Duplicateur L'invention a pour objet un duplicateur pour la reproduction par lignes respectivement par alinéas de clichés, dans lequel la coopé ration d'éléments d'impression est commandée électromagnétiquement.
Ce duplicateur est caractérisé en ce qu'il comporte par ligne respectivement par alinéa du cliché à reproduire, des moyens de réglage pour les lignes à sélectionner et des organes de sélection pour la commande électromagné tique du cylindre de pression, ces organes tournant en synchronisme avec le cylindre porte-cliché, et agissant sur des contacts reliés aux électro-aimants du cylindre de pression selon la sélection de lignes réalisée dans les positions angulaires correspondantes du tam bour porte-cliché et des organes de sélection.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, deux formes d'exécution du duplicateur selon l'invention. La fig. 1 est une vue de profil d'une partie de la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe faite sensiblement suivant la ligne<I>11-1I</I> de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe partielle suivant la ligne<I>1I1-111</I> de la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe partielle suivant la ligne<I>IV-IV</I> de la fig. 1. La fig. 5 est une coupe partielle semblable à celle de la fig. 4, mais montrant les pièces dans des positions différentes. La fig. 6 est une vue de face partielle d'un détail observé dans la direction de la flèche 6 de la fig. 1. La fig. 7 est une vue de profil analogue à la fig. 1 de la deuxième forme d'exécution.
La fig. 8 est une coupe partielle suivant la ligne VIII-VIII de la fig. 7. La fig. 9 est une coupe partielle suivant la ligne IX-IX <I>de</I> la fig. 7.
Les fig. 10 et 11 montrent les positions relatives des rouleaux et des noyaux des électro-aimants de pression d'entraînement et pression d'impression respectivement en posi tion d'entraînement et en position d'impres sion ; et la fig. 12 montre le détail d'un frein du rouleau d'entraînement. En se référant tout d'abord à la fig. 1, C désigne le cylindre porte-cliché solidaire d'un arbre 11, susceptible d'être entraîné en rota tion dans le sens de la flèche f, d'un mouve ment uniforme par des moyens connus (non représentés).
Contre le cylindre porte-cliché C peut venir s'appliquer le cylindre de pression P porté par un axe 51 qui tourillonne à ses deux extrémités dans des flasques 52 dont un seul est visible sur le dessin (voir aussi fig. 2). Les flasques 52 sont solidaires d'un bras 53 supporté à l'une de ses extrémités par un pivot horizontal 54 et susceptible de reposer sur une butée fixe 55. L'autre extrémité du bras 53 est reliée par une biellette 56 au noyau plongeur 57 d'un électro-aimant E2.
Comme le montrent les fig. 1 et 2, sur les axes 11 et 51 du cylindre porte-cliché C et du cylindre de pression P sont fixés des disques de caoutchouc<I>Dl</I> et D,, respectivement. Les diamètres de ces disques sont tels que lorsque les cylindres sont dans la position re présentée sur le dessin, c'est-à-dire qu'ils ne se touchent pas, position pour laquelle le bras 53 repose sur la butée 55, les disques de caoutchouc sont cependant en contact, de sorte que l'arbre 11 du cylindre porte-cliché entraîne en rotation le cylindre de pression.
Lorsque l'électro-aimant E2 est excité, il attire le noyau 57 qui soulève le cylindre de pres sion P et l'applique fortement contre le cy lindre porte-cliché C en écrasant légèrement les disques en caoutchouc.
La feuille de papier 1 que l'on désire im primer est placée sur une table de guidage 48, est entraînée entre les deux cylindres 44 et P, puis à la sortie de ces deux cylindres un guide 46 l'oblige à passer entre le cylindre de pres sion P et le cylindre porte-cliché C. Pendant son passage sur le cylindre de pression, la feuille subit, aux endroits que l'on désire im primer, comme on le verra plus loin, un mouillage au moyen d'un dispositif de mouil lage F susceptible d'être actionné par un électro-aimant de mouillage<I>El.</I>
Sur l'arbre 11 du cylindre porte-cliché, ou bien sur un arbre relié à l'arbre 11 et tournant à la même vitesse que celui-ci, est fixé un disque porte-sélecteur 15, muni, au voisinage de sa périphérie, d'un certain nombre d'alvéoles cylindriques 1 dont l'espacement, de préférence régulier, est par exemple tel que la distance en arc de cercle qui sépare deux alvéoles voi sins correspond à l'interligne de la machine à écrire qui sert à établir les clichés hecto- graphiques destinés à être montés sur le cy lindre porte-cliché C.
