CH531737A

CH531737A - Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde et cadran d'horlogerie obtenu par ce procédé

Info

Publication number: CH531737A
Application number: CH1833770A
Authority: CH
Inventors: Feller Gilbert
Original assignee: Metalem Sa
Priority date: 1969-10-14
Filing date: 1969-10-14
Publication date: 1972-08-31
Also published as: DE2049341B2; US3675295A; US3724202A; DE2049341A1; DE2049341C3

Description


  
 



   Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde
 et cadran d'horlogerie obtenu par ce procédé
 Parmi les procédés connus tendant à munir un cadran d'horlogerie en métal, de zones et parties dont l'apparence dans la plaque de cadran terminée se distingue clairement du reste de la plaque,   l'un    des plus anciens est certainement l'émaillage.



   On connaît, par exemple, un procédé de fabrication d'un cadran de pièce d'horlogerie présentant des signes horaires en émail en relief suivant lequel on forme dans une plaque métallique des cavités de formes correspondant auxdits signes. On dispose alors de l'émail dans lesdites cavités constituant des moules pour ce dernier, et on procède à la cuisson de l'émail, après quoi on attaque chimiquement ladite plaque pour l'amincir et dégager ainsi lesdits signes en émail, de manière qu'ils soient en relief sur la plaque.



   Ce procédé connu n'est guère applicable à la fabrication d'un cadran muni d'un ou de plusieurs petits cadrans, par   exemple    de cadrans de compteurs et/ou d'un cadran de petite seconde, réalisés de la manière décrite dans ce procédé connu pour des signes. En effet, de tels petits cadrans dépasseraient de la surface de la plaque de cadran, ce qui est indésirable. Ce procédé connu a de plus le désavantage d'être coûteux et de nécessiter un outillage et une   main-d'oeuvre    spécialisés.



   Par ailleurs, avec les procédés de fabrication de cadrans plus répandus actuellement, les possibilités de varier l'apparence du cadran terminé sont forcément limitées par les traitements de terminage. Ceci est tout particulièrement le cas avec des cadrans dont la plaque, en métal, a reçu par traitement galvanique un dépôt argent ou or par exemple, dépôt qui est ensuite protégé par une couche de Zapon.



   La présente invention vise à réaliser un procédé simple et peu coûteux qui permet de munir un cadran d'horlogerie en métal, de zones et parties et notamment de cadrans de petite seconde ou compteurs dont l'apparence dans la plaque de cadran terminée se distingue clairement du reste de la plaque, et ceci sans que les opérations de terminage de la plaque de cadran doivent être modifiées ou en soient compliquées.



   A cet effet, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'on pratique un logement dans la face invisible d'une plaque de cadran métallique, à l'emplacement d'un cadran de petite seconde ou compteur, qu'on munit ce logement d'une matière non conductrice d'électricité, qu'on travaille la face visible de la plaque de cadran par enlèvement de matière pour y faire apparaître en retrait une zone circulaire ou de forme de ladite matière, et qu'on termine ensuite la plaque de cadran.



   Le cadran d'horlogerie obtenu selon ce procédé est caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une plaque de cadran métallique munie au dos d'au moins un logement rempli de matière non conductrice d'électricité et au-dessus d'une ouverture circulaire ou de forme faisant apparaître ladite matière comme cadran de petite seconde ou cadran pour compteur.



   Dans un tel cadran, le dessous de la plaque reste parfaitement propre, ce qui n'est pas le cas avec l'émaillage.



  En outre, la résistance mécanique de la plaque de cadran correspond aux normes choisies, contrairement à l'émaillage dont la cuisson provoque une recuite très prononcée du métal. De plus, les peits cadrans ne dépassent pas la surface de la plaque et il est possible d'usiner ladite matière pour que son niveau soit en dessous de la surface de la plaque. Enfin, la surface du cadran peut être par   faitement    plate grâce aux moyens techniques connus, ce qui n'est pas le cas par attaque chimique qui nécessite, en plus, une protection des endroits qui doivent subsister.



   Une forme d'exécution de l'invention va être décrite ci-après, en se référant au dessin annexé, dans lequel:
 La fig. 1 montre en plan une partie d'un cadran d'horlogerie muni d'un petit cadran obtenu selon le procédé de l'invention, et  
 La fig. 2 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la fig. 1.



   On commence par pratiquer, dans le dessous d'une plaque de cadran 5 métallique un logement 6 dans l'épaisseur de la plaque 5. On munit ensuite ce logement d'une matière non conductrice d'électricité 2. Cette matière peut être par exemple une matière synthétique thermodurcissable qui peut être coulée, injectée ou introduite à l'aide d'une spatule à l'état pâteux dans le logement 6. Alternativement, cette matière peut être une barre en matière non conductrice d'électricité, par exemple en matière synthétique ou obtenue d'une pierre précieuse préparée séparément et chassée ensuite dans le logement. Par la suite on vient fraiser depuis le dessus de la plaque 5 une ouverture 7, circulaire dans l'exemple représenté, mais qui pourrait tout aussi bien être de forme, enlevant ce faisant le métal couvrant la matière 2 et faisant apparaître celle-ci en retrait.



   L'étape suivante consiste à terminer la plaque de cadran 5 selon   l'un    des procédés classiques. Ces procédés consistent généralement en un traitement galvanique par lequel on dépose une couche d'un métal sur la surface lissée de la plaque de cadran.   I1    va de soi que, dans le cas présent, ce traitement ne touche que les parties conductrices d'électricité de la plaque de cadran alors que le petit cadran formé par la matière 2, tout en le subissant, reste insensible à ce traitement galvanique et constitue sur la plaque de cadran terminée un élément qui se différencie autant par l'apparence de sa surface qu'aussi éventuellement par sa couleur des parties métalliques de la plaque de cadran.



   Alors que   l'on    a jusqu'ici décrit le remplissage du ou des logements pratiqués dans la plaque de cadran métallique avec une seule matière non conductrice d'électricité, toute une gamme de possibilités s'ouvre par l'utilisation de matières différentes.



   On peut, par exemple, appliquer dans le logement 6, d'abord une masse transparente et ensuite une couche de tritium. En usinant ensuite la face visible de la plaque de cadran métallique, on peut faire apparaître la masse transparente qui se trouve en dessous et, à travers celleci, la masse luminescente, sans qu'il y ait de danger que cette dernière soit attaquée par l'usinage.



   Dans le même ordre d'idées on pourrait remplir le logement 6 d'abord d'un laque transparent et métalliser la base de cette masse.



   Outre l'avantage technique qui résulte du procédé décrit, du fait qu'il permet le terminage de plaques de cadrans en métal usuels dans la fabrication de cadrans de luxe, le procédé décrit permet la confection de cadrans d'une apparence nouvelle munis de petits cadrans dont l'apparence et notamment la couleur se différencient clairement du reste du cadran.



   L'exemple de réalisation illustré montre bien l'effet que   l'on    peut obtenir de cette façon.



   Un autre avantage du procédé décrit, qui n'a pas encore été mentionné ici, réside dans le fait que la matière ne dépasse pas du métal, contrairement à ce qui serait le cas avec des ornements décalqués, puisque ces derniers ornements ne seraient apposés sur la plaque de cadran qu'après le terminage de celle-ci, c'est-à-dire qu'après le zaponnage. Obligatoirement dans ce cas, les ornements se trouvant surélevés de l'épaisseur de l'ornement au-dessus du plan de la plaque de cadran.



   Toutefois, l'avantage primordial du procédé décrit doit être vu dans le fait qu'il permet de confectionner un cadran à plaque métallique pourvu de cadrans de compteur ou de