FR2459307A1 - Procede de tissage d'etoffe tubulaire, metier circulaire a tisser a navette asymetrique et tissu tubulaire - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LE TISSAGE D'ETOFFE TUBULAIRE. ELLE SE RAPPORTE AU TISSAGE D'ETOFFE TUBULAIRE DANS UN METIER CIRCULAIRE COMPRENANT AU MOINS DEUX NAVETTES. DES MAILLONS DE CERTAINES LISSES 48 SONT ALLONGES AFIN QUE LE FIL DE CHAINE 3B CORRESPONDANT RESTE SUR LA LIGNE DE CHAINE ET SOIT DEPLACE VERS LE HAUT OU VERS LE BAS LORSQU'UNE NAVETTE AYANT UNE EXTREMITE ANTERIEURE DEPORTEE VERS LE HAUT OU VERS LE BAS VIENT A SON CONTACT. CETTE DISPOSITION PERMET L'OBTENTION DE DIFFERENTES ARMURES PLUS OU MOINS RUGUEUSES. APPLICATION A LA FABRICATION DES SACS D'EMBALLAGE DE GRANULES.

Description

La présente invention concerne un procédé de tissage d'étoffe tubulaire

avec diverses armures, dans

un métier circulaire, un métier circulaire à tisser des-

tiné à la mise en oeuvre de ce procédé, et le tissu tu-

bulaire obtenu par mise en oeuvre du procédé ou du métier circulaire. Les sacs formés a partir de tissus à armure toile contenant des rubans de résines synthétiques telles que les résines de polypropylène et de polyéthylène ou des fils de résines synthétiques, par exemple des

torons ou fils multifilamentaires de résines synthéti-

ques, dans les chaînes et les trames, ont été très uti-

lisés pour le transport et le stockage des granulés tels que les céréales, le sucre, les engrais et les granulés de résine synthétique. Cette utilisation est due au fait que ces sacs sont robustes et légers. On

peut les fabriquer à partir d'une étoffe tubulaire pré-

parée à l'aide d'un métier mécanique classique, mais on a tendance à utiliser les métiers circulaires dont le rendement de tissage est élevé pour la fabrication d'une étoffe tubulaire qui est elle-même mise ensuite sous forme des sacs. En conséquence, on a essayé diversement,

non seulement au Japon mais dans d'autres pays industriel-

lement développés, d'utiliser les métiers circulaires.

A titre d'exemple de fabrication de métiers circulaires utilisables en pratique pour la fabrication d'étoffes tubulaires, on peut citer un métier circulaire déjà mis dans le commerce par la Demanderesse tel que le métier circulaire décrit dans le brevet des Etats-Unis

d'Amérique n0 3 871 413, ou le métier circulaire fa-

briqué et vendu par la compagnie britannique Fairbairn Lawson Machinery, Ltd.

On sait que, dans un métier circulaire du ty-

pe précité, un nombre pair de navettes est monté sur un organe annulaire de guidage afin que les navettes puissent se déplacer le long de cet organe de guidage, et un dispositif de coopération tel que des rouleaux

presseurs, destiné à être au contact des navettes cor-

respondantes, se déplace le long de l'organe de guidage

des navettes. Chaque navette est repoussée par le dis-

positif correspondant de coopération et elle est ainsi propulsée le long de l'organe de guidage.Les trames provenant des navettes respectives sont incorporées aux chaînes qui sont ouvertes successivement à la fois du côté supérieur et du côté inférieur des navettes correspondantes par les lisses, si bien qu'il se forme une étoffe tubulaire. Dans ce cas, plusieurs lisses sont supportées par une lame, et de nombreuses lames forment des arrangements qui constituent deux rangées disposées circulairement. Un jeu comprenant une lame

interne et une lame externe, dans l'arrangement circu-

laire, est déplacé verticalement par un mécanisme à came cylindrique qui tourne en synchronisme avec

l'avance de la navEte, et les jeux individuels sont suc-

cessivement ouverts. Un jeu de lames formant une foule

dans un mécanisme de formation de foule comprend unique-

ment une lame interne et une lame externe. En conséquence, dans le métier circulaire classique, seules les étoffes à armure toile peuvent être formées, et d'autres étoffes tissées, ayant des armures différentes, ne peuvent pas

être obtenues.

Lorsque des granulés, par exemple des céréales, contenus dans les sacs fabriqués à partir d'une étoffe tubulaire réalisée sur un métier circulaire, doivent être transportés ou stockés, une pile de sacs a tendance à glisser et/ou à tomber parce que la surface du tissu à armure toile formant les sacs est relativement lisse

et glissante. Les sacs doivent avoir des surfaces ru-

gueuses pouvant empêcher le glissement afin que les piles

de sacs ne puissent pas glisser et/ou tomber. Par exem-

ple, dans un tissu constituant un sac, lorsqu'un fil de chaîne ou de tirame est flottant sur deux ou plusieurs fils de trame ou de chaîne, les fils flottants de chaîne ou de trame peuvent présenter une résistance au glissement si

bien que le glissement mutuel des sacs peut être évité.

