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DISPOSITIF DE .REGULATION DU DEBIT D'UNE 'MASSE .FIBREUSE'TEXTILE.
L'invention est relative aux moyens pour régulariser le débit (notamment par atténuation de ses irrégularités d'épaisseur et /ou de den- sité) d'une masse fibreuse textile propulsée, par un dispositif de livraison, ver s une ou plusieurs machines utilisatrices telles, par exemple, que car- des, ouvreuses;; batteuses, étaleuses, etc....; et elle concerne plus parti- culièremnt, par'ce que c'est dans leur cas que son application semble devoir présenter le plus d'intérêt,mais non exclusivement, parmi ces moyens, ceux pour le traitement de masses de laine en napes, mèches, etc...
Suivant la caractéristique essentielle de l'invention la masse fibreuse textile est déplacée vers une machine utilisatrice par un appareil. de livraison entraîné par un moteur dont le régime est contrôlé par un sys- tème sensible aux variations d'un courant électrique, dont une caractéris- tique. au meins est fonction du débit de matières fibreuses en amont de la sortie du susdit appareil de lirvaison
A cet effet, et par exemple:
, la vitesse du dispositif de livrai- son de la matière est une fonction indirecte de l'opacité de la matière four- nie variant comme la densité de cette matière au droit d'une section de pas- sage voisine du dispositif délivreur et la relation fonctionnelle gouvernant ledit organe est obtenue par l'intermédiaire de rayons lumineux traversant ladite section et excitant un système photoélectrique, le courant électrique obtenu servant, après transformation convenable, à commander ledit organe d'entraïnement.
Comformément à une autre caractéristique de l'invention, ledit système photoélectrique comprend deux cellules (ou groupes de cellules) dont l'une reçoit -Lui- flux lumineux l'excitant après pas- sage au travers de la matière dont le débit est à régulariser, et dont
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l'autre reçoit un flux lumineux, de préférence sensiblement équivalent, réglé à une valeur voulue par le passage au travers d'un écran fumé ou équivalent sans passer au travers de ladite matière, le courant fourni par la deuxième cellule (ou groupe de cellules) étant ainsi réglé à une valeur correspondant à la valeur de réglage de la vitesse de l'organe d'entraîne- ment, les deux dits courants alimentant,
par l'intermédiaire de dispositifs transformateurs appropriés, un montage en pont ou en opposition, de manière à commander dans un sens ou dans l'autre la vitesse de l'organe d'entraîne- ment suivant le sens de l'écart de la valeur du courant fourni par la pre- mière cellule (ou groupe de cellules) par rapport à la valeur du courant fourni par la deuxième cellule (ou groupe de cellules).
Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, l'ap- pareil de livraison de la masse fibreuse est entraîné par au moins un mo- teur électrique dont le régime puisse être modifié par réglage des tensions appliquées à l'induit ou à l'inducteur, le régime du susdit moteur étant contrôlé par au moins un thyratron recevant les indications d'un disposi- tif détecteur électrique, de préférence à relais électroniques, sensible aux irrégularités de la susdite masse fibreuse.
Les dessins illustrent un certain mode de réalisation de l'in- vention.
La figure 1 est une coupe verticale d'un distributeur à trémie.
La figure 2 montre le même distributeur, vu en plan, avec le schéma général des connexions et des organes de transformation et de régu- lation correspondante.
La figure 3 représente, de façon schématique, un dispositif, conforme à l'invention, pour atténuer les irrégularités d'une masse de laine.
La figure 4, enfin, est un schéma de montage électrique relatif au dispositif illustré figure 3.
On va examiner tout d'abord l'application de l'invention au cas d'un distributeur de coton amenant le coton sur la table d'alimentation d'un batteur.
Le coton, ou autre matière textile floconneuse, a, devant être amené au batteur arrive dans un récipient 1 en forme de trémieo Deux rouleaux 3, tournant en sens inverse, constituent le dispositif de livraison de la matière textile qu'ils distribuent sur la table 4 d'alimentation du batteur.
