La présente invention concerne un dispositif d'application en mèches d'un
produit capillaire. L'invention est tout particulièrement adaptée à l'application
d'un produit de coloration des mèches.
Il existe plusieurs types de produits de coloration pour les cheveux : coloration
temporaire, coloration semi-permanente, coloration permanente dite
d'oxydation. Tous ces produits de coloration peuvent se présenter sous forme
de crème, de mousse, ou de liquide de viscosité plus ou moins élevée. Les
produits de coloration sous forme liquide ou gel, peuvent être utilisés,
éventuellement après mélange, à partir d'une "bouillotte" ou à partir d'un bol.
Typiquement, les colorations utilisées à partir d'un bol sont destinées soit à
une utilisation globale, dite "tête entière", dans laquelle la chevelure est
totalement imprégnée du produit, dans l'optique d'en modifier la couleur de
l'ensemble, soit à une utilisation plus partielle, dite "en mèches", où seules
certaines parties de la chevelure sont imbibées de produit, afin d'obtenir, une
fois le traitement terminé, un effet non homogène de couleur, soulignant ainsi
tel ou tel mouvement de la chevelure avec des nuances de couleurs plus
claires ou plus sombres que la nuance naturelle ou globale de la chevelure.
Selon une première technique connue pour réaliser une telle application en
mèches, on utilise un "bonnet à mèches" recouvrant de manière serrée la
chevelure. Les mèches à colorer sont extraites hors du bonnet, au travers
d'orifices répartis de manière régulière sur la surface du bonnet, au moyen d'un
dispositif de type à crochet. On procède à l'application du produit de coloration
sur les mèches ainsi extraites, de la même manière que celle utilisée pour une
coloration "tête entière". L'application du produit se fait généralement au
moyen d'un pinceau. Après traitement complet, on retire le bonnet à mèches et
les cheveux colorés reprennent leur place naturelle.
La technique du bonnet à mèches est particulièrement fastidieuse, et présente
en outre trois inconvénients majeurs. En effet, après la pose du bonnet, les
cheveux sont plaqués et les mèches extraites au travers des orifices le sont au
hasard, ce qui peut conduire à un résultat, notamment en terme de répartition
des mèches, qui est sensiblement différent du résultat escompté. Par ailleurs la
taille des mèches extraites est proportionnelle au diamètre des orifices du
bonnet. Ce diamètre étant généralement petit (typiquement de l'ordre de 1 mm
à 2 mm), il en résulte une mauvaise juxtaposition des mèches. Enfin, en raison
de l'épaisseur du bonnet, et de l'épaisseur des mèches, en raison du fait que
les cheveux extraits ne sont pas forcément ceux dont l'implantation sur le cuir
chevelu est en regard de l'orifice au travers duquel ils sont extraits, il s'avère
que le produit de coloration déposé par cette technique, ne va pas jusqu'à la
racine des cheveux, ce qui nuit à l'aspect naturel du résultat.
Pour pallier ces insuffisances, un certain nombre de dispositifs d'application
ont été imaginés. De façon générale, ces dispositifs d'application dérivent soit
du peigne, soit du pinceau, soit d'une combinaison des deux. De tels dispositifs
sont décrits par exemple dans le brevet US-A-5 146 936 ou US-A-4 691 720.
De tels dispositifs souffrent d'une manière générale des mêmes inconvénients,
liés au fait notamment qu'ils sont utilisés en attaquant la chevelure par son côté
extérieur, c'est-à-dire sur le dessus. Le produit est déposé essentiellement sur
la surface de la mèche, et peu à l'intérieur, l'applicateur étant ensuite déplacé
relativement à la mèche, depuis la racine jusqu'à la pointe. Or pendant ce
mouvement, l'expérience montre que l'utilisateur a tendance à soulever
l'applicateur et à lui faire quitter une trajectoire parallèle à la courbure du
crâne. De ce fait, un certain nombre de cheveux se détachent de l'applicateur
pour retomber sur la chevelure. Ces cheveux ne seront donc pas colorés, dans
le cas d'un produit de coloration. Le résultat obtenu est donc loin d'être
satisfaisant.