Lors du tissage d'étoffes autres que celles

qui ont une armure toile, chaque jeu de lames doit com-

prendre plus de deux lames. Dans le cas du mécanisme de formation de foule des métiers circulaires classiques dans lesquels les lames sont déplacées verticalement par un mécanisme cylindrique à came cependant, l'utilisation de plus de deux lames pour la formation d'un jeu de lames est difficile. Lorsqu'on tente de réaliser un mécanisme de formation de foule pouvant déplacer verticâement au moins trois lames, la structure devient très complexe et la vitesse de tissage est réduite si bien que le

métier obtenu est inutilisable en pratique.

L'invention concerne un procédé de tissage de diverses étoffes autres que les étoffes à armure toile, à l'aide d'un mécanisme de formation de foule comprenant plusieurs lames disposées en deux rangées elles-mêmes placées circulairement, comme dans un métier classique, etd'unrmécanisme à came cylindrique destiné à déplacer les lames vers le haut et vers le bas, ainsi qu'un métier circulaire destiné à la mise en oeuvre de

ce procédé. L'invention concerne aussi un tissu tubu-

laire destiné à la formation de sacs ne glissant pas,

par mise en oeuvre du procédé précité.

Plus précisément, l'invention concerne la mise en oeuvre d'un procédé de tissage d'étoffe tubulaire., dans un métier circulaire ayant au moins deux navettes,

ce procédé comprenant l'utilisation d'au moins une na-

vette dont le bout ou la partie antérieure s'écarte vers le haut ou vers le bas de l'axe central, et le maintien d'une partie des fils de chaîne sur une ligne de chaîne pendant le mouvementde formation de foule lorsque les fils de trame sont incorporés par la navette ayant une partie antérieure déportée, cette navette ayant une partie antérieure déportée avançant de manière qu'elle coopère avec les fils de chaîne maintenus suivant la ligne de chaîne, les fils de chaîne étant déplacés vers

le haut ou vers le bas par cette partie antérieure dépor-

tée lorsque la navette avance.

Un métier circulaire selon l'invention comprend au moins une navette dont la partie antérieure est dé- portée vers le haut ou vers le bas, par rapport à son axe central, et au moins une lisse ayant un maillon allongé, c'est-à-dire un oeillet de lisse allongé, ce maillon ayant une dimension telle que les fils de chaîne qui y passent peuvent rester sur une ligne de chaîne lorsqu'une lisse se déplace au moins dans un sens, entre les mouvements vers le haut et vers le bas de formation de foule. La longueur du maillon allongé est avantageusement égale à la longueur de la foule ou

au double de la longueur de la foule.

L'invention concerne aussi une étoffe tubulaire tissée dans un métier circulaire, par mise en oeuvre du

procédé précité.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la

description qui va suivre d'exemples de réalisation

et en se référant aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une perspective d'un métier circulaire selon un mode de réalisation de l'invention - la figure 2 est une vue partielle en plan représentant une partie essentielle du métier circulaire selon l'invention, représenté sur la figure 1; - la figure 3 est une coupe partielle d'une partie essentielle du métier circulaire de la figure 1, suivant la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 est une perspective représentant schématiquement le mécanisme de formation de foule du métier circulaire représenté sur la figure 1; - la figure 5 est une vue schématique en plan d'une navette utiliséedans le métier circulaire de la figure 1 - les figures 6a, 6b, 6c et 6d sont des vues en plan représentant des lisses de différents types utilisées dans le métier circulaire selon l'invention; les figures 7a à 7c sont des élévations frontales représentant schématiquement des navettes de différents types utilisées dans le métier circulaire selon l'invention; - la figure 8 est un schéma représentant la disposition relative de la navette et des fils de chaîne selon l'invention; - les figures 9a et 9b sont des élévations frontales schématiques représentant des lames destinées au passage des fils de chaîne représentés sur la figure 8; et

- les figures 10 à 14 sont des schémas repré-

sentant les armures obtenues par mise en oeuvre du procédé et du métier circulaire selon l'invention, avec la navette

et les lisses selon l'invention.

Dans le métier circulaire 1 représenté sur la figure 1, une partie principale 4 ayant un dispositif de formation de foule et un dispositif d'introduction de fils de trame, est montée sur un châssis 9, et le

dispositif de formation de foule et le dispositif d'in-

troduction de fils de trame sont entraînés par un moteur électrique 5 placé dans une partie inférieure du châssis

9, par l'intermédiaire d'un premier mécanisme (non repré-

senté) de transmission. Un dispositif 8 de prélèvement d'étoffe tubulaire monté sur le châssis 9 au-dessus de

la partie principale 4 est entraîné par un second mécanis-

me (non représenté) de transmission raccordé au dispositif 8 de préMvement. Comme le second mécanisme de transmission est entraîné par le premier par l'intermédiaire d'une tige 11 d'entraînement, le dispositif 8 de prélèvement

est entraîné en synchronisme avec la partie principale 4.

