CH649443A5 - Article de conditionnement pour aliment allonge. - Google Patents

Description

L'invention concerne un article de conditionnement pour aliment allongé et plus particulièrement une enveloppe alimentaire cellulosique plissée et humidifiée de façon déterminée, montée sous une forme compacte et à l'état fortement comprimé sur un noyau tubulaire rigide ou manchon de traction, de manière à produire des articles à manchons de traction et bâtons d'enveloppe plissée à haut rendement de compression, dans lesquels chaque bâton présente une longueur de bourrage notablement accrue, une plus grande stabilité structurelle et une plus grande résistance, et dans lesquels également le noyau portant l'enveloppe comporte un tronçon extrême à bride simple ou à bride épaulée, destiné à être relié à un mécanisme relâchant la tension situé sur une machine de bourrage, un dispositif de calibrage, habituellement un disque, facilitant le réglage de la retenue pendant l'opération de bourrage. L'invention convient particulièrement à l'industrie alimentaire pour la préparation de produits du type saucisses des tailles dites moyennes et de plus grandes tailles, le procédé comprenant une étape qui consiste à relâcher l'enveloppe pour effectuer une opération de fermeture à l'aide d'une attache. Les articles de conditionnement selon l'invention peuvent être soumis avantageusement à des traitements antifongiques protecteurs, par exemple au moyen de sels du type chlorure, en particulier du chlorure de sodium.

Des enveloppes ou peaux artificielles pour produits alimentaires, utilisées pour le traitement de viandes très diverses et d'autres produits alimentaires tels que des saucisses de divers types, des roulés au fromage, des rôtis de dindonneau et autres, sont habituellement préparées à partir de cellulose régénérée et d'autres matières cellulosiques. Les enveloppes sont de plusieurs types différents et de plusieurs dimensions différentes afin de convenir aux différentes catégories de produits alimentaires à préparer, et elles existent sous la forme renforcée ou non renforcée, les enveloppes renforcées, communément appelées enveloppes fibreuses, comportant une nappe fibreuse de renfort noyée dans leur paroi.

Une caractéristique commune à de nombreux produits alimentaires traités, en particulier des produits à base de viande, est que le mélange d'ingrédients comestibles, communément appelé émulsion, est introduit sous pression ou bourré dans une enveloppe et le traitement du produit alimentaire s'eifectue après que ce produit a été placé dans l'enveloppe. Le produit alimentaire peut également être stocké et transporté alors qu'il est enveloppé, bien que, dans de nombreux cas et en particulier dans le cas de petites saucisses telles que des saucisses de Francfort, l'enveloppe soit retirée du produit alimentaire à la fin du traitement.

L'expression petites enveloppes alimentaires désigne globalement les enveloppes utilisées pour la préparation de saucisses de petites dimensions telles que les saucisses de Francfort. Comme cette expression le suggère, ce type d'enveloppe pour produits alimentaires présente, à l'état bourré, un faible diamètre, ce dernier étant généralement compris entre 15 et 40 mm, et cette enveloppe est le plus généralement fournie sous la forme de tubes à paroi mince de très grande longueur. Pour faciltier les manipulations, ces enveloppes, qui peuvent avoir une longueur de 20 à 50 m ou même plus, sont plissées et comprimées pour constituer ce qui est communément appelé des bâtons d'enveloppe plissée d'environ 20 à environ 60 cm de longueur. Des machines de plissage et les produits qu'elles donnent sont décrits, entre autres, dans les brevets US Nos 2983949 et 2984574.

