CH89255A - Corps de moulage et procédé pour sa fabrication. - Google Patents

Corps de moulage et procédé pour sa fabrication.

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    • B32B27/00Layered products comprising a layer of synthetic resin
    • B32B27/12Layered products comprising a layer of synthetic resin next to a fibrous or filamentary layer

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Description


  Corps de moulage et procédé pour sa fabrication.    Cette invention concerne un corps de mou  lage et un procédé pour sa fabrication.  



  Ce corps de moulage peut se préparer  sous forme de feuilles ou de planches, ou bien  sous d'autres formes, par exemple sous celles  de blocs, de cylindres etc. Il est formé d'au  moins une couche de matière fibreuse im  prégnée d'une quantité relativement faible  d'une substance collante durcissable par chauf  fage et enduite d'une pellicule partiellement  cuite de matière collante durcissable par  chauffage, capable de prendre une impression  par moulage.  



  Pour fabriquer ce corps de moulage, on  imprègne au moins une couche de matière  fibreuse avec une quantité relativement faible  d'une substance collante durcissable par chauf  fage, en dissolution, on en évapore le dissol  vant, puis on applique sur ladite couche un  enduit d'une matière collante, durcissable par  chauffage, ensuite on soumet la couche ainsi  enduite à une température suffisante pour  durcir et solidifier partiellement ledit enduit  et la substance collante d'imprégnation de la  couche.

      Sur le dessin annexé, donné à titre  d'exemple  La fig. 1 est une coupe transversale d'une  feuille du type dit .,multiple" préparée sui  vant cette invention, cette feuille étant re  présentée comme étant composée de plusieurs  couches de matière fibreuse;  La fig. 2 est une coupe transversale d'une  feuille présentant une seule couche de ma  tière fibreuse.  



  Pour obtenir la feuille multiple de la fig. 1  on peut, par exemple, procéder comme suit:  On prend un nombre approprié de couches  en matière fibreuse, représentées en A et on  les imprègne d'une substance collante liquide.  Ces couches fibreuses A peuvent, par exemple,  être formées de nappes fibreuses, de papier  buvard, de papier dit "Youshimo", etc. La  substance collante dont on se sert consiste  de préférence en un produit de condensation  phénolique liquide, tel que la "bakelite" ou       "condensite",    bien     qu'on    puisse aussi em  ployer d'autres substances collantes capables  de durcir par chauffage.

   Le produit de con  densation phénolique     qu'on    emploie de préfé  rence est amené à l'état liquide par un dis-      solvant, tel que l'alcool, le benzol ou l'acé  tone, dans un mélange aux proportions d'en  viron une partie de produit de condensation  phénolique pour 10 parties de dissolvant. On  imprègne les couches fibreuses du produit de  condensation phénolique liquide en les plon  geant dans le liquide jusqu'à cè qu'elles soient  complètement imbibées de liquide. Mais, pen  dant que les couches sont à l'état mou, ou  mouillé, on les soumet à une pression légère  dans une machine appropriée pour en chasser  l'excès de liquide, sans trop comprimer la  fibre. Pour cela, on fait passer les couches  dans une essoreuse dont les parties sont ré  glées de manière à exercer une pression relative  ment légère sur la fibre.

   Après cette compres  sion, les couches fibreuses, qui se trouvent  encore à l'état humide, sont placées dans un  four à sécher dans le vide et soumises à une  température de 60   C environ, de sorte que  le dissolvant du produit de condensation     phé-          nolique    liquide se trouve complètement éli  miné et peut être condensé par la suite. Le  fait de soumettre les couches fibreuses im  prégnées à l'action du four à sécher dans le  vide et de les ramener à la pression atmos  phérique, provoque non seulement l'évapora  tion du dissolvant volatil, mais a aussi pour  effet de faire gonfler les fibres beaucoup plus  que lorsqu'elles ont été imprégnées la pre  mière fois.