Des fils de chaîne 3, en nombre nécessaire au tissage d'une étoffe tubulaire voulue 2, sont transmis par deux râteliers 6 disposés symétriquement de part et d'autre

de la partie principale 4 (on n'a représenté que le râ-

telier placé à droite sur la figure 1), ces fils de chaîne provenant de plusieurs bobines 6a qui peuvent tourner afin qu'elles transmettent les fils de chaîne,

ceux-ci parvenant à la partie principale 4 par l'inter-

médiaire de dispositifs 7 d'alimentation. L'étoffe tu- bulaire 2 formée par la partie principale 4 du métier circulaire 1 est prélevée vers le haut par le dispositif 8 et elle est guidée vers un dispositif d'enroulement

non représenté comme indiqué par une flèche.

Comme représenté sur les figures 2 et 3, la partie principale 4 du métier circulaire comporte un arbre vertical 14 qui est supporté par un palier , par l'intermédiaire de deux roulements à billes 17, afin qu'il puisse tourner, le palier 15 étant fixé

dans un orifice central d'un châssis 16 en forme de dis-

que lui-même fixé à une plaque 9a de base du châssis 9, une poulie 18 à gorges montée sur l'extrémité inférieure

de l'arbre vertical 14, un mécanisme 19 à came cylindri-

que fixé à l'arbre 14 au-dessus du châssis 16, un mé-

canisme de formation de foule qui est décrit plus en détail dans la suite et qui est commandé par une came

annulaire 19a du mécanisme 19 à came cylindrique, plu-

sieurs jeux de mécanismes 23 de propulsion de navette, par exemple quatre jeux fixés à un organe 22 de support lui-même fixé à l'arbre 14 au-dessus du mécanisme 19 à came cylindrique, un dispositif annulaire 25 de guidage ayant des organes supérieur et inférieur 25a et 25b de guidage d'une paire de roues 26b, 26c (figure 5) qui sont montées à l'avant et à l'arrière et de part et d'autre d'un corps principal 26a de la navette 26, un corps horizontal 27 de guidage de forme analogue à un disque, supporté par l'extrémité supér:hure de l'arbre 14 afin qu'il puisse tourner et qu'il guide une autre roue 26d de la navette 26, un guide annulaire 29 qui est porté à demeure par un organe intermédiaire 28 et des bras 24c de support qui assurent le maintien d'un petit jeu par rapport au bord annulaire de l'organe horizontal 27 de

guidage en forme de disque de manière que l'étoffe tu-

bulaire 2 puisse être guidée, 8 organes 24a faisant par-

tie du châssis et fixés au châssis 16 en forme de disque, des bras 24b fixés à un organe 24a sur deux, plusieurs guide-fils 39 fixés aux organes 24a, plusieurs leviers oscillants 40 destinés à régler la tension des fils et fixés aux organes 24a afin qu'ils puissent tourner, et un ensemble 41 de commande qui fonctionne lorsque la rotation des leviers oscillants 40 a dépassé une plage prédéterminée. Comme indiqué sur les figures, les fils

de chaîne 3 sont guidés des rateliers6 aux leviers os-

cillants 40 par des rouleaux 7a de guidage qui sont

supportés par les organes 9b qui permettent leur ro-

tation et par les guide-fils 39, et une foule est formée par un mécanisme convenable qui est représenté plus en détail sur la figure 4. La navette 26 lancée par le mécanisme 23 de propulsion (du type décrit dans la demande de brevet japonais n' 148 529/78) pénètre dans la foule ainsi formée lors de la fabrication de l'étoffe tubulaire 2. Celle-ci est guidée vers un organe 31 de guidage d'étoffe dans le petit espace annulaire délimité entre le bord circulaire de l'organe horizontal 27 en forme de disque et le guide annulaire 29, et elle est tirée vers le haut (comme indiqué par la flèche de la

figure 3) puis est prélevée par un rouleau sous la com-

mande d'un dispositif d'enroulement non représenté, par

l'intermédiaire du dispositif 8 de prélèvement.

Dans le métier circulaire précité 1, comme indiqué sur la figure 4, le mécanisme de formation de foule comprend plusieurs tiges verticales 20 de guidage fixées au flasque périphérique du ch!ssis 16 en forme de disque, un organe 37 de support de toucheaux de came, pouvant coulisser sur les tiges 20 de guidage, une came annulaire 19a qui dépasse de la périphérie du mécanisme 19 à came cylindrique, deux toucheaux 37a et 37b de came qui peuvent tourner par rapport à l'organe 37 qui les supporte afin qu'ils soient en contact roulant avec la came 19a, par le haut et par le bas, des guides 46 de lames montés sur l'organe annulaire supérieur 25a de guidage afin qu'ils guident une paire, c'est-à-dire qu'ils guident une lame interne 45a et une lame externe 45b (les guides de lames sont aussi montés sur l'organe annu-

laire inférieur 25b de guidage mais ils ne sont pas re-

présentés sur la figure 4), des courroies 47a et 47b (ou cuirs) destinées à relier les lames 45a et 45b afin que celles-ci se déplacent alternativement en direction verticale vers le haut et vers le bas et forment une foule, et un guide 34a, 34b de courroie ou de cuir (figure 3) monté sur le flasque périphérique du châssis 16 afin qu'il guide et supporte les courroies ou cuirs 47a et 47b. Comme l'organe 37 de support auquel les

