FR2463228A1 - Machine mobile sur une voie ferree servant a eliminer les defauts de surface des rails - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE MACHINE MOBILE SUR UNE VOIE FERREE SERVANT A ELIMINER LES DEFAUTS DE SURFACE DES RAILS. POUR ELIMINER LES DEFAUTS SUR LA SURFACE SUPERIEURE D'UN RAIL 4 ON A PREVU AU MOINS UN CHARIOT PORTE-OUTIL 11 ARTICULE AU BATI 2 DE LA MACHINE ET REGLABLE EN HAUTEUR PAR L'INTERMEDIAIRE DE COMMANDES 13 QUI PEUT ETRE APPLIQUE CONTRE LA SURFACE SUPERIEURE DES CHAMPIGNONS DES RAILS. CE CHARIOT GUIDE EN HAUTEUR ET LATERALEMENT SUR LE CHAMPIGNON DU RAIL COMPREND UN PORTE-OUTIL 31 AVEC UN SYSTEME DE RETENUE D'OUTIL 32 POUR L'OUTIL DE RABOTAGE 33 AVEC ENLEVEMENT DE COPEAUX. LE PORTE-OUTIL 31 EST REGLABLE PAR RAPPORT AU CHARIOT 11 QUI EST GUIDE AUTOUR DU CHAMPIGNON DU RAIL A L'AIDE DE GALETS DE GUIDAGE 27, 28. L'INVENTION S'APPLIQUE A L'ENTRETIEN DES VOIES FERREES.

Description

La présente invention se rapporte à une machine déplacée sur une voie

ferrée avec une progression de travail continue commune et déterminée par l'avance de la machine, qui sert à éliminer en continu, notamment à raboter les irrégularités telles que les rainures ou les ébarbures dues au passage des roues et formées sur la surface du champignon d'au moins un rail d'une voie ferrée déjà posés, cette machine comprenant au moins un chariot d'outil articulé au bâti de la machine, réglable en hauteur

par l'intermédiaire de commandes d'entraînement et suscep-

tible d'être appliqué contre la surface supérieure du champignon des rails, puis guidé en hauteur et latéralement

sur le champignon du rail, ci comprend au moins un porte-

outil avec un système de retenue de l'outil qui est

notamment un outil de rabotage avec enlèvement de copeaux.

Pour traiter la surface du champignon des rails dans le but d'éliminer les irrégularités de surface telles que les ébarbures dues au roulement, les stries ou analogues, on connaît déjà des machines déplacées sur les voies ferrées qui sont équipées de meules rotatives ou de pierres abrasives montées glissantes ou encore d'outils de rabotage avec enlèvement de copeaux qui servent plus particulièrement pour l'élimination de matière sur

une plus grande épaisseur.

Ainsi, par le brevet français NO 1 167 795, on connaît des wagons à polir les rails qui présentent dans la zone comprise entre deux essieux, respectivement deux porte -outil en forme de chariot équipés de mécanismes de déplacement en forme de boggie, guidé sur des roues à boudin qui portent respectivement trois dispositifs de ponçage réglables séparément en hauteur équipés d'arbres

d'entraînement verticaux portant à leur extrémité infé-

rieure des meules. La pression d'application des différentes meules contre le rail peut être réglée au moyen d'un

dispositif de réglage compliqué et en plusieurs parties.

La profondeur d'élimination obtenue lors du premier passage de la meule est toutefois extrêmement faible si bien qu'il est nécessaire de procéder à des passages répétés de la meule avec fermeture correspondante de la

voie ferrée pour obtenir un résultat de polissage sensible.

C'est pourquoi, comme connu en soi, on réunit plusieurs wagons du type précité pour former un train de ponçage complet de façon à diminuer le nombre de passage des wagons pour assurer le polissage. Ces trains de polissage des rails sont toutefois d'un prix d'achat très élevé, ils exigent un personnel important et les dépenses engagées pour l'entretien et l'organisation de la planification et un emploi suffisant des trains de ce type sont d'autre part très élevées. Les frais au point de vue technique et entretien pour obtenir un guidage et une commandecorrects des outils de ponçage à l'aide de dispositifs appropriés,

sont également très élevés.

D'autre part, par la publication de la demande de brevet français 2 333 897 déposée au nom de la demanderesse, il est connu d'équiper des machines à polir les rails du type précité de dispositifs de profilage associés à des meules rotatives. Cette machine comprend un porte-outil fixé par articulation au bâti de la machine, réglable en hauteur et déplacé sur les deux rails de la voie ferrée par l'intermédiaire de roues à boudin, dans lequel sont prévus des châssis de support réglables en hauteur et latéralement pour des meules à boisseau qui doivent être centrées sur la surface supérieure du champignon du rail respectif ou sur ses flancs. L'agencement en liaison avec un dispositif de profilage amène une amélioration dans la précision de l'usinage et également dans les mouvements respectifs de mise en place. Etant donné que les différents châssis de support réglables-en hauteur sont appliqués trop fortement sur le profil de champignon du rail en raison de la présence du dispositif de profilage, il n'y a plus aucun jeu possible pour obtenir une adaptation à

différentes formes de profil ou aux irrégularités existan-

tes. En outre, les frais pour le chariot porte-outil ou

le chAssis de support sont également très élevés.

Par la publication de la demande de brevet français 2 381 132 déposée au nom de la demanderesse, il est connu de fixer des pierres abrasives glissantes par groupes sur deux chariots porte-outil disposés l'un derrière l'autre dans le sens longitudinal de la machine, qui sont guidés par l'intermédiaire de roues à boudin et qui sont déplacés bar le diopsitif d'entr mtn_-me-tt cmmirn dons le sens longitudinal de la voie, en un mouvement de travail supplémentaire en va-et-vient et superposé au déplacement propre de la machine. On a pu de cette façon augmenter de manière très sensible le rendement de polissage obtenu au cours d'un seul passage avec les pierres abrasives glissantes, plus particulièrement en comparaison du rendement obtenu avec les meules à boisseau, mais l'obtention d'une élimination plus importante de matière notamment avec une grande précision, est liée à des

difficultés également, pour des raisons économiques.

Il est d'autre part connu par le brevet déposé en République Démocratique Allemande 905 984 d'éliminer les résidus de soudure des rails par l'intermédiaire d'un dispositif pouvant être fixé aux rails par des opérations de rabotage analogues avec enlèvement de copeaux. L'outil de travail correspondant est déplacé en va-et-vient le long de la surface du champignon du rail par une coulisse à manivelle entraînée par un moteur. Cette proposition n'a pas été appliquée dans la pratique en raison de la construction compliquée et de la manoeuvre complexe du dispositif, peu appropriées à l'utilisation sur les

chantiers mais également parce que l'utilisation du disposi-

tif est limitée à des emplacements ponctuels des rails.