   On peut alors faire sécher les  fibres dans cet état en se servant d'un ap  pareil approprié quelconque, par exemple dans  un four ordinaire chauffé à la vapeur, jusqu'à  ce qu'elles soient complètement sèches.  



  A ce moment-là, on constate que les cou  ches fibreuses ne renferment qu'une quantité  relativement faible de produit de condensa  tion phénolique qui est restée lorsque le dis  solvant s'est évaporé. Par exemple, le rapport  est approximativement de 10 à 20 parties en  poids de matière phénolique pour 100 à 150  parties en poids de fibres. En fait, les cou  ches ont l'apparence d'être composées en  tièrement de fibres. L'imprégnation des cou  ches fibreuses avec cette quantité relativement  faible de matière phénolique a pour     effet    de  fortifier et de soutenir le corps fibreux lors-    qu'on le moule.

   Il est évident que, si on es  sayait de mouler une feuille composée en  tièrement de fibres, celle-ci aurait une tendance,  lorsque la pression cesserait, à gonfler ou à  se dilater et à se rapprocher de son état pri  mitif, ce qui aurait pour résultat de détruire  les moulures. Par conséquent, l'emploi de la  matière phénolique dans le corps de la fibre,  notamment lorsqu'elle durcit sous la chaleur  et la pression du moulage, empêche la dila  tation ou le gonflement de la matière fibreuse  lorsque la pression de moulage cesse, tout en  fortifiant et en supportant les fibres.  



  D'un autre côté, si l'on adoptait la pra  tique habituelle consistant à saturer ou à  mélanger la fibre avec une quantité ou pour  centage relativement considérable de matière       phénolique,    il en résulterait certains incon  vénients. Par exemple, cette matière     phéno-          lique    présente des propriétés de contraction  élevées et, par conséquent, l'article moulé  aurait une tendance à se contracter lorsqu'on  le retire de la matrice ou de la presse.

   En  outre, la matière phénolique à l'état plastique  possède des tendances à couler librement, de  sorte que, sous la pression du moulage, elle  se répand sur les côtés an point qu'il serait  nécessaire d'employer des barres latérales ou  des supports autour de la matrice et, même  avec ces barres ou supports, il serait difficile  d'obtenir un article moulé, par exemple une  plaque d'impression exempte de parties rabo  teuses, de surfaces concaves et de dépressions,  causées par l'écoulement latéral de la ma  tière plastique qu'on moule.

   En outre, si l'on  emploie une quantité relativement considé  rable de substance phénolique, le moulage  prendra beaucoup plus de temps par suite  de la lenteur de la réaction des substances       phénoliques,    car il faudra un temps considé  rable pour les durcir et les solidifier en -em  ployant la chaleur et la pression. De plus,  les articles faits     entiàrement    ou avec un pour  centage élevé de matières phénoliques sont  lourds et cassants, difficiles à scier, à couper  ou à perforer. Indépendamment de ce qui       précède,    ces produits de condensation phéno  liques sont relativement coûteux.

   Tous ces      inconvénients sont évités en traitant les cou  ches fibreuses avec une quantité minimum de  produits de condensation phénoliques de la  manière indiquée ci-dessus.  



  Lorsque les couches fibreuses imprégnées  sont sèches, on les retire du four et on leur  applique une couche de colle forte ou adhésif,  indiquée en C, sur l'une des faces de chaque  couche. Cette colle forte, ou adhésif, peut.  être d'une nature appropriée quelconque, par  exemple soit de la colle phénolique, ou de la  colle ordinaire végétale ou animale, et on peut  l'appliquer avec un appareil encolleur ou de  toute autre manière appropriée. On place en  suite les couches fibreuses les unes sur les  autres jusqu'à ce qu'on ait obtenu une feuille  ou planche de l'épaisseur voulue.

   Cette feuille  ou planche est ensuite soumise à la compres  sion au moyen d'un bloc chargé, ou de tout  autre dispositif approprié, jusqu'à ce que ses  couches soient solidement unies à l'aide des  enduits collants ainsi qu'il est facile de le  comprendre en se reportant à la fig. 1.  



