CH630423A5 - Procede pour controler la succession des arrets de plusieurs metiers a tisser et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procede. - Google Patents

Description

La présente invention se rapporte aux métiers à tisser et plus particulièrement à un procédé et à un dispositif pour contrôler la succession des arrêts de plusieurs métiers à tisser pendant des situations critiques, en vue de diminuer les pertes de temps dues à ces arrêts inévitables.

A la suite des progrès techniques modernes, le nombre de défaillances qui surviennent dans les métiers à tisser a été réduit d'une manière sensible, si bien que le nombre de personnes employées pour l'entretien d'un nombre de machines donné a diminué. Cependant, il subsiste encore quelques travaux de routine faits par ces personnes s'occupant de l'entretien, qui nécessitent des arrêts périodiques du métier: pour couper le tissu, pour remplacer l'ensou-ple enrouleuse, quand le tissu a atteint une longueur prédéterminée, ou pour mettre en place un nouveau rouleau de fils de chaîne, quand une quantité de fils prédéterminée a déjà été utilisée. Il est d'usage courant de faire fonctionner les métiers de façon telle qu'il n'y ait pas de chevauchement entre de tels travaux de routine afin de diminuer les temps d'interruption. En plus des arrêts de routine du métier, le métier doit quelquefois être arrêté pour réparer des pannes telles que des défauts de lancement de la navette, cassure du fil de chaîne, cassure du fil de lisière, bien que ces pannes aient diminué en nombre. Du fait que ces arrêts surviennent à des moments imprévisibles, en particulier les arrêts dus aux pannes, les arrêts de routine risquent de se produire simultanément avec les arrêts dus aux pannes, et le nombre de tels arrêts simultanés tend à augmenter avec l'augmentation du nombre de métiers à contrôler. Du point de vue du rendement de la machine et du nombre de personnes disponibles pour l'entretien, il est bien entendu désirable que les métiers ne soient pas arrêtés simultanément.

Les pannes des métiers à tisser peuvent être classées en deux catégories : une première catégorie qui nécessite une action immédiate et une seconde catégorie qui ne nécessite pas obligatoirement une action immédiate. Des coupures dans les fils de chaîne, ou de lisière, appartiennent à la première catégorie parce qu'un retard dans la réparation entraînerait une faute irréparable, tandis que les pannes appartenant à la seconde catégorie comprennent les défauts de lancement de la navette qui ne demandent pas nécessairement une action immédiate aussi longtemps que ce défaut ne se répète pas dans

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un court intervalle de temps. D'autre part, les arrêts de routine peuvent être retardés s'il est prévu une certaine période de tolérance.

La présente invention se propose de diminuer les pertes de temps dues aux arrêts inévitables des métiers à tisser, en retardant les arrêts de routine pendant une durée tolérable afin d'éviter un arrêt simultané avec un arrêt dû à une panne.

Les caractéristiques du procédé et du dispositif proposés à cet effet découlent des revendications 1 et 2.

Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la présente invention.

La fig. 1 illustre l'ensemble des blocs fonctionnels de l'invention.

Les fig. 2A et 2B sont des schémas blocs montrant une première forme d'exécution de l'invention.

Les fig. 3A et 3B sont des schémas blocs d'une deuxième forme d'exécution de l'invention.

Les fig. 4A et 4B sont des schémas blocs d'une autre forme d'exécution de l'invention.

Le dispositif de contrôle de l'arrêt des métiers à tisser est illustré à la fig. 1 et comporte un détecteur du fil de trame 2, un détecteur de cassure du fil de chaîne 3, un détecteur de cassure de la lisière 4 et un détecteur de longueur du tissu formé 5 et un organe de manœuvre du frein 6 pour chacun des métiers à tisser 1-1,1-2 à 1-n. Les index apposés aux références servent à identifier les différents métiers à tisser dans l'ensemble des figures.

Du fait de la nature des pannes, les signaux de sortie de chacun des détecteurs 3 et 4 peuvent être considérés comme des signaux de situation critique à grande priorité qui nécessitent une action immédiate de la part du personnel d'entretien. La sortie du détecteur de la longueur du tissu formé 5 est par contre considérée comme un signal de situation critique à faible priorité parce que la correction peut être retardée pendant une durée tolérable si ce signal se produit en même temps qu'un signal de situation critique à grande priorité. La sortie du détecteur du fil de trame 2 peut être considérée comme ayant un degré de priorité intermédiaire entre les priorités faibles et grandes, puisque c'est seulement si ce défaut se répète pendant une période de temps donnée qu'il est considéré comme nécessitant une action immédiate.

