FR2464632A1 - Ensemble de recolte utilisable de preference pour les cultures en lignes - Google Patents

Abstract

CET ENSEMBLE DE RECOLTE COMPREND AU MOINS DEUX COULOIRS DE TRANSPORT 47-53 ALLANT EN CONVERGEANT VERS LEURS EXTREMITES DE SORTIE ET PLACES CHAQUE FOIS EN AVAL D'UN DISPOSITIF DE COUPE. CES COULOIRS DE TRANSPORT SONT DEFINIS PAR DES CHAINES 71-85, DES COURROIES OU DES ORGANES ANALOGUES SANS FIN PASSANT SUR UNE ROUE D'ENTRAINEMENT 93, 103, 111, 123, 155, 157, 159, 161 ET SUR UNE ROUE DE RENVOI 95, 105, 115, 121, 141, 143, 145, 147. LE PLAN D'UNE PAIRE DE COURROIES, DE CHAINES OU D'ORGANES ANALOGUES FORMANT UN COULOIR DE TRANSPORT EST INCLINE SUR L'HORIZONTALE EN DIRECTION DE L'INTERIEUR.

Description

Ensemble de récolte utilisable de préférence pour les cultu-

res en lignes.

La présente invention concerne un ensemble de récolte

utilisable de préférence pour les cultures en lignes, com-

portant au moins deux couloirs de transport convergeant vers leurs extrémités de sortie et montés chaque fois en aval d'un dispositif de coupe, ces couloirs étant constitués chaque fois par deux chaînes, courroies ou organes analogues sans fin se déplaçant en sens opposés dans un même plan, chaque

chaîne, courroie ou organe analogue étant guidé vers une ex-

trémité sur une roue d'entraînement et vers l'autre extrémi-

té sur une roue de renvoi.

La plupart des récolteuses-hacheuses qui sont en servi-

ce à l'heure actuelle peuvent être équipées d'ensembles de récolte destinés au mais et peuvent assurer la récolte d'un, de deux ou même de trois rangs de façon simultanée. Elles sont ainsi munies d'un à trois couloirs de transport. Par ailleurs, les récolteuses-hacheuses qui sont en service à l'heure actuelle sont, du fait de leur conception et de leur

puissance, en principe capables d'assurer la récolte simulta-

née d'un nombre de rangs ou de lignes supérieur à trois. Ainsi, on tend à construire des ensembles de récolte pouvant assurer simultanément la récolte de quatre rangs ou plus. Toutefois,

le problème qui se pose alors réside dans le fait qu'un en-

semble de récolte couvrant quatre rangs est relativement lar-

ge à son extrémité avant et également dans le fait gu'il est

nécessaire d'acheminer les produits vers l'arrière en direc-

tion d'un orifice d'entrée relativement petit, qui se trouve en avant du dispositif hacheur. La largeur de cet orifice d'entrée est nettement inférieure à la largeur de la partie

avant de l'ensemble de récolte. On pourrait assurément cher-

cher à augmenter la dimension de cet orifice d'entrée pour l'adapter au nombre des rangs ou des lignes concernés par la récolte. Mais ceci est impossible, car on désire pouvoir adapter de façon sélective sur la même machine de base par exemple un ensemble de récolte à deux rangs, ou bien à trois

rangs, ou même encore à quatre rangs.

Un ensemble de récolte connu, décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amériques 3.791.117 et duquel part l'invention, est agencé de façon à assurer la récolte simultanée sur trois

rangs. Afin de permettre, dans ce cas, le transfert des pro-

duits de récolte, le couloir médian, avec sa paire de chaî-

nes, de courroies ou d'organes analogues tournant en sens opposés, est disposé au-dessus des chaînes ou courroies in-

térieures des couloirs de transport qui se trouvent à l'ex-

térieur. Le couloir de transport intérieur se termine en avant des couloirs de transport extérieurs, et les produits de récolte peuvent alors venir en contact avec les chaînes

ou courroies tournant en sens opposés des couloirs de trans-

port extérieurs, ce qui rend plus difficile le transfert des produits. Un ensemble de récolte à quatre rangs destinés au mais est décrit dans le brevet des Etats Unis d'Amérique numéro 4.106.270. Dans cet ensemble, les deux couloirs de transport qui se trouvent à l'intérieur s'interrompent nettement en avant des couloirs de transport extérieurs et sont en outre

écartés verticalement de ceux-ci. Dans un ensemble de ce ty-

pe, un transfert fiable n'est plus assuré à l'extrémité de

sortie des couloirs de transport.

Le but de l'invention est de réaliser des ensembles de

récolte capables de couvrir plusieurs rangs, assurant un trans-

fert fiable à l'extrémité de sortie dans des machines aux-

quelles des ensembles de récolte comportant un nombre plus

faible de couloirs de transport peuvent également être atte-

lés, l'entraînement des chaînes, des courroies ou des orga-

nes analogues étant en outre réalisé d'une façon très com-

pacte et étant disposé au centre de la machine.

On parvient à ce résultat, suivant l'invention, par le fait que le plan d'une paire de courroies, de chaînes ou d'organes analogues formant un couloir de transport, situé

à l'extérieur par rapport au plan longitudinal vertical mé-

dian de l'ensemble de récolte, est incliné par rapport à

l'horizontale en direction de l'intérieur vers ce plan lon-

gitudinal médian. De cette manière, les plantes à tiges dé-

placées par les couloirs de transport disposés à l'extérieur sont légèrement inclinées vers l'intérieur par rapport à la verticale dans leur trajet d'acheminement vers la machine montée en aval, et l'extrémité de transfert se trouve à un

niveau supérieur, de sorte que ces plantes ou produits peu-

vent pénétrer d'une façon meilleure dans l'orifice d'entrée

de la machine.

Un effet particulièrement satisfaisant est obtenu lors- que les extrémités de sortie des couloirs de transport ont une forme légèrement en V, étant donné que cette disposition

occupe un moindre encombrement que si les extrémités de sor-

tie de ces couloirs se trouvaient dans un même plan horizon-

tal. En outre, suivant l'invention, les plans de paires de courroies, de chaînes ou d'organes analogues formant chaque fois un couloir de transport et disposées de part et d'autre du plan longitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte

sont inclinés vers l'intérieur et l'un vers l'autre par rap-

port à l'horizontale.

Dans le cas d'ensembles de récolte couvrant quatre rangs, les roues d'entraînement disposées de part et d'autre du plan

longitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte et con-

juguées aux courroies, aux chaînes ou aux organes analogues

d'un couloir de transport disposé vers l'intérieur par rap-

port à ce plan longitudinal vertical médian de cet ensemble de récolte sont montées sur le même arbre d'entraînement, les

roues d'entraînement montées sur l'arbre d'entraînement cor-

respondant étant disposées à une certaine distance l'une au-

dessus de l'autre. De cette manière, les courroies ou chai-

nes sans fin sont disposées également l'une au-dessus de

l'autre et il en résulte encore une économie d'encombrement.

Toutefois, afin de conserver un transfert parfait des produits à l'extrémité de sortie, et pour que les couloirs

de transport ne se gênent pas l'un l'autre pendant le trans-

port des produits, les courroies, les chaînes ou organes

analogues situées à l'extérieur par rapport au plan longitu-

dinal vertical médian de l'ensemble de récolte et faisant partie des couloirs de transport disposées à l'intérieur se terminent suivant l'invention, à leurs extrémités de sortie,

en avant des roues d'entraînement des autres courroies, chai-

nes ou organes analogues.

Afin d'obtenir un transfert sans dérangements dans la partie située à l'extrémité des couloirs de transport, les

couloirs de transport prévus de part et d'autre du plan lon-

gitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte, peuvent,

suivant l'invention, se couper ou se rejoindre à leur extré-

mité.