  Cette feuille ou planche à couches mul  tiples est maintenant prête pour une autre  phase de procédé. Cette phase consiste à en  duire les deux côtés de la planche oui feuille  avec une couche de matière collante D, de  préférence formée d'un produit de condensa  tion phénolique renfermant un pourcentage  élevé de matière de remplissage, par exemple  du noir de fumée, et un pourcentage rela  tivement faible de gomme de phénol, la ma  tière de remplissage et la gomme de phénol  ayant été broyées et mélangées au préalable  dans un dissolvant pour donner un vernis li  quide. On applique ce vernis au moyen d'une  brosse, d'une machine à enduire, ou autre  appareil analogue, de préférence des deux  côtés de la feuille à couches multiples.

   On  pourrait ne l'appliquer que d'un côté, mais il  est préférable de l'appliquer des deux côtés  pour empêcher le gauchissement qui pourrait  se produire par suite des différences de con  traction de la matière si l'enduit n'était ap  pliqué que d'un seul côté.  



  On place ensuite cette feuille ainsi en  duite dans le four à sécher dans le vide men-    tionné plus haut et on la soumet à une tem  pérature d'environ 60  C pendant dix mi  nutes environ, jusqu'à ce que l'humidité con  tenue de la colle de liaison C et le dissol  vant que renferment les enduits D soient  évaporés. Lorsque cette humidité et ces dis  solvants ont été évaporés, on transporte cette  feuille enduite dans un four à la pression  atmosphérique ordinaire où on la chauffe à  une température de 120  C environ, en pre  nant soin que l'air chauffé du four puisse cir  culer librement autour de la feuille pour la  chauffer uniformément.

   La feuille est ainsi  chauffée ou cuite pendant une période d'une  heure environ pour que la matière phénolique  logée à l'intérieur des couches fibreuses dila  tées subisse la réaction habituelle jusqu'à ce  qu'elle soit dans un état presque dur. Dans  cet état, les couches fibreuses sont sèches et       saines,    mais renforcées et fortifiées par la  gomme de phénol presque complètement dur  cie contenue à     leur    intérieur. En même temps,  les enduits D subissent également la réaction  habituelle produite sur la matière phénolique  par la chaleur, de sorte que ces enduits sont  durcis à     titi    point tel que tout en étant sus  ceptibles d'être moulés ils sont, cette fois-ci,  imperméables à tous les dissolvants ordi  naires.

   Par conséquent, lorsqu'on retire la  feuille composite du four, et qu'on applique,  sur les enduits D, des enduits extérieurs     E     en matière phénolique plus riche, ainsi que  le montre la     fig.    1, la matière de ces enduits       E    ne peut pas traverser les enduits D;

   ces  enduits D agissent comme une barrière contre  la pénétration des enduits extérieurs     E.    La  raison pour laquelle on emploie urne matière  phénolique î<B>1</B>     L    pourcentage élevé de noir de  fumée, ou autre matière de remplissage ap  propriée, et     tin    pourcentage faible de gomme       phénolique    pour les     enduits    D, est que, lors  que ces enduits D sont     chauffés    et séchés  dans le     foin-,

      la matière de     remplissage    main  tient ou retient le phénol de manière à     ern-          pêcher    ce dernier de tremper ou de pénétrer  dans les parties fibreuses adjacentes, car, bien  que la matière de remplissage ne pénètre pas  d'elle-même dans la matière fibreuse, la     gomme         phénolique à l'état liquide le fera à moins  qu'on ne l'en empêche.  



