FR2815522A1

FR2815522A1 - Vaporisateur de poche

Info

Publication number: FR2815522A1
Application number: FR0013458A
Authority: FR
Inventors: Yves Ducroquet
Original assignee: Individual
Current assignee: Biopack Fr
Priority date: 2000-10-20
Filing date: 2000-10-20
Publication date: 2002-04-26
Anticipated expiration: 2020-10-20
Also published as: FR2815522B1

Abstract

L'invention concerne un vaporisateur de poche qui comporte un réservoir (3) de produit à vaporiser, muni d'une pompe (4) d'expulsion dudit produit vers une buse de diffusion à l'extérieur (45), qui est enfermé dans un coffret (1). Le coffret (1) présente une paroi au moins partiellement constituée par une languette (2) mobile autour d'un axe d'articulation sur ledit coffret à l'opposé d'une tête ayant un rôle de surpoussoir (21) de manoeuvre de la pompe. En exerçant une pression sur ledit surpoussoir, on appuie sur une tête de pulvérisation (44) de laquelle ladite buse de diffusion débouche latéralement à travers une lumière (12) dudit coffret.

Description

La présente invention concerne la conception et la réalisation d'un vaporisateur de poche, du type comprenant un réservoir de réception d'un liquide à vaporiser, qui est muni d'une pompe de vaporisation dudit liquide vers l'extérieur d'un coffret de présentation contenant ledit réservoir.

Les vaporisateurs de poche sont souvent fabriqués dans l'industrie des cosmétiques pour contenir des échantillons de parfum devant être distribués à des fins publicitaires. Ils se présentent généralement sous la forme d'un flacon, ou réservoir, de forme cylindrique, ayant une contenance variant entre 2 et 10 ml. Ces flacons sont pour la plupart en verre ou en plastique. Certains sont fermés par un simple bouchon, tandis que d'autres sont munis d'une pompe, qui délivre une dose de parfum quand on applique une pression sur la tête de pulvérisation de la pompe. Ces flacons d'échantillons de parfum ont l'inconvénient de ne présenter qu'une faible surface pour inscrire les références de l'échantillon et les informations publicitaires les accompagnant. De ce fait, ils sont ainsi souvent fixés à un carton dont la surface est plus importante et plus pratique. Les flacons doivent être alors retirés du carton pour être utilisés.

L'invention propose un vaporisateur de poche, qui convient notamment pour une meilleure présentation commerciale des échantillons de parfum, bien que ce ne soit pas là sa seule application. A cet effet, il comporte un réservoir muni d'une pompe enfermé dans un coffret, permettant de vaporiser du parfum sans avoir à sortir l'échantillon de ce dernier et offrant une surface assez importante pour présenter le produit qu'il contient, tout en étant de taille miniature telle qu'il puisse tenir dans une poche, et même dans le creux d'une main.

De plus, le réservoir suivant l'invention devrait pouvoir contenir un volume de parfum d'échantillon standard, donc préférentiellement de l'ordre de 5 ml, malgré le volume réduit de l'intérieur du coffret.

D'autre part, l'invention viserait à réaliser un coffret ergonomique et simple à réaliser.

Pour répondre à toutes ces exigences et à d'autres besoins de la pratique industrielle qui ressortiront mieux plus loin, l'invention a pour objet un vaporisateur de poche qui comporte un réservoir de produit à vaporiser, muni d'une pompe d'expulsion dudit produit vers une buse de diffusion à l'extérieur, qui est enfermé dans un coffret présentant une paroi au moins partiellement constituée par une languette mobile autour d'un axe d'articulation sur ledit coffret à l'opposé d'un surpoussoir de manoeuvre de la pompe par appui sur une tête de pulvérisation de laquelle ladite buse débouche latéralement à travers une lumière que présente ledit coffret à cet effet.

Pour une meilleure compréhension de l'invention, on se placera dans le cas d'un coffret de forme parallélépipédique ou analogue, possédant deux grandes faces latérales avant et arrière, deux autres faces latérales gauche et droite, une face supérieure et une face inférieure.

La languette articulée sur le coffret constitue au moins partiellement la paroi de la face supérieure du coffret, et selon un mode de fabrication préféré, elle la constitue entièrement. Elle est solidaire au coffret à l'une de ses extrémités et libre de l'autre.