Afin que les mécanismes d'entraînement puissent égale-

ment présenter une disposition très compacte, les mécanismes d'entraînement des roues d'entraînement disposées de part et d'autre du plan longitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte sont, suivant l'invention, montés chaque fois dans des carters particuliers qui reçoivent également les dispositifs d'entraînement prévus pour les dispositifs de coupe, un dispositif d'entraînement étant prévu chaque fois pour les dispositifs de coupe disposés de part et d'autre du

plan longitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte.

A cet effet, dans chaque carter de mécanisme, le trajet de

transfert de l'énergie en vue d'assurer l'entraînement com-

prend un pignon d'entrée relié à une roue d'entraînement, et l'énergie peut être transmise par des pignons intermédiaires

à d'autres pignons d'entrée reliés aux autres roues d'entraî-

nement et au dispositif d'entraînement. Ainsi, on peut non seulement obtenir une disposition compacte des dispositifs d'entraînement, mais également prélever l'entraînement du

dispositif de coupe au même mécanisme unitaire.

Lorsque l'ensemble de récolte est équipé de rouleaux de guidage, on peut, pour assurer leur entraînement, réaliser l'ensemble de telle sorte que ces rouleaux soient entraînés directement par les pignons d'entrée qui entranent eux-mêmes

indirectement d'autres pignons d'entrée.

Dans le cas d'ensembles de récolte équipés de capotages

recouvrant partiellement les chaînes, les courroies ou or-

ganes analogues se déplaçant en sens opposés et se terminant à l'avant par des diviseurs, et disposés en outre de telle sorte qu'ils dégagent chaque fois les couloirs de transport,

un capotage propre étant conjugué alors aux chaînes, cour-

roies ou organes analogues disposés à l'extérieur, tandis que les chaînes, courroies ou organes analogues voisins de

couloirs de transport adjacents comportent un capotage com-

mun, il est prévu suivant l'invention, dans le cas de quatre

couloirs de transport, de donner à au moins un capotage com-

mun une forme arrière telle qu'il se termine en pointe, cet-

te pointe se trouvant en avant de l'extrémité de sortie d'un couloir de transport. De cette manière, on a la certitude

que dans le cas o la chaîne, la courroie ou l'organe ana-

logue sans fin s'interrompt en avant de la courroie ou de la chaîne sans fin conjuguée, la pointe du capotage va assurer encore un guidage des plantes à tiges normalement dressées,

sans par contre gêner le trajet de transport dans les cou-

loirs de transport voisins.

De façon judicieuse, les capotages communs se terminent

en pointe au voisinage des couloirs de transport qui se re-

joignent. Suivant l'invention, les capotages communs se terminant en pointe s'interrompent en avant de l'extrémité de sortie

des couloirs de transport extérieurs et au-dessus de ceux-ci.

Dans le cas d'un ensemble de récolte comportant des chaînes, des courroies ou des organes analogues disposés sur des châssis de diviseurs et comportant des capotages, les

carters de mécanismes sont, suivant l'invention, reliés en-

tre eux, et les châssis des diviseurs de deux couloirs de transport disposés d'un côté du plan longitudinal vertical médian de l'ensemble de récolte sont reliés à un carter de

mécanisme et s'étendent vers l'avant à partir de celui-ci.

De cette façon, on peut renoncer à un châssis particu-

lier recevant tous les éléments individuels tels que le dis-

positif d'entraînement, les chaînes, les courroies ou les organes analogues et les capotages. En outre, les carters de mécanismes et les châssis de diviseurs peuvent également être

réunis facilement par vissage, ce qui représente une écono-

mie importante par rapport aux constructions soudées usuel-

les jusqu'ici.

La description qui va suivre, faite en regard des des-

sins annexés, donnés à titre non limitatif et montrant une récolteusehacheuse connue et un mode de réalisation de

l'invention, permettra de mieux comprendre cette dernière.

La Fig. 1 montre une récolteuse-hacheuse de type clas-

sique comportant un ensemble de récolte à trois rangs, ain-

si qu'un ensemble de récolte à deux rangs.

La Fig. 2 montre un ensemble de récolte à quatre rangs

agencé suivant l'invention.

La Fig. 3A montre les couloirs de transport de l'ensem- ble de récolte suivant la Fig. 2, avec les courroies, les

chaînes ou les organes analogues, en perspective.

Les Fig. 3B et 3C sont des vues prises en regardant dans la direction indiquée par les flèches 3B et 3C sur la

Fig. 3A.

La Fig. 4 est une vue en plan correspondant à la Fig. 2.

La Fig. 5 est une vue en plan correspondant à la Fig. 2,

mais avec coupe partielle.

La Fig. 6 est une vue en coupe par la flèche 6-6 en Fig. 5, certains organes ayant été supprimés pour faciliter

la représentation.

La Fig. 7 est une vue de profil correspondant à la Fig.2, prise en regardant dans la direction indiquée par les flèches

7-7 sur la Fig. 5.

La Fig. 8 est une vue de profil correspondant à la Fig.7, prise en regardant dans la direction des flèches 8-8 sur la

Fig. 7.

Dans la suite de la description, des expressions telles

que "avant, arrière, vertical, horizontal, latéral" ont été utilisées. Ces expressions se rapportent à la position de

travail normale de la machine et à sa direction de marche.

Les expressions "gauche et droit" se rapportent de même à la direction de marche de la machine, en supposant que l'on se

tient derrière celle-ci.

Sur la Fig. 1 des dessins, on a représenté une récol-

teuse-hacheuse 10 de type classique, équipée d'un ensemble de récolte à trois rangs 13, ainsi qu'un ensemble de récolte à deux rangs 15. La récolteuse-hacheuse est utilisée avec ses ensembles de récolte 13 et 15 pour la récolte du mais,

du sorgho, de la canne à sucre et des plantes à tiges ana-

logues. Les ensembles de récolte 13 et 15 sont montés sur la récolteusehacheuse 10 de façon interchangeable, et on se reportera par exemple en ce qui concerne les détails de

construction au brevet des Etats Unis d'Amérique n0 3.701.239.

La récolteuse-hacheuse 10 est munie d'un orifice d'entrée 17

ayant d'une façon générale une forme rectangulaire, qui cou-

vre la totalité de la largeur entre les parois latérales op-

posées 19, 20. Deux cylindres d'amenée 23 disposés transver- salement et écartés l'un de l'autre dans le sens vertical

sont prévus dans l'orifice d'entrée 17. Les ensembles de ré-

colte 13, 15 sont montés comme indiqué de façon interchangea-

ble sur la récolteuse-hacheuse 10 et sont équipés à cet effet de dispositifs d'attelage ou d'accouplement de type classique, tels que décrits notamment dans le brevet des Etats Unis d'Amérique no 3.791.117. Derrière les cylindres d'amenée 23, il est prévu une autre paire de cylindres d'amenée, de sorte que les produits peuvent être introduits dans la machine en direction de l'arrière entre les cylindres d'amenée supérieurs et inférieurs, afin de parvenir à des organes de broyage (non représentés).

L'invention elle-même sera décrite à propos d'un ensem-

ble de récolte à quatre rangs, tel qu'il est représenté par exemple sur la Fig. 2. Cet ensemble est désigné sur cette

figure par la référence 25. On comprend aisément que les ca-

ractéristiques de-l'invention peuvent également être utili-

sées sur des ensembles de récolte destinés à travailler sur

un nombre de rangs supérieur ou inférieur à quatre.

