FR2463229A1 - Machine a raboter equipee de rabots et se deplacant sur une voie ferree et outils de rabotage equipant une telle machine - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION SE RAPPORTE A UNE MACHINE A RABOTER EQUIPEE DE RABOTS ET SE DEPLACANT SUR UNE VOIE FERREE. CETTE MACHINE SERT A ELIMINER LES DEFAUTS DE SURFACE DES CHAMPIGNONS DES RAILS 4, 5 D'UNE VOIE FERREE DEJA POSEE 7. CETTE MACHINE COMPREND AU MOINS UN PORTE-OUTIL 10, 11 ARTICULE A SON BATI 2, REGLABLE, ET EN HAUTEUR PAR L'INTERMEDIAIRE DE COMMANDES 12 ET APPLIQUE CONTRE LES CHAMPIGNONS DES RAILS. LE CHARIOT 10, 11 APPLIQUE CONTRE LES PARTIES INTERIEURES ET EXTERIEURES NON USEES DU CHAMPIGNON DU RAIL PAR DES GALETS DE GUIDAGE LATERAL ET COMPRENANT DES GALETS DE GUIDAGE EN HAUTEUR, PORTE UN SUPPORT D'OUTIL DESTINE A RECEVOIR DES OUTILS DE RABOTAGE INTERCHANGEABLES. L'INVENTION S'APPLIQUE AUX TRAVAUX DE REMISE EN ETAT DES VOIES FERREES.

Description

La présente invention se rapporte à une machine à raboter se déplaçant sur

une voie ferrée, en exécutant un mouvement d'avance continu le long des rails défini par

l'avance de la machine, qui sert à éliminer les irrégulari-

tés telles que les rainures, les ébarbures dues au passage des roues, de la surface des champignons des rails d'une voie ferrée déjà posée, cette machine comprenant au moins un chariot porte-outil relié par articulation au châssis de la machine, réglable en hauteur par l'intermédiaire de commandes correspondantes et pouvant 8tre appliqué contre la surface du champignon du rail, qui est guidé en hauteur et latéralement sur le champignon du rail et comprend un porte-outil pour un outil du type en rabot avec enlèvement

de copeaux.

Pour traiter la surface du champignon des rails dans le but d'éliminer les irrégularités de surface telles que les ébarbures dues au roulement, les stries ou analogues, on connait déjà des machines déplacées sur des voies ferrées qui sont équipées de meules rotatives ou de pierres abrasives montées glissantes ou encore d'outils de rabotage

avec enlèvement de copeaux qui servent plus particulière-

ment à l'élimination de matière sur une plus grande épaisseur. Il est également connu par le brevet déposé en République Démocratique Allemande N0 905 984, d'éliminer les résidus de soudure des rails par l'intermédiaire d'un dispositif pouvant être fixé aux rails, par des opérations

de rabotage ou analogues avec enlèvement de copeaux.

L'outil de travail correspondant est déplacé en va-et-vient le long de la surface du champignon du rail par une

coulisse à manivelle entraînée par un moteur. Cette propo-

sition n'a pas été appliquée dans la pratique en raison de sa construction compliquée et de la manoeuvre complexe du dispositif qui sont peu appropriées à l'utilisation sur les chantiers mais également parce que l'utilisation du dispositif est limitée à des emplacements ponctuels des rails. Par la demande de brevet français NI 2 413 502 déposée au nom de la demanderesse, on connaît également une machine à raboter et à polir, mobile sur une voie ferrée, qui est équipée d'une pluralité de chariots porte-outil montés réglables en hauteur sur la bAti de la machine et déplacés le long des rails latéralement et en hauteur, qui poritnt respectivement une pluralité de rabots et de pierres abrasives glissantes. Le chariot porte-outil équipé du rabots est réglable en hauteur par rapport à ses essieux munis de roues à boudin, en même temps que les rabots, sur un angle de butée délimité par le rail. Les chariots porte-outil associés à chaque rail sont articulés

les uns aux autres par l'intermédiaire d'une unité hydrau-

lique à cylindre et piston servant de dispositif d'écarte-

ment et de blocage. Grâce à cette proposition, on a pu pour la première fois obtenir une élimination en continu des irrégularités des champignons des rails à l'aide d'outils avec enlèvement de copeaux et par conséquent une augmentationtrès sensible du rendement, mais il faut noter que cette machine ne pouvait pas toujours être arrftée dès que la forme de profil précise était atteinte, notamment pour un enlèvement de matière correspondant exactement aux mesures prévues, et que le centrage ou la mise a place des outils sur la surface à traiter était souvent difficile à réaliser. En raison de ces irrégularités, la longévité des couteaux des rabots utilisés était souvent relativement limitée. Le but de la présente invention est donc de créer une machine mobile du type précitée servant à raboter plus particulièrement les ébarbures dues au passage des roues ou les irrégularités dues à la présence de stries sur la surface supérieure d'au moins l'un des rails d'une voie ferrée déjà posée, à l'aide de laquelle on peut obtenir un guidage précis du chariot porte-outil ainsi qu'une mise en place et un contact précis de l'outil de rabotage sur la surface du champignon des rails d'une voie ferrée déjà posée, pour permettre un travail qualitativement amélioré et obtenir le cas échéant un rendement plus important et une plus grande longévité des couteaux de

rabotage utilisés.

Conformément à l'invention, ce but est obtenu par le fait que le chariot porte-outil comprenant au moins un galet de guidage latéral pouvant être appliqué sur la

partie ron uisée du cot-4 intri eur ou extérieur du champi-

gnon du rail ainsi qu'au moins deux galets de guidage en hauteur s'étendant par leurs axes sensiblement parallèlement au plan de la voie ferrée, porte un porte-outil réglable par rapport audit chariot qui est pourvu d'une retenue d'outil et configuré pour recevoir de manière interchangeaUe des outils de rabotage qui peuvent être appliqués par des couteaux de rabot différents sur la forme du profil du champignon des rails des voies ferrées déjà posées. Avec une machine configurée suivant la présente invention, on parvient, de manière surprenante, pour la première fois à traiter la surface du champignon des rails, notamment la surface de roulement de ces derniers sur une voie ferrée déjà posée par rabotage en continu dans des proportions qui correspondent sensiblement à la précision importante obtenue généralement avec des installations montées à poste fixe. D'autre part, grâce à la machine à raboter conforme à l'invention, il est pour la première fois possible de n'exécuter qu'une opération de mise à profil du champignon du rail sur des rails déjà posés, cette opération correspondant par son degré de précision à la forme de profil d'origine. En outrear la précision considérable obtenue dans le guidage, la mise en place et le choix des différents dispositifs de référence pour les ondulations longues ou courtes, lesdéfaut constatés dans la voie ferrée, notamment les ébarbures, peuvent être

éliminé uniquement par le profilage et l'on peut simulta-

nément faire disparaître presque définitivement toutes les

formations de stries constatées sur les rails.

