CH663630A5 - Dispositif de controle d'auto-reparation en cas de tissage anormal sur un metier a tisser. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif de contrôle d'autoréparation en cas de tissage anormal sur un métier à tisser, et plus particulièrement un dispositif de contrôle agencé pour empêcher le fonctionnement d'une unité d'autoréparation quand la fréquence des autoréparations dépasse une limite présélectionnée sur un métier.

Dans la description qui suit, le terme «indice de production» se rapporte à une valeur indicative de la quantité de tissu produite. La durée de production, le nombre d'introductions de trame pendant la production et la longueur de tissu produite constituent des exemples d'un tel indice de production.

Quand un tissage anormal s'est amorcé sur un métier, une unité d'autoréparation entre en fonction pour créer une situation appropriée au redémarrage du métier. Un exemple typique d'une telle unité d'autoréparation consiste en un extracteur de trame défectueuse. Quand une introduction anormale de la trame s'est amorcée sur un métier et que la rotation de la manivelle du métier a été arrêtée, la manivelle est tournée en sens contraire du sens normal sur presque un cycle complet, afin d'ouvrir la foule et libérer la trame défectueuse. Ensuite, un extracteur de trame défectueuse intervient pour enlever cette trame défectueuse.

La demande de brevet japonais publiée sous le N° 58-220856 décrit un exemple d'un tel extracteur de trame défectueuse. Divers exemples d'un extracteur de ce genre sont décrits dans les demandes de brevets japonais Nos 59-156097 et 59-170757.

A la réception d'un signal de détection indiquant une introduction anormale de la trame, l'extracteur de trame défectueuse intervient automatiquement pour sortir la trame défectueuse de la foule. Cette extraction s'effectue sans aucun travail manuel ni aucun tri manuel. D'autres types d'unité d'autoréparation fonctionnent selon un principe semblable et de la même manière.

Certains cas types de tissage anormal sont susceptibles de se répéter continuellement si la source du défaut n'est pas éliminée. Un exemple typique consiste en une introduction anormale de la trame, causée par une ouverture anormale de la foule. La répétition d'un tissage anormal a tendance à accroître les défauts de tissage en dépit de l'intervention de l'unité d'autoréparation et elle détériore sérieusement le tissu fabriqué. La présence apparente d'un ou de plusieurs défauts étendus dans un tissu diminue sa classe de qualité dans une mesure importante.

En cas d'autoréparation, l'unité d'autoréparation commence à fonctionner à la réception d'un signal de détection indiquant un tissage anormal, sans égard à la source du défaut. Une telle situation anormale peut être détectée par un opérateur quand la production se fait sous contrôle manuel, même partiellement. Cependant, en cas de contrôle entièrement automatique de la production, une telle situation anormale ne peut pas être détectée du tout et, par conséquent, le fonctionnement de l'unité d'autoréparation se répète continuellement jusqu'à ce que la production s'arrête. Ainsi, un défaut de tissage causé initialement par un tissage anormal s'étend de manière cumulative jusqu'à dégrader de manière significative le tissu fabriqué, même au-dessous de la classe C.

La présente invention a donc pour but d'éviter une extension d'un défaut causé par un tissage anormal quand une autoréparation est pratiquée, afin de réduire la production de tissus déclassés.

Dans ce but, le dispositif selon la présente invention est caractérisé selon la revendication 1.

Ainsi, dans cette forme de base de l'invention, un signal d'autoréparation est généré à chaque opération d'autoréparation, ces signaux sont comptés en séquences pour fournir des valeurs de comptage qui sont ensuite comparées à une valeur admissible sélectionnée d'autoréparation et, quand une valeur de comptage atteint cette valeur admissible dans le cadre d'un indice de production présélectionné, le dispositif délivre un signal d'alarme empêchant d'autres opérations d'autoréparation.

La détection de l'accroissement réel de l'indice de production peut être initialisée soit au début de la production, soit à la première opération d'autoréparation suivant la remise à zéro du premier compteur.

Les caractéristiques de l'invention et ses avantages assortiront mieux de la description de deux formes de réalisation préférées, données ci-dessous à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés, dans lesquels:

la figure 1 est un schéma fonctionnel d'une première forme de réalisation du dispositif de contrôle selon l'invention,

la figure 2 est une représentation graphique, en fonction du

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temps, de divers signaux traités dans le dispositif de contrôle de la fig. 1, et la figure 3 est un schéma fonctionnel d'une seconde forme de réalisation du dispositif de contrôle selon l'invention.

