CH642404A5 - Installation de regulation de la section de la meche de fibres sortant d'une machine d'etirage. - Google Patents

Installation de regulation de la section de la meche de fibres sortant d'une machine d'etirage. Download PDF

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CH642404A5
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Authority
CH
Switzerland
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cylinders
installation according
pair
motor
speed
Prior art date
Application number
CH713280A
Other languages
English (en)
Inventor
Roger Gauvain
Louis Fechting
Jean-Charles Peruchetti
Gerard Binder
Francois Schmitt
Original Assignee
Alsacienne Constr Meca
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01HSPINNING OR TWISTING
    • D01H5/00Drafting machines or arrangements ; Threading of roving into drafting machine
    • D01H5/18Drafting machines or arrangements without fallers or like pinned bars
    • D01H5/32Regulating or varying draft
    • D01H5/38Regulating or varying draft in response to irregularities in material ; Measuring irregularities
    • D01H5/42Regulating or varying draft in response to irregularities in material ; Measuring irregularities employing electrical time-delay devices

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Preliminary Treatment Of Fibers (AREA)
  • Spinning Or Twisting Of Yarns (AREA)

Description

L'invention concerne l'industrie textile et, plus particulièrement, les machines d'étirage de mèches de fibres. En schématisant à l'extrême, une machine d'étirage est alimentée par un certain nombre de rubans de carde (généralement huit) qui sont laminés et étirés ensemble par passage entre un certain nombre de paires de cylindres pour former une masse fibreuse recondensée en une mèche plus compacte qui s'enroule dans un pot. Cette mèche sert à alimenter les bancs à broches, les continus à filer à fibres libérées, etc., et la qualité du filé fourni par ces machines est en dépendance étroite de l'homogénéité de la mèche de fibres qui les alimente. Aussi est-il avantageux que le produit sortant d'un dispositif d'étirage présente une section aussi constante que possible.
On connaît déjà, par exemple par le brevet français N° 1106188, des installations visant à maintenir constante la section des mèches qui sortent de machines d'étirage de fibres textiles comportant une paire de cylindres alimentaires et une paire, au moins, de cylindres étireurs, l'une des deux paires de cylindres étant reliée directement à un arbre principal entraîné par un moteur principal et l'autre paire de cylindres étant reliée au même arbre principal par l'intermédiaire d'un premier élément d'un mécanisme différentiel dont un deuxième élément est relié à l'arbre principal et le troisième élément à un moteur auxiliaire alimenté sous le contrôle d'un variateur de vitesse électronique dont l'entrée est reliée à un dispositif de comparaison d'une première tension fournie par une dynamo tachymétrique entraînée à une vitesse qui est fonction de la vitesse des cylindres étireurs et d'une deuxième tension fournie par des moyens de mesure de l'épaisseur des mèches de fibres.
Toutefois, dans les installations connues de ce genre, la paire de cylindres qui est reliée à l'arbre principal par l'intermédiaire du mécanisme différentiel, c'est-à-dire la paire de cylindres dont la vitesse subit des variations sous l'effet du processus de régulation, est précisément la paire de cylindres étireurs; or, cette disposition présente des inconvénients, par le fait que les trains d'étirage ont une inertie relativement grande, de sorte que le mécanisme différentiel et le moteur auxiliaire doivent être surdimensionnés et que le temps de réponse de la régulation peut être considéré comme trop long.