toucheaux 37a et 37b sont fixés est relié à la cour-

roie 47b par un ergot 37c, le déplacement vertical de l'organe 37 provoque un déplacement vertical de la lame 45a. Ce déplacement vertical est transmis à l'autre lame 45b par les courroies 47a et 47b. En conséquence,

la lame externe 45b se déplace verticalement et alter-

nativement en sens opposé de celui de la lame interne a. Les lames 45a et 45b ont le même nombre de lisses 48 (les lisses individuelles sont décrites dans la suite), et des tiges verticales 50, en nombre correspondant au nombre de lisses 48, sont montées à demeure et forment

une grille placée verticalement entre les organes supé-

rieur et inférieur 25a et 25b de guidage qui sont placés en regard et qui forment le dispositif annulaire 25 de guidage. La forme de la surface de came annulaire 19a qui dépasse, par rapport aux lames 45a et 45b, est telle qu'une foule entièrement ouverte se forme. Une foule peut se former pour la réalisation d'une étoffe à armure

toile lors de la rotation du mécanisme 19 à came cylin-

drique lorsque les fils de chaîne passent alternativement dans les maillons des lisses 48. Comme plusieurs paires des lames précitées 45a et 45b forment un arrangement

annulaire à la périphérie du mécanisme 19 à came cylin-

drique, les paires étant adjacentes les unes aux autres, les paires de lames 45a, 45b forment successivement des foules de même configuration, accompagnant la rotation du mécanisme horizontal 19 à came cylindrique. Ainsi, une étoffe tubulaire 2 à armure toile peut être formée par propulsion de plusieurs navettes 26, par exemple au nombre de quatre dans le mode de réalisation considéré, par les mécanismes 23 de propulsion (représentés sur la figure 3) portés par l'organe 22 de support (figure 3) afin que les navettes correspondent à la formation

des foules.

Comme indiqué précédemment, la navette 26 est supportée afin qu'elle puisse se déplacer, par des roues 26b, 26c et 26d, entre la paire d'organes supérieur et inférieur 25a et 25b de guidage du dispositif annulaire de guidage et l'organe horizontal 27 de guidage en forme de disque qui est concentrique aux organes 25a et b. Bien que l'appareil comporte quatre navettes 26 dans ce mode de réalisation, il peut évidemment en comprendre deux ou trois ou cinq ou plus. Un galet 26e qui vient

en contact roulant avec un organe de propulsion du mé-

canisme de propulsion de navette peut tourner sur la partie arrière du corps principal 26a de la navette 26 (la forme du corps est décrite en détail dans la suite) comme représenté sur la figure 5. Le support 26f placé sur le corps 26a porte une bobine 69 de fil de trame

si bien que celle-ci peut tourner sur son axe. Un sup-

port 26f destiné à la fixation amovible de la bobine 69 est articulé sur un organe 26i de support qui dépasse du corps principal 26a. La roue précitée 26d peut tourner à l'extrémité d'une tige 26h qui est articulée sur la partie antérieure du corps principal 26a. Une gorge est formée à la circonférence de la roue 26d afin qu'elle guide le fil de trame. La tige 26h est articulée autour

d'un axe 26t à l'extrémité d'un organe 26g de raccorde-

ment qui est lui-même articulé sur l'extrémité du sup-

port 26f. Un fil 70 provenant de la bobine 69 portée par les supports 26f de la navette 26, pénètre dans la gorge

de guidage de la roue 26d par l'intermédiaire d'un guide-

fil 26j et d'un guide-fil 26k qui sont montés sur l'or-

gane 26g de raccordement, et il est extrait de la bobine 69 lors du déplacement de la navette 26.

Comme indiqué sur les figures 2 et 3, le mé-

canisme 23 de propulsion comporte un organe 22 de sup-

port qui tourne autour de l'axe vertical 14 du dispo-

sitif annulaire 25 de guidage, quatre arbres horizontaux 25a placés à la périphérie de l'organe 22 de support à

des emplacements symétriques par rapport à l'arbre ver-

tical 14, un galet non représenté supporté afin qu'il puisse tourner sur un levier maintenu par l'arbre 23a afin qu'il tourne sur l'organe annulaire de guidage 25b du dispositif annulaire 25, et un galet 23b de poussée

qui peut tourner à l'extrémité de l'arbre horizontal 23a.

Le galet 23b de poussée roule afin qu'il viennent au contact du galet 26e (figure 5) de la navette 26, depuis l'arrière. L'arbre horizontal 23a vient au contactd'un levier 19b de poussée monté sur la face supérieure du mécanisme 19 à came cylindrique et il tourne autour de

l'arbre vertical 14 en étant poussé par le levier 19b.