  Pour quelques usages, par exemple pour  faire une plaque d'impression grossière, on  pourrait employer une planche composée sim  plement des couches fibreuses pourvues des  enduits D, mais, pour des travaux fins, il n'y  a pas suffisamment de matière phénolique  dans l'enduit D pour donner de bons résul  tats ainsi que des détails nets et précis. Il  est donc préférable d'appliquer les enduits  extérieurs E mentionnés plus haut sur les  enduits D, ces enduits E étant composés d'un  mélange phénolique plus riche, par exemple  six parties de gomme de phénol environ pour  une partie de noir de fumée, ou autre ma  tière de remplissage. Bien entendu, on ap  plique ces enduits extérieurs E sous la forme  d'un vernis que l'on obtient en mélangeant  le phénol et la matière de remplissage avec  un dissolvant approprié, tel que l'alcool, ou  autre produit analogue.

    



  On peut également appliquer les enduits  E par des moyens appropriés quelconques,  par exemple à l'aide d'une brosse ou d'une  machine à enduire, et, lorsqu'on les a ap  pliqués, on place la feuille dans un four où  on la chauffe à une température de 100  C  environ pendant à peu prés dix minutes. On  obtient ainsi des enduits pelliculaires non ad  hésifs ayant partiellement réagi et qui ne  coulent que partiellement, mais présentent une  ductilité et une facilité d'extension considé  rables qui leur permet de s'adapter facile  ment, sous pression, aux dessins de la ma  trice ou du moule. Après avoir retiré du four  cette feuille composite enduite, on peut la  garder indéfiniment dans son état primitif,  car elle est insensible aux conditions atmos  phériques.  



  La fig.2 représente une feuille à une seule  couche fibreuse, dans laquelle F est la couche  fibreuse imprégnée d'un produit de conden  sation phénolique, H les enduits intérieurs de  matière à faible pourcentage phénolique et  I les enduits extérieurs plus riches en ma  tière phénolique. Le procédé de fabrication    de cette feuille est le même que celui qui a  été décrit à propos de la fig. 1.  



  En ce qui concerne les matières de rem  plissage pour les enduits phénoliques destinés  à certains genres de travaux qui nécessitent  une résistance diélectrique élevée ou une  ornementation colorée différente, on peut em  ployer d'autres matières de remplissage ou  colorer ces vernis, ou bien encore on peut  soumettre les enduits lisses E à une opéra  tion lithographique, de report ou typogra  phique et y imprimer divers dessins colorés  de préférence, mais non pas nécessairement,  avant qu'on ne leur ait donné leur forme dé  finitive dans le moule. Des matières de rem  plissage telles que la farine, l'oxyde d'alu  minium, le sulfate de baryum et le silex sont  toutes utiles pour certains genres de travaux.  



  Jusqu'ici on a proposé de fabriquer des  feuilles ou des planches     moulables    en em  ployant une matière fibreuse avec des produits  de condensation phénoliques, mais, dans ce  cas, on comptait, pour le moulage, sur la  plasticité de la matière phénolique     que    l'on  employait dans la matière fibreuse dans un  pourcentage relativement élevé, ce qui donnait  lieu aux     inconvénients    mentionnés plus haut.

    A l'opposé de ce qui précède, en se servant  par exemple d'un produit de     condensation          phénolique    comme substance     d'imprégnation          pour    réaliser le procédé, on se base plutôt  sur la, compressibilité de la masse fibreuse  que sur la plasticité de la matière d'impré  gnation, cette dernière étant employée en  faible quantité pour obtenir des surfaces lisses  comme la peau et renforcer et maintenir la       matière    fibreuse à l'état comprimé qu'elle  prend pendant le moulage.

   En fabriquant un  article moulé avec une feuille multiple du  genre sus-décrit, employant un produit de  condensation     phénolique,    il va de soi que les  enduits ou pellicules     phénoliques    minces, sous  l'action de la chaleur et de la pression de  moulage, prennent leur forme définitive dure  et solide et qu'en même temps la pression  de moulage, transmise au corps de matière  fibreuse, comprime celui-ci et lui donne la  forme voulue; les     fibres    sont maintenues dans      cet état par les enduits pelliculaires de phénol  ainsi que la matière phénolique, maintenant  durcie, incorporée dans la structure fibreuse  même.  



