne soit pas totale-
ment compris, il semble dû à une interaction du type seuil du solvant avec les composants des goudrons, résultant en une solubilité préférentielle de ces composants Cette
solubilité est en relation avec le caractère physico-
chimique du solvant et peut être prévue d'après la valeur du paramètre de liaison hydrogène mesurée si elle est nettement supérieure à 2,7 Pour des liquides organiques ayant des valeurs de paramètres de solubilité, mettant
en jeu la liaison H, supérieures à environ 2,7, l'effi-
cacité du solvant à extraire les goudrons de la fumée liquide est très sensible et elle doit être déterminée
expérimentalement Par exemple, le tableau C (décrit ci-
après) montre que l'éther éthylique (<E = 2,73) agit convenablement, tandis que le tableau A montre que le 1,1-dichloréthane (SH = 2,74) ne donne pas, en lui-même, satisfaction lorsqu'il est utilisé dans une étape unique d'extraction conformément à l'invention Il apparaît donc que dans cette transition de seuil entre des solvants acceptables et inacceptables, certaines anomalies peuvent apparaître en ce qui concerne la fonction et la valeur du paramètre de solubilité mettant en jeu la liaison H. Si l'on se réfère au tableau B, on voit qu'une exception à la relation entre le paramètre de solubilité mettant en jeu la liaison hydrogène et le pourcentage de transmission de la lumière est constituée par l'isophorone qui possède un paramètre de liaison H bas, égal à 1,55, mais qui produit une fumée liquide extraite ayant une transmission de lumière élevée, égale à 97,0 % Une explication probable est que dans le milieu
acide de la fumée du type "Royal Smoke AA", on peut pré-
voir une concentration notable de l'énol par phénomène d'équilibre Calculé par le procédé décrit ci-dessus, le paramètre de solubilité mettant en jeu la liaison H pour l'énol est de 4,8, de sorte que, si l'énol est présent à raison de 35 moles % ( 65 moles % d'isophorone), le paramètre de liaison H pour les deux tautomères est de 2,7 Une telle concentration d'énol est raisonnable pour
ce système.
Si l'on se réfère de nouveau au tableau B,
on voit une autre exception à la relation entre le para-
mètre de solubilité mettant en jeu la liaison hydrogène et le pourcentage de transmission de la lumière, cette exception étant constituée par l'acide 2-éthyihexanolque qui possède un paramètre de liaison hydrogène élevé, égal à 5,68, mais une faible transmission de la lumière qui n'est que de 11,3 % Une explication possible à ce défaut de comportement convenable, si l'on considère la valeur élevée du paramètre de liaison hydrogène de cet acide, pourrait être la dimérisation dans le milieu acide de la fumée liquide Le paramètre de liaison hydrogène d'un tel dimère peut être très inférieur à la valeur indiquée
pour le monomère.
On a également déterminé que le paramètre de
liaison H demandé, d'au moins environ 2,7 (et de préfé-
rence au moins 50 % de transmission de lumière, indiquant une élimination efficace des goudrons) peut être maintenu par mélange d'au moins deux liquides organiques, l'un
étant miscible avec la fumée liquide et ayant un para-
mètre de liaison H supérieur à environ 2,7, et l'autre
ayant un paramètre de liaison H trop bas (ou même négli-
geable) et étant insoluble dans la fumée liquide A titre illustratif, dans les essais associés au tableau D et à la figure 6, de la méthyléthylcétone (MEK) s'est révélée miscible avec la fumée liquide contenant des goudrons, à un rapport volumique fumée liquide/solvant de 1:1 De plus, le toluène n'extrait pas les goudrons de la fumée
liquide et possède un paramètre de liaison H égal à 0,80.
Cependant, un mélange en parties égales (en poids) de MEK et de toluène possède un paramètre de liaison H, calculé, de 2,71 et donne à la fumée liquide, après extraction
avec le mélange, une transmission de lumière de 74,8 %.
On a soumis le groupe de liquides organiques du tableau B à une autre série d'essais portant sur le pourcentage de transmission de lumière à des rapports volumiques fumée/solvant plus élevés, par le même procédé spectrophotométrique et en utilisant une fumée liquide du type "Royal Smoke AA" telle qu'acquise Ces rapports volumiques de la fumée liquide au solvant étaient de 3:1, 6:1, 12:1 et 24:1; les résultats sont regroupés
dans le tableau C et sur le graphique de la figure 7.
Un examen du tableau C montre, qu'à un rapport de la fumée liquide au solvant (également appelé, dans le présent mémoire, rapport d'extraction) de 3:1, pour la plupart des solvants, le pourcentage de transmission de lumière est analogue ou légèrement inférieur à celui obtenu avec un rapport d'extraction de 1:1 En général, l'aptitude du solvant à être utilisé dans la présente
invention est la même pour les deux rapports d'extrac-
tion, c'est-à-dire-que le solvant donne la transmission de lumière préférée (pour la fumée liquide extraite) supérieure à 50 % pour les deux rapports ou inférieure
à 50 % pour les deux rapports, comme défini par le para-
mètre de liaison H d'environ 2,7 Trois exceptions s'oppo-
sent à cette règle d'ensemble: le propionaldéhyde, l'éther
éthylique et le mélange de MEK/2-éthylhexanol.
Le tableau C indique également que, avec un rapport de la fumée liquide au solvant de 6:1 et plus, certains des solvants qui convenaient à des rapports d'extraction plus faibles ne conviennent plus, alors que d'autres restent convenables A titre illustratif, le chloroforme et le chlorure de méthylène conviennent à des rapports d'extraction élevés, tandis que l'acétate d'éthyle donne une transmission de lumière qui n'est que de 4,5 % à un rapport d'extraction de 6:1 Une cause de ce phénomène observé est la solubilité du solvant dans l'eau et donc sa solubilité prévue dans la fumée liquide,
et la relation est définie, aux fins de la présente inven-
tion, en référence à la somme totale du paramètre de solubilité,mettant en jeu la liaison H, et du pourcentage en poids du solvant soluble dans l'eau lorsque le rapport
d'extraction est supérieur à environ 6:1 Plus particu-
lièrement, la somme totale ne doit pas dépasser environ 9, ou la solubilité du solvant dans l'eau est trop élevée pour une mise en oeuvre dans-l'invention, comme démontré
par le taux de transmission de la lumière qui est infé-
rieur à environ 50 % Si l'on se réfère de nouveau au chloroforme et au chlorure de méthylène, en raison de leur faible solubilité dans l'eau, leurs sommes totales sont de 3,9 et 6,0, respectivement, et ils présentent tous deux des valeurs de transmission de lumière élevées et égales à 80,4 % et 82,0 %, à un rapport d'extraction de 24:1 Par conséquent, ils conviennent à la mise en oeuvre de l'invention à des rapports élevés Par contre, l'acétate d'éthyle possède une somme totale de 12,4 en raison de sa haute solubilité dans l'eau, et une faible transmission de lumière qui n'est que de 4,5 %, à un
rapport d'extraction de 6:1 L'acétate d'éthyle ne con-
vient donc pas à la mise en oeuvre de l'invention à des
rapports d'extraction élevés.
La figure 7 montre que le pourcentage de transmission de lumière est relativement constant à un niveau très élevé d'au moins 85 % pour les sommes totales comprises entre environ 2,7 et environ 7, puis qu'il diminue à des rythmes croissants progressivement au-delà d'au moins 8 Le pourcentage de transmission de lumière chute au-dessous d'environ 50 % pour des sommes totales dépassant environ 9, et des solvants ayant cette dernière caractéristique ne conviennent pas à la mise en oeuvre
de l'invention.
Si l'on revient aux courbes du graphique de la figure 5 portant sur certains solvants à base d'alcool,
considérés en tenant compte de la somme totale du para-
mètre de liaison H et de la solubilité dans l'eau, comme indiqué dans le tableau C, il convient de noter que cinq des six alcools satisfont cette relation, mais que le
2-éthylhexanol ne la satisfait pas Alors que sa somme-
totale n'est que de 5,9, il montre une transmission de lumière trop basse, qui n'est que de 44,8 %, à un rapport d'extraction de 6:1 La cause de cette exception à la relation, définie précédemment, entre la somme totale et le rapport d'extraction, n'est pas comprise, mais elle
peut être due à des considérations d'ordre stérique.
TA BLE AU C
Caractéristiques des solvants d'extraction choisis Solubilité* dans H 20 Liai son H % de transmission de lumière à un rapport d'extraction de 1/1 6/ 1 12/ 1 24/1 Acides Acide 2-éthylhexano Ique Alcools 2-éthyl Ihexanol Hexyl-"CELLOSOLVE" Alcool n-octylique Alcool n-hexylique Alcool nbutylique Phényl-" CELLOSOLVE" Aldéhyde s Propionaldéhyde Alcane s D&cane Octane Hexane 2, 2-diméthylbutane Cyclohexane Cyclopentane Amines Tri-nbutylamine Aromatique s n-buty lbenîzène Cumène Toluène p-xylène 0, 1
, 68 11,3
0,07 5,85
0,99 5,90
0, 05 6, 08
0, 71 6,68
7; 45 7,55
2, 2 0, 01 0,01 0, 02 0, 01 0, 50 0, 06 0, 02 7, O
79,2 63,1
98, 2 93, 2
87, 2 80, 4
94, 6 90,0
81,0 81,0
7, 84 99, 4 96, O
44,8 39, 2
89,5 55,0
77, 6 72, O 87, 7 soluble 0, O , 8 partiellexmnt soluble 0,6 33, 0
,38 86,8 48,8
0, O 0, O 0, O 0,0 0, O 0, 29 1,93 0,0 0, O 0,80 0,97 0, O 0, O 0,0 0, O 0,0 0,O 0, O 0,0 0, O 0, O 0, O 0, O 0, 2 0,0 0,6 0, 3 0, O 0,0 0, O 0,3 0, O Solvant
suspen-
s ion il,6 , 2 w r.I -'J T A B L E A U C (Suite) Caractéristiques des solvants d'extraction choisis Solubilité* dans H 20 Liaison H % de transmission de lumière à un rapport d'extraction de 1/1 3/1 6/1 12/1 24/1 Esters Acétate de 2-éthylhexyle Acétate de butyle Acétate d'éthyle Ethers Ether isopropylique Ether n-butylique Ether éthylique Solvants halogénés Perchloréthylène Chlorure de butyle Chloroforme Chlorure de méthylène Cétones Isophorone Diisobutylcétone Méthylisobutylcétone Acétophénone Méthyléthylcétone MEK/toluène MEK/2-éthylhexanol 0,03 0,43 8, 1 1,2 0,03 6,04 0,01 0,11 0,81 1,30 1,2 0,05 1,7 0,55 2,62 3,30 4,35 0,75 2,20 2,73 0,0 1,71 3,09 4,70 1,55 1,88 2,88 4,03 4,63 2,72 ,25 16,3 87,5 92,5 0,2 0,0 74,2 0,0 0,0 88,2 86,4 97,0 36,7 92,2 3,3 83,6 76,0 0,1 0,0 24,0 0,0 0,0 87,9 88,8 94,2 ,2 ,2
98,0 94,4
s o 1 u
74,8 15,2
91,4 77,2
* % en poids dans de l'eau
à 20-25 C.
Solvant __ 81,0 4,5 59,6 soluble ,4 82,0 w to ,2 ,1 ,4 1,3 82,8 96,8 b l e 88,4 91,7 ,4 49,2 92,8 18,4
suspen-
sion ,2 28,8 un 0 % -4 La figure 8 est un graphique montrant le pourcentage de transmission de lumière pour les liquides organiques des tableaux B et C, en fonction de la somme totale du paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison H, et du pourcentage, en poids, de solubilité du solvant dans l'eau pour un rapport d'extraction de
1:1 (rapport volumique de la fumée liquide au solvant).
De même qu'avec le paramètre de liaison H considéré seul (figure 6), la transmission de lumière s'élève presque verticalement à une somme totale d'environ 2,7, et elle reste à un niveau très élevé d'environ 90 % pour des
sommes totales d'au moins 15 A la différence du graphi-
que de la figure 7 pour un rapport d'extraction de 6:1, la transmission de lumière pour le rapport d'extraction de 1:1 ne diminue pas lorsque les sommes totales s'élèvent
au-dessus d'environ 7.
Un autre groupe de solvants a été soumis à un essai de transmission de lumière par le même procédé spectrophotométrique pour la transmission de lumière, en utilisant des rapports d'extraction de 1:1, 3:1 et/ou 6:1
et une fumée liquide "Royal Smoke AA" telle qu'acquise.
Les données résultant de ces essais sont groupées dans le tableau D Un examen du tableau D montre que la plupart
des liquides organiques effectuent l'extraction conformé-
ment à la relation décrite précédemment entre le rapport d'extraction et la somme totale du paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison H, et du pourcentage en poids
de solubilité dans l'eau.
TA B LEAU D
Caractéristiaues des solvants Solubilitéa dans H 20 Paramètre de liaison d'extraction choisis % de transmission de lumière à un rapport d'extraction de
H 1/1 3/1 6/1
Acide isobutyrique Alcool amylique Alcool benzylique Isobutyraldéhyde Di( 2-éthylhexyl)amine Benzène 2-méthyl-2-pentène 2-méthyl-1-pentène Acétate de 2-butyle Acétate d'isobutyle Acétate d'isopropyle Butyrate d'éthyle Acetyl-acetate d' éthyle 2,5-diméthylfuranne Bromotrichlorométhane 1,2-dichloréthane 1,1,2-trichloréthane Cyclopentanol 22,8 1,7 3,5 6,5 0,02 0,18 0,01 0,01 b 0,62 0,67 2,9 0,49 12,0 0,13 0,81 0,43 a % en poids dans l'eau à 20-25 C
b estimée.
Solvant 92,0 ,1 72,8 77,4 33,1 6,2 miscible __ __ 89,8 6,8 ,0 86,4 82,1 0, 5 0,8 __ 4 7,91 7,17 7,62 4,08 2,35 1,98 1,66 1,57 2,43 2,50 2,79 3,11 4, 98 2,35 1,50 4,43 3,40 4,29 wn ul 86,4 49,8 ,6 __- __ 78,0 82,9 miscible
Un autre critère demandé aux liquides organi-
ques convenant à une utilisation conformément à l'inven-
tion comme solvants à composant unique est qu'ils ne doivent pas réagir et ne doivent pas se mélanger avec la fumée liquide contenant des goudrons ou bien, s'ils sont réactifs, que le solvant dérivé résultant doit également être immiscible dans le liquide contenant des goudrons tout en possédant le critère indispensable d'une valeur de paramètre de liaison H d'au moins environ 2,7 dans le milieu de la fumée liquide Deux types de solvants réactifs ont été introduits dans les données des tableaux C et D
précédents Ce sont les acides organiques et les amines.
Un groupe de liquides organiques ne convenant généralement pas à la présente invention comme solvants à composant unique comprend les alkylamines Dans le
milieu à p H faible de la fumée liquide contenant des gou-
drons, une réaction exothermique acide-base se produit et le sel quaternaire résultant devient habituellement plus soluble que son précurseur La distinction des phases disparaît et donc l'extraction n'est pas possible, comme
cela est démontré par la tri-n-butylamine (tableau C).
Cependant, avec certaines amines telles que la di-( 2-
éthylhexyl)amine, des observations expérimentales montrent que l'immiscibilité reste élevée entre le solvant à sel quaternaire dérivé résultant et la solution de fumée liquide contenant des goudrons De plus, étant donné que la capacité de liaison hydrogène du sel quaternaire est connue comme étant supérieure à celle de son précurseur, le solvant dérivé semble avoir un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, supérieur à 2,35 (la valeur du tableau D pour le précurseur) et probablement supérieur à environ 2,7 Pour ces raisons, le solvant dérivé à sel quaternaire de la di-( 2-éthylhexyl)amine dans le milieu de
la fumée liquide est un solvant à composant unique con-
venable.
Si l'on considère l'utilisation d'un solvant du type réactif, on doit s'assurer, en pratique, que l'équilibre chimique souhaité de la fumée liquide n'est pas bouleversé par la réaction avec le solvant Il est possible que certains solvants réactifs forment des dérivés qui conviennent du point de vue fonctionnel, mais qui nuisent aux caractéristiques par lesquelles-la fumée liquide confère une couleur et une saveur fumées Pour cette raison, il est préférable d'utiliser un solvant liquide organique du type non réactif dans la mise en
oeuvre de l'invention.