Les enveloppes alimentaires de grandes dimensions, cette expression désignant communément des enveloppes utilisées pour la préparation de produits alimentaires de dimensions relativement grandes tels que des salamis et des mortadelles, des pains de viande, des talons de jambon cuits et fumés et autres, sont produites de manière que leur diamètre, à l'état bourré, soit compris entre 50 et 200 mm ou même plus. En général, ces enveloppes ont une paroi dont l'épaisseur est d'environ trois fois supérieure à celle des enveloppes de faibles dimensions, et elles comportent une nappe fibreuse de renfort noyée dans leur paroi, bien qu'elles puissent être préparées sans cet élément de renfort. Pendant de nombreuses années, les enveloppes tubulaires de grandes dimensions ont été fournies aux entrepri5

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ses de traitement de produits alimentaires à l'état aplati, coupées en longueurs prédéterminées de 0,6 à 2,2 m. Cependant, plus récemment, mais antérieurement à la présente invention, des enveloppes de grandes dimensions, à la fois du type fibreux et du type non renforcé, ont été et sont toujours fournies sous la forme de bâtons plissés contenant jusqu'à 70 m d'enveloppes.

Les enveloppes alimentaires de dimensions moyennes constituent une gamme de dimensions d'enveloppes intermédiaires dont les diamètres, à l'état bourré, sont compris entre 35 et 110 mm, ces dimensions débordant sur les plages dimensionnelles précitées des enveloppes alimentaires de faibles dimensions et de grande dimensions, mais étant comprises, en grande partie, dans la conception et la description des enveloppes alimentaires de grandes dimensions. La description des enveloppes alimentaires de grandes dimensions s'applique donc, d'une façon générale, aux enveloppes alimentaires de dimensions moyennes auxquelles l'invention s'applique principalement.

Le contrôle de la teneur en humidité des enveloppes est très important dans la préparation et l'utilisation d'enveloppes alimentaires cellulosiques.

Lors de la production d'enveloppes cellulosiques de petites dimensions, il est en général nécessaire que ces enveloppes aient une teneur en eau située entre 14 et 18% du poids total de l'enveloppe pour permettre l'exécution d'opérations de bourrage sans détérioration de l'enveloppe. Cette plage relativement étroite de teneurs en humidité est également importante, car des ruptures excessives de l'enveloppe en cours de bourrage sont apparues à des teneurs en humidité inférieures, tandis qu'une teneur en humidité supérieure confère à la matière de l'enveloppe une plasticité excessive et, par conséquent, provoque un bourrage excessif.

Les enveloppes de grandes dimensions, telles que décrites ci-dessus, ont été récememnt améliorées dans la mesure où des tronçons d'enveloppe plissée et comprimée sont disponibles à l'état préhumidifié ou préimbibé, de sorte que l'opération longue et difficile, consistant à imbiber ces enveloppes immédiatement avant l'opération de bourrage, a été à présent éliminée. Les teneurs en humidité des enveloppes de plus grandes dimensions, du type à renfort fibreux, fournies à l'état plissé et préhumidifié, s'avèrent généralement être entre 14 et 39% du poids total de l'enveloppe.

Les techniques de plissage des enveloppes décrites ci-dessus en référence aux brevets précités, ainsi que dans d'autres brevets, peuvent être généralement décrites comme consistant à faire avancer en continu un tronçon d'enveloppe plate, par exemple à partir d'une bobine, afin de l'introduire dans une machine de plissage où il est gonflé avec un gaz à basse pression, habituellement de l'air. L'enveloppe gonflée passe dans un ensemble de rouleaux de plissage qui la plissent contre un élément de retenue, sur ou autour du mandrin de plissage, jusqu'à ce que l'on obtienne une longueur plissée préalablement choisie. Dans le cas d'une machine de plissage du type à mandrin flottant telle que celle décrite, par exemple, dans le brevet US N° 3766603, l'enveloppe plissée est ensuite transférée linéairement au-delà ou à l'écart de l'élément de retenue contre lequel le plissage a été exécuté et sur un prolongement du mandrin où elle est comprimée pour former un bâton de longueur souhaitée. Dans le cas d'une machine de plissage à mandrin à retrait telle que celle décrite, par exemple, dans le brevet US N° 2583654, le mandrin de plissage, sur lequel l'enveloppe plissée reste, est tourné vers une autre position dans laquelle l'enveloppe plissée est comprimée pour former un bâton de longueur souhaitée. La compression normale a pour résultat un bâton dont la longueur peut être comprise entre 0,9 et 1,2 ou 1,3% de la longueur initiale de l'enveloppe. Le brevet US N° 2001461, par exemple, décrit comment une longueur d'enveloppe initiale de 1006 cm est réduite à une longueur de moins de 10 cm sous la forme d'un bâton, et il indique également que la limite pratique inférieure à laquelle il est probablement possible de faire descendre le rapport de la longueur du bâton à la longueur initiale de l'enveloppe est probablement au voisinage de un cent-trentième (1/130).