Un autre type d'applicateur du type à mèches est décrit dans le brevet US-A-3
030 968. Ce dispositif est un système à pince en forme de U qui comprend, à
l'extrémité d'une des branches du U, un réservoir ouvert, et à l'extrémité de
l'autre branche du U, un applicateur rigide qui peut être en métal, en verre ou
en plastique. La mèche de cheveux à colorer est placée à l'intérieur du
réservoir qui contient du produit de coloration, et est maintenue en position à
l'aide de l'applicateur rigide qui vient se loger dans le réservoir de manière à
faire tremper la mèche dans le liquide. L'ensemble est alors déplacé tout au
long de la mèche en partant de la racine. Un tel applicateur nécessite que le
réservoir soit relativement plein pour que l'ensemble de la mèche vienne
plonger dans le produit afin de l'enduire entièrement. De plus, avec une telle
configuration, il y a des risques que le produit s'écoule hors du réservoir lors
de l'application. En outre, l'applicateur rigide qui maintient la mèche dans le
réservoir a tendance à racler le produit lors du déplacement de l'ensemble de
sorte que la mèche de cheveux n'est pas imbibée de produit d'un côté. Enfin,
un tel dispositif nécessite de prélever la mèche de cheveux à traiter à l'aide des
doigts ou d'un dispositif supplémentaire.
Aussi, est-ce un des objets de l'invention que de réaliser un dispositif pour
l'application en mèche d'un produit capillaire qui ne présente pas les
inconvénients de la technique antérieure.
C'est en particulier un objet de l'invention que de réaliser un dispositif qui soit
commode à utiliser et en particulier qui n'entraíne pas des fuites de produit
hors de la cavité lors de son utilisation.
C'est encore un autre objet de l'invention que de réaliser un dispositif qui
simplifie l'opération de coloration et en particulier qui assure à lui seul
l'ensemble des étapes nécessaires à l'opération de coloration.
C'est un autre objet de l'invention que de réaliser un dispositif qui permet
l'application de produit sur l'ensemble des cheveux d'une mèche.
Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant un dispositif pour
l'application en mèches d'un produit capillaire, comprenant une première partie
comportant une cavité ouverte apte à contenir ledit produit, l'application du
produit sur la mèche se faisant par mise en contact de ladite mèche avec le
produit à l'intérieur de la cavité et par déplacement relatif dudit dispositif par
rapport à ladite mèche, le dispositif comprenant en outre une deuxième partie
comportant un organe de retenue, les deux parties étant mobiles l'une par
rapport à l'autre, ledit organe de retenue étant apte à maintenir ladite mèche de
cheveux en contact avec le produit à l'intérieur de la cavité lors du
déplacement relatif dudit dispositif par rapport à ladite mèche, l'organe de
retenue comprenant un élément poreux et/ou fibreux.
Ainsi, l'élément poreux et/ou fibreux peut absorber du produit provenant de la
cavité à l'intérieur des pores ou entre les fibres et ensuite le libérer sur la
mèche lors du déplacement relatif dudit dispositif par rapport à ladite mèche.
Cela permet d'enduire l'ensemble de la mèche et en particulier les cheveux qui
sont en contact avec l'organe de retenue. En outre, l'ensemble de la mèche est
imprégnée de produit sans qu'il soit nécessaire de remplir totalement la cavité
de sorte qu'il y a peu de risque que du produit ne s'écoule hors de la cavité lors
de l'application.
L'organe de retenue, destiné à venir se loger dans la cavité, peut être
entièrement constitué d'un matériau poreux et/ou fibreux ou bien être constitué
d'un premier élément recouvert d'une couche de matériau poreux et/ou fibreux.
Avantageusement, l'organe de retenue est élastiquement déformable, et de
préférence compressible. Ainsi, les frottements engendrés par cet organe lors
du déplacement relatif du dispositif sur la mèche sont limités. L'organe de
retenue libère alors du produit d'un côté de la mèche sans le racler.
Selon un mode de réalisation préféré, l'élément poreux et/ou fibreux est
constitué d'au moins un bloc d'une mousse à cellules ouvertes ou semi-ouvertes,
d'un fritté souple, ou d'une brosse de poils. Il s'agit par exemple
d'une mousse de matériau(x) choisi(s) dans le groupe des élastomères des
copolymères de propylène/éthylène ; des polyéther blocamides ; des
polyvinyles ; des terpolymères d'éthylène, de propylène et d'un diène (EPDM) ;
des polymères de styrène-butadiène séquencés (SBS) ; des polymères de
styrène-éthylène-butadiène séquencés (SEBS-SIS) ; des polyuréthanes
thermoplastiques ; des mélanges de polypropylène avec l'un des élastomères
suivants : copolymères de styrène-éthylène-butadiène séquencés (SEBS-SIS) ;
terpolymères d'éthylène, de propylène et d'un diène (EPDM) ; copolymères de
styrène-butadiène séquencés (SBS). Lorsqu'on utilise une brosse de poils, on
choisit de préférence des poils très fins, d'un diamètre de l'ordre de 0,1 à 0,3
mm.