Les sorties de chacun des détecteurs 2 à 5 sont connectées à un circuit de mémoire 7 qui enregistre les informations critiques pour le métier à tisser qui lui est associé. Les signaux appliqués au circuit de mémoire 7 sont enregistrés dans celui-ci et sont envoyés simultanément, par l'intermédiaire de lignes de sortie respectives, vers un circuit de contrôle de priorité 8, les signaux enregistrés étant effacés par un signal de remise à zéro qui est envoyé quand les circonstances critiques sont supprimées. Le circuit de contrôle de priorité 8 traite les signaux de situation critique qui entrent, de différents degrés de priorité, selon une logique prédéterminée et envoie des signaux d'arrêt aux organes de manœuvre du frein 6 respectifs. Les détecteurs susmentionnés peuvent être de n'importe quel type connu. Par exemple, le détecteur du fil de trame 2 peut être celui décrit dans le brevet américain N° 3678969 appartenant au titulaire du présent brevet, dans lequel un détecteur de pression fixé à la chaîne détecte la présence de la trame en lisant les tensions dans les fils de chaîne au moment du battage de la duite. Les détecteurs du fil de chaîne et de la lisière sont également connus. Le détecteur de longueur du tissu 5 peut comprendre un générateur d'impulsions qui produit un signal électrique, en réponse à chaque révolution de l'ensouple enrouleuse, et un compteur qui reçoit les impulsions émises et étnet un signal de sortie une fois qu'il a compté un nombre prédéterminé d'impulsions.

Sur les fig. 2A et 2B est illustré en détail le circuit de contrôle de priorité 8. Afin de simplifier, la description sera effectuée avec seulement quatre métiers à tisser, alors qu'en réalité le circuit de contrôle de priorité 8 contrôle approximativement une centaine de métiers à tisser.

Bien que les défauts dans le fil de trame puissent dans quelques cas être considérés comme des circonstances critiques à grande priorité, la plupart des signaux provenant du détecteur des fils de trame 2 peuvent être considérés comme des signaux de situation critique à faible priorité. Cependant, si un tel signal de défaut dans les fils de trame se produit dans un intervalle de temps donné, il devient un signal de situation critique à grande priorité. A cet effet, il est prévu un chronomètre 10 agencé pour être déclenché en réponse à un signal de sortie venant du détecteur 2 via un compteur 11 qui est connecté aux lignes de sortie du circuit de mémoire 7, associé au détecteur de défaut dans le fil de trame 2. Le compteur 11 produit un signal de situation critique à grande priorité, seulement si un nombre prédéterminé de défauts dans le fil de trame s'est produit pendant un intervalle de temps donné par le chronomètre 10. Le signal venant de chaque compteur 11 est appliqué par l'intermédiaire d'un circuit OU 14 à l'organe de manœuvre du frein 6 qui lui est associé. Les signaux de situation critique à grande priorité venant du détecteur du fil de chaîne 3 et du détecteur de lisière 4 sont également connectés par l'intermédiaire d'un circuit OU 14 à l'organe de manœuvre du frein 6 qui lui est associé. Un circuit de rythme 12 est connecté au détecteur de longueur du tissu formé 5 pour déclencher le comptage en réponse à un signal de sortie venant du détecteur de longueur 5 via un circuit de mémoire 7. Quand une période donnée s'est écoulée, le circuit de rythme 12 active un interrupteur 13 pour fermer son contact A, normalement en position ouverte, et ouvrir son contact B, normalement en position fermée. Le signal passant par le contact A de l'interrupteur 13 est envoyé par l'intermédiaire du circuit OU 14 à l'organe de manœuvre du frein 6 et le signal passant par le contact B est appliqué à une entrée d'un circuit ET 16-1 à 16-4.

La sortie du circuit OU 14-1 est aussi connectée à une entrée des circuits NOR 15-2,15-3,15-4, la sortie du circuit OU 14-2 étant connectée à une entrée des circuits NOR 15-1,15-3 et 15-4. De même, la sortie du circuit OU 14-3 est connectée à une entrée des circuits NOR 15-1,15-2 et 15-4, la sortie du circuit OU 14-4 étant connectée à une entrée des circuits NOR 15-1,15-2 et 15-3.