L'ensemble de récolte 25 peut également être adapté sur

la récolteuse-hacheuse 10, etilest interchangeable par rap-

port aux ensembles de récolte 13 et 15. Cet ensemble de ré-

colte 25 comporte en outre, comme le montre la Fig. 2, cinq diviseurs 27, 29, 31, 33 et 35, qui s'étendent d'une façon

générale dans le sens de la marche, qui convergent en direc-

tion de l'arrière et qui sont inclinés vers le bas et vers

l'avant. Pour faciliter la compréhension, ces diviseurs se-

ront désignés ci-après par premier, second, troisième, qua-

trième et cinquième diviseurs, en allant de la droite vers la gauche. Les diviseurs 27, 29, 31, 33 et 35 présentent des capotages 37, 39, 41, 43 et 45, qui se terminent en pointe vers l'avant. En service ou pendant le travail, ces pointes glissent sur le sol entre deux rangées ou lignes de plantes à tiges devant être récoltées, afin de pouvoir séparer les

plantes couchées ou pliées. Les capotages ménagent des sur-

faces supérieures lisses,permettant aux plantes de glisser en direction de l'arrière sur la surface de ces capotages et de parvenir finalement par un orifice de sortie 44 à une extrémité 46 du châssis de l'ensemble de récolte 25 et ainsi à l'orifice d'entrée 17 de la récolteuse-hacheuse 10. La distance entre les diviseurs 27 et 29 ménage un couloir de

transport 47 qui s'étend en principe dans le sens de la mar-

che et qui est incliné vers le haut et vers l'arrière, pour les plantes ou produits de récolte,en formant une entrée 48 et une sortie 55 pour les produits. D'une manière analogue, il est prévu un second couloir de transport 49 présentant une entrée 50 et une sortie 55, qui est identique au couloir

de transport 47 et qui se trouve entre les diviseurs 29 et 31.

Un troisième couloir de transport 51, muni d'une entrée 52 et d'une sortie 57, est ménagé entre les diviseurs 31 et 33, et un quatrième couloir de transport 53 muni d'une entrée 54 et d'une sortie 57 et correspondant au couloir de transport 51 est prévu entre les diviseurs 33 et 35. Tous ces couloirs de transport 47, 49, 51, 53 convergent vers l'arrière, étant donné que la largeur d'un ensemble de récolte à quatre rangs

est, à sa partie avant, nettement supérieure à celle de l'o-

rifice d'entrée 17.

Dans le cas du mode de réalisation représenté, les en-

trées 48, 50, 52 et 54 des couloirs de transport sont écar-

tées de 75 cm si l'on considère leurs parties médianes, afin

de pouvoir recevoir des plantes à tiges pour lesquelles l'é-

cartement entre les rangs est également de 75 cm. La largeur de l'orifice d'entrée 17, c'est-à-dire la distance entre les

parois latérales 19 et 20, ne représente par contre que 55 cm.

Les couloirs de transport 47 et-49 convergent l'un vers l'au-

tre et s'intersectionnent à la sortie 55, tandis que les cou-

loirs de transport 51, 53 se rejoignent à la sortie 57. Les

sorties 55 et 57 se trouvent environ à 18 cm en avant de l'o-

rifice d'entrée 17.

Deux rouleaux ou cylindres de guidage 59 et 61, entraî-

nés positivement, sont prévus de part et d'autre de l'orifice de sortie 44 et participent au guidage des plantes à tiges reposant sur les capotages extérieurs jusqu'à l'orifice

d'entrée de la machine.

Un dispositif de guidage supérieur 60 est relié à la partie supérieure de l'extrémité 46 du châssis et aide éga- lement à diriger les plantes à tiges vers l'orifice d'entrée

17 dans une position telle que leurs extrémités coupées pé-

nètrent en premier dans cet orifice. D'une façon plus parti-

culière, les plantes ou produits transportés dans les cou-

loirs de transport 47, 49, 51, 53 prennent appui par leur

extrémité supérieure contre le dispositif de guidage, jus-

qu'à ce que les extrémités coupées soient reprises par les cylindres ou rouleaux d'amenée 23 à l'intérieur de l'orifice 17.

Sur la Fig. 3A, l'ensemble de récolte 25 a été repré-

senté en perspective, les diviseurs 27, 29, 31, 33 et 35 ayant toutefois été supprimés, de sorte que l'on peut voir des paires d'organes transporteurs 63, 65, 67 et 69 disposés dans le même plan et inclinés vers le bas et vers l'avant, ces organes étant représentés ici de façon schématique. Ces

organes sont désignés ici à nouveau par les expressions pre-

mier, second, troisième et quatrième transporteurs. La Fig.4 est une vue analogue dans laquelle toutefois on aperçoit des parties du capotage, les diviseurs avant 27, 29, 31, 33, 35 ayant été supprimés. La première paire de transporteurs 63 comprend une chaîne extérieure ou une courroie extérieure 71 et une chaîne intérieure 73, qui sont prévues de part et d'autre du couloir de transport 47. Ces chaînes présentent un brin intérieur qui est parallèle au couloir de transport 47, pour saisir les produits et assurer leur transport vers l'arrière jusqu'à la sortie 55. D'une façon analogue, la paire de transporteurs 65 présente une chaîne extérieure 75 et une chaîne intérieure 77, qui sont ici encore disposées de part et d'autre du second couloir de transport 49. La troisième paire de transporteurs 67 est également munie d'une chaîne intérieure 79 et d'une chaîne extérieure 81, qui sont

placées sur les côtés opposés du troisième couloir de trans-

port 51, tandis que la quatrième paire de transporteurs 69 comprend une chaîne intérieure 83 et une chaîne extérieure

, qui de même sont disposées de part et d'autre du qua-

trième couloir de transport 53. Le technicien spécialisé dans ce domaine comprend aisément qu'au lieu des chaînes, on pourrait également utiliser des courroies ou d'autres organes transporteurs. Chaque chaîne 71, 73, 75, 77, 79, 81, 83 et 85, qui est représentée schématiquement, présente une partie constitutive principale nettement plus longue et plus

large qu'épaisse, et elle est représentée ainsi sous une for-

me sensiblement plane.

Les transporteurs de chaque paire sont disposés paral-

lèlement entre eux et la première et la seconde paires de

transporteurs 63 et 65 sont disposées dans des plans parallè-

les, tandis que de leur côté la troisième et la quatrième paires de transporteurs 67 et 69 sont également placées dans des plans parallèles. En outre, les paires de transporteurs

63 et 65 sont inclinées transversalement par rapport à l'hori-

zontale et par rapport aux paires de transporteurs 67 et 69, qui de leur côté sont également inclinées transversalement par rapport à l'horizontale. Cette position d'inclinaison vers l'intérieur est particulièrement visible sur les Fig. 3B et 3C. Les plans des transporteurs se coupent selon des lignes qui sont disposées dans un plan vertical et qui se trouvent elles-mêmes sur l'axe longitudinal médian A-A. On voit en outre sur la Fig. 3B que le plan B défini par la paire de transporteurs 63 forme un angle C d'environ 6,50 avec une ligne horizontale D-D. D'une façon analogue, le plan E dans lequel se trouve la paire de transporteurs 69 fait avec l'horizontale D-D un angle F d'environ 6,50. Bien que cela ne soit pas représenté, on notera que l'inclinaison latérale de la paire de transporteurs 65 est égale à celle de la paire 63 et que celle-ci fait également avec l'horizontale D-D un angle de 6,50. D'une façon analogue, l'inclinaison latérale

de la paire de transporteurs 67 est égale à celle de la pai-

re de transporteurs 69, de sorte que son plan fait également

avec l'horizontale D-D un angle de 6,50. L'inclinaison laté-

rale relative des paires de transporteurs est un facteur im-

portant pour que quatre rangs de plantes à tiges puissent parvenir dans l'orifice d'entrée relativement étroit 17 de la récolteuse-hacheuse, et elle permet de rapprocher les couloirs de transport 47, 49, 51 et 53 de l'axe médian A-A de l'ensemble de récolte 13, ce qui n'était pas le cas avec les couloirs de transport de la technique antérieure, étant

donné que ceux-ci se trouvaient tous dans un même plan trans-

versal horizontal. Bien entendu, les angles d'inclinaison

latérale qui sont indiqués sur la Fig. 3B peuvent être modi-

fiés, et dans ce cas l'écartement des sorties 55 et 57 est

également modifié.