Dans le métier circulaire ayant la construction indiquée précédemment, lorsque l'arbre vertical 14 est

entrainé en rotation par le moteur électrique 5, le mé-

canisme 19 à came cylindrique fixé sur l'arbre vertical 14 tourne aussi si bien que plusieurs paires de lames a et 45b se déplacent verticalement et successivement sous la commande de la came annulaire 19a et forment

ainsi des foules qui se déplacent lors de la rotation.

de la came annulaire 19a. D'autre part, le levier 19b

de poussée tourne avec le mécanisme 19 et pousse l'ar-

bre horizontal 23a du mécanisme de propulsion de na-

vette si bien qu'il tourne autour de L'arbre vertical 14.

Lorsque l'arbre horizontal 23a tourne, le galet 23b de poussée monté à l'extrémité de l'arbre horizontal 23a vient au contact du galet 26e de l'extrémité arrière de

la navette et fait avancer cette dernière. En consé-

quence, les navettes 26 avancent en synchronisme avec

les foules qui sont formées successivement.

La came annulaire l9a de commande des mouvements verticaux des lames 45a et 45b est réalisée de manière

que la lame interne 45a et la lame externe 45b se dé-

placent vers le haut et vers le bas l'une en face de l'autre à chaque navette, c'est-à-dire pour chaque introduction d'un fil de trame. En conséquence, une

étoffe à armure toile peut être obtenue lorsque le tis-

sage est réalisé avec les lisses utilisées habituelle-

ment et les navettes classiques.

Selon l'invention, certains fils de chaIne

peuvent rester sur la ligne de chaîne pendant le mouve-

ment de formation de foule, c'est-à-dire peuvent rester sur une ligne sous-tendue par les fils de chaîne lorsque la foule est fermée, et les fils de chaîne sont alors abaissés ou soulevés en sens opposé au sens de formation de foule par les lames (pouvant être un soulèvement ou un abaissement) qui supportent les lisses dans lesquelles passent les fils de chaîne. En conséquence, on peut ainsi obtenir des armures autres que l'armure toile. Ainsi, les fils de chaîne croisent les fils de trame dans des conditions différentes de celles qui correspondent à

l'armure toile.

En outre, selon l'invention, une lisse de configuration particulière est utilisée pour le maintien des fils de chaîne sur la ligne de cha!ne pendant le mouvement de formation de foule, et. une nawtte ayant un corps principal 26a de forme particulière est utilisée pour le soulèvement ou l'abaissement des fils de chaîne

qui se trouvent sur la ligne de chaîne.

Les figures 6a à 6d représentent des lisses de

différentes configurations, utilisées selon l'invention.

Une lisse Ha est du type habituellement utilisé, compor-

tant un maillon ordinaire. Le fil de chaîne enfilé dans la lisse Ha monte et descend en fonction du mouvement de

-2459307

formation de foule de la lame qui porte la lisse Ha.

Une seconde lisse Hb a un maillon allongé disposé vers le bas à partir du centre de la lisse et il abaisse le fil de chaîne. ladimension du maillon doit être au moins égale à la moitié de la longueur, c'est-à-dire de la hauteur de la foule, et doit avantageusement être légèrement supérieure à la longueur de la foule. Le fil de chaîne passant dans la ligne Hb peut s'abaisser comme le fil de chaîne passant dans le maillon ordinaire Ha lorsque la lame supportant la lisse Hb est abaissée, mais il reste sur la ligne de chaîne étant donné la disposition du maillon allongé, même lorsque la lame est soulevée. Comme indiqué sur la figure 4, la lame externe 45b est soulevée vers une position de formation de foule, six lisses sont portées par la lame 45b, et la seconde lisse à partir de la gauche correspond à la

lisse précitée Hb qui a unmaillon allongé assurant l'a-

baissement du fil de chaîne. Contrairement aux autres fils de chaîne 3a, le fil de chaîne 3b passant dans le maillon Hb n'est pas soulevé mais reste sur la ligne de chaîne. La troisième lisse Hc a un maillon allongé vers le haut, partant du centre de la lisse et a pour rôle de soulever le fil de chaîne. La dimension du maillon doit être au moins supérieure à la moitié de la longueur de la foule, et elle est avantageusement un peu supérieure à la longueur de la foule. Le fil de chaîne passant dans la lisseHc reste sur la ligne - de chaîne lorsque la lame portant la lisse Hc s'abaisse, et il est soulevé avec la lame lorsque celle-ci se

soulève, comme les fils passant dans les lisses or-

dinaires Ha.

La quatrième lisse Hd guide le fil de chaîne et a un maillon allongé vers le haut et vers le bas à partir du centre de la lisse. La dimension du maillon est au moins égale à la longueur de la foule et elle est

de préférence légèrement supérieure au double de la lon-

gueur de la foule. Le fil de chaîne passant dans la lisse Hd reste toujours sur la ligne de chaîne quel que soit le

mouvement de formation defoule de la lame portant la lis-

se Hd.

Les figures 7a à 7c sont des élévations fron- tares de corps de navettes26a de formes différentes, utilisées selon l'invention. Une navette SA du type A représentée sur la figure 7a est une navette couramment

utilisée dont la partie supérieure et la partie infé-

rieure sont symétriques par rapport à l'axe central.