Dans l'industrie, jusqu'à présent, les rapports de la longueur initiale de l'enveloppe à la longueur du bâton plissé ont généralement

été de l'ordre de 70 à 100. Ce rapport est désigné rapport de compression et il est l'inverse du rapport décrit dans le brevet US N° 2001461 précité.

Le rendement de compression constitue un autre moyen d'exprimer quantitativement l'amplitude à laquelle des longueurs d'enveloppes initiales sont comprimées sous la forme de bâtons plissés. Le rendement de compression est défini comme étant le rapport du volume de l'enveloppe plissée et comprimée, de longueur unitaire, au volume de même longueur unitaire qui serait occupé par la matière solide de l'enveloppe, et il peut être déterminé par la relation suivante:

_ Lç x (2 x FW x tc)

n (OD2 — ID2) x Ls 4

où

PE = rendement de compression Lc = longueur d'enveloppe L = longueur du bâton d'enveloppe plissée FW= largeur à plat de l'enveloppe te = épaisseur de la paroi de l'enveloppe OD= diamètre extérieur du bâton d'enveloppe plissée

ID = diamètre intérieur du bâton d'enveloppe plissée

Un examen de la relation montre que le rapport est en fait le volume occupé par l'enveloppe à plat contenue dans le bâton d'enveloppe plissée, divisé par le volume de la paroi d'un cylindre creux ayant les mêmes dimensions que le bâton d'enveloppe plissée. La valeur de l'accroissement du rendement de compression est donc mesurée par son rapprochement de un (1), à savoir l'unité.

Les buts recherchés dans la technologie du plissage consistent à produire un bâton d'enveloppe qui puisse être déplissé et bourré sur un appareil de bourrage, de façon continue, sans défaut mécanique ni panne, afin d'assurer une production continue, le bâton lui-même ayant une intégrité structurelle et mécanique suffisante pour supporter les charges normales auxquelles il est soumis pendant l'emballage, le stockage, les manipulations et la mise en place sur l'appareil de bourrage, et un aure but est que l'on souhaite en outre comprimer, en un bâton de longueur donnée, une longueur d'enveloppe à bourrer aussi grande qu'il est techniquement possible.

A titre d'exemple, on peut calculer un rendement de compression antérieur typique à partir de données indiquées dans le brevet US N° 3528825. La description, de la ligne 75 de la colonne 5 jusqu'à la ligne 5 de la colonne 6, porte sur un bâton d'enveloppe plissée dans lequel une enveloppe de 30 m de longueur, ayant un diamètre extérieur à l'état gonflé de 1,75 cm et une épaisseur de paroi de 0,0254 mm, est plissée pour former un bâton ayant un diamètre extérieur de 2,22 cm, un diamètre intérieur de 1,27 cm et une longueur de 41,28 cm. A l'aide de ces données et de la formule précédente donnant le rendement de compression, il apparaît que l'enveloppe de l'art antérieur, telle que décrite dans le brevet US N° 3528825 précité, présente un rendement de compression de 0,374. Le rapport de compression de cette enveloppe antérieure est de 70, à savoir une longueur de 30 m ramenée à 41,28 cm par plissage et compression.