Enfin, par la demande de brevet français 2 413 502 déposéeau nom de la demanderesse, on connaît une machine à raboter et à polir mobile sur une voie ferrée qui est équipée d'une pluralité de chariots porte-outil montés réglables en hauteur sur le bâti de la machine et déplacés le long des rails latéralement et en hauteur, qui sont équipés respectivement d'une pluralité de rabots et de pierres abrasives glissantes. Le chariot porte-outil équipé du rabot est réglable en hauteur par rapport à ses essieux munis de roues à boudin, en même temps que les rabots, sur un angle de butée délimité par le rail. Les chariots porte-outil associés à chaque rail sont articulés

les uns aux autres par l'intermédiaire d'une unité hydrau-

lique à cylindre et piston servant de dispositif d'écarte-

ment et de blocage. Grâce à cette proposition, on a pu pour la première fois obtenir une élimination en continu des irrégularités des champignons des rails à l'aide d'outils avec enlèvement de copeaux, et par conséquent une augmentation très sensible du rendement, mais il faut noter que cette machine ne pouvait pas toujours être arrêtée dès que la forme de profil précise était obtenue, notamment pour un enlèvement de matières correspondant exactement aux mesures et que le centrage ou la mise en place des outils sur la surface à traiter était souvent

difficile à réaliser.

Le but de la présente invention est donc de créer une machine mobile sur une voie ferrée du type précité pour traiter les irrégularités existant à la surface des champignons des rails d'une voie ferrée déjà posée, cette machine permettant une mise en place et un contact précis

de l'outil sur la surface du champignon du rail à traiter.

Conformément à-l'invention, ce but est obtenu par le fait que l'outil est disposé sur un porte-outil séparé qui est monté réglable par rapport au chariot porte-outil guidé sans jeu par des galets de guidage sur les surfaces supérieure, inférieure et extérieure du champignon du rail, pour être guidé notamment le long de colonnes de guidage dans le plan de la voie ferrée mais également dans le plan vertical longitudinal des rails, ou encore dans des commandes d'entraInement dans des plans parallèles aux

plans précités, sensiblement verticalement à l'axe longitu-

dinal des rails, notamment par l'intermédiaire d'unités

hydrauliques à cylindre et piston.

Avec une machine réalisée suivant la présente invention, on obtient une précision fortement améliorée dans la mise en place et l'adaptation des porte-outil au profil du champignon du rail à usiner, si bien qu'en tenant compte d'un contact de guidage amélioré d'une part et de la formation d'une base de référence rigide d'autre part par le chariot porte-outil équipé des supports d'outil, non seulement en hauteur mais latéralement, on obtient un usinage judicieux et conforme aux valeurs prévues avec adaptation simultanée du profil respectif du champignon

du rail.

Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le porte-outil disposé sensiblement au milieu du chariot porte-outil est monté mobile en translation sur respectivement deux colonnes de guidage parallèles au plan de la voie ferrée ou orientées verticalement par rapport à ce dernier, présentant en section transversale une forme circulaire, deux colonnes de guidage étant solidaires du chariot porte-outil tandis que les deux autres colonnes de guidage, avantageusement celles qui

sont parallèles au plan de la voie ferrée et perpendiculai-

res à l'axe longitudinal du rail, sont reliées de manière rigide au porteoutil. De cette façon, avec des moyens de construction relativement simples, on obtient un guidage très précis du porte-outil dans ses deux directions de déplacement par rapport au chariot précité si bien que dans toutes les positions de réglage, notamment dans la

position de travail de l'outil, on disposera d'un assem-

blage rigide entre le porte-outil et le chariot guidé sans jeu sur les rails. Etant donné cette jonction rigide, on obtient une grande précision de travail et une qualité de surface du rail traité qui est constante sur toute la

portion de voie ferrée correspondante.

Dans cette construction, il est avantageux que, suivant une autre caractéristique de l'invention, les colonnes de guidage perpendiculaires au plan de la voie et solidaires du chariot soient disposées entre les deux autres colonnes de guidage. Ainsi, pour une structure massive des colonnes de guidage, l'ensemble du système de

guidage pour le porte-outil est réalisé dans une construc-

tion très compacte et l'écartement des galets de guidage du chariot, qui sont les plus proches du porte-outil, peut être maintenu à une valeur relativement faible, ceci

contribuant à la rigidité et à la stabilité de l'ensemble.

Suivant une autre configuration-avantageuse de l'invention, le porteoutil est relié à au moins une butée

réglable, notamment pour délimiter l'épaisseur d'élimina-

tion ou le réglage à zéro de l'outil équipé d'un rabot, non seulement transversalement au plan de la voie ferrée mais également verticalement par rapport à ce dernier ainsi que perpendiculairement à l'axe longitudinal des

rails. De telles butées permettent après réglage prélimi-

naire précis de la profondeur d'élimination souhaitée ou du réglage à zéro de l'outil, après chaque arrêt de la machine qui, pour éviter la détérioration des outils, est en principe précédérd'un relèvement des outils de la surface-du rail, de reprendre la progression de la machine sans procéder à un nouveau réglage du porte-outil et simultanément d'obtenir après remise en place de l'outil,

l'épaisseur d'élimination souhaitée préalablement réglée.

Sous la notion de réglage à zéro de l'outil, il faut donc comprendre la position de l'outil qui correspond au profil de consigne définitif et souhaité de la file de rails à usiner. Ce réglage à zéro est défini en fonction des dimensions et du profilé des rails posés ainsi qu'en fonction du degré d'usure moyen ou maximal et il permet d'autre part d'obtenir une grande sécurité vis-à-vis d'une

détérioration éventuelle des rails ou de l'outil lui-même.

Conformément à l'invention, il est avantageux pour délimiter la butée du porte-outil perpendiculairement à l'axe longitudinal des rails de la machine et dans un plan parallèle au plan de la voie ferrée, de prévoir au moins une butée réglable sur le porte-outil déplaçable, qui coopère avec une surface de butée du chariot porte-outil, et de prévoir également au'moins une autre butée réglable sur le chariot, qui coopère avec une surface de butée du porte-outil déplaçable. On obtient ainsi une grande précision dans les positions préréglées de l'outil étant donné qu'en plus du chariot porte-outil et du porte-outil déplaçable relié de manière rigide au précédent, aucun autre élément constitutif ne doit être utilisé pour former les bhtées prrcit6es, Une disposition particulièrement simple au point

de vue construction est obtenue suivant une autre carac-

téristique de l'invention, lorsque le porte-outil est relié à un entratnement, notamment une commande hydraulique à cylindre et piston, disposé sensiblement au milieu du pont du chariot porte-outil, pour assurer un déplacement en translation réglble ou un mouvement de mise en place dans un plan vertical longitudinal des rails qui est

perpendiculaire au plan de la voie ferrée. Cette construc-

tion est également caractérisée par une répartition centrale des forces de la commande de déplacement ou de mise en place dans le plan vertical longitudinal des rails, si bien qu'aucun moment de flexion n'apparaîtra dans les colonnes de guidage du porte-outil qui sont verticales et disposées avantageusement de manière parfaitement symétrique

dans le plan vertical longitudinal des rails.