  Par le chauffage du produit de conden  sation phénolique incorporé dans les couches  fibreuses ainsi qu'il a été dit plus haut, on  fortifie la structure poreuse des fibres au  point que lorsqu'on emploie la feuille pour  mouler un article, elle est susceptible d'une  résistance plus grande à la pression que ne  le serait la structure fibreuse elle-même, ou  qu'on obtiendrait si on laissait le phénol in  corporé dans les fibres à l'état relativement  mou ou plastique avant le moulage definitif  de l'article. On comprendra facilement ce qui  précède en prenant un exemple particulier.

    Si l'on désire, par exemple, mouler une planche  d'impression avec une matrice présentant, par  exemple, des demi-tons et des caractères ty  pographiques, on peut employer avantageuse  ment cette feuille, parce que, sous l'action  de la pression, la matière peut être compri  mée ou refoulée complètement dans toutes  les dépressions de la matrice, qu'elles soient  profondes ou qu'elles ne le soient pas, car on  sait que la matrice d'une planche d'impres  sion comporte des dépressions et des éléva  tions de profondeur et de hauteur variables.  



  Parmi les avantages prononcés que com  porte le corps de moulage préparé comme  indiqué précédemment à l'aide d'un produit  de condensation phénolique, notamment lors  qu'on le compare à un corps analogue dans  lequel la matière phénolique domine comme  élément, on peut indiquer les suivants  Dans le corps de moulage perfectionné, il  n'y a qu'une relativement petite quantité de  produit de condensation phénolique coûteux  pour imprégner les fibres, ce qui réduit con  sidérablement le prix de revient de la ma  tière. En outre, comme on empêche les en  duits de matière phénolique de pénétrer dans  la structure fibreuse, ces enduits peuvent être  fournis en pellicules très minces, par exemple  une épaisseur de quelques dixièmes de milli  mètres.

   De plus, bien que cette feuille mul  tiple soit susceptible d'être moulée, elle a    été traitée, au cours de la fabrication, de ma  nière que la substance phénolique qu'elle ren  ferme ait presque atteint un point de réac  tion définitive; il en résulte donc que, dans  le cours de la fabrication, certains gaz tels       que    l'ammoniaque, ont été chassés. Par con  séquent, lorsque le moulage a lieu, ce ne sont  que les enduits à surface riche et mince qui  s'amollissent à     Lui    degré appréciable et même  ces enduits ont subi la réaction chimique de  sorte qu'ils n'ont besoin que de peu de cha  leur pour les amener à leur forme finale dure  et infusible.

   Le résultat est     qu'un    article peut  être complètement moulé dans une presse en  un dixième du temps environ qui serait né  cessaire si cet article devait être fait avec  de la matière     phénolique    brute. L'opérateur  réalise donc une économie de temps et de  travail dans l'emploi du procédé de moulage  qui constitue un détail important si l'on con  sidère qu'en moulant de la matière     phéno-          lique    brute on doit refroidir la presse, puis  la     réchauffer    à chaque moulage.

   En se ser  vant d'un tel corps de moulage, on peut tenir  la presse constamment     chauffée,    car, comme  la substance phénolique du corps de moulage  est presque dans un état réactif complet, il  suffit de quelques secondes pour la rendre  dure et infusible, et, dans cet état, on .peut  la retirer directement de la presse chaude,  sans qu'elle ait à subir une action     refroidis-          sante    quelconque. On augmente donc consi  dérablement la capacité de production quoti  dienne de la presse qui, dans quelques cas,  est égale à vingt fois celle d'une presse or  dinaire, parce que le fonctionnement de la  presse est pratiquement continu au lieu d'être  intermittent.  