Un procédé de traitement de l'enveloppe avec la fumée liquide appauvrie en goudron selon l'invention est illustré sur la figure 1 Comme montré sur la figure 1, une enveloppe cellulosique tubulaire, aplatie 10 de saucisses est traitée extérieurement avec une composition de fumée liquide appauvrie en goudrons en passant sur des rouleaux de guidage inférieurs et supérieurs 13 qui la plongent dans une cuve 11 d'immersion contenant la composition 12 de fumée liquide appauvrie en goudrons L'enveloppe passe sur des rouleaux de guidage inférieurs et supérieurs 14 après être sortie de la cuve d'immersion, puis entre des rouleaux presseurs 20 qui minimisent tout excédent de
la composition de fumée liquide entraînée par l'enveloppe.
Le temps total de contact de l'enveloppe 10 avec la com-
position 12 de fumée liquide appauvrie en goudrons dans
la cuve 11 d'immersion et avec l'excédent de la composi-
tion de fumée liquide au passage de l'enveloppe sur les rouleaux 14 de guidage, avant l'arrivée de l'enveloppe entre les rouleaux presseurs 20, détermine la quantité de constituants de couleur, d'odeur et de saveur fumées de la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons prise par l'enveloppe Le temps total de contact est mesuré du point A au point B sur la figure 1 Après être passée entre les rouleaux presseurs 20, l'enveloppe passe sur un rouleau 23 de guidage et s'enroule sur une bobine
24 Elle est ensuite dirigée vers un autre poste classi-
que de traitement, ce traitement pouvant comprendre une humidification classique, comme cela peut être nécessaire, et un plissage classique. La forme de réalisation montrée sur la figure 2 diffère de celle représentée sur la figure 1 par le fait que, sur la figure 2, après être passée entre les rouleaux presseurs 20, l'enveloppe pénètre dans une chambre 21 de chauffage et de séchage dans laquelle elle est séchée jusqu'à la teneur appropriée en humidité L'enveloppe est gonflée au moyen d'une bulle d'air maintenue dans une position relativement fixe entre les rouleaux presseurs et 22 par l'action d'obturation de ces rouleaux 20 et 22 La chambre 21 de chauffage peut être constituée de tout type de dispositif chauffant tel que des-chambres à circulation d'air chaud, qui sèchent l'enveloppe de saucisses jusqu'à ce qu'elles atteignent une teneur en humidité appropriée Après être sortie de la chambre 21 de chauffage et passée'entre les rouleaux presseurs 22, l'enveloppe passe sur le rouleau 23 de guidage et elle est enroulée sur une bobine 24 Elle est ensuite dirigée vers
un autre poste classique de traitement, ce traitement com-
prenant une humidification classique, comme cela peut être
nécessaire, et un plissage classique.
La forme de réalisation représentée sur la figure 3 diffère de celle montrée sur la figure 2 par le fait que, sur la figure 3, l'enveloppe est séchée à l'état
aplati pendant son passage sur des rouleaux 25 de guidage.
Il convient de noter que la fumée liquide
appauvrie en goudrons, appliquée sur la surface de l'enve-
loppe, extérieurement ou intérieurement, n'est pas présente seulement sous la forme d'un revêtement de surface Les
composants de couleur, d'odeur et de saveur fumées, appli-
qués sur la surface, pénètrent dans la structure cellulosi-
que de l'enveloppe, car la cellulose absorbe l'humidité de la solution de fumée Un examen d'une coupe de la paroi
de l'enveloppe montre une gradation de couleur transver-
salement à la paroi de l'enveloppe, la surface traitée à la fumée ayant une couleur plus sombre que celle se trou- vant sur le côté opposé de la paroi de l'enveloppe Par conséquent, le terme "revêtement" utilisé dans le présent mémoire doit être compris comme signifiant que la paroi de l'enveloppe est non seulement revêtue de composants de
fumée, mais qu'elle est également imprégnée par les com-
posants de la fumée.
Les compositions de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention peuvent également contenir d'autres ingrédients qui peuvent être utilisés commodément pour le traitement d'une enveloppe alimentaire tubulaire sur laquelle les composants de la fumée sont appliqués, par exemple de la glycérine et/ou du propylène-glycol qui
peuvent être utilisés comme humectants ou agents assouplis-
sants, et autres.
D'autres ingrédients qui sont normalement uti-
lisés dans la fabrication ou dans la poursuite du traite-
ment des enveloppes alimentaires, par exemple des éthers de cellulose et l'huile minérale, peuvent également être présents dans l'enveloppe, si cela est souhaité, et ils peuvent être utilisés de la même manière et en même quantité q Iu'en l'absence du traitement à la fumée liquide appauvrie
en goudrons.
En particulier, les agents pour améliorer l'aptitude au pelage des enveloppes de produits alimentaires tels que des saucisses, par exemples des saucisses de Francfort, des salamis et autres, peuvent être appliqués facultativement sur la surface intérieure des enveloppes avant ou après l'application extérieure de la fumée liquide appauvrie en goudrons sur l'enveloppe, et avant ou pendant le plissage Si la fumée liquide appauvrie en goudrons est appliquée sur la surface intérieure de l'enveloppe, l'agent améliorant l'aptitude au pelage est de préférence appliqué en premier De tels agents améliorant l'aptitude au pelage
comprennent, à titre non limitatif, de la carboxyméthyl-
cellulose et d'autres éthers de cellulose hydrosolubles,
dont l'utilisation est décrite dans le brevet des Etats-
* Unis d'Amérique N O 3 898 348; une matière du type "Aquapel",
produit commercialisé par la firme Hercules, Inc et com-
prenant des dimères d'alkylcétène dont l'utilisation est en outre décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N' 3 905 397; et une matière du type "Quilon", produit commercialisé par la firme E I Dupont de Nemours Co, Inc, comprenant des chlorures de chromyle d'un acide gras dont l'utilisation est en outre décrite dans le brevet
des Etats-Unis d'Amérique No 2 901 358.
L'agent améliorant l'aptitude au pelage peut être appliqué sur la surface intérieure des enveloppes alimentaires tubulaires au moyen de l'un quelconque d'un certain nombre de procédés bien connus Ainsi, par exemple,
l'agent améliorant l'aptitude au pelage peut être intro-
duit dans l'enveloppe tubulaire sous la forme d'un "bouchon" de liquide, d'une manière analogue à celle décrite, par exemple, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N O 3 378 379 L'avance de l'enveloppe sur le bouchon de liquide a pour effet de revêtir la surface intérieure de cette enveloppe En variante, l'agent améliorant l'aptitude au pelage peut être appliqué sur la surface intérieure de
l'enveloppe à l'aide d'un mandrin creux sur lequel l'enve-
loppe est agencée, par exemple un mandrin de machine à plisser, d'une façon analogue à celle décrite dans le
brevet des Etats-Unis d'Amérique N O 3 451 827.
Des enveloppes préparées par le procédé de l'invention conviennent également au traitement de ce qui est connu classiquement dans la technique sous le nom de
"saucisses sèches" A la différence d'autres types d'enve-
loppes non fibreuses et fibreuses qui sont de préférence aisées à retirer du produit alimentaire par pelage, soit par l'entreprise de traitement des produits alimentaires, avant la vente au consommateur, soit par le consommateur, l'enveloppe de "saucisses sèches" adhère de préférence au produit alimentaire pendant et après le traitement Une matière du type "Kymene", produit commercialisé par la
firme Hercules, Inc, qui est une résine polyamide-épi-
chlorhydrine dont l'utilisation est décrite dans le brevet NO 3 378 379 précité, peut être appliquée facultativement sur la surface intérieure d'une enveloppe traitée avec de la fumée liquide appauvrie en goudrons par le procédé de l'invention, afin d'améliorer l'adhérence de l'enveloppe
sur les produits alimentaires traités dans cette enveloppe.
L'invention sera à présent mieux comprise en regard des exemples suivants décrits à titre uniquement
illustratif et nullement limitatif Sauf indication con-
traire, toutes les parties et tous les pourcentages sont
en poids, et tous les pourcentages concernant les enve-
loppes sont basés sur le poids total des enveloppes.
EXEMPLE 1
Cet exemple illustre la préparation d'une composition de fumée liquide selon l'invention On ajoute à 1,8 litre de chlorure de méthylène 18 litres d'une solution de fumée liquide telle qu'acquise (telle quelle) "A" ("Royal Smoke AA" de la firme Griffith Laboratories, Inc, ayant un pouvoir d'absorption d'environ 0,6 à 340
nanomètres), et on mélange ensuite complètement les liqui-
des par des retournements répétés du récipient Le chlorure de méthylène contenant les goudrons est séparé de la fumée
liquide par décantation, c'est-à-dire que la couche infé-
rieure de chlorure de méthylène enrichie en goudrons est évacuée jusqu'à ce que la couche supérieure de fumée liquide appauvrie en goudrons apparaisse comme cela est détecté par un examen visuel La composition aqueuse de fumée liquide résultante est pratiquement dépourvue de goudrons, comme
cela est déterminé par un essai de compatibilité qualita-
tif avec l'eau au cours duquel un échantillon de la fumée liquide est mélangé à de l'eau et la précipitation ou l'absence de précipitation des goudrons est observée Le p H d'une partie de la composition aqueuse de fumée liquide
est ensuite réglé à 5,0 par addition d'une quantité suffi-
sante d'une solution de Na OH à 50 % à la solution de fumée.
Le p H d'un échantillon de fumée liquide telle quelle est réglé de façon similaire à 5,0 Les compositions chimiques des quatre solutions de fumée liquide utilisées dans cet exemple 1 sont données dans le tableau E La quantité de l'acide total est mesurée par le procédé de distillation à la vapeur d'eau-titrage décrit ci-après Les dosages du phénol et des composés carbonyliques pour les solutions
de fumée liquide sont réalisés par les procédé suivants.
Dosage quantitatif du phénol et des composés carbonyliques de la fumée liquide Pour la préparation des échantillons, tous les échantillons sont filtrés à travers un papier-filtre Whatman N O 2 ou équivalent, et réfrigérés à leur réception ou après préparation, jusqu'au moment de l'analyse, afin d'éviter toute polymérisation possible De l'eau distillée est utilisée pour toutes les dilutions Les échantillons sont dilués avec de l'eau en deux étapes, en commençant avec une quantité de 10 ml Dans la première étape, la dilution s'effectue à un volume total de 200 ml, et dans la seconde étape, on dilue une nouvelle fois 10 ml de la première solution à un volume total de 100 ml Pour le dosage du phénol, on dilue de nouveau 5 ml de la seconde solution au cours d'une troisième étape, avec de l'eau distillée, à un volume total de 100 ml Pour le dosage du carbonyle, on dilue une nouvelle fois 1 ml de la seconde solution avec du méthanol sans carbonyle, à un volume total
de 10 ml.
Pour le dosage du phénol, les réactifs sont: 1 tampon d'acide boriquechlorure de potassium à p H 8,3 Diluer les quantités indiquées de
la solution à 1 litre avec de l'eau.
Acide borique 0,4 M: 125 ml.
Chlorure de potassium 0,4 M: 125 ml.
Hydroxyde de sodium 0,2 M: 40 ml.
2 Na OH à 0,6 % 3 Réactif coloré: N-2,6-trichloro-p-benzoquinone-imine Solution-mère: dissoudre 0,25 g dans 30 ml
de méthanol et conserver au réfrigérateur.
4 Etalon au 2,6-diméthoxyphénol
Préparer des solutions de 1 à 7 micro-
grammes/ml de DMP dans de l'eau pour la
courbe d'étalonnage ou de référence.
Ce procédé de dosage du phénol est une méthode de Gibbs modifiée, basée sur le procédé décrit par Tucker, I.W "Estimation of Phenols in Meat and Fat", JACAC, XXV, 779 ( 1942) Les réactifs sont mélangés ensemble dans l'ordre suivant:
1: 5 ml de tampon à p H 8,3.
2: 5 ml de dilution de fumée liquide diluée inconnue, ou d'une solution étalon de 2,6-diméthoxyphénol, ou de 5 ml d'eau
pour l'essai à blanc.
3: régler le p H à 9,8 en utilisant 1 ml
de Na OH à 0,6 %.
4: Diluer 1 ml de solution-mère de réactif coloré à 15 ml dans de l'eau Ajouter 1 ml de réactif coloré dilué Préparer
immédiatement avant l'addition.
: Permettre à la couleur de se développer
pendant exactement 25 minutes à la tem-
pérature ambiante.
6: Déterminer l'absorption à une longueur d'onde de 580 nanomètres, dans un tube
colorimétrique de 1 cm, avec un instru-
ment "Spectronic 20 " ou équivalent.
7: Préparer une courbe d'étalonnage avec
l'absorption en abscisses et les con-
centrations de référence en ordonnées.
Extrapoler la concentration de DMP dans les dilutions de fumée liquide à partir
de cette courbe.
8: Calculer mg DMP/ml de fumée liquide à l'aide de l'équation suivante: ppm DMP (à partir de la courbe de référence) x (facteur de dilution x 0, 001 mg/g) mg DMP/ml ml d'échantillon de fumée liquide d'origine de fum Pe de fumée liquide Pour calculer mg DMP/g de fumée liquide, diviser le résultat de l'équation ci-dessus par la masse (g) de
1 ml de fumée liquide.
Pour le dosage des composés carbonyliques, les réactifs sont: 1 Du méthanol sans carbonyle A 500 ml de méthanol, ajouter 5 g de 2,4dinitrophénylhydrazine et quelques gouttes d'H Cl concentreé Faire refluer trois
heures, puis distiller.
2 Solution de 2,4-dinitrophénylhydrazine.
Préparer une solution saturée dans du méthanol sans car-
bonyle en utilisant un produit recristallisé deux fois.
Stocker au réfrigérateur et préparer une solution fraîche
toutes les deux semaines.
3 Solution de KOH 10 g dans 20 ml d'H 20
distillé, dilué à 100 ml avec du méthanol sans carbonyle.
4 2-butanone étalon Préparer des solutions de 3,0 à 10 mg de 2-butanone dans 100 ml de méthanol sans
carbonyle pour une courbe de référence.
La méthode est une méthode Lappan-Clark modifiée, basée sur le procédé décrit dans leur article "Colorimetric Method for Determination of Traces of Carbonyl Compounds", Anal Chem 23, 541-542 ( 1959) Le procédé est le suivant 1: Ajouter, à des fioles jaugées de 25 ml, contenant, comme réactif, 1 ml de 2,4-dinitrophénylhydrazine (préchauffées pour assurer la saturation), 1 ml de solution de fumée liquide diluée, ou 1 ml de solution de butanone
de référence, ou 1 ml de méthanol (pour le blanc du réactif).
2: Ajouter 0,05 ml d'H Cl concentré à toutes les fioles de 25 ml, mélanger le contenu de chaque fiole et placer au bain-marie pendant 30 minutes à 500 C. 3: Refroidir à la température ambiante et
ajouter 5 ml de solution de KOH à chaque fiole.
4: Diluer le contenu de chaque fiole à
ml avec du méthanol sans carbonyle.
: Effectuer une lecture à 480 nanomètres par rapport au blanc de méthanol réglé à une absorption de O (cuvettes: 1,25 x 10,2 cm ou équivalent) Utiliser
un instrument "Spectronic 20 " ou équivalent.
6: Tracer l'absorption en fonction de la concentration de 2-butanone (MEK) en mg par 100 ml, pour
la courbe de référence.
7: Préparer une courbe de référence avec
l'absorption en abscisses et les concentrations d'étalon-
nage (mg MEK/100 ml) en ordonnées Extrapoler la concen-
tration de MEK dans les dilutions de fumée liquide à partir
de cette courbe.
8 Calculer mg MEK/100 ml de fumée liquide par l'équation suivante: mg MEK (à partir de la courbe de référence) mg MEKR x facteur de dilution 100 ml de ml fumiée liquide Pour calculer mg MEK/g de fumée liquide, diviser
le résultat de l'équation ci-dessus par la masse (en gram-
mes) de 100 ml de fumée.