En plus du rétablissement du profilé du champignon des rails en utilisant une base de référence relativement courte et de la détection des stries en utilisant une base de référence relativement longue, on peut supprimer, grâce à la machine à raboter conforme à l'invention, tous les défauts des champignons des rails qui résultent de la fabrication des rails ou de leur utilisation, en effectuant, avec les couteaux de rabot, un traitement de nature et de

type respectivement adapté aux défauts à supprimer.

Suivant une configuration avantageuse de l'inven-

tion, le porte-outil est disposé sensiblement au milieu entre les deux galets de guidage en hauteur et l'on a

associé aux deux galets de guidage en hauteur, respective-

ment un galet de guidage latéralou une paire de galets de guidage latéral pour le côté intérieur ou extérieur du champignon du rail, dont l'écartement respectif dans le sens longitudinal des rails, est égal ou inférieur à la moitié de l'écartement de la voie ferrée à traiter afin

de constituer une base de référence rigide, plus particuliè-

rement afin d'éliminer par rabotage les ébarbures dues au roulement en rétablissant le profil des champignons des rails. Cette variante de construction particulièrement simple se caractérise par une rigidité particulière et par son aptitude à absorber les forces relativement importantes appliquées par la machine ou les outils. Par la disposition au milieu du porte-outil entre les galets de guidage en hauteur et latéraux disposés à un faible écartement longitudinal mutuel, on est assuré que le couteau de rabot relié rigidement au chariot porte-outil guidé le long du rail par l'intermédiaire de la retenue d'outil et du porte-outil, suivra exactement et sans jeu le tracé longitudinal des rails. En conséquence, le nouveau profil du champignon du rail obtenu après rabotage des ébarbures dues au roulement et utilisation consécutive d'un couteau de profilage, correspond très largement au

profil d'origine du rail.

Un autre avantage de la construction précitée réside dans le fait que, compte tenu de la faible longueur et de la rigidité de la base de référence, on peut prévoir au niveau de la retenue d'outil, des évidements sur le chariot qui facilitent l'accessibilité à la retenue d'outil et par conséquent le remplacement des outils ou

des couteaux de rabotage.

Comme valeur directrice pour la mesure de l'écarte- ment longitudinal entre les galets de guidage en hauteur et latéraux prévus en amont ou en aval du porte-outil, on

peut adopter une valeur moyenne d'environ 700 mm.

Il est d'autre part avantageux suivant la présente invention de prévoir, en plus des deux galets de guidage en hauteur immédiatement adjacents au porte-outil ou à la retenue d'outil, d'autres galets de guidage en hauteur qui sont sélectivement réglables en hauteur par rapport au chariot porte-outil, l'écartement des deux galets de guidage en hauteur extérieurs, pour former des bases de référence plus longues, étant égal ou inférieur à la longueur d'une traverse lorsqu'il s'agit de traiter, nptamment de raboter des ondulations assez longues de défautsen forme de stries en assurant simultanément et de manière avantageuse, une mise au bon profil du champignon du rail. Comme valeur moyenne applicable dans la pratique pour l'écartement des deux galets de guidage en hauteur

extérieurs, on peut adopter une distance d'environ 2 mètres.

Cette dimension permet, en liaison avec la possibilité sélective de réglage en hauteur des galets de guidage en hauteur, d'adapter la longueur de la base de référence

d la longueur d'ondulation des irrégularités des rails.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le porte-outil présente, pour l'utilisation sélective d'un outil de rabotage dans les deux directions de la voie ferrée, une retenue d'outil configurée de manière symétrique par rapport à un plan orienté verticalement par rapport à

l'axe longitudinal des rails et au plan de la voie ferrée.

Cette construction permet de traiter des rails pour une progression vers l'avant mais également vers l'arrière de

la machine en utilisant un seul et même outil de rabotage.

Il suffit alors, en cas de changement de direction de la machine, d'appliquer ce changement de direction à la

retenue d'outil.

Une autre configuration de l'invention se caracté-

rise par le fait que le porte-outil ou la retenue d'outil-

comprend un dispositif de blocage de l'outil qui présente

avantageusement un guidage s'étendant dans le sens longitu-

dinal de la machine, notamment à section transversale en queue d'aronde, pour recevoir une pièce de blocage prévue sur l'outil. Cette construction particulièrement simple permet de monter et de démonter rapidement les outils de rabotage de même qu'elle assure un assemblage rigide et fiable de l'outil avec sa. retenue. D'autre part, après centrage de base de la retenue d'outil, notamment.sur-le milieu longitudhal du rail, on peut toujours interchanger l'outil de rabotage sans qu'il soit nécessaire de modifier la posi.tion de base de la retenue d'outil. Même lorsque l'outil de rabotage correspondant n'est pas totalement

introduit dans le guidage qui s'étend dans le sens longitu-

dinal de la machine ou lorsqu'il n'est pas très fortement bloqué, cette mise en place imprécise ne joue pas un rôle très important contrairement aux conditions données en cas

d'un guidage qui s'étend transversalement à l'axe longitu-

dinal de la machine, dans lequel une mise en place imprécise de l'outil entraîne un décalage latéral de l'arête coupante

par rapport à sa position d'origine vis-à-vis du rail.

On peut avantageusement prévoir, suivant la présente invention, pour chacun des rails de la voie ferrée, un seul chariot porte-outil réglable en hauteur par rapport au bâti de la machine comprenant respectivement une seule retenue d'outil ou un seul porte-outil ainsi qu'un seul outil de rabotage ne comprenant qu'une lame, les deux

chariots porte-outil étant disposés sensiblement en vis-

à-vis l'un de l'autre et reliés l'un à l'autre par articulation notamment du type à cardan, à l'aide d'organes d'écartement réglables dans le sens de leur longueur transversalement et perpendiculairement à l'axe longitudinal de la machine, de manière à suivre en continu l'écartement variable de la voie ferrée. Cette disposition a pour but d'appliquer les forces les plus importantes au niveau des outils, pour un poids donné de la machine, afin d'obtenir

un grand rendement d'élimination de la part de l'outil.

Grâce aux organes d'écartement, on est assuré que les chariots porteoutil suivront exactement les variations d'6cartceent ddo la voie on lp1. t des forces do travail importantes qui sont appliquées et qu'ils resteront perpétuellement en prise sans jeu avec les deux rails de la voie ferrée. Si la machine présente par exemple un poids

de 40 tonnes, les forces de coupe peuvent être si impor-

tantes que l'on éliminera en continu un copeau de l'ordre de 0,5 mm et plus.,de la surface supérieure du champignon

des rails.