Selon ce mode de fabrication, ce coffret est préférentiellement fabriqué en matière plastique, et l'articulation de la languette se fait par un défaut de manière au coin défini par sa face supérieure et l'une de ses faces gauche ou droite, ce qui permet à l'extrémité libre de pouvoir entrer dans le coffret.

Cette languette est munie sur son extrémité libre d'une tête en surépaisseur, préférentiellement de section trapézoïdale, ayant une fonction de surpoussoir.

Le réservoir présente une forme extérieure proche de la forme intérieure du coffret, de sorte que, préférentiellement, une fois inséré dans le coffret, il ne puisse plus y bouger. Selon un mode de

fabrication préféré, le réservoir a une forme de parallélépipède rectangle présentant au moins un pan coupé, servant à incliner le réservoir muni de la pompe pour les introduire entièrement dans le coffret.

Selon un mode de fabrication préféré, le réservoir présente une ouverture sur l'une de ses faces latérales. Cette ouverture est fermée hermétiquement par un opercule, dont l'épaisseur ne diminue pas le volume utile du réservoir, en d'autres termes, le volume pouvant être occupé par le liquide, et ne gêne pas l'insertion du réservoir dans le coffret. La faible épaisseur de l'opercule est acceptable du fait qu'il ne subit pas de contraintes extérieures pouvant lui nuire. En effet, le réservoir sur lequel il est fixé est enfermé dans un coffret le protégeant.

La pompe que l'on fixe sur le réservoir est une pompe en soit connue telle que celles utilisées pour réaliser des vaporisateurs de poche existants.

De plus, le réservoir est percé d'un alésage constituant un logement pour le corps de pompe, qui traverse toute l'épaisseur d'une paroi du réservoir, par lequel le parfum est introduit, et dans lequel un corps de pompe est fixé hermétiquement. Enfin, il possède au moins un pan coupé pour faciliter son insertion dans le coffret.

Une tête de pulvérisation comportant une buse de diffusion latérale est montée libre en rotation sur le corps de pompe.

La tête de pulvérisation a un rôle de poussoir sur la pompe, et lorsque l'on y applique une force verticale, le liquide est expulsé par la buse de diffusion.

Suivant une forme de réalisation de l'invention, la lumière que présente le coffret est ménagée dans la paroi de la face latérale qui se trouve à proximité de la partie libre de la languette, et le réservoir est placé à l'intérieur dudit coffret de telle sorte que la tête de pulvérisation se trouve face à ladite lumière. Elle est conçue pour guider une tige latérale de la tête de pulvérisation constituant ladite buse.

Ainsi, cette lumière est préférentiellement de forme ovale, allongée dans le sens vertical, et sa longueur est au moins égale à la course de la pompe, de sorte que la buse de diffusion ne vienne pas buter contre les bords de la lumière pendant son mouvement de va et vient vertical lors d'une vaporisation de parfum.

Par ses différentes caractéristiques, telles qu'elles ont été succinctement définies ci-avant ou qu'elles seront plus loin définies, décrites et illustrées ci après et telles qu'elles peuvent être avantageusement mises en oeuvre dans la pratique industrielle, séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes, l'invention s'applique notamment à des réservoirs pouvant contenir un volume moyen de 5 ml de parfum, à délivrer en vaporisations de 10 kl chacune. Elle à l'intérêt de permettre une fabrication en série du coffret et du réservoir par injection. De plus, le coffret présente une surface extérieure pratique pour présenter le produit que contient le vaporisateur suivant l'invention.

L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 6 dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective du vaporisateur de poche, duquel la face avant a été partiellement découpée pour

montrer l'extérieur du réservoir muni de sa pompe ; - la figure 2 montre la partie supérieure du coffret, dont la face avant a été retirée ; - la figure 3 montre également la partie supérieure du coffret, duquel la face avant a été retirée, lorsque la languette est rentrée dans le coffret ;

- la figure 4 est une vue éclatée des différents éléments constituant la pompe, le réservoir et un opercule fermant le réservoir ; - la figure 5 est la vue latérale de gauche du vaporisateur représenté à la figure 1, dont on a retiré la languette et la face avant. Cette figure illustre la buse de diffusion de la tête de pulvérisation insérée dans la lumière du coffret ;

- la figure 6 est une vue en coupe transversale du vaporisateur ; - et la figure 7 est une vue en coupe transversale du vaporisateur, et illustre l'invention lors d'une vaporisation.