La sortie de chaque circuit NOR 15 est reliée à l'autre entrée du circuit ET qui lui est associé 16-1 à 16-4, la sortie de chaque circuit ET étant connectée, via le circuit OU 14 respectif, à l'organe de frein qui lui est associé 6.

Le fonctionnement du circuit de la fig. 2A et 2B est le suivant: En supposant qu'une cassure s'est produite dans un fil de chaîne du premier métier à tisser 1-1, un signal de situation critique à grande priorité sera envoyé du détecteur 3-1 dans le circuit de mémoire 7-1 et ensuite, par l'intermédiaire du circuit OU 14-1, à l'organe de manœuvre du frein 6-1, de sorte que le métier est arrêté instantanément. Simultanément, un signal UN est appliqué aux circuits NOR 15-2,15-3 et 15-4 pour qu'apparaisse à leur sortie le signal ZÉRO, ce qui déconnecte les circuits ET 16-2,16-3 et 16-4. Dans ces conditions, un signal de situation critique à faible priorité venant de n'importe lequel des détecteurs de longueur 5-2, 5-3 et 5-4 ne peut pas actionner l'organe de manœuvre du frein qui lui est associé. Du fait que la priorité est donnée aux défauts de cassure dans les fils de chaîne et de lisière, les signaux venant des détecteurs 3-2,3-3,3-4 et 4-2,4-3 et 4-4 sont, naturellement, libres d'actionner les organes de manœuvre du frein qui leur est associé, même quand le métier 1-1 ne fonctionne pas. Une fois que le défaut dans le métier 1-1 a été corrigé, un interrupteur de remise en marche (non figuré) est actionné manuellement pour effacer l'information du défaut enregistrée dans le circuit 7-1.

Si, durant l'arrêt du métier 1-1, le détecteur de longueur 5-2 du métier 1-2 a émis un signal, ce signal est alors enregistré dans le circuit de mémoire 7-2 et, à la suite de cela, le circuit de rythme 12 commence l'opération de comptage. Si, dans ces circonstances, le métier 1-1 est remis en marche pendant l'opération de comptage du circuit 12-2, un signal ZÉRO apparaît à la sortie du circuit OU 14-1 et, par conséquent, un signal UN apparaît à la sortie du circuit NOR 15-2 pour actionner l'organe de manœuvre du frein 6-2. Si le délai de tolérance s'est écoulé avant que le métier 1-1 soit remis en marche, l'interrupteur 13-2 sera actionné par le circuit de rythme 12 pour fermer son contact A et ouvrir son contact B, de sorte que le signal venant du détecteur de longueur 5-2 est relié, par l'intermédiaire du contact A de l'interrupteur 13-2 et du circuit OU 14-2, à l'organe de

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manœuvre du frein 6-2. Donc, le métier 1-2 est arrêté aussitôt que le métier 1-1 est remis en marche pendant le délai de tolérance compté par le circuit de rythme 12, et si le métier 1-1 n'est pas remis en marche pendant cette période, le métier 1-2 est forcément arrêté à la fin du délai de tolérance.

Si, pendant l'arrêt du métier 1-1, le détecteur de longueur 5-3 émet un signal de sortie en présence d'un signal venant du détecteur

5-2, le métier 1-3 est, naturellement, empêché de s'arrêter. Si le métier 1-1 est remis en marche pendant le délai de tolérance compté par le circuit de rythme 12-3, il est désirable d'actionner un des organes de manœuvre du frein 6-2 et 6-3 avant de remettre en marche le métier 1-1. Cependant, un signal ZÉRO apparaît aux sorties des circuits NOR 15-2 et 15-3 puisqu'un signal UN avait été envoyé par les circuits OU 14-3, respectivement 14-2. Ainsi, les circuits ET 16-2 et 16-3 sont tous les deux déconnectés de sorte que les organes de manœuvre du frein 6-2 et 6-3 restent désexcités jusqu'à ce que l'un des circuits de rythme 12-2 et 12-3 atteigne la fin du délai de tolérance plus tôt que l'autre.

Bien que cet arrêt, lors de la présence simultanée de signaux venant de plus d'un détecteur de longueur, risque d'introduire une certaine longueur de délai, cela n'entraîne pas de difficultés si le nombre de métiers à surveiller par une seule personne n'est pas trop élevé, parce qu'il y a une faible probabilité que cette situaiton se présente. Cependant, s'il y a un grand nombre de machines à contrôler, il est désirable d'éliminer le délai de tolérance quand arrivent des signaux simultanés de plus d'un détecteur de longueur.