2 est un émetteur de rayons lumineux qui peuvent appartenir au spectre visible ou invisible (infra-rouge, ultra-violet, par exemple). Les rayons émis par 2 sont dirigés au moyen d'un jeu de prismes, pour partie sur une cellule photoélectique 5 et pour partie sur une cellule photoélec- trique 6. Les rayons arrivant en 6 auront traversé la masse de fibres alors que ceux arrivant enn'auront fait que traverser un écran fumé (non figuré), au jeu de prismes près.
Les courants fournis par les cellules photoélectriques 5 et 6 étant seulement de l'ordre de quelques microampères, il est nécessaire de les amplifier pour ..en tirer parti. L'invention prévoit, dans ce mode de réa- lisation, deux amplificateurs analogues de préférence à tubes électroniques, 7 et 8, qui fournissent des courants de quelques milliampèreso
Gomme il a déjà été dit, il est clair que le flux lumineux arri- vant sur la cellule 6 sera influencé par l'opacité de la masse floconneuse emplissant la trémie 1; par suite, plus le tassement sera prononcé, moins le courant fourni par 8 sera importante
Or, après quelques essais, il est aisé de connaître la valeur minima et la valeur maxima que peut avoir le flux influençant la cellule 6.
Connaissant ces deux valeurs, on en déduit celle d'un flux lumineux moyen que l'on réalise sur la cellule 5 par l'interposition dudit écran fumé,
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A la sortie des amplificateurs 7 et 8, se trouve un appareil du type pont de Wheatstone 10, ou un appareil équivalent permettant de com- parer les deux courants issus de 7 et 8 respectivement et d'en tirer un courant résultant.
Les deux courants issus de 7 et 8 respectivement influ- enceront, par exemple, deux des côtés du pont et dans la diagonale circule- ra un courant qui est décelable par un galvanomètre ou tout appareil, appro- priéo En tournant, ce galvanomètre, ou appareil équivalent, établit un'con- tact ou un autre, suivant qu'il tourne à gauche ou à droite; ces deux con- tacts permettent d'enclancher des relais sensibles 14 et 15, le premier correspondant par exemple à "moins vite et le deuxième à "plus vite".
Ces deux relais commandent, suivant le cas, l'accélération ou le ralentissement d'un système d'entraînement des rouleaux 3. Ce système d'entraînement peut être composé, comme dans le cas du présent exemple de réalisation, par un ensemble 11 de poulies à gorges et de courroies per- mettant d'obtenir un rapport de transmission variable, grâce à des combi- naisons connues de poulies à cône, ou de poulies à joues à écartement va- riable et par un moteur principal d'entraînement 12; à ce système est ad- joint un servo-moteur 13 tournant dans un sens ou dans l'autre suivant ce- lui des relais 14 ou 15 qui l'alimente, et faisant alors varier le rapport de transmission de l'ensemble Il de manière à obtenir le susdit effet d'ac- célération ou de ralentissement voulu.
Dans ces conditions,l'alimentation de la matière fibreuse va- riera suivant le tassement de cette matière dans la trémie 1 et tout le sys- tème fonctionnera de manière telle que la quantité moyenne de fibre fournie à la batteuse par unité de temps reste constante.
Il va de soi que l'invention n'est nullement limitée à l'exem- ple de réalisation qui a été décrit et représenté à titre purement indi- catif et auquel des modifications peuvent être apportées, aussi bien pour le problème particulier posé, que pour d'autres applications, sans pour ce- la sortir du cadre de l'invention.
Aussi, on peut faire usage, pour faire varier la vitesse de l'or- gane d'entraînement, d'un variateur de type quelconque connu, tel que dis- positif à câble et roue dentée, transmission à engrenages épicycloïdaux du genre différentiel, transmissions hydrauliques, etc... avec ou sans ser- vo-moteur. Au lieu d'un montage en pont, on pourrait faire emploi d'un montage en opposition, avec ou sans tubes électroniques. La voie correspon- dant au flux lumineux passant par l'écran fumé pourrait être remplacée dans ce montage par une polarisation convenablement insérée.
Les amplificateurs, au lieu d'être montés avec des tubes à vide, pourraient comporter, au moins en partie, des tubes à gaz à grille commandée, ou être au moins en partie d'un type entièrement différent (magnétique, microphonique, etc...). Toutes ces variantes rentrent dans le cadre de l'invention, ainsi que les appli- cations du même genre qui pourraient être envisagées pour commander le débit d'autres matières que les fibres textiles, pourvu que leur opacité aux rayons choisis soit une fonction directe de tassement dans un réservoir alimentant l'appareil d'utilisation.