Comme mentionné plus haut, le dispositif de contrôle selon la présente invention fonctionne essentiellement en réponse à des opérations d'autoréparation. Toutefois, quand la présente invention est utilisée dans un métier dans lequel la rotation de la manivelle est toujours interrompue en cas de tissage anormal, le dispositif de contrôle peut être agencé pour fonctionner en réponse aux arrêts de la rotation de la manivelle. L'application au cas d'introduction anormale de la trame constitue simplement un exemple de ce genre d'applications.

Dans le dispositif représenté par la fig. 1, la détection de l'accroissement réel de l'indice de production est initialisée au commencement de la production.

Le dispositif de contrôle comporte un circuit de contrôle d'autoréparation 1 qui délivré un signal d'autoréparation SI chaque fois qu'une autoréparation est pratiquée. Durant les phases d'arrêt d'une unité d'autoréparation, le signal d'autoréparation est maintenu à un niveau élevé. Le signal d'autoréparation passe à un niveau bas chaque fois que l'unité d'autoréparation amorce ou effectue une intervention.

Le signal d'autoréparation SI est converti en un signal S2 par passage à travers un premier inverseur 2, et le signal inversé S2 est converti en un signal S3 par passage à travers un second inverseur 3. Le signal inversé S3 est ensuite transmis à une borne d'entrée d'une porte ET 6. L'autre borne d'entrée de la porte ET 6 reçoit, à des intervalles présélectionnés, des impulsions d'horloge S5 provenant d'un oscillateur de référence 5. Dans le cas illustré ici, l'oscillateur de référence 5 comprend une paire de bascules pour diviser la fréquence du réseau (tension alternative 3 V, 50/60 Hz). Cependant, en variante, on peut utiliser un cristal pour générer les impulsions d'horloge S5. Le signal de sortie S6 de la porte ET 6 est converti en un signal S7 par passage à travers un inverseur 7, puis ce signal S7 est transmis à un compteur de temps 8.

Le compteur de temps 8 compte les signaux S7 en séquences, et il délivre chaque valeur de comptage D à un comparateur 9. Puisqu'on utilise la durée de production comme indice de production, un sélecteur de durée 10 est connecté au comparateur 9. Dans le cas de l'exemple représenté, la durée de production peut être sélectionnée par paliers au moyen d'un commutateur. En variante, une sélection linéaire de la durée de production est aussi utilisable. Cependant, dans la pratique, une sélection par paliers est tout à fait acceptable.

Quand la valeur de comptage D atteint une durée de production présélectionnée C, le comparateur 9 délivre un signal de remise à zéro RS qui est transmis à la borne de remise à zéro du compteur de temps 8, pour le réinitialiser. Le signal de remise à zéro RS est également transmis à la borne de remise à zéro d'un compteur d'arrêts 11 afin de le réinitialiser.

Le signal inversé S2 est converti en un signal S4 par passage à travers un troisième inverseur 4 et ce signal S4 est transmis au compteur d'arrêts 11. Ce compteur d'arrêts 11 compte les signaux S4 et délivre séquentiellement ses valeurs de comptage B à un comparateur 12 qui est connecté à un sélecteur de nombre d'autoréparations 13. Sur ce sélecteur 13, on peut choisir par paliers au moyen d'une commutation le nombre admissible d'autoréparations. Quand la valeur de comptage B atteint le nombre admissible d'autoréparations A qui a été sélectionné, le comparateur 12 délivre un signal d'alarme AS.

Dans l'exemple représenté ici, la sortie du comparateur 12 est connectée à une porte OU 14, de telle manière qu'un signal d'alarme AS soit délivré quand la valeur de comptage B égale ou dépasse le nombre admissible sélectionné d'autoréparations A. Ce montage est prévu pour garantir la fiabilité, mais la porte OU 14 pourrait être supprimée dans un exemple plus simple.

A la réception de ce signal d'alarme AS, un circuit d'interdiction d'autoréparation 15, connecté au comparateur 12, empêche les opérations ultérieures d'autoréparation et, de préférence, il fournit une indication visuelle appropriée de la situation à un opérateur.

Le fonctionnement du dispositif de contrôle sera décrit ci-dessous en fonction du temps en référence au graphique de la fig. 2.

Tant que s'effectue un tissage normal, le signal d'autoréparation SI émis par le cicuit de contrôle d'autoréparation 1 est maintenu à un niveau élevé, le signal S4 transmis au compteur d'arrêts 11 est également maintenu à un niveau élevé et le compteur d'arrêts 11 ne commence pas à compter. Entre-temps, des impulsions d'horloge S5 sont délivrées périodiquement par l'oscillateur de référence 5.