Par ailleurs, dans les installations connues du genre qui vient d'être rappelé, les moyens de mesure de l'épaisseur des mèches de fibres comportent un galet qui roule sur la mèche et qui est porté par un levier pivotant de commande du curseur d'un potentiomètre. Or, un tel système mécanique est évidemment très lent et conduit à des temps de réponse trop longs pour les machines d'étirage modernes où les mèches de fibres textiles atteignent des vitesses de l'ordre de 600 m/min.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, l'installation de régulation de la section de la mèche de fibres sortant d'une machine d'étirage de fibres textiles comportant une paire de cylindres alimentaires et au moins une paire de cylindres étireurs, l'une des deux paires de cylindres étant reliée directement à un arbre principal entraîné par un moteur principal et l'autre paire de cylindres étant reliée au même arbre principal par l'intermédiaire d'un premier élément d'un mécanisme différentiel dont un deuxième élément est relié à l'arbre principal et le
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troisième élément à un moteur auxiliaire alimenté sous le contrôle d'un variateur de vitesse électronique dont l'entrée est reliée à un dispositif de comparaison d'une première tension fournie par une dynamo tachamétrique entraînée à une vitesse qui est fonction de la vitesse des cylindres étireurs et d'une deuxième tension fournie par des moyens de mesure de l'épaisseur des mèches de fibres, est caractérisée en ce que la paire de cylindres reliée directement à l'arbre principal est la paire de cylindres étireurs, en ce que la paire de cylindres reliée à l'arbre principal par l'intermédiaire du mécanisme différentiel est la paire de cylindres alimentaires, en ce que la dynamo tachymétrique qui fournit la première tension conduite au dispositif de comparaison est reliée directement au moteur auxiliaire, et en ce que la deuxième tension est conduite au variateur de vitesse électronique par l'intermédiaire d'une mémoire électronique.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre et de l'examen des dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention. Sur ces dessins:
la fig. 1 représente schématiquement une machine d'étirage de rubans de fibres textiles équipée d'une installation suivant l'invention pour régulariser la section de la mèche de fibres qui sort de la machine;
la fig. 2 montre, en perspective, le détail d'une réalisation particulière d'un palpeur de mesure de l'épaisseur des rubans de fibres qui entrent dans la machine;
la fig. 3 schématise le fonctionnement de la mémoire;
la fig. 4 est une courbe expérimentale de la fonction de transfert entre la variation d'épaisseur des rubans de carde et la variation de vitesse des cylindres alimentaires de la machine d'étirage;
la fig. 5 représente le bloc-diagramme du variateur de vitesse électronique;
la fig. 6 est un schéma simplifié de l'étage de puissance du variateur de vitesse électronique, et la fig. 7 représente un schéma simplifié d'un dispositif de limitation du courant de freinage du moteur.
La machine d'étirage représentée schématiquement sur la fig. 1 comporte une paire de cylindres alimentaires 1 (le cylindre inférieur étant caché par le cylindre supérieur sur le dessin) entre lesquels s'engagent, d'une manière connue, un certain nombre de rubans de carde 2a, 2b, 2c, 2d. Généralement, ces rubans sont au nombre de huit. Après passage entre les cylindres alimentaires 1, ils sont introduits dans le train d'étirage dont seule la dernière paire de cylindres est figurée en 3. La nappe de fibres 4 pénètre dans un entonnoir (non représenté) dont l'ouverture de sortie est constituée par l'intervalle entre deux molettes 5 condensant la nappe 4 en une mèche de fibres 6 qui s'enroule, d'une manière connue, dans un pot (non représenté).
La molette 5 est solidaire d'un arbre principal de commande 5a entraîné par un moteur principal M qui, par l'intermédiaire de pignons 7, 8 et d'une courroie crantée 9, fait tourner les cylindres 3 du train d'étirage. Un pignon 10, solidaire du pignon 7, attaque, par l'intermédiaire d'une courroie crantée 11, un pignon 12 solidaire d'un planétaire 13 monté fou sur l'arbre central 17 d'un différentiel 14. En changeant le pignon 12, on peut adapter le différentiel 14 à des machines d'étirage dont la vitesse de sortie est différente. L'arbre central 17 tourillonne dans deux paliers fixes 17a, 17b et supporte, monté fou à rotation sur lui, un plateau 32 dont la jante forme couronne dentée 39 de réception d'une courroie crantée 40 sur laquelle on reviendra plus loin. A travers le plateau 32 tourillonne librement un arbre 35 sur lequel sont fixés rigidement deux pignons satellites 33, 34 reliés, respectivement par deux courroies crantées 37, 38, au premier planétaire 13 et à un second planétaire 15 fixé rigidement sur l'arbre central 17. Un pignon denté 16 fixé sur l'arbre central 17 entraîne les cylindres alimentaires 1 par l'intermédiaire d'une transmission qui comporte une courroie crantée 18, un pignon denté 19, un pignon denté 20 solidaire du même arbre 19a que le pignon 19, une courroie crantée 22 et un pignon denté 21 solidaire de l'un des cylindres alimentaires 1. Les caractéristiques de cette transmission déterminent la valeur du taux d'étirage; on peut modifier ce dernier,
par exemple en remplaçant les pignons 16 et/ou 19 par d'autres de nombres de dents différents, puisqu'on fait ainsi varier la vitesse des cylindres alimentaires 1 par rapport à la vitesse des cylindres étireurs 3.