Suivant un mode de réalisation préféré de l'inven-

tion, on peut assembler en un convoi trois machines de superstructure présentant un poids relativement élevé équipées pour chacun des rails, de chariots porte-outil réglables en hauteur, de porte-outils et d'outils de rabotage, si bien que dans ce cas on prévoira trois couteaux de rabot différents qui, au cours de la même opération, mettront le rail au bon profil et élimineront les ébarbures. Pour délimiter la prodondeur de coupe

respective de chaque outil de rabotage, on prévoit avanta-

geusement des butées d'extrémité réglables. De cette façon, il est possible d'opérer une remise en état complète des surfaces des champignons des rails d'une voie ferrée déjà posée, en un seul passage de travail. Ainsi, les temps de fermeture des voies ferrées sont réduits, la demande en

main-d'oeuvre est moins forte et l'administration ferro-

viaire se heurte à des problèmes d'organisation beaucoup moins compliqués. D'autre part, l'utilisation d'un convoi fermé de machines présente l'avantage que l'équipement en outils des différentes machines peut être adapté d'une machine à l'autre ainsi qu'à la structure des irrégularités des rails rencontrées sur une portion de voie ferrée donnée. Il est évident que les différentes machines peuvent, si nécessaire, être utilisées indépendamment les unes des autres. Une autre variante de réalisation de l'invention se caractérise par le fait que l'on ne prévoit qu'une machine de superstructure présentant un poids relativement élevé qui supporte plusieurs chariots porte-outil disposés les uns à la suite des autres dans le sens longitudinal de la voie, pour chacun des rails, avantageusement trois chariots de ce type équipés de couteaux de rabot différents, pour rétablir le profil du rail, des butées d'extrémité réglables étant respectivement prévues pour délimiter la profondeur respective de coupe de chacune des lames de rabot. Lorsqu'une machine séparée de ce type présente un poids relativement élevé, notamment de plus de 45 tonnes, il est possible de réaliser en un ou deux passages de travail une remise en état complète de la surface des

champignons des rails d'une voie ferrée déjà posée.

D'autre part, une machine de ce type peut n'être utilisée que pour profiler le champignon des rails ou pour éliminer

des stries ou rainures de relativement faible importance.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, -toutes les commandes, notamment les commandes hydrauliques à cylindre et piston assurant le déplacement en hauteur - des chariots porte-outil, les mouvements de mise en place

et de dégagement des retenues d'outil ainsi que l'écarte-

ment en fonction de la largeur de la voie ferrée, desdits chariots et le cas échéant le mouvement de mise en place des butées d'extrémité ainsi qu'éventuellement de butées intermédiaires, sont alimenter par une source d'alimentation centrale prévue sur la machine, notamment une source hydraulique commune et toutes les lignes nécessaires et peuvent être alimentées ou commandées à distance. On peut ainsi intervenir rapidement sur les différentes commandes précitées à partir du pupitre de conduite de la machine si bien qu'il n'est pas nécessaire de prévoir du personnel supplémentaire pour contrôler et manoeuvrer ces commandes,

notamment à partir de l'extérieur de la voie ferrée.

La présente invention concerne d'autre part des modes de réalisation particuliers Udes outils de rabotage destinés à être utilisés sélectivement dans une même retenue d'outil d'une machine mobile pour raboter au moins l'un des rails d'une voie ferrée déjà posée. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, l'outil de rabotage monté symétriquement dans la retenue d'outil et déplaçable avantageusement dans les deux sens de la voie ferrée, est prévu pour recevoir des couteaux de rabot présentant une arête coupante à inclinaison respectivement différente ou encore plane ou incurvée, qui peuvent être appliqués contre le profil du champignon du rail déjà posé à traiter. Un tel outil de rabotage peut être utilisé pour rétablir progressivement ou complètement le profil d'origine du champignon du rail, et dans ce cas, il suffit de changer les couteaux qui seront utilisés au cours des

opérations successives.

Un autre mode de réalisation avantageux de l'invention se caractérise par un outil de rabotage recevant de manière interchangeable un couteau de rabot qui présente une arête coupante sensiblement rectiligne inclinée de 450 par rapport au profil du champignon du

rail ou s'étendant parallèlement au plan de la voie ferrée.

Les outils de rabotage équipés de lames coupantes de ce type servent essentiellement à éliminer les ébarbures dues au roulement relativement importantes. D'autre part, il est particulièrement facile d'aiguiser ultérieurement ces

lames coupantes rectilignes.

Un autre mode de réalisation avantageux de l'invention utilise un outil de rabotage servant à recevoir séparément ou en même temps, deux couteaux qui présentent chacun au moins une arête coupante sensiblement rectiligne

inclinée à 22,50ou 67,50 par rapport au profil du champi-

gnon du rail, si bien que les deux arêtes coupantes forment entre elles un angle d'environ 1350. Une telle combinaison de couteaux est avantageusement utilisée après passage d'un couteau de rabot à arête coupante rectiligne pour éliminer des arêtes formées au cours de l'opération de coupe précédente en augmentant encore la profondeur de travail au niveau des portions adjacentes des surfaces des

champignons des rails.

Une variante de réalisation avantageuse est donnée par un outil de rabotage prévu pour recevoir de manière interchangeable, en même temps ou séparément, deux couteaux de rabot qui forment ensemble un agencement symétrique par rapport au plan vertical longitudinal des rails et présentent chacun une arête coupante inclinée

suivant un angle de 10' à.150 par rapport au plan précité.

Cette forme d'outil est avantageusement utilisée lorsque après élimination des ébarbures dues au roulement, on doit traiter les deux portions supérieures de la surface de roulement qui sont orientées vers l'intérieur ou vers

l'extérieur par rapport à cette dernière.

Suivant la présente invention, on peut d'autre part prévoir un outil de rabotage permettant la réception interchangeable d'un couteau de rabot qui est équipé d'une arête coupante incurvée sensiblement de la même manière que les courbes des parties respectivement intérieure et extérieure de la surface de roulement du champignon des rails. Un tel agencement d'outil permet un rétablissement définitif du profil des zones de gauche et de droite des

surfaces supérieures des champignons des rails, la possibi-

lité étant également donnée de ne rétablir le profil souhaité qu'au niveau des deux zones extérieures des champignons de chacun des rails pour obtenir, lors d'un remplacement du rail de gauche par un rail de droite comme le demandent certaines administrations ferroviaires, un état de voie ferrée dans lequel les surfaces de champignon des rails nouvellement profilées seront dirigées vers l'intérieur de la voie ferrée et formeront ainsi de nouvelles surfaces de roulement pour les roues à boudin

des véhicules ferroviaires.

Une autre configuration de l'invention réside dans

un outil de rabotage servant à recevoir, de-manière-

interchangeable, un couteau de rabot qui présente une arête coupante incurvée suivant l'incurvation générale du champignon des rails posés. Avec ce type de couteau, après traitement du champignon du rail réalisé à l'aide d'un seul ou de plusieurs couteaux du type précité, on peut

rétablir complètement le profil d'origine du rail.