Au regard de la figure 1, l'invention comporte un coffret 1 possédant une languette 2, enfermant un réservoir 3 muni d'une pompe 4.

Le coffret 1 a une forme parallélépipédique présentant deux grandes faces latérales avant 13 et arrière 14, deux petites faces latérales gauche 15 et droite 16, une face supérieure 17 et une face inférieure 18.

Lors de la fabrication du vaporisateur, le réservoir 3 muni de la pompe 4 est inséré par l'une des grandes faces 13 ou 14. Dans la paroi de la face latérale gauche 15, une lumière 12 a été ménagée pour guider une buse de diffusion 45 en saillie sur une tête de pulvérisateur 44 dont est munie la pompe 4. La languette 2 constitue la paroi de la face supérieure 17.

Le coffret 1 est préférentiellement fabriqué en matière plastique par injection et il est conçu pour se prêter du mieux possible à un moulage d'une seule pièce, donc pour l'ensemble de son pourtour et de l'une des grandes faces, celle qui sert à la mise en place du réservoir étant évidemment faite d'une paroi moulée séparément.

Comme l'illustre la figure 2, la languette 2 est solidaire du coffret 1, étant articulée sur ce dernier en 11 grâce à une réduction de matière dans le coin défini par la face 17 et la face 16 du coffret.

L'extrémité opposée à celle solidaire du coffret est libre. Elle est surmontée d'une tête ayant un rôle de surpoussoir 21. Lorsque l'on exerce une pression sur le surpoussoir 21, l'extrémité libre de la languette peut entrer dans le coffret, comme il est illustré en figure 3.

Le surpoussoir 21 présente une section trapézoïdale dont la face inclinée par rapport au plan vertical est en regard de l'axe

d'articulation de la languette 2, c'est-à-dire de l'extrémité solidaire du coffret. De cette manière, en appliquant l'index sur la languette, l'extrémité du doigt de l'utilisateur vient se poser contre la face inclinée, lui assurant une meilleure surface d'appui.

D'autre part, la forme parallélépipédique rectangulaire du coffret lui assure une bonne prise en main, de sorte que, lorsque l'utilisateur tient le coffret face arrière dans la paume de sa main, et qu'il referme ses doigts dessus, en appliquant le pouce sur la languette, cette prise en main est en pratique voisine de celle d'un briquet.

Comme on peut le voir aux figures 2 et 3, le coffret présente une lumière 12 ménagée à travers la paroi constituant sa face 15, sur sa partie supérieure. L'utilité de cette lumière ainsi que ses dimensions seront précisées lors de la description de la figure 5.

Le réservoir 3 a une forme de parallélépipède rectangle présentant deux pans coupés 33 et 34, constitués par deux faces verticales, se trouvant à proximité de la pompe 4, servant à incliner ledit réservoir muni de ladite pompe afin d'insérer une buse de

diffusion 45 dans la lumière 12, pour introduire entièrement le réservoir muni de la pompe dans le coffret 1.

La paroi intérieure du réservoir ne présente aucun angle droit. Ce réservoir est préférentiellement fabriqué en matière plastique, en série par injection. Comme l'illustre la figure 4, le réservoir 3 présente une ouverture 31 qui occupe sa face latérale droite et suivant un mode de réalisation préféré, cette ouverture est fermée hermétiquement par collage d'un opercule 5, préférentiellement métallique, constitué d'une feuille mince.

La fine épaisseur de cet opercule 5 permet de ne pas perdre de volume utile, c'est-à-dire de volume pouvant être occupé par du parfum à l'intérieur du réservoir 3. En effet, cela permet de ne pas diminuer la taille du réservoir pour que, après avoir fermé l'ouverture 31, le réservoir s'insère parfaitement à l'intérieur du coffret. Parallèlement, il permet de ne pas augmenter la taille du

coffret. Un tel opercule présente toutefois une résistance suffisante aux agressions extérieures puisqu'il ferme l'ouverture 31 du réservoir, lequel est finalement enfermé dans un coffret le protégeant. En outre, ce coffret est préférentiellement conçu pour ne pas être démonté sans destruction, ce qui garantit encore mieux qu'une fermeture par une pellicule mince soit suffisante en pratique.