Un différentiel du genre différentiel 14 décrit plus haut a fait l'objet du brevet suisse N° 638282, intitulé «Mécanisme différentiel», auquel on pourra se reporter utilement pour de plus amples détails.
Avant de s'engager entre les cylindres alimentaires 1, les rubans de carde 2a, 2b,..., passent entre deux galets palpeurs 23,24. Le premier occupe un emplacement fixe, alors que le second peut se rapprocher ou s'éloigner légèrement du premier; il est monté sur une lame de ressort 25 (voir aussi fig. 2) portant une jauge de contrainte 26 reliée à un pont d'extensométrie 27 de tout type classique approprié, capable de fournir une tension électrique dont la valeur est fonction de la condition instantanée de la jauge de contrainte.
Quand l'épaisseur E de la masse de fibres passant entre les galets palpeurs varie, le galet 24 se déplace, la jauge de contrainte accuse ce déplacement, ce qui provoque une variation de la tension de sortie du pont d'extensométrie. Le dispositif est rendu plus sensible si, au lieu d'une jauge de contrainte unique, il y en a une par ruban de carde (comme représenté sur la fig. 2) ou, mieux encore, si deux jauges de contrainte, telles que 26a et 26b, fixées respectivement sur deux faces opposées de la lame de ressort qui les porte, surveillent chaque ruban de carde. L'information provenant des galets palpeurs 23, 24, c'est-à-dire la valeur de la tension de sortie de l'extensiomètre 27, doit être utilisée au moment où la section de la masse de fibres qui vient d'être mesurée parvient à la zone d'étirage comprise entre les cylindres alimentaires 1 et les cylindres étireurs 3. Or, cette zone est distante d'environ 0,60 m des galets palpeurs 23, 24. Le temps de transit des fibres sur cette distance n'est pas négligeable; d'ailleurs, il est variable en fonction du taux d'étirage.
Pour retarder le signal d'un temps égal au temps de transit des fibres, on le met en mémoire en 28. Etant donné qu'une même machine d'étirage est susceptible de traiter des fibres de différentes longueurs, il faut se ménager une marge. Cela a été réalisé en considérant deux distances de transit des fibres: l'une est la distance entre les galets palpeurs 23,24 et les cylindres alimentaires 1, l'autre la distance entre les galets palpeurs 23, 24 et le dernier train d'étirage 3. Un système fonctionnant entre ces deux limites est satisfaisant dans tous les cas. Si la distance entre les galets palpeurs et le dernier train d'étirage est de l'ordre de 0,75 m et si l'on désire utiliser une information de tous les centimètres de mèche, le nombre d'informations à retenir dans la mémoire 28 sera de l'ordre de 75.