Dans chacun de ces alvéoles, ou bien dans un certain nombre d'entre eux seulement, comme on le verra plus loin, on a disposé des touches de sélection 2 susceptibles de coulisser horizontalement dans lesdits alvéoles de façon à pouvoir occuper, soit une position active comme indiqué en 2 sur la fig. 2, soit une position inactive ou de repos, comme indiqué en 2' sur la même figure.
Chaque touche 2 est munie de deux tétons radiaux<I>2a</I> et<I>2b</I> qui sont logés dans des fentes la pratiquées sur la périphérie du disque 15 et qui débouchent dans les alvéoles cylin driques.
Lorsqu'une touche 2 se trouve dans sa postion active, son téton 2a est susceptible, pendant le mouvement de rotation du disque 15, de coopérer avec un balai 3 porté par un bras 5 qui pivote sur un axe fixe 6 et qui est sollicité à pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort 7 en roulé autour de l'axe 6. La longueur du balai 3 est sensiblement égale à l'intervalle en arc de cercle qui sépare les deux tétons 2a de deux touches de sélection consécutives. Le balai 3 porte un doigt 32 susceptible, lorsque le balai se soulève, de pousser un contact mobile 34 contre un contact fixe 36.
D'une façon analogue, les tétons 2b des touches 2 sont susceptibles de coopérer avec un balai 4 porté par un levier 5a qui pivote aussi sur l'axe 6. Le balai 4 porte un doigt 38 susceptible de pousser un contact mobile 40 contre le contact fixe 42.
Les tétons 2a servent à commander le dis positif de mouillage F et, à cet effet, un pôle d'une source de courant S est relié directement à une extrémité du fil de la bobine de l'électro aimant<I>El</I> dont l'autre extrémité est reliée à l'autre pôle de la source S par l'intermédiaire des deux contacts 34 et 36.
Les tétons 2b servent à commander le dispositif d'application de la pression de la feuille à imprimer sur le cliché et, à cet effet, un pôle de la source de courant S est égale- ment relié à une extrémité du fil de la bobine de l'électro-aimant E., dont l'autre extrémité est reliée à l'autre pôle de la source de cou rant S par l'intermédiaire des deux contacts 40 et 42.
On remarquera qu'il est évidemment im possible de mouiller la feuille à imprimer à l'endroit qui se trouve sur le point d'application de la pression sur le cliché, c'est-à-dire sur la génératrice de contact du cylindre porte-cliché et du cylindre de pression. Il faut donc mouil ler la feuille un peu avant cette génératrice de contact et appliquer la pression lorsque la partie mouillée est en contact avec le cliché. C'est pourquoi, le balai 3 de commande de mouillage est disposé un peu en avant du ba lai 4 de commande d'application de la pres sion.
Il est possible d'enfoncer individuellement les touches de sélection désirées pour les amener dans la position active, comme on l'a vu plus haut.
On peut ramener les touches dans leur position de repos, également individuellement à la main, mais il est plus commode de pré voir le dispositif de rappel commun que l'on va décrire maintenant.
Sur l'arbre 11 du cylindre porte-cliché, est monté coulissant le moyeu 22 d'un disque de rappel 21 (voir aussi fig. 3) ayant un dia mètre sensiblement égal à celui du disque sélecteur 15 et étant susceptible d'entrer en contact avec les extrémités intérieures des tou ches de sélection 2. Le disque de rappel 21 est sollicité de façon à avoir tendance à s'éloi gner du disque porte-sélecteur 15 par un res sort à boudin 24. Une tige de commande 26 peut coulisser dans l'axe de l'arbre 11 qui est muni d'une fente 28 pour le passage d'une goupille 30 qui traverse à la fois la tige de commande 26 et le moyeu 22 du disque de rappel 21.