Une autre caractéristique importante, qui aide à la concentration de quatre rangs de produits de récolte vers un orifice de sortie classique 44, réside dans le fait que la paire de transporteurs 65 est disposée audessus de la

paire de transporteurs 63 et chevauche partiellement celle-

ci, et également dans le fait que la paire de transporteurs 67 se trouve au-dessus de la paire de transporteurs 69 et la chevauche partiellement. Deux caractéristiques sont utilisées pour permettre le chevauchement des paires de transporteurs du côté gauche et celui des paires de transporteurs du côté droit. La première caractéristique réside dans la conception particulière du système d'entraînement, et plus spécialement dans le fait que les chaînes 77 et 73 comportent un arbre d'entraînement commun 102, tandis que les chaînes 79 et 83 comportent un arbre d'entraînement commun 151. La seconde caractéristique réside dans le fait que l'extrémité arrière de la chaîne 75 se termine nettement en avant des chaînes voisines 71, 73 et 77, et dans le fait que l'extrémité arrière de la chaîne 81 se termine de même nettement en avant des

chaînes voisines 79, 83 et 85. Dans le cas de mode de réali-

sation considéré; la superposition et le chevauchement d'une paire de transporteurs par rapport à la paire de transporteurs voisine ont été représentés pour un ensemble de récolte à

quatre rangs. Il est toutefois évident que cette caractéris-

tique peut également être utilisée dans le cas d'ensembles

de récolte à trois rangs.

Chaque chaîne constitue une bande sans fin en forme de boucle et ses organes d'entraînement comportent des arbres de guidage ou de renvoi avant et des arbres d'entraînement

arrière. Les arbres de renvoi avant et les arbres d'entraî-

nement arrière prévus du côté gauche de l'ensemble de ré-

colte 25 sont en principe parallèles, et les arbres de ren-

voi avant et les arbres d'entraînement arrière prévus du côté droit sont de même en principe parallèles entre eux. La chaîne 71 forme une boucle sans fin 87 et passe sur un arbre

d'entraînement arrière 89 et sur un arbre de renvoi avant 91.

Les arbres d'entraînement et de renvoi 89 et 91 portent une

roue d'entraînement 93 et une roue de renvoi 95 respective-

ment, de sorte que la chaîne en forme de boucle peut être déplacée par traction par les arbres d'entraînement et de renvoi 89 et 91. La constitution particulière de la boucle

sans fin 87 elle-même est connue, comme décrit dans le bre-

vet des Etats Unis d'Amérique n0 3.339.354. D'une façon plus

particulière, on voit sur la Fig. 4 que la chaîne 71 est dé-

signée par 93 et passe sur une roue d'entraînement 93 et sur

* une roue de renvoi 95. Une courroie 99 est reliée à la chaî-

ne 97 à certains intervalles,de manière à former des ondula-

tions dirigées vers l'extérieur, qui pénètrent dans le cou-

loir de transport 47 et qui s'engagent dans des ondulations d'une courroie analogue 101. Celle-ci est reliée à une chaîne 104 qui correspond à la-chaîne 73. L'agencement des boucles fermées sans fin correspondant aux autres chaînes 75, 77, 79,

81, 83 et 85 est de même de type classique et il est identi-

que à celui indiqué pour les chaînes 71 et 73. Une descrip-

tion complémentaire parait donc inutile. Bien entendu, l'a-

gencement de ces bandes en forme de boucles sans fin peut être différent, comme décrit par exemple dans le brevet des Etats Unis d'Amérique n0 4. 106.270. On notera en outre qu'au lieu du système d'entraînement par chaînes, on peut également

utiliser un autre mode d'entraînement.

Comme cela apparaît sur la Fig. 3A, la chaîne 75 est associée à une bande sans fin en forme de boucle 107, qui passe autour d'un arbre d'entraînement arrière 109 portant une roue d'entraînement 111 et d'un arbre de renvoi avant 113 portant une roue de renvoi 115. L'extrémité arrière de la chaîne 75 se trouve nettement en avant de l'extrémitéarrière des chaînes voisines 71, 73 et 77, de sorte que les couloirs de transport 47 et 49 se coupent un peu en avant de l'orifice

d'entrée 17.

La chaîne 77, qui coopère avec la chaîne 75, est de même munie d'une bande sans fin en forme de boucle 117 qui passe sur un arbre de renvoi avant 119 portant une roue de renvoi 121 et sur un arbre d'entraînement arrière 102 portant

une seconde roue d'entraînement 123. Cette dernière est co-

axiale à la roue d'entraînement 103 montée sur le même arbre,

de sorte que l'arbre d'entraînement 102 assure l'entraine-

ment conjoint des deux chaînes 77 et 73.

Le côté droit de l'ensemble de récolte 25 est symétri-

que au côté gauche et il ne sera donc pas décrit en détail.

Les chaînes 85, 83, 81 et 79 sont munies de même de bandes en forme de boucles 125, 127, 129 et 131 qui passent autour d'arbres de renvoi en principe parallèles entre eux 133, 135, 137 et 139 portant des roues de renvoi 141, 143, 145 et 147,

et autour d'arbres d'entraînement en principe parallèles en-

tre eux 149, 151 et 153, portant des roues d'entraînement 155, 157, 159 et 161. Du fait de cette disposition des chaînes, les couloirs de transport 51 et 53 se coupent, de sorte que les produits de récolte ou plantes à tiges ainsi transportés convergent un peu en avant de l'orifice d'entrée 17. Ainsi, pendant le travail de la machine, quatre rangs de plantes à tiges pénètrent simultanément dans les couloirs de transport, deux des rangs de plantes à tiges acheminés dans les couloirs 47 et 49 convergeant en avant de l'orifice d'entrée 17. Les deux rangs de plantes restants se rejoignent eux-mêmes en avant de l'orifice d'entrée 17 après leur acheminement dans les couloirs 51 et 53. Ensuite, toutes les plantes à tiges provenant des côtés droit et gauche de l'ensemble de récolte

pénètrent ensemble dans l'orifice d'entrée 17.

Un autre avantage encore de la disposition des transpor-

teurs selon une inclinaison transversale et avec un décalage vertical, ainsi qu'avec un chevauchement, réside dans le fait que les inclinaisons transversales peuvent être étudiées de

telle sorte que les transporteurs se terminent à leur extré-

mité avant dans un plan transversal commun, comme cela est visible sur la Fig. 3A, et ils peuvent en outre présenter un même écartement par rapport au sol. Ceci apparaît sur la Fig. 3C. Comme cela sera décrit plus en détail plus loin, cette disposition des extrémités avant des transporteurs est importante pour le montage des mécanismes ou dispositifs de coupe 163, 165, 167 et 169 au voisinnage de leur extrémité avant.