Les mémoires à registres à décalage sont bien connues, mais, pour de telles capacités, elles sont très onéreuses. C'est pourquoi on utilise ici une mémoire à accès aléatoire 100 (fig. 3). Etant donné la capacité de ces mémoires, il a été décidé d'enregistrer 128 informations sur une longueur correspondant à la distance entre les galets palpeurs et les cylindres alimentaires 1 (0,55 m sur la machine considérée), ce qui fait environ une information tous les 4,28 mm (au lieu de tous les 26 mm avec une mémoire mécanique classique). Quand il faudra considérer la distance de transit jusqu'à l'entrée du train d'étirage, il suffira d'ajouter une quarantaine d'informations. Pour simplifier la conduite de la machine, le nombre 128 est programmé d'avance, et seules les impulsions supplémentaires sont affichées à la demande au moyen de deux roues codeuses: une pour les unités et une pour les dizaines. Cette dernière est bloquée en dessous de 0 et au-dessus de 3, ce qui permet d'afficher facilement et rapidement les entiers de 00 à 39. Puisque la distance entre les informations mises en mémoire est constante, le temps écoulé entre deux informations consécutives dépend de la vitesse de rotation des cylindres alimentaires. C'est le temps qui commande la mise en mémoire des informations concernant l'épaisseur E du ruban de fibres. Le capteur de vitesse est constitué par un disque 101 dont la périphérie comporte des encoches 102 régulièrement espacées et qui est entraîné en rotation par les cylindres alimentaires 1. Il tourne devant un oscillateur 103 qui s'arrête en présence d'une pièce métallique. Le signal émis
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par cet oscillateur est donc découpé en impulsions correspondant aux encoches 102 ménagées à la périphérie du disque 101. Le diamètre du cylindre alimentaire 1 étant de 0,060 m et l'espacement des informations de 0,00428 m, le disque comporte n = 71-0,060/0,00428 = 44 encoches
A chaque impulsion du capteur de vitesse, un circuit électronique connu 104 commande l'inscription d'une information dans la mémoire 100. Quand le nombre d'informations désiré pour un tour des cylindres alimentaires 1 est enregistré dans la mémoire 100, les compteurs d'impulsions décrémentent d'une unité à chaque fois que le capteur à encoches tourne d'un quarante-quatrième de tour, et une information est extraite de la mémoire pour aller commander la vitesse de rotation des cylindres alimentaires 1 de la manière qui sera décrite ci-dessous. A la fin du cycle, les compteurs se replacent automatiquement en position de départ.
Le type de mémoire réalisé part d'un écartement fixe (4,28 mm) entre les informations concernant l'épaisseur de la masse fibreuse qui passe entre les cylindres alimentaires. Il est évident qu'il serait possible de partir d'un nombre d'informations fixe sur la distance capta-ge-étirage; ce serait alors l'écartement entre les informations qui varierait pour tenir compte des différentes longueurs de fibres traitées.
Le signal sortant de la mémoire 28 constitue une tension de référence de vitesse; il est conduit à un variateur de vitesse électronique à quatre quadrants 29 qui alimente en courant continu un moteur auxiliaire 30, de préférence à faible inertie, possédant donc des temps d'accélération et de freinage très courts, d'où les inversions de sens de marche très rapides. Un moteur du type Axem à rotor imprimé et excitation par aimants permanents donne de bons résultats. Sa vitesse est indiquée par une dynamo tachymétrique 31 dont la tension de sortie est comparée à la tension de référence fournie par la mémoire 28, et la vitesse de rotation du moteur 30 est corrigée en fonction de la différence entre la tension de référence et la tension effective du moteur. L'arbre 42 du moteur 30 porte un pignon denté 41 sur lequel passe une courroie crantée 40 qui attaque la couronne dentée 39 du différentiel 14.
Les variateurs de vitesse électronique sont en général bien connus et couramment utilisés dans l'industrie. Cependant, aucun de ceux qui sont disponibles sur le marché n'est adapté à l'utilisation très particulière qui fait l'objet de la présente invention. En particulier, les temps de réponse sont beaucoup trop longs. Il est impératif, d'une part, que l'alimentation du moteur soit réalisée sur le principe de la modulation de largeur d'impulsion et que, d'autre part, le régulateur soit du type proportionnel-intégral avec une fonction de transfert de la forme G(p) = 1/p. En effet, la fig. 4 reproduit une détermination expérimentale de la fonction de transfert N = f(E) reliant la variation de vitesse du moteur à la variation d'épaisseur du ruban de fibres entrant dans la machine. Il s'avère que cette courbe est un arc d'hyperbole représentant une fonction homographique de la forme y = 1/x.
Ces deux caractéristiques se retrouvent dans le variateur de vitesse Axodyn fabriqué par la société Compagnie Electromécanique (C.E.M.) mais, d'une part, son temps de réponse est trop long et, d'autre part, il s'agit d'un variateur à un quadrant, qui ne permet donc pas de faire tourner le moteur dans les deux sens. Il existe un mode de réalisation de l'invention qui permet d'utiliser un tel variateur, mais ses inconvénients seront exposés plus loin. C'est pourquoi la réalisation préférée utilise un variateur de vitesse à quatre quadrants construit spécialement.