Selon une autre configuration préférée de l'inven-

tion, le porte-outil comprend, pour assurer un déplacement en translation et de mise en place réglable dans un plan parallèle au plan de la voie ferrée et sensiblement perpendiculaire au plan vertical des rails, au moins une chambre de cylindre hydraulique dans laquelle est prévu un piston à double effet qui est solidaire d'au moins l'une des deux colonnes de guidage du porte-outil qui s'étendent parallèlement au plan de la voie ferrée et perpendiculairement à l'axe longitudinal des rails. Il n'est par conséquent plus nécessaire de prévoir un cylindre de mise en place particulier en plus des colonnes de guidage pour assurer le mouvement de mise en place du

porte-outil perpendiculairement au plan vertical des rails.

D'autre part, la construction est dans son ensemble, plus

simple et moins encombrante.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, entre la butée d'extrémité respective et la surface de butée coopérant avec cette dernière, on a prévu une butée intermédiaire reliée à un dispositif de pivotement vers l'intérieur mécanique ou hydraulique, dont l'épaisseur correspond sensiblement à l'épaisseur de la couche à éliminer au cours d'un passage de la machine, notamment à l'épaisseur d'un copeau de rabotage. Cette configuration présente un grand avantage dans les cas dans lesquels compte tenu d'une-usure progressive ou fortement irrégulière de la surface des champignons du rail, notamment en cas de présence de rainures, il est nécessaire de disposer de puissances d'élimination très importantes pour rétablir le

profil de consigne désiré. A l'aide des butées intermédiai-

res, après avoir réglé à zéro l'outil en fonction du profil

de consigne désiré, on peut réaliser dans ce cas l'élimina-

tion des irrégularités de-manière échelonnée en deux ou plusieurs passages successifs de la machine si bien que l'épaisseur de ladite butée intermédiaire déterminera l'épaisseur d'élimination respective. Au cours du dernier passage de travail de la machine, le fonctionnement s'opère sans la butée intermédiaire en fonction du réglage à zéro de l'outil. Grâce aux butées intermédiaires, il n'est pas nécessaire de procéder à un réajustage ou à un nouveau réglage de l'outil entre les passages successifs de la machine. Suivant une configuration préférée de l'invention, pour chaque rail de la voie ferrée, on ne prévoit qu'un seul chariot porte-outil réglable en hauteur par rapport au châssis de la machine, qui ne comprend respectivement qu'un seul porte-outil et un seul outil équipé d'une lame de rabot, et par conséquent les deux chariots porte-outil disposés sensiblement en vis-à-vis l'un de l'autre sont articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'éléments d'écartement réglables en continu en fonction de la largeur de la voie, sur leur longueur et transversalement à l'axe longitudinal de la machine. Cette disposition a pour but d'appliquer pour un poids donné de la machine, des forces les plus importantes possibles au niveau de l'outil pour obtenir une grande puissance d'élimination. Grâce aux organes d'écartement, on est assuré que les chariots suivront exactement chaque variation d'écartement de la voie ferrée malgré les importantes forces de travail appliquées et qu'ils resteront toujours en prise sans jeu

avec les deux rails de la voie ferrée.

Avantageusement, suivant une autre caractéristique de l'invention, les deux chariots porte-outil peuvent être appliqués en continu contre les deux surfaces extérieure ou intérieure des champignons des rails par leur rouleau de guidage latéral, par l'intermédiaire de systèmes d'entraînement formés d'unités hydrauliques à cylindre et piston et reliés aux organes d'écartement précités à longueur variable. On dispose d'une possibilité alternative ou simultanée de travail le long des flancs intérieurs

ou extérieurs des deux files de rails de la voie ferrée.

D'autre part, il est avantageux suivant la présente invention, que les deux chariots porte-outil soient reliés

l'un à l'autre par l'intermédiaire de deux organes d'écar-

tement à longueur variable, s'étendant parallèlement l'un à l'autre, qui sont réalisés sous forme d'ensembles à

cylindre et piston et reliés par leurs extrémités respecti-

vement au chariot porte-outil par l'intermédiaire d'axes d'articulation orientés verticalement par rapport au plan de la voie ferrée, un emplacement d'articulation en diagonale ou décalé en vis-à-vis présentant en plus un axe d'articulation qui est parallèle à l'axe longitudinal des rails pour former une articulation à cardan. De cette façon, indépendamment du tracé respectif de la voie ferrée, notamment de l'inclianison transversale de la voie, on est assuré que les deux chariots porte-outil se trouveront toujours dans le plan vertical longitudinal des rails de la file de rails associés ou dans un plan parallèle au précédent, et cela indépendamment du fait que les rails forment avec le plan de la voie ferrée un angle droit ou qu'ils soient inclinés l'un vers l'autre vers l'intérieur de la voie ferrée, comme ceci se pratique couramment de nos jours. Etant donné la disposition diagonale en vis-à- vis des articulations à cardan, les chariots porte-outil peuvent exécuter sans aucune gène les mouvements relatifs mutuels nécessaires dans les rampes de surélévation, étant

donné qu'elles se déforment mutuellement.

Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, le chariot porte-outil comprenant une pluralité de rouleaux de guidage en. hauteur destinés à s'appliquer

contre la surface du champignon du rail, comprend respec-

tivement deux paires de rouleaux de guidage latéral s'étendant par leur axe sensiblement perpendiculairement au plan de la voie ferrée, pour obtenir un contact de guidage alterné contre la partie intérieure ou extérieure du champignon du rail,non usée, le porte-outil étant alors disposé sensiblement au milieu entre ces deux paires de rouleaux de guidage. On obtient ainsi une poutre de référence courte et rigide, latéralement et en hauteur, qui est en mesure d'absorber de manière efficace et pratiquement sans déformation, toutes les forces de travail

qui sont appliquées.

Il est également avantageux, dans le cadre de l'invention, de prévoir entre les deux chariots porte-outil, pour obtenir un centrage par rapport aux rails lors du soulèvement ou de la mise en place, au moins une commande avantageusement hydraulique à cylindre et piston disposée horizontalement et produisant une composante de forces horizontale,qui est fixée par l'une de ses extrémités à l'un des chariots porte-outil précité'et par son autre extrémité, avantageusement son cylindre, au bâti de la machine, par articulations. Par cette disposition, on facilite et on rend plus rapide la manipulation lors d'un changement d'équipement de- la machine pour passer d'une position de déplacement à une position de travail. On il réduit également les risques de détérioration éventuelle des galets de guidage et des autres éléments constitutifs

lors de l'abaissement des deux chariots sur les rails.