On conçoit que si l'on tire la tige de commande vers la gauche (en regardant la fig. 2), on déplace le disque de rappel 21 à l'encontre du ressort 24 vers la gauche en entraînant toutes les touches de sélection qui font saillie vers l'intérieur de leur position active à leur position inactive ou de repos. Afin de reproduire l'en-tête de la feuille à imprimer ou partie constante, sans être obligé de remettre, pour chaque nouvelle sélection, les touches correspondant à cette partie cons tante dans leur position active, on peut prévoir des segments fixés à demeure, tout en étant de préférence démontables, sur le disque 15.
On peut voir, sur les fig. 1 et 6, des segments 9 et 10 de ce genre, maintenus en place par de petites vis à tête fraisée 61 vissée dans de fausses touches logées dans les mêmes alvéoles 1 que les touches coulissantes de sélection. Ces segments ont la même hauteur que les tétons<I>2a</I> et<I>2b</I> des touches de sélection et travaillent de la même façon que ceux-ci. On peut en juxtaposer un nombre quelconque convenable suivant l'encombrement de l'en tête ou partie constante à imprimer. On pour rait aussi faire des segments de différentes longueurs.
Le fonctionnement du dispositif de sélec tion pour duplicateur que l'on vient de décrire est le suivant On installe sur le disque 15, une fois pour toutes, des segments 9, 10, correspondant à l'importance de l'en-tête à imprimer sur chaque feuille. Si les touches de sélection ne sont pas toutes dans leur position de repos, on tire la tige 26 pour les y amener et l'on appuie ensuite sur les différentes touches correspondant aux lignes du cliché à reproduire. Si le cliché comporte par exemple, en plus de l'en-tête, vingt-cinq lignes et que l'on désire reproduire les lignes numéro 3, 7 et 15, il suffit d'en foncer les touches de sélection correspondant à ces trois lignes.
On peut maintenant faire tourner le cy lindre porte-cliché C en introduisant en même temps une feuille 1 entre les cylindres 44 et P (fig. 1). Au départ, les segments 9, 10 se trouvent au voisinage du balai 3, de sorte que, dès que la feuille a passé le mouilleur F, celui-ci est appliqué contre la feuille par l'électro <I>El</I> sous l'effet de la fermeture des contacts 34, 36 (voir fig. 2). Puis, lorsque la partie mouillée arrive sous le cliché, l'élec tro-aimant E,,, se trouve alimenté par la fer meture des contacts 40, 42 (voir fi-. 5).
Le mouilleur reste appliqué sur la feuille sur une hauteur correspondant à l'en-tête, c'est-à-dire à la longueur curviligne des segments 9, 10 et la pression reste appliquée exactement pen dant le temps de passage de cette partie mouillée sous le cliché.
Ensuite, les électro- aimants sont désexcités par l'ouverture des contacts, mais la feuille continue à avancer, en même temps que tourne le cliché, grâce à la liaison par les disques de caoutchouc<B>Dl,</B> D2. Chaque fois qu'une touche enfoncée pas sera sous les contacts électriques, le mouilleur sera mis en action et la pression sera appliquée, de sorte que la ligne sélectionnée sera impri mée sur la feuille blanche, à l'endroit précis de cette feuille qui correspond à l'endroit où elle figure sur le cliché.
On conçoit que les touches non sélection nées ne produisent aucune action sur les mécanismes, car leurs tétons<I>2a, 2b</I> se trou vent sur un trajet qui est en dehors des balais 3 et 4 (voir fig. 4).
Si l'on désire imprimer toutes les lignes du cliché, on peut enfoncer toutes les touches, ou bien alimenter en permanence les électro- aimants de pression et de mouillage, en s'ar rangeant toutefois pour que le mouilleur ne soit pas appliqué sur le rouleau presseur au moment de l'introduction de la feuille à im primer, faute de quoi, on ne pourrait pas l'introduire.
On peut faire en sorte, par exem ple, que la came de mouillage de l'en-tête agisse sur l'électro-aimant<B>El</B> par l'intermé diaire d'un dispositif temporisé qui permet le passage du courant pendant un temps qui correspond au temps que met le cylindre porte- cliché pour effectuer un tour complet.