La navette SB de type B représenté sur la figure 7b a une partie antérieure qui est déportée vers le haut d'une distance h au-dessus de l'axe central. La navette SB a pour rôle d'abaisser les fils de chaîne se trouvant sur la ligne de chaîne pendant le mouvement de formation de foule. Une navette SC de type C représentée sur la figure 7a a une partie antérieure qui est déportée vers le bas au-dessous de l'axe central, d'une distance h, et son rôle est de soulever lesfilsde chaîne retant sur la ligne de chaîne pendant le mouvement de formation de foule.

On considère dans la suite le rôle de la na-

vette SB qui abaisse les fils de chaîne, et l'état des

fils de chaîne, en référence aux figures 8, 9a et 9b.

La figure 8 indique que la navette SB avance dans le sens de la flèche. On suppose que les fils de chaîne de la figure 8 sont enfilés dans les maillons de deux lames (appelées paire de lames dans la suite du présent mémoire) représentées sur les figures 9a et 9b. Les paires de lames forment un arrangement en comprenant un

grand nombre. La figure 8 représente les fils qui gar-

nissent les lisses de sept paires de lames. Une première lame F1 (lame interne ou lame externe) représentée sur la figure 9a porte trois lisses dont la lisse médiane Hb assure l'abaissement du fil de chaîne et les deux autres lisses Ha sont de type ordinaire. Une seconde lame F2 (lame externe ou interne) représentée sur la figure 9b

porte trois lisses qui sont toutes des lisses ordinai-

res Ha. Comme indiqué sur la figure 8, les premières

lames F1 d'un certain nombre de paires sont successive-

ment soulevées, et les secondes lames F2 sont successi-

vement abaissées pour la formation des foules. Comme indiqué sur la figure 8, les fils de chaîne 3a, 3b, 3a de la première lame F1 et les fils de chaîne 3a', 3a', 3a' de la seconde lame F2 forment un arrangement

aligné sur la ligne de chaîne en avant de la navette SB.

Les fils de chaîne 3a, 3a' sont ceux qui passent dans les lisses ordinaires Ha et le fil de trame 3b est celui qui passe dans la lisse Hb qui assure l'abaissement du

fil. Les fils de chaîne forment une foule en étant sé-

parés vers le haut et vers le bas lorsque la navette SB approche, mais le fil de chaîne 3b-qui passe dans la lisse Hb qui abaisse le fil reste sur la ligne de chaîne. Bien que l'extrémité antérieure de la navette SB soit déportée vers le haut d'une distance h, les fils de chaîne 3a, 3a' garnissant les lisses ordinaires des

premières et secondes lames sont déplacés de façon im-

portante vers le haut ou vers le bas pour la formation de la foule avant que la partie antérieure de la navette les atteigne si bien que les fils de chaîne ne viennent

pas en coopération avec la partie antérieure de la na- vette. D'autre part, le fil de chaîne 3b passant dans la lisse Hb

d'abaissement de fil vient coopérer avec le bout déporté de la navette SB et s'abaisse le long de la partie antérieure de la navette lorsque celleci avance. Ainsi, le fil 3b de chaîne descend au-dessous des fils de trame qu'il recoupe malgré le soulèvement de la première lame F1 ou malgré le fait que la lisse

Hb dans laquelle passe le fil 3b, se soulève. Ce com-

portement montre que le fil de chaîne qui aurait recoupé les fils de trame passant au-dessus dans une armure toile passe alors au-dessous des fils de trame étant donné le rôle de lalisse Hb d'abaissement de filsde chaîne et de la navette SB d'abaissement de filsde chaîne, si bien

que le résultat obtenu est inverse.

Dans les conditions citées dans la suite,

les fils de chaîne et de trame se croisent (c'est-à-

dire que les fils de chaîne passent au-dessus et au-

dessous des fils de trame) sous forme inversée par rap- port au cas de l'utilisation de lisses ordinaires Ha et

d'une navette ordinaire SA.

D'abord, lorsque le fil de trame est introduit par la navette SB d'abaissement de fil de chaîne alors que la lisse Hb est soulevée (le fil de chaîne se trouve sur la ligne de chaîne) comme indiqué sur la figure 8, le fil de chaîne descend sous le fil de trame et le croise. Ensuite, lorsque le fil de trame est introduit par la navette SC de soulèvement de fil de chaîne alors

que la lisse Hc de soulèvementde fil de chaîne est abais-

sé le fil de chaîne flotte sur le fil de trame et le croise. Ensuite, lorsque la lisse Hd de guidage de fil

de chaîne est utilisée, le fil de chaîne se trouve tou-

jours sur la ligne de chaîne quel que soit le déplacement vertical de la lisse; le fil de chaîne descend sous le fil de trame et le croise lorsque le fil de trame est

introduit par la navette SB d'abaissement de fil de chai-

ne, et le fil de chaîne flotte sur le fil de trame et le

croise lorsque le fil de trame est introduit par la na-

vette SC de soulèvement de fil de chaîne. En conséquence, les fils de chaîne et de trame se croisent toujours de manière inversée par rapport au cas de l'utilisation

des lisses et des navettes ordinaires.