Avantageusement, l'organe de retenue définit un volume, en particulier en
l'absence de contrainte exercée dessus, inférieur au volume défini par la
cavité. Ainsi, lorsque l'organe de retenue est disposé à l'intérieur de la cavité, il
ne fait pas déborder le produit hors de la cavité.
Selon un mode particulier de l'invention, la cavité est délimitée par une paroi
interne recouverte, au moins en partie, d'un élément poreux et/ou fibreux. Le
produit est alors absorbé à l'intérieur des pores ou entre les fibres de sorte qu'il
est maintenu dans la cavité, ce qui est particulièrement avantageux lorsqu'on
utilise un produit liquide.
Avantageusement, les deux parties sont aptes à pivoter autour d'un axe, de
manière à ce que l'organe de retenue se loge à l'intérieur de cavité dans une
première position et dégage ladite cavité dans une seconde position. La cavité
est formée à une première extrémité de la première partie, l'organe de retenue
étant formé à une première extrémité de la seconde partie.
Avantageusement encore, la seconde extrémité de la première partie et la
seconde extrémité de la seconde partie forment des moyens de préhension du
dispositif. Ainsi l'utilisateur pourra facilement saisir le dispositif et faire pivoter
les deux parties l'une par rapport à l'autre de manière à dégager l'organe de
retenue de la cavité pour y introduire la mèche et ensuite pour loger l'organe
de retenue à l'intérieur de la cavité pour y retenir la mèche.
Les deux parties allongées peuvent être réalisées d'une même pièce, formant
par exemple un dispositif du type pince en forme de U, ou bien sont réalisées
de façon séparée.
Afin de faciliter la préhension du dispositif, on prévoit par exemple que
chacune des deux extrémités formant les moyens de préhension se termine
sous la forme d'un anneau.
Avantageusement, un ressort est monté sur les deux parties de manière à
maintenir l'organe de retenue dans la cavité.
Selon un autre aspect de l'invention, la cavité est délimitée par une paroi qui
comporte un bord libre définissant une ouverture sur sensiblement toute sa
section transversale. Ainsi, on peut prélever du produit directement au moyen
de la cavité en l'utilisant à la manière d'une cuillère. Il est évident que la cavité
peut être ouverte sur une partie seulement de sa section transversale. La
première partie est d'axe principal X, la cavité étant avantageusement montée
sur la première partie de sorte que ladite cavité est excentrée par rapport à
l'axe X. Une grande partie de la cavité se trouve d'un côté de l'axe. Ainsi, on
pourra facilement prélever du produit à partir d'un autre récipient, en
introduisant la plus grande partie de la cavité se trouvant d'un côté de l'axe X,
sans être gêné par d'autres éléments du dispositif se trouvant dans l'axe X. La
cavité est par exemple en forme de demi-sphère ou présente une section
transversale elliptique.
Avantageusement, la paroi délimitant la cavité comporte au moins une encoche
prévue pour recevoir la mèche et la maintenir en position dans la cavité tout au
long du déplacement relatif dudit dispositif par rapport à ladite mèche. De
préférence, la paroi délimitant la cavité comporte deux encoches disposées
chacune sur le bord libre de la cavité, de préférence selon l'axe de
déplacement de l'ensemble lors de l'application du produit.
Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif comprend en outre un moyen
pour, avant traitement d'une mèche, isoler ladite mèche du reste de la
chevelure. Il s'agit par exemple d'un crochet, par exemple disposé de façon
contiguë à la cavité, selon l'axe X de la première partie.
Chacune des deux parties est obtenue par moulage d'une seule pièce d'un
matériau thermoplastique, notamment de polypropylène ou de polyéthylène.
L'invention consiste, mis à part les dispositions exposées ci-dessus, en un
certain nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos
d'exemples de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures
annexées, parmi lesquelles :
- la figure 1 illustre une vue en élévation d'un premier mode de réalisation
du dispositif d'application selon l'invention;
- la figure 2 représente une vue en coupe axiale du dispositif illustré à la
figure 1;
- les figures 3A à 3D illustrent différentes étapes de l'utilisation du
dispositif représenté aux figures 1 et 2;
- la figure 4 représente une vue en élévation d'un second mode de
réalisation du dispositif d'application selon l'invention; et
- la figure 5 représente une vue en élévation d'un troisième mode de
réalisation du dispositif d'application selon l'invention.