La fig. 5 représente le bloc-diagramme de ce variateur. La tension de référence issue de la mémoire 28 et la tension de sortie de la dynamo tachymétrique 31 sont appliquées à un comparateur 200 (connu) dont la tension de sortie est fonction de la différence entre les tensions d'entrée. Cette tension de sortie du comparateur 200 est appliquée à un régulateur proportionnel-intégral (connu) 201 dont le signal de sortie attaque, à la fois, un détecteur de valeur absolue 202 et un détecteur de signe 203. Le signal de sortie du détecteur de valeur absolue 202 sert à moduler la largeur des impulsions à partir desquelles sera obtenu le courant d'alimentation du moteur 30, et le signal de sortie du détecteur de signe 203 commande le sens de rotation du moteur 30.
L'adaptation de l'alimentation par modulation de largeur d'impulsion à un moteur pouvant tourner dans les deux sens a posé un petit problème. Pour chaque sens de marche, il est prévu deux transistors de puissance montés en Darlington. Au moment de l'inversion du sens de marche, les quatre transistors sont conducteurs et il en résulte un bref court-circuit. Il a fallu retarder volontairement la mise en fonctionnement des deux transistors qui n'étaient pas conducteurs jusqu'à ce que les deux premiers ne le soient plus. L'inversion immédiate du sens de rotation du moteur n'est donc pas possible. Il a fallu trouver un compromis entre un retard admissible et la nécessité de protéger les transistors contre ce court-circuit. D'autre part, le Darlington classique donnait un temps de réponse trop long; pour le diminuer, un transistor pnp est inséré dans le circuit. Ainsi, le temps de commutation est beaucoup plus rapide. La fig. 6 représente l'étage de puissance schématisé en 205 sur le bloc-diagramme de la fig. 5. Les transistors 300 et 301 alimentent le moteur 30 lorsqu'il tourne dans un sens et les transistors 302 et 303 l'alimentent lorsqu'il tourne dans l'autre sens. Les transistors 304 et 305 sont des pnp destinés à réduire le temps de commutation. Quand le moteur est ralenti, il se comporte en génératrice et renvoie du courant dans les transistors qui risquent fort d'être détériorés. On évite cet inconvénient, au moment du freinage, en plaçant une résistance 306 aux bornes de la tension d'alimentation du moteur. Le freinage est déclenché par la tension prélevée en A dans le pont de résistances 307, 308. Le dispositif de freinage (connu) renvoie un signal en B qui rend le transistor 309 conducteur et ainsi met la résistance 306 en parallèle sur l'alimentation du moteur. C'est la résistance, et non les transistors 300, 301, 302 et 303, qui encaisse le courant fourni par le moteur.
Par ailleurs, le courant de freinage est limité par un dispositif, représenté par 206 sur la fig. 5, qui compare le courant émis par le moteur et mesuré en 207 à une consigne de courant. Le dispositif 206 est représenté sur la fig. 7.
Les photocoupleurs 311 et 312 relèvent la chute de tension aux bornes de la résistance 310, en série avec le moteur 30. Il faut deux photocoupleurs puisque le moteur peut tourner dans les deux sens et que le courant traverse la résistance 310 dans les deux sens. La conduction du phototransistor 313 est fonction de l'éclairement des diodes 311 ou 312. La tension résultant de cette photoconduction est appliquée à l'intégrateur 314 dont le signal de sortie est comparé à une consigne de courant appliquée en F. Si la mesure est supérieure à la consigne, la porte ET 315 qui reçoit également en G la sortie d'un comparateur de courant est bloquée et la limitation fonctionne. Inversement, si la mesure est inférieure à la consigne, la limitation n'est pas mise en service.
Sur le bloc-diagramme de la fig. 5, la mesure du courant par les photocoupleurs est figurée en 207 et la limitation de courant en 206.
Le fonctionnement général de l'ensemble est le suivant.