Le réservoir 3 comporte un logement 32, constitué par un alésage cylindrique, traversant toute l'épaisseur de la paroi de sa face supérieure, permettant d'y introduire le produit liquide. Dans ce logement vient se fixer la pompe 4 que l'on va maintenant décrire.

La pompe 4 est une pompe en soit connue, qui comporte un corps de pompe 41 duquel dépasse à sa partie supérieure un petit tube 42 sur lequel vient s'adapter une tête de pulvérisation 44, et qui se prolonge à sa partie inférieure par un tube 43 destiné à être plongé dans le liquide pour l'aspirer.

La tête de pulvérisation 44 est de forme cylindrique, et elle est montée libre en rotation sur le petit tube 42 du corps de pompe 41. A travers elle, le tube 42 communique avec la buse de diffusion 45. Celle-ci représentée en saillie de sa périphérie extérieure est constituée en bout d'une tige latérale qui dépasse, hors du coffret lors d'une vaporisation, de telle manière qu'elle coopère avec la lumière 12 dont on a déjà parlé dans une relation de guidage assurant que le parfum soit toujours conduit.

Le corps de pompe 41 est de forme cylindrique, et présente des dimensions complémentaires de celles du logement 32 du réservoir 3, telles qu'il y entre parfaitement et qu'il peut le boucher hermétiquement. Il contient, entre autres, un système de valve et un ressort en boudin, utilisé en traction et en compression, de sorte que lorsque le ressort est comprimé, suite à une pression exercée sur le petit tube 42, la valve s'ouvre et laisse passer une petite

quantité d'air dans le réservoir, ce qui crée une pression sur le liquide qui alors remonte dans le tube 43, puis dans la pompe 41, jusque dans le petit tube 42 qui guide le liquide dans la tête de pulvérisation 44, et il est alors expulsé hors de la pompe par la buse de diffusion 45. La valve se referme aussitôt qu'une petite quantité

d'air est entrée dans le réservoir. Ainsi, la pompe délivre une dose précise de parfum, d'environ 10 jj. t, à chaque actionnement de la pompe.

H y a lieu de noter que lors d'une manoeuvre de la pompe, la tête de pulvérisation 44 effectue une course c égale à la distance entre la face supérieure du réservoir et le bord inférieur de ladite tête, comme l'illustrent les figures 6 et 7. On peut noter également

que la tête de pulvérisation 44 se positionne à proximité immédiate des parois du coffret 1 sans toutefois que celles-ci gênent sa rotation.

La lumière 12 du coffret 1 est préférentiellement de forme ovale, allongée verticalement, et sa longueur verticale est au moins égale à la course c de la tête de pulvérisation 44, de sorte que lorsque la pompe est actionnée, la buse de diffusion effectuant un mouvement vertical ne vienne pas buter contre les parois de la lumière 12 dans laquelle elle est guidée. La buse de diffusion 45 est destinée à être placée dans la lumière 12 du coffret 1, comme on peut le voir à la figure 5. La longueur de la buse de diffusion est telle qu'elle traverse entièrement la lumière 12 du coffret 1.

De la même manière, le surpoussoir 21 de la languette 2 a une hauteur en pratique sensiblement égale à la course c de la tête de pulvérisation 44, de sorte que, lorsque l'utilisateur y applique une pression avec son doigt, l'extrémité du doigt ne rentre pas dans le coffret, et ainsi, l'utilisateur ne risque pas de s'y pincer.

D'autre part, la course c de la pompe est préférentiellement petite, de l'ordre du millimètre, à savoir 2 mm, pour ne pas détériorer l'articulation de la languette.

On décrira maintenant un mode de montage et d'utilisation préféré du vaporisateur de poche pris ici comme exemple illustrant l'invention.

Initialement le réservoir est fermé hermétiquement par collage de l'opercule 5 sur l'ouverture 31. Puis, le parfum est introduit dans le réservoir par le logement 32. La pompe 4 est alors

mise en place dans le réservoir 3 en y faisant pénétrer le tube 43 par le logement 32, puis le corps de pompe 41 est fixé hermétiquement dans ce logement. On place alors la tête de pulvérisation 44 sur le petit tube 42.