Suivant une autre configuration avantageuse de l'invention, la lame de couteau introduite dans l'outil de

rabotage est formée de plaquettes de métal dur qui présen-

tent au moins deux arêtes coupantes avantageusement similaires, disposées à leurs extrémités, de façon à permettre leur utilisation sélective dans les deux sens longitudinaux des rails de la voie ferrée. Ceci permet sensiblement de doubler la longévité de l'outil de rabotage étant donné que les plaquettes de métal dur, lorsque l'une de leurs arêtes coupantes est usée, doivent simplement

être retournées et que l'on peut alors poursuivre l'exécu-

tion des travaux à l'aide de la seconde arête coupante jusqu'à ce qu'à son tour elle soit usée. Il est également possible d'utiliser des plaquettes de métal dur avec des arêtes coupantes de formes différentes pour passer d'une

opération à une autre après retournement des lames.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci

apparaîtront plus clairement au cours de la description

explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'un premier exemple de réalisation d'une machine à raboter conforme à l'invention; - la figure 2 montre l'agencement d'outils de la machine de la figurel, à échelle agrandie, au cours d'une première opération; - la figure 3 montre le même agencement d'outils, également à échelle agrandie, au cours d'une autre phase de travail; - la figure 4 est une vue de dessus de l'agencement des outils au cours des deux phases de travail des figures 2 et 3; - les figures 5 à 11 montrent plusieurs modes de réalisation des outils de rabotage équipés de couteaux servant à exécuter des opérations différentes sur un rail d'une voie ferrée déjà posée, dans une machine à raboter conforme à l'invention; - les figurEe 12 et 13 sort dseues de côté: d'un convoi de machines formé de trois machines de rabotage conformes à l'invention (13) et d'une variante de machine à raboter (12); - les figures 14 à 16 sont respectivement des vues schématiques en coupe simplifiée suivant les lignes XIV-XIV, XV-XV et XVI-XVI de la figure 12; et - la figure 17 est-une vue en coupe analogue d'un agencement d'outils servant à traiter une voie ferrée

surélevée au niveau d'une courbe.

La machine de rabotage 1 mobile sur la voie ferrée

représentée à la figure 1 qui sert à éliminer les irrégula-

rités telles les stries, les ébarbures dues au roulement de la surface supérieure du champignon d'au moins un rail d'une voie ferrée déjà posée, comprend un chAssis mobile 2 déplaçable sur les rails 4 et 5 et les traverses 6 d'une voie ferrée 7 déjà posée, au moyen de deux mécanismes de déplacement 3 écartés l'un de l'autre réalisés sous forme de bogies. Le chAssis mobile 2 comprend sur ses deux faces

frontales, les dispositifs de traction et tampon 8 généra-

lement prévus qui permettent l'alignement de la machine dans un convoi ferroviaire, notamment pour assurer son déplacement vers un autre lieu d'utilisation, sur des trajectoires relativement longues. La machine 1 est équipée de sa propre commande de déplacement pour assurer son fonctionnement vers l'avant et vers l'arrière. Le sens de travail respectif est indiqué sur les dessins par la

flèche 9.

La machine 1 est équipée de dispositifs pour

éliminer en continu, notamment pour raboter les irrégula-

rités telles que des stries, des ébarbures, de la surface

des champignons des deux rails 4 et 5 de la voie ferrée 7.

Cet agencement d'outils est formé essentiellement de deux chariots porteoutil 10,11 respectivement associés à un rail 4, 5 qui sont reliés au châssis mobile de la machine 2, respectivement par l'intermédiaire de deux commandes 12 hydrauliques à cylindre et piston orientees verticalement, de manière réglable. en hauteur, en pouvant être solllicit&s en direction verticale par rapport au plan de la voie ferrée. Pour assurer l'entraînement des chariots 10, 11 en même temps que la machine à raboter 1, lesdits chariots sont articulés au bâti 2 de la machine respectivement par l'intermédiaire d'une tige 13 de traction et de compression orientée sensiblement dans le sens longitudinal de la

voie ferrée.

La machine 1 dispose d'autre part d'une source de forces 14, notamment d'un moteur diesel couplé à des générateurs hydrauliques ou pneumatiques de pression ou

à un générateur. La source 13 est reliée par l'intermé-

diaire d'un système de lignes 15 à un dispositif central de commande 16 auquel sont connectées les commandes à cylindre et piston 12 ainsi que les autres commandes de la machine à raboter 1, par l'intermédiaire de lignes de jonction doubles 17 à 22. Comme le montre la figure 1 par les lignes en trait plein, la machine 1 n'est équipée que d'un seul agencement d'outils du type précité. Il est cependant possible, à condition que la machine présente un poids suffisamment élevé, de prévoir deux agencements du type précité dans une disposition notamment symétrique par rapport à l'axe longitudinal de la machine, comme ceci

est indiqué par des lignes en tirets à la figure 1.

A la figure 2, on a représenté à échelle agrandie

le chariot porte-outil 10, orienté dans le sens d'observa-

tion de la figure 1. Le chariot porte-outil 10 réglable en hauteur par l'intermédiaire des doubles lignes de connexion 18, 21 à l'aide la commande 12, comprend au total six galets de guidage en hauteur écartés les uns des autres et utilisables sélectivement qui sont appuyés sur le rail 4. A lafigure 2, la possibilité de réglage en hauteur est indiquée schématiquement par le logement des galets de guidage en hauteur 22, 23 dans les trous oblongs 25. Pour le guidage latéral le long du rail, le chariot porte-outil est équipé de galets de guidage latéral 26, 29 en forme de plateaux circulaires, montés rotatifs autour d'un axe sensiblement vertical, dont deux sont visibles à la figure 2, c'est-àdire les galets de guidage latéral 26, 27 qui sont appliqués, contre le flanc extérieur du rail. Sur le chariot 10, dans la zone comprise entre les deux galets de guidage en hauteur 23, on a prévu un porte-outil 30 avec une retenue d'outil 31 orientée vers

le bas sur laquelle est monté l'outil de rabotage 32. Le porte-outil 30 est relié au chariot 10 au moyen d'une unité hydraulique