En régime stationnaire, les rubans de fibres textiles 2a, 2b, 2c, 2d ne provoquent pas de déplacement du ou des galets palpeurs 24, de sorte que la mémoire 28 n'enregistre pas de variation de tension à la sortie du pont d'extensométrie 27, et que le variateur de vitesse électronique 29 est au repos. Le moteur 30 est arrêté, de sorte que le porte-satellites 32 du différentiel 14 est également arrêté et que ce dernier fonctionne en simple réducteur de vitesse planétaire; par suite, la vitesse des cylindres alimentaires 1 n'est pas modifiée.
Si l'épaisseur d'un ou de plusieurs rubans de fibres vient à se modifier, par exemple à augmenter, les galets palpeurs 24 correspondants sont légèrement repoussés vers le bas, la jauge de contrainte 26 modifie les conditions du pont d'extensométrie 27, la variation de la tension de sortie du pont est injectée dans la mémoire 28 qui la retient en réserve pendant une durée égale au temps de transfert dont il a été question plus haut, à la suite de quoi cette information est envoyée au variateur électronique 29 qui provoque l'alimentation du moteur 30 avec une polarité correspondant au signe de la tension reçu, de sorte que ledit moteur tourne dans le sens qui provoque une
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diminution de la vitesse du planétaire 15 du différentiel 14 et, par conséquent, une diminution de la vitesse des cylindres alimentaires 1 et une augmentation correspondante du taux d'étirage de la partie plus épaisse des rubans, pour que l'épaisseur de la mèche 6 qui sort des cylindres étireurs 3 demeure constante. Le moteur 30 entraîne la 5 dynamo tachymétrique 31 qui fournit une tension mise, dans le variateur de vitesse électronique 29, en opposition avec la tension fournie par la mémoire 28; la vitesse du moteur est stabilisée à partir de l'instant où ces deux tensions s'équilibrent, et l'installation continue à fonctionner dans les mêmes conditions aussi longtemps que 10 n'intervient pas une nouvelle modification dans l'épaisseur des mèches alimentées.
Inversement, une diminution temporaire de l'épaisseur des rubans alimentés provoquerait, par des réactions inverses de l'installation, une augmentation de la vitesse des cylindres alimentaires 15 propres à diminuer le taux d'étirage des parties de rubans plus minces.
A titre de variante, la variateur de vitesse électronique 29 pourrait être du type à un seul quadrant; dans ce cas, le moteur auxiliaire 30 tournerait toujours dans le même sens, à une vitesse variable en 20 fonction des conditions du système de régulation en réponse aux signaux fournis par les palpeurs 24; le porte-satellites 32 du différentiel 14 ne serait jamais immobile. Les vitesses de rotation des différents organes pourraient atteindre des valeurs beaucoup plus
élevées, ce qui nécessiterait l'utilisation d'un moteur 30 de puissance plus grande pour vaincre les forces d'inertie résultant de l'accroissement de la vitesse.
Dans tous les cas, le dispositif de régulation qu'on vient de décrire présente, en outre, l'avantage d'assurer encore la constance de l'épaisseur de la mèche de fibres 6 qui sort de la machine lorsque la vitesse du train d'étirage est différente de sa vitesse nominale, c'est-à-dire au démarrage de la machine, ou pendant le ralentissement précédant un arrêt, ou encore après line casse de mèche. Sans une telle régulation, un défaut important affecte la mèche sortante, chaque fois que la vitesse du train d'étirage subit une variation.
Une autre particularité réside dans le fait qu'on a ajouté à l'installation une dynamo tachymétrique 43 entraînée par le moteur principal M et dont la tension de sortie est conduite aussi au régulateur électronique 29. Dans ces conditions, la vitesse des cylindres alimentaires 1 peut être réglée aussi en fonction de la vitesse du train d'étirage 3, vitesse éventuellement très inférieure à sa vitesse nominale.
Suivant une autre caractéristique, on peut faire varier la valeur du taux d'étirage sans être obligé de changer l'un, au moins, des deux pignons dentés 16 et 19, en accouplant une dynamo tachymétrique 44 au pignon 16 qui commande l'entraînement des cylindres alimentaires 1, et en injectant la tension de sortie de cette dynamo dans le variateur de vitesse électronique 29.