Les systèmes d'entraînement des transporteurs sont re-

présentés en détail sur les Fig. 5 et 6. Pour faciliter la représentation, on a supprimé sur la Fig. 5 les diviseurs de tiges 27, 29, 31, 33, 35 et les roues d'entraînement, les bandes en forme de boucles et les arbres de renvoi avant

n'étant représentés que de façon schématique (en traits mix-

tes). En outre, les couvercles ou capots des carters étan-

ches dans lesquels les mécanismes d'entraînement sont prévus ont été supprimés. La Fig. 6 est une vue en coupe par la ligne 6-6 sur la Fig. 5. Si l'on considère le côté droit de

l'ensemble de récolte 25, on constate que les arbres d'en-

traînement arrière 149, 151 et 153 sont munis de pignons d'entrées coaxiaux 173, 175 et 177 qui se trouvent au-dessous des roues d'entraînement 155, 157 et 159. De même, il est

prévu dans les mécanismes d'entraînement des paires de trans-

porteurs 67 et 69 un pignon d'entrée 179 pour l'entraînement

des dispositifs de coupe 167 et 169. Un mécanisme intermé-

diaire 181, équipé de pignons intermédiaires 185 et 187,

accouple les pignons d'entrée 173, 175, 177 et 179. Ce méca-

nisme intermédiaire 181 et les roues d'entrée 173, 175, 177

et 179 sont montés dans un carter étanche 189 et sont entraî-

nés, comme visible sur la Fig. 6, par des pignons côniques

191 et 193 qui, de leur côté, sont logés dans un carter ap-

proprié 195. Le pignon cônique 191 est alors monté coaxia-

lement sur un arbre d'entrée 197 qui, de son côté, est relié coaxialement à l'arbre d'entraînement arrière 149 par un moyeu

d'accouplement 196.

Le mécanisme d'entraînement des paires de transporteurs

63, 65 est symétrique à celui prévu pour les paires de trans-

porteurs 67 et 69, de sorte qu'il ne sera pas décrit en dé-

tail ici. Les arbres d'entraînement 89, 102 et 109 sont re-

liés à des pignons d'entrée 201, 203 et 205 et sont accou-

plés à un pignon d'entrée 207 pour l'entraînement des dis-

positifs de coupe 163 et 165 par l'intermédiaire d'un méca-

nisme intermédiaire 209 qui comporte des pignons intermé-

diaires 211 et 213. Dans ce cas encore, les pignons d'entrée et intermédiaires sont logés dans un second carter étanche 215, l'entraînement étant assuré par deux pignons côniques (qui pour plus de clarté n'ont pas été représentés sur les dessins) logés de leur côté dans un carter approprié 217. Les deux

jeux de pignons côniques sont reliés entre eux et sont en-

traînés simultanément par un arbre principal 219. Celui-ci est lui-même entraîné par l'intermédiaire d'un accouplement 221 qui, ici encore, est relié au mécanisme d'entraînement de la récolteuse-hacheuse 10, lequel n'a pas été représenté

pour plus de clarté. Bien entendu, le mécanisme d'entraîne-

ment formé de pignons peut également être remplacé par un

mécanisme à roues, à chaînes ou de type analogue.

On notera en outre que l'agencement du mécanisme d'en-

traînement, avec les pignons d'entrée, fournit une disposi-

tion compacte, centralisée et coaxiale non seulement pour les dispositifs d'entraînement des transporteurs, mais aussi pour l'entraînement des dispositifs de coupe, les organes pouvant être montés facilement dans un carter étanche, de sorte que l'entretien est très réduit et que la durée de service est augmentée. De même, cette disposition permet un

accès aisé aux mécanismes d'entraînement lorsqu'une répara-

tion ou une intervention d'entretien est nécessaire.

On voit sur la Fig. 4 que les capotages 37, 39, 41, 43 et 45 sont prévus au-dessus des chaînes 71, 73, 75, 77,79, 81, 83 et 85. D'une façon plus particulière, le capotage 39, qui recouvre les chaînes 73 et 75 et qui forme par son côté droit un côté du couloir de transport 49, est muni d'une pointe arrière 171 qui se trouve en principe au-dessus de l'extrémité arrière de la bande en forme de boucle 107 de

la chaîne 75 et qui se termine au voisinage du point d'inter-

section des couloirs de transport 47 et 49. Cette pointe 171 coopère avec des courroies ou bandes sinueuses 117, afin que les plantes à tiges soient acheminées positivement dans le couloir de transport 49 au-delà de l'extrémité de la bande

sans fin en forme de boucle 107, jusqu'au point d'inter-

section des couloirs de transport 47 et 49 à l'extrémité de la pointe 171. Les plantes à tiges qui ont atteint cette zone peuvent ensuite pénétrer facilement dans l'orifice d'entrée 17 en franchissant l'orifice de sortie 44. D'une

manière analogue, le capotage 43 est muni d'une pointe ar-

rière 172 qui de même coopère avec la bande sans fin en forme de boucle 131 pour assurer un transport positif des

plantes à tiges à travers le couloir de transport 51, au-

delà de l'extrémité de la bande sans fin en forme de boucle 129, jusqu'au point d'intersection des couloirs de transport 51 et 53 dans la partie correspondant à la pointe arrière 172 formant la sortie 57. Ainsi, les pointes arrière 171, 172 participent à l'acheminement positif des produits de récolte d'une manière évitant tout bourrage, ces produits étant acheminés à travers les couloirs de transport 49 et 51 bien que les bandes sans fin en forme de boucles 107 et 129 se terminent nettement en avant des bandes sans fin en forme

de boucles 117 et 131.

On voit sur les Fig. 2 et 3A que les deux rouleaux ou cylindres de guidage en principe verticaux 59 et 61, qui présentent des creusures sont disposés devant les parois 40 et 42 et s'étendent vers le haut par rapport aux capotages

37 et 45. Les extrémités supérieures de ces rouleaux de gui-

dage 59 et 61 sont retenues dans des pattes au voisinage du dispositif de guidage supérieur 60. Dans le cas du mode de réalisation représenté, l'écartement entre les périphéries des rouleaux de guidage directement audessus des couloirs de transport 47 et 53 représente environ 58 cm, tandis que l'écartement entre les périphéries des rouleaux de guidage directement au-dessous du dispositif de guidage supérieur

représente environ 48 cm. Cela signifie que les axes des rou-

- leaux de guidage sont inclinés légèrement vers le haut et

vers l'intérieur l'un par rapport à l'autre. Cette disposi-

tion inclinée des rouleaux de guidage 59 et 61 fait que les plantes ont tendance à glisser vers le bas et à reposer les unes sur les autres d'une façon plus dense, de sorte qu'elles

peuvent pénétrer plus facilement dans l'orifice d'entrée 17.

Comme cela a déjà été indiqué la largeur de l'orifice d'en-

trée 17 est, dans le cas du mode de réalisation représenté, d'environ 55 cm et les rouleaux de guidage 59 et 61 sont disposés directement devant les parois latérales 19 et 21 de l'orifice d'entrée 17, de sorte qu'ils permettent une retenue cohérente des plantes par suspension juste avant leur

pénétration dans l'orifice d'entrée 17. Les rouleaux de gui-

dage 59 et 61 (Fig. 3A et 6) comportent des arbres (l'un n'est pas représenté et l'autre est désigné par 225) qui s'étendent vers le bas à partir de ces rouleaux de guidage et qui sont reliés coaxialement aux arbres d'entraînement

89, 149 des chaînes 71 et 85. Ainsi, les rouleaux de guida-

ge 59 et 61 sont entraînés dans le même sens de rotation que les bandes sans fin en forme de boucles 37 et 125, de sorte que les côtés intérieurs des rouleaux de guidage tournent en direction de l'arrière. Pendant le travail, les plantes à tiges sont attaquées par le côté intérieur des rouleaux de guidage lorsqu'elles quittent les couloirs de transport 47,

49, 51 et 53, de sorte qu'il en résulte un autre rétrécisse-

ment dans le sens transversal et que le transfert des produits dans l'orifice d'entrée 17 est favorisé. En outre, étant donné que les arbres d'entraînement 89, 149 sont inclinés l'un par rapport à l'autre, les produits subissent encore un léger

mouvement de basculement vers le haut et vers l'avant.