Comme le signal S3 issu du deuxième inverseur 3 est maintenu à un niveau élevé, les signaux S7 délivrés au compteur de temps 8 sont maintenus à un niveau bas et le compteur de temps 8 compte les signaux d'entrée S7. Par cette opération de comptage, la durée enregistrée à l'intérieur du dispositif augmente concurremment avec le temps réel.

Quand un tissage anormal s'est produit et que l'unité d'autoréparation entre en fonction, le signal d'autoréparation SI délivré par le circuit de contrôle d'autoréparation 1 passe au niveau bas, de même que le signal d'entrée S4 délivré au compteur d'arrêts 11. En conséquence, le compteur d'arrêts 11 commence son comptage. Pendant ce temps, l'oscillateur de référence 5 continue à délivrer les impulsions d'horloge S5. Comme le signal S3 issu du deuxième inverseur 3 est à son niveau bas, le signal d'entrée S7 du compteur de temps 8 passe à son niveau élevé, de sorte que le compteur de temps 8 interrompt son comptage, c'est-à-dire que la progression du temps est interrompue à l'intérieur du dispositif de contrôle en dépit de la progression du temps réel. En d'autres termes, l'accroissement de l'indice de production est provisoirement stoppé pendant un tissage anormal.

Quand le tissage normal a repris après achèvement de l'autorépa-ration, les signaux reprennent tous leur état initial correspondant au tissage normal, le compteur d'arrêts 11 interrompt son comptage, le compteur de temps 8 reprend son comptage et le temps progresse de nouveau à l'intérieur du dispositif concurremment avec le temps réel.

Ainsi, dans le dispositif selon la présente invention, le temps progresse concurremment avec le temps réel pendant le tissage normal, mais il s'arrête quand le tissage normal cesse.

Le tissage se poursuit sur le métier en répétant le processus décrit ci-dessus. Si la valeur de comptage B reste inférieure au nombre admissible sélectionné d'autoréparations A à la fin de la durée de production sélectionnée, c'est-à-dire quand la valeur de comptage D est égale à la durée de production C dans le comparateur 9, le signal de remise à zéro RS délivré par le comparateur 9 remet à zéro le compteur de temps 8 et le compteur d'arrêts 11. Dans ce cas, le dispositif de contrôle considère que le tissage peut être poursuivi avec cette fréquence d'apparition des défauts de tissage.

Si la valeur de comptage B atteint le nombre admissible sélectionné d'autoréparations A avant la fin de la durée sélectionnée de production, la valeur de comptage D étant alors inférieure à la durée de production C dans le comparateur 9, le signal d'alarme AS délivré par le comparateur 12 actionne le circuit d'interdiction d'autoréparation 15 pour empêcher d'autres opérations d'autoréparation. Dans ce cas, le dispositif de contrôle considère que le tissage ne doit pas être poursuivi avec cette fréquence d'apparition de défauts de tissage. La remise à zéro des compteurs 8 et 11 peut être effectuée soit manuellement, soit par la transmission du signal d'alarme AS du comparateur 12 sur les bornes correspondantes des compteurs. Dans ce dernier cas, on prévoit avantageusement une mémoire appropriée pour mémoriser la délivrance du signal d'alarme AS.

Dans le dispositif illustré par la fig. 3, la détection de l'accroissement réel de l'indice de production est initialisée par la première opération d'autoréparation après remise à zéro du compteur de temps 8.

En plus des éléments du dispositif de contrôle illustré par la fig. 1, cette forme de réalisation du dispositif comprend un circuit de commande d'entrée 16 du compteur 8, comportant une bascule 161

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et un commutateur manuel 162. Le signal de remise à zéro RS délivré par le comparateur 9 est transmis à la borne de réarmement R de la bascule 161, tandis que le signal S2 du circuit de contrôle d'autoréparation 1 est transmis à la borne d'armement S de la bascule 161. La borne de sortie du commutateur manuel 162 est connectée à la porte ET 6.

Tant que le commutateur 162 est positionné sur la borne b, un signal de niveau élevé est transmis constamment à la porte ET 6. Par conséquent, le dispositif fonctionne alors de la même manière que le dispositif représenté sur la fig. 1.

Si le commutateur 162 est positionné sur la borne c et qu'un signal de remise à zéro RS soit transmis à la bascule 161, celle-ci transmet un signal de niveau bas à la porte ET 6 et, par conséquent, aucune détection n'a lieu dans le compteur 8. Au début de la première opération d'autoréparation après la remise à zéro, le signal S2 est transmis à la balance 161 qui à son tour délivre un signal de niveau élevé à la porte ET 6 de manière à commencer la détection de l'accroissement réel de la durée de production.