Une autre possibilité avantageuse de réalisation réside, suivant la présente invention, dans le fait que le porte-outil est disposé sensiblement au milieu entre au "moins deon.x Zalets de guidage en iauteur cc'pérant avec la partie supérieure du champignon des rails et au moins deux galets de guidage latéral coopérant respectivement avec l'une ou les deux surfaces intérieure ou extérieure du champignon du rail correspondant. Cette disposition centrale du porte-outil entre les galets de guidage latéral et en hauteur respectivement adjacents revêt une importance particulière parce que l'on dispose d'un rapport de forces avantageusement symétrique et parce que d'autre part on obtient, pour les deux sens de déplacement de la machine, des rapports de position en coïncidence entre l'outil et

lesdits galets de guidage.

Suivant une autre configuration de l'invention, le porte-outil est disposé entre au moins deux à six galets de guidage en hauteur montés amovibles pour une utilisation sélective et les deux galets de guidage latéral ou paresb galets de guidage latéral, lesdites paires de rouleaux de guidage latéral étant avantageusement associées aux galets

de guidage en hauteur qui sont adjacents au porte-outil.

Cette configuration est prévue essentiellement pour l'usina-

ge des rainures pour lesquelles il faut prévoir un appui du chariot porteoutil qui est défini par la longueur

d'oscillation respective des rainures.

Suivant une autre configuration avantageuse de l'invention, le ou les chariots porte-outil sont montés avec le porte-outil à-guidage forcé en hauteur et latéral et déplaçable par rapport audit chariot, avec l'outil de rabotage à l'état fixé, sur une machine de superstructure mobile présentant un poids relativement important, de préférence entre les mécanismes de déplacement ou les bogies de ladite machine. Par rapport aux autres constructions, cet agencement présente l'avantage que la voie ferrée est dans une certaine mesure retenue entre les deux essieux de la machine qui s'appliquent sur les rails si bien que les forces de rabotage appliquées aux rails ne peuvent pas provoquer de déplacement ou décalement latéral de la voie ferrée. D'autre part, on favorise dans cet ger.cement, la réalisation d'un copeau continu lors de

l'usinage des deux rails.

Une autre possibilité de configuration de l'inven-

tion réside dans le fait que le chariot porte-outil est réalisé sous forme de véhicule à voie simple déplaçable sur les rails comprenant un carter agencé au milieu recevant le porte-outil mobile, au moins l'une des extrémités de ce chariot en forme de wagon étant reliée, dans le sens

longitudinal de la machine, à cette dernière, par l'intermé-

diaire d'une tige de jonction, pour absorber les forces de traction et de compression. Ainsi, l'opérateur a une meilleure visibilité dans les deux sens de travail de la machine. Suivant l'invention, d'autres avantages sont obtenus par le fait que toutes les commandes d'entraînement, notamment les commandes hydrauliques à cylindre et piston pour le déplacement en hauteur des chariots porte-outil, pour le mouvement de mise en place des porte-outil et le cas échéant pour l'écartement suivant la largeur de la voie ferrée des chariots porte-outil reliés aux éléments d'écartement mobiles en direction longitudinale, et le cas échéant encore pour le mouvement de mise en place des butées d'extrémité et des butées intermédiaires ainsi que pour l'engagement ou le dégagement assurant le centrage des deux chariots porte-outil, peuvent être télécommandées par un emplacement de commande central. disposé dans la machine, avantageusement par l'intermédiaire d'un dispositif de

commande relié à un générateur hydraulique de forces commun.

Ainsi, à partir du pupitre de commande, on peut intervenir rapidement sur différentes commandes précitées et aucun personnel supplémentaire n'est nécessaire pour contrôler ou manipuler lesdites commandes, notamment de l'extérieur

de la voie ferrée.

Enfin, il s'est avéré particulièrement avantageux suivant une autre caractéristique de l'invention, de relier les commandes hydrauliques à cylindre et piston assurant le déplacement du porte-outil, à un organe de commande asservi à la vitesse, au nombre de tours ou à la puissance ou encore à la pression,qui est avantageusement associé au dispositif de commande central précité notamment pour assurer la mise en place et l'enlèvement en temps utile de l'outil de rabotage. On obtient ainsi une importante sécurité de fonctionnement pour les conditions normales de travail mais également une sécurité renforcée en cas de perturbations non prévues ou lorsqu'on rencontre un obstacle. Plus particulièrement, on empêche grâce à ce dispositif qu'en cas d'arrêt de la machine au cours de son utilisation ou à la suite d'une défectuosité, l'outil de rabotage reste en contact avec le rail, ce qui provoque dans la plupart des cas une détérioration de la lame dudit

outil.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci

apparaîtront plus clairement au cours de la description

explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans

lesquels: -

- la figure 1 est une vue de côté d'une machine conforme à l'invention servant à éliminer les irrégularités des surfaces supérieures des champignons des rails d'une voie ferrée déjà posée; - la figure 2 est une vue en élévation du chariot porte-outil avec le porte-outil de la machine représentée à la figure 1, dans une vue agrandie;

- la figure 3 est une coupe suivant la ligne III-

III de la figure 2;-

- la figure 4 est une vue de côté avec coupe partielle d'un chariot porteoutil avec le porte-outil, suivant la ligne IV-IV de la figure 5; - la figure 5 est une vue de dessus suivant la ligne V-V de la figure 4 de la disposition générale formée des deux chariots porte-outil avec les porteoutil associés; - - la figure 6 est une représentation en coupe du chariot porte-outil montré à la figure 4, suivant la ligne VI-VI de la figure 4; et - la figure 7 est une autre représentation en

coupe suivant la ligne VII-VII de la figure 6.

La machine 1 illustrée à la figure 1 comprend un châssis mobile 2 qui est déplaçable sur une voie ferrée 7 formée des rails 4, 5 et des traverses 6, à l'aide de deux mécanismes de déplacement 3 écartés l'un de l'autreréalisés sous forme de bogies. Le châssis mobile de la

machine comprend sur ses deux faces frontales, les disposi-

tifs de traction et les tampons 8-généralement prévus qui permettent l'alignement de la machine dans un convoi ferroviaire, notamment pour assurer le déplacement de la

machine vers un autre lieu d'utilisation, sur des trajec-

toires assez longues. La machine 1 est équipée d'une commande de déplacement 9 séparée qui agit au moins sur deux essieux de l'un des mécanismes de déplacement 3 et qui est réglable aux vitesses nécessaires à l'exécution des travaux ainsi qu'au déplacements vers un autre lieu d'utilisation, de même que cette commande d'entraînement peut passer en marche avant et en marche arrière. Sur les dessins, le sens de travail ou de déplacement est indiqué

par la flèche 10.