Comme on le voit sur la Fig. 2, le dispositif de guida-

ge supérieur 60 s'étend vers l'avant depuis les parois 40 et 42 de l'extrémité 46 du châssis. Ce dispositif comporte deux bras de guidage 231 et 233 divergeant en direction de l'avant, ainsi qu'une partie transversale médiane 235 à laquelle ces bras de guidage 231 et 233 se raccordent. De même, un organe

de guidage 237 de forme triangulaire est relié à cette par-

tie transversale 235. Les bras de guidage 231 et 233 sont disposés audessus des diviseurs 27 et 35 et sont parallèles à ceux-ci. L'organe de guidage 237 est disposé au-dessus du

diviseur 33 et est de même parallèle à ce dernier. Cet or-

gane de guidage et le bras de guidage 233 dirigent l'extré-

mité supérieure de plantes à tiges dressées qui se trouvent

dans les couloirs de transport 47 et 49. Ils dirigent les plan-

tes vers l'intérieur quand les extrémités coupées de ces

plantes convergent vers le haut et vers l'arrière à l'inté-

rieur des couloirs de transport. De même, l'organe de gui-

dage 237 et le bras de guidage 231 dirigent les extrémités supérieures des plantes à tiges dressées qui se trouvent dans les couloirs de transport 51 et 53. Ils dévient ces plantes vers l'intérieur tandis que les extrémités coupées de celles-ci convergent vers le haut et vers l'arrière dans

ces couloirs de transport. Lorsque les extrémités supérieu-

res des plantes à tiges atteignent la partie transversale

235, un nouveau déplacement vers l'arrière de ces extrémi-

tés supérieures est empêché, alors que les transporteurs de

tous les couloirs continuent de faire progresser les extré-

mités coupées des plantes. Il en résulte que ces extrémités coupées pénétrent en premier dans l'orifice de sortie 44, puis dans l'orifice d'entrée 17. L'organe de guidage médian fait que l'ensemble de récolte à quatre rangs est en fait

divisé en deux moitiés agissant indépendamment l'une de l'au-

tre. Il coopère avec les couloirs de transport 47 et 49 afin que les plantes à tiges se trouvant dans les deux couloirs de transport situés du côté gauche convergent ensemble, et

il agit de même en coopération avec les couloirs de trans-

port 51 et 53 pour faire converger les plantes des deux cou-

loirs situés du côté droit avant que l'ensemble des plantes

à tiges ne pénètrent dans l'orifice d'entrée 17.

Sur les Fig. 5 et 3C, on a représenté les dispositifs de coupe servant à couper les plantes lorsqu'elles pénètrent

dans les couloirs de transport 47, 49, 51 et 53. Ces disposi-

tifs de coupe sont désignés par 163, 165, 167 et 169 et com-

portent des lames à mouvements alternatifs qui sont dispo-

sées au-dessous des entrées 48, 50, 52 et 54 des couloirs de transport 47, 49, 51 et 53, sensiblement dans la zone dans laquelle les plantes ou produits sont attaqués ou repris par les transporteurs. Comme cela a déjà été indiqué précédemment, la disposition des transporteurs permet aux dispositifs de coupe 163, 165, 167 et 169 d'être prévus conjointement dans un plan vertical transversal, à une même distance dusol. De cette manière, on obtient une hauteur de coupe uniforme et un transport régulier. Par ailleurs, on notera que chaque dispositif de coupe est parallèle au plan du transporteur

conjugué, c'est-à-dire que le plan de coupe est parallèle -

au plande ce transporteur. L'agencement particulier des dispositifs de coupe 163, , 167 et 169 est décrit dans le brevet francais

no 80-17275.

Etant donné que les dispositifs de coupe sont tous iden-

tiques, on ne décrira à titre d'exemple que le dispositif de coupe 163. Il est constitué par deux lames principales fixes 241 et 243 et par une lame à mouvement alternatif 245 montée

entre elles. Etant donné que la lame 245 est mobilepar rap-

port aux lames principales 241 et 243, on obtient une action

de coupe analogue à celle de ciseaux.

Un mécanisme d'entraînement 247 destiné aux dispositifs

de coupe est représenté sur les Fig. 3C et 5. Il est consti-

tué par une première tige 249 animée d'un mouvement de va-

et-vient, qui s'étend entre le pignon d'entrée 207 du dispo-

sitif de coupe et le dispositif de coupe 165 lui-même. Une seconde tige 251 est prévue entre les dispositifs de coupe et 163 et assure un mouvement alternatif synchrone. Un montage à pivotement de la tige 251 sur le dispositif de coupe 163 est rendu possible par un bras pivotant 250 qui est relié à un axe 253 du dispositif de coupe. Une liaison pivotante de la tige 251 avec le dispositif de coupe 165 est rendu possible par la liaison pivotante de la tige 251 avec la première extrémité 257 d'un levier coudé 255 qui est relié lui-même à l'axe 256 du dispositif de coupe 165. Une liaison pivotante de la tige 249 avec le dispositif-de coupe 165 est obtenue à son tour par une liaison pivotante de cette tige 249 avec une seconde extrémité 261 du levier coudé 265. Une liaison pivotante de la tige 249 avec le pignon d'entrée 207 est rendue possible au moyen d'un bras pivotant 263 qui est

relié au pignon d'entrée 207 et qui peut tourner avec lui.

En service, le pignon d'entrée 207 tourne, de sorte que la

tige 249 est animée d'un mouvement de va-et-vient en princi-

pe dans la direction longitudinale de l'ensemble de récolte

-

25. Lors du déplacement de la tige 249 vers l'arrière, le levier coudé tourne dans le sens horaire si l'on considère

la Fig. 5. Le mouvement dans le sens horaire du levier cou-

dé 255 déplace une lame 264 du dispositif de coupe 165 re-

liée rigidement à l'axe 256 également dans le sens horaire et déplace également la tige 251 vers la droite par rapport à la Fig. 5. Du fait du déplacement vers la droite de la tige 251, le bras pivotant 250 tourne dans le sens horaire par rapport à la Fig. 5, de sorte qu'à nouveau la lame 245

qui attaque le bras pivotant 250 par l'intermédiaire de l'a-

xe 253 est déplacée dans le sens horaire. Sous l'effet du déplacement vers l'avant de la tige 249, le levier coudé 255 et le bras pivotant 250 se déplacent dans le sens horaire, de sorte que les lames 264 et 245 pivotent elles-mêmes dans le sens anti-horaire. Les dispositifs de coupe 167 et 169 présentent un mécanisme d'entraînement 270 qui est identique au mécanisme d'entraînement 247 et qui ne sera pas décrit

plus en détail ici. Il résulte de ce qui précède que le mé-

canisme 247 assure un entraînement simple et sans dérange-

ments de deux lames écartées, animées d'un mouvement alter-

natif, qui sont à leur tour disposées selon un certain-écar-

tement par rapport à un carter 215. Le montage du carter 189 à une certaine distance des dispositifs de coupe 163 et 165 est d'autant plus intéressant que les entraînements de tous les éléments de l'ensemble de récolte peuvent être ainsi

prévus au voisinage du côté arrière de cet ensemble, de sor-

te qu'on peut avoir recours à cet endroit à un carter de mécanisme fermé étanche. La disposition arrière du carter de mécanisme présente encore d'autres avantages, à savoir le fait que ce carter peut être placé au voisinage immédiat des

mécanismes d'entraînement des transporteurs et que la distan-

ce au sol est suffisante, de sorte qu'il est possible d'y

accéder de façon simple et aisée pour l'entretien et les répa-

rations. Le châssis de l'ensemble de récolte est constitué par

plusieurs châssis auxiliaires reliés mécaniquement entre eux.

On se reportera à cet effet à la Fig. 5.

Le châssis de l'ensemble de récolte comprend les carters 189 et 215, l'extrémité 46 du châssis et plusieurs châssis de diviseurs inclinés vers le bas et vers l'avant 301, 303, 305 et 307. Les carters de mécanismes 189 et 215 forment le châssis auxiliaire central pour l'ensemble de récolte et sont reliés ensemble mécaniquement par des vis 309 et 311. L'extrémité 46 du châssis comporte deux bras 312 et 313 s'étendant vers l'avant, qui sont reliés au côté extérieur des carters 216, 189 avec les châssis de diviseurs 301 et 307. D'une façon plus particulière, le bras 312 et le châssis de diviseur 301 sont reliés au carter de mécanisme 215 aux points 315, 317 et 319. D'une façon analogue, le bras 313

et le châssis de diviseur 307 sont reliés au carter de mé-

canisme 189 aux points 323, 325 et 327.