T A B L E A U E
Comparaison* chimique d'une fumée liquide disponible dans le commerce et d'une composition aqueuse de fumée liquide selon l'invention NI d'échantillon Phénols Carbonyles Teneur en acide mg/g (mg/g) total (%) E Fumée liquide telle 1 quelle A (p H 2,4) 5,2 71 11,5 E 2 Composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons A (p H 2,4) 2,3 33 8,3 E 3 Fumée liquide telle
quelle A après neu-
tralisation (p H 5,0) 3,4 93 10,5 E 4 Composition aqueuse A de fumée liquide appauvrie en goudrons après neutralisation (p H 5,0) 2,1 15 8,8 * Les nombres sont des moyennes arithmétiques de
dosages multiples.
M 1 r Le tableau E montre que la composition aqueuse
de fumée liquide préparée conformément à l'invention pré-
sente une caractéristique chimique notablement différente de la fumée liquide aqueuse telle quelle, contenant des goudrons Par rapport à la masse, les compositions appau- vries en goudrons du tableau E, échantillons E 2 et E 4, ont une teneur en phénol inférieure à environ la moitié
de celle de la composition aqueuse de fumée liquide con-
tenant des goudrons, de laquelle elles sont dérivées échantillon N O E 1), et ceci représente une composition préférée de l'invention Bien que les données du tableau E montrent que l'extraction n'altère pas sensiblement la teneur en acide total et la concentration de carbonyles, d'autres essais indiquent qu'aucune conclusion ne peut
être tirée de ces travaux concernant l'effet de l'extrac-
tion sur la teneur en acide total ou la concentration de carbonyle Bien que la mise en oeuvre de l'invention
réduise notablement la concentration en composant phénoli-
que dans une composition de fumée liquide, elle ne nuit
pas à l'aptitude à la coloration des protéines de la com-
position (développement de la couleur),ni à ses caracté-
ristiques d'odeur ou de saveur naturelle, comme démontré
dans les exemples suivants.
Un examen visuel des échantillons des composi-
tions du tableau E montre également que les échantillons
selon l'invention contiennent sensiblement moins de gou-
drons de masse moléculaire élevée, car ils sont d'une
couleur notablement plus claire De plus, ils sont totale-
ment miscibles à l'eau.
EXEMPLE 2
Cet exemple illustre le traitement d'une enveloppe alimentaire cellulosique non fibreuse par le procédé de l'invention, avec des composants de fumée liquide de l'exemple 1, ainsi qu'avec une fumée liquide du type "Charsol C-10 ", acquise auprès de la firme Red
Arrow Products Co et ayant un pouvoir d'absorption d'en-
viron 0,4 à 340 nanomètres, ces fumées et compositions étant identifiées, dans le tableau F, comme étant la fumée B et la composition de fumée liquide B La composition B de fumée liquide est produite à partir de fumée B ("Char- sol C-10 ") par un procédé d'extraction au solvant qui est exécuté d'une manière identique à l'extraction effectuée
dans l'exemple 1.
Plusieurs enveloppes non fibreuses en matière gélifiée, de dimension pour saucisses de Francfort, sont traitées avec les compositions aqueuses neutralisées (ph ,0) E 3 et E 4 de fumée liquide, préparées dans l'exemple 1, par application des solutions de fumée liquide sur
les surfaces extérieures des enveloppes De façon simi-
laire, des enveloppes en matière gélifiée sont traitées par l'application de fumée telle quelle neutralisée B et d'une composition de fumée B appauvrie en goudrons La
charge de fumée liquide est d'environ 1,55 mg/cm 2 de sur-
face d'enveloppe, dans chaque cas.
L'applicateur est un dispositif qui répartit uniformément la solution aqueuse de fumée liquide autour des enveloppes et qui comprend deux parties principales l'applicateur de fumée liquide proprement dit et l'unité de lissage L'applicateur de fumée est constitué d'un disque cellulaire fixe monté de manière que la fumée liquide entre à son bord extérieur De fins tubes flexibles en matière plastique conduisent le liquide vers le noyau
central traversé par l'enveloppe gonflée Le disque cellu-
laire fléchit en fonction des dimensions de l'enveloppe, ce qui lui permet de s'adapter à une certaine gamme de sections d'enveloppes Etant donné que l'application de
la fumée liquide n'est pas exactement uniforme, un disposi-
tif rotatif de lissage est utilisé immédiatement en aval de l'applicateur Il comprend un disque cellulaire rotatif
ayant un noyau de dimension convenant à la dimension d'en-
A 54 U G Il' veloppe traitée Le disque est entrainé par un moteur
pneumatique à une vitesse de 200 à 250 tr/min ( 1260 -
1570 min-1) L'excédent de fumée liquide provenant de l'applicateur et du dispositif de lissage est recueilli dans un carter commun et renvoyé à l'entrée de l'appli- cateur Les enveloppes traitées sont déplacées de manière à passer par un ensemble du'type à support ponctuel et à passer dans un poste de séchage L'ensemble d'enduction et de déplacement de l'enveloppe, décrit ci-dessus, n'entre pas dans le cadre de l'invention, mais fait l'objet de la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique N O 261 457, déposée le 7 Mai 1981 au nom de Chiu et col-
laborateurs, sous le titre "Liquid Coating Method and Apparatus". Les enveloppes traitées sont séchées à 80 'C jusqu'à une teneur en eau de 12 % en poids Puis les enveloppes sont humr ifiées classiquement à 14-18 % d'eau,
en poids, et plissées Les valeurs des teneurs en composi-
tions de fumée, en phénols, en carbonyles et en acide total, présentes dans les enveloppes traitées, sont indi,
quées dans le tableau F La teneur en acide total des en-
veloppes est mesurée par le procédé de distillation à la vapeur d'eautitrage décrit ci-après Le dosage quantitatif du phénol et des composés carbonyliques dans l'enveloppe traitée à la fumée est effectué par des méthodes qui sont
également décrites ci-après.
T A B L E A U F
Comparaison chimique* d'enveloppes cellulosiques non fibreuses traitées conformément à l'invention
N d'enve Description de Phénols Carbonyles Teneur en acide total
loppe l'enveloppe (mg/100 cm 2) (mg/100 cm 2) (mg/100 cm,)
F 1 traitée avec l'échan-
tillon E 3 0,25 2,5 9,6
F 2 traitée avec l'échan-
tillon E 4 0,077 10,5 10,8 F 3 traitée avec de la fumée telle quelle B après neutralisation (p H 5,0) 0,20 12,2 10,1
F 4 traitée avec une com-
position aqueuse B de fumée liquide appauvrie en goudrons, après neutralisation (p H 5,0) 0,046 1,24 9,3 * Les nombres sont des moyennes arithmétiques de dosages multiples ' rui Ln Une forme de réalisation de l'enveloppe selon l'invention, dont la couleur et la saveur proviennent d'une fumée appauvrie en goudrons, peut être caractérisée comme étant une enveloppe ayant un revêtement de fumée appauvrie en goudrons possédant une teneur en phénol inférieure à la
moitié (sur la base de la masse par unité de surface d'enve-
loppe traitée) de celle d'une enveloppe revêtue de la com-
position aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons, de laquelle ladite fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons est dérivée Les données du tableau F sont des exemples spécifiques dans lesquels l'enveloppe selon l'invention, revêtue de la composition de fumée liquide A appauvrie en goudrons, ne présente qu'environ un tiers de la teneur en phénol de l'enveloppe revêtue de la solution
A de fumée liquide contenant des goudrons et-partielle-
ment neutralisée De même, une enveloppe revêtue de la composition B de fumée liquide appauvrie en goudrons possède
moins d'environ un quart de la teneur en phénol de l'enve-
loppe revêtue de la solution B de fumée liquide contenant
des goudrons et partiellement neutralisée.
Du fait de la nature de ces essais, la réduc-
tion du phénol dans la fumée-liquide (tableau E) et la réduction du phénol dans l'enveloppe revêtue (tableau F) ne sont pas proportionnelles De même que dans le cas du tableau F, aucune conclusion ne peut être tirée de ces travaux en ce qui concerne l'effet de l'invention sur la teneur en composés carbonyliques ou la teneur en acide
de l'enveloppe.
Les exemples 3 et 4-illustrent le traitement d'une enveloppe cellulosique non fibreuse par le procédé de l'invention lorsqu'on utilise la composition aqueuse A de fumée liquide, sensiblement neutralisée, de l'exemple
1 avec un agent améliorant l'aptitude au pelage.
EXEMPLE 3
Plusieurs enveloppes non fibreuses, de dimen-
sion pour saucisses de Francfort, sont traitées comme dans l'exemple 2 ("Royal Smoke AA"; solutions dérivées et extraction de goudrons au chlorure de méthylène), sauf qu'une solution contenant du propylèneglycol, une huile minérale, un ester de polyéthylène-sorbitanne (commercialisé sous la désignation "Tween 80 " et disponible auprès de la firme Atlas Chemical Industries), et 0,85 % en poids de
carboxyméthylcellulose sodique ("C Mi C)", est ensuite appli-
quée par pulvérisation sur la surface intérieure de l'en-
veloppe pendant le plissage, à un débit de distribution de 0,54 mg/cm 2 de surface d'enveloppe, afin d'améliorer l'aptitude au pelage des enveloppes Le p H des compositions aqueuses de fumée liquide (compositions de fumée liquide A de l'exemple 1) utilisées dans ces essais est réglé par l'addition d'une solution de Na OH à 50 % pour atteindre une valeur de 3,2 ou plus, comme indiqué dans le tableau G.
TABLEAU G
Réglage du p H d'une fumée liquide extraite au solvant N d'échantillon p H de la solution CMC 8 témoin non traité CMC 9 échantillon E 2 (p H 2,4)
CMC 10 3,2
CMC 11 4,1
CMC 12 5,0
CMC 15 5,1
CMC 13 6,1
CMC 14 7,0
Les échantillons d'enveloppes colorées à la fumée appauvrie en goudrons du tableau G sont bourrés avec une émulsion de viande à forte teneur en collagène, ayant la formulation indiquée dans le tableau H Les enveloppes bourrées sont ensuite traitées par les étapes classiques de cuisson, de refroidissement à l'eau par aspersion et
de réfrigération, mais sans l'étape classique de traite-
ment à la fumée Les conditions de traitement sont suffi-
santes pour provoquer le transfert des composants de couleur, d'odeur et de saveur fumées de l'enveloppe aux saucisses de Francfort enveloppées Les enveloppes sont retirées par pelage des saucisses de Francfort finies sur une machine de pelage à grande vitesse du type "High Speed Apollo Ranger Peeling Machine", et le tableau I montre que ces enveloppes sont enlevées à 100 % par p Flage lorsque le p H est d'au moins 4,1 Ceci signifie que toutes les saucisses de Francfort sont séparées de leurs enveloppes à la vitesse de pelage de la machine,
sans bourrage mécanique de la machine et sans détériora-
tion de la surface des saucisses de Francfort Le tableau I montre également que chacun des échantillons présente des valeurs colorimétriques généralement supérieures à
celles de l'échantillon témoin CDIC-8 Tous les échantil-
lons présentent une couleur sombre supérieure (la valeur "L"), mais l'échantillon CMC 14 présente une rougeur plus faible (la valeur "a") en raison d'un p H relativement élevé, égal à 7,0, de la solution Les saucisses de Francfort traitées conformément à l'invention présentent une saveur
fumée acceptable.
TABLEAU H
Formulation des saucisses de Francfort Ingrédients Masse (kg) Paleron de boeuf 9,88 Tripes de boeuf 7,26 Jarret de boeuf 7,26 Joues de boeuf 7,26 Porc ordinaire 13,61 Eau 9,98 TABLEAU H (Suite) Formulation de saucisses de Francfort Ingrédients Masse (kg) Sel 1,13 Assaisonnement 0,45 Nitrite de sodium (poudre de Prague) 0,11 Les valeurs calorimétriques du tableau I sont obtenues au moyen d'un colorimètre Gardner du type "XL-23 " ayant une ouverture de 1 cm normalisée avec une plaque blanche, l'ensemble conformément aux modes opératoires
normaux décrits dans le manuel d'instruction du colori-
mètre "Gardner XL-23 Tristimulus", qui est couramment
utilisé dans l'industrie pour la mesure des couleurs.
Trois points sont choisis pour les mesures sur chacune
de dix saucisses de Francfort provenant de chaque traite-
ment Les points de lecture sont situés approximativement à 2,54 cm de chaque extrémité de la saucisse et au milieu de cette saucisse Les valeurs calorimétriques "L" et
"a" sont recueillies.
T A B L E A U I
Valeurs colorimétriques et aptitude Echan Valeurs colorimétriques 1
Ecart-
L* type 47,14 ,29 ,32 46,26 44,55 46,02 44,68 ,67 44,71 ,11 44,39 44,47 46,96 1,02 0,74 0,73 1,12 1,02 1,11 1,03 1,10 0,91 1,07 1,01 1,05 1,01 a** Ecart Nombre total type de saucisses de Francfort 14,79 ,68 ,84 ,17 , 29 ,14 14,59 16,04 16,66 16,14 16,79 16,21 16,17 0,48 0,34 0,41 0,34 0,32 0,37 0,59 0,30 0,27 0,27 0,24 0,48 0,42 au pelage Aptitude au pelage Nombre de saucisses de Francfort pelées o Nombre de saucisses de Francfort non pelées o o O o O Aptitude au pelage, % 1 00 Les valeurs colorimétriques représentent trois mesures sur chaque saucisse de Francfort
(à chaque bout et au milieu) et 10 saucisses de Francfort par échantillon.
* Les valeurs L représentent le clair par rapport au foncé Plus la valeur est faible,
plus l'échantillon est foncé.
** Les valeurs a représentent la rougeur Plus les valeurs sont élevées, plus l'échantillon -
est rouge.
tillon CMC-8 CMC-9
CMC-10
CMC-11
CMC-12
CMC-13
CMC-14
CMC-15
MC-23 MC-24 MC-25 MC-26 MC-27 Ln cm
EXEMPLE 4
Des enveloppes non fibreuses en matière gélifiée, de taille pour saucisses de Francfort, sont
traitées avec la composition de fumée liquide E 2, appau-
vrie en goudrons, de l'exemple 1, puis leurs surfaces intérieures sont revêtues de divers agents améliorant l'aptitude au pelage Ces agents sont divers types d'éthers de méthylcellulose hydrosolubles commercialisés
par la firme Dow Chemical Company Les éthers de méthyl-
cellulose particuliers utilisés avec les divers échan-
tillons sont indiqués dans le tableau J Les enveloppes sont ensuite bourrées avec une émulsion de viande riche en collagène, comme dans l'exemple 3 Les enveloppes
bourrées sont traitées et pelées, et les données colori-
métriques et l'aptitude au pelage, obtenues avec les saucisses de Francfort résultantes, sont groupées dans
le tableau I comme échantillons "MC" Tous les échantil-
lons présentent des valeurs colorimétriques relativement bonnes Ils présentent également une aptitude au pelage améliorée par rapport à l'échantillon CMC-9 qui a été
préparé sans agent améliorant l'aptitude au pelage.
L'aptitude au pelage améliorée, avec une fumée liquide appauvrie en goudron, de p H faible ( 2,4) peut être mise en relation avec le caractère non ionique des éthers de
méthylcellulose.
TABLEAU J
N d'échantillon Type de Methocel
MC 23 K-3 (hydroxypropyl-
méthylcellulose) MC 24 A-5 (méthylcellulose)
MC 25 E-5 (hydroxypropyl-
méthylcellulose)
MC 26 A-15
(méthylcellulose)
MC 27 K-100 (hydroxypropyl-
méthylcellulose) En résumant les exepples 3 et 4, le tableau I montre que les enveloppes cellulosiques non fibreuses traitées avec la composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention doivent également être traitées avec des agents améliorant l'aptitude au pelage Les données du tableau I montrent également que des saucisses de Francfort traitées dans des enveloppes cellulosiques non fibreuses, elles- mêmes traitées avec une composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en
goudrons selon l'invention, sont plus sombres et présen-
tent des couleurs de surface plus rouges que les saucisses
de Francfort traitées dans l'enveloppe non traitée CMC-8.