On peut également envisager, dans le cadre de la même invention, que l'on agit, non pas sur la vitesse (ou la force) de l'or- gane entraîneur, mais sur l'étranglement de la matière à la sortie du réser- voir d'alimentation, par exemple en écartant ou rapprochant les rouleaux 3.
On va examiner maintenant l'application de l'invention au cas où la masse fibreuse à déplacer est une nappe de laine N.
On fait alors contrôler le régime d'au moins un moteur électri- que appartenant au dispositif de livraison par l'intermédiaire d'un thy- ratron lui-même asservi à un système électronique détecteur des irrégula- rités de la nappe N.
On supposera, dans ce qui suit, que le dispositif de livraison comporte deux trains de rouleaux T1 et T2, la nappe N passant entre les rou- leaux de chacun de ces trains.(Figure 3).
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On fait alors entraîner le train de rouleaux amont Tl (sens de propagation de la nappe figuré par la flèche F) par un moteur M1, qui peut être de n'importe quel type, par exemple électrique, ledit moteur Ml, tournant à vitesse sensiblement constante.
Et l'on fait entraîner l'autre train de rouleaux T2 (train aval) par un moteur électrique M2 à régime variable contrôlable par un thyratron 101 lui-même asservi à un système électronique détecteur d'irrégularités dont l'élément détecteur proprement dit est constitué, par exemple, par un condensateur 102 situé entre les trains de rouleaux Tl et T2 et dont les armatures se trouvent de part et d'autre de la nappe.
On s'arrange alors, de préférence , pour que le train de rou- leaux T2 n'exerce aucun tirage sur la nappe N lorsque la section de celle- ci, au droit du condensateur 102,est égale à la section minimum So de la- dite nappe en amont du train de rouleaux T1, le régime du moteur M2 variant alors proportionnellement à différence (toujours positive) entre la section de la nappe au droit du susdit condensateur et la section minimum So
De cette façon le dispositif de livraison délivrera une masse de laine de débit sensiblement constant, les irrégularités de la nappe N (telles que la partie plus compacte figurée en i entre les deux armatures du condensateur 102) étant atténuées, voire complètement supprimées, par les variations de régime du train de rouleaux aval T2,
variations de régime qui donnent lieu à un étirage de la bande d'autant plus intense que l'irré- gularité i est elle-même plus importante.
Il y a lieu de noter que l'on a intérêt, dans ce genre de dis- positif de livraison, à rapprocher autant que possible les trains de rou- leaux T1 et T2 et, éventuellement, à prévoir des moyens de réglage de l'é- cartement desdits trains.
En ce qui concerne alors le thyratron 101, on le constitue, à la manière usuelle et comme montré figure 4, par un tube à gaz s'amorçant dans des conditions déterminées de différence de potentiel entre ses élec- trodes, le courant plaque dudit tube étant utilisé aux fins de modifica- tions du régime du moteur M2, soit par application à l'induit dudit moteur, soit par application à son inducteur 103 comme supposé figure 2.
En ce qui concerne enfin le système de détection électronique devant coagir avec le thyratron 101, on lui fait avantageusement comporter, outre le condensateur 102 - d'une part, un étage d'oscillation constitué, par exemple, par un simple tube oscillateur 104 branché sur le circuit oscillant du con- densateur 102; - d'autre part, un étage de détection comportant, par exemple encore, une diode détectrice 105 recevant un courant haute fréquence à travers un filtre passe-bande 106 réglé sur une fréquence légèrement diffé= rente de la résonnance, - et, d'autre part, enfin, un étage amplificateur avantageuse- ment constitué par une triode 107.
Ce système de détection électronique, qui fournit à la sortie de l'étage amplificateur, une tension continue'variable dépendant directe- ment de la quantité de laine entre les plaques du condensateur 102, coagit alors avec le thyratron 101, d'une façon classique, par exemple à travers un circuit déphaseur 108, pour donner lieu finalement aux variations de ré- gime recherchées du moteur M2
REVENDICATIONS.
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