On pourra utiliser ce dispositif de sélec tion, par exemple, pour l'établissement de factures et de bons de livraisons fractionnées.
On va décrire maintenant une autre forme d'exécution qui permet non seulement l'im pression de lignes sélectionnées à volonté, à leurs emplacements respectifs, mais aussi l'im pression d'une ou de plusieurs lignes à un endroit déterminé de la feuille de papier quel que soit l'emplacement de ces lignes sur le cliché. Cette possibilité est très intéressante pour l'établissement de bons de travail par exemple, sur lesquels figureront toujours en tête du bon tous les renseignements concernant une pièce déterminée, tandis qu'en dessous on imprimera une (ou plusieurs) ligne concernant une (ou plusieurs) opération d'usinage à effec tuer.
Sur certains bons, on portera une opéra tion de tournage par exemple, et sur d'autres une opération de fraisage, ou de perçage.
On retrouve sur la fig. 7 la plupart des organes déjà décrits en se référant à la fig. 1 et on a conservé, pour ces organes, les mêmes chiffres de référence. On va donc seulement décrire ce qui diffère dans les deux figures.
Tout d'abord, dans le dispositif de la fig. 1, lorsque le levier 53 repose sur la butée 55, les deux disques de caoutchouc<B>Dl</B> et D2 sont en contact, tandis que, dans la variante de la fig. 7, ces deux disques sont légèrement espacés l'un de l'autre pour supprimer toute liaison d'en traînement dans cette position.
Lorsque l'électro-aimant de pression E2 est alimenté (voir fig. 11), comme dans le cas de la fia. 1, les deux disques de caoutchouc<B>Dl,</B> D., s'aplatissent suffisamment l'un contre l'autre pour permettre au cylindre de pression P d'en trer en contact avec le cylindre porte-cliché C.
Toutefois, on a prévu un troisième électro aimant E.# qu'on appellera, dans ce qui suit, l'électro-aimant d'entraînement , dont le noyau 63 est relié au levier 53 par l'inter médiaire d'une biellette 64 munie d'un #il allongé 65 dans lequel passe un ergot 66 soli daire du levier 53. La disposition est telle que lorsque l'électro-aimant E.; est alimenté, il soulève le levier 53 (fig. 10) d'une quantité telle que les deux disques de caoutchouc<B>Dl</B> et D., soient en contact avec une pression suf fisante pour entraîner le cylindre de pression P ainsi que la feuille à imprimer introduite entre ce cylindre et le cylindre de guidage 44.
On remarquera qu'à partir de cette position (fig. 10) l'électro-aimant de pression E,, n'est pas gêné dans son action, car l'ergot 66 soli daire du bras 53 peut monter dans l'oeil allongé 65 de la biellette 64 alors immobile comme indiqué à la fig. 11. L'électro-aimant d'entraînement E.; est ali menté à partir de la source S par un circuit comprenant un contact fixe 71 et un contact mobile 72 susceptible d'être actionné par un prolongement du levier du dispositif de mouil lage F lorsque celui-ci est en action. On a indiqué en 73 un segment de com mande du mouilleur F et, en 74, un segment de commande de l'électro-aimant de pres sion E.,.
Le but de cette disposition est le suivant en dehors de l'impression de l'en-tête qui s'effectue comme dans la fig. 1, on peut pou voir faire tourner le cliché sans que la feuille avance jusqu'à ce que la ligne qu'on désire imprimer se présente devant la feuille, c'est alors à ce moment qu'on effectue le mouillage, la rotation de la feuille de la longueur d'un interligne et l'application de la pression sur la zone intéressée par cette ligne. Le fonctionnement est le suivant Si l'on désire imprimer à la suite de l'en tête, par exemple la septième ligne du cliché, on enfonce la touche de sélection qui corres pond à cette septième ligne. On met la machine en marche et l'en-tête s'imprime comme pré cédemment.