La machine 1 est équipée de dispositifs pour

éliminer en continu, notamment pour raboter les irrégulari-

tés telles que des stries, les ébarbures, de la surface des champignons des deux rails 4 et 5 de la voie ferrée 7, ce dispositif comprenant sensiblement deux chariots porte-outil 11, 12 associés respectivement à chaque rail 4 ou 5 qui sont reliés au châssis mobile de la machine 2, respectivement par l'intermédiaire de deux commandes 13 à cylindre et piston orientées verticalement, de manière réglable en hauteur en pouvant être sollicités en direction verticale. Pour assurer l'entraînement des chariots 11, 12 en même temps que la machine 1 est déplacée, lesdits chariots sont articulés au bâti 2 de la machine respective- pent par l'intermédiaire d'une tige 14 de traction et de compression orientée sensiblement dans le sens longitudinal de la ïoie fevre. La machine çi dispose d'une source de forces 15, notamment d'un moteur diesel couplé à des générateurs hydrauliques ou pneumatiques de pression ou à un générateur. La source 15 est reliée par l'intermédiaire d'un système de lignes16 ou de conduitesà un dispositif central de commande 17 auquel sont connectées les commandes 13 respectivement par l'intermédiaire des lignes de jonction 18 ainsi que d'autres commandes d'entraînement de la machine 1 par l'intermédiaire de lignes de jonction

doubles 19, 24.

A la figure 2, on a représenté à échelle agrandie

le chariot porte-outil 11 orienté dans le sens d'observa-

tion de la figure 1. Le chariot porte-outil 11 comprend au total six galets de guidage en hauteur 25 ou 26 écartés les uns des autres et utilisables sélectivement qui sont appuyés sur le rail 4. Pour le guidage latéral le long du côté ou d'un flanc du rail 4, le chariot 11 est équipé de galets de guidage latéral 27, 30 en forme de plateaux circulaires montés rotatifs autour d'un axe sensiblement

vertical, dont deux sont visibles à la figure 2, c'est-à-

dire ceux qui sont appliqués contre la face extérieure

du rail, c'est-à-dire les galets de guidage latéral 27, 28.

Sur le chariot 11, dans la zone comprise entre les deux galets de guidage en hauteur 25, on a prévu un porte-outil 31 avec une retenue d'outil 32 orientée vers le bas formant

une tête que laquelle est monté l'outil de rabotage 33.

Le-porte-outil 31, comme ceci sera expliqué par la suite, est relié de manière réglable en hauteur et latéralement au chariot porte-outil 11. Lorsque l'appui est réalisé uniquement par deux galets de guidage en hauteur 25, comme ceci est montré à la figure 2, on réalise une élimination sur une faible épaisseur en enlevant simultanément les

ébarbures dues au passage des roues. Pour cela, l'écarte-

ment entre les deux galets de guidage en hauteur 13 est le plus petit possible. La figure 3 illustre l'usinage du champignon 34

du rail 4 d'une voie ferrée posée dans la zone de transi-

tion entre la surface de roulement 35 proprement dite et le flanc extérieur 36 du champignon du rail afin d'éliminer les ébarbures 37 dues au passage dus roues apparaissant après une utilisation prolongée des rails. Le chariot porte-outil 11 appuyé uniquement sur les galets 25 (les rouleaux 26 interchangeables sont représentés par des lignes en tirets à la figure 2), est guidé à l'aide des galets de guidage latéral 29, 30, disposés vers l'intérieur de la voie ferrée, le long du flanc intérieur 38 du champignon du rail. Les dispositifs nécessaires à cette opération seront décrits par la suite. Le porte-outil 32 représenté en trait mixte à la figure 3 comprend un évidement 39 sensiblement en forme de queue d'aronde dans lequel est rigidement fixé l'outil de rabotage 33 à l'aide d'une plaque d'attache 40. Le rabot 41 proprement dit qui est formé d'un matériau résistant, notamment de métal dur, est fixé de manière amovible au moyen de griffes de retenue 42, sur l'outil proprement dit. Pour éliminer les ébarbures 37, on a prévu un ensemble d'outils dans lequel la lame 43 du rabot 41 forme avec le plan de la voie ferrée un plan 44 parallèle à ce dernier, un angle

d'environ 45 .

A la figure 4, on a représenté un chariot porte-

outil 12 associé au rail 5 et disposé en vis-à-vis du rail précédent, qui est disposé, par rapport à l'axe de la voie ferrée, de manière sensiblement symétrique au chariot 11 précité. On a représenté le rétablissement définitif de la surface de roulement 35 et du flanc intérieur 38 du champignon du rail 5 pour un sens de travail 10 de la machine inversé par rapport au sens montré à la figure 2. L'agencement ou l'équipement des outils nécessaires à cette opération sera expliqué par la suite de même que le fonctionnement d'une butée d'extrémité

réglable par rapport au porte-outil 31 et que l'utilisa-

tion d'un dispositif d'introduction 46 d'une butée inter- médiaire 47. Pour assurer simultanément le profilage et

l'élimination des rainures, on utilise dans cette représen-

tation, tous les galets de guidage en hauteur 25, 26 avec leur boulon de logement, pour supprimer les irrégularités à longue ou courte ondulation, contrairement à ce qui a

été montré à la figure 2.

La figure 5 est une vue de dessus de la disposition générale de l'outil pour usiner les deux rails 4 et 5 d'une voie ferrée 7 déjà posée. Comme on peut le remarquer, les

ciariots porte-outil 11, 12 disposés sensiblement en vis-à-

vis sont reliés l'un à l'autre par articulation par l'intermédiaire de deux organes d'écartement 48 s'étendant transversalement au sens de la machine et réglables en continu de manière télescopique dans leur longueur. Les organes d'écartement 48 sont pour cela reliés par leurs extrémités aux chariots 11, 12 en vis-à-vis respectivement par l'intermédiaire d'axes d'articulation 49 s'étendant verticalement au plan de la voie ferrée, un emplacement d'articulation décalé en diagonale présentant à titre

supplémentaire un axe d'articulation 50 s'étendant parallè-

lement à l'axe longitudinal du rail si bien qu'à l'extrémité correspondante de l'élément d'écartement 48, on obtient une articulation du type à cardan. Pour le réglage en longueur des éléments d'écartement 48 on a associé, à chacun de ces éléments, une unité 51 hydraulique à cylindre et piston à double effet qui peut être alimentée par l'intermédiaire de lignes de jonction 19, par le dispositif central de commande 17, dans le sens d'action désiré. A l'aide de ces commandes d'entraînement 51, on peut amener sélectivement les deux rouleaux de guidage latéral 29, 30 des deux chariots 11, 12, en contact des flancs internes 38 des deux rails 4,5 ou les deux rouleaux de guidage latéral,

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27, 28 des deux chariots 11, 12 avec les flancs extérieurs 36 des champignons des deux rails 4 et 5, le contact s'effectuant sans jeu. Les deux chariots 11, 12 suivent ainsi exactement le tracé longitudinal des bux rails et par conséquent toutes les variations d'écartement de la voie ferrée 7 déjà posée. La lame de rabot 41 respectivement utilisée est disposée en principe du côté du rail qui est opposé auc galets de guidage latéral se trouvant en contact avec le rail. Les rouleaux de guidage latéral constituent par conséquent une butée pour recevoir les forces de coupe

de la lame de rabot 41 orientées latéralement.