On introduit alors l'ensemble dans le coffret 1 par l'une des grandes faces latérales avant ou arrière manquante, en s'aidant de l'un des pans coupés 33 ou 34 du réservoir 3, et en faisant pivoter la buse de diffusion de la tête de pulvérisation montée en rotation,

de sorte que la buse de diffusion 45 entre dans la lumière 12. Enfin, on ferme le coffret 1 en fixant la grande face latérale manquante par des moyens en soit connus, tels que le clipsage, le vissage, mais préférentiellement le collage.

Ainsi, comme il est illustré à la figure 6, lorsque le vaporisateur est au repos, le dessus de la tête de pulvérisation 44 se place contre le dessous de la partie libre de la languette sous l'effet du ressort se trouvant à l'intérieur du corps de pompe 41.

Puis, à l'utilisation du vaporisateur comme le montre la figure 7, lorsque l'on applique une force sur le surpoussoir 21, illustrée par la flèche 6, la languette entre dans le coffret 1 et sa face inférieure appuie sur la tête de pulvérisation. Le parfum est alors expulsé par

la buse de diffusion 45 hors du coffret 1.

JI est à noter que la course c est égale à la distance entre la face supérieure du réservoir et le bord inférieur de ladite tête. En effet, lors d'une vaporisation, la tête de pulvérisation 44 ne peut être poussée davantage lorsque son dessous vient se plaquer contre le dessus du réservoir, qui joue ici un rôle de butée lors du mouvement vertical effectué par la tête de pulvérisation lorsque l'on actionne la pompe.

La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, le vaporisateur délivre des quantités précises de parfum et le réservoir muni de la pompe contenant un volume de parfum standard de 5 ml, loge parfaitement dans un coffret qui offre une surface plus importante pour la publicité et l'information, plus pratique que celle des échantillons standards de forme cylindrique.

D'autre part, la forme du coffret et de la languette sont ergonomiques, l'invention rappelant ainsi un objet familial facile d'utilisation, tel un briquet.

Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures. Au contraire, il doit être entendu qu'elle s'étend à toute variante passant par le biais de moyens équivalents.

En particulier, le mode de réalisation préféré précédemment décrit vise à réaliser un vaporisateur pour les échantillons de parfum dont l'usage est unique. Le coffret est donc, suivant ce mode de réalisation préféré, indémontable sans destruction. Suivant une variante de l'invention, on pourrait réaliser un coffret pouvant s'ouvrir et se fermer à volonté par l'une de ses faces, et permettant ainsi de remplacer le réservoir vide par un nouveau réservoir plein.

D'autre part, selon le mode de réalisation préféré précédemment décrit, la face par laquelle on introduit le réservoir muni de la pompe est l'une des grandes faces avant ou arrière du coffret, telles qu'elles ont été décrites précédemment sur la figure 1.

Selon une autre variante de l'invention, on pourrait introduire le réservoir muni de la pompe par l'une des petites faces latérales, et par exemple, celle présentant la lumière. Dans la variante de. l'invention selon laquelle on introduirait le réservoir muni de la pompe par l'autre petite face latérale, l'articulation de la languette ne se situerait pas à l'extrémité droite de la face du dessus, mais pourrait se trouver, par exemple, au milieu de la longueur de la face supérieure, auquel cas la languette n'occupe plus la totalité de cette face.

Il est à noter que dans les deux derniers cas décrits, c'est- à-dire ceux dans lesquels le réservoir muni de la pompe est introduit par l'une des petites faces du coffret, et non par l'une des grandes faces avant et arrière, l'utilité d'une forme de réservoir présentant

des pans coupés tels que ceux qui ont été décrits en 33 et 34 est moindre.

D'autres variantes de réalisation du vaporisateur suivant l'invention concernent plutôt la languette de manoeuvre de la pompe du réservoir. En particulier, pour la commodité de fabrication, la solidité et la sécurité de fonctionnement, il est en général préférable que cette languette soit rigide et qu'elle occupe toute la largeur de la paroi correspondante du coffret, et le plus souvent, qu'elle s'étende également sur toute sa longueur. Mais dans d'autres cas, elle pourrait être flexible et assurer en tout ou partie sa fonction de surpoussoir par déformation.