Les enveloppes de dimensions intermédiaires ou moyennes auxquelles l'invention s'applique peuvent être bourrées d'une émulsion alimentaire sur des machines de bourrage telles que les machines de bourrage à calibrage automatique du type Shirmatic (marque déposée par la firme Union Carbide Corporation), décrites dans le brevet US Re N° 30390, par exemple, ou sur une machine de bourrage analogue, disponible dans le commerce, équipée d'un mandrin de bourrage convenablement dimensionné. Lors de la manipulation d'enveloppes de dimensions moyennes au cours de l'opération de bourrage, un appareil auxiliaire, destiné à appliquer les attaches de fermeture sur l'enveloppe bourrée, est communément utilisé. Un appareil automatique double de pose d'attaches ou de pinces, largement utilisé avec une machine de bourrage d'enveloppes de dimensions

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moyennes, pose deux pinces ou attaches de fermeture simultanément sur l'enveloppe, entre les longueurs ou maillons distincts de produit alimentaire. Des attaches de diverses dimensions peuvent être posées, suivant le poids et la viscosité du produit de bourrage. Le resserrement et le ligaturage de l'enveloppe à grande vitesse, en particulier dans le cas des enveloppes avantageuses humidifiées dé façon déterminée comme décrit ci-dessus, exigent une certaine détente de l'enveloppe afin qu'elle ne se déchire pas ou ne s'étire pas de façon indésirable, ou bien afin d'éviter l'application d'une pression excessive à une longueur de produit bourré et l'expulsion du produit à l'autre extrémité fermée par une attache. A cet effet, on peut dire que le relâchement de l'enveloppe pour faciliter l'opération de fermeture par pose d'attaches ou de pinces — une telle opération faisant l'objet de la demande de brevet US N° 273278 déposée le 12 juin 1981 — met en œuvre une technique et un appareil de relâchement et de resserrement de l'enveloppe qui exigent un mouvement longitudinal alternatif d'un manchon de traction, portant l'enveloppe, sur l'appareil de bourrage.

L'invention concerne en particulier un manchon de traction ou de tension pouvant être relié de façon fonctionnelle à l'appareil de relâchement décrit dans la demande US N° 273278 précitée.

Compte tenu de l'art antérieur tel que décrit ci-dessus, l'invention est conçue et développée pour définir un article d'enveloppe selon la revendication 1.

Il est apparu avantageux, lors de la mise en œuvre de l'invention, de maintenir le rendement de compression à une valeur de 0,50 et plus.

Le noyau sensiblement tubulaire et rigide, formant manchon de traction de l'article selon l'invention, comporte une paroi dont l'épaisseur peut varier pour convenir à l'article à enveloppe particulier et à son adaptation et à son utilisation, ainsi qu'à la matière utilisée pour le noyau. Cependant, en général, on peut considérer que l'épaisseur de la paroi d'un tel manchon de traction est généralement comprise entre 0,09 et 0,17 cm.

Les moyens situés à une extrémité du manchon de traction et destinés à relier ce dernier à un mécanisme détendeur à mouvement alternatif, monté sur l'appareil de bourrage, peuvent comprendre avantageusement une bride annulaire qui fait saillie radialement vers l'extérieur de la surface tubulaire du manchon de traction.

Dans une autre forme de réalisation de l'invention décrite plus en détail ci-après, la bride du manchon de traction comporte un épaulement disposé entre l'extrémité de l'enveloppe comprimée et une surface faciale de la bride. L'épaulement est conçu pour qu'un espace soit ménagé entre l'extrémité comprimée de l'enveloppe et la surface faciale de la bride afin de faciliter l'accouplement avec un mécanisme détendeur faisant partie d'un appareil de bourrage.

Le dispositif de calibrage placé dans l'article selon l'invention peut être un disque de calibrage, et de préférence une couronne cir-conférentielle.