Pour mettre en place les deux chariots porte-outil 11, 12 au début de la course de travail ou pour les retirer

après exécution des travaux et pour faciliter ces opéra-

tions, on a prévu une commande hydraulique à cylindre et piston 52 qui est articulée par une extrémité 53 au chariot 11 et par son autre extrémité 54 au bâti 2 de la machine. A l'aide cette commande d'entraînement 52 et le cas échéant des commandes d'entraînement 51 des organes d'écartement 48, les chariots porte-outil 11, 12 qui sont en position de repos au-dessus du niveau de la voie ferrée peuvent être tout d'abord centrés avant d'être abaissés c'est-à-dire orientés en fonction des deux rails 4 et 5 puis abaissés sur la voie ferrée à l'aide des commandes 13 à cylindre et piston pour être amenés alors exactement en prise avec les rails 4 et 5. La commande de l'entraînement 52 s'effectue par l'intermédiaire d'une ligne de jonction

23, à partir du dispositif central de commande 17.

Aux figures 6 et 7, on a montré les détails de

construction prévus pour assurer le déplacement du porte-

outil 31 par rapport au chariot 11 ou 12. Le chariot 11 est formé, dans sa partie centrale, sensiblement en un carter en caisson 55 dans lequel sont montées rigidement deux colonnes de guidage 56 à section circulaire et orientées verticalement dont l'agencement est symétrique par rapport au plan longitudinal vertical médian 57 du carter 55. Sur ces deux colonnes de guidage 56 est montée mobile en translation verticale une première partie de bâti 58 du porte-outil 31 réaliséeen deux parties. En haut de la partie de châssis 58 est articulée une commande hydraulique à cylindre et piston 59 montée au milieu entre les deux colonnes de guidage 56 qui est également articulée par son extrémité supérieure de cylindre 60 à un pont 61 solidaire du carter 55 et s'étendant vers le haut à partir de ce del-riei:.rCette com-andée peut C';te etLeThée.as le sens d'un levage ou d'un abaissement à partir du dispositif central de commande 17, par l'intermédiaire d'une ligne

de connexion 21.

Sur la portion de châssis 58 sensiblement en forme de H représentée en vue dessus à la figure 7, sont fixées rigidement deux autres colonnes de guidage 62 horizontales et perpendiculaires au plan vertical longitudinal médian 57, qui sont disposées symétriquement par rapport aux colonnes de guidage 56 verticales qui passent entre elles. Sur ces

deux colonnes de guidage 62 est montée mobile en transla-

tion une seconde partie de bâti 63 du porte-outil 31.

Pour le mouvement de déplacement mutuel des deux parties de châssis 58,63, la seconde partie 63 de châssis présente une chambre de cylindre hydraulique 64 dans laquelle est guidé un piston à double effet 65 qui est solidaire de l'une des deux colonnes de guidage horizontal 62 et dont le volume de pression situé en avant ou en arrière du

piston 65 peut être alimenté en pression par l'intermé-

diaire d'une ligne de jonction 24, à partir du dispositif central de commande 17. La retenue d'outil 32 précitée est solidaire de la seconde partie de châssis 63 du porte-outil 31 ou vient de matière avec ce dernier. Par conséquent, la retenue d'outil 32 peut être déplacée en même temps que l'outil de rabotage 33 ou sa lame 41, par rapport au chariot 11 ou au carter 55, non seulement en direction verticale le long des colonnes de guidage 56 mais également en direction horizontale le long des

colonnes de guidage 62.

Pour déterminer la position de l'outil prévu pour le réglage à zéro de l'outil 33 ou pour le réglage de l'épaisseur d'élimination désirée, on a associé à chaque porte-outil 31, en plus de la butée d'extrémité réglable 45 précitée, deux autres butées d'extrémité réglables 66 et 67. La butée d'extrémité 45 montée mobile sur un prolongement 68 en saillie vers le haut de la partie 58 de châssis (voir figures 2 et 4) coopère avec une surface de butée fixe 69 du chariot porte-outil 11 ou 12. Elle délimite la profondeur d'abaissement du porte-outil I1 par rapport au chariot associé 11-ou 12 et définit simultanément la profondeur de pénétration maximale (réglage à zéro) de la lame de rabot 41 dans la surface du rail 4 ou 5 à usiner. S'il est nécessaire de prévoir plus d'un passage de travail pour rétablir la surface de roulement du champignon du rail, la profondeur d'élimination peut être échelonnée par interposition de la butée intermédiaire 47, à l'aide du dispositif d'introduction 46 commandé par l'intermédiaire des lignes de jonction 20 par le dispositif central de commande 17, entre la butée d'extrémité 45 et la surface de butée associée 69, un nouveau réglage de la butée d'extrémité 45 n'est alors pas nécessaire entre les différents passages de la machine (voir à la figure 2 la position d'extrémité supérieure représentée en tirets de ladite butée 45). Les deux autres butées d'extrémité 66, 67 servent à délimiter la course de

déplacement horizontal du porte-outil 31 des deux côtés.

La butée d'extrémité 66 réglable disposée sur un prolonge-

ment latéral 70 du carter 55, qui coopère avec la surface de butée 71 de la partie 63 de châssis, détermine la position de travail latéral et par conséquent la profondeur d'élimination latérale maximale souhaitée de la lame de rabot 41 lors de l'usinage du flanc interne du champignon du rail (figure 6). La butée d'extrémité 67 qui est montée sur la seconde partie de châssis 63 du porte-outil 31 et qui coopère avec la surface de butée 72 du carter 55, détermine la position de travail latéral et par conséquent la profondeur d'élimination maximale souhaitée de la lame 41 lors de l'usinage d'un flanc externe 36 d'un

champignon de rail.