Dans les autres cas, les fils de chaîne et

de trame se croisent comme ils le font lprs de l'utilisa-

tion de lisses et de navettes ordinaires. Par exemple, lorsque la lisse d'abaissement de fil de chaîne est abaissée, le fil de chaîne s'abaisse au-dessous du fil de trame et le croise, quelle que soit la navette SA,

SB ou SC utilisée pour l'introduction du fil de trame.

On peut obtenir différents types de tissus lors de la mise en oeuvre des procédés précités. Dans ce cas, le nombre de fils de trame d'un rapport complet (c'est-à-dire correspondant au nombre utilisé avant que l'armure se répète) est déterminé par le nombre de navettes utilisées dans le métier circulaire. Par exemple, dans le mode de réalisation des figures 1 à comprenant quatre navettes, le nombre de fils de trame d'un rapport complet est de 2 ou 4. Lors de l'utilisation de six navettes dans un métier circulaire,

le rapport complet correspond à 2, 3 ou 6 fils de trame.

Ainsi, le nombre maximal de fils de trame d'un rapport

d'une contexture est égal au nombre de navettes utili-

sées pour le métier circulaire. D'autre part, le nombre de fils de chaîne dans un rapport peut être quelconque du moment qu'il est supérieur à 2 et le nombre maximal devient égal au nombre total de fils de chaîne transmis

au métier circulaire.

La description qui suit concerne les relations

entre les tissus, la forme des lisses et la forme des navettes, dans quelques exemples de réalisation de tissus par mise en oeuvre du procédé selon l'invention et du

métier circulaire.

La figure 10 représente une contexture ob-

tenue avec quatre navettes. Dans ce cas, un rapport

comprend quatre fils de trame et six fils de chaîne.

Sur la figure, les carrés contenant une croix repré-

sentent un fil de chaîne se trouvant au-dessus du fil

de trame au point 'entrelacement, et un carré vide re-

présente un fil de trame disposé au-dessus du fil de chaîne. Les symboles Sl, S2, S3 et S4 désignent la

première, la seconde, la troisême et la quatrième na-

vette respectivement, et les symboles A, B et C dési-

gnent le type de navette, comme représenté sur les figures 7a à 7c. Les symboles F1 et F2 désignent la

première lame et la seconde respectivement et les sym-

boles Ha, Hb et Hc désignent les types de lisses (re-

présentés sur les figures 6a à 6c) portés par les lames F1 et F2. Les fils individuels de trame sont introduits par les navettes des types spécifiés par les symboles placés à gauche du schéma. Les fils individuels de chaîne passent dans leslisses des lames spécifiées par les symboles qui se trouvent à la partie supérieure du

schéma et fixent l'opération de formation de foule.

La contexture de la figure 10 est obtenue à l'aide de navettes ordinaires SA pour la première et la troisième navette, de la navette SC de soulèvement de fils de chaîne pour la seconde navette et de la navette

SB d'abaissement de fils de chaîne pour la quatrième na-

vette. D'autre part, la lisse Hc de soulèvement de fil de chaîne est portée par la première lame F1 et est suivie par deux lisses ordinaires Ha, et la lisse Hb

d'abaissement de fils de chaîne est supportée par la se-

conde lame F2 et elle est suivie de deux lisses ordinaires Ha. Dans le cas du tissu de la contexture de la figure 10, un fil de chaîne flotte sur trois fils de trame et un fil de trame flotte sur trois fils de chaîne dans un rapport.

On peut obtenir un sac ne glissant pas et des-

tiné à contenir des granulés à l'aide d'un tissu tubu-

laire partiellement formé avec la contexture représentée sur la figure 10. Ainsi, avec l'armure de la figure 10, les fils de chaîne et de trame flottent au-dessus de la surface de l'étoffe. En conséquence, lorsque les sacs sont empilés, les fils de trame de deux sacs ou les fils de chaîne de deux sacs coopèrent mutuellement et créent une résistance de frottement. De préférence, les

sacs doiventêtre tissés et fabriqués de manière que l'ar-

mure représentée sur la figure 10 se trouve dans la par-

tie centrale des sacs.

Les armures représentées sur les figures 11 à 14 ainsi que d'autres armures peuvent être utilisées, en plus de la contexture représentée sur la figure 10, pour la formation de sacs né glissant pas, ayant des fils de chaîne et des fils de trame flottant au-dessus de la

surface de l'étoffe.

La contexture de la figure 11 est obtenue à

* l'aide de quatre navettes comme celles de la figure 10.

Les trois types de navettes A, B et C sont utilisés. Le nombre de fils de chaîne dans un rapport camplet est de

quatre et les lisses forment un arrangement dans l'or-

dre Ha, Ha, Hb et Hc.

La figure 12 représente une autre contexture qui peut être obtenue dans un tissu tubulaire formé à l'aide de quatre navettes. Dans ce cas, seules les navettes SB d'abaissement de fils de chaîne et les navettes SC de soulèvement de fils de chaîne sont utilisées. Les lisses sont les lisses Ha utilisées habituellement et les lisses Hd de guidage de fils

de chaîne (représentées sur la figure 6d).