Dans les formes de réalisation décrites ci-dessus, on utilise la durée de production comme indice de production, la combinaison de l'oscillateur de référence 5 et du compteur de temps 8 étant mise en œuvre pour mesurer cette durée.

Toutefois, au lieu de pratiquer ainsi, on peut utiliser le nombre d'introductions de trame comme indice de production. Par exemple,

on peut employer à cette fin une combinaison d'un détecteur de proximité approprié et d'un compteur de passées. Le détecteur de proximité détecte les rotations de la manivelle du métier pour délivrer les impulsions qui sont comptées dans le compteur de passées, s Les valeurs de comptage de ce compteur sont alors comparées à un nombre présélectionné d'introductions de trame.

D'autre part, on peut aussi utiliser la longueur du tissu produit comme indice de production. Par exemple, on peut employer à cet effet une combinaison d'un détecteur de proximité approprié avec io un compteur de longueur. Le détecteur de proximité détecte la rotation d'un engrenage fixé au rouleau de tension pour délivrer des impulsions enregistrées par le compteur de longueur. Les valeurs de comptage du compteur de longueur sont comparées à une longueur présélectionnée de tissu produit.

15 En outre, dans le cas où l'on utilise la durée de production comme indice de production, un comptage du temps peut être initia-lisé au moment de la formation des défauts.

Avec la présente invention, une formation continue de sérieux défauts de tissage est automatiquement détectée d'une manière qui 20 empêche ensuite des autoréparations et évite donc l'importante dégradation du tissu qui résulte inévitablement d'une multiplication des défauts de tissage. En particulier, le dispositif de contrôle selon la présente invention est utilisable avantageusement pour une fabrication sous contrôle entièrement automatique.

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3 feuilles dessins

Claims (5)

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1. Dispositif de contrôle d'autoréparation en cas de tissage anormal sur un métier à tisser, comprenant:

a) un premier générateur de signaux (5) délivrant des signaux de détection indicatifs de l'accroissement réel d'un indice de production,

b) un premier compteur (8) pour compter les signaux de détection provenant du premier générateur de signaux (5) et pour délivrer séquentiellement des premières valeurs de comptage,

c) un premier sélecteur (10) pour sélectionner un indice de production de référence,

d) un premier comparateur (9) connecté au premier compteur (8) et au premier sélecteur (10) pour comparer les premières valeurs de comptage à l'indice de production de référence sélectionné et pour délivrer un signal de remise à zéro quand cette valeur est égale à cet indice, le premier compteur (8) étant remis à zéro par ce signal,

e) un second générateur de signaux (1) délivrant un signal d'autoréparation lors de la détection de chaque manœuvre d'autoréparation,

f) un second compteur (11) pour compter les signaux d'autoréparation provenant du second générateur de signaux (1) et pour délivrer séquentiellement des secondes valeurs de comptage, ce second compteur étant remis à zéro par le signal de remise à zéro délivré par le premier comparateur (9),

g) un second sélecteur (13) pour sélectionner un nombre admissible d'autoréparations, et h) un second comparateur (12) connecté au second compteur (11) et au second sélecteur (13) pour comparer les secondes valeurs de comptage au nombre admissible sélectionné d'autoréparations et pour délivrer, quand ces deux valeurs sont égales, un signal d'alarme empêchant une nouvelle manœuvre d'autoréparation.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de commande d'entrée (16) du premier compteur (8), comportant un état réarmé qui est produit par la réception du signal de remise à zéro délivré par le premier comparateur (9) et qui empêche l'entrée des signaux de détection dans le premier compteur (8), et un état armé qui est produit par la réception d'un signal d'autoréparation provenant du second générateur de signaux (1) et qui permet l'entrée des signaux de détection dans le premier compteur (8).

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier générateur de signaux (5) est agencé pour délivrer un train d'impulsions indicatives d'un accroissement réel de la durée de production, et en ce que le premier sélecteur (10) est un sélecteur de durée de référence de production.

4. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier générateur de signaux est agencé pour délivrer un train d'impulsions indicatives d'un accroissement réel de longueur du tissu produit, et en ce que le premier sélecteur est un sélecteur de longueur de référence de tissu produit.

5. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier générateur de signaux est agencé pour délivrer un train d'impulsions de passées, indicatives d'un accroissement réel du nombre d'introductions de trame, et en ce que le premier sélecteur est un sélecteur de nombre de référence de passées.