Des critères objectifs ont été utilisés pour
* comparer l'aptitude de la coloration des protéines (déve-
loppement de la couleur) de la composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention avec celle de la fumée liquide contenant des goudrons de laquelle elle est dérivée Ces critères comprennent le "pouvoir colorant" tel qu'appliqué aux compositions liquides elles-mêmes, et l"'indice de coloration" tel qu'appliqué au revêtement de l'enveloppe alimentaire tubulaire Dans chaque cas, les formes de réalisation
de l'invention soumises à un essai présentent sensible-
ment la même aptitude à la coloration que la fumée liquide de départ, contenant des goudrons, bien que la teneur en goudrons ait été réduite à un niveau tel que les problèmes
posés par les goudrons, jusqu'à présent, sont éliminés.
L'indice de coloration est un critère fiable pour mesurer
l'aptitude au développement de la couleur dans des enve-
loppes selon l'invention fraîchement produites mais, comme décrit ciaprès, l'indice de coloration ne doit pas être utilisé avec une enveloppe vieillie La méthode utilisée
pour la mesure du pouvoir colorant et de l'indice de colo-
ration est décrite ci-dessous.
Méthode de mesure du pouvoir colorant et de l'indice de coloration Cette méthode a pour base la réaction qui se produit, dans le traitement de la viande et selon laquelle les protéines de la viande réagissent avec les composants de la fumée, donnant une couleur fumée sombre souhaitable
au produit Pour quantifier ce pouvoir colorant ou assom-
brissant, la fumée inconnue ou les produits fumés inconnus sont mis en réaction avec un amino-acide spécifique (glycine) dans des conditions acides, à 70 'C, pendant minutes L'absorption de la solution est mesurée à 525 nanomètres Cette méthode peut être appliquée à une fumée liquide ou à une enveloppe traitée à la fumée liquide, avec des résultats reproductibles La méthode détaillée est la suivante: 1- Préparer une solution à 2,5 % de glycine
dans 95 % d'acide acétique.
(a) Dissoudre 12,5 g de glycine dans 25 ml
d'eau, dans une fiole jaugée de 500 ml Ajouter suffisam-
ment d'acide acétique cristallisable pour faciliter la dissolution. (b) Diluer au niveau prescrit avec de l'acide
acétique cristallisable.
II Dans le cas d'une analyse de la fumée liquide, peser dans un tube d'essai de 15 ml, 15-20 mg ( 0,1 mg) de fumée liquide à évaluer, ou III Dans le cas d'une analyse d'une enveloppe
traitée à la fumée, découper quatre disques double épais-
seur dans l'enveloppe essayée pour obtenir une surface
d'enveloppe de 12,9 cm 2 pour les huit disques.
(a) Si l'enveloppe est plissée, gonfler une section avec de l'air à 68 900 pascals pour lisser la
surface Affaisser l'enveloppe en la tirant sur une sur-
face dure, découper les disques et les introduire dans
le tube d'essai.
IV Ajouter aux tubes contenant la fumée liquide ou l'enveloppe traitée, 5, 0 ml de la solution de glycine à
2,5 % et d'acide acétique.
V Boucher les tubes, secouer à la main pour assurer le contact de l'échantillon, et placer dans un
four à 70 çC ou dans un bain à température constante pen-
dant 30 minutes.
VI Mesurer l'absorption à 525 nanomètres pour.
chaque solution, avec, comme réactif, la glycine pour un
blanc.
VII L'absorption est relevée comme étant le pouvoir colorant de la fumée ou l'indice de coloration de
l'enveloppe fumée.
Les valeurs numériques de l'indice de colora-
tion, telles que groupées dans le tableau K,indiquent
l'absorption par 12,9 cm 2 de surface d'enveloppe.
Le pouvoir colorant représente l'aptitude d'une quantité de fumée liquide à développer une certaine absorption ou couleur dans la méthode de détermination
de l'indice de coloration, c'est-à-dire des unités d'absorp-
tion par mg de liquide Dans ces essais, la charge de la composition de fumée liquide sur l'enveloppe alimentaire cellulosique non fibreuse est de 1,1 mg/cm 2 de surface
d'enveloppe Les valeurs du pouvoir colorant sont déter-
minées pour les quatre mêmes compositions liquides indi-
quées dans le tableau E, et les indices de coloration sont mesurés sur l'enveloppe revêtue, comme indiqué dans le tableau F Les résultats de ces essais de coloration des protéines sont groupés dans le tableau K. Il convient de noter que dans les essais décrits ci-dessus, au cours desquels des compositions de fumée
liquide appauvrie en goudrons sont neutralisées après extrac-
tion au solvant, la neutralisation est effectuée sans régu-
lation de la température de la solution aqueuse pendant
la neutralisation La chaleur de la solution élève sensi-
blement cette température à un niveau atteignant 55-60 'C à partir d'une température initiale de l'ordre de 20 'C Il a été découvert que le pouvoir colorant de la fumée liquide aqueuse au moins partiellement neutralisée, ainsi obtenue, est quelque peu diminué par la température élevée, et que
cette diminution peut être évitée partiellement en main-
tenant la température au-dessous d'environ 40 'C pendant la neutralisation Lorsqu'une telle neutralisation sous température régulée est pratiquée, le pouvoir colorant ne diminue pas sensiblement de la même manière et ceci est décrit dans les demandes de brevet des Etats-Unis
d'Amérique N O ' 311 909 et 472 172.
Un autre avantage d'une association de la présente invention avec la neutralisation à température
régulée décrite dans la demande précitée est que la quan-
tité de solvant nécessaire peut être minimisée Autrement dit, en neutralisant d'abord la fumée liquide telle quelle dans des conditions de température régulée, le goudron forme un précipité et un liquide surnageant, appauvri en
goudrons, est ensuite mis en contact avec un solvant con-
formément à la présente invention, pour être davantage appauvri en goudrons Ce cycle a été effectué dans des essais analogues à ceux indiqués dans les tableaux E et F, et les résultats de ces essais sont incorporés dans le tableau K sous la forme de l'échantillon K 5 (fumée liquide appauvrie en goudrons) et de l'échantillon K 10 (enveloppe traitée avec la fumée liquide appauvrie en goudrons). Il apparaît sur le tableau K que le pouvoir colorant et l'indice de coloration de ces échantillons
ont les valeurs les plus élevées des échantillons neu-
tralisés appauvris en goudrons, de sorte que le cycle de
neutralisation à température régulée suivi d'une extrac-
tion au solvant représente une forme préférée de réali-
sation de l'invention.
Capacité de
TABLEAU K
coloration des protéines Source de fumée E 1 N
d'échan-
tillon K 1 E 2 E 3
E 4
Description de la fumée
Fumée liquide telle quelle A (p H 2,4) (échantillon E 1) K 2 Composition aqueuse A
de fumée liquide appau-
vrie en goudrons (échan-
tillon E 2) K 3 Fumée liquide telle
quelle A après neutra-
lisation à température non régulée (p H 5,0) K 4 Fumée liquide aqueuse A appauvrie en goudrons après neutralisation à température non régulée (p H 5,0) K 5 Fumée liquide aqueuse A appauvrie en goudrons,
extraite après neutra-
lisation à température régulée (p H 5,0)
Pouvoir colo-
rant Absorption/ mg 0,034 0,033 0,024 0,024 0,026 N
d'échan-
tillon
d'enve-
loppe
K 6
K 7 K 8 K 9
Description de l'enveloppe
(telle que dérivée de l'échantil-
lon K 1) (telle que lon K 2) (telle que lon K 3) (telle que
lon K 4) -
dérivée de l'échantil-
dérivée de l'échantil-
Indice d'absorption Absorption/ 12,9 cm 2 0,47 0,46 0,33
dérivée de l'échantil-
(telle que dérivée de l'échantil-
lon K 5) K 10
0,36-0,41
EXEMPLE 5
On procède à une autre série d'essais qui démontrent la différence entre une fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons, et la fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention, en ce qui concerne le voile de l'enveloppe cellulosique Des échantillons d'enveloppes renfermant chaque type de fumée liquide sont
immergés dans de l'eau Pendant cette période, les com-
posants de goudrons incorporés dans l'enveloppe sont inso-
lubilisés par l'eau Dans le cas d'échantillons appauvris en goudron, aucune incompatibilité n'est mesurée, mais dans le cas des échantillons contenant des goudrons, le
goudron précipite dans ou sur l'enveloppe, et l'incompa-
tibilité avec l'eau, sous la forme d'un voile trouble
dans l'enveloppe, fait l'objet d'une mesure quantitative.
En particulier, de la fumée liquide "Royal Smoke AA" est appliquée à raison d'environ 1,55 mg/cm 2 de surface extérieure sur une enveloppe cellulosique de 21 mm de diamètre, dont la surface intérieure présente un revêtement à base de carboxyméthylcellulose ("CMC") destiné à améliorer l'aptitude au pelage Dans le cas des échantillons produits conformément à l'invention,
la fumée liquide telle quelle est d'abord mise en con-
tact avec un solvant liquide constitué de chlorure de méthylène, dans un rapport volumique de 10 parties de
solution de fumée liquide à 1 partie de solvant liquide.
Après mélange, on laisse la solution reposer pendant une période de 12 à 16 heures pour former les deux couches, et la couche supérieure, formée de fumée liquide
appauvrie en goudrons et séparée, est partiellement neutra-
lisée à un p H de 5,0 et appliquée sur la surface exté-
rieure de l'enveloppe cellulosique par le procédé de
l'exemple 3.
Les enveloppes traitées sont plissées et des échantillons d'enveloppes de 91,4 cm sont pris au hasard sur un bâton d'enveloppe déplissé, gonflés à l'air pour minimiser les rides de plissage, et immergés dans 200 ml d'eau désionisée Le temps d'immersion est d'au moins 1 heure, mais ne dépasse pas 3 heures, le critère étant une imbibition de durée suffisante pour obtenir une péné-
tration complète de l'eau dans la paroi de l'enveloppe.
Après séchage des échantillons au buvard, le voile de l'enveloppe est mesuré au moyen de la méthode générale décrite dans la norme ASTM D 1003, volume 35 "Haze and
Luminous Transmittance of Transparent Plastics" ( 1977).
Les résultats de ces essais sont groupés dans le-tableau L comme suit:
TABLEAU L
Voile de l'enveloppe Type d'enve Nombre de mesures Gamme de Voile moyen loppe voile Non traitée (témoin) 32 6,0-9,7 % 7,9 % Fumée liquide appauvrie en goudrons 28 5,4-8,7 % 6,6 % Fumée liquide contenant des goudrons 32 8,5-13,1 % 10,7 % Il ressort du tableau L que le voile moyen de l'enveloppe cellulosique traitée à la fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons, est sensiblement supérieur au voile moyen de l'enveloppe cellulosique traitée à la fumée liquide appauvrie en goudron selon l'invention, ce voile moyen n'étant égal qu'à environ
61,6 % du premier Les valeurs moyennes du voile augmen-
tent avec le diamètre de l'enveloppe en raison de la plus forte épaisseur de la paroi de l'enveloppe La valeur absolue du voile moyen dépend également de la teneur en acide total (ou du pouvoir d'absorption canne
décrit ci-après) de la fumée particulière et de la quan-
tité de fumée incorporée dans l'enveloppe (ou de l'indice d'absorption, comme décrit également ci-après), mais, en général, le voile moyen des enveloppes cellulosiques selon
l'invention est sensiblement inférieur au voile moyen d'en-
veloppes cellulosiques traitées avec une fumée liquide
telle quelle, quand bien même leurs possibilités de colo-
ration et de développement de saveur pour les produits
alimentaires enveloppés sont sensiblement les mêmes lors-
que ces produits sont préparés dans des conditions équi-
valentes Cette relation démontre les différences chimiques et fonctionnelles entre l'enveloppe cellulosique traitée à la fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention
et l'enveloppe traitée à la fumée liquide telle quelle.
L'essai de voile sert seulement à caractériser les enveloppes cellulosiques et non l'enveloppe fibreuse selon l'invention Ceci est dû au fait que les enveloppes fibreuses sont opaques, de par leur nature, et ont un voile moyen très élevé, par exemple d'environ 97,5 % pour
des enveloppes fibreuses non traitées.
EXEMPLE 6
On procède à une série d'essais sur des enve-
loppes vieillies selon l'invention, qui démontrent que, quand bien même l'indice de coloration des enveloppes traitées à la fumée liquide appauvrie en goudrons diminue
notablement par rapport aux indices de coloration d'enve-
loppes fraîchement préparées, le produit alimentaire bourré, obtenu à l'aide des enveloppes vieillies, présente, de façon surprenante, une couleur de fumée équivalente, en valeur calorimétrique, à celle d'un produit obtenu avec
une enveloppe fraîche.
Ces essais de vieillissement portent sur des
enveloppes traitées à la fumée liquide telle quelle, con-
tenant des goudrons, dans des conditions sensiblement identiques, et l'indice de coloration de telles enveloppes
ne diminue pas aussi sensiblement que l'indice de colora-
tion des enveloppes traitées à la fumée liquide, appauvrie en goidrons, selon l'invention Cette comparaison démontre
la différence chimique entre les deux types d'enveloppes.
Au cours de ces essais, de la fumée liquide "Royal Smoke AA" est appliquée sur la surface extérieure d'enveloppes cellulosiques de 21 mm de diamètre dont la surface intérieure est recouverte d'un revêtement à base de CMC pour améliorer l'aptitude au pelage Dans le cas de l'échantillon produit conformément à l'invention, la fumée liquide telle quelle est d'abord mise en contact avec un solvant liquide constitué de chlorure de méthylène, dans un rapport volumique de 10 parties de solution de
fumée liquide pour 1 partie de solvant liquide Après mé-
lange, on laisse la solution reposer pendant une période de 12 à 14 heures afin de former les deux couches La couche supérieure séparée, constituée de fumée liquide appauvrie en goudrons, est partiellement neutralisée à un
p H de 5 et appliquée sur la surface extérieure de l'enve-
loppe cellulosique par le procédé de l'exemple 3 La moitié des enveloppes sont bourrées d'une émulsion de viande pour saucisses de Francfort, riche en collagène, très analogue à la formulation du tableau 1, et elles sont traitées par les étapes classiques de cuisson, de refroidissement par aspersion d'eau et de réfrigération, mais sans traitement classique à la fumée L'autre moitié des enveloppes est vieillie comme indiqué dans le tableau M, puis ces enveloppes sont utilisées pour la production
de saucisses de Francfort, de la même manière Les résul-
tats de ces essais sont groupés dans le tableau M Les valeurs colorimétriques sont obtenues à l'aide du même équipement que celui utilisé dans l'exemple 3 et par le
même procédé que celui décrit dans cet exemple.
Il convient de noter que les données du tableau M ne doivent pas être comparées de façon quantitative, car les indices de coloration initiaux ("I C frais") sont différents et des conditions de vieillissement différentes
sont utilisées Cependant, les données montrent la rela-
tion générale qualitative selon laquelle le produit ali-
mentaire bourré, préparé à l'aide d'enveloppes vieillies, possède une couleur fumée qui n'est pas affectée par
l'âge de l'enveloppe, malgré le fait que l'indice de colo-
ration de l'enveloppe diminue avec le temps.