Les châssis de diviseurs 303 et 305 sont en outre reliés aux côtés dirigés vers l'avant des carters 215 et 189. D'une façon plus détaillée, le châssis de diviseur 303 est relié au carter de mécanisme 215 aux points 319, 331, 333 et le châssis de diviseur 305 est relié au carter de mécanisme 189

aux points 335, 337 et 339. En outre, les châssis de divi-

seurs 301 et 303 sont reliés mécaniquement ensemble en un ou

plusieurs points, comme le point 321, et les châssis de divi-

seurs 305 et 307 sont reliés mécaniquement ensemble en un ou

plusieurs points, comme le point 340.

On comprend que les châssis auxiliaires doivent être réunis mécaniquement aux différents points considérés. Les points de liaison représentés sur les dessins ne constituent qu'une représentation du principe de la fixation. Le nombre des points de fixation et leur position précise peuvent bien entendu s'écarter de ce qui est représenté sur le dessin. La fixation est réalisée, dans le mode de réalisation considéré, au moyen de vis, mais il va de soi que l'on peut utiliser à

cet effet des moyens équivalents.

Il ressort de ce qui précède que la construction modu-

laire du châssis de l'ensemble de récolte permet une préci-

sion dimensionnelle et une simplicité qui ont pour effet de

réduire les frais de fabrication, en particulier par compa-

raison avec une construction soudée.

Un système de support servant à soutenir l'extrémité arrière de l'ensemble de récolte 25 lorsque celui-ci n'est pas attelé à la récolteuse-hacheuse 10 est représenté sur la Fig. 5. Il est constitué par deux pieds 351 et 353 qui sont reliés à la surface inférieure des châssis de diviseurs 301 et 307. Ils se trouvent ici dans leur position de transport.

Le pied 351 est symétrique du pied 353, de sorte qu'il suf-

fiera de décrire en détail ce pied 351. Sur la Fig. 7, le

pied 351 est représenté quand on regarde depuis le côté gau-

che de l'ensemble de récolte 25, dans la direction indiquée par la ligne 7-7 sur la Fig. 5, et la Fig. 8 montre le pied 351 quand on regarde dans la direction indiquée par la ligne 8-8 sur la Fig. 7. D'une façon plus particulière, le pied 351 comprend une console 355 munie de plaques 360 et 359 qui, de leur côté, sont reliées au châssis de diviseur 301. Une béquille 357 est prévue entre les plaques et peut pivoter librement entre une position de transport relevée et une position d'appui inférieure, les positions limites étant représentées en traits pleins et en traits mixtes sur la Fig. 7. La console 355 est munie en outre d'une butée 358 contre laquelle la béquille 357 peut venir s'appliquer dans sa position d'appui. En outre, cette béquille 357 est munie d'une semelle 363 qui présente une embase plane 361 et un rebord 362 entourant cette embase de tous côtés. Le rebord 362 réduit la friction de la béquille 363 par rapport au sol

quand l'ensemble de récolte doit être aligné avec la récol-

teuse - hacheuse pour son attelage.

Le pied 351 est équipé en outre d'un dispositif de ver-

rouillage 365 par lequel la béquille 357 peut être verrouillée

dans sa position d'appui et dans sa position de transport.

Ce dispositif de verrouillage sert en même temps au montage

à pivotement de la béquille 357 dans la console 355. Le dis-

positif de verrouillage 365 a, d'une façon générale, une forme de J et présente une première branche formant pivot 367, qui sert au montage à pivotement de la béquille 357 dans la console 355, et une seconde branche formant broche de verrouillage 369, par laquelle la béquille 357 peut être immobilisée à volonté dans sa position de transport ou dans sa position d'appui. Le dispositif de verrouillage 365 est

en outre muni d'un ressort 371 qui entoure la branche for-

mant pivot 367 et qui s'applique par une extrémité contre une butée 373. La butée 373 est, dans l'exemple représenté, constituée par une rondelle qui est disposée coaxialement sur la branche formant pivot 367, une goupille 375 étant introduite à travers cette branche formant pivot 367. Comme

cela est mieux visible sur la Fig. 8, une extrémité du res-

sort 371 s'applique contre la face intérieure de la béquille 357, tandis que l'autre extrémité de ce ressort 371 s'appuie contre la rondelle 374, de sorte que la branche formant pivot

367 est repoussée vers la droite si l'on considère la Fig.8.

Le dispositif de verrouillage 365 peut être déplacé par

pivotement entre une position de verrouillage pour le trans-

port, telle qu'elle est illustrée en traits pleins sur la Fig. 7, et une position de verrouillage pour la condition

d'appui, qui est représentée en traits mixtes sur la Fig. 7.

Dans la position de verrouillage pour le transport, la broche de verrouillage 369 est introduite à travers un trou 377 de la plaque 359, de sorte qu'un côté de la béquille 357 peut s'appliquer contre elle. De cette manière, la béquille est

retenue en position de transport. Dans la position de ver-

rouillage en appui, la broche de verrouillage 369 est intro-

duite à travers un trou 379 de la plaque 359 et à travers un trou 381 de la béquille 357, de sorte que cette béquille est

retenue en position d'appui.

Pendant le travail, quand l'ensemble de récolte 25 est

attelé à la récolteuse-hacheuse 10, la béquille ou les bé-

quilles 357 est ou sont retenues en position de transport.

Quand il est nécessaire de séparer l'ensemble de récolte de la récolteusehacheuse 10, cet ensemble de récolte 25 est

abaissé hydrauliquement par l'intermédiaire de verins hydrau-

liques (qui ne sont pas représentés sur le dessin), jusqu'à atteindre une position dans laquelle son extrémité avant vient en contact avec le sol. Le dispositif de verrouillage 365 est ensuite déplacé à la main vers la gauche par rapport à la Fig. 8, en antagonisme à l'action du ressort 71, de sorte que la broche de verrouillage quitte le trou 377. Quand la broche de verrouillage 369 est rappelée en arrière, la béquille 357 tombe dans sa position d'appui contre la butée

358 sous l'effet de la pesanteur. Cette béquille 357 est en-

suite immobilisée dans cette position par rotation du dispo-

sitif de verrouillage 365 autour de la broche formant pivot 367 dans le sens anti-horaire, relativement à la béquille 357 et à la console 355, jusqu'à ce qu'elle soit alignée avec le trou 379.Le dispositif de verrouillage 365 peut alors être relâché et, sous l'effet du ressort 371, la broche de verrouillage 369 penètre automatiquement dans les trous 379 et 381. L'ensemble de récolte est ensuite abaissé à nouveau

jusqu'à ce que les béquilles viennent en contact avec le sol.

Dès que cette condition est atteinte, les organes de verrouil-

lage qui relient l'extrémité 46 du châssis avec le côté avant

de la récolteuse-hacheuse 10 peuvent être dégagés.

Pour pouvoir accoupler à nouveau l'ensemble de récolte avec la récolteusehacheuse 10, celle-ci est amenée dans

une position d'attelage aussi près que possible de l'extré-

mité arrière de l'ensemble de récolte 25. Un alignement pré-

cis de l'ensemble de récolte 25 avec la machine peut être assuré du fait que cet ensemble est déplaçable facilement en va-et-vient sur ses béquilles. Ce mouvement est facilité par

le fait que des rebords 362 sont prévus. La hauteur des bé-

quilles 357 est choisie de telle sorte que l'alignement ver-

tical de l'extrémité 46 du châssis avec le côté avant de la

récolteuse-hacheuse 10 permette un réenclenchement des orga-

nes de verrouillage par lesquels l'ensemble de récolte 25

est accouplé à la récolteuse-hacheuse 10.