Si on se réfère aux figures 1 à 3, on peut voir un premier mode de réalisation
du dispositif 10 d'application en mèches d'un produit capillaire. Le dispositif 10
comprend deux branches 11 et 12, articulées entre elles de manière à pouvoir
pivoter autour d'un axe A. Les deux branches, sensiblement de même
longueur, sont encliquetées l'une dans l'autre au moyen d'une saillie 13,
prévue sur l'une des branches, qui coopère avec un orifice prévu sur l'autre
branche, de manière à pivoter autour de l'axe A à la manière d'une paire de
ciseaux. De façon alternative, les deux branches peuvent être rivetées l'une sur
l'autre. Chacune des branches est obtenue par moulage d'une seule pièce,
puis elles sont montées l'une sur l'autre. Les deux branches sont formées d'un
matériau thermoplastique, par exemple une polyoléfine. Avantageusement, les
deux branches sont formées d'un matériau différent de manière à limiter les
frottements des pièces articulées lors de la rotation. La première branche est
par exemple réalisée en polypropylène et la seconde en polyéthylène.
La première branche 11 est d'axe principal X et se termine, à une première
extrémité 110, par une cavité 20. La cavité 20 est délimitée par une paroi
comportant un bord libre 21 qui définit une ouverture 22 sur sensiblement toute
la section transversale de la cavité. La cavité 20 est de section transversale
elliptique, ladite section diminuant vers le fond de la cavité. La paroi délimitant
la cavité 20 est munie sur son bord libre 21 de deux encoches 23 disposées
selon un axe perpendiculaire à l'axe X. Ces encoches 23 permettent, comme
on le verra plus en détails ultérieurement, de maintenir une mèche de cheveux
selon une position particulière dans la cavité lors de l'application du produit de
coloration. La paroi délimitant la cavité 20 est réalisée en polypropylène et est
avantageusement obtenue lors du moulage de la première branche 11.
La seconde branche 12 se termine à sa première extrémité 120 par un organe
de retenue 30. L'organe de retenue est constitué d'un bloc de mousse 31 de
section transversale elliptique qui est fixé, par exemple par collage, ou par tout
autre moyen de fixation approprié, sur un disque 32 formé dans le
prolongement de la seconde branche 12. Là encore, le disque 32 est réalisé en
polyéthylène et est obtenu lors du moulage de la seconde branche. Le bloc de
mousse a une forme telle qu'il peut venir se loger dans la cavité 20 au travers
de l'ouverture 22 pour y faire tremper une mèche de cheveux dans le produit
de coloration P. On utilise un bloc de mousse à cellules ouvertes de faible
densité, par exemple une mousse réticulée de polyuréthane à base de
polyester. On choisit de préférence une mousse compatible avec le produit de
coloration à appliquer.
Selon une variante de ce mode de réalisation non représentée, la seconde
branche 12 se termine, non pas par un simple disque, mais par un élément de
forme bombée obtenu de moulage d'une seule pièce avec le reste de la
seconde branche. Cet élément bombé est recouvert d'une couche de mousse.
Les deux branches peuvent pivoter autour de l'axe A, perpendiculaire à l'axe X
de la première branche, d'une manière telle que dans une première position, le
bloc de mousse vient se loger dans la cavité 20 et, dans une seconde position,
le bloc de mousse dégage l'ouverture 22 de la cavité 20. Dans cette seconde
position, le bloc de mousse est suffisamment écarté de l'ouverture 22 de la
cavité de sorte que la cavité peut être utilisée pour prélever du produit à partir
d'un autre réservoir, à la manière d'une cuillère.
Avantageusement, l'organe de retenue 30 définit un volume inférieur au
volume de la cavité 20 de sorte que lorsque le bloc de mousse 31 se trouve à
l'intérieur de la cavité, il peut s'imprégner de produit sans faire déborder le
produit hors de la cavité. Avantageusement encore, l'organe de retenue 30
peut fermer l'ouverture 22 de la cavité de façon sensiblement étanche, c'est-à-dire,
de manière à empêcher l'écoulement du produit hors de la cavité lors du
déplacement relatif du dispositif par rapport à ladite mèche. Alternativement, ou
de façon complémentaire, on peut prévoir de recouvrir le fond de la cavité 20
d'un matériau poreux ou fibreux permettant de retenir le produit dans la cavité,
en particulier lorsqu'on utilise un produit liquide. Ainsi, le produit est maintenu
à l'intérieur de la cavité et peut être libéré sur une mèche de cheveux
lorsqu'elle est insérée dans la cavité et maintenue en position par l'organe de
retenue 30.