Sur les fig. 3A et 3B est illustré un autre circuit de contrôle, qui est adapté pour éliminer l'inconvénient susmentionné. Il est prévu un générateur d'impulsions 26 qui envoie des impulsions aux compteurs 22-1 à 22-4 via des interrupteurs 21-1 à 21-4 respectivement. Les interrupteurs 21 sont actionnés respectivement par des relais de temporisation 20-1 à 20-4 connectés pour répondre aux signaux de sortie des détecteurs de longueur 5 respectifs, via les circuits de mémoire respectifs 7. Le signal à la sortie de chaque compteur 22 est appliqué à une entrée d'un comparateur 24-1 à 24-4 respectivement. Des détecteurs de valeur maximale 23-1,23-2,23-3 et 23-4 sont connectés pour recevoir les signaux de sortie des compteurs 22 qüi sont associés aux autres métiers, c'est-à-dire que le détecteur 23-1 reçoit les signaux de sortie des compteurs 22-2,22-3 et 22-4, le détecteur 23-2 reçoit les signaux de sortie des compteurs 22-1,22-3 et 22-4, etc. Chaque détecteur de valeur maximale détermine lequel des compteurs 22 qui lui est associé a reçu le plus grand nombre d'impulsions et applique le nombre lu, en valeur analogique, au comparateur 24 correspondant. La seconde entrée de chaque comparateur 24 est normalement reliée au contact D du relais 25, lui-même connecté à la borne S d'une tension de référence, et connecte le contact C de ce relais pour recevoir le signal du détecteur de valeur maximale 23 en réponse à l'activation du relais 19.

Il est prévu un circuit NOR 27 pour envoyer un signal de déconnexion aux circuits ET 18-1 à 18-4 chaque fois que l'un des circuits OU 17 a un signal de sortie. Il est prévu un circuit ET 28 pour chaque métier pour envoyer un signal au circuit ET 18 quand le détecteur de longueur correspondant 5 émet un signal de sortie en présence d'un signal venant d'un des circuits OU 29-1 à 29-4, lesquels sont connectés pour répondre à un signal provenant des détecteurs de longueur des autres métiers. Donc chaque circuit ET 18 envoie un signal pour exciter le relais correspondant 19 lors de la présence simultanée de signaux provenant des détecteurs de longueur 5, à condition qu'il n'y ait aucun signal venant des détecteurs de défaut 2, 3 et 4.

Supposons qu'un détecteur de fil de chaîne 3-1 ait envoyé un signal, suite à l'apparition d'un signal à la sortie du circuit OU 17-1 ou du circuit OU 14-1, pour actionner l'organe de manœuvre du frein

6-1. Tous les circuits ET 18 sont déconnectés. Les circuits NOR 15-2, 15-3 et 15-4 sont connectés pour qu'il n'y ait pas de signal à leur sortie, de sorte que les organes de manœuvre du frein 6-2,6-3 et 6-4 ne peuvent pas fonctionner, comme expliqué précédemment.

Dans ces conditions, si l'on suppose que le détecteur de longueur

5-2 envoie un signal de sortie, ce signal est arrêté par le circuit ET 16-2 déconnecté, mais il actionne le relais 20-2 pour fermer le contact 21-2 et pour envoyer les impulsions de rythme venant du générateur d'impulsions 26 au compteur 22-2 et ensuite, sous forme analogique, au comparateur 24-2. Puisque le relais 19-2 reste désexcité, le comparateur 24-2 compare le signal venant du compteur 22-2 avec une tension de référence venant de la borne S. Quand la tension de référence est atteinte après l'écoulement d'un intervalle de temps prédéterminé à partir de l'apparition du signal venant du détecteur de longueur 5-2, le comparateur 24-2 émet un signal qui excite l'interrupteur 13-2, ce qui ferme son contact A et ouvre son contact B, et donc actionne l'organe de manœuvre du frein 6-2.