Le système de support est particulièrement simple, étant donné qu'un seul organe permet le montage à pivotement de la béquille 357 et son verrouillage. Etant donné que la béquille 357 retombe à partir de la position de transport, jusque dans sa position d'appui, sous l'effet de la pesanteur après le dégagement du dispositif de verrouillage, celui-ci peut être

dégagé avec une main en tirant sur lui et en le faisant pivo- ter dans le sens anti-horaire, puis en le relâchant dans sa

position de verrouillage pour son enclenchement dans la posi-

tion d'appui. Etant donné que le dispositif de verrouillage sert en même temps au montage à pivotement de la béquille,

tout danger de perte d'une broche de verrouillage disparaît.

Il va de soi qu'un dispositif de verrouillage de ce type est utilisable non seulement sur les récolteuses-hacheuses, mais partout o il faut déposer une partie d'une machine de base et la faire reposer sur le sol, par exemple dans le cas de

machines industrielles.

Des modifications peuvent être apportées au mode de

réalisation décrit, dans le domaine des équivalences tech-

niques, sans s'écarter de l'invention.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1.- Ensemble de récolte utilisable de préférence pour les cultures en lignes, comportant au moins deux couloirs de transport convergeant vers leurs extrémités de sortie et montés chaque fois en aval d'un dispositif de coupe, ces couloirs étant constitués chaque fois par deux chaînes, courroies ou organes analogues sans fin, se déplaçant en sens opposés dans un même plan, chaque chaîne, courroie ou organe analogue étant guidé vers une extrémité sur une roue d'entraînement et vers l'autre extrémité sur une roue de renvoi, caractérisé en ce que le plan situé vers l'extérieur par rapport au plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25), correspondant à une paire de courroies, de chaînes ou d'organes analogues (71, 73, 75, 77) formant un couloir de transport (47, 49, 51, 53), est incliné vers l'intérieur sur l'horizontale en direction du

plan longitudinal médian.

2.- Ensemble de récolte suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les plans des paires de courroies, de chaînes ou d'organes analogues (71, 73, 75, 77) disposées de part et d'autre du plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25) et formant chaque fois un couloir de transport (47, 49, 51, 53) sont inclinés vers

l'intérieur et l'un vers l'autre par rapport à l'horizontale.

3.- Ensemble de récolte suivant la revendication 1 ou 2, comportant au moins deux couloirs de transport disposés de part et d'autre du plan longitudinal vertical médian, caractérisé en ce que les roues d'entraînement (103, 123 et 157, 161) disposées de part et d'autre du plan longitudinal

vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25) et assu-

rant l'entraînement des courroies, des chaînes ou des orga-

nes analogues (73, 77 et 79, 83) disposés vers l'intérieur par rapport au plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25) et faisant partie d'un couloir de transport (47, 49, 51, 53) sont montées sur le même arbre

d'entraînement (102, 151).

4.- Ensemble de récolte suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les roues d'entraînement (103, 123 et 157, 161) sont montées sur l'arbre d'entraînement conjugué

(102, 151) à une certaine distance l'une au-dessus de l'au-

tre.

5.- Ensemble de récolte suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que les cour-

roies, les chaînes ou les organes analogues (75, 81) dis- posées vers l'extérieur par rapport au plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte et faisant partie des couloirs de transport placés vers l'intérieur

(49, 51) se terminent aux extrémités de sortie ou de trans-

fert de ces couloirs en avant des roues d'entraînement (93, 103, 123, 157, 161, 155) des autres courroies, chaînes ou

organes analogues (71, 73, 75, 79, 83 et 85).

6.- Dispositif d'entraînement suivant l'une quelconque

des revendications précédentes, caractérisé en ce que les

couloirs de transport (47, 49 et 51, 53) prévus de part et

d'autre du plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'en-

semble de récolte (25) se coupent ou se rejoignent à leurs extrémités.

7.Ensemble de récolte suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que les méca-

nismes d'entraînement (209 et 181) destinés aux roues d'en-

traînement (93, 103, 123, 109 et 155, 157, 159, 161) placées de part et d'autre du plan longitudinal vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25) sont montés chaque fois dans

des carters de mécanisme particuliers (189 et 215) qui re-

çoivent également les dispositifs d'entraînement (247 et

270) destinés aux dispositifs de coupe (163 à 169).

8.- Ensemble de récolte suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'un dispositif d'entraînement (247 et 270) est prévu chaque fois pour les dispositifs de coupe (163 à 169) disposés de part et d'autre du plan longitudinal

vertical médian (A-A) de l'ensemble de récolte (25).

9.- Ensemble de récolte suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans cha-

que carter de mécanisme (189 et 215), la transmission de l'énergie pour l'entraînement d'un.pignon d'entrée (173 et 201) relié à une roue d'entraînement (155 et 93) est assurée par l'intermédiaire de pignons intermédiaires (185, 187 et

211, 213), en vue d'une transmission aux autres roues d'en-

trainement (157, 161, 153 et 103, 111, 157, 161) et à des pignons d'entrée (203, 205, 207 et 175, 177, 179) reliés au

dispositif d'entraînement (247 et 270).

10.- Ensemble de récolte suivant la revendication 9, comportant deux rouleaux de guidage pouvant être entraînés positivement, prévus à l'extrémité de sortie des couloirs de transport placés à l'extérieur, caractérisé en ce que

ces rouleaux de guidage (59, 61) peuvent être entraînés di-

rectement par les pignons d'entrée (173 et 220) qui assurent l'entraînement indirect des autres pignons d'entrée (203,

205, 207 et 175, 177, 179).

11.- Ensemble de récolte suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, comportant des capotages proté-

geant de façon partielle les chaînes, les courroies ou les organes analogues tournant en sens opposés et se terminant à l'avant par des diviseurs de tiges, ces capotages étant

disposés de telle sorte qu'ils dégagent chaque fois les cou-

loirs de transport, les chaînes, les courroies ou les orga-

nes analogues disposés à l'extérieur étant conjugués chaque

fois à un capotage propre, tandis que les chaînes, les cour-

roies ou les organes analogues de couloirs de transport voi-

sins disposés vers l'intérieur comportent un capotage commun, caractérisé en ce que, dans le cas de quatre couloirs de

transport (47, 49, 51, 53), l'un au moins des capotages com-

muns (39, 43) se termine à l'arrière par une pointe (171, 172) qui ellemême s'interrompt en avant-de l'extrémité de

sortie d'un couloir de transport (47, 49, 51, 53).

12.- Ensemble de récolte suivant la revendication 11,

caractérisé en ce que les capotages communs (39, 43) se ter-

minant par une pointe s'interrompent au voisinage des cou-

loirs de transport (47, 49 et 51, 53) qui se rejoignent.

13.- Ensemble de récolte suivant la revendication 11,

caractérisé en ce que les capotages communs (39, 43) se ter-

minant par des pointes s'interrompent en avant de l'extrémi-

té de sortie des couloirs de transport (47, 53) situés à

l'extérieur et au-dessus de ceux-ci.

14.- Ensemble de récolte suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, comprenant des chaînes, des cour-

roies ou des organes analogues sans fin montés sur des châs-

sis de diviseurs et associés à des capotages, caractérisé en ce que les carters de mécanismes (189 et 215) sont reliés entre eux et en ce que les châssis de diviseurs (301, 303 et 305, 307) de deux couloirs de transport (47, 49 et 51, 53) disposés d'un même côté du plan longitudinal vertical médian (A-A) sont reliés à un carter de mécanisme et s'étendent

vers l'avant à partir de celui-ci.