Puis l'équipage des cylindres mo biles retombe car les électro-aimants ne sont plus alimentés, mais le cliché continue à tour ner, tandis que la feuille reste immobile sur le cylindre de pression P qui n'est pas en traîné. Lorsque la touche de sélection de la septième ligne actionne le contact 34, le mouilleur F s'applique sur la feuille sous l'effet de l'alimentation de l'électro-aimant El, il mouille l'emplacement de la ligne qui suit l'en tête et, en même temps, ferme les contacts 71-72, ce qui assure l'alimentation de l'électro aimant EÏ d'entraînement de la feuille par les disques de caoutchouc<B><I>Dl,</I></B> D_> temporairement en contact de roulement.
Le téton 2a de la touche de sélection quitte alors le balai 3 et libère le mouilleur F et le cylindre d'entraîne ment, mais avant cette libération, le téton 2b de la même touche de sélection avait soulevé le balai 4 et par conséquent provoqué l'ali mentation de l'électro-aimant Ez de pression et assuré l'impression de cette septième ligne du cliché en dessous de l'en-tête imprimé sur la feuille 1.
On voit que l'on peut ainsi, à la suite de l'en-tête, imprimer toute ligne désirée du cliché et qu'il suffit, à cet effet, d'enfoncer la touche de sélection correspondante.
Si on le désire, on peut d'ailleurs impri mer, de cette façon, plusieurs lignes quel conques du cliché les unes à la suite des autres sur la feuille, même si ces lignes ne se suivent pas sur le cliché puisqu'on a la possibilité, entre chaque. impression de ligne, de faire tourner le cliché sans que la feuille avance.
Afin de ne pas être gêné par l'inertie des pièces en mouvement au moment où l'on a besoin de faire avancer la feuille d'un inter ligne, on a prévu un frein automatique pour absorber l'énergie cinétique emmagasinée dans le cylindre de pression P. A cet effet, on a fixé sur l'axe 51 de ce cylindre un galet 77 (voir fi-. 12), de préférence moleté, qui vient reposer sur un bloc de caoutchouc fixe 78 dès que l'équipage mobile des cylindres re descend.
On remarquera qu'une fois la dernière li gne imprimée, le cylindre de pression P re descend et que, si l'on ne prenait pas de mesure particulière, la feuille imprimée res terait dans la machine. C'est pourquoi on a prévu, sous la forme d'un segment 79 (fig. 8), une came dite d'éjection qui assure, vers la fin de la rotation du tambour porte-cliché, l'alimentation de l'électro-aimant E,, pour faire tourner le cylindre de pression et faire ainsi sortir la feuille imprimée de la machine.
Avec la forme d'exécution que l'on vient de décrire en se référant à la fig. 7, on peut aussi, moyennant une modification, effectuer, comme avec la forme d'exécution de la fig. 1, l'impression de lignes sélectionnées du cliché à des emplacements de la feuille imprimée qui correspondent exactement aux emplacements de ces lignes sur le cliché.
A cet effet, il faut entraîner en permanence la feuille en même temps que le cliché et, par conséquent, ali menter constamment l'électro-aimant d'entrai- nement E3, par exemple au moyen-d'un inter rupteur supplémentaire 81 (fig. 7) qui court- circuite les contacts 71-72. On se retrouve alors dans le cas du fonctionnement de la forme d'exécution de la fig. 1.
Par ailleurs, si l'on désire imprimer sur la feuille intégralement toutes les lignes du cli ché, on peut enfoncer toutes les touches de sélection. Mais on peut procéder aussi d'une autre façon en excitant en permanence l'électro aimant de pression Ez, par exemple au moyen d'un interrupteur supplémentaire 82 qui court circuite les contacts 40-42. Toutefois, on ne peut pas laisser le mouilleur F en permanence contre le cylindre de pression P, car on ne pourrait pas introduire la feuille sous le cli ché. II faut donc à chaque tour libérer le mouilleur un instant pour laisser s'engager la feuille.
Pour obtenir ce résultat on peut, par exemple, utiliser la came 73 de mouillage de l'en-tête et alimenter l'électro-aimant<B>El</B> par l'intermédiaire d'un dispositif temporisé 83 (fi-. 7) qui maintient le passage du courant pendant un temps presque égal au temps que met le cylindre porte-cliché pour effectuer un tour complet.