EXEMPLE 7
On procède à une autre série d'essais de spec-
troscopie par absorption d'ultraviolets en utilisant une enveloppe alimentaire cellulosique traitée à la fumée liquide appauvrie en qoudrons selon l'invention, et à la fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons Ces essais démontrent la différence importante entre les deux types d'enveloppes Les essais portent sur trois types différents de fumée liquide dérivée du bois: les types "Charsol C-12 ", "Royal Smoke AA", et "Royal Smoke B", et,
dans chaque cas, l'enveloppe est une enveloppe cellulosi-
que de 21 mm de diamètre dont la surface interne est re-
couverte d'un revêtement à base de CM 4 C pour améliorer l'aptitude au pelage Dans le cas de la fumée "Charsol C-12 ", la fumée liquide telle quelle est d'abord mise en contact avec un solvant liquide constitué de chlorure de
méthylène, à un rapport volumique de 10 parties de solu- tion de fumée liquide pour 1 partie de solvant liquide,
puis on laisse reposer pendant une période de 12 à 14 heu-
res Dans le cas de la fumée du type "Royal Smoke AA", on met d'abord en contact la fumée liquide telle quelle avec du chlorure de méthylène comme solvant liquide, dans un rapport volumique de 10 parties de solution de fumée liquide pour 1 partie de solvant liquide, puis on laisse reposer pendant une période de 12 à 14 heures Dans le
cas de la fumée "Royal Smoke B", on met d'abord en con-
tact la fumée liquide telle quelle avec du chlorure de
méthylène comme solvant liquide, dans un rapport volumi-
que de 15 parties de solution de fumée liquide pour 1 partie de solvant liquide, puis on laisse reposer pendant une période
de 12 à 14 heures Dans chaque cas, les deux couches obte-
nues sont séparées et la couche supérieure est constituée de la fumée liquide appauvrie en goudrons, ayant un p H de 2,4, qui est utilisée pour traiter la surface extérieure de l'enveloppe cellulosique de la manière décrite dans l'exemple 3 Le même procédé de traitement est utilisé
avec les trois types de fumée liquide telle quelle, égale-
ment à un p H de 2,4.
T A B L E A U M
Effet du vieillissement
Type d'enve-
loppe Fumée liquide appauvrie en goudrons Fumée liquide contenant des goudrons Charge de fumée (mg/ cm 2 1,63 1,58
I.C d'en-
veloppe franche 0,62 0,42
L** (%
des sau-
cisses de Francfort provenant d'enveloppe fralche 2,87 ,21 Type de
vieillis-
sement Accél * 3 mois à C I.C. d'enveloppe vieillie 0,32 0,36 L** (%) de saucisses de
Francfort pro-
venant d'enve-
loppe vieillie 3,36 0 o % O 3,89
* Vieillissement accéléré à 50 C pendant 72 heures.
** Les valeurs L sont des mesures colorimétriques portant sur des saucisses de Francfort et le pourcentage L est la différence (couleur plus sombre) comparée à un échantillon de saucisse de
Francfort non traitée à la fumée liquide.
ru (A % _ 4 Les enveloppes traitées à la fumée liquide sont ensuite soumises au procédé suivant pour que l'on obtienne des échantillons liquides convenant à l'obtention du spectre d'absorption des ultraviolets dans la bande de 350 à 210 nanomètres: (a) un échantillon de 645 cm 2 d'enveloppe
traitée à la fumée liquide est plongé dans 200 ml de métha-
nol anhydre pendant une période d'environ 1 heure, puis retiré; (b) suivant la charge de fumée liquide, une autre dilution doit être effectuée pour des raisons de
compatibilité avec l'équipement d'analyse des ultraviolets.
Dans ces cas, la charge de fumée liquide est de 1,55 mg/cm'
d'enveloppe, et la solution utilisée pour l'analyse com-
prend 4,96 ml de méthanol et 0,10 ml d'extrait; (c) le spectre des ultraviolets est enregistré dans la bande 350 à 210 nanomètres avec le format suivant: graphique de 10 nanomètres/cm, réponse de 2 secondes/ fente de 2 mm, vitesse de balayage de 50 nanomètres/min,
et échelle de transmission de 0-200 %.
Pour mesurer l'absorption due principalement
aux goudrons présents dans la fumée liquide, le spectro-
photomètre est mis à zéro au moyen d'une solution d'extrait
contenant la plus faible quantité possible de goudrons.
Pour tout type particulier de fumée liquide, cette solu-
tion est un échantillon d'extrait d'enveloppe traitée à la fumée extraite et neutralisée (p H 5,0) Une fois le zéro ainsi établi, toute absorption supplémentaire dans
le spectre des ultraviolets constitue une mesure quanti-
tative de la quantité de composant goudronneux présent.
Les résultats de ces essais d'absorption des ultraviolets sont donnés sur le graphique de la figure 9 o les échantillons "Charsol C-12 " sont indiqués en trait plein, les échantillons "Royal Smoke AA" sont indiqués en
trait tireté et les échantillons "Royal Smoke B" sont indi-
qués en trait mixte Les valeurs de transmission supérieures à zéro, indiquées sur la figure 9, sont une fonction de la mesure à blanc de l'appareil utilisé dans ces essais particuliers Un examen de ces courbes montre que la plus grande différence entre les échantillons appauvris en goudrons (courbes supé- rieures) et les échantillons contenant des goudrons (courbes inférieures) apparaît à une longueur d'onde d'environ 210 nanomètres, bien qu'il y ait une différence inportante sur toute la bande des longueurs d'ondes explorées Des
valeurs d'absorption des ultraviolets et les taux de trans-
mission de la lumière à une longueur d'onde de 210 nano-
mètres sont regroupés dans le tableau N et ils montrent que les enveloppes cellulosiques traitées à la fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention ont une absorption des ultraviolets, à une longueur d'onde de 210 nanomètres, qui est réduite d'au moins 90 % par rapport à celle de l'enveloppe correspondante, traitée à la fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons, ayant la
même teneur en acide total.
TABLEAU N
Comparaison aux ultraviolets à une longueur d'onde de 210 nanomètres pour des extraits de fumée provenant d'enveloppes traitées à la fumée Type de fumée Transmission Absorption Pourcentage liquide (%) de diminution
de l'absorp-
tion* "Charsol C-12 " Appauvrie en goudrons environ 100 zéro environ 100 Contenant des goudrons 14 0,854 "Royal Smoke AA" Appauvrie en goudrons 86 0,066 95 Contenant des goudrons 6 1,222 TABLEAU N (Suite) Type de fumée Pourcentage
liquide Transmission (%) Absorption de diminu-
tion de __ _ __ _ _ _ l'absorption* "Royal Smoke B"' Appauvrie en goudrons environ 100 zéro environ 100 Contenant des goudrons 6 1,222
* Taux de réduction de l'absorption des ultra-
violets de la fumée liquide appauvrie en goudrons par rap-
port à l'absorption des ultraviolets de la fumée liquide
contenant des goudrons.
EXEMPLE 8
Tous les essais, décrits précédemment, de trai-
tement d'enveloppes alimentaires tubulaires portaient sur
des enveloppes cellulosiques non fibreuses, mais l'inven-
tion convient également au traitement d'enveloppes cellu-
losiques fibreuses Au cours de ces essais, la fumée liquide appauvrie en goudrons est préparée à partir d'une solution de fumée liquide telle quelle "Royal Smoke AA" par la méthode d'extraction au chlorure de méthylène de l'exemple 1, mais sans réglage du p H Une enveloppe fibreuse de départ, d'environ 16 cm de largeur mesurée à plat, est ainsi traitée à la fumée liquide appauvrie en goudrons par
un procédé sensiblement tel qu'illustré sur la figure 1.
La charge estimée de solution de fumée liquide appauvrie en goudrons sur l'enveloppe est d'environ 3,1 mg/cm 2 de surface d'enveloppe Un échantillon de cette enveloppe traitée à la fumée liquide est bourré d'une émulsion de viande pour salamis, puis traité d'une manière classique pour produire un salami fini, sauf qu'aucune fumée n'est appliquée dans le fumoir Le salami présente de bonnes couleur, odeur et saveur fumées par rapport à un salami
témoin traité simultanément, dans le même fumoir, à l'in-
térieur d'une enveloppe n'ayant été traitée par aucune
fumée liquide.
Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons est préparée à partir d'une solution aqueuse de fumée de bois liquide contenant des goudrons, ayant une teneur en acide total d'au moins environ 7 % en poids, et de préférence une teneur en acide total d'au moins
environ 9 % en poids La teneur en acide total (égale-
ment appelée acidité totale) est une mesure qualitative de la teneur en goudrons et du pouvoir colorant (définis précédemment) des fumées liquides de bois telles quelles utilisées par les fabricants En général, une teneur en acide total plus élevée signifie une plus forte teneur en goudrons Il en est de même de la teneur en solides totaux de la fumée liquide telle quelle Les méthodes utilisées par les fabricants de fumée liquide de bois pour le dosage quantitatif de l'acide total (acidité totale) et du total des solides sont les suivantes Dosage quantitatif de l'acide total pour une fumée liquide contenant des goudrons 1 Peser avec précision environ 1 ml de fumée
liquide (filtrée si nécessaire) dans un bécher de 250 ml.
2 Diluer avec environ 100 ml d'eau distillée et titrer avec une solution étalon de Na OH 0,1 N à un p H
de 8,15 (p H-mètre).
3 Calculer la teneur en acide total, sous la
* forme d'un pourcentage en poids d'acide acétique, en uti-
lisant la conversion suivante: 1 ml de Na OH 0,1000 N = 6,0 mg de HAC Dosage du total de solides 1 Pipeter environ 0,5 ml de fumée liquide sur une coupelle à humidité tarée, en aluminium, de 6 cm, équipée d'un disque de papier-filtre séché Whatman No 40, et pesée avec précision La fumée liquide doit être claire,
et une filtration est utilisée pour assurer cet état.
2 Sécher pendant 2 heures à 105 'C dans un tour à tirage forcé, ou pendant 16 heures à 105 'C dans
un four classique.
3 Refroidir à la température ambiante dans
un dessiccateur et peser.
4 Calculer le total de solides sous la forme
du pourcentage en poids de la fumée liquide.
Comme décrit ci-après, cette méthode de dilu-
tion-titrage est également utilisée pour le dosage quan-
titatif de l'acide total de la composition de fumée liquide
appauvrie en goudrons qui n'a pas été au moins partielle-
ment neutralisée.
Le tableau O donne la liste des fumées liquides
aqueuses de bois, contenant des goudrons, les plus communé-
ment utilisées et disponibles dans le commerce, ainsi que
leur teneur en acide total (acidité totale) telle qu'in-
diquée par le fabricant La teneur en solides totaux, le pouvoir colorant et le pourcentage de transmission de lumière à 590 nanomètres sont également indiqués à titre de comparaison Il convient de noter, sur le tableau O, que des solutions de fumée de bois telle quelle, ayant des teneurs en acide total inférieures à environ 7 % en poids, ont des valeurs de transmission élevées, supérieures
à 50 %, et un faible pouvoir colorant Leur teneur en gou-
drons est assez faible pour que leur compatibilité avec l'eau soit élevée Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'éliminer les goudrons de ces solutions de fumée de bois, conformément à l'invention De plus, leurs pouvoirs colorants sont si faibles qu'elles ne sont pas capables
de donner les mêmes couleur et saveur fumées que les com-
positions aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention Cependant, il convient de noter que ces solutions de fumée liquide telle quelle, à faible teneur
en goudrons peuvent être concentrées, par exemple par éva-
poration, et que la solution de fumée liquide ainsi concen-
trée peut alors acquérir les caractéristiques d'une fumée
liquide contenant des goudrons qui peut être avantageuse-
ment traitée conformément à l'invention Autrement dit, une telle fumée liquide concentrée, contenant des goudrons, acquiert une teneur en acide total, un total de solides et
un pouvoir colorant plus élevés.
Identification p le fabricant "Royal Smoke A Aa "Royal Smoke Aa" "Royal Smoke Ba" "Royal Smoke 16 a "Charsol bo "Charsol C-12 b" "Charsol C-10 b"i "Charsol X-11 b" "Charsol C-6 b" "Charsol C-3 b"
"Smokaroma Code-
12 cl
T A B L E A U O
Fumées liquides de bois disponibles dans le commerce oar Teneur en e Total des Taux de Pouvoir acide total solides (%) transmis colorant % sion de _ __ __ __ __ ___lumière
L" 11,5-12,0 10,2 O 0,034
,5-11,0 9,0 0 0,029
8,5 9,0 8,8 O 0,025
" 10,0-10,5 17,6 0 0,026
12,0-12,5 8,3 O 0,031
11,5 non indiqué O 0,028
,0 5,8 O 0,022
6,7 4,8 73 0,016
3,6 1,0 98 0,007
12,0 ,5 Pouvoir d d'absorption 0,68 0,42 0,36 0,62 0,54 0,40 0,36 0,22 0, 12 0,034
"Smokaroma Code-
1 O c,,
"Smokaroma Code-
SC l
"Smokaroma Code-
6 c,, ,2 ,1 8,0 2,4 6 t 2 1,9 0,027 0,017 0,014 a Griffith Laboratories, Inc 12200 South Central Avenue, Alsip, IL b Red Arrow Products Co, P O Box 507, Manitowoc, WI c Meat Industry Suppliers, Inc 770 Frontage Road, Northfield, IL d Mesuré à 340 nm e également appelée "acidité totale" -J ON rn 4- U 1 % c -
Il est rappelé que le traitement par extrac-
tion au solvant de la fumée liquide aqueuse selon l'in-
vention exige un rapport volumique de la solution de fumée liquide au solvant liquide compris entre environ 1:1 et 65:1 La figure 10 montre que, pour obtenir la transmis- sion de lumière préférée qui est d'au moins 50 % à 590 nanomètres, le rapport est une fonction du solvant liquide
particulier utilisé La figure 10 montre qu'il faut égale-
ment, en pratique, considérer le type particulier de fumée liquide telle quelle pour l'obtention du pourcentage
souhaité de transmission de lumière.
En particulier, la figure 10 est un graphique
montrant le taux de transmission de la lumière à 590 nano-
mètres en fonction du rapport volumique de la fumée liquide telle quelle au solvant pour plusieurs des fumées liquides indiquées dans le tableau O La fumée liquide "Royal Smoke AA" est indiquée en trait tireté, la fumée liquide "Charsol C-3 " est indiquée en pointillé, la fumée liquide "Charsol C-12 " est indiquée en trait plein, la fumée liquide "Royal Smoke B" est indiquée en trait mixte tiret-point-tiret, et la fumée "Charsol C-10 " est indiquée en trait mixte
tiret-point-point-tiret Le solvant liquide est du chlo-
rure de méthylène dans tous les essais indiqués sur la
figure 10, et la même relation générale existe avec d'au-
tres solvants liquides convenant à la mise en oeuvre de
l'invention Cette figure montre que pour obtenir un ni-
veau particulier de taux de transmission de lumière avec un solvant particulier, on peut choisir, en pratique, une fumée liquide ayant un pouvoir d'absorption et une teneur en acide total relativement élevés, et on peut utiliser
une quantité relativement grande de cette fumée (c'est-à-
dire un rapport relativement faible de la fumée au solvant).
En variante, on peut utiliser une fumée liquide ayant un
pouvoir d'absorption et une teneur en acide total relative-
ment faibles, et on peut utiliser une quantité relative-
ment faible de cette fumée (c'est-à-dire un rapport rela-
tivement élevé de la fumée au solvant) La figure montre également que, pour un rapport particulier de la fumée au solvant (la même quantité de fumée liquide), on obtient,
en pratique, un taux de transmission de lumière relative-
ment plus élevé avec une fumée liquide ayant un pouvoir d'absorption relativement faible et une teneur en acide
total relativement faible.
La figure 10 montre également que la limite supérieure des rapports convenables de la fumée liquide au solvant pour la mise en oeuvre de l'invention ( 65:1) est basée sur le rapport convenant à la fumée liquide ayant le plus faible pouvoir d'absorption ( 0,3 à une longueur d'onde de 340 manomètres) et la plus faible teneur en acide total, pour obtenir la norme préférée
d'au moins 50 % de transmission de lumière à 590 nano-
mètres Parmi les fumées liquides indiquées sur la figure,
la fumée liquide "Royal Smoke B" possède les valeurs accep-
tables les plus faibles et sa courbe indique un taux de transmission d'environ 50 % à un rapport fumée liquide/ solvant d'environ 65:1 Il convient également de noter que la courbe de la fumée "Charsol C-3 " montre la haute
compatibilité de cette fumée avec l'eau, sans aucun sol-
vant (transmission de lumière de 98 %) et avec toutes les proportions de solvant Par conséquent, l'invention n'est pas utilisable avec la fumée liquide "Charsol C-3 "n telle quelle, compte tenu de son faible pouvoir d'absorption
( 0,12) et de sa faible teneur en acide total ( 3,6 %).