L'agent antifongique préféré, lorsqu'il est utilisé, est un sel du type chlorure choisi dans le groupe comprenant le chlorure de sodium, le chlorure de magnésium, le chlorure d'ammonium, le chlorure de calcium et le chlorure de potassium. En ce qui concerne l'utilisation de chlorures comme agents antifongiques, il convient de noter que cette utilisation fait l'objet de la demande de brevet US 5 N° 130190, déposée le 3 mars 1980.

L'invention sera décrite plus en détail en regard du dessin annexé à titre d'exemple nullement limitatif et sur lequel la figure unique est une vue en perspective, avec arrachement partiel, de l'article selon l'invention dans lequel le noyau ou manchon de traction est utilisé io comme support d'enveloppe destiné à être glissé sur un mandrin de bourrage et relié à un mécanisme détendeur d'une machine de bourrage.

Comme représenté sur la figure unique, la forme préférée de réalisation de l'invention comprend un noyau ou un manchon tubulaire 15 et rigide 11 de traction ou de tension, supportant l'enveloppe et comportant, à une extrémité, une bride 13 permettant de relier le manchon de traction à un mécanisme détendeur 15, à mouvement alternatif, d'une machine de bourrage qui, hormis le mécanisme détendeur, n'est pas représentée.

20 Une longueur d'enveloppe 17, plissée et comprimée à un état de densité élevée, est disposée sur le manchon 11 de traction, de manière qu'une extrémité de cette longueur soit contiguë à la bride 13 et que l'autre extrémité soit partiellement déplissée, tirée sur un disque 19 de calibrage, sur l'extrémité 21 sans bride du manchon 11 de 25 traction, et fermée au moyen d'une attache 23. Le plissage et la compression de l'enveloppe 17 s'effectuent conformément à ce qui est décrit dans la demande US N° 261304, qui porte sur un plissage à haute densité, sur noyau.

Comme représenté, le disque 19 de calibrage est un disque annu-30 laire en forme de coupelle monté, comme montré sur la figure, sur le manchon 11 de traction afin qu'un bras 25 fasse saillie radialement vers l'extérieur de la surface extérieure du manchon tubulaire 11 de traction jusqu'à une couronne circonférentielle 27 sur laquelle le tronçon déplissé de l'enveloppe 17 est tiré.

35 Pour permettre et faciliter la liaison de la bride 13 du manchon 11 de traction avec le mécanisme détendeur 15, un épaulement 29 peut être avantageusement disposé entre l'extrémité 31 de l'enveloppe plissée et comprimée 17 et la surface faciale 33 de la bride 13. Le critère demandé à un tel agencement ou à tout autre 40 agencement équivalent est que la matière de l'enveloppe soit maintenue à l'écart et libre de tout contact, risquant de la détériorer, avec le mécanisme de relâchement 15.

Exemple 1 :

Des enveloppes fibreuses de dimensions intermédiaires selon l'invention peuvent être préparées sur des noyaux tubulaires en poly-éthylène à haute densité, afin d'être utilisées sur des machines de 50 bourrage pour produire des saucisses de dimensions moyennes, conformément aux données indiquées dans le tableau 1.

Tableau 1

Taille d'enveloppe

Diamètre nominal de l'enveloppe gonflée (cm)

Diamètre extérieur du noyau

Rapport de compression de l'enveloppe (m/m)

Rendement de compression de l'enveloppe

Avec noyau

Sans noyau

43

3,76

3,124

52

0,500

0,421

47

4,036

3,124

74

0,500

0,444

50

4,310

3,124

96

0,500

0,458

55

4,689

3,124

126

0,500

0,468

58

4,973

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149

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0,476

60

5,240

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170

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0,479

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5,547

4,351

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0,500

0,439

70

6,063

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139

0,500

0,461

75

6,558

4,351

178

0,500

0,470

80

7,043

4,351

217

0,500

0,478

90

7,973

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290

0,500

0,484

95

8,506

4,351

332

0,500

0,487

100

8,895

4,351

359

0,500

0,488

110

9,588

4,351

286

0,500

0,491

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L'épaisseur de la paroi de l'enveloppe pour les tailles 43 à 100 est de 0,061 mm, et elle est de 0,089 mm pour la taille 110. L'épaisseur de la paroi du tube du noyau est de 1,27 mm et le rendement de compression est de 0,50 dans tous les cas d'échantillons avec noyau et, comme indiqué dans la dernière colonne pour les échantillons s sans noyau, plissés et comprimés dans les mêmes conditions respectives et aux mêmes rapports respectifs de compression, mais sans noyau.