3 feuilles dessins

Claims (13)

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1. Installation de régulation de la section de la mèche de fibres sortant d'une machine d'étirage de fibres textiles comportant une paire de cylindres alimentaires et au moins une paire de cylindres éti-reurs, l'une des deux paires de cylindres étant reliée directement à un arbre principal entraîné par un moteur principal, et l'autre paire de cylindres étant reliée au même arbre principal par l'intermédiaire d'un premier élément d'un mécanisme différentiel dont un deuxième élément est relié à l'arbre principal et le troisième élément à un moteur auxiliaire alimenté sous le contrôle d'un variateur de vitesse électronique dont l'entrée est reliée à un dispositif de comparaison d'une première tension fournie par une dynamo tachymétrique entraînée à une vitesse qui est fonction de la vitesse des cylindres éti-reurs et d'une deuxième tension fournie par des moyens de mesure de l'épaisseur des mèches de fibres, caractérisée en ce que la paire de cylindres reliée directement à l'arbre principal (5a) est la paire de cylindres étireurs (3), en ce que la paire de cylindres reliée à l'arbre principal (5a) par l'intermédiaire du mécanisme différentiel (14) est la paire de cylindres alimentaires (1), en ce que la dynamo tachymétrique (31) qui fournit la première tension conduite au dispositif de comparaison (29) est reliée directement au moteur auxiliaire (30),
et en ce que la deuxième tension est conduite au variateur de vitesse électronique (29) par l'intermédiaire d'une mémoire électronique (28).
2. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de mesure de l'épaisseur des mèches comportent des jauges de contrainte (26) portées par des lames de ressort (25) et reliées à un pont d'extensométrie (27).
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REVENDICATIONS
3. Installation suivant la revendication 2, caractérisée en ce que chaque lame de ressort (25) porte, sur deux faces opposées, deux jauges de contrainte (26a, 26b) branchées électriquement en opposition.
4. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les deux premiers éléments du mécanisme différentiel (14) sont les deux planétaires (15,13), et le troisième le porte-satellites (32).
5. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la liaison entre le premier élément (15) du mécanisme différentiel (14) et les cylindres alimentaires (1) est constituée par une transmission (16,18,19) à rapport variable, par exemple par pignons dentés interchangeables de diamètres différents, pour permettre une modification de taux d'étirage.
6. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la tension fournie par une dynamo tachymétrique (43) entraînée par le moteur principal (M) est conduite aussi au variateur de vitesse électronique (29) pour asservir la vitesse des cylindres alimentaires (1) à celle du train d'étirage (3).
7. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la tension fournie par une dynamo tachymétrique (44) entraînée par le premier élément (15) du mécanisme différentiel (14) est aussi conduite au variateur de vitesse électronique (29) pour permettre une modification du taux d'étirage.
8. Installation suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'alimentation du moteur auxiliaire (30) est réalisée selon le principe de la modulation de largeur d'impulsions, mais avec des moyens d'amplification supplémentaire (304, 305) diminuant le temps de commutation.
9. Installation suivant la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (304, 305) de retardement volontaire de l'inversion du sens de rotation du moteur auxiliaire (30) propres à éviter la mise en court-circuit de l'alimentation au moment de la commutation.
10. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le régulateur du variateur de vitesse électronique (29) est agencé de façon que sa fonction de transfert reproduise la fonction de transfert de la variation de vitesse du moteur auxiliaire (30) par rapport à la variation de l'épaisseur du ruban de fibres (2a, 2b, 2c, 2d).
11. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le variateur de vitesse électronique (29) est un variateur à quatre quadrants.
12. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, en parallèle avec le moteur auxiliaire (30), est branché un circuit résistant (306) qui protège l'étage de puissance (205) du variateur de vitesse électronique (29) en absorbant l'énergie libérée par ledit moteur, au moment de son freinage.
13. Installation suivant la revendication 12, caractérisée en ce que le limiteur de courant de freinage est équipé de photocoupleurs (311,312).
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