Comme on le voit à la figure 2, la cavité est disposée sur la première branche
11 de manière telle que son ouverture 22 est excentrée par rapport à l'axe X,
l'organe de retenue 30 étant également disposé de façon excentrée par rapport
à l'axe X afin de coopérer avec la cavité.
Chacune des branches 11 et 12 se termine à sa seconde extrémité 111 et 121,
par un anneau 112 et 122 permettant à l'utilisateur de saisir le dispositif, là
encore à la manière d'une paire de ciseaux.
Avantageusement, un crochet 40 est disposé de façon contiguë à la cavité 20,
dans le prolongement de la branche 11. Le crochet comprend une première
portion allongée 41 formée dans l'axe X de la branche 11 et se termine par une
seconde portion 42 recourbée au-delà du plan défini par l'ouverture, du côté
opposé au fond de la cavité. Le crochet 40 est également réalisé de
polypropylène et est obtenu lors du moulage de la première branche 11 et de
la cavité 20.
L'utilisation du dispositif de l'invention va maintenant être décrite en conformité
avec les figures 3A à 3D. Le dispositif peut être utilisé pour l'application d'un
produit de coloration sous forme de liquide, de mousse et de préférence, pour
l'application d'un produit de coloration sous forme de crème.
L'utilisateur saisit le dispositif 10 grâce aux anneaux 112 et 122, à la manière
d'une paire de ciseaux. Il prélève tout d'abord une petite quantité de produit de
coloration, en maintenant le bloc de mousse 31 dégagé de la cavité 20 afin
d'utiliser celle-ci pour prélever le produit à la manière d'une cuillère, comme
cela est illustré à la figure 3A. Une fois que le fond de la cavité contient du
produit, l'utilisateur plonge le bloc de mousse 31 dedans afin de l'imprégner, de
produit, par exemple par capillarité.
L'utilisateur peut ensuite isoler une mèche de cheveux à colorer au moyen du
crochet 40 comme on l'a représenté à la figure 3B. L'utilisateur dispose ensuite
la mèche isolée dans la cavité 20 et en particulier dans les encoches 23
comme représenté à la figure 3C.
La partie de la mèche située entre les deux encoches 23 est poussée dans le
produit contenu dans la cavité par le bloc de mousse que l'on vient enfoncer
dans la cavité tel que cela est représenté à la figure 3D. L'ensemble du
dispositif peut être déplacé dans cette position fermée tout au long de la
mèche, en partant de la racine.
Le second mode de réalisation représenté à la figure 4 est identique à celui
décrit en conformité avec les figures 1 à 3 pour ce qui concerne la cavité 20 et
l'organe de retenue 30. Selon ce mode de réalisation, les branches 11 et 12 ne
comportent pas d'anneau à leur extrémité 111 et 121. Chaque branche 11 et
12 présente deux portions coudées, 11a, 11b et respectivement 12a, 12b,
situées de part et d'autre de l'axe de rotation A. Les portions 11b et 12b se
terminent respectivement par les extrémités 111 et 121 faisant office d'organe
de préhension. Lorsque les portions 11a et 12a sont sensiblement alignées, les
portions 11b et 12b s'écartent l'une de l'autre. Les portions 11b et 12b sont
reliées entre elles par un ressort 14 à la manière d'un taille-rosiers. Le ressort
14 travaille en compression et est monté sur les branches de sorte que lorsqu'il
est en position de repos, à savoir lorsqu'il n'est pas comprimé, le bloc de
mousse 31 est maintenu à l'intérieur de la cavité 20. Afin de dégager le bloc de
mousse de la cavité, l'utilisateur rapproche les deux extrémités 111 et 121 des
deux portions de branches 11b et 12b en comprimant le ressort.
Le troisième mode de réalisation représenté à la figure 5 est identique à celui
décrit en conformité avec les figures 1 à 3 pour ce qui concerne la cavité 20 et
l'organe de retenue 30, mais il est formé cette fois d'une seule pièce 100 du
type d'une pince en forme de U. L'une des extrémités libres 101 des branches
du U est munie de la cavité 20 et l'autre des extrémités libres 102 des
branches du U est munie de l'organe de retenue 30. Les deux branches du U
pivotent autour d'un axe B situé cette fois à la base 103 du U. Selon ce mode
de réalisation, l'ensemble du dispositif est obtenu par moulage d'une seule
pièce.
Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de
réalisation préférés de l'invention. Il est évident que des variantes peuvent y
être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée ci-après.