A chaque butée d'extrémité 66, 67 on a associé deux butées intermédiaires séparées 73 ou 74 avec deux dispositifs d'introduction correspondants 75 et 76. Ainsi, on peut également échelonner la profondeur de pénétration de la lame de rabot 41 en direction latérale, de la même manière que ce qui a été décrit en liaison avec la butée d'extrémité 45. La commande du dispositif d'introduction précitée s'effectue par l'intermédiaire des lignes 22,-à partir du

dispositif central de commande 17.

Pour obtenir une remise à zéro simple et rapide des

butées d'extrémité 66, 67 ces dernières présentent intérieu-

rement, une creusure en forme de six-pans 77 pour permettre

l'introduction d'une clé correspondante 78.

La machine 1 qui vient d'être décrite est prévue pour éliminer par rabotage les différentes irrégularités des surfaces supérieures des champignons des rails en formant un copeau 79 continu résistant. Etant donné la jonction extrêmement rigide entre le chariot porte-outil, le porte-outil et l'outil de rabotage proprement dit, on peut également raboter les joints soudés des rails et - obtenir d'autre part des profondeurs de pénétration très importantes de l'ordre de plusieurs centièmes de millimètre

pour le copeau.

La machine 1 est d'autre part équipée d'un disposi-

tif de sécurité qui est foirmé d'un organe de commande 80 relié au système central de commande 17 par l'intermédiaire d'une ligne 81. Cet organe de commande 80 est inclus dans un système hydraulique et permet la prise ou le dégagement judicieux et en temps utile de l'outil de rabotage respectif 33 par rapport à la surface du champignon du rail à traiter, par une commande appropriée d'au moins l'unxou l'autre des unités hydrauliques à cylindre et piston 13, 59, 64, 65 en fonction de la vitesse ou du régime de rotation ou de puissance de la machine et le cas échéant en fonction de

la pEa cbtnravdl dams lum cs inités hydrauliques précitées.

L'invention ne se limite pas au mode de réalisation représenté. Pour le réglage en hauteur et latéral des différents porte-outil, au lieu des colonnes de guidage

cylindriques, on pourrait utiliser avec les mêmes avanta-

ges des trajectoires de guidage à section carrée ou rectangulaire, le chariot porte-outil devant lui-même être

équipé desdites trajectoires de guidage.

-D'autre part, la configuration des rouleaux de guidage latéral destinés à venir s'appliquer sur les portions non usées des flancs des champignons des rails peut être réalisée à l'aide d'axes s'étendant suivant un angle donné par rapport au plan longitudinal vertical des rails, la périphérie extérieure des rouleaux de guidage latéral ne devant pas systématiquement être cylindrique, un profil incurvé pouvant également être prévu. Dans le

cadre de l'invention, les différentes commandes d'entraine-

ment peuvent être des commandes mécaniques, hydrapneumati-

ques ou électriques.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans

le cadre de la protection comme revendiquée.

Claims (18)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1.- Machine mobile à déplacement de travail en continu commun défini par son sens de déplacement, servant à éliminer en continu notamment à raboter en continu des irrégularités telles que des stries ou des ébarbures dues

au roulement des roues sur les rails, de la partie supé-

rieure du champignon. d'au moins un rail d'une voie

ferrée déjà posée, comprenant au moins un chariot porte-

optil articulé au châssis de la machine, réglable en hauteur par l'intermédiaire de commandes correspondantes et susceptible d'être appliqué sur la surface supérieure du champignon des rails, qui est guidé latéralement et en

hauteur sur le champignon du rail et comprend un porte-

outil avec une retenue d'outil, notamment destinée à recevoir un outil de rabotage avec enlèvement de copeaux, caractérisée en ce que l'outil (33) est monté sur un porte-outil (31) qui est monté réglable notamment par l'intermédiaire de commandes hydrauliques à cylindre et piston(59, 64) par rapport au chariot porte-outil (11) guidé sans jeu à l'aide de galets de guidage (25, 30) le long des surfaces supérieure, intérieure et extérieure du champignon (34) des rails, pour être déplacé notamment le long de colonnes de guidage (56, 62) non seulement dans le plan de la voie mais également dans le plan vertical longitudinal des rails ou dans des plans parallèles à ce

dernier, sensiblement perpendiculairement à l'axe longitu-

dinal des rails.

2.- Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le porteoutil(31) disposé sensiblement au milieu

du chariot porte-outil (11,12) est monté mobile en trans-

lation sur deux colonnes de guidage (56, 62) parallèles au plan de la voie ferrée ou s'étendant verticalement par rapport à ce dernier, à section transversale circulaire, deux colonnes de guidage (56) étant rigidement reliées au chariot porte-outil (11, 12) tandis que les colonnes (62) qui sont avantageusement parallèles au plan de la voie et perpendiculaires à l'axe longitudinal des rails, sont

reliées au porte-outil (31).

3.- Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que deux colonnes de guidage (56) s'étendant perpen-

diculairement au plan de la voie ferrée et reliées solidai-

rement auxchariots (11, 12) sont disposées entre les deux

autres colonnes de guidage (62).

4.- Machine selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisée en ce que le porte-outil (31) est relié à au moins une butée réglable (45, 66, 67), servant notamment à délimiter la profondeur d'élimination ou la position à zéro de l'outil (33) équipé d'une lame de rabot (41), non seulement transversalement mais également verticalement par rapport au plan de la voie ferrée et perpendiculairement

à l'axe longitudinal des rails.

5.- Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que pour délimiter la butée porte-outil (31) perpendiculairement à l'axe longitudinal de la machine ou des rails et dans un plan parallèle au plan de la voie ferrée, on a prévu au moins une butée réglable (67) sur le porte-outil (31) déplaçable en translation, qui coopère avec une surface de butée (72) du chariot porte-outil (11, 12) et au moins une autre butée réglable (66) sur ledit chariot (11, 12) qui coopère avec une surface de butée (71)

du porte-outil (31) mobile en translation.

6.- Machine selon l'une des revendications 1 à 59

caractérisée en ce que le porte-outil (31) pour un déplacement vertical réglable ou une mise en place dans un plan vertical longitudinal des rails qui s'étend perpendiculairement au plan de la voie ferrée, est relié à au moins une commande hydraulique à cylindre et piston (59) disposée au milieu sur un pont (61) du chariot

porte-outil (11, 12).

7.- Machine selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisée en ce que le porte-outil (31) pour assurer un déplacement réglable ou un mouvement de mise en place dans un plan parallèle au plan de la voie ferrée et sensiblement perpendiculaire au plan vertical des rails, comprend au moins une chambre de cylindre hydraulique (63) dans laquelle est prévu un piston (65) à double effet qui est relié rigidement à au moins l'une des colonnes de

guidage (62) du porte-outil (31), qui s'étendent parallèle-

ment au plan de la voie et perpendiculairement à l'axe

longitudinal des rails.