à cylindre et piston 33 alimentée par

l'intermédiaire des lignes 19. Pour délimiter son déplace-

ment en hauteur par rapport au chariot 10, on a prévu des butées d'extrémité 59. Pour le déplacement relatif du porte-outil 30 transversalement à l'axe longitudinal de la voie ferrée, on a d'autre part prévu une commande 60 à cylindre et piston alimentée par l'intermédiaire des lignes 20. Comme dispositif de guidage pour le déplacement horizontal et vertical du porte-outil 30 par rapport au chariot 10, on peut utiliser des dispositifs connus tels que les colonnes de guidage, les guidages en queue d'aronde ou analogues. Toutefois, les guidages ne constituent pas en eux-mêmes l'objet de la présente invention. Il importe simplement que le porte-outil 30,avec la retenue 31 et l'outil de rabotage 32 fixé sur cette dernière, puisse être amené par rapport à son chariot respectif 10 ou 11, dans une position de travail définie qui assure la profondeur d'élimination souhaitée à la lame de rabot respectivement utilisée au cours de la phase de travail consécutive. La figure 2 illustre une mise en place de l'agencement d'outils de la machine à raboter 1 pour éliminer une ébarbure 34 formée le long du coté intérieur du champignon du rail, résultant d'une utilisation assez longue, pour rétablir le profil de la zone de surface du champignon du rail qui est tournée vers l'intérieur de la voie ferrée. Pour traiter le rail 4 de cette façon, on amène simplement les deux galets de geidge nhter 23 immédiatement adjacents au porte-outil 30 au contact de la surface supérieure du champignon du rail 4. Les quatre autres galets de guidage en hauteur 24 restent dans la position soulevée représentée sur le dessin et ne sont par conséquent pas au contact de la surface supérieure du champignon du rail. En conséquence, la base de référence pour le guidage en hauteur du chariot porte-outil 10 s'étend sur l'écartement en longueur relativement court 35 des deux galets de guidage en hauteur 23. Pour le guidage latéral du chariot porte-outil 10, les deux galets de guidage latéral 26, 27 sont au contact de la face extérieure du champignon du rail 4. Etant donné que l'écartement entre axes 36 de ces deux galets de guidage latéral 26, 27 est relativement petit, on obtient pour le guidage latéral du chariot 10, une base de référence relativement courte dont la longueur est sensiblement égale ou inférieure à la moitié de l'écartement de la voie ferrée 7 et s'élève par exemple à 700 mm environ. Avec un tel agencement, on peut éliminer les défauts des rails présentant une longueur d'ondulation pouvant atteindre 30 cm. Etant donné les faibles écartements 35, 36 des galets de guidage en hauteur 23 et des galets de guidage latéral 26, 27 on obtient un guidage particulièrement exact, sans déformation et sans Jeu de l'outil 32 proprement dit le long du rail 4, si bien que les surfaces des champignons des rails traités par l'outil 22 correspondent exactement au profil à rétablir. Comme on peut le remarquer, l'outil de rabotage proprement dit 32 est prévu sur le côté intérieur du rail 4 qui est opposé aux galets de guidage latéral 26, 27 si bien que les galets 26, 27 constituent des butées pour recevoir les forces de coupe de l'outil 32. On remarque d'autre part en référence à la figure 2 que la matière éliminée en continu de la surface du champignon du rail

se présente sous forme d'un copeau 37 continu.

La figure 3 montre le chariot porte-outil Il opposé au chariot 10 par rapport à l'axe de la voie ferrée lors de l'usinage du rail 5 pour éliminer une strie 38 formant une ondulation relativement courte, de la surface supérieure du champignon du rail. Dans ce cas, le guidage latéral du chariot 11 est réalisé à l'aide des galets de guidage latéral 28, 29 situés à l'intérieur. Pour créer le prolongement de la base de référence nécessaire au traitement des stries 38, on amène tous les galets de guidage en hauteur 23, 24 au contact de la surface supérieure du champignon du rail. La longeur de la base de référence, c'est-à-dire l'écartement des deux galets de guidage en hauteur 24 prévus à l'extérieur, est avantageusement égale ou inférieure à la longueur d'une traverse 6, c'est-à-dire environ 2 mètres. On comprend que les chariots porte-outil peuvent également être équipés d'une pluralité de galets de guidage en hauteur et que d'autre part il est possible, par l'utilisation sélective d'une partie seulement desditsgalets de guidage en hauteur, de réaliser une adaptation à la longueur

respective d'ondulation des stries et aux autres irrégula-

rités de la surface supérieure des champignons des rails, pour éviter le copiage de ces défauts lorsque l'écartement des galets coïncide avec la longueur d'ondulation desdites irrégularités. En même temps que l'élimination des stries 38, on peut le cas échéant réaliser au moins partiellement un rétablissement du profilé de la surface supérieure du champignon du rail. La nécessité d'un tel traitement et les outils qui serviront à son exécution dépendent bien

entendu du degré d'usure du rail correspondant.

A la figure 4, on a montré l'usinage des rails dans une courbe de voie ferrée avec l'agencement d'outils

d'une machine à raboter 1 tel qu'illustré aux figures 1 à 3.

Comme le montre schématiquement le dessin, les chariots porte-outil 10, 11 disposés en vis-à-vis l'un de l'autre

par rapport à l'axe de la voie ferrée, associés respecti-

vement à un rail 4 ou 5 de la voie ferrée posée 7, sont reliés l'un à l'autre par articulation ou par cardans par l'intermédiaire de deux organes d'écartement 39 s'étendant sensiblement transversalement par rapport à l'axe de la voie ferrée et réglables en longueur. A chaque organe d'écartement 39, on a associé une commande 40 hydraulique à cylindre et piston, à double effet, qui est reliée par l'intermédiaire des doubles lignes de connexion 17, 22 au dispositif central de commande 16 pour être actionnée. Les commandes 40 permettent selon l'opération choisie, par l'alimentation de l'une ou des deux chambres de cylindre, d'amener sélectivement les galets de guidage latéral 26 et 27 des deux chariots 10, 11 sans jeu au contact des faces extérieures des champignons des deux rails 4 et 5 (partie de droite à la figure 4) mais également d'amener simultanément les galets de guidage latéral intérieurs 28, 29 au contact des cÈtés intérieurs des champignons des deux rails 4,5 (partie de gauche à la figure 4). Dans ces deux cas, les chariots porte-outil 10, 11 suivent non seulement l'incurvation de la voie ferrée mais également les variations d'écartement existantes, par exemple l'écartement de la voie ferrée dans les courbes qui est nécessaire pour permettre le passage sans coincement des véhicules ferroviaires et qui est plus important que l'écartement régulier de la voie sur les

portions rectilignes.

Dans la-partie de droite de la figure 4, on a illustré la phase de travail et l'agencement des outils suivant la figure 2. Dans ce cas, les outils de rabotage 32 proprement dits sont disposés sur la partie de la retenue d'outil 31, qui est située en avant par rapport au sens

de travail 9.

La partie de gauche de la figure 4 montre la phase

de travail et l'agencement des outils selon la figure 3.

Pour réaliser la transformation d'équipement de la machine pour permettre l'opération correspondante, il suffit simplement de remplacer l'outil de rabotage 32 suivant le schéma indiqué par la flèche 41 et d'inverser le sens de travail 9 de la machine. Etant donné que dans ce cas le guidage latéral des deux chariots 10, 11 est réalisé au moyen des galets de guidage latéral intérieurs 28, 29, les deux commandes hydrauliques à cylindre et piston 40 doivent être alimentées à l'inverse l'une de l'autre,

comme l'indiquetles flèches sur le dessin.