  En évitant la nécessité de refroidir la ma  tière dans la presse, après le moulage, on  évite le danger d'abîmer les articles moulés  lorsque la matière colle ou se     fixe    à la ma  trice ou aux moules, car, on peut retirer les  articles lorsqu'ils sont chauds et avant que  la contraction due au refroidissement n'ait eu  lieu. En outre, le corps de moulage n'a qu'un  poids relativement faible, grâce à la faible  quantité de matière phénolique qu'il renferme      ce qui permet de réaliser une économie con  sidérable dans les frais de transport et d'af  franchissement, notamment pour les articles  tels que les planches d'impression, les disques  de phonographe et autres spécialités.

   Un  autre avantage est qu'il suffit de placer le  corps de moulage sur la matrice ou dans le  moule et de procéder à l'opération du mou  lage sans poudrer, épousseter ou vernir la  feuille pour la matrice ou moule comme on  est obligé de le faire lorsqu'on moule des  matières phénoliques ordinaires. On réalise  donc ainsi une économie de temps et de tra  vail. Il n'est pas nécessaire d'amollir le corps  au préalable avant le moulage, on évite ainsi  l'emploi de tables â vapeur, de fours de chauf  fage etc.

   Comme ce corps ne coule pas, à  l'exception de l'écoulement insignifiant qui  peut se produire dans l'enduit mince E, les  platines de la presse et les moules ne sont  pas obturés par des particules infusibles dues  à l'écoulement de la matière phénolique et,  par conséquent, il n'est pas nécessaire de net  toyer la presse après avoir enlevé chaque  article moulé. Le corps de moulage peut être  facilement coupé, rogné ou façonné avec des  outils ordinaires, de manière à éviter des  pertes. Le fait de pouvoir couper et rogner  le corps le rend tout particulièrement avan  tageux pour faire des planches d'impression  de grandeurs diverses en vue de satisfaire à  des besoins différents et on peut perforer ou  clouer ces planches sans qu'elles éclatent,  qu'elles se brisent ou soient endommagées de  toute autre manière.

   Par suite du fait que  les fibres dominent dans cette composition,  il se produit peu ou pas de contraction après  le moulage, ce qui empêche le gauchissement  ou tout autre effet analogue, qui, ainsi qu'il  a été dit plus haut, se produit souvent lors  que les articles sont faits avec une matière  dans laquelle la substance phénolique cons  titue l'élément dominant.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Corps de moulage formé d'au moins une couche de matière fibreuse imprégnée d'une quantité relativement faible d'une substance collante durcissable par chauffage et en- duite d'une pellicule partiellement cuite de matière collante durcissable par chauf fage, capable de prendre une impression par moulage.
    II Procédé pour la fabrication d'un corps de moulage suivant la revendication I, suivant lequel on imprègne au moins une couche de matière fibreuse avec une quantité re lativement faible d'une substance collante durcissable par chauffage, en dissolution, on en évapore le dissolvant, puis on ap plique sur ladite couche un enduit d'une matière collante durcissable par chauffage, ensuite on soumet la couche ainsi enduite à une température suffisante pour durcir et solidifier partiellement ledit enduit et substance collante d'imprégnation de la couche. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Corps de moulage suivant la revendication I, dans lequel la pellicule adhère à la couche de matière fibreuse d'une façon per manente.
    2 Corps de moulage suivant la revendication et la sous-revendication 1, dans lequel la pellicule est formée par deux enduits su perposés dont l'un agit comme barrière pour empêcher l'autre de pénétrer dans la couche de matière fibreuse. 3 Corps de moulage suivant la revendication et les sous-revendications let et 2, dans le quel l'enduit extérieur des deux enduits superposés se compose de matière phéno- lique relativement riche. 4 Corps de moulage suivant la revendication I, dans lequel le corps est formé de plu sieurs couches de matière fibreuse assu jetties ensemble par un adhésif.
    5 Procédé suivant la revendication II, dans lequel on applique sur le premier enduit un second enduit d'une- substance collante plus riche, après quoi on applique de la chaleur pour durcir et solidifier partielle ment le second enduit et le transformer en une pellicule de substance molle, non collante.
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