En général, lorsque la solution de fumée liquide telle quelle possède une teneur en acide total comprise entre environ 7 et 9 % en poids, les solvants liquides choisis sont efficaces à un rapport volumique compris entre environ 30:1 et 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant De façoi similaire, lorsque la fumée liquide telle quelle possède une teneur en acide total comprise entre environ 9 et 11,5 % en poids, les solvants sont efficaces à un rapport volumique compris entre environ 15:1 et environ 30:1 de solution de fumée liquide au solvant Lorsque la fumée liquide telle quelle possède une teneur en acide total supérieure à environ 11:5, le rapport volumique pour l'extraction efficace des goudrons est compris entre 7:1 et environ 25:1 de la
solution de fumée liquide au solvant.
On effectue ne autre série d'essais qui
illustrent le facteur sur lequel repose la limite infé-
rieure du rapport volumique de la fumée liquide au solvant liquide dans la mise en oeuvre de l'invention, à savoir environ 1:1 Le solvant est du chlorure de méthylène et la figure 11 montre l'effet des rapports décroissants de la fumée au solvant dans les cas des fumées "Royal Smoke AA" (trait tireté), "Charsol C-12 " (trait plein) et "Charsol C-10 " (trait mixte) Ces données montrent que,
avec un rapport volumique de la fumée au solvant infé-
rieur à environ 1:1, le pouvoir colorant de la fumée
liquide appauvrie en goudrons diminue à un niveau suffit-
samment bas pour devenir inutile.
Pouvoir d'absorption Il est rappelé que les méthodes de mesure du pouvoir colorant et de l'indice de coloration utilisent une réaction chimique et c'est la raison pour laquelle, apparemment, les valeurs mesurées à la température ambiante
diminuent sous des conditions de vieillissement à tempé-
rature élevée Comme démontré dans l'exemple 6, cette diminution n'est pas une indication précise de la couleur fumée conférée au produit alimentaire bourré à l'aide d'enveloppes vieillies après le traitement à la fumée
liquide appauvrie en goudrons.
Dans ces conditions, des méthodes de mesure supplémentaires, n'impliquant pas de réaction chimique, sont utilisées dans la présente invention pour déterminer
la capacité de coloration de la fumée liquide et de l'en-
veloppe traitée à la fumée liquide Cette méthode de mesure est appelée "pouvoir d'absorption" pour la fumée liquide et "indice d'absorption" pour l'enveloppe traitée à la
fumée liquide.
Dans la méthode de mesure du pouvoir d'absorp-
tion, on place 10 mg de fumée liquide (fumée liquide con- tenant des goudrons ou fumée liquide appauvrie en goudrons) dans un flacon ordinaire et on ajoute 5 ml de méthanol Les deux composants sont mélangés par retournement du flacon, et la valeur d'absorption des ultraviolets du mélange est ensuite mesurée à 340 nanomètres Cette longueur d'onde particulière est choisie, car des mesures de spectroscopie effectuéés avec de nombreuses fumées liquides indiquent une plus grande linéarité dans cette zone de longueur d'onde Des mesures du pouvoir d'absorption de diverses fumées liquides telles quelles sont données dans le tableau
O Une courbe de ces pouvoirs d'absorption mesurés en fonc-
tion de la teneur en acide total ou de la teneur en solides
totaux montre une relation sensiblement linéaire.
Il convient de noter que, alors que la teneur en goudron entre pour une part importante dans la mesure du pouvoir d'absorption, on a découvert que les goudrons ne jouent qu'un rôle minime, voire nul, dans la coloration des aliments Ainsi, dans des fumées telles quelles disponibles dans le commerce, le pouvoir d'absorption
constitue une mesure de la teneur en goudrons et des com-
posants de coloration tels que les composés carbonyliques, les phénols et les acides Ceci signifie que le pouvoir
d'absorption de fumées telles quelles et de fumées appau-
vries en goudron peut être utilisé pour leur classement en aptitude à conférer une couleur fumée Cependant, le pouvoir d'absorption de la fumée liquide telle quelle ne peut être comparé numériquement au pouvoir d'absorption des fumées appauvries en goudrons selon l'invention, en
raison de l'effet d'absorption des goudrons A la diffé-
rence du pouvoir colorant, le pouvoir d'absorption des
fumées liquides ne diminue pas avec le vieillissement.
EXEMPLE 9
On procède à une série de mesures du pouvoir d'absorption sur diverses fumées liquides appauvries en goudrons selon l'invention en utilisant du chlorure de méthylène comme solvant Dans chaque cas, la fumée liquide telle quelle est d'abord neutralisée par l'addition de paillettes d'hydroxyde de sodium et la température de neutralisation est maintenue de façon régulée à 10-150 C afin d'éliminer une première partie des goudrons La fumée liquide résultante, dont la teneur en goudrons est partiellement abaissée, est ensuite mise en contact avec du chlorure de méthylène afin d'éliminer une seconde partie des goudrons Le procédé d'extraction au liquide est le même que celui décrit dans l'exemple 1, et le rapport volumique de la fumée liquide au solvant est de :1 Ces mesures sont regroupées dans le tableau P.
TABLEAU P
Pouvoir d'absorption Type de fumée Appauvrie en liquide Telle quelle goudron "Royal Smoke AA" 0,51 0,26 ( 0,26)* "Royal Smoke A" 0,45 0,30 ( 0, 20)* "Royal Smoke B" 0,35 0,25 ( 0,15)* "Charsol C-10 " 0,40 0,33 "Charsol C-6 " 0,22 0,17 ( 0,17)* "Charsol C-3 " 0,11 0,10 * Les valeurs entre parenthèses sont obtenues
sur différents lots de fumée liquide.
Le tableau P doit être interprété à la lumière
de la description précédente concernant l'effet de la
teneur en goudrons ou du pouvoir d'absorption de la fumée liquide Un examen du tableau P montre que le pouvoir d'absorption d'une fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention est en général inférieur au pouvoir d'absorption de la fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons, de laquelle elle est dérivée Le tableau P montre également que les fumées liquides contenant des goudrons, convenant à la mise en oeuvre de l'invention, ont des valeurs de pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 et que des fumées liquides contenant des goudrons telles que la fumée "Charsol C-3 ", qui ne conviennent pas sous la forme telle quelle, ont des pouvoirs d'absorption
inférieurs à 0,25 Le pouvoir d'absorption de la composi-
tion de fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'inven-
tion doit être d'au moins environ 0,15 pour que l'on obtienne une couleur fumée acceptable sur un aliment produit dans une enveloppe traitée à la fumée selon l'invention Dans une forme préférée de réalisation, le pouvoir d'absorption de la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons est d'au moins 0,25 Il est rappelé
que la figure 10 montre que la fumée du type "Charsol C-
3 " possède une transmission de lumière très élevée, égale à environ 98 %, du fait de sa faible en teneur en acide total et de sa faible teneur en solides totaux et/ou en goudrons, et que le traitement d'extraction au solvant
n'affecte pas sensiblement sa transmission de la lumière.
Indice d'absorption
Dans la méthode de mesure de l'indice d'absorp-
tion, 12,9 cm 2 d'enveloppe traitée à la fumée liquide sont
découpés après séchage et placés dans 10 ml de méthanol.
Après une durée d'imbibition d'une heure, le méthanol a
extrait la totalité des composants de la fumée de l'en-
veloppe, et la valeur d'absorption des ultraviolets du méthanol résultant, contenant les composants de la fumée, est déterminée à 340 manomètres De même que pour la mesure du pouvoir d'absorption, on choisit une longueur d'onde de 340 nanomètres,car des mesures de spectroscopie portant
sur de nombreux extraits de fumée liquide provenant d'en-
veloppes traitées à la fumée indiquent une plus grande
corrélation avec la charge de fumée dans cette région.
EXEMPLE 10
On procède à une série de mesures de l'indice d'absorption sur des enveloppes en utilisant trois types différents de fumée liquide appauvrie en goudrons, préparés conformément à l'invention, avec neutralisation à un p H de 5,0 Les fumées liquides sont appliquées à différentes charges sur la surface extérieure d'enveloppes non fibreuses en matière gélifiée, de dimension pour saucisses de Francfort, comme dans l'exemple 2 Les résultats de ces essais sont regroupés sur la figure 12, les résultats concernant la fumée liquide dérivée de fumée "Royal Smoke AA" étant indiqués en trait tireté, ceux concernant une fumée liquide dérivée de fumée "Charsol C-12 " étant indiqués en trait plein et ceux concernant une fumée liquide dérivée de fumée "Royal Smoke B" étant indiqués en trait mixte Cette figure
permet, en pratique, de choisir d'abord l'importance sou-
haitée pour la couleur fumée et les types souhaités de fumée en ce qui concerne l'indice d'absorption, puis de
déterminer la charge nécessaire d'une fumée liquide par-
ticulière, appauvrie en goudrons, sur l'enveloppe, pour
obtenir cette couleur fumée La corrélation entre la cou-
leur fumée et l'indice d'absorption est illustrée dans
l'exemple 11 décrit ci-dessous.
EXEMPLE 11
On procède à une série d'essais colorimétri-
ques portant sur des saucisses de Francfort préparées comme décrit dans l'exemple 3, dans des enveloppes non fibreuses traitées avec diverses fumées liquides y compris celles sur lesquelles l'exemple 10 est basé Les résultats de ces essais sont groupés dans le tableau Q.
TA B LEAU Q
Indice d'absorption de l'enveloppe et luminosité de la surface des saucisses de Francfort
N d'échan-
tillon Type de fumée liquide "Royal Smoke AA" appauvrie en goudrons Charge (mg/cm 2) 1,63
Indice d'absorp-
tion de l'enve-
loppe 0,5 Luminosité des saucisses de Francfort (AL) 2,87 "Royal Smoke AA" appauvrie en goudrons "Royal Smoke AA" contenant des goudrons" 0,62 1, 75 0,14 0,5 1,03 Oe 3,5 ul r,14 te s-l % Pour tenter de quantifier les variations de luminosité souhaitées et nécessaires pour assurer un développement convenable de la couleur, on a déterminé des valeurs AL et on les a incorporées dans le tableau Q. Dans ce cas, l'émulsion de viande est constituée de 50 % de paleron de boeuf et de 50 % de déchets de porc normal, et des valeurs EL sont considérées comme trop faibles si
une variation de 1,4 unité de luminosité ou moins se pro-
duit entre des valeurs L mesurées sur des saucisses de Francfort produites dans une enveloppe témoin non fumée et des saucisses de Francfort produites dans une enveloppe
traitée à la fumée liquide.
Le tableau Q montre que, si l'indice d'absorp-
tion est inférieur à environ 0,2, la charge de fumée est de 0,62 mg/cm 2 ou moins Ce niveau de charge de fumée ne donne généralement pas une diminution souhaitée de la luminosité de la viande produite, c'est-à-dire que le développement de la couleur est en général considéré comme insuffisant En se basant sur une extrapolation à partir des échantillons No 1 et No 2, une réduction moyenne de la luminosité des saucisses de Francfort, obtenue avec une charge de fumée liquide d'environ 1,32 mg/cm 2 sur l'enveloppe, est tout à fait satisfaisante pour la plupart des utilisations finales, de sorte que l'indice d'absorp-
tion correspondant, d'au moins 0,4 pour l'enveloppe,
représente une forme préférée de réalisation de l'inven-
tion. Le tableau Q montre également que des formes de réalisation de l'invention ont sensiblement les mêmes capacités de coloration que la fumée liquide d'origine, contenant des goudrons Une comparaison des échantillons NO 1 et N O 3 montre que la teneur en goudrons de la fumée liquide n'a que très peu d'influence sur la capacité de coloration de la fumée liquide En pratique, la luminosité
de 2,9 des saucisses de Francfort de l'échantillon d'enve-
loppe N O 1 équivaut sensiblement à la luminosité de 3,4 des saucisses de Francfort de l'échantillon d'enveloppe No 3. Il convient de noter que de nombreux facteurs associés à l'émultion alimentaire et aux conditions de traitement peuvent affecter la couleur de-fond et donc les valeurs L et AL Par exemple, la couleur de la viande provient en grande partie de la myoglobine La couleur
associée à la teneur en myoglobine de la viande est con-
nue comme dépendant d'une réaction chimique de la myoglo-
bine et de la salaison qui elle-même dépend des condi-
tions de traitement telles que la température, l'humidité, le temps et la vitesse de l'air Par conséquent, les
valeurs AL du tableau Q ne concernent que ces essais par-
ticuliers.
Tous les essais décrits précédemment, portant
sur l'indice d'absorption, ont été réalisés sur les enve-
loppes non fibreuses de même diamètre, immédiatement après le traitement à la fumée liquide et le séchage D'autres essais ont montré que l'indice d'absorption n'est pas sensiblement affecté par une variation de l'épaisseur de l'enveloppe D'autres essais ont également montré que les valeurs de l'indice d'absorption pour les enveloppes fibreuses traitées à la fumée liquide appauvrie en goudrons selon l'invention sont sensiblement les mêmes que les
valeurs d'indice d'absorption pour une enveloppe cellulo-
sique non fibreuse ayant la même quantité de revêtement de fumée Ainsi, le critère général demandé, qui est un indice d'absorption d'au moins 0,2 et, de préférence, d'au moins 0,4, s'applique également à une enveloppe fibreuse A titre illustratif, on obtient un indice d'absorption de 0,43 avec une enveloppe cellulosique fibreuse de 115 mm de diamètre, traitée avec une fumée liquide appauvrie en goudrons dérivée de fumée "Royal
Smoke AA", à une charge de 1,57 mg/cm 2 de surface exté-
rieure d'enveloppe L'indice d'absorption de l'enveloppe cellulosique non fibreuse, traitée avec la même quantité de fumée liquide et de la même manière, s'avère être
égal, au cours d'autres essais, à environ 0,4.
EXEMPLE 12
On procède à une série d'essais sur des enve-
loppes cellulosiques appauvries en goudrons, de dimensions pour saucisses de Francfort, afin de démontrer l'effet minime du vieillissement à la température élevée sur
l'indice d'absorption.
Dans ces essais, une fumée liquide telle quelle, contenant des goudrons, est d'abord neutralisée à un p H de ,0 par addition de paillettes d'hydroxyde de sodium, la température de neutralisation étant maintenue de façon régulée à 10-15 WC Le procédé d'extraction au liquide est le même que celui décrit dans l'exemple 1, et le rapport de la fumée liquide au solvant est de 10:1 Des mesures de l'indice d'absorption sont obtenues sur l'enveloppe
traitée à la fumée liquide appauvrie en goudrons immédia-
tement après le traitement et le séchage et, après des périodes de stockage de 5 et 12 semaines aux températures ambiantes D'autres échantillons de la même enveloppe sont chauffés à 38 WC et on obtient des mesures de l'indice d'absorption aux mêmes intervalles de temps Ces mesures sont groupées dans le tableau R.
TABLEAU R
Indice d'absorption d'une enveloppe vieillie Temps et température Indice d'absorption Initial à 210 C 0,52 Cinq semaines à 210 C 0,49 Douze semaines à 21 VC 0,49 Cinq semaines à 380 C 0,54 Douze semaines à 380 C 0, 59 Le tableau R montre que le vieillissement n'a aucun effet sensible sur l'indice d'absorption Les indices d'absorption demandés par l'invention doivent être compris
comme étant basés sur des mesures effectuées à la tempé-
rature ambiante.
Dans une autre forme préférée de réalisation de l'invention, la composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons possède une teneur en acide total d'au moins environ 7 % en poids et de préférence une teneur en acide total d'au moins environ 9 % en poids La teneur
en acide total est une mesure qualitative du pouvoir colo-
rant (défini précédemment), non seulement des fumées liquides contenant des goudrons, mais également des fumées liquides appauvries en goudrons, préparées à partir des premières, par le procédé d'extraction au solvant selon l'invention L'invention n'exige pas une neutralisation au moins partielle, soit de la fumée liquide contenant des goudrons, fortement acide, soit de la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons, bien que cela puisse être souhaitable Si la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons n'est pas neutralisée aux fins de l'invention, sa teneur en acide total est mesurée par la même méthode de dilution-titrage que celle décrite précédemment pour le dosage quantitatif de l'acide total
d'une fumée liquide (telle quelle) contenant des goudrons.