Les figures qui vont maintenant être décrites montrent des modes de réalisation typiques des outils de rabotage 32 pour usiner individuellement ou successivement des surfaces usées ou défectueuses de champignornsde rails avec une machine à raboter 1 conforme à la présente invention. La figure 5 montre un équipement d'outil pour raboter les ébarbures 34 dues au roulement sur le champignon 42 d'un rail 4. Si l'on suppose que l'ébarbure 34 se trouve sur la face intérieure 43 du champignon du rail, on amène pour le guidage latéral de l'agencement d'outils, les galets de guidage latéral 26, 27 extérieurs à la voie, au contact des parties extérieures 44 du champignon du rail, sans jeu. Pour recevoir l'outil de rabotage

nécessaire 32, la retenue d'outil 31 indiquée schématique-

ment sur le dessin, comprend une rainure longitudinale 45 sensiblement en forme de queue d'aronde dans laquelle on enfonce la tige 46 de l'outil 32. Pour relier de manière rigide mais amovible l'outil 32 à la retenue 31, on a prévu une plaque de blocage 47 qui fixe la tige 46 de

l'outil dans la rainure longitudinale 45. La lame de rabot-

proprement dite 48 qui est formée d'une matière particu-

lièrement résistante, notamment de métal dur, est fixée de manière amovible à l'outil 32 au moyen du coin 49 et des griffes de serrage 50. Pour éliminer l'ébarbure 34, l'arête coupante 51 de la lame 48 présente, par rapport au plan de la voie ferrée ou à un plan 52 parallèle à ce dernier, une inclinaison de par exemple 450. Il apparaît clairement sur les dessins qu'après élimination de l'ébarbure 34, on obtient dans la zone de transition entre la partie supérieure 53 du champignon du rail et son côté intérieur 43, des arêtes vives. Ces arêtes sont éliminées au cours d'une opération qui sera décrite par la

suite, lors d'un autre travail de rabotage.

La figure 6 montre partiellement en coupe longitu-

dinale, un mode de réalisation d'un outil de rabotage 32 comprenant un couteau 48 fixé au moyen de vis, qui présente à ses deux extrémités, respectivement une arête coupante rectiligne 51. L'outil 32 proprement dit présente, par rapport à sa tige 46, une légère inclinaison Si bien que lors de l'usinage de la surface supérieure 53 du champignon

du rail, seule l'arête de coupage avant 51 est efficace.

Ainsi, dès que l'arête 51 est usée, le couteau de rabot 48 est retourné si bien que l'arête coupante 51 aiguisée et non encore utilisée vient en prise avec la surface

supérieure du champignon du rail.

La figure 7 illustre un outil de rabotage 32 qui est équipé de deux couteaux de rabot 48 dont les arêtes coupantes 51 sensiblement rectilignes, sont inclinées par rapport au profil du champignon du rail, suivant des angles de 22,50 et 67,50 si bien qu'ensemble lesdites arêtes forment un angle de 135 . Un tel outil de rabotage 32

est avantageusement utilisé lorsqu'on a procédé à l'élimi-

nation d'une ébarbure 34, comme ceci a été décrit en référence à la figure 5. A l'aide des deux couteaux 48, on rabote alors les parties situées vers l'intérieur de la voie ferrée de la surface supérieure 53 du champignon du rail mais également les côtés intérieurs 43 de ce dernier, ceci permettant de traiter simultanément les arêtes vives s'étendant en direction longitudinale qui

ont été formées lors de l'élimination de l'ébarbure 34.

A la figure 8, on a représenté un outil 32 sur lequel est fixé de manière amovible un couteau de rabotage 54 dont l'arête coupante présente une incurvation qui correspond au profil d'origine du champignon du rail 42 au niveau de la surface de roulement. Avec un tel outil de rabotage 32, après traitement du champignon du rail 42 avec-les outils représentés aux figures 5 et 7, on peut rétablir le profil d'origine du rail 4 au niveau des côtés

intérieurs et extérieurs du champignon 42.

La figure 9 illustre un outil de rabotage 32 qui est équipé, pour traiter la partie supérieure 53 du champignon du rail, d'un couteau 48 dont l'arête de coupe rectiligne 51 s'étend parallèlement au plan de la voie ferrée ou perpendiculairement au plan vertical longitudinal des rails. Avec cet outil, on peut raboter les stries et d'autres irrégularités de la surface supérieure 53 du

champignon du rail.

La figure 10 montre un agencement d'outils dans lequel l'outil de rabotage 32 est équipé de deux couteaux 48 qui sont disposés symétriquement par rapport au plan vertical longitudinal 55 des rails et dont les arêtes coupantes rectilignes 51 sont inclinées chacune suivant

un angle de 10 à 15 par rapport au plan de la voie ferrée.

Avec un tel agencement de couteaux,-on réalise un usinage de la partie supérieure 53 totale du champignon du rail comme phase préliminaire du rétablissement définItif du

profil d'origine du champignon du rail.

La figure 11 montre un agencement d'outilsanalogue à l'aide duquel le champignon du rail 42 peut être profilé définitivement et dans son ensemble. Le couteau de rabot 56 prévu pour cela comprend une arête coupante 57 incurvée qui correspond dans sa forme à l'incurvation générale du profilé d'origine du champignon du rail 4 déjà posé. Au cours de cette opération qui est une opération finale, il est possible, comme le montre la figure 11 par des lignes en tirets, d'appliquer, en plus des galets de guidage latéral 26, 27 extérieurs à la voie ferrée, les galets de guidage latéral 28, 29 qui sont disposés vers l'intérieur de la voie ferrée, contre le champignon du rail 42. On obtient ainsi un guidage particulièrement précis et un centrage irréprochable du couteau 56 par rapport au plan

vertical longitudinal des rails 55.

La figure 12 montre un mode de réalisation d'une machine à raboter suivant l'invention sur le châssis mobile de laquelle on a disposé l'un derrière l'autre dans le sens longitudinal de la machine, trois chariots porte-outil 10, 11 pour chacun des rails 4 et 5. Pour le reste, cette machine correspond dans son équipement et dans sa configuration, sensiblement au mode de réalisation

de la figure 1. La machine présente un poids total relati-

vement important de par exemple plus de 45 tonnes et elle est équipée de sa propre commande de déplacement 58 relativement puissante. Les entraînements 12, 33 et 40 de l'ensemble des chariots porte-outil 10, 11 sont reliés par l'intermédiaire de lignes de connexion correspondantes, au dispositif central de commande 16. L'équipement en outil et le fonctionnement de cette machine 1 seront

décrits plus en détail par la suite.