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Exemple 2:

Bien que l'application principale de l'invention soit la préparation de saucisses de dimensions intermédiaires ou moyennes, l'invention s'applique également de façon aisée et convient à la préparation de produits alimentaires bourrés de grandes dimensions dans les cas où la mise en œuvre d'un manchon de traction est demandée.

Des articles à enveloppe fibreuse de grandes dimensions selon l'invention, destinés à être utilisés sur des machines de bourrage de produits de grandes dimensions, telles que la machine décrite dans le brevet US Re N° 30390 précité, par exemple, ainsi que dans d'autres machines où la mise en œuvre d'un manchon de traction tel que décrit ci-dessus entre dans le procédé, peuvent être produits sur des noyaux tubulaires en polyéthylène à haute densité, conformément aux indications du tableau 2.

Tableau 2

Taille d'enveloppe

Diamètre nominal de l'enveloppe gonflée (cm)

Diamètre extérieur du noyau

Rapport de compression de l'enveloppe (m/m)

Rendement de compression de l'enveloppe

Avec noyau

Sans noyau

9

11,181

9,047

104

0,500

0,429

9'A

11,836

9,047

136

0,500

0,447

10

12,210

9,047

154

0,500

0,454

11

13,406

10,795

127

0,500

0,430

12

14,651

10,795

187

0,500

0,454

L'épaisseur de la paroi de l'enveloppe est de 0,10 mm pour toutes 25 les tailles indiquées dans le tableau; l'épaisseur de la paroi du tube formée par le noyau est de 1,575 mm et le rendement de compression est de 0,50 dans tous les cas des échantillons avec noyau, et il présente la valeur indiquée dans la dernière colonne dans le cas des échantillons sans noyau, plissés et comprimés dans les mêmes condi- 30 tions respectives et aux mêmes rapports respectifs de compression,

mais sans noyau.

Des travaux expérimentaux, décrits dans la demande N° 261304 précitée, indiquent que l'épaisseur de la paroi du manchon de traction en polyéthylène à haute densité pour des articles selon l'inven- 35 tion doit être comprise entre environ 0,10 et environ 0,15 cm.

Des manchons de traction réalisés en tube d'un copolymère acry-lonitrile/butadiène/styrène se comportent de façon satisfaisante,

avec une épaisseur de paroi quelque peu inférieure à celle des manchons de traction en polyéthylène à haute densité. 40

Des manchons de traction en polychlorure de vinyle sont considérés comme ne donnant pas satisfaction en raison du frottement très élevé qui se produit entre l'enveloppe et de tels manchons.

Le choix de la matière du manchon de traction selon l'invention dépend de critères économiques et de la conception, le facteur principal de conception à considérer étant le choix d'une épaisseur pour la paroi du noyau, d'une certaine résistance et d'un module d'élasticité correspondant à la matière choisie et permettant de résister aux forces de dilatation de l'enveloppe, qui tendent à déformer et à réduire la dimension de l'ouverture du manchon de traction.

L'invention telle que décrite ci-dessus constitue un perfectionnement important pour la technique. Une plus grande longueur d'enveloppe plissée pour une longueur de bâtons donnée permet d'allonger les passes de production continue. L'utilisation d'une enveloppe préhumidifiée ou humidifiée de façon déterminée est très importante, en association avec les autres éléments de l'invention, car l'imbibi-tion précédant le bourrage étant supprimée, il n'est pas nécessaire de prévoir des interstices entre les plis pour faciliter cette imbibition, et les enveloppes peuvent être comprimées étroitement à l'état de densité élevée, conformément à l'invention.

R

1 feuille dessin

Claims (12)

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1. Article de conditionnement pour aliment allongé, caractérisé en ce qu'il comporte un noyau (11) sensiblement rigide et tubulaire, des moyens (13) situés à une première extrémité du noyau afin de permettre à ce dernier d'être relié à un mécanisme relâchant la tension (15) pouvant exécuter un mouvement alternatif sur un appareil de bourrage, une longueur d'enveloppe alimentaire cellulosique (17), humidifiée de façon déterminée et ayant une teneur en humidité comprise entre 14 et 39% du poids total de l'enveloppe, cette longueur d'enveloppe étant plissée et comprimée sur le noyau à un rendement de compression supérieur à celui qu'aurait la même longueur d'enveloppe plissée et comprimée, dans les mêmes conditions de plissage et de compression, mais sans noyau, ce dernier ayant une circonférence extérieure supérieure à la circonférence intérieure qu'aurait l'ouverture de la même enveloppe si elle était plissée et comprimée dans les mêmes conditions de plissage et de compression, mais sans noyau, l'article comprenant également un dispositif (19) de calibrage de l'enveloppe monté sur le manchon de traction et disposé à l'intérieur d'un tronçon déplissé de la longueur d'enveloppe plissée.

2. Article selon la revendication I, caractérisé en ce que le rendement de compression est supérieur à 0,5.

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REVENDICATIONS

3. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre de l'enveloppe gonflée est compris entre 3,5 et 11 cm, le diamètre extérieur du noyau tubulaire rigide étant compris entre 2,3 et 5,5 cm, et le rapport de compression de la longueur déplissée à la longueur plissée de l'enveloppe étant compris entre 45 et 400.

4. Article selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'épaisseur de la paroi du noyau tubulaire rigide est comprise entre 0,09 et 0,17 cm.

5. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre de l'enveloppe gonflée est compris entre 9,2 et 15 cm, le diamètre extérieur du noyau étant compris entre 8,2 et 10 cm et le rapport de compression de la longueur d'enveloppe déplissée à la longueur d'enveloppe plissée étant compris entre 90 et 210.

6. Article selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'épaisseur de la paroi du noyau est comprise entre 0,11 et 0,21 cm.

7. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens situés à ladite première extrémité du noyau afin de relier ce dernier à un mécanisme relâchant la pression à mouvement alternatif d'un appareil de bourrage comprennent une bride annulaire (13) qui fait saillie radialement vers l'extérieur de la surface tubulaire du noyau.

8. Article selon la revendication 7, caractérisé en ce que la bride comporte un épaulement (29) disposé entre l'extrémité (31) de l'enveloppe comprimée et une surface faciale (33) de ladite bride, cet épaulement délimitant un espace entre ladite extrémité comprimée (31) de l'enveloppe et ladite surface faciale de la bride afin de permettre la liaison fonctionnelle avec le mécanisme détendeur d'un appareil de bourrage.

9. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de calibrage est un disque (19) de calibrage.

10. Article selon la revendication 9, caractérisé en ce que le disque de calibrage comporte un bras (25) qui s'étend radialement entre la surface extérieure du noyau tubulaire et une couronne circonfé-rentielle (27) dudit disque de calibrage.

11. Article selon la revendication 1, caractérisé en ce que la longueur d'enveloppe alimentaire cellulosique à humidité déterminée reçoit un agent antifongique pour empêcher la croissance de moisissures dans ladite enveloppe.

12. Article selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'agent antifongique est choisi dans le groupe comprenant le chlorure de sodium, le chlorure de magnésium, le chlorure d'ammonium, le chlorure de calcium et le chlorure de potassium.