CH643486A5 - Machine de transfert d'image. - Google Patents

Description

La présente invention concerne une machine de transfert d'image. Elle a pour but de faire coïncider et combiner une paire de feuilles flexibles en contact adhésif face à face. Une telle machine est particulièrement utile dans le domaine des arts graphiques pour la 5 fabrication de copies d'impression photographique composites mul-ticouches telles que les copies de surimpression photographique de tirages d'épreuves de couleur décrites dans la demande de brevet américain N° 795339.

Dans ce procédé de tirages d'épreuves de couleur, une série io d'images de couleur séparées sont préparées sur des feuilles de support individuelles, et les couches adhésives porteuses de l'image de ces feuilles sont alors transférées sur une feuille réceptrice simple, l'une sur l'autre, en coïncidence précise. Alors que d'autres systèmes de tirage d'épreuves de couleur trnsfèrent des couches photosensi-i s bles sur une feuille réceptrice avant exposition à la lumière en registre, par l'intermédiaire d'un négatif de séparation de couleur, et n'ont ainsi pas besoin du maintien en registre pendant une opération de transfert, le transfert d'une couche imagée dans le procédé susmentionné a créé une demande pour une machine de transfert. 20 La machine de transfert d'image selon la présente invention est définie par la revendication 1.

Avec les feuilles respectives ainsi montées sur la paire de rouleaux, les rouleaux peuvent être alignés circonférentiellement par rapport à la position de registre de la feuille d'images à l'aide d'élé-25 ments d'accouplements cinétiques et de détente; ils sont amenés ensemble sous une pression sensible par des premiers moyens d'entraînement, établissant ainsi une liaison adhésive initiale précise entre les surfaces des feuilles d'images et réceptrice. Au moins l'un des rouleaux de la paire de rouleaux est alors mis en rotation par des 30 seconds moyens d'entraînement, de manière à tirer les feuilles d'images et réceptrice dans le pincement à pression de l'appareil et à coller progressivement la couche imagée sur la feuille réceptrice.

A la fin du transfert, les premiers moyens d'entraînenient peuvent effectuer un mouvement inverse pour séparer les rouleaux et la 35 feuille de support d'images est enlevée de la couche imagée, déposant ainsi l'image de la première couleur sur la feuille réceptrice. Des feuilles d'images de la seconde couleur et d'autres couleurs sont positionnées précisément de la même manière sur le rouleau de registre, chacune à son tour, et les couches d'images sont transférées sur la 40 feuille réceptrice composite pour former la copie de surimpression photographique de tirages d'épreuves de couleur. La machine peut ensuite être uitilisée pour laminer l'épreuve multicouleur en une feuille finale de présentation faite en papier, film, feuille, ou autre. Une série de commandes d'interactions peuvent être prévues « pour assurer un engagement à pression total entre les rouleaux avant qu'une avance ou progression de laminage des feuilles n'ait lieu. Ces commandes offrent en outre une sécurité importante pour l'opérateur pendant le traitement de plusieurs feuilles.

Dans les dessins annexés donnés à titre d'exemple:

so la fig. 1 est une vue en perspective arrière droite d'une machine de transfert selon la présente invention;

la fig. 2 est une vue en élévation partielle de côté droit de la machine de la fig. 1 illustrant l'opération de sa fermeture;

la fig. 3 est une vue en élévation de côté gauche de section par-55 tielle, prise suivant la ligne 3-3 de la fig. 4, illustrant des moyens de détente et d'accouplement et d'alignement;

la fig. 4 est une vue en plan de coupe, prise suivant la ligne 4-4 de la fig. 3, montrant une autre vue des moyens de détente et d'accouplement;

6o la fig. 5 est une partie agrandie de la vue des moyens de détente et d'accouplement illustrés dans la fig. 3;

la fig. 6 est une vue en élévation en coupe, prise suivant la ligne 6-6 de la fig. 5;

la fig. 7 est un schéma des commandes de la machine illustrée 65 dans la fig. 1, et la fig. 8 est une vue en plan représentative d'une paire de feuilles à images illustrant leurs positions relatives pendant ia photogravure sur une machine de la présente invention.