La figure 13 montre la réunion de plusieurs machines à raboter 1 du type de la machine de la figure 1, en un convoi ferroviaire fermé. Chacune de ces machines 1 est équipée d'un seul chariot porte-outil 10, 11 pour chacun des rails 4 et 5. Les machines 1 couplées par l'intermédiaire de leursdispositifsde traction et leurs tampons 8 peuvent bien entendu être séparées les unes des autres à tout moment et utilisées individuellement, en cas

de besoin.

Les figures 14 et 16 montrent de manière fortement simplifiée, le traitement d'une voie ferrée 7 déjà posée avec la machine à raboter 1 de la figure 12 et bien entendu avec le convoi ferroviaire de la figure 13 formé

de plusieurs machines séparées.

A la figure 14, on a montré l'agencement des outils pour éliminer simultanément les ébarbures dues au roulement prévues sur les côtés extérieurs 44 des champignons des deux rails 4 et 5 au moyen de deux couteaux 48 présentant des arêtes coupantes rectilignes inclinées respectivement de 450 par rapport au plan longitudinal vertical respectif 55 des rails, cet agencement correspondant à celui qui est montré à la figure 5. Les couteaux 48 sont montés sur les porte-outil ou les retenues d'outil des chariots 10, 11 situés le plus en avant par rapport au sens de travail 9, au niveau du plan

de coupe XIV-XIV.

La figure 15 montre un traitement similaire des

côtés extérieurs 44 du champignon du rail et des zones.

orientées vers l'extérieur des parties supérieures 53 des champignons des deux rails 4 et 5 à l'aide d'un agencement de couteaux tel qu'illustré à la figure 7. Les couteaux de rabotage 48 disposés par paires selon un angle donné, sont fixés au niveau du plan XV-XV de la'figure 12 sur

les chariots porte-outil 10, 11 disposés en deux emplace-

ments par rapport au sens de travail 9 de la machine.

Pour profiler simultanément les portions de surface situées -à l'extérieur de la voie,des champignons 42 des deux rails 4 et 5, on a prévu à la figure 16, un agencement d'outils du type de la figure 8 avec des couteaux 54 adaptés au tracé du profil du champignon des rails. Les couteaux 54 sont montés au niveau du plan XVI-XVI sur les chariots 10, 11 situés le plus en arrière

par rapport au sens de travail 9 de la machine.

La figure 17 indique schématiquement l'usinage d'une voie ferrée posée au niveau d'une courbe avec surélèvement du rail 5 situé à l'extérieur de la courbe par rapport au rail 4 situé à l'intérieur de cette dernière,

la surélévation étant volontairement exagérée On a repré-

senté un agencement de couteaux pour raboter simultanément les ébarbures dues au roulement sur les zones orientées vers l'intérieur de la courbe des deux champignons des rails 42. Pour réaliser ce traitement, on utilise des outils de rabotage 32 avec des couteaux 48 tels que montrés

à la figure 5.

Suivant la présente invention, il est possible de prévoir des galets de guidage latéral dont les axes forment un angle aigu avec le plan longitudinal vertical 55 des rails. D'autre part, en ce qui concerne le profil périphérique de ces galets de guidage, aucune limitation

n'est imposée dans le cadre de la présente invention.

Ces galets peuvent être cylindriques coniques ou incurvés en section transversale. D'autre part, le nombre des galets de guidage en hauteur et latéral peut varier de ce qui a été indiqué et notamment être augmenté. L'invention n'est d'autre part pas limitée en ce qui concerne la construction des dispositifs nécessaires au déplacement relatif du porteoutil par rapport au chariot associé, en direction verticale ou horizontale, tels que les dispositifs de commande et de guidage. D'autre part, en ce qui concerne la configuration de la retenue d'outil proprement dite, aucune limitation n'est imposée et cette configuration peut être choisie en fonction de la forme du chariot porte-outil ou de l'outil respectivement utilisé. Enfin, en ce qui concerne la fixation interchangeable des couteaux sur l'outil ainsi que la fixation de l'outil sur la retenue d'outil, on peut utiliser d'autres dispositifs de serrage qui sont couramment utilisés dans les techniques

de construction de machines-outils.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en

oeuvre dans le cadre de la protection comme revendiquée.

Claims (16)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1.- Machine à raboter se déplaçant sur une voie ferrée avec un sens de progression en continu défini par le sens d'avance de la machine le long des rails, servant à éliminer des irrégularités telles que les stries ou les ebarbures dues au roulement, de la surfacesupericure du champignon d'au moins un rail d'une voie ferrée déjà posée, comprenant au moins un chariot porte-outil articulé au bâti de la machine, réglable en hauteur par l'intermédiaire de commandes et applicable contre la surface supérieure du champignon du rail, qui et guidé sur le champignon du rail, en hauteur et latéralement et présente un porte-outil pour un outil du type en rabot avec enlèvement de copeaux, caractérisée en ce que le chariot porte-outil (10,11) équipé respectivement d'au moins un galet de guidage latéral (26, 27, 28, 29) pouvant être appliqué sur une portion non usée du côté intérieur ou extérieur (44, 43) du champignon du rail ainsi que d'au moins deux galets de guidage en hauteur-(23, 24) s'étendant par leurs axes, sensiblement parallèlement au plan de la voie ferrée, comprend un porte-outil (30) réglable par rapport audit chariot qui est muni d'une retenue d'outil (31) et configuré pour recevoir de manière interchangeable des outils de rabotage (32)qui peuvent être équipés de couteaux (48, 54o 56) différents susceptibles d'être appliqués contre la forme en profil du champignon des

rails de la voie ferrée (7) déj) posée.

2.- Machine à raboter selon la revendication 1, caractérisée en ce que le porte-outil (30) est disposé 30. sensiblement au milieu entre deux galets de guidage en hauteur (23) et en ce qu'aux deux galets de guidage en hauteur on a respectivement associé un galet de guidage latéral (26, 27) ou une paire de galets de guidage latéral (26, 28; 27, 29) pour les côtés intérieurs ou extérieurs (43, 44) du champignon (42) du rail, dont l'écartement 2463t29 mutuel dans le sens longitudinal des rails, pour former une base de référence rigide, est inférieur ou égal à la moitié de la largeur de la voie ferrée -7) à traiter pour permettre le rabotage d'uniquement les ébarbures (34) dues au roulement avec rétablissement du profil du champignon

du rail.

3.- Machine à raboter selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'en plus des deux galets de guidage

en hauteur (23) disposés à proximité immédiate du porte-

outil (30) ou de la retenue d'outil (31), on a prévu d'autres galets de guidage en hauteur (24) réglables en hauteur sélectivement par rapport au chariot porte-outil (10, 11), l'écartement des deux galets de guidage en hauteur (24) prévus aux deux extrémités, pour former une base de référence plus longue, étant égal ou inférieur à la longueur d'une traverses (6) de la voie ferrée pour les ondulations plus longues des rails (4,5) à traiter afin de permettre de raboter les stries (38) en

rétablissant simultanément le profil du champignon du rail.