8.- Machine selon l'une des revendications 4 à 7,

caractérisée en ce qu'entre la butée d'extrémité respective (45, 66, 67) et la surface de butée respectivement associée (69, 71, 72) on a prévu au moins une butée intermédiaire (47, 73, 74) reliée avantageusement à un dispositif de pivotement ou de rentrée (46, 75, 76) mécanique ou hydraulique, dont l'épaisseur correspond sensiblement à l'épaisseur d'une couche de matière à éliminer au cours du passage continu de la machine notamment à l'épaisseur

d'un copeau de rabotage.

9.- Machine selon l'une des revendications 1 à 8,

caractérisée en ce que pour chaque rail (4, 5) de la voie ferrée (7), on a prévu uniquement un chariot porte-outil (11) réglable en hauteur par rapport au bâti(2)de la machine qui ne porte qu'un seul porte-outil 31 et un seul outil (33) équipé d'une lame de rabot (41), et en ce qu'avantageusement les deux ciariots porte-outil (11, 12) disposés sensiblement en vis-à-vis sont reliés par articulation l'un à l'autre par l'intermédiaire d'éléments

d'écartement réglables en continu en fonction de l'écarte-

ment de la voie ferrée sur leur longueur, dans le sens

longitudinal de la machine.

10.- Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que les deux chariots porte-outil (11, 12) peuvent être appliqués en continu par leurs galets de guidage latéral (27, 30) contre les côtés intérieur et extérieur du champignon du rail (34) par l'intermédiaire de commandes

hydrauliques à cylindre et piston (51) reliées avantageuse-

ment aux organes d'écartement (48) à longueur variable.

11.- Machine selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que les deux chariots porte-outil (11, 12) sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire de deux organes d'écartement (48) à longueur variable s'étendant parallèlement l'un à l'autre, qui sont configurés en ensemble hydraulique à cylindre et piston et reliés par leurs extrémités respectivement par l'intermédiaire d'axes d'articulation (49) s'étendant verticalement par

rapport au plan de la voie ferrée, au. chariot porte-outil-

(11, 12) un emplacement d'articulation décalé en diagonale, comprenant à titre supplémentaire, un axe d'articulation (50) -s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal des rails pour former une articulation à cardan

12.- Machine selon l'une des revendications-1 à 11,- -

caractérisée en ce que le chariot porte-outil (11, 12.) -

comprenant une pluralité de galets de guidage latéral (25, 26) pour venir s'appliquer contre la face supérieure du champignon du rail (34), comprend au moins deux paires de galets de guidage latéral (27, 29, 28, 30) avantageusement perpendiculaires par leur axe au plan de la voie ferrée, qui sont destinées à venir s'appliquer alternativement contre les zones non usées des flancs intérieur ou

extérieur (38, 36) du champignon du rail (34), le porte-

outil (31) étant disposé sensiblement au milieu entre

lesdites paires de galets de guidage.

13rMachine selon l'une des revendications 1 à'12,

caractérisée en ce qu'entre les deux chariots porte-outil -

(11, 12) pour assurer un centrage par rapport aux rails lors du soulèvement ou de l'abaissement desdits chariots, on a prévu au moins une commande d'entraînement (52) hydraulique à cylindre et piston disposée horizontalement et produisant une composante horizontale de forces, ladite commande d'entraînement étant fixée par son extrémité (53).:

à l'un des chariots 11 et par son autre extrémité, avants-

geusement son cylindre, au châssis (2) de la machine, par

articulations. -

14.- Machine selon l'une des revendications 1 à 13,

caractérisée en ce que le porte-outil (31) est disposé sensiblement au milieu entre respectivement au moins deux galets de guidage en hauteur (25) coopérant avec la surface supérieure du champignon du rail (35) et au moins entre respectivement deux galets de guidage latéral (27, 28, 29, ) coopérant avec l'une ou les deux surfaces intérieure

ou extérieure (36, 38) du champignon du rail.

15.- Machine selon la revendication 14, caractérisée

en ce que le porte-outil (31) est disposé entre respecti-

vement deux à six galets de guidage en hauteur (25, 26) fixés de manière amovible pour ttre avantageusement utilisés sélectivement, et les deux galets de guidage latéral (27, 28, 29, 30) ou paires correspondantes de galets de guidage latéral, lesdites paires de galets de guidage latéral qui sont adjacentes au porte-outil étant avantageusement

associées aux galets de guidage en hauteur (25).

16.- Machine selon l'une des revendications 1 à 15,

caractérisée en ce que le ou les chariots porte-outil (11, 12) avec le porte-outil (31) réglable en hauteur et latéralement, par guidage forcé, par rapport auxdits chariots, qui porte l'outil (33) de rabotage retenu, sont disposés sur une machine de superstructure (1) mobile présentant un poids relativement élevé, avantageusement entre les axes de déplacement ou les bogies (3) de ladite

machine.

17.- Machine selon l'une des revendications 1 à 16,

caractérisée en ce que le chariot porte-outil (11, 12) est configuré en véhicule à voie unique déplaçable sur les rails avec un carter (55) sensiblement disposé au milieu pour recevoir le porte-outil (31) mobile en translation et réglable, au moins l'une des extrémités dudit chariot (11, 12) configuré en véhicule étant articulée, dans le sens longitudinal de la machine, par l'intermédiaire d'une tige de jonction(14, au bâti (2) de la machine (1) pour

absorber les forces de traction et de compression.

18.- Machine selon l'une des revendications 1 à 17,

caractérisée en ce que toutes les commandes d'entraînement, avantageusement les commandes hydrauliques à cylindre et piston (13, 59, 64, 65, 51, 52) pour le déplacement en

hauteur des chariots porte-outil (11, 12), pour le déplace-

ment de mise en place du porte-outil (31) et le cas échéant pour l'écartement suivant la trace de la voie ferrée des chariots (11, 12) reliés aux organes d'écartement (48) à longueur variable, et le cas échéant pour les mouvements de mise en place des butées d'extrémité (45, 66, 67) et des butées intermédiaires associées (47, 73, 74), et les mouvements pour assurer la mise en place et le dégagement avec centrage des deux chariots porte-outil (11, 12) peuvent être télécommandées à partir d'un emplacement central disposé dans la machine (1), notamment par l'intermédiaire d'un générateur de forces hydraulique (15)

par un dispositif central de commande (17).

19.- Machine selon l'une des revendications 1 à 18,

caractérisée en ce que les commandes hydrauliques à cylindre et piston (13, 59, 64, 65) prévues pour assurer le déplacement du porte-outil (31) sont reliées à un organe de commande (80) asservi à la vitesse ou au régime de rotation de la machine ou à la puissance et à la pression, cet organe (80) étant avantageusement associé au dispositif de commande (17) précité pour assurer la prise et le dégagement en temps utile de l'outil de

rabotage (33).