Supposons que les détecteurs de longueur 5-2 et 5-3 aient envoyé des signaux successifs tandis que le métier 1-1 ne fonctionne pas; les relais 20-2 et 20-3 sont actionnés pour envoyer des impulsions de rythme aux compteurs 22-2 et 22-3, de sorte que les comparateurs 24-2 et 24-3 comparent les signaux de sortie des compteurs correspondants à la tension de référence. Si le premier métier à tisser 1-1 est remis en marche avant que l'un des comparateurs 24-2 et 24-3 n'ait envoyé son signal de sortie, le circuit de mémoire 7-1 est effacé par un circuit actionné manuellement (non représenté), ce qui fait apparaître le signal ZÉRO à la sortie du circuit OU 17-1 et permet le passage d'un signal du circuit NOR 27 et des circuits ET 18. Puisqu'il y a un signal à la sortie des circuits OU 29-2 et 29-3, il y en a également un à la sortie des circuits ET 28-2 et 28-3. Donc les relais 19-2 et 19-3 sont actionnés pour commuter les contacts des relais 25-2 et 25-3 de la position D à la position C afin de relier les sorties des détecteurs de valeur maximale 23-2 et 23-3 aux comparateurs 24-2, respectivement 24-3. Il sera évalué que la valeur enregistrée dans le compteur 22-2 est plus grande que celle enregistrée dans le compteur 22-3, que la valeur maximale dans le détecteur 23-3 est plus grande que la valeur maximale dans le détecteur 23-2, de sorte que le comparateur 24-2 émet instantanément un signal de sortie. Le signal à la sortie du comparateur 24-2 actionne l'interrupteur 13-2 pour relier la sortie du détecteur 5-2, maintenant enregistrée dans le circuit de mémoire 7-2, au circuit OU 14-2 et ensuite à l'organe de manœuvre du frein 6-2. Dès que le métier à tisser 1-2 s'arrête, le circuit de mémoire 7-2 est effacé par un circuit approprié (non représenté) pour que le circuit OU 29-3 et par suite les circuits ET 28-3 et 18-3 aient un signal ZÉRO à leur sortie, ce qui a pour effet de désexciter le relais 19-3, de sorte que la tension de référence est à nouveau appliquée au comparateur 24-3 pour être comparée avec le signal à la sortie du compteur 22-3. Ainsi, l'organe de manœuvre du frein 6-3 est actionné après l'écoulement d'un intervalle de temps prédéterminé à partir de la sortie d'un signal du détecteur de longueur 5-3. Il est entendu que, lorsqu'il y a plus d'un signal à faible priorité venant d'un détecteur 5 en présence d'un signal de situation critique à grande priorité dans un autre métier, le redémarrage de ce métier fait fonctionner le détecteur de longueur qui a émis son signal le premier, pour actionner l'organe de manœuvre du frein correspondant, tandis que les autres détecteurs de longueur ne peuvent pas actionner leur frein correspondant tant qu'un intervalle de temps prédéterminé ne s'est pas écoulé.

Les fig. 4A et 4B montrent une variante de la forme d'exécution des fig. 3A et 3B, et les élément correspondant à ceux des fig. 3A et 3B sont représentés par les mêmes références.

Le circuit représenté fig. 4A et 4B diffère de celui des fig. 3A et 3B en ce que le circuit logique comprenant les circuits NOR 15, les circuits ET 16,18,28, les circuits OU 29 et les relais 19 sont remplacés par un circuit qui comprend des éléments additionneurs 50,31 et 34, un soustracteur 52, un multiplicateur 33, un comparateur 35 et un relais 36 ayant ses contacts 25 interposés entre les détecteurs de valeur maximale 23 et les comparateurs 24. La forme d'exécution selon la fig. 4 est particulièrement adaptée pour être utilisée quand le nombre de métiers rendu inopérant doit être égal ou inférieur au nombre de personnes de service pour diminuer les pertes de temps dues à l'impossibilité de prêter attention aux métiers hors de fonctionnement.

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OU 17-1 à 17-4 pour compter le nombre de métiers hors de fonctionnement à cause d'une défaillance demandant une action immédiate et l'additionneur 31 reçoit des signaux venant de la sortie des circuits OU 14-1 à 14-4 pour compter le nombre de métiers arrêtés. Le soustracteur 52 envoie un signal de différence représen- s tant le nombre de métiers arrêtés à cause des travaux de routine et envoie son signal au multiplicateur 33 qui amplifie le signal de différence par un coefficient déterminé. Ce coefficient de multiplication représente le nombre de personnes nécessaires pour un travail de routine en rapport à un seul métier à tisser. Par exemple, si deux io personnes sont nécessaires pour un travail de routine tel que le changement de l'ensouple, le coefficient de multiplication est 2. Le signal amplifié est envoyé à l'additionneur 34 qui l'additionne à celui venant de l'additionneur 50. Le comparateur 35 compare la somme des signaux de sortie avec une valeur de référence S'qui représente le is nombre maximal de personnes nécessaire pour l'entretien des métiers sous le contrôle d'une seule unité de contrôle du circuit de contrôle 8. Le comparateur 35 envoie un signal toutes les fois que le signal additionné est égal en amplitude à la valeur de référence S'pour exciter le relais 36, ou plus grand qu'elle. 20