Si la composition de fumée liquide appauvrie en goudrons est neutralisée au moins partiellement, la teneur en acide
total est mesurée par une méthode de séparation par dis-
tillation à la vapeur d'eau-titrage Cette méthode est théoriquement capable de quantifier les acides tels que
l'acétate et le formiate, qui sont formés dans la composi-
tion de fumée liquide appauvrie en goudron et au moins partiellement neutralisés D'un point de vue réactionnel, le taux d'acide dans la fumée liquide aqueuse (à l'état libre ou sous forme de sel) reste constant durant la
neutralisation au moins partielle Cependant, on ne re-
cueille qu'environ 70 % de ces acides en raison de l'im-
possibilité d'obtenir une séparation azéotrope complète
dans des volumes de distillation raisonnables Actuelle-
ment, il n'existe pas de procédé aisément disponible,
permettant une séparation quantitative de tous les com-
posés acides de la fumée liquide appauvrie en goudrons, quel que soit l'état Dans ces conditions, les résultats obtenus par la méthode de séparation par distillation à la vapeur d'eau-titrage sont multipliés par un facteur de 1,4 pour être convertis à la même base de teneur en acide total que celle utilisée avec la fumée liquide contenant des goudrons Le dosage quantitatif de l'acide total, des phénols et des composés carbonyliques dans l'enveloppe traitée à la fumée s'effectue par les méthodes suivantes. Dosage quantitatif de l'acide total d'une fumée liquide appauvrie en goudrons, au moins partiellement neutralisée, et d'enveloppes traitées produites avec cette fumée
Ce dosage est réalisé à partir des milli-
équivalents d'hydroxyde de sodium (Na OH) nécessaires pour neutraliser les milli-équivalents d'acide acétique (H Ac)
qui sont distillés lors de l'acidification de la composi-
tion de fumée liquide, appauvrie en goudrons et au moins partiellement neutralisée, ou bien d'enveloppes traitées,
produites à partir de cette composition Le terme "milli-
équivalent" désigne la masse, en grammes, d'une substance connue dans 1 ml d'une solution normale 1,0 La méthode est la suivante: 1 Peser avec précision 5 g de fumée appauvrie en goudron dans un ballon Kjeldahl taré de 800 ml Pour des enveloppes, mesurer avec précision 645 cm 2 de surface d'enveloppe. 2 Ajouter des paillettes en ébullition et ml d'H 2504 à 2 % (v/v) au ballon, la réaction étant
2 Na Ac + H 2504 21 H Ac + Na 25 04.
3 Placer une fiole d'Erlerumeyer de 500 ml, contenant 100 ml d'eau désionisée, dans un bain de glace,
et utiliser cette eau pour recueillir le distillat.
4 Brancher le ballon Kjeldahl contenant l'échantillon à l'appareil de distillation à la vapeur d'eau. Distiller l'échantillon jusqu'à ce que
le volume du distillat recueilli dans la fiole d'Erlen-
meyer atteigne 500 ml.
6 Titrer 100 ml de distillat avec du Na OH 0,1 N à un point de virage correspondant à un p H de 7,0, la réaction étant
H Ac + Na OH -> Na Ac + H 20.
7 Calculer la teneur en acide mesurée en utilisant le poids d'acide acétique et en se basant sur le fait que 1 ml de Na OH 0,1 N est égal à 6, 0 mg de R Ac; la teneur en acide ainsi mesurée, en mg,est donc égale
au nombre de ml de solution de titrage x 6,0.
8 Teneur en acide total = 1,4 x teneur en
acide mesurée, en mg.
9 Pour de la fumée liquide, exprimer la valeur de la teneur en acide total, en mg, sous la forme du pourcentage en poids de l'échantillon de fumée liquide d'origine Pour une enveloppe, exprimer la valeur de la
teneur en acide total, en mg d'acide par 100 cm 2 de sur-
face d'enveloppe.
Les teneurs en acide total de plusieurs com-
positions de fumée liquide appauvrie en goudrons selon
l'invention ont été mesurées par cette méthode de sépara-
tion par distillation à la vapeur d'eau-titrage, et sont données dans le tableau S A titre de comparaison, la même méthode a été utilisée pour mesurer la teneur en acide total des fumées liquides telles quelles, contenant des goudrons, à partir desquelles ces compositions ont été dérivées, et les résultats sont également donnés dans le tableau S On peut noter que les valeurs sont tout à fait similaires pour le même type de fumée, qu'il contienne des goudrons ou qu'il soit appauvri en goudron Par exemple, une fumée liquide "Royal Smoke AA" telle quelle possède une teneur en acide total de 11,1 % et, dans un essai, une fumée liquide "Royal Smoke AA" appauvrie en goudron possède une teneur en acide total de 11,7 % A titre d'autre comparaison, une fumée liquide "Royal Smoke AA" telle quelle, sur laquelle une mesure est effectuée
par la méthode de dilution-titrage utilisée par le fabri-
cant et décrite dans le présent mémoire pour les fumées liquides contenant des goudrons, est également citée dans
le tableau S Cette valeur de 11,4 % est aussi très simi-
laire aux valeurs obtenues avec la fumée "Royal Smoke AA", sur la base de la méthode de séparation par distillation
à la vapeur d'eau-titrage.
TABLEAU S
Teneur en acide total de fumées liquides telles quelles et appauvries en goudrons Type de fumée Teneur en Méthode ana Teneur en goudrons lytique acide total (%) "Royal Smoke AA" telle quelle Dilution/ titrage 11,4 * " " " Distillation à la vapeur d'eau/titrage 11,1 "Royal Smoke A" " " 10,2 "Royal Smoke B" " " 9,1 "Royal Smoke 16 " " " 9,8 "Charsol C-12 " " " 11, 8 "Royal Smoke AA" appauvrie en goudrons 11,7 "Charsol C-12 " " " 10,5 Dosage quantitatif du phénol et des composés carbonyliques dans des enveloppes traitées à la fumée liquide Les échantillons sont préparés par mesure et distillation à la vapeur d'eau de morceaux de surface extérieure d'enveloppe de 0,129-0,194 m 2, comme décrit
dans la méthode de dosage quantitatif de l'acide total.
Les réactifs pour le dosage du phénol sont préparés avec de l'eau distillée, comme suit: 1 Solution colorée: dissoudre 100 mgde N-2,6trichloro-p-benzoquinone-imine dans 25 ml d'éthanol, et réfriger Pour l'essai, diluer 2 ml à 30 ml avec de l'eau. 2 Tampon, p H 8,3: dissoudre 6,1845 g d'acide borique dans 250 ml d'eau Dissoudre 7,45 g de chlorure de potassium dans 250 ml d'eau Dissoudre 0,64 g de Na OH
dans 80 ml d'eau Mélanger ensemble les trois solutions.
3 Na OH à 1,0 %: dissoudre 1,0 g de Na OH
dans de l'eau Diluer à 100 ml.
4 Solution étalon: dissoudre 0,200 g de diméthoxyphénol (DMP) dans 2000 ml d'eau Puis diluer les parties de cette solution pour donner des solutions étalons contenant 1 ppm, 2 ppm, 4 ppm, 6 ppm et 8 ppm de DMP. La méthode de dosage du phénol est une méthode Gibbs modifiée, telle que décrite dans Wild F, "Estimation of Organic Compounds", 143, 90-94, University Press, Cambridge, 1953 Dans cette méthode, le mode opératoire est le suivant: : Dans un flacon de 25 ml, mélanger les quatre composants dans l'ordre indiqué: ml de tampon à p H 8,3 ml de distillat d'enveloppe de référence, ou d'eau (blanc) 1 ml de Na OH à 1 % 1 ml de réactif coloré dilué 2: secouer, boucher et placer à l'obscurité
pendant 25 minutes.
* 3: lire l'absorption à 580 nanomètres.
4: Préparer une courbe de référence avec l'absorption en abscisses et les concentrations de réfé- rence en ordonnées Extrapoler la concentration de DMP
dans les distillats d'enveloppe à partir de cette courbe.
: Calculer mg de DMP/100 cm 2 d'enveloppe à l'aide de l'équation suivante: ppm DMP (à Rartir de la courbe de DMP référence) x 500 (dilution) x 0,0001 mg/ug x 100 mg D cm surface de l'échantillon d'origine
Les réactifs pour le dosage des composés car-
bonyliques sont les suivants:
1 Solution saturée de 2,4-dinitrophényl-
hydrazine (DNP) recristallisée dans du méthanol sans carbonyle.
2 H Cl concentre.
3 KOH alcoolisé à 10 %: dissoudre 10 g de KOH dans 20 ml d'eau distillée et diluer à 100 ml avec
du méthanol sans carbonyle.
4 Solutions étalons: diluer 1 ml de 2-buta-
none (méthyléthylcétone) (MEK) à 2000 ml avec de l'eau distillée Diluer ensuite des parties de cette solution pour produire des solutions étalons contenant 0,8 ppm,
1,6 ppm, 2,4 ppm, 4,0 ppm et 8,0 ppm de MEK.
La méthode de dosage des composés carbonyli-
ques est une méthode Lappan-Clark modifiée telle que
décrite dans l'article "Colorimetric Method for Determi-
nation of Traces of Carbonyl Compounds", Anal Chem, 23, 541-542 ( 1951) Dans cette méthode, le mode opératoire est le suivant: 1: Dans un flacon de 25 ml, mélanger les trois composants dans l'ordre indiqué: ml de solution de 2,4 DNP ml de distillat d'enveloppe, de solution étalon ou d'eau (blanc) note: le distillat d'enveloppe peut nécessiter
une autre dilution.
1 goutte d'H Cl concentré.
2: faire digérer le mélange pendant minutes au bain-marie à 550 C. 3: Après refroidissement rapide du mélange digéré à la température ambiante, ajouter 5 ml
de KOH alcoolisé à 10 %, agiter et laisser reposer pen-
dant 30 minutes.
4: lire l'absorption à 480 nanomètres.
: Préparer une courbe de référence avec
l'absorption en abscisses et les concentrations de réfé-
rence en ordonnées Extrapoler la concentration de MEK
dans les distillats d'enveloppe à partir de cette courbe.
6 Calculer mg de MEK/100 cm 2 d'enveloppe à l'aide de l'équation suivante ppm de MEK (à partir de la courbe de référence) x (facteur de dilution) x 0,001 mg/gg mg de x 100 = Ml / surface d'échantillon d'origine 100 cm 2
EXEMPLE 13
On a indiqué précédemment que la composition de fumée liquide appauvrie en goid ons selon l'invention possède de préférence une transmission de lumière d'au moins 50 %, indiquant qu'une partie importante de la teneur en goudrons a été éliminée afin d'éviter le goudronnage pendant le
traitement de l'enveloppe avec cette composition Ce cri-
tère préféré est démontré par une série d'essais au cours
desquels on met en contact, dans des conditions d'extrac-
tion de la manière décrite précédemment, de la fumée "Royal Smoke AA" avec un solvant constitué de chlorure de méthylène, à divers rapports volumiques de la solution de fumée liquide au solvant liquide Une fraction de la fumée liquide appauvrie en goudrons est séparée et sa transmission
de lumière est mesurée, également comme décrit précédem-
ment On détermine également le pourcentage en poids de substances non volatiles (y compris les goudrons) dans cette fraction de fumée liquide appauvrie en goudrons Les données de ces essais sont groupées dans le tableau T et
sur le graphique de la figure 13.
TABLEAU T
Transmission de la lumière en fonction du taux de substances non volatiles Fumée liquide/solvant Transmission (%) Substances non volatiles (%) Fumée liquide telle quelle (sans solvant) 0 8,9
50/1 3,5 8,5
33/1 8,1 8,4
/1 27,7 8,0
/1 48,7 6,5
/1 63,2 5,9
14/1 70,2 6,0
/1 72,0 6,0
/1 76,7 5,9
7/1 77,1 5,6
Un examen de ces données et de la figure 13 montre que la transmission de la lumière est fortement influencée par la teneur en substances non volatiles (y compris les goudrons) dans la plage de O à environ 50 % de transmission de lumière Autrement dit, on doit réduire progressivement la teneur en goudrons de la fumée liquide, par exemple par la mise en oeuvre de l'invention, pour
accroître progressivement de 0 à environ 50 % la trans-
mission de lumière de la fumée liquide Lorsque les gou-
drons ont été suffisamment éliminés pour atteindre une transmission de lumière d'au moins environ 50 %, on atteint un plateau et une amélioration supplémentaire de la transmission de la lumière ne dépend pas principalement
d'une élimination supplémentaire des goudrons.
Bien que les formes préférées de réalisation de l'invention aient été décrites en détail, il va de soi que de nombreuses modifications peuvent leur être apportées et que certaines caractéristiques peuvent être
utilisées sans les autres, sans sortir du cadre de l'in-
vention Par exemple, il convient de noter que des fumées
liquides telles quelles, contenant des goudrons, qui peu-
vent être avantageusement traitées conformément à l'in-
vention, peuvent être davantage concentrées par des techniques bien connues, avant ou après le traitement, et avant l'utilisation conformément à l'invention Ceci peut être souhaitable si l'on souhaite, en pratique, appliquer une forme hautement concentrée de fumée liquide
appauvrie en goudrons sur une paroi d'enveloppe.
Une autre variante prévue des formes de réa-
lisation de l'invention telles que décrites est le procédé de séparation du mélange constitué de la fumée liquide
contenant des goudrons et du solvant liquide en une frac-
tion liquide enrichie en goudrons et une fraction de fumée liquide appauvrie en goudrons Dans les exemples, cette séparation consiste en une seule étape d'extraction avec sédimentation-décantation, mais d'autres procédés peuvent être utilisés ainsi qu'il est bien connu de l'homme de l'art Ces procédés peuvent comprendre une mise en contact en une seule étape et une mise en contact en plusieurs étapes des deux liquides, et cette mise en contact peut s'effectuer aux conditions ambiantes ou sous des pressions et des températures élevées De tels procédés d'extraction peuvent être mis en oeuvre dans divers types d'équipements tels que des cyclones liquide-liquide ou des contacteurs centrifuges Des extractions en plusieurs étapes peuvent être effectuées au moyen de plusieurs de ces dispositifs
ou au moyen d'une colonne verticale à écoulements à contre-
courant Des colonnes à contre-courant comprennent des tours de pulvérisation, des colonnes à garnissage, des colonnes à plateaux contenant des plateaux de tamisage ou des plateaux à bulles modifiés, et des colonnes avec agitation interne, par exemple des colonnes à disques rotatifs. Le traitement de la surface d'une enveloppe alimentaire tubulaire à la fumée liquide appauvrie en goudron selon l'invention est de préférence effectué dans des conditions ambiantes contrôlées, dans lesquelles
la présence de fines particules de métal est minimisée.
Ceci est un critère important, car les particules de métal résultant de l'usure (principalement du fer, du cuivre, du laiton) en contact avec l'enveloppe réagissent avec le
revêtement de fumée liquide en provoquant une auto-
oxydation, une décoloration et même une dégradation de la cellulose de l'enveloppe traitée La décoloration et la dégradation de la cellulose se produisent seulement à proximité immédiate de la contamination par le métal
et dépassent rarement 2 à 10 mm de diamètre La dégrada-
tion de la cellulose peut parfois être suffisamment grave pour entraîner une rupture de l'enveloppe pendant le bourrage ou le traitement Les matières dont l'appareil
de traitement est réalisé constituent un facteur impor-
tant pour minimiser la présence de fines particules métal-
liques Ces matières doivent être ( 1) très résistantes
à l'usure, et ( 2) non réactives avec la fumée liquide.
On a déterminé que certains métaux et alliages satisfont à
ces critères sévères Ce sont: certains alliages d'alu-
minium, le chrome de revêtement, des alliages d'étain et certains aciers inoxydables Il faut également prendre soin, au cours d'autres étapes de la fabrication et du traitement des enveloppes, de minimiser la présence de
fines particules métalliques.
EXEMPLE 14
On prépare quatre échantillons de fumée liquide appauvrie en goudrons avec diverses valeurs de transmission
de lumière en utilisant la méthode d'extraction au solvant.