Le surpoussoir, lui-même, tout en restant en saillie de la face du coffret dont la paroi est au moins partiellement constituée par cette languette, pourrait avantageusement présenter une

empreinte en creux où viendrait se loger le bout du doigt de l'utilisateur manoeuvrant la pompe pour effectuer une vaporisation.

Selon encore une autre variante, la languette peut se présenter sous la forme d'un coin, son épaisseur augmentant régulièrement de son extrémité fixe sur le pourtour du coffret jusqu'à un maximum de surépaisseur terminant le surpoussoir à son extrémité libre.

Enfin, c'est pour une question de clarté de dessin que le surpoussoir peut ne pas sembler venir jusqu'à toucher la paroi de la face latérale gauche sur les figures. Dans la réalité, il est préférable que le coffret apparaisse complètement fermé à cet endroit, c'est-àdire qu'il ne reste pas un jour sensible entre les deux parois perpendiculaires. Par contre, on pourra trouver parfois intérêt à ajouter sur le côté du surpoussoir un bossage coopérant avec un profil adapté de la paroi de gauche pour offir un légère résistance lors d'un appui tendant à enfoncer la languette et provoquer une pulvérisation et assurer ainsi un clipsage quand, après

pulvérisation, la languette revient à sa position de repos sous l'effet de rappel élastique du ressort de la pompe.

Claims

REVENDICATIONS

1. Vaporisateur de poche caractérisé en ce qu'il comporte un réservoir (3) de produit à vaporiser, muni d'une pompe (4) d'expulsion dudit produit vers une buse de diffusion à l'extérieur (45), réservoir qui est enfermé dans un coffret (1) présentant une paroi au moins partiellement constituée par une languette (2) mobile autour d'un axe d'articulation situé sur ledit coffret à l'opposé d'un surpoussoir (21) de manoeuvre de la pompe par appui sur une tête de pulvérisation (44) de laquelle ladite buse de diffusion débouche latéralement à travers une lumière (12) dudit coffret.

2. Vaporisateur de poche selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coffret (1) a une forme de parallélépipède rectangle présentant deux grandes faces latérales avant (13) et arrière (14) par l'une desquelles est inséré le réservoir muni de la pompe lors de la fabrication du vaporisateur, deux petites faces latérales gauche (15) et droite (16) dont celle située du même côté que le surpoussoir (21) comporte la lumière (12), une face supérieure (17) dont la paroi constitue la languette et une face inférieure (18).

3. Vaporisateur de poche selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le surpoussoir (21) présente une section trapézoïdale dont la face inclinée est en regard de l'axe d'articulation de ladite languette.

4. Vaporisateur de poche selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, lors d'une manoeuvre de la pompe, la tête de pulvérisation (44) effectue une course (c) égale à la distance entre la face supérieure du réservoir et le bord inférieur de ladite tête.

5. Vaporisateur de poche selon la revendication 4, caractérisé en ce que la lumière (12) du coffret (1) est préférentiellement de forme ovale, allongée verticalement, et sa longueur est au moins égale à la course (c) de la tête de pulvérisation (44), et en ce qu'elle guide ainsi une tige latérale de la tête de pulvérisation constituant ladite buse.

6. Vaporisateur de poche selon la revendication 4 ou 5,

caractérisé en ce que le surpoussoir (21) de la languette (2) a une hauteur sensiblement égale à la course (c) de la tête de pulvérisation (44).

7. Vaporisateur de poche selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tête de pulvérisation (44) est montée libre en rotation sur un corps de pompe (41) se fixant hermétiquement dans un logement (32) ménagé à cet effet à travers sa paroi.

8. Vaporisateur de poche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (3) a une forme de parallélépipède rectangle présentant au moins un pan coupé (33) ou (34), à proximité de la pompe (4), servant à incliner ledit réservoir muni de ladite pompe afin d'insérer la buse de diffusion (45) dans ladite lumière (12), pour introduire entièrement ledit réservoir muni de ladite pompe dans le coffret (1).

9. Vaporisateur de poche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (3) présente une face latérale ouverte (31) se fermant hermétiquement par un opercule (5) constitué d'une feuille mince.