4.- Machine à raboter selon l'une des revendications

1 à 3, caractérisée en ce que le porte-outil (30) présente, pour utiliser sélectivement un outil de rabotage (32) dans chacun des sens de la voie ferrée (7), une retenue d'outil (31) configurée de manière sensiblement symétrique par rapport à un plan passant par l'axe longitudinal des rails et orienté verticalement par rapport au plan de la voie ferrée.

5.- Machine à raboter selon l'une des revendica-

tions 1 à 4, caractérisée en ce que le porte-outil (30) ou la retenue d'outil (31) comprend un dispositif (47) de blocage de l'outil qui présente un guidage s'étendant dans le sens longitudinal de la machine, notamment en forme de queue d'aronde, pour recevoir un élément de

blocage (46) prévu sur l'outil de rabotage (32).

6.- Machine à raboter selon l'une des revendica-

tions 1 à 5, caractérisée en ce que pour chacun des rails - (4, 5) de la voie ferrée (7) on a prévu uniquement un chariot porte-outil (10, 11) réglable en hauteur par rapport au bâti (2) de la machine avec un seul porte-outil (30) ou une seule retenue d'outil (31) ainsi qu'avec un seul outil (32) équipé d'une seule lame de rabot (48, 54, 56), et en ce que les deux chariots porte-outil associés à chaque rail et disposés sensiblement en vis-à-vis l'un de l'autre, sont reliés l'un à l'autre par articulation, notamment du type à cardan, par l'intermédiaire d'organes

d'écartement (39) réglables transversalement et perpendi-

culairement à l'axe longitudinal de la machine dans le sens de leur longueur, en continu, en fonction des

variations d'écartement de la voie ferrée.

7.- Machine à raboter selon l'une des revendica-

tions 1 à 6, caractérisée en ce que l'on a prévu respecti-

vement trois machines (1) de superstructure- présentant un poids relativement élevé comprenant pour chacun des rails (4, 5) des chariots porte-outil (10, 11) réglables en hauteur, des porte-outils(30) et un outil de rabotage (32)

qui sont rassemblées en un convoi de machines, respective-

ment trois couteaux de rabot différents (48, 54) étant prévus pour rétablir le profil du champignon du rail ou pour éliminer les stries en un seul passage du convoi, et en ce que l'on a prévu des butées d'extrémité réglables (59) pour délimiter la profondeur de coupe respective de

chacun des couteaux (48, 54).

8.- Machine à raboter selon l'une des. revendica-

tions 1 à 7, caractérisée en ce que l'on a prévu une seule machine de superstructure présentant un poids relativement élevé recevant plusieurs chariots porte-outil disposés les uns à la suite des autres dans le sens longitudinal de la machine, pour chacun des rails (4, 5), avantageusement trois chariots porte-outil (10, 11) de ce type équipés de couteaux (48, 54) différents, notamment pour rétablir le profil du rail, des butées d'extrémité réglables (59) étant respectivement prévues pour délimiter la profondeur respective de coupe de chacun des couteaux de rabot utilisés.

9.- Machine à raboter selon l'une des revendica-

tions 5 à 8, caractérisée en ce que toutes les commandes d'entraînement, notamment les commandes hydrauliques à cylindre et piston (12, 33, 40, 60) pour le déplacement en hauteur des chariots porte-outil (10, 11) pour le

déplacement de mise en place ou le dégagement des porte-

ontil (30) et le cas érhéaqt pour 1 L'-rt-emrent.5xivant la largeur de la voie ferrée des chariots précités (10,11) ainsi que pour la mise en place des butées d'extrémité 1o et le cas de butées intermédiaires, peuvent être commandées ou utilisées à distance à partir d'un emplacement central de commande (16) prévu sur la machine (1), notamment par l'intermédiaire d'une source d'alimentation notamment hydraulique commune et de lignes de connexion (17, 22)

correspondantes.

10.- Outil de rabotage utilisé sélectivement dans une retenue d'outil d'une machine mobile sur la voie ferrée servant à raboter au moins l'un des rails d'une

voie ferrée selon l'une des revendications 1 à 9,

caractérisé en ce que l'outil de rabotage (32) introduit dans la retenue d'outil (31) et utilisable symétriquement dans les deux sens de la voie ferrée est prévu pour recevoir des couteaux de rabot (48, 54, 56) appliqués contre la forme en profil du champignon d'un rail posé (49 5) et présentant une inclinaison différente ou des

arêtes coupantes différentes plates ou incurvées.

11.- Outil de rabotage selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un outil de rabotage (32) recevant de manière interchangeable un couteau (48) qui présente au moins une arête coupante (51) rectiligne inclinée suivant un angle d'environ 450 par rapport au profil du champignon du rail ou s'étendant parallèlement

au plan de la voie ferrée.

12.- Outil de rabotage selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un outil (32) servant à recevoir séparément ou en même temps deux couteaux de rabotage qui présentent respectivement au moins une arête coupante (51) inclinée par rapport au profil du champignon du rail suivant un angle de 22,50 ou 67,5 , lesdites arêtes coupantes sensiblement rectilignes formant ainsi entre

elles un angle d'environ 1350.

13.- Outil de rabotage selon la revendication 10, caractérisé par un outil (32) servant à recevoir de manière interchangeable, en même temps ou séparément, deux couteaux de rabot (48) qui forment ensemble un agencement symétrique par rapport au plan vertical longitudinal (55) des rails et présentent-chacun une arête coupante (51)

inclinée de 100 à15 par rapport audit plan.

14.- Outil de rabotage selon la revendication 10, caractérisé par un outil de rabotage (32) servant à recevoir de manière interchangeable un couteau de rabot (54) qui présente une arête coupante incurvée sensiblement suivant la forme d'incurvation vers l'intérieur ou vers l'extérieur, de la surface de roulement de la forme en

profil du champignon du rail.

15.- Outil de rabotage selon la revendication 10, caractérisé par un outil de rabotage (32) servant à recevoir de manière interchangeable un couteau (56) de rabot qui présente une arête coupante incurvée dont la forme correspond à l'incurvation générale du profil du

champignon du rail (4,5) déjà posé.

16.- Outil de rabotage selon l'une des revendica-

tions 1 à 15, caractérisé en ce que l'outil de rabotage (48) introduit dans l'outil (32) est formé de plaquettes

de métal dur qui présentent, pour être utilisées sélecti-

vement de manière interchangeable dans les deux directions longitudinales de la voie ferrée, au moins deux arêtes coupantes analogues ou différentes, respectivement prévues

à leurs extrémités.