La solution de fumée liquide telle quelle utilisée est de la fumée "Charsol C-12 " et elle possède un pouvoir d'absorption d'environ 0,5 à une longueur d'onde de 340
nanomètres, et un p H d'environ 2 Chacun des trois échan-
tillons est préparé essentiellement comme décrit dans l'exemple 1, sauf que chaque échantillon est soumis à une extraction au solvant afin que l'on obtienne une valeur de transmission de lumière différente pour chacune des
solutions résultantes de fumée liquide appauvrie en gou-
drons On ajoute, à une certaine quantité de chlorure de méthylène, environ 3785 ml de fumée liquide telle quelle,
et les liquides sont mélangés par agitation ou secousses.
Le chlorure de méthylène contenant les goudrons est séparé de la fumée liquide par décantation On fait varier la
transmission de lumière en modifiant la quantité de chlo-
rure de méthylène utilisée lors de l'extraction On mesure la transmission de lumière en diluant 1 ml de fmée liquide appauvrie en goudrons avec 10 ml d'eau et on mesure la transmission par rapport à l'eau, sur un spectrophotomètre du type "Hitachi Model 100-60 " à une longueur d'onde de
590 nanomètres Le tableau U indique la quantité de chlo-
rure de méthylène <ISX 2) utilisée, avec chaque échantillon, pour extraire au solvant les goudrons de la fumée telle quelle, et le p H et la transmission de la lumière de la
fumée liquide appauvrie en goudrons produite.
TABLEAU U
N O d'échantillon Me Cl 2 (ml) p H Transmission _________________ __________ ______ de lumière
1 155 2,2 40 %
2 190 2,2 50 %
3 315 2,2 60 %
4 375 2,2 84 %
Les échantillons préparés ci-dessus sont appli-
qués sur une enveloppe non fibreuse en matière gélifiée, pour saucisses de Francfort (taille N O 25) à l'aide de l'appareil et du procédé de l'exemple 4 pour donner une charge de 15,5 g de fumée liquide par m 2 de surface d'en- veloppe Les enveloppes sont séchées comme dans l'exemple 4 pendant 3 minutes à une température de séchage comprise entre environ 800 C et environ 1200 C. Pendant l'application de la fumée liquide appauvrie en goudrons, on observe la présence, le cas échéant, de taches de goudrons et la présence, le cas
échéant, sur les guides de séchage et les rouleaux pres-
seurs de l'appareil de séchage, d'une accumulation de goudrons Les résultats de ces observations sont groupés dans le tableau V.
TABLEAU V
Echantillon Transmission de lumière % % % 84 % Observation
Dépôts de goudrons formés immé-
diatement sur l'enveloppe.
Légère adhérence sur les rou-
leaux presseurs Dépôts de goudrons formés sur les guides
de séchage.
Dépôts de goudrons formés sur
l'enveloppe au bout de 5 minutes.
Aucune adhérence sur les rouleaux presseurs Dépôts de goudrons
formés sur les guides de séchage.
Dépôts de goudrons formés sur
l'enveloppe au bout de 20 minu-
tes Aucune adhérence sur les rouleaux presseurs Dépôts de aoudrons formés sur les guides
de séchage.
Aucun dépôt de goudrons sur l'en-
veloppe ni sur les guides de séchage Aucune adhérence sur les rouleaux presseurs au cours d'un fonctionnement prolongé
( 12 heures).
Comme le montrent les résultats ci-dessus, les problèmes dus à la présence de goudrons dans la solution de fumée liquide appauvrie en goudrons, cette présence étant reflétée par les valeurs plus faibles de transmission de la lumière, s'atténuent lorsque la teneur en goudrons est abaissée ou que la valeur de transmission de lumière est augmentée Avec une fumée liquide appauvrie en goudrons ayant une transmission de lumière d'environ 40 %, les difficultés posées par les goudrons, en particulier
l'adhérence sur les rouleaux presseurs, rendent l'opéra-
tion de revêtement impossible et cette composition est
donc inacceptable A une transmission de lumière d'envi-
ron 50 %, il subsiste des difficultés telles que la forma-
tion de taches de goudrons sur l'enveloppe au bout d'une
certaine période de fonctionnement Cependant, des enve-
loppes sans tache sont produites au cours de la période initiale, ces enveloppes étant acceptables du point de vue commercial Lorsque la transmission de lumière s'élève
à environ 60 %, la période de fonctionnement avant l'appa-
rition des taches de goudrons sur l'enveloppe est plus
longue et l'opération d'enduction devient donc plus pra-
ticable A une transmission de lumière d'environ 84 % on peut travailler pendant une longue période sans qu'apparaissent les problèmes de formation de tache et d'accumulation de goudrons Des fumées liquides appauvries en goudron ayant une haute transmission de la lumière
peuvent être utilisées sans que l'on rencontre des pro-
blèmes concernant l'accumulation du goudrons ou d'autres difficultés associées conduisant à l'arrêt de l'opération
d'enduction.
Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être-apportées au procédé et à l'appareil décrits
et représentés sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (36)

REVENDICATIONS
1 Procédé de préparation d'une composition aqueuse de fumée liquide, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser une solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, et un solvant liquide organique qui, soit ne réagit pas avec la solution de fumée liquide, soit réagit avec la solution de fumée liquide pour former un solvant liquide dérivé, le solvant liquide étant immiscible dans la solution de fumée liquide et ayant un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, dans le milieu de la fumée liquide d'au moins environ 2,7, le procédé consistant également à mettre en contact la solution de fumée liquide et le solvant liquide dans un rapport volumique compris entre environ 1:1 et 65:
1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide, dans des conditions d'extraction, pour
produire une fraction de solvant liquide enrichi en gou-
drons et une fraction de fumée liquide appauvrie en goudrons, et à séparer les fractions pour donner ladite fumée liquide appauvrie en goudrons qui constitue ladite composition
aqueuse de fumée liquide.
2 Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5, le solvant liquide étant du bromochlorométhane qui est utilisé de manière à établir
un rapport volumique compris entre environ 15:1 et envi-
ron 25:1 de la solution de fumée liquide au bromochloro-
méthane.
3 Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5, le solvant liquide étant du
chloroforme qui est utilisé pour établir un rapport volumi-
que compris entre environ 1:1 et environ 16:1 de la solu-
tion de fumée liquide au chloroforme.
4 Procédé selon la revendication 1, carac-, térisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à 11,5, le solvant liquide étant du bromoforme qui est utilisé pour établir un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 3:1 de la solution de fumée
liquide au bromoforme.
5 Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé en ce -qu'un constituant à p H élevé est ajouté à
la fumée liquide appauvrie en goudrons, pendant sa neutra-
lisation au moins partielle, pour former ladite composi-
tion aqueuse de fumée liquide.
6 Enveloppe alimentaire tubulaire recevant une couleur et une saveur fumées d'une fumée appauvrie en goudrons, caractérisée en ce qu'elle est préparée par les étapes qui consistent à utiliser une solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, et un solvant liquide organique qui, soit ne réagit pas avec la solution de fumée liquide, soit réagit avec la solution de fumée liquide pour former un
solvant liquide dérivé, ledit solvant liquide étant immis-
cible dans le milieu de la fumée liquide et ayant un para-
mètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, d'au moins environ 2,7, à mettre en contact la solution de fumée liquide et le solvant liquide dans un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide, dans des conditions d'extraction, pour produire une fraction de solvant enrichi en goudrons et une fraction de fumée liquide appauvrie en goudrons, à séparer les fractions pour donner ladite fumée liquide appauvrie en goudrons, et à traiter une surface d'une enveloppe alimentaire tubulaire avec ladite fumée liquide appauvrie en goudrons, en quantité suffisante pour obtenir une paroi d'enveloppe contenant des composants donnant une couleur et une saveur fumées et ayant un indice d'absorption d'au moins environ 0,2 à une longueur d'onde de 340 nanomètres.
7 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que le solvant liquide possède une somme totale du paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, et du pourcentage en poids de solubilité du solvant dans l'eau, comprise entre environ
2,7 et environ 9, la solution de fumée liquide et le sol-
vant liquide étant utilisés dans un rapport volumique d'au moins environ 6:1 de la solution de fumée liquide
au solvant liquide.
8 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que la paroi d'enveloppe traitée possède environ la moitié de la teneur en poids de phénol de celle d'une paroi d'enveloppe identique, traitée d'une manière identique par ladite solution aqueuse
de fumée liquide contenant des goudrons.
9 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que la paroi extérieure seule-
ment de l'enveloppe alimentaire tubulaire est traitée à la fumée liquide appauvrie en goudron de manière que la surface extérieure de l'enveloppe traitée soit plus sombre
que sa surface intérieure.
Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total d'au moins environ 7 % en poids, cette teneur en acide total pouvant plus particulièrement être
comprise entre environ 7 et environ 9 % en poids.
11 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que l'indice de coloration
initial de l'enveloppe est d'au moins environ 0,2.
12 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que la solution aqueuse de ffumée liquide contenant des goudrons est neutralisée au moins partiellement à un p H supérieur à environ 4, puis mise en contact avec le solvant liquide, la température de la solution de fumée liquide pendant la neutralisation au moins partielle pouvant notamment être régulée afin de ne pas s'élever audessus d'environ 400 C.
13 Enveloppe alimentaire selon la revendi-
cation 6, caractérisée en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5 % en poids et
en ce que le solvant liquide est du dichlorure de méthy-
lène.
14 Solution aqueuse de fumée liquide appau-
vrie en goudrons pouvant conférer une couleur et une saveur fumées, caractérisée en ce qu'elle est préparée par les étapes qui consistent à utiliser une solution de fumée liquide contenant des goudrons, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à une longueur d'onde de 340 nanomètres,et un solvant organique liquide qui, soit ne réagit pas avec la solution de fumée liquide, soit réagit avec la solution de fumée liquide pour former un solvant liquide dérivé, ledit solvant liquide étant immiscible dans la solution de fumée liquide et ayant un
paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydro-
gène, dans le milieu de la fumée liquide égal au moins à environ 2,7, à mettre en contact la solution de fumée liquide et le solvant liquide dans un rapport volumique compris entre environ 1:1 et environ 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide, dans des conditions d'extraction, pour former une fraction de solvant liquide enrichi en goudrons et une fraction de fumée liquide aqueuse appauvrie en goudrons, et à séparer les fractions pour obtenir ladite fraction aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons qui constitue ladite solution aqueuse de fumée
liquide appauvrie en goudrons.
Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que le solvant liquide possède une somme totale du paramètre de solubilité, met- tant en jeu la liaison hydrogène, et du pourcentage en poids de solubilité du solvant dans l'eau, comprise entre environ 2,7 et environ 9, et en ce que la solution de
fumée liquide et le solvant liquide sont utilisés à rai-
son d'un rapport volumique d'au moins environ 6:1 de
la solution de fumée liquide au solvant liquide.
16 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que la mise en contact et la séparation sont effectuées afin de donner une solution aqueuse de fumée liquide ayant une transmission de lumière
d'au moins 50 %.
17 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que la solution de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total comprise entre environ 7 et environ 9 % en poids, et en ce que le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 30:1 et environ
:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide.
18 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que la solution de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total comprise entre environ 9 et environ 11,5 % en poids et en ce que le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 15:1 et environ
30:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide.
19 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que la solution de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5 % en poids et en ce que
le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volumi-
que compris entre environ 7:1 et environ 25:1 de la solu-
tion de fumée liquide au solvant liquide.
Solution de fumée liquide selon l'une
quelconque des revendications 17, 18 et 19, caractérisée
en ce que le solvant liquide est du méthane substitué par
un di ou tri-halogène.
21 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce que la solution de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5 % en poids, le solvant liquide étant du dichlorure de méthylène qui est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 7:1 et environ 25:1 de la solution de fumée liquide au
dichlorure de méthylène.
22 Solution de fumée liquide selon la reven-
dication 14, caractérisée en ce qu'elle présente un pouvoir d'absorption d'au moins 0,15 à une longueur d'onde de
340 nanomètres.
23 Procédé de production d'un produit alimen-
taire de couleur et de saveur fumées, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser une solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons et comprenant un mélange de coeposants conférant une couleur et une saveur fumées, ayant un pouvoir d'absorption d'au moins environ 0,25 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, et un solvant liquide organique qui, soit ne réagit pas avec la solution de fumée liquide, soit réagit avec la solution de fumée
liquide pour former un solvant liquide dérivé, ledit sol-
vant liquide étant immiscible dans la solution de fumée liquide et ayant un paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, dans le milieu de la fumée liquide d'au moins environ 2,7, à mettre en contact la solution de fumée liquide et le solvant liquide dans un rapport volumique compris entre environ 1:1 et 65:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide, dans des
conditions d'extraction, pour produire une fraction de sol-
vant liquide enrichi en goudrons et une fraction de fumée liquide appauvrie en goudrons, à séparer les fractions pour donner ladite fumée liquide appauvrie en goudrons sous la forme d'une composition aqueuse de fumée liquide, à traiter une surface d'une enveloppe alimentaire tubulaire avec cette composition aqueuse de fumée liquide appauvrie en goudrons, en quantité suffisante pour donner à la paroi de l'enveloppe un indice d'absorption d'au moins environ 0,2 à une longueur d'onde de 340 nanomètres, à bourrer l'enveloppe ainsi traitée d'un produit alimentaire et à traiter le produit alimentaire enveloppé résultant dans des conditions suffisantes pour transférer les composants de couleur et de saveur fumées de l'enveloppe au produit
alimentaire enveloppé.
24 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que le solvant liquide possède une somme totale du paramètre de solubilité, mettant en jeu la liaison hydrogène, et du pourcentage en poids de solubilité du solvant dans l'eau, comprise entre environ 2,7 et 9, et en ce que la solution de fumée liquide et le solvant liquide sont utilisés à raison d'un rapport volumique d'au moins environ 6:1 de la solution-de fumée
liquide au solvant liquide.
25 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons est neutralisée au moins partiellement à un p H supérieur à environ 4, et est mise
en contact avec le solvant liquide.
26 Procédé selon la revendication 25, carac-
térisé en ce que la température de la solution de fumée liquide pendant la neutralisation au moins partielle est régulée de manière à ne pas s'élever au-dessus d'environ OC.
27 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide
total d'au moins environ 7 % en poids.
28 Procédé selon la revendication 23, carac- térisé en ce que la paroi de l'enveloppe traitée possède une teneur en poids de phénol égale sensiblement à la moitié de celle d'une paroi d'enveloppe identique, traitée de manière identique par ladite solution aqueuse de fumée
liquide contenant des goudrons.
29 Procédé selon la revendication 23, carac-
térisé en ce que les étapes de mise en contact et de sépara-
tion sont exécutées de manière que la composition aqueuse
de fumée liquide appauvrie en goudrons présente une trans-
mission de lumière d'au moins 50 %.
Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total comprise entre environ 7 et environ 9 % en poids et en ce que le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 30:1 et environ
:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide.
31 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total comprise entre environ 9 et environ 11,5 % en poids et en ce que le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 15:1 et environ
:1 de la solution de fumée liquide au solvant liquide.
32 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5 % en poids et en ce que
le solvant liquide est utilisé à raison d'un rapport volu-
mique compris entre environ 7:1 et environ 25:1 de la
solution de fumée liquide au solvant liquide.
33 Procédé selon l'une quelconque des reven-
dications 30, 31 et 32, caractérisé en ce que le solvant liquide est du méthane liquide substitué par un di ou tri-halogène.
34 Procédé selon l'une des revendications 1
et 23, caractérisé en ce que la solution aqueuse de fumée liquide contenant des goudrons possède une teneur en acide total supérieure à environ 11,5 % en poids, le solvant liquide étant du dichlorure de méthylène qui est utilisé à raison d'un rapport volumique compris entre environ 7:1
et environ 25:1 de la solution de fumée liquide au di-
chlorure de méthylène.
Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que l'enveloppe est une enve-
loppe cellulosique non fibreuse.
36 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que l'enveloppe est une enve-
loppe cellulosique fibreuse.
37 Enveloppe alimentaire selon la revendica-
tion 6, caractérisée en ce que l'indice d'absorption est
d'au moins environ 0,4.
38 Procédé selon la revendication 23, carac-
térisé en ce que l'enveloppe traitée à la fumée présente
un indice d'absorption d'au moins environ 0,4.
39 Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé en ce que le solvant liquide organique est de
l'acétophénone ou de l'alcool n-octylique.
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