La figure 13 représente un autre exemple de contexture que peut prendre une étoffe tubulaire obtenue avec trois navettes. Les navettes SB, SA et SC sont disposées dans l'ordre indiqué, les lisses Ha, Hb et Ha sont disposées comme indiqué et supportées par

la première lame F1, et les lisses Ha, Ha, Hc sont dis-

posées et supportées dans l'ordre indiqué par la se-

conde lame F2.

La figure 14 représente un exemple de con-

texture qui peut être utilisée pour une étoffe tubu-

laire obtenue à l'aide de deux navettes (ou de tout

nombre pair de navettes tel que 4, 6 ou plus). La na-

vette SB d'abaissement de fils de chaîne et la navette SB de soulèvement de fils de chaîne sont utilisées, les lisses utilisées étant du type ordinaire Ha et du

type Hd de guidage de fils de chaîne, lors du tissage.

Les armures précitées ne sont données qu'à

titre d'exemples de contextures qui peuvent être ob-

tenues à l'aide d'un métier circulaire lors de la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Il est évident que de très nombreuses armures peuvent être obtenues par sélection convenable de la combinaison des navettes et des lisses et de la combinaison des sens de déplacement (soulèvement ou abaissement) des lisses et des navettes pendant la formation de la foule. Les figures 10 à 14 représentent des armures autres que l'armure toile lors de l'utilisation d'une came pour tissage à armure toile (qui a une configuration telle que deux groupes de fils de chaîne se déplacent alternativement vers le haut ou vers le bas pour chaque navette), sous forme de la came annulaire 19a de commande du mouvement de formation de foule par les lisses. Il est donc évident que différentes

autres armures peuvent être obtenues lorsque la came an-

nulaire 19a a une configuration différente (par exemple une forme telle qu'une paire de groupes de fils de chaîne se déplace alternativement vers le haut et vers

le bas après le passage d'une navette sur deux).

Ainsi, selon l'invention, des armures ou con-

textures diverses que ne permettent pas les métiers cir-

culaires classiques, peuvent être obtenues par simple modification de la navette et des lisses. En outre, cette simple modification partielle des navettes et des lisses classiques permet une mise en oeuvre facile

du procédé selon l'invention dans les métiers circu-

laires existants.

De plus, l'invention rend possible le tissage d'étoffes tubulaires permettant la formation de sacs

qui ne glissent pas.

En outre, lorsque la dimension du maillon allongé des lisses modifiées est choisie de manière qu'elle soit légèrement supérieure à la dimension de

la foule ou légèrement supérieure au double de la di-

mension de la foule, une tension excessive n'est pas

appliquée aux fils de chaîne même lorsqu'ils sont sou-

levés ou abaissés.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs et procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre

d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Procédé de tissage d'étoffe tubulaire dans

un métier circulaire ayant au moins deux navettes, le-

dit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend l'uti-

lisation d'au moins une navette (SB, SC) dont la partie antérieure est déportée vers le haut ou vers le bas par rapport à l'axe central de la navette, et le maintien

d'une partie des fils de chaîne (3) sur une ligne de chaî-

ne pendant un mouvement de formation de foule alors que les fils de trame (70) sont introduits par la navette ayant la partie antérieure déportée, si bien que la navette (SB, SC) ayant la partie antérieure déportée avance et coopère avec les fils de chaîne maintenus sur la ligne de chaîne et ces fils de chaîne (3) sont déplacés vers le haut ou vers le bas par la partie antérieure déportée

lorsque la navette avance.

2. Métier circulaire, du type qui comprend au moins deux navettes et un certain nombre de lisses, ledit métier étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins

une navette (SB, SC) ayant une partie antérieure dépor-

tée vers le haut ou vers le bas par rapport à son axe central, et au moins une lisse (Hb, Hc, Hd) ayant un maillon allongé, ce dernier ayant une longueur telle qu'un fil de chaîne (3) passant dans le maillon peut rester sur la ligne de chaîne lorsque les lisses (Hb, Ho, Hd) se déplacent dans un sens-au moins lors des

mouvements ascendant et descendant de formation de foule.

3. Métier circulaire selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un maillon allongé d'une lisse (Hb) est disposé vers le bas à partir-du centre de la lisse, la dimension du maillon étant au moins égale à la moitié

de la longueur de la foule.

4. Métier circulaire selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un maillon allongé d'une lisse (Hc)

est formé au-dessus du centre de la lisse, et la dimen-

sion de ce maillon est au moins égale à la moitié de la

longueur de la foule.

5. Métier circulaire selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un maillon allongé d'une lisse (Hd) est disposé vers le haut et vers le bas par rapport au centre de la lisse, la dimension du maillon étant au moins égale à la longueur de la foule.

6. Etoffe tubulaire tissée sur un métier circu-

laire, caractérisée en ce qu'elle est tissée par mise en

oeuvre du procédé selon la revendication 1.