Le fonctionnement du dispositif illlustré sur les fig. 4A et 4B est le suivant: supposons que le nombre de personnes pour l'entretien des métiers, sous le contrôle d'une seule unité du circuit de contrôle 9, est 3. Cela signifie que, dans le cas d'une situation critique à grande priorité, ils peuvent s'occuper de trois métiers au maximum et, dans 25 le cas d'une situation critique à faible priorité, ils peuvent s'occuper seulement d'un seul métier, de sorte que, s'il y a deux métiers en situation critique à faible priorité, un des deux ne devra pas être arrêté jusqu'à ce que l'autre soit remis en marche.

Supposons que le métier 1-1 soit arrêté à cause d'une situation 30 critique à grande priorité; les additionneurs 50 et 31 délivrent un signal UN au soustracteur 52 qui annule les deux signaux d'entrée, si bien qu'aucun signal n'est appliqué au multiplicateur 33 et qu'un signal de sortie UN apparaît à l'additionneur 34 et est comparé dans le comparateur 35 à la valeur de référence S', laquelle, dans ce cas, est 2. Puisque le signal de sortie de l'additionneur 34 est plus petit que la valeur de référence, le comparateur 35 n'émet pas de signal et le relais 36 reste ainsi désexcité, laissant le contact 25 dans la position C. Cependant, il n'y a pas de valeur enregistrée dans chacun des compteurs 22-1 à 22-4 et les comparateurs 24-1 à 24-4 ne délivrent pas de signaux de sortie, de sorte que les contacts 13'-1 à 13'-4 restent en position ouverte.

Dans ces circonstances, si l'on suppose que le détecteur de longueur 5-2 a délivré un signal de sortie, qui excite le relais 20-2 pour fermer les contacts 21-2 envoyant les impulsions de rythme au compteur 22-2, ce compteur délivre alors un signal de sortie UN. Puisque le signal de sortie du détecteur de valeur maximale 23-2 est ZÉRO, le comparateur 24-2 émet un signal pour exciter le relais 37-2, ce qui ferme les contacts 13'-2 pour connecter la sortie du détecteur de longueur 5-2 à l'organe de manœuvre du frein 6-2 via le circuit OU 14-2.

L'arrêt du métier 1-2 modifie le contenu de l'additionneur 31 de UN à DEUX si bien que le soustracteur 52 envoie un signal UN au multiplicateur 33 qui l'amplifie par le coefficient DEUX; il en résulte un signal de sortie TROIS de l'additionneur 34 qui est comparé avec la valeur de référence DEUX. Le comparateur 35 actionne ainsi le relais 36 pour commuter les contacts 25-1 à 25-4 de la position C à la position D. Si, dans ces conditions, on suppose que le métier 1-3 a envoyé un signal à faible priorité venant de son détecteur de longueur 5-3, le comparateur 24-3 ne délivre pas de signal de sortie jusqu'à ce que la valeur de référence de la borne S soit atteinte dans le compteur 22-3.

Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un montage en logique câblée, il est évident qu'il est possible d'employer un microprocesseur dans lequel l'ordre des priorités peut être aisément modifié en modifiant le programme enregistré.

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4 feuilles dessins

Claims (7)

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1. Procédé pour contrôler la succession des arrêts de plusieurs métiers à tisser, pendant des situations critiques, pour diminuer les pertes de temps dues à ces arrêts, caractérisé par le fait que pour chacun des métiers on produit des signaux à grande et faible priorité quand le métier se trouve dans une situation critique à grande priorité, respectivement à faible priorité; on détecte s'il existe un signal à grande priorité provenant d'un autre métier et on actionne un organe de manœuvre du frein du métier immédiatement en réponse audit signal à grande priorité, ou à un signal à faible priorité, quand aucun autre signal à grande priorité n'a été détecté, ou après l'écoulement d'un intervalle de temps donné en réponse audit signal à faible priorité, quand un autre signal à grande priorité a été détecté.

2. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend: des premier (3,4) et second (5) détecteurs associés à chacun desdits métiers à tisser pour produire des signaux à grande et faible priorité, quand le métier qui leur est associé est dans une situation critique à grande priorité, respectivement à faible priorité, et des moyens de contrôle de priorité (8) pour actionner l'organe de manœuvre du frein (6) dudit métier, soit en réponse à un signal à grande priorité, soit en réponse à un signal à faible priorité si aucun signal à grande priorité n'est émis par un détecteur associé à un autre métier, ainsi que pour actionner ledit organe de manœuvre du frein, après l'écoulement d'un intervalle de temps donné en réponse audit signal à faible priorité en présence d'un autre signal à grande priorité.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de contrôle de priorité (8) comportent, pour chaque métier, un circuit logique associé auxdits premier et second détecteurs, pour permettre le passage du signal à grande priorité vers l'organe de manœuvre du frein du métier qui lui est associé, et un circuit de rythme (12) associé au second détecteur, pour permettre le passage du signal à faible priorité vers l'organe de manœuvre du frein après l'écoulement de l'intervalle de temps donné à partir du moment où se produit ledit signal à faible priorité en présence d'un autre signal à grande priorité, venant du premier détecteur associé à un autre métier.

4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens de contrôle de priorité (8) comprennent: un générateur d'impulsions (26) produisant des impulsions de rythme; un relais de temporisation (20) pour chaque métier, répondant audit signal à faible priorité pour produire un signal de sortie après l'écoulement de l'intervalle de temps donné; un compteur (22) pour chacun des métiers, pour le comptage des impulsions de rythme reçues en réponse au signal de sortie dudit relais de temporisation (20); un détecteur de valeur maximale (23) associé à chacun des métiers, pour détecter la valeur maximale des données enregistrées respectivement dans les compteurs associés aux autres métiers à tisser; un comparateur (24) pour chaque métier; un circuit logique (29,28,18,19; 50, 31,52, 33, 36) pour produire une des première et seconde instructions logiques dépendant des signaux à grande et à faible priorité présents, de manière que le comparateur compare la donnée enregistrée dans ledit compteur à une valeur prédéterminée, en réponse à ladite première instruction logique, ou à la valeur maximale détectée, en réponse à ladite deuxième instruction logique; et un interrupteur ( 13) pour chaque métier, répondant au signal de sortie venant dudit comparateur pour actionner ledit organe de manœuvre du frein correspondant.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que ledit circuit logique comprend des moyens (29, 28, 18) associés à chacun des métiers, répondant à la présence d'un signal à grande priorité et à l'absence des autres signaux à faible priorité, pour produire un premier signal représentant ladite première instruction logique, et répondant à l'absence d'un signal à grande priorité qui arrive simultanément avec la présence de n'importe quel autre signal à faible priorité, pour produire un signal représentant ladite deuxième instruction logique.

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que ledit circuit logique comprend : des moyens (50,31,52) pour détecter le nombre desdits signaux à faible priorité produits par les seconds détecteurs associés à tous les métiers; des moyens (33) pour multiplier ledit nombre détecté de signaux à faible priorité par un coefficient multiplicateur prédéterminé, qui représente le nombre de personnes nécessaires pour s'occuper d'un seul métier dans une situation critique à faible priorité; des moyens (34) pour faire la somme dudit nombre multiplié et du nombre de signaux à grande priorité produits par les premiers détecteurs associés à tous les autres métiers; et un second comparateur (35) pour comparer la somme des signaux avec une valeur de référence représentant le nombre maximal de personnes, pour produire un premier signal représentant ladite première instruction logique quand la somme des signaux est supérieure à ladite valeur de référence et un second signal représentant ladite deuxième instruction logique quand la somme des signaux est inférieure à ladite valeur de référence.

7. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre, un troisième détecteur (2) associé à chacun des métiers, pour produire un signal de priorité de valeur moyenne entre lesdits signaux à grande et faible priorité, et des moyens (10,11) pour compter le nombre de ces signaux à priorité moyenne dans un intervalle de temps prédéterminé pour actionner l'organe de manœuvre du frein du métier correspondant, quand ledit nombre atteint une valeur prédéterminée.