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Comme cela est illustré d'une manière générale dans la fig. 1, un mode de réalisation de la presse de laminage comprend un châssis 10 supportant une paire de rouleaux 11,13, qui sont montés sur des axes parallèles 12,14. L'axe 12 du rouleau 11 est tourillonné dans des paliers 15 fixés sur le cadre 10, positionnant ainsi de manière permanente le rouleau 11 par rapport au cadre 10. Le rouleau 13, d'autre part, possède un axe 14 tourillonné dans des blocs de palier 22 qui sont fixés aux arbres 23, conçus pour effectuer un mouvement longitudinal dans des supports 20 fixés au cadre 10. Par ce mouvement longitudinal des arbres 23 avec des blocs de palier 22, le rouleau 13 peut être positionné à l'écart du ou en contact de surface avec le rouleau 11, comme en 13'.

Les rouleaux 11, 13 se trouvant dans la position séparée ou ouverte, les feuilles réceptrice et d'images 45, 48 peuvent être montées facilement sur leurs rouleaux respectifs, comme cela sera décrit de manière plus particulière ci-après. Pour faciliter le montage de ces feuilles, l'axe 14 du rouleau 13 est prévu pour tourner normalement librement dans les blocs de palier 22, tandis que des moyens d'entraînement 18 du rouleau 11 possèdent un mécanisme d'embrayage électromécanique normalement dégagé pour permettre une rotation libre de l'axe 12 dans ses paliers.

Les feuilles 45, 48 étant en position, le rouleau 13 est amené en contact avec le rouleau 11 à l'aide d'un mécanisme de fermeture illustré dans la fig. 1 et, de manière plus détaillée, dans la fig. 2, où un arbre 16 est tourillonné dans des paliers du cadre 10 et s'étend sur la largeur des rouleaux 11,13 des arbres parallèles 12, 14. A partir de chaque extrémité de l'arbre 16, un tourillon 28 s'étend en position excentrique par rapport à l'axe de l'arbre. Tourillonnés sur chacun de ces tourillons 28 se trouvent des blocs 27 sur lesquels sont fixés des tirants 24 de longueur suffisante pour s'étendre au travers des plaques 25 qui sont fixées fermement aux blocs de palier respectifs 22, à l'aide de boulons de maintien à l'écart 26. La connexion effective entre les tirants 24 et les plaques 25 s'effectue par l'intermédiaire de piles de rondelles de compression 33 et d'écrous d'ajustement 35 engageant les extrémités filetées des tirants 24. A l'aide des écrous 35, la pression de contact entre les rouleaux 11,13 peut être ajustée à volonté tandis que les rouleaux se trouvent dans la position de contact fermée.

Le rouleau 13 avec son axe 14 dans les blocs de palier 22, supporté sur les arbres 23 comme cela a été indiqué précédemment, est poussé normalement vers sa position ouverte 13, comme cela est illustré dans la fig. 2, par l'action de ressorts de compression 29. Des tourillons 36 s'étendant vers le bas à partir des blocs de palier 22 sont confinés entre des tiges parallèles 34 s'étendant entre des consoles 32 fixées au cadre 10, et maintiennent la perpendicularité des blocs de palier 22. Des premiers moyens d'entraînement 19 incorporant un moteur réversible et un frein électromécanique sont montés sur le cadre 10 et sont connectés par l'intermédiaire d'une chaîne de Galle 17 pour effectuer la rotation de l'arbre 16.

Le fonctionnement du mécanisme de fermeture, qui amène le rouleau de la feuille d'images vers sa position fermée 13' en contact avec le rouleau 11, consiste à actionner les moyens d'entraînement 19 pour initier la rotation de l'axe 16 dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit dans la fig. 2, avec comme résultat le déplacement des blocs 27 dans le sens d'éloignement par rapport aux blocs de palier 22. Cette action est transmise par l'intermédiaire des tirants 24 pour déplacer les plaques 25 et les blocs de palier 22 vers leurs positions indiquées en 25', 22', avec comme résultat le contact entre les surfaces des rouleaux 11,13'.

Une came 71, solidaire de l'arbre 16, ayant fonctionné au départ pour fermer le commutateur 72 pour permettre l'opération de fermeture du rouleau, comme cela sera décrit, commence à ouvrir les contacts du commutateur 73 après 180° de rotation pour arrêter et freiner les moyens d'entraînement 19 après déplacement des tourillons 28 sur la distance disponible maximale. A ce stade de fonctionnement de la presse, les surfaces des feuilles réceptrices et d'images 45, 48 se trouvent en contact initial ferme suivant la ligne de tangence circonférentielle des rouleaux 11, 13.

Compte tenu du fait que la construction de copies de surimpression photographique de tirages d'épreuves de couleur susmentionnée comporte le transfert adhésif consécutif d'une pluralité d'images de couleur sur la feuille réceptrice, il est essentiel que la ligne initiale de contact entre cette feuille réceptrice et chaque surface de feuille d'images soit située ou positionnée de manière précise par rapport à la ligne de repérage de l'image composite. Un tel résultat exige que les rouleaux 11,13 soient en relations circonférentielles identiques pendant chaque opération successive de fermeture. Cet alignement précis est assuré à l'aide de mécanismes de détente et d'accouplement illustrés dans les fig. 3 à 6. Comme cela est illustré de manière générale dans les fig. 3 et 4, ces mécanismes de repérage sont fixés sur des faces extrêmes adjacentes des rouleaux 11,13 et réagissent en coopérant entre eux pour maintenir chacun de ces rouleaux dans une position précise.

Le positionnement initial des rouleaux 11,13 s'effectue par l'intermédiaire des moyens de détente, tel qu'on les voit de manière détaillée dans la fig. 6. Un bloc 51, fixé fermement sur la face extrême 43 du rouleau 11, possède le long de sa surface supérieure un élément à rainure situé parallèlement au rayon du rouleau. Dans le présent mode de réalisation, cet élément à rainure est simplement construit à l'aide d'une paire de tiges parallèles 62 qui sont maintenues dans une fente au sommet du bloc 51 par la partie d'épaulement des boulons 63. Une plaque 42 fixée au cadre 10 supporte un élément de détente à bille en position pour coopérer avec la partie à rainure du bloc 51. Cet élément de détente comprend un tube fileté extérieurement 64 renfermant une bille 66 faisant saillie du tube 64 sous la poussée du ressort de compression 67. Le jeu ou espace entre les tiges 62 et l'extrémité du tube 64 est ajusté en vissant le tube sur la plaque 42, et l'assemblage de détente à bille est alors verrouillé fermement en place à l'aide de l'écrou 65. En fonctionnement, la rotation du rouleau 11 dans son état de roues libres s'effectue à la main pour amener le bloc 51 à la position où les tiges 62 sont à califourchon sur et en contact avec la boule 66. De cette manière, on empêche le rouleau 11 de tourner par l'action du ressort 67.

Des moyens de détente semblables sont prévus pour le rouleau 13 et comprennent un bloc 54 ayant une paire de tiges radiales 62, 63 qui coopèrent avec un second élément de détente à bille vissé sur la plaque 42. La disposition de l'organe à rainure de chaque moyen de détente, en particulier celui du rouleau 13 sensiblement parallèle au rayon du rouleau, permet le fonctionnement en continu de la détente pour empêcher la rotation des rouleaux même pendant le mouvement de fermeture du rouleau 13 en contact avec le rouleau 11.

Les moyens de détente décrits précédemment ne sont pas, cependant, suffisamment précis, à cause de la tolérance entre la bille 66 et le tube 64 par exemple, pour effectuer l'alignement rapproché des rouleaux 11,13 requis pour maintenir le repérage des feuilles montées sur ces rouleaux. Par conséquent, l'invention fournit un ensemble d'accouplement qui devient effectif pendant l'opération de fermeture pour tenir les rouleaux en positions relatives qui se répètent sur environ 0,25 mm. Dans le présent mode de réalisation, cet ensemble d'alignement secondaire comprend une paire de languettes

52 s'étendant à partir du bloc 51 et supportant entre elles un tenon

53 avec son axe parallèle à l'axe 12 et sensiblement centré sur l'élément à rainure du bloc 51, et un arbre 55 tourillonné dans le palier linéaire du bloc 54.

L'axe de l'arbre 55 est sensiblement parallèle à l'élément à rainure du bloc 54, et son extrémité proximale comprend une rainure transversale en forme de V 61 de dimension suffisante pour engager le tenon 53, comme cela est illustré dans la fig. 5. L'autre extrémité de l'arbre 55 est encerclée par un collier 56 qui est positionné de manière réglable le long de l'arbre 55. Des goujons 58, 59 s'étendent respectivement depuis le corps 54 et le collier 56 et ancrent les extrémités d'une paire de ressorts de tension 57. Sous la poussée de ces ressorts 57, l'arbre 55 s'étend normalement vers le tenon 53 pendant le cycle ouvert des rouleaux 11, 13, le collier 56 étant en contact avec le bloc 54, comme dans la position 56' de la fig. 5, pour déterminer le

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degré d'une telle extension de l'arbre 55 et la force ultime développée par les ressorts 57.

Le fonctionnement de ces moyens d'alignement secondaires est illustré dans la fig. 5 qui montre le rouleau et le collier dans leurs positions respectives ouvertes 13', 56' et dans leurs positions ultérieures fermées 13, 56. Pendant l'opération de fermeture, le bloc 54 se déplace avec son rouleau de transport 13 pour amener l'extrémité à rainure en V de l'arbre 55 en contact avec le tenon 53, l'extension de l'arbre 55 étant ajustée de sorte que le contact initial entre la rainure 61 et le tenon 53 ait lieu avant le contact de surface entre les rouleaux 11,13. Un mouvement ultérieur et final dans l'opération de fermeture a lieu, sous l'influence des ressorts de tension 57, pendant que le bloc 54 continue de se déplacer avec le rouleau 13, tandis que l'extrémité de l'arbre 55 est maintenue stationnaire contre ie tenon 53. Etant donné que l'alignement exact des éléments à rainure de détente sur une ligne s'étendant entre les axes 12,14 ne peut pratiquement pas être obtenu, il est préférable que ces éléments soient intentionnellement déplacés ou inclinés légèrement par rapport à cette ligne, de manière à assurer l'accouplement de la rainure en V 61 et du tenon 53 en un point prédéterminé déplacé par rapport à cette ligne, créant ainsi un vecteur de force transversale qui donne une petite rotation aux rouleaux 11,13 dans la direction donnée, pour absorber sensiblement les tolérances et compenser toutes autres variables propres aux assemblages de détente et de support des rouleaux. Ainsi, au moment du contact réel entre les rouleaux 11, 13, leur alignement est gouverné par l'action cinématique précise effectuée par l'accouplement de l'arbre 55 et du tenon 53 sous la poussée des ressorts 57. De cette manière, le registre entre les surfaces des rouleaux et leurs feuilles respectives s'effectue de manière répétée.

Après avoir établi de cette manière la ligne initiale de contact adhésif entre les feuilles 45,48, le repérage reproductible de feuille à feuille dans le procédé de transfert d'images composites dépend de la mécanique des assemblages des rouleaux. Cependant, étant donné que chaque transfert d'image commence exactement à la même ligne de contact, les erreurs mécaniques sont reproduites de manière précise pendant l'opération de transfert des rouleaux, et le registre ou repérage requis est maintenu.

L'opération ultérieure de laminage débute par l'actionnement des seconds moyens d'entraînement 18 qui provoquent la rotation du rouleau 11 et la rotation ultérieure du rouleau de contact 13.

Lors du début du cycle de rotation des rouleaux, la poussée des ressorts 67 des assemblages de détente à bille est annulée, et les blocs 51, 54 sont libérés pour se déplacer avec leurs rouleaux respectifs. Simultanément, les surfaces du tenon 53 et de la rainure 61 de l'assemblage d'accouplement se déplacent hors de contact. La rotation des rouleaux se poursuit jusqu'à ce que toute la surface de dessin des feuilles 45,48 soit amenée en contact par pression au niveau du pincement des rouleaux. Sur quoi les moyens d'entraînement 18 sont désactivés pour arrêter la rotation des rouleaux, et les moyens d'entraînement 19 sont actionnés dans le sens inverse pour effectuer l'opération d'ouverture des rouleaux.

Le circuit de commandes du présent mode de réalisation est représenté schématiquement dans la fig. 7 qui montre un premier moteur 19 couplé mécaniquement à la came 71 et au frein électromécanique 74, et un second moteur 18 couplé mécaniquement à l'embrayage électromécanique 75. En plus des conducteurs indiqués, des diodes et des condensateurs de protection, et du redresseur, le circuit comprend des relais 76-79, des commutateurs 91-94, et une lampe de signalisation 96. Le commutateur 91 est le commutateur d'alimentation de puissance principale ON/OFF interposé entre la prise de la ligne et les diverses jonctions indiquées dans le harnais de câblage des conducteurs. Des commutateurs 92-94 sont normalement ouverts, pour être enfoncés par l'opérateur pendant les divers cycles de fonctionnement de la machine.

Comme cela est illustré dans la fig. 7, le circuit de commandes se trouve dans l'état qui existe lorsque les roulaux de la machine sont dans la position grande ouverte. La came 71 maintient le commutateur normalement fermé 72 en position ouverte, tandis que le commutateur 73 peut entrer en contact par son premier pôle, comme cela est illustré, permettant au relais 76 de fonctionner par l'intermédiaire des commutateurs normalement ouverts 92 qui, comme dispositifs de sécurité, sont câblés en série et largement espacés sur l'appareil, de manière à exiger l'action des deux mains de l'opérateur. Le relais 77 se trouve dans son état inactif et complète la validation du relais 76 pour fonctionner par l'intermédiaire des commutateurs 92. Le relais 78 est inactif avec son commutateur fermant le circuit pour actionner le frein 74, empêchant tout mouvement du mécanisme de fermeture. Le relais 79 est inactif avec ses commutateurs ouverts permettant à l'embrayage 75 d'être normalement dégagé.

Les feuilles 45,48 étant en position sur les rouleaux, comme cela sera décrit de manière plus détaillée, l'opérateur commence le cycle FERMÉ en appuyant sur les commutateurs 92 pour actionner le relais 76 dont les commutateurs déterminent la polarité du moteur 19 sur le mode avant, ou FERMÉ, et complètent en outre le circuit pour fournir du courant au moteur 19 et commencer le cycle FERMÉ. Cette fermeture de commutateurs de relais fournit aussi de l'énergie pour actionner le relais 78, ce qui provoque l'ouverture de son commutateur, entraînant le dégagement du frein 74.

Le cycle FERMÉ se poursuit tant que les commutateurs 92 sont appuyés ou enfoncés, ou jusqu'à ce que l'arbre 16 ait effectué une rotation et que les tourillons excentriques 28 se soient déplacés de 180° et qu'il y ait contact total entre les rouleaux 11,13. A ce moment, la came 71 force le contact du commutateur 73 à se déplacer vers son second pôle, ouvrant ainsi le circuit sur le relais 76, interrompant ainsi le circuit d'alimentation au moteur 19 et au relais 78, désactivant ce dernier et engageant le frein 74 qui immobilise le mécanisme de fermeture. Ce contact au second pôle du commutateur 73 ferme le circuit d'alimentation de puissance, par l'intermédiaire de la lampe de signalisation 96, pour indiquer que le cycle FERMÉ est complet, ainsi que la validation du relais 79 pour fonctionner par l'intermédiaire des commutateurs 93. Pour commander le fonctionnement du moteur 18 et le cycle ROTATION, les commutateurs normalement ouverts 93 sont en série pour assurer une protection à l'opérateur de la même manière qu'avec les commutateurs 92.

La rotation des rouleaux 11,13 pour effectuer le transfert entre les feuilles 45,48 est initiée par l'enfoncement des commutateurs 93 par l'opérateur pour actionner le relais 79, avec comme résultat l'engagement de l'embrayage électromécanique 75 et le fonctionnement du moteur 18. Le cycle ROTATION peut ainsi se poursuivre jusqu'à ce que des images de motifs 46,49 aient été amenées en contact sur toute leur longueur. Le relâchement des commutateurs 93 met fin au cycle ROTATION.

Au début du cycle FERMÉ, le mouvement de la came 71 avec celui du moteur 19 permet au commutateur 72 de fermer le circuit de la ligne pour permettre l'actionnement du relais 77 au moyen de l'un ou l'autre des commutateurs normalement ouverts 94 qui, comme dispositifs de sécurité supplémentaires, sont connectés en parallèle de manière que n'importe lequel d'entre eux puisse fonctionner lors d'un toucher momentané. Lorsqu'on désire séparer les rouleaux 11, 13, soit à la fin du transfert soit dans une situation d'urgence, l'opérateur enfonce n'importe lequel des commutateurs 94 pour actionner le relais 77 et commencer un cycle OUVERT. Un commutateur du relais 77 est en parallèle avec les commutateurs 94 et, une fois fermé, il sert à maintenir le cycle OUVERT jusqu'à la fin au moment de l'ouverture du commutateur 72 par la came 71. L'actionnement du relais 77 assure également l'invalidation du relais 76 qui, dans son état inactif, effectue l'inversion de la polarité du moteur 19 vers le mode OUVERT. La fermeture du commutateur restant du relais 77 excite le moteur 19 et le relais 78 pour libérer le frein 74 et permettre la rotation de l'arbre 16 avec la séparation résultante des rouleaux 11, 13.

Comme cela est décrit dans la demande de brevet susmentionnée, le procédé de tirage d'épreuves de couleur pour lequel la présente machine de transfert est particulièrement adaptée comprend la formation d'une pluralité d'images complémentaires, sur des feuilles séparées, par exposition à la lumière au travers de négatifs de sépara-

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tion de couleur suivie par l'enlèvement sélectif de couches de recouvrement de protection et par l'application de différentes couleurs en pigments de poudre sur les sous-couches adhésives sensibles à la pression à révélation d'images. Les couches de recouvrement de protection restantes des feuilles sont alors enlevées pour produire les images de poudre de couleur formées dans un fond d'adhésif sensible à la pression sur la surface de chacune des feuilles d'images, qui sont représentées dans les dessins d'accompagnement par la feuille 48. Une feuille réceptrice 45 de papier, ou film, de préférence avec une couche d'adhésif sensible à la pression, est amenée en contact adhésif face à face avec une première feuille d'images. La feuille de film de la feuille d'images 48 est alors détachée du multicouche, laissant sa couche d'images déposée sur la feuille réceptrice 45. Le procédé est alors répété avec chaque feuille d'images restante 48; cependant, ces transferts successifs doivent s'effectuer avec un contrôle de repérage précis.

En référence aux dessins, les fig. 1 et 8 illustrent la présente machine utilisée à ce stade de la préparation d'une copie de surimpression photographique de tirage d'épreuves de couleur, c'est-à-dire au stade où une première image de couleur, représentée simplement comme un dessin d'un damier bleu-vert 46, a été transférée sur la feuille réceptrice 45 et où un second dessin de damier bleu-rouge 49 est sur le point d'être transféré de sa feuille porteuse 48 pour former un dessin de damier composite bleu-vert/bleu-rouge. Dans la fig. 8, les feuilles 45,48 sont représentées en deux dimensions pour plus de clarté; cependant, il ne faut pas oublier que ces feuilles sont montées sur des rouleaux 11,13, comme cela est illustré dans la fig. 1.

Au début du procédé, une feuille réceptrice unie 45 est fermement attachée à la surface du rouleau 11 par tout moyen désiré, tel que les simples tirettes indiquées de bandes adhésives sensibles à la pression à double face 47. De manière à établir des conditions uniformes pendant tout le procédé de transfert, le montage initial de la feuille réceptrice 45 se fait de préférence dans une étape de transfert à la machine. Une première longueur de bande 47 est appliquée sur le rouleau 11, où la feuille réceptrice 45, et toute la feuille, passe par un cycle de laminage dans la machine jusqu'à ce que le bord de fuite (ou arrière) soit entièrement en contact avec la seconde tirette (ou longueur de bande) 47. On a remarqué que, de cette manière, la feuille réceptrice 45 est étirée et positionnée correctement sur le rouleau 11 pour répondre uniformément pendant chaque cycle de transfert ultérieur.

Le montage d'une feuille d'images 48 sur le rouleau 13 nécessite l'utilisation de moyens de montage temporaires étant donné que, comme cela a été décrit précédemment, toute la feuille est transférée vers la feuille réceptrice et la porteuse est ensuite enlevée de la couche adhésive d'images. Un système de pointes de registre fixé à la surface du rouleau 13 et des trous et des fentes poinçonnés de manière précise dans les feuilles d'images se sont révélés être particulièrement satisfaisants comme moyens de repérage et de montage pour la présente photogravure. Une disposition préférée de trous poinçonnés est illustrée dans la fig. 8 et comprend un trou central du bord d'attaque pour recevoir la pointe de repérage 81, une paire de fentes latérales 83, à proximité des bords longitudinaux de feuille d'images 48, dimensionnées pour recevoir de manière ajustée les pointes de repérage 82 sur leur largeur, et la fente longitudinale 85, au centre du bord de fuite de la feuille 48, dimensionnée pour recevoir de manière ajustée la pointe de repérage 84 sur la dimension de sa largeur. Cette disposition assure un montge pratique des feuilles 48, tout en établissant de manière précise et répétée la ligne initiale de contact, représentée en 87, 88, entre une feuille réceptrice 45 et chaque feuille d'images 48.

Une structure à rouleaux économique comprend un cylindre 41 d'un matériau rigide, tel que de l'acier, sur lequel sont fixées des plaques extrêmes 43 montées sur un arbre à axe central 12. Ces structures de base peuvent être produites en quantité et usinées avec un diamètre standard, de manière à simplifier l'assemblage ultérieur. Malgré la rigidité et la résistance naturelle du matériau du cylindre, une certaine flexion des rouleaux est obtenue avec les pressions développées dans l'appareil. Par conséquent, de manière à compenser une telle flexion, ainsi que pour remplir les éventuels vides à la surface, ou des imperfections telles que les striations d'usinage, et pour assurer une expulsion totale de l'air présent entre les feuilles 11 et 13 pendant le transfert, il est préférable que la surface d'au moins un des cylindres de rouleaux soit recouverte d'une couche lisse et élastique 44 de caoutchouc, de plastique, ou autre. On a trouvé qu'un matériau de blanchet d'impression auto-adhérant, disponible dans le commerce, pouvait parfaitement tenir ce rôle.

Bien que le matériau de la couche 44 ne soit que de 1 ou 2 mm d'épaisseur, la différence résultante entre les diamètres respectifs des rouleaux 11,13 agissant de concert avec la compression et la déformation de la couche 44 au niveau du pincement des rouleaux de contact crée une condition où la feuille d'images 48, une fois qu'elle a été fixée par adhésion via la feuille réceptrice 45 sur le rouleau d'entraînement 11, est tirée au travers du pincement à une vitesse qui est supérieure à la vitesse de déplacement de la surface du rouleau 13. Il en résulte que la feuille d'images 48 se déplace vers l'avant par rapport au mouvement du rouleau 13 lorsque le diamètre de ce rouleau est supérieur au diamètre du rouleau 11. Il est préférable d'utiliser cette relation de dimension de diamètre de manière à assurer ce déplacement relatif vers l'avant de la feuille 48, qui peut être accommodé par la disposition longitudinale de la fente 85 sur le bord de fuite de la feuille.

Le transfert du second motif de damier 49 en registre avec le premier motif 46 transféré antérieurement sur la feuille réceptrice 45 s'effectue de la manière suivante. Les deux rouleaux 11,13 étant en condition de roues libres à cause du dégagement des éléments d'embrayage et de frein des moyens d'entraînement respectifs 18, 19, comme cela a été décrit antérieurement, l'opérateur fait tourner les rouleaux vers les positions respectives où les billes de détente 66 sont reçues entre les paires de tiges respectives 62. La feuille 48, qui a été poinçonnée et traitée pour donner l'image 49, est montée sur le rouleau 13 par engagement des pointes respectives de repérage dans les trous (ou fentes) appropriés, comme cela est illustré dans la fig. 8. Il s'est révélé qu'un moyen utile de retenue du bord de fuite de la feuille 48 en contact de surface avec le rouleau 13, tout en permettant la photogravure de cette feuille sur la surface de la couche 44, consiste en un ou plusieurs aimants 86. Ces aimants sont choisis d'une dimension telle que l'on obtienne une résistance au glissement (ou couiissement) de quelques grammes seulement, effective pour produire une tension suffisante pour tenir la feuille 48 régulièrement sur la surface du rouleau.

La feuille 48 étant ainsi positionnée sur le rouleau 13, l'opérateur démarre le circuit FERMÉ, comme cela est décrit antérieurement, pour établir la ligne de contact en registre précis entre les surfaces des feuilles suivant les lignes représentatives 87, 88. Les feuilles étant ainsi fermement engagées, l'opérateur libère le bord d'attaque de la feuille 48 des pointes 81, 82 et commence le cycle ROTATION. Au fur et à mesure que les feuilles 45,48 pénètrent dans le pincement entre les rouleaux 11, 13, la totalité de l'air est progressivement chassée entre ces feuilles et leurs surfaces adhésives sont forcées en contact intime avec l'image colorante, et l'une avec l'autre, sous la pression développée qui dépasse 3,5 g/mm2 environ.

Une fois que le laminage des feuilles a atteint un point où les zones totales d'images ont été jointes, l'opérateur termine le cycle ROTATION, enlève les aimants de retenue et dégage la feuille 48 de la pointe 84. Le cycle OUVERT commence alors et le rouleau 13 est dégagé du contact avec la feuille 48 qui adhère maintenant fermement sur la feuille réceptrice 45, avec sa couche adhésive d'images en registre précis sur l'image de la feuille réceptrice 46 pour compléter le motif d'images de damier multicolore 46/49. La composition de l'image de tirage d'épreuves de couleur ayant été terminée, l'opérateur peut simplement séparer la feuille réceptrice 45 des bandes de retenue 47 pour obtenir une copie d'impression photographique transparente ou la feuille porteuse, ou film, de la feuille d'images finale 48 qui peut être détachée des couches adhésives laminées et une

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feuille séparée d'un matériau d'impression placé sur les couches d'images composites dans une passe finale par la machine avant de l'enlever du rouleau 11 pour produire une épreuve de surimpression finale d'une texture et d'une teinte ou tonalité chromatique qui permet d'obtenir un degré extraordinaire de reproduction du produit de la machine.

R

3 feuilles dessins

Claims (7)

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1. Machine de transfert d'image comprenant une paire de rouleaux parallèles (11,13) montés sur un bâti (10) dans des paliers (15, 22), dont au moins un palier (22) est agencé pour un mouvement alternatif pour avancer le rouleau (13) vers et l'éloigner de l'autre rouleau (11), des moyens d'entraînement (19) du déplacement du palier (22) à mouvement alternatif, des moyens d'entraînement (18) en rotation d'au moins un rouleau (11) lorsque les rouleaux sont en contact de surface, des moyens de retenue (47) pour retenir une feuille flexible (45) sur l'un des rouleaux (11), et des moyens de positionnement (81 à 83) pour placer une feuille flexible (48) de manière précise sur l'autre rouleau (13), de telle sorte que pratiquement toutes les surfaces des feuilles (45,48) puissent être comprimées progressivement en contact par la rotation des rouleaux (11, 13), caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens d'alignement (53, 55, 62, 66), associés à chacun des rouleaux (11, 13), conçus pour retenir les rouleaux avec un alignement circonférentiel précis au moins jusqu'à ce que leurs surfaces entrent en contact.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'alignement comprennent des moyens de détente (64, 66) montés sur le bâti engageant chacun des rouleaux (11, 13) et positionnant les rouleaux lorsqu'ils ne sont pas en contact, pour que des zones circonférentielles choisies des rouleaux soient juxtaposées, et des moyens d'accouplement (53, 55), associés à chacun des rouleaux, pour s'accoupler pendant le mouvement relatif des rouleaux vers le contact l'un avec l'autre et retenir les rouleaux en alignement circonférentiel précis au moins jusqu'à ce que leurs surfaces respectives entrent en contact.

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REVENDICATIONS

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens d'accouplement comprennent un corps (51) fixé à l'un des rouleaux (11) et présentant un premier élément de contact (53) adjacent à la zone circonférentielle d'un rouleau, un corps (54) fixé à l'autre des rouleaux (13) présentant un second élément de contact (61) adjacent au premier élément de contact et sur une ligne parallèle à la direction du mouvement alternatif de palier, assurant ainsi l'engagement entre les éléments pendant le mouvement de déplacement relatif des rouleaux, des moyens (54, 55) de guidage de l'un des éléments de contact (61) permettant un mouvement alternatif dans une direction parallèle à la direction du mouvement de déplacement du palier, et des moyens (57) poussant un élément de contact (61) dans la direction de l'autre des éléments de contact (53), de manière à produire une force lors de l'engagement des éléments de contact qui élimine les tolérances dans les moyens d'alignement avec le contact des rouleaux.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée par le fait que les éléments de contact (53, 61) se trouvent sur une ligne décalée par rapport au plan des axes (12,14) des rouleaux (11,13).

5. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'entraînement du déplacement du palier comprennent un moteur (19), des moyens (16, 24) pour transmettre la puissance de ce moteur pour effectuer le mouvement de déplacement du palier (22), et des moyens de transmission (16, 24), sauf lorsque le moteur (19) est alimenté.

6. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'entraînement en rotation comprennent un moteur (18) travaillant au travers d'un embrayage (75) normalement débrayé, sauf lorsque le moteur est alimenté et que les rouleaux (11,13) sont en contact superficiel, assurant ainsi le maintien de l'alignement des rouleaux au moins jusqu'à ce que les feuilles (45, 48) montées sur ceux-ci soient en contact initial aligné.

7. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la surface d'au moins un desdits rouleaux comprend une couche (44) de matériau élastomère élastique.