FR3102650A1 - Recharge pour dispositif de traitement de la chevelure - Google Patents

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Abstract

Recharge pour dispositif de traitement thermique de la chevelure L’invention a pour objet une recharge (20) pour un dispositif de traitement (2), notamment de lissage, de la chevelure, comportant : - un réservoir (23) de forme allongée selon un axe longitudinal (X), définissant une cavité (32) contenant une composition cosmétique à appliquer sur la chevelure, le réservoir (23) présentant un flanc de montage (36) de la recharge sur le dispositif s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal du réservoir (X), - un organe d’application poreux (26) pour appliquer la composition cosmétique sur les cheveux, de forme allongée, s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal (X) du réservoir (23), l’organe d’application (26) étant engagé dans une ouverture (31) en forme de fente du réservoir (23) débouchant dans la cavité (32), cette ouverture (31) étant décalée latéralement vers le flanc de montage (36), relativement à un plan médian (M) de la cavité (32) contenant l’axe longitudinal (X) du réservoir (23) et parallèle au flanc de montage (36). L’invention a également pour objet le dispositif associé. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Recharge pour dispositif de traitement de la chevelure
La présente invention concerne une recharge d’un produit capillaire cosmétique pour un dispositif de traitement de la chevelure, notamment un dispositif de lissage de la chevelure, et plus particulièrement un dispositif de lissage des cheveux comportant une sortie de vapeur. L’invention concerne également les dispositifs de traitement de la chevelure, notamment de lissage de la chevelure, munis d’une telle recharge, et de préférence comportant une sortie de vapeur.
De nombreux dispositifs de traitement de la chevelure, notamment de fers à lisser, ont déjà été proposés, mettant en œuvre l’application d’un produit capillaire sur les cheveux.
Usuellement, les lisseurs à cheveux consistent en deux bras connectés l’un avec l’autre à l’aide d’une charnière qui permet l’ouverture et la fermeture de ces derniers et en au moins un élément chauffant disposé sur les bras. Lors des opérations de traitement d’une mèche de cheveux, cette dernière est introduite entre les deux bras en position ouverte, puis les deux bras sont refermés manuellement sur la mèche de cheveux. Cette dernière est alors soumise, jusqu’à l’ouverture des deux bras et l’extraction de la mèche de cheveux, à la chaleur émise par l’élément chauffant.
C’est le cas par exemple des appareils décrits dans les demandes internationales WO 2009/078046, WO 2013/045331 et WO 2013/090896, qui comportent deux bras reliés entre eux pour permettre l’ouverture et la fermeture de l’appareil, au moins un organe chauffant et au moins un siège d’accueil d’un dispositif de traitement thermique capillaire, ce dernier permettant la distribution, en fonctionnement, d’un produit capillaire. Le dispositif de traitement peut comporter un matériau support imprégné d’un produit capillaire.
On connaît des demandes internationales WO 2014/064660 et WO 2015/097625 des recharges cosmétiques permettant l’application d’un produit capillaire et présentant un réservoir contenant le produit, relié par un système de distribution à un organe d’application poreux séparé du réservoir. L’acheminement du produit depuis le réservoir vers l’organe d’application est assuré par une pompe. De telles recharges sont assez encombrantes et de réalisation assez complexe et coûteuse du fait de l’utilisation d’une pompe. L’application par le dispositif de vapeur est également mentionnée.
Il est également connu de la demande de brevet US 2009/0025247 une recharge de produit capillaire comportant un réservoir et un organe d’application poreux, ce dernier étant partiellement immergé dans le réservoir et venant au contact des cheveux pendant l’utilisation du dispositif. L’alimentation en produit de l’organe d’application tend à varier en fonction de l’orientation de la recharge, ce qui peut nuire à l’homogénéité du résultat.
La demande internationale WO 2018/091577 décrit un dispositif de traitement thermique de la chevelure comportant une sortie de vapeur et permettant d’application d’un produit cosmétique par l’intermédiaire d’une recharge montée sur l’un des bras. La recharge comporte un réservoir dans lequel s’étend partiellement un organe d’application poreux, fixe dans le réservoir et centré relativement à ce dernier. Dans un tel dispositif, la vapeur d’eau est appliquée dans un volume large, ce qui réduit l’efficacité de lissage. De plus, la vapeur vient au contact de parois froides, notamment de parois de la recharge, ce qui entraîne sa condensation, générant un problème de sécurité électrique.
Il existe un besoin pour perfectionner encore les dispositifs de traitement de la chevelure sécurisés permettant l’application d’une composition cosmétique, notamment afin de permettre une application de composition cosmétique reproductible à plusieurs reprises tout en étant d’utilisation facile.
L’invention vise à répondre à ce besoin et a pour objet, selon un premier de ses aspects, une recharge pour un dispositif de traitement, notamment thermique, en particulier de lissage, de la chevelure, le dispositif de traitement comportant :
- un réservoir de forme allongée selon un axe longitudinal, définissant une cavité contenant une composition cosmétique à appliquer sur la chevelure, le réservoir présentant un flanc de montage de la recharge sur le dispositif s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal du réservoir
- un organe d’application poreux pour appliquer la composition cosmétique sur les cheveux, de forme allongée, s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal du réservoir, l’organe d’application étant engagé dans une ouverture en forme de fente du réservoir débouchant dans la cavité, cette ouverture étant décalée latéralement vers le flanc de montage, relativement à un plan médian de la cavité contenant l’axe longitudinal du réservoir et parallèle au flan de montage.
Par « flanc de montage », on comprend une surface extérieure du réservoir, notamment plane, venant en regard d’une surface du dispositif, notamment de forme complémentaire, lorsque la recharge est montée sur le dispositif. Un tel flanc de montage peut être une surface comportant ou non un relief de fixation de la recharge sur le dispositif. De préférence, le flanc de montage est disposé entre l’axe longitudinal de la recharge et une surface de traitement du dispositif lorsque la recharge est montée sur le dispositif correspondant. De préférence, le flanc de montage s’étend perpendiculairement à la surface de traitement du dispositif lorsque la recharge est montée sur le dispositif correspondant.
Une telle recharge peut être utilisée à plusieurs reprises. Il n’est donc pas nécessaire de changer la recharge d’une utilisation à l’autre.
De plus, le décalage latéral de l’ouverture dans laquelle est engagé l’organe d’application relativement à l’axe longitudinal en direction du flan de montage permet de réduire l’intervalle entre l’organe d’application et le flanc de montage de la recharge, ce qui réduit la distance entre les surfaces fonctionnelles du dispositif, notamment les surfaces chaudes et/ou une sortie de vapeur, et l’organe d’application. Ceci améliore le traitement de la chevelure. Dans le cas d’un dispositif comportant une sortie de vapeur à proximité de l’organe d’application, le décentrage de l’ouverture dans laquelle est disposé l’organe d’application confine la vapeur dans un volume réduit, rendant le traitement thermique, notamment le lissage, plus efficace et réduisant les risques de condensation de la vapeur. Le fait de diminuer le risque de condensation de la vapeur sur l’appareil réduit le risque de brûlure de l’utilisateur par l’eau.
Le flanc de montage porte préférentiellement un profilé de fixation sur le dispositif de traitement, s’étendant le long du réservoir, le profilé de fixation étant configuré pour se fixer sur un guide d’insertion du dispositif, notamment par coulissement dans le guide d’insertion. De préférence, le profilé de fixation s’étend entre l’axe longitudinal du réservoir et la surface de traitement du dispositif lorsque la recharge est montée sur le dispositif. De préférence, le profilé de fixation s’étend perpendiculairement au flanc de montage.
Le profilé de fixation de la recharge peut comporter deux éléments de profilé aptes à s’engager dans un guide d’insertion du dispositif et définissant entre eux un espace dans lequel un ou plusieurs composants de l’appareil peuvent s’engager pour réaliser au moins une fonction additionnelle, le cas échéant. L’utilisation de deux éléments de profilé permet d’assurer en outre un bon maintien de la recharge sur l’appareil.
De préférence, le profilé de fixation s’étend selon la direction d’insertion de la recharge sur plus de 80% de la longueur de la recharge. Ceci permet un maintien efficace de la recharge sur toute sa longueur.
De préférence, le profilé de fixation a en section une forme générale de T fendu en son milieu, la fente correspondant à l’espace situé entre les deux éléments de profilé.
De préférence, le profilé de fixation, notamment l’un des éléments de profilé, comporte à son extrémité arrière une saillie de maintien en forme de crochet, destinée à coopérer avec une pince du dispositif pour maintenir la recharge en position sur ce dernier. Par « extrémité arrière », on désigne l’extrémité du profilé de fixation qui est destinée à s’engager en premier dans le guide d’insertion lors de la fixation de la recharge sur le dispositif.
De préférence, l’un des éléments de profilé, notamment celui qui ne comporte pas la saillie de maintien précitée, présente à son extrémité arrière un doigt de positionnement pour faciliter le positionnement de la recharge lors de l’insertion de cette dernière sur le dispositif. Le doigt de positionnement peut présenter un chanfrein afin de faciliter son engagement dans le guide d’insertion de l’appareil. Ce chanfrein peut être situé sur le bord opposé à la saillie de maintien.
De préférence, la saillie de maintien est plus longue que le doigt de positionnement.
De préférence, le doigt de positionnement est moins large que l’élément de profilé à partir duquel il s’étend. Le doigt de positionnement peut présenter à sa jonction avec l’élément de profilé un décrochement du côté de la saillie de maintien.
De préférence, le bord du doigt opposé à la saillie de maintien se situe dans le prolongement du bord de l’élément de profilé duquel il s’étend.
En variante, le réservoir comporte un profilé de fixation, notamment tel que décrit précédemment sur une surface extérieure du réservoir autre que le flanc de montage. Dans ce cas, le flanc de montage peut être une surface, notamment plane, dépourvue de relief de fixation venant en regard d’une surface complémentaire du dispositif.
De préférence, la cavité est cylindrique, notamment de section transversale sensiblement circulaire. Avec un réservoir cylindrique à base circulaire, il est possible de contenir une quantité relativement importante de composition cosmétique, tout en ayant un bon contact entre la composition cosmétique et l’organe d’application. Ainsi, la distribution de composition cosmétique dans l’organe d’application est améliorée, ce qui permet une optimisation du coût et de l’impact environnemental de la recharge. De plus, une surface de contact étendue entre l’organe d’application et la composition contenue dans le réservoir favorise une bonne imprégnation de l’organe d’application, et ce qui peut contribuer à assurer une continuité de la distribution du produit quand l’orientation du dispositif change.
De préférence, la composition cosmétique contenue dans le réservoir est liquide.
De préférence, la composition cosmétique est appliquée sur les cheveux à l’état liquide,
De préférence, la cavité est au moins partiellement dépourvue d’élément poreux. La composition cosmétique est au moins partiellement contenue dans la cavité à l’état liquide libre, c’est-à-dire non imprégnée dans un élément poreux
Le volume intérieur du réservoir peut être inférieur ou égal à 100 mL, mieux inférieur ou égal à 50 mL, notamment compris entre 25 mL et 5 mL, mieux entre 15 mL et 10 mL.
La longueur de la cavité peut être comprise entre 30 et 200 mm, mieux entre 50 et 150, encore mieux entre 70 et 110 mm.
L’ouverture du réservoir s’étend selon un axe longitudinal parallèle à l’axe longitudinal du réservoir.
De préférence, l’ouverture du réservoir est de longueur sensiblement égale à la longueur de la cavité. Ceci permet d’avoir un bon contact entre l’organe d’application et la composition cosmétique, ce qui améliore la distribution de composition cosmétique dans l’organe d’application et permet une optimisation du coût et de l’impact environnemental de la recharge.
De préférence, l’ouverture est de largeur constante sur sa longueur et sa hauteur.
En variante, l’ouverture est de largeur variable, notamment sur sa hauteur. Elle peut comporter, en section transversale, une largeur plus grande à son débouché dans la cavité. Ceci permet d’accroître la surface de contact entre l’organe d’application et la composition, et d’éviter une compression excessive de ce dernier tout en ayant une bonne étanchéité entre l’organe d’application et l’ouverture, évitant une fuite de liquide. L’ouverture peut présenter, lorsque la recharge est observée en section transversale, une section s’élargissant vers l’extérieur du réservoir.
Le réservoir peut être opaque, translucide ou transparent, étant de préférence transparent. Le réservoir peut être opaque et comporter une fenêtre translucide ou transparente.
Le réservoir peut comporter un orifice de remplissage en composition cosmétique, fermé par un bouchon amovible. En variante, le réservoir n’est pas prévu pour être rempli à nouveau, et ne comporte pas un tel orifice de remplissage, distinct de l’ouverture dans laquelle l’organe d’application est engagé. Lorsqu’un orifice de remplissage est prévu, celui-ci est de préférence situé à une extrémité axiale de la recharge, ce qui permet avantageusement de bénéficier de la forme cylindrique du réservoir pour former un col permettant le montage amovible du bouchon.
Le réservoir peut comporter un capuchon d’extrémité, amovible ou non. Un tel capuchon peut être prévu pour fermer la recharge après son remplissage en composition cosmétique lors de sa fabrication et ne pas être amovible, notamment en étant monté en force, collé ou soudé, avec encliquetage ou non. En variante, le capuchon est amovible et permet le remplissage de la recharge lorsqu’elle est vide. Le capuchon peut comporter une jupe d’étanchéité de forme tubulaire.
Le réservoir peut être dépourvu d’orifice de reprise d’air. En effet, l’organe d’application est suffisamment poreux pour permettre une rentrée d’air. En variante, le réservoir comporte un orifice de reprise d’air. La taille de cet orifice est suffisamment faible pour éviter une fuite de liquide par celui-ci lorsque la recharge est retournée.
De préférence, l’organe d’application présente une longueur sensiblement égale, voire légèrement supérieure, à la longueur de l’ouverture du réservoir, et de préférence sensiblement égale, voire légèrement supérieure, à la longueur de la cavité.
De préférence, l’organe d’application s’étend sur au moins une partie de sa hauteur dans la cavité, hors de l’ouverture. De préférence, l’organe d’application ne remplit pas la cavité.
De préférence, l’ouverture présente, en section transversale de la recharge, un plan médian parallèle audit plan médian de la cavité. De préférence, le plan médian de l’ouverture est distant dudit plan médian de la cavité d’une distance non nulle, de préférence constante le long de l’axe longitudinal du réservoir. De préférence la distance entre le plan médian de l’ouverture et le plan médian de la cavité est comprise entre 30 et 100%, mieux entre 70 et 100%, de la distance, prise perpendiculairement au plan médian de la cavité, entre l’axe longitudinal du réservoir et la paroi latérale de la cavité. Dans le cas où la cavité est cylindrique à base circulaire, la distance, prise perpendiculairement au plan médian de la cavité, entre l’axe longitudinal du réservoir et la paroi latérale de la cavité est le rayon de la base circulaire.
De préférence, l’organe d’application est fixe dans le réservoir lors de l’utilisation de la recharge. Ceci permet d’avoir un organe d’application dont la position dans le réservoir est la même quel que soit le niveau de composition cosmétique dans la cavité et la pression exercée sur l’organe d’application lors de l’application de la composition cosmétique sur les cheveux. Ainsi, la quantité de composition cosmétique délivrée lors du traitement des cheveux est relativement indépendante de l’orientation de la recharge. L’application de composition cosmétique par l’organe d’application est alors plus facilement contrôlable et reproductible. De plus, le fait que l’organe d’application soit immobile limite les risques de fuite de composition cosmétique au niveau de l’ouverture.
De préférence, l’organe d’application est en butée contre une paroi du réservoir.
L’organe d’application peut être en butée dans la cavité contre la paroi latérale de la cavité. Ceci permet que, quelle que soit la position de la recharge, l’organe d’application soit en contact avec la composition cosmétique contenue dans le réservoir et que l’organe d’application soit fixe lors de l’utilisation du dispositif.
L’organe d’application comporte une portion d’application s’étendant à l’extérieur de l’ouverture et de la cavité et une portion restante s’étendant dans l’ouverture du réservoir et/ou dans la cavité. La portion d’application est, de préférence, plus épaisse que la portion restante. De préférence, lorsque la recharge est observée en section transversale, la portion d’application est plus épaisse que la plus petite largeur de la fente dans ladite section et la portion restante présente une largeur sensiblement égale à la plus petite largeur de la fente dans ladite section. Cette différence d’épaisseur permet de limiter la course d’insertion de l’organe d’application dans l’ouverture, la portion d’application étant d’une épaisseur trop large pour s’insérer dans l’ouverture et assure que l’organe d’application soit fixe lors de l’utilisation du dispositif. Ceci permet également permet de s’affranchir de la présence d’un joint d’étanchéité rapporté. L’organe d’application peut présenter un relief s’étendant longitudinalement, notamment un épaulement, entre la portion d’application et la portion restante, venant en butée contre une paroi du réservoir, notamment une paroi externe du réservoir délimitant l’ouverture ou une surface interne à l’ouverture complémentaire de l’épaulement (34).
L’organe d’application et le système de fixation peuvent être configurés pour que lorsque la recharge est montée sur l’organe de fixation, l’organe d’application s’étende selon un plan médian sensiblement parallèle au flanc de montage.
L’organe d’application peut être en tout matériau capable de transporter la composition cosmétique par capillarité, tout en étant capable de retenir la composition pour éviter qu’elle ne coule sous l’effet de son poids hors de l’organe d’application.
De préférence, l’organe d’application est suffisamment rigide pour conserver sa forme lors de l’application. Cela permet notamment d’éviter un « effet pompe » à l’application.
L’organe d’application est de préférence entièrement poreux.
De préférence, l’organe d’application est en feutre. Dans ce dernier cas, les fibres du feutre peuvent être toutes orientées sensiblement dans la même direction, les fibres étant de préférence orientées perpendiculairement à la surface de la mèche de cheveux à traiter ou parallèlement à une direction longitudinale de l’organe d’application.
En variante, l’organe d’application est en un matériau fritté, notamment un fritté d’une matière plastique, de préférence thermoplastique, par exemple un fritté d’une polyoléfine, notamment de PE, par exemple un fritté commercialisé par la société POREX CORPORATION sous la référence XS-49010.
L’organe d’application peut être moulé ou, de préférence extrudé.
De préférence, l’organe d’application présente une forme sensiblement prismatique, notamment d’un parallélépipède, en particulier un parallélépipède droit.
L’organe d’application peut présenter une surface d’application arrondie pour faciliter l’application sur les cheveux.
La porosité de l’organe d’application, définie par le rapport du volume des pores sur le volume total du matériau, peut être comprise entre 0,05 et 2.
L’organe d’application peut présenter une densité comprise entre 0,11 et 0,8 g/cm3 ,mieux entre 0,25 et 0,5 g/cm3, mieux entre 0,35 et 0,45 g/cm3.
Une telle porosité permet une bonne retenue de la composition cosmétique dans l’organe d’application tout en permettant un bon approvisionnement en composition cosmétique, par capillarité, de la surface d’application. De préférence, on choisit la porosité de l’organe d’application en fonction de la viscosité de la composition cosmétique de telle sorte que lorsque l’organe d’application est orienté avec l’ouverture de la cavité vers le bas, l’organe d’application soit imbibé de composition cosmétique mais que cette dernière ne s’écoule pas par gravité hors de l’organe d’application.
L’épaisseur de l’organe d’application peut être inférieure ou égale à 3 cm, mieux compris entre 0,5 mm et 20 mm, encore mieux compris entre 1 mm et 8 mm. Une telle épaisseur permet que la composition cosmétique puisse facilement imbiber à cœur l’organe d’application entre deux applications.
La composition cosmétique peut être une composition anhydre ou aqueuse.
De préférence, lorsque la composition cosmétique est sous forme huileuse, l’organe d’application est hydrophobe. Ceci permet une meilleure diffusion dans l’organe d’application de la composition cosmétique.
De préférence, lorsque la composition cosmétique est sous forme aqueuse, l’organe d’application est hydrophile. Ceci permet une meilleure diffusion dans l’organe d’application de la composition cosmétique.
De préférence, l’organe d’application est fixe relativement au réservoir, c’est-à-dire non-amovible. Ceci permet d’assurer une meilleure étanchéité du réservoir et réduit le risque de contamination de l’organe d’application, améliorant ainsi l’hygiène de la recharge.
En variante, l’organe d’application est monté de manière amovible dans le réservoir. Ceci permet, lorsque cela est désiré, de remplacer facilement un organe d’application usagé sans avoir à changer le réservoir. L’organe d’application peut être simplement retenu par friction dans l’ouverture.
La recharge peut comporter un capot amovible configuré pour couvrir l’organe d’application, notamment la portion d’application de l’organe d’application, lorsque la recharge n’est pas utilisée. Le capot amovible est, de préférence, configuré pour empêcher le montage de la recharge sur le dispositif lorsqu’il est fixé sur la recharge. Lorsqu’il est monté sur le réservoir, le capot amovible peut s’étendre entre le profilé de fixation et le réservoir.
Le capot amovible peut présenter un relief ou un système de maintien permettant sa fixation sur la recharge lorsque cette dernière n’est pas montée sur le dispositif. Par exemple, le capot présente un ou plusieurs reliefs sur son corps, de forme(s) complémentaire(s) d’un ou plusieurs reliefs de la surface extérieure du réservoir, la fixation se faisant par coopération de forme de ces reliefs complémentaires, notamment par encliquetage d’une ou plusieurs protubérances dans un ou plusieurs creux. En variante, le système de maintien comporte une bande de serrage au moins partiellement flexible, ajourée ou non, de préférence élastique, configurée pour être enroulée autour du réservoir et maintenir le capot en position sur ce dernier. De préférence, la bande de serrage est venu de matière avec le reste du capot. Le système de maintien peut également comporter une pièce de verrouillage à son extrémité distale configurée pour se fixer au capot, notamment à un ou plusieurs organes de verrouillage complémentaires du corps, après enroulement de la bande de serrage autour du réservoir.
L’invention a également pour objet, selon un deuxième aspect de l’invention, une recharge pour dispositif de traitement, notamment thermique, de la chevelure, comportant :
- un réservoir de forme allongée selon un axe longitudinal, définissant une cavité contenant une composition cosmétique à appliquer sur la chevelure,
- un profilé de fixation sur le dispositif de traitement, s’étendant selon l’axe longitudinal le long du réservoir,
- un organe d’application poreux pour appliquer la composition sur les cheveux, de forme allongée, s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal du réservoir, étant engagé dans une ouverture en forme de fente débouchant dans le réservoir, cette ouverture étant décalée latéralement, relativement à un plan médian de la cavité contenant ledit axe longitudinal, vers le profilé de fixation.
De préférence, le profilé de fixation est configuré pour s’étendre entre le plan médian de la cavité contenant ledit axe longitudinal du réservoir et la surface de traitement du dispositif lorsque la recharge est montée sur le dispositif, comme décrit plus haut.
Les caractéristiques décrites précédemment en relation avec le premier aspect de l’invention s’appliquent également, seules ou en combinaison, au deuxième aspect de l’invention.
L’invention a également pour objet, selon un troisième aspect de l’invention, un dispositif de traitement, notamment thermique de la chevelure, notamment de lissage de la chevelure, comportant :
- deux bras mobiles l’un relativement à l’autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, les deux bras mobiles définissant entre eux, en configuration rapprochée, une surface de traitement,
- une recharge telle que décrite précédemment montée de façon amovible sur l’un des deux bras.
Les caractéristiques décrites précédemment en relation avec le premier aspect de l’invention ou le deuxième aspect de l’invention s’appliquent également, seules ou en combinaison, à ce troisième aspect de l’invention.
De préférence, l’un des bras comporte un système de fixation complémentaire au profilé de fixation de la recharge.
De préférence, le dispositif comporte un élément chauffant disposé sur l’un des bras, les deux bras mobiles définissant, en configuration rapprochée, entre eux une surface de traitement thermique au niveau de l’élément chauffant.
De préférence, notamment lorsque l’on cherche à lisser les cheveux, le dispositif comporte un élément chauffant destiné à venir en contact avec les cheveux et définissant, avec le bras opposé en regard, une surface de traitement.
De préférence, le dispositif comporte deux éléments chauffants destinés à venir en contact avec les cheveux et disposés chacun sur un bras, ces éléments définissant entre eux une surface de traitement. Ce ou ces éléments chauffants peuvent comporter chacun une plaque en un matériau bon conducteur de la chaleur, définissant une surface chaude de contact avec les cheveux, dont la température est par exemple supérieure ou égale à 95°C, mieux comprise entre 90 et 230°C. Le ou les éléments chauffants définissent dans ce cas la surface de traitement.
De préférence, le dispositif de traitement de la chevelure selon l'invention est un lisseur avec éléments chauffants plats, notamment venant en contact en configuration rapprochée des bras.
De préférence, l’un des bras, notamment le bras opposé à celui sur lequel la recharge est disposée, présente une sortie de vapeur.
De préférence, en configuration rapprochée des bras, la sortie de vapeur est disposée entre la surface de traitement définie par le ou les éléments chauffants destinés à venir en contact avec les cheveux et l’organe d’application de la recharge.
De préférence, l’organe d’application est à une distance de la sortie de vapeur, prise entre le plan médian de l’ouverture et le plan médian de la sortie de vapeur, inférieure ou égale à 10 mm, mieux inférieure ou égale à 8 mm.
De préférence, l’organe d’application s’étend entre l’axe longitudinal du réservoir et la surface de traitement du dispositif. De préférence, l’organe d’application s’étend selon un plan médian perpendiculaire à la surface de traitement en configuration rapprochée des bras.
L’organe d’application est, de préférence, à une distance du ou des éléments chauffants, prise entre le plan médian de l’ouverture et le bord du ou des éléments chauffants le plus proche de l’organe d’application, inférieure ou égale à 25 mm, mieux inférieure ou égale à 20 mm, encore mieux comprise entre 8 et 15 mm.
De préférence, l’organe d’application présente une surface latérale affleurant ou touchant une surface du dispositif, notamment du bras sur lequel la recharge est montée. Cela limite la surface de la recharge en contact avec la vapeur. En effet, l’organe d’application fait joint contre le passage de la vapeur.
Le dispositif peut comporter un élément presseur en regard de l’organe d’application, configuré pour appliquer les cheveux contre l’organe d’application en configuration rapprochée des bras. L’élément presseur est, de préférence, monté sur un ressort.
L’élément presseur peut être configuré pour appliquer les cheveux sur l’organe d’application avec une force constante, notamment comprise entre 1 et 5 N, mieux entre 2 et 4 N. Une telle force constante permet d’avoir une application de la composition cosmétique uniforme sur les cheveux.
Le dispositif peut comporter un peigne, l’organe d’application s’étendant entre le peigne et le ou les éléments chauffants, en configuration rapprochée des bras.
De préférence, l’application de composition cosmétique sur la mèche de cheveux introduite dans le dispositif se fait avant l’application de vapeur et/ou le lissage par le ou les éléments chauffants et/ou après le peignage. Ainsi, les cheveux introduits entre les bras peuvent venir en contact avec l’organe d’application avant d’être exposés à la vapeur et aux éléments chauffants lors du déplacement de la mèche entre les bras de l’appareil.
la figure 1 représente, en perspective, un exemple de dispositif de traitement de la chevelure,
la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1,
la figure 3 représente schématiquement et en perspective un exemple de recharge selon l’invention,
la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la recharge de la figure 3,
la figure 5 représente schématiquement et en perspective la recharge de la figure 3 en vue éclatée,
la figure 6 représente un exemple de dispositif selon l’invention,
la figure 7 représente le dispositif de la figure 6 en cours de fermeture sur une mèche de cheveux à traiter,
la figure 8 représente le dispositif des figures 6 et 7 fermé en cours de traitement d’une mèche de cheveux,
la figure 9 est une courbe représentant la masse de composition cosmétique appliquée avec le dispositif en fonction du nombre de passages sur un papier absorbant, d’un dispositif selon l’invention,
la figure 10 représente schématiquement, en section transversale, une variante de recharge selon l’invention,
la figure 11 représente schématiquement, en section transversale, une variante de dispositif selon l’invention,
la figure 12 représente schématiquement, en section transversale, une variante de dispositif selon l’invention,
la figure 13A représente schématiquement une variante de recharge selon l’invention, et
la figure 13B représente schématiquement le capot de protection de la recharge de la figure 13A.
Description détaillée
Dans la suite de la description, les éléments identiques ou similaires ou de fonctions identiques ou similaires portent le même signe de référence. À fin de concision, leur description n’est pas reprise sur toutes les figures, seules les différences entre les modes de réalisations pouvant être signalées.
On a représenté aux figures 1 et 2 la pièce à main 2 d’un exemple de dispositif de traitement thermique de la chevelure selon l’invention.
Cette pièce à main 2 présente deux mâchoires 3 et 4 mobiles l’une par rapport à l’autre entre une configuration écartée (non représentée) d’introduction entre elles d’une mèche de cheveux et une configuration rapprochée de traitement.
Les mâchoires 3 et 4 sont portées par des bras respectifs supérieur 5 et inférieur 6, lesquels sont, dans l’exemple considéré, reliés entre eux à une extrémité par une articulation 8, la pièce à main 2 formant ainsi une pince.
Les bras supérieur 5 et inférieur 6 ont chacun, de préférence, une longueur totale comprise entre 22 cm et 37 cm, de préférence 31 cm, et définissent, entre l’articulation 8 et les mâchoires 3 et 4, des demi-poignées respectives 10 et 11 sur lesquelles l’utilisateur peut appuyer pour rapprocher les mâchoires 3 et 4.
Un organe de rappel élastique (non apparent) est de préférence prévu pour rappeler les mâchoires 3 et 4 en configuration écartée, cet organe de rappel élastique étant par exemple un ressort disposé autour d’un axe de l’articulation 8.
L’invention n’est pas limitée à une façon particulière de relier les bras supérieur 5 et inférieur 6 entre eux et les mâchoires 3 et 4 peuvent être rendues mobiles autrement sans que l’on ne sorte du cadre de la présente invention. Toutefois, la présence d’une articulation est largement préférée pour l’ergonomie qu’elle apporte.
La pièce à main 2 est configurée pour effectuer un traitement thermique des cheveux par contact avec deux éléments chauffants 15 et 16. L’invention n’est pas limitée à la présence de deux éléments chauffants, un seul élément chauffant pouvant être présent le cas échéant.
Les mâchoires 3 et 4 définissent entre elles une surface de traitement 17 de la chevelure, destinée à recevoir une mèche de cheveux à traiter, le long de laquelle la pièce à main 2 est déplacée durant le traitement, par exemple dans le sens allant de la racine vers la pointe des cheveux.
Dans l’exemple considéré, la pièce à main 2 est configurée pour peigner les cheveux par passage dans un peigne 13, appliquer un produit capillaire, assurer un traitement de la chevelure par de la vapeur, puis effectuer le traitement thermique des cheveux par contact avec les deux éléments chauffants 15 et 16.
La direction D de déplacement de la pièce à main 2 sur les cheveux, illustrée sur la figure 4, est de préférence sensiblement perpendiculaire aux bras supérieur 5 et inférieur 6.
La pièce à main 2 est reliée par un cordon, dans l’exemple considéré, à une station de base non représentée, fixe durant le traitement, reliée au secteur.
Cette station de base assure l’alimentation électrique de la pièce à main 2 ainsi que son alimentation en eau en vue de la génération de vapeur et peut réaliser aussi des fonctions annexes de traitement de signaux électriques reçus de la pièce à main 2. Le cordon 18 qui relie la pièce à main 2 à la station de base peut ainsi comporter divers conducteurs électriques et un tuyau d’alimentation en eau.
Une interface utilisateur, non représentée sur les figures, peut être présente sur la pièce à main 2 pour permettre à l’utilisateur par exemple de mettre en marche ou non certains composants de celle-ci.
Les éléments chauffants 15 et 16 sont réalisées dans tout matériau convenant au traitement thermique à réaliser, par exemple un métal, une céramique ou un verre sous forme de plaques.
L’état de surface des plaques 15 et 16, dans la zone de contact avec les cheveux, dépend du traitement thermique souhaité, et de préférence les plaques sont lisses lorsque le dispositif vise à lisser les cheveux.
La longueur des plaques définit l’étendue de la surface de traitement 17 perpendiculairement à la direction D de déplacement de la pièce à main 2 relativement aux cheveux. Les plaques 15 et 16 définissent par exemple une surface de traitement 17 planes et de contour rectangulaire, comme illustré à la figure 3.
L’une des plaques 15 et 16 est par exemple montée fixement sur le bras correspondant tandis que l’autre l’est de façon articulée, par exemple à l’aide d’une rotule, de façon à permettre aux plaques 15 et 16 de s’étendre parallèlement l’une à l’autre et à un plan médian de traitement en configuration refermée des mâchoires. Le cas échéant, l’une au moins des plaques est disposée sur l’un des bras 5 et 6 en étant supportée par une structure formant ressort.
Les éléments chauffants 15 et 16 peuvent comporter chacun une résistance électrique alimentée électriquement par la station de base, avec préférentiellement une régulation de la température grâce à un ou plusieurs capteurs disposés à proximité des résistances chauffantes ou au contact des plaques.
Le traitement par la vapeur est assuré grâce à un organe de vaporisation constitué par un élément résistif présent dans une chambre d’évaporation 19 alimentée en eau par la station de base. Cette dernière peut comporter une pompe à entraînement électrique, de préférence péristaltique, prélevant l’eau à envoyer à la pièce à main 2 dans un réservoir d’eau. La pompe est par exemple telle que divulguée dans la publication FR 2 967 018. La chambre d’évaporation peut être réalisée conformément à l’enseignement de la demande EP 2449909A1 ou autrement, et communiquer avec au moins une sortie de vapeur.
La chambre d’évaporation 19 est disposée sur l’un des bras, à savoir le bras inférieur 6 dans l’exemple considéré, et une sortie de la vapeur 58 est prévue sur le même bras 6.
L’organe de vaporisation est alimenté électriquement par la station de base et un capteur de température est avantageusement disposé dans la chambre d’évaporation 19. La station de base peut être réalisée de façon à agir sur l’alimentation électrique de l’organe de vaporisation pour maintenir la température de la vapeur en sortie 58 à une valeur comprise entre 110°C et 130°C.
L’organe de vaporisation est monté sur l’un des bras, notamment le bras inférieur 6.
L’application de la composition cosmétique est assurée par une recharge 20 portée par l’un des deux bras, 5 ou 6, ici, le bras supérieur 5 qui vient au contact d’un élément presseur 21 disposé sur le bras opposé de celui portant la recharge 20 en regard de la recharge 20 lors de la fermeture des bras en l’absence de cheveux entre ces derniers. L’élément presseur 21 s’étend sur toute la longueur de la recharge 20 selon un axe longitudinal Y. La recharge 20 est allongée et s’étend le long du bras 5 ou 6 correspondant.
L’élément presseur 21 est logé de dans un logement 38 par une ouverture frontale de ce dernier. Le logement 38 s’ouvre également vers l’extérieur par au moins une ouverture en regard de l’organe d’application 26.
Dans l’exemple illustré sur la figure 2, l’élément presseur 21 est introduit dans son logement 38 par coulissement de nervures 45 du logement 38 dans des rainures correspondantes 47 de l’élément presseur 21. Les nervures 45 sont disposées sur des parois latérales opposées du logement 38. Les rainures 47 de l’élément presseur 21 sont disposées sur les parois latérales de l’élément presseur 21 qui viennent en regard des parois latérales du logement 38, respectivement.
L’élément presseur 21 est mobile selon un axe Q perpendiculaire à l’axe longitudinal Y, entre une position haute espacée du fond du logement 38 le recevant et une position basse rapprochée de celui-ci.
L’élément presseur 21 est en appui sur un moyen de soutien 48, notamment un ou plusieurs ressorts, s’étendant dans le logement 38, permettant un mouvement de bascule de l’élément presseur 21 et maintenant, en position ouverte des bras 5 et 6, l’élément presseur 21 en position haute.
La course de l’élément presseur entre sa position haute est sa position basse est comprise entre 1 mm et 5 mm, par exemple égale à environ 3 mm. Le déplacement de l’élément presseur 21 est limité par le fond du logement 38 ou par la largeurlde la rainure 47.
La course de l’élément presseur 21 permet avantageusement de positionner l’élément presseur 21, en position fermée de la pièce à main 2, de façon telle que les cheveux sont sensiblement alignés, c’est-à-dire sans décrochement d’une mèche de cheveux entre la partie située entre les plaques chauffées et la partie située entre l’élément presseur et l’organe d’application. De plus, ceci permet que lors de l’utilisation du dispositif, les cheveux soient maintenus contre l’organe d’application avec une pression constante et homogène. Ceci permet un dépôt de composition cosmétique calibré et régulier au cours du traitement et des différentes opérations de traitement, notamment des différentes opérations de lissage. De préférence, comme cela est illustré sur les figures 7 et 8, l’élément presseur 21 est configuré pour maintenir les cheveux en appui sur l’organe d’application 26 avec une force F comprise entre 1 et 5N, mieux entre 2 et 4N et cela quel que soit la force de serrage appliqué par l’utilisateur sur la pièce à main.
Les rainures 47 de l’élément presseur 21 présentent une largeur supérieure à l’épaisseur des nervures du logement 38. Une telle différence permet un mouvement de l’élément presseur 21 selon l’axe Q.
La recharge 20, comme visible plus particulièrement sur la figure 2, comporte un réservoir 23 comportant un corps 30. Ce dernier délimite une cavité 32 contenant une composition cosmétique à l’état libre. La recharge 20 comporte également un organe d’application poreux 26 inséré dans une ouverture 31 du corps 30 en forme de fente et disposé de façon à venir au contact des cheveux s’étendant entre les bras.
Dans l’exemple illustré, le réservoir 23 est allongé et s’étend selon un axe longitudinal X et la cavité 32 est délimitée par une paroi latérale du corps 30 de forme sensiblement cylindrique de révolution selon l’axe longitudinal X. Comme cela est visible sur la figure 5, la cavité 32 est fermée en extrémité par un capuchon circulaire 33. Le capuchon 33 permet, après remplissage de la cavité de composition cosmétique lors de la fabrication de la recharge, de fermer l’extrémité de la cavité de façon étanche. Le capuchon 33 peut comporter un joint d’étanchéité. Sa fixation peut s’effectuer par encliquetage ou autrement. Le capuchon 33 peut être amovible ou, de préférence, fixé définitivement au corps 30 du réservoir 23. Le capuchon 33 peut être agencé de telle sorte qu’une tentative de retrait entraine une dégradation de la recharge 20 empêchant sa réutilisation.
Le volume intérieur de la cavité 32 peut être sensiblement égal à 12 mL.
De préférence, la cavité 32 s’étend selon l’axe longitudinal X sur sensiblement toute la longueur des bras 5 et 6.
Le réservoir 30 présente par exemple un rayon intérieurKcompris entre 1 mm et 10 mm, notamment sensiblement égal à 7,5 mm, une longueurLselon l’axe longitudinal X égale à environ 87 mm.
Le réservoir 30 contient une composition cosmétique sous forme liquide.
Le réservoir 30 comporte un flanc de montage de la recharge 36 configuré pour venir en regard d’une surface du dispositif lorsque la recharge 20 est montée sur le dispositif. Ce flanc de montage 36 s’étend entre l’axe longitudinal de la cavité X et la surface de traitement 17 du dispositif lorsque la recharge 20 est montée sur le dispositif.
L’ouverture 31 dans le corps 30 est réalisé dans une portion de celui-ci décalée latéralement relativement à un plan médian M de la cavité 30 parallèle au flanc de montage 36 contenant l’axe longitudinal X vers le flanc de montage 36. L’ouverture 31 s’ouvre d’un côté vers l’extérieur du corps 30 de la recharge 20 et de l’autre dans la cavité 32 et s’étend sur toute la longueur de la cavité 32. L’ouverture 31 forme une fente dans le corps 30 s’étendant selon un axe longitudinal O, parallèle à l’axe longitudinal X, et de section constante le long de l’axe longitudinal O.
L’ouverture 31 et l’organe d’application 26 présentent un même plan médian P parallèle audit plan médian M de la cavité 30 et espacé de ce dernier d’une distancedcorrespondant à une fraction comprise entre 70 et 100% du rayonKde la cavité
L’organe d’application 26 est de forme sensiblement parallélépipédique rectangle.
L’organe d’application 26 s’étend sur toute la longueur de l’ouverture 31 et vient la remplir de sorte à empêcher la fuite de produit cosmétique par l’ouverture en dehors de l’organe d’application 26 par l’ouverture 31.
Dans l’exemple illustré sur les figures 1 à 5, l’organe d’application 26 comporte une portion d’application A à l’extérieur du corps 30 et une portion restante F servant notamment à la fixation, s’étendant dans l’ouverture 31 jusque dans la cavité 32. Dans l’exemple illustré, la portion F présente, en section transversale de la recharge, une épaisseureplus petite que l’épaisseurEde la portion d’application A. De préférence, l’épaisseur E de la portion d’application A est inférieure ou égale à 10 mm, mieux inférieure ou égale à 8 mm, encore mieux inférieure ou égale à 3 mm. De préférence, la jonction entre la portion F et la portion d’application A est formée par un épaulement 34 venant en butée contre une paroi du corps 30 et empêchant l’insertion de la portion d’application A dans l’ouverture 31.
De préférence, l’organe d’application 26, notamment sa portion F, s’étend partiellement dans la cavité 32.
Le corps 30 est en matière thermoplastique, par exemple en polytéréphtalate de butylène (PBT), en polytéréphtalate d’éthylène (PET), en polyamide (PA), en polypropylène, en copolyester, notamment en Tritan®, en élastomère ou en leur mélange, en particulier en un mélange de PBT et PET. De préférence, le corps 30 est transparent.
L’organe d’application 26 peut être en forme de parallélépipède rectangle. L’organe d’application 26 présente alors une surface d’application 37 destinée à être au contact des cheveux à traiter, sensiblement plane.
Dans l’exemple illustré, l’organe d’application 26 est poreux. Il comporte par exemple un mélange de 50 % de polyéthylène et de 50 % de polypropylène.
Le matériau constituant l’organe d’application 26 est, dans ce mode de réalisation, un feutre. Les fibres du feutre peuvent être orientées parallèlement à la surface de la mèche de cheveux à traiter, les fibres étant de préférence orientées sensiblement selon une direction longitudinale de l’organe d’application, perpendiculairement à la direction D de passage sur les cheveux. Selon une variante, les fibres du feutre de l’organe d’application sont orientées perpendiculairement à la surface de la mèche de cheveux à traiter, donc perpendiculairement à la direction D et à la direction longitudinale de l’organe d’application 26.
En variante, l’organe d’application 26 est en un matériau fritté poreux et hydrophobe, notamment en PE, par exemple un POREX®commercialisé par la société POREX CORPORATION.
L’organe d’application 26 présente de préférence une densité comprise entre 0,35 et 0.45 g/cm3, par exemple sensiblement égale à 0,4 g/cm3.
De préférence, la recharge 20 est réalisée de telle sorte que l’organe d’application 26 ne puisse pas être retiré manuellement de la recharge 23 par l’ouverture 31 sans dégrader la recharge 23, notamment l’organe d’application 26 et/ou le corps 30. En variante, l’organe d’application 26 est monté de manière à pouvoir être retiré manuellement du corps de la recharge 23.
La recharge 20 comporte, de préférence, un profilé de fixation 40 par laquelle elle est fixée sur un des bras 5 ou 6. Le profilé de fixation 40 s’insère dans une glissière 41 de forme complémentaire du bras 5 ou 6.
De préférence, le profilé de fixation 40 s’étend à partir du flanc de montage 36, entre l’axe longitudinal X du réservoir et la surface de traitement 17 du dispositif lorsque la recharge 20 est montée sur le dispositif.
Dans l’exemple illustré, le profilé de fixation 40 présente une forme générale en T permettant un bon maintien de la recharge 20 sur le bras 5 ou 6. Le profilé de fixation 40 peut comporter, comme illustré sur les figures 3 à 5, deux éléments de profilé 42 et 44, lesquels s’engagent dans des éléments de glissière 41 prévus sur le bras correspondant. Cependant, tout autre mode de fixation de la recharge permettant un montage amovible sur l’appareil peut être adopté.
La recharge 20 peut comporter un crochet 50 s’étendant à partir de l’extrémité arrière d’un des deux éléments de profilé 42 ou 44, destiné à coopérer avec une pince pour maintenir la recharge en position, ce crochet 50 venant par exemple s’encliqueter dans la pince au terme de son insertion sur le dispositif, et pouvant en être extrait par un mécanisme du type pousser/tirer ou autre.
La recharge peut également comporter, s’étendant de l’extrémité arrière de l’élément de profilé 42 et 44 ne portant pas le crochet 50, un doigt de positionnement 80 permettant de faciliter le positionnement des éléments de profilé 42 et 44 par rapport aux éléments de glissière du dispositif lors de la fixation de la recharge 20.
Ce doigt de positionnement 80 peut présenter un chanfrein 82 sur son bord opposé au crochet 50. Un tel chanfrein 82 facilite encore le positionnement.
Le doigt 80 peut également former à sa jonction avec l’élément de profilé 44 un décrochement 84 du côté du crochet 50, le doigt 80 étant plus petit en largeur que l’élément de profilé 44 duquel il s’étend. Ainsi la recharge 20 présente entre le doigt 80 et le crochet 50 un espace 86 qui est plus large que celui entre les deux éléments de profilé 42 et 44. Un tel espace 86 permet de faciliter la fixation du crochet 50 à la pince du dispositif correspondante.
Le crochet 50 peut s’étendre plus loin vers l’arrière que le doigt de positionnement 80 de sorte que ce dernier ne gêne pas l’encliquetage du crochet 50 sur la pince du dispositif.
Comme illustré sur les figures 3 à 5, la recharge 20 comporte un capot de protection 100 de l’organe d’application 26 amovible. Ce capot 100 vient recouvrir la portion d’application A de l’organe d’application 26, qui fait saillie hors du corps 30 de la recharge 20 pour la protéger de l’environnement extérieur lorsque la recharge 20 n’est pas utilisée et limiter le séchage de la composition cosmétique contenue dans l’organe d’application 26. Comme cela est illustré sur la figure 4, le capot 100 peut être maintenu en position sur le corps 30 par des reliefs complémentaires 102 prévus sur le corps 30.
Lorsqu’il est monté sur la recharge 20, le capot de protection 100 s’étend partiellement entre les éléments de fixation 42 et 44 et le corps de la recharge, de sorte à empêcher l’insertion de la recharge dans la glissière 41. Ainsi, le risque d’oubli en place du capot à l’utilisation est évité.
Dans l’exemple illustré sur les figures 6 à 8, la pièce à main 2 comporte un peigne 13 situé avant l’organe d’application 26 et l’élément presseur 21 dans la direction D de déplacement de la pièce à main 2. Le peigne 13 peut être solidaire de l’élément presseur 21, notamment moulé en une seule pièce avec ce dernier.
Le peigne 13 s’étend parallèlement à l’élément presseur 21 et sur sensiblement toute la longueur de celui-ci. Il présente une pluralité de dents 55.
Lors de l’utilisation de la pièce à main 2, comme cela est illustré sur les figures 7 et 8, l’utilisateur vient fermer les deux bras 5 et 6 sur une mèche de cheveux et déplace, en position fermée, la pièce a main 2 de la racine des cheveux vers les pointes de ces derniers. Les cheveux sont soumis
  • tout d’abord à un peignage par le peigne 13 qui aligne les cheveux dans l’axe de traitement, notamment de lissage,
  • puis à une application de produit par appui des cheveux sur l’organe d’application 26 par l’élément presseur 21 avec maintien d’une pression constante et homogène sur la mèche de cheveux traitée,
  • puis à une application de vapeur par la sortie de vapeur 58 dans un espace 110 confiné par, d’un côté, l’organe d’application 26 en appui sur les cheveux contre l’élément presseur 21 et, de l’autre, les deux éléments chauffants 15 et 16 en appui sur les cheveux, et
  • enfin à un chauffage entre deux éléments chauffants 15 et 16.
Dans l’invention, le fait que l’organe d’application 26 soit décalé vers le flanc de montage 36 et donc vers la surface de traitement 17 permet d’avoir un espace 110 de volume réduit par rapport à un organe d’application centré sur la recharge, notamment entre 1,1 et 2, mieux entre 1,2 et 1,5 fois plus petit que le volume de l’espace dans le cas d’un organe d’application centré sur la recharge. Un tel confinement de la vapeur permet d’avoir une plus grande concentration de vapeur en contact avec les cheveux, ce qui améliore le traitement, notamment le lissage. De plus, un tel positionnement de l’organe d’application 26 permet de limiter la surface du corps 30 de la recharge 20 et de la pièce à main 2 qui entre en contact avec la vapeur lors du traitement, ce qui réduit l’effet de condensation de la vapeur qui intervient lorsque la vapeur entre en contact avec des surfaces froides et augmente ainsi la sécurité de la pièce à main du point de vue électrique notamment.
De préférence, l’espace 110 présente un volume compris entre 100 mm3et 2000 mm3, mieux entre 700 mm3et 1200 mm3, par exemple de l’ordre de 1000 mm3.
En variante illustré sur les figures 6 à 8, l’organe d’application 26 vient en appui contre la paroi intérieure de la cavité 32. Un tel appui permet d’éviter que l’organe d’application ne bouge lors de l’utilisation de la recharge, du fait de la force exercée par l’élément presseur 21. La présence d’un épaulement entre la portion d’application A et la portion F n’est alors pas utile pour obtenir ce résultat.
La recharge illustrée à la figure 10 diffère de celle des figures 1 à 5 en ce que l’ouverture 31 présente une partie élargie 120 à son débouché dans la cavité 32. Une telle partie élargie 120 permet que l’organe d’application soit sensiblement en permanence en contact avec la composition cosmétique, quelle que soit son niveau dans la cavité 32.
La recharge de la figure 11 diffère de celle des figures 1 à 5 en ce que l’ouverture 31 présente une partie élargie 122 vers l’extérieur.
Dans la variante illustrée sur la figure 12, le profilé de fixation 40 est positionné sur le corps 30 différemment de ce qui a été décrit en relation avec les figures précédentes, notamment n’est pas positionné sur le flanc de montage 36. Le profilé de fixation 40 est positionné sur une surface extérieure du réservoir s’étendant sur le dessus de la recharge relativement à l’ouverture et le dispositif est configuré pour que la glissière 41 complémentaire soit positionnée en regard de l’élément presseur sur le bras 5 qui porte la recharge.
En variante, comme illustré sur les figures 13A et 13B, le capot de protection 100 comporte un corps 130, une ou plusieurs bandes de serrage flexibles 132 s’étendant à partir du corps 130 et configuré pour être enroulé autour de la recharge pur maintenir le capot 100 en position, et une pièce de verrouillage 134 à l’extrémité distale de la ou des bandes de serrage configurée pour se fixer par des moyens de fixation 136 sur le corps 130 du capot une fois que la ou les bandes sont enroulées sur la recharge. La ou les bandes de serrage 132 sont venus de matière avec le corps 130. Lors du montage du capot 100 sur le réservoir, le corps du capot 130 est monté sur le réservoir de sorte à couvrir l’organe d’application 26 puis la ou les bandes de serrage 132 sont enroulées autour du réservoir et la pièce de verrouillage 134 en extrémité est fixé sur le corps 130 pour maintenir le capot 100 en position.
Une pièce à main 2 et une recharge 20 montée sur la pièce à main 2 telles que décrites ci-dessus en relation avec les figures 1 à 5 ont été utilisées pour appliquer une composition capillaire sur une feuille de papier absorbante.
Dans cet exemple, l’organe d’application 26 présente une densité de 0,4 g/cm3et le réservoir présente un volume de 12 mL.
La pièce à main 2 portant la recharge 20 est passée plusieurs fois sur la feuille de papier et la masse de composition cosmétique du réservoir appliquée sur le papier à chaque passage est mesurée, et une courbe correspondant à la masse de composition cosmétique M appliquée à chaque passage est donnée en fonction du nombre de passages N à la figure 9. Les mesures sont effectuées sur plusieurs applications T1 à T6 espacées dans le temps sans que la recharge 20 ne soit changée ou rechargée en composition cosmétique. Entre deux applications consécutives T1 à T6, le capuchon 100 est disposé sur la recharge 20 pour protéger l’organe d’application 26 d’un séchage. Les différentes mesures sont représentées à la figure 9 pour chaque application.
Ces courbes montrent que la masse de composition cosmétique appliquée est sensiblement constante à chaque passage au cours d’une application et que la masse de composition cosmétique appliquée est également sensiblement constante au cours de deux applications espacées dans le temps, sans qu’il ne soit nécessaire de recharger le réservoir en produit cosmétique. La mise en place du capuchon 100 entre deux applications est cependant utile pour éviter le séchage de la composition cosmétique entre deux applications.
L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.
Par exemple, le profilé de fixation peut être disposé autrement sur la recharge, la cavité peut être cylindrique à base polygonale, le capot peut être fixé sur la recharge autrement, et notamment il peut ne pas empêcher le montage de la recharge sur la pièce à main.

Claims (15)

  1. Recharge (20) pour un dispositif de traitement (2), notamment de lissage, de la chevelure, comportant :
    - un réservoir (23) de forme allongée selon un axe longitudinal (X), définissant une cavité (32) contenant une composition cosmétique à appliquer sur la chevelure, le réservoir (23) présentant un flanc de montage (36) de la recharge sur le dispositif s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal du réservoir (X),
    - un organe d’application poreux (26) pour appliquer la composition cosmétique sur les cheveux, de forme allongée, s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal (X) du réservoir (23), l’organe d’application (26) étant engagé dans une ouverture (31) en forme de fente du réservoir (23) débouchant dans la cavité (32), cette ouverture (31) étant décalée latéralement vers le flanc de montage (36), relativement à un plan médian (M) de la cavité (32) contenant l’axe longitudinal (X) du réservoir (23) et parallèle au flanc de montage (36) .
  2. Recharge selon la revendication 1, dans lequel le flan de montage (36) porte un profilé de fixation (40) sur le dispositif de traitement, s’étendant le long du réservoir, le profilé de fixation (40) étant configuré pour se fixer sur un guide d’insertion (41) du dispositif, l’ouverture (31) s’ouvrant vers l’extérieur entre l’axe longitudinal du réservoir (X) et le profilé de fixation (40).
  3. Recharge selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la cavité (32) est cylindrique, notamment de section transversale sensiblement circulaire.
  4. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’ouverture (31) est de largeur constante sur sa longueur et sa hauteur.
  5. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’organe d’application (26) s’étend sur au moins une partie de sa hauteur dans la cavité (32) à travers l’ouverture (31).
  6. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’ouverture (31) présente, en section transversale de la recharge, un plan médian (P) parallèle audit plan médian (M) de la cavité (32) et distant dudit plan médian (M) de la cavité (32) d’une distancednon nulle, de préférence constante le long de l’axe longitudinal du réservoir (X), notamment correspondant à une fraction comprise entre 30 et 100%, mieux entre 70 et 100%, de la distanceKentre l’axe longitudinal du réservoir (X) et la paroi latérale de la cavité (32), prise perpendiculairement au plan médian (M) de la cavité.
  7. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’organe d’application (26) est en butée contre une paroi du réservoir (23).
  8. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’organe d’application (26) comporte une portion d’application (A) s’étendant au moins partiellement à l’extérieur de l’ouverture (31) et de la cavité (32) et une portion restante (F) s’étendant dans l’ouverture (31) du réservoir et dans la cavité (32), la portion d’application (A) étant plus épaisse que la portion (F), de préférence l’organe d’application (26) comportant un épaulement (34) entre la portion d’application (A) et la portion (F), venant en butée contre une paroi du réservoir (23).
  9. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe d’application (26) est en feutre, les fibres du feutre étant notamment toutes orientées sensiblement dans la même direction.
  10. Recharge selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un capot amovible (100) configuré pour couvrir l’organe d’application (26), notamment la portion d’application (A) de l’organe d’application, notamment lorsque la recharge (20) n’est pas utilisée.
  11. Dispositif de traitement thermique, de la chevelure (2), notamment de lissage de la chevelure, comportant :
    - deux bras mobiles (5, 6) l’un relativement à l’autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, les deux bras mobiles (5, 6) définissant entre eux, en configuration rapprochée, une surface de traitement (17)
    - une recharge (20) selon l’une quelconque des revendications précédentes montée de façon amovible sur l’un des deux bras (5 ; 6).
  12. Dispositif selon la revendication 11, comportant un élément chauffant (15 ; 16) destiné à venir en contact avec les cheveux et définissant avec le bras opposé en regard de la surface de traitement (17), de préférence le dispositif comportant deux éléments chauffants (15, 16) destinés à venir en contact avec les cheveux et disposés chacun sur un bras définissant entre eux la surface de traitement (17).
  13. Dispositif selon la revendication 11 ou 12, dans lequel un des bras (5 ; 6), notamment le bras opposé à celui sur lequel la recharge est disposée, présente une sortie de vapeur (58), la sortie de vapeur (58) étant de préférence disposée entre la surface de traitement (17) définie par le ou les éléments chauffants (15, 16) destinés à venir en contact avec les cheveux et l’organe d’application (26) de la recharge (20).
  14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 11 à 13, dans lequel l’organe d’application (26) est à une distancevde la sortie de vapeur (58), prise entre le plan médian (P) de l’ouverture (31) et le plan médian (S) de la sortie de vapeur (58), inférieure ou égale à 10 mm, mieux inférieure ou égale à 8 mm.
  15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 11 à 14, comportant un élément presseur (21) en regard de l’organe d’application (26) configuré pour appliquer les cheveux contre l’organe d’application (26) en configuration rapprochée des bras (5, 6), de préférence l’élément presseur (21) étant monté sur un ressort (48) configuré pour appliquer les cheveux sur l’organe d’application (26) avec une force constante, notamment comprise entre 1 et 5 N, mieux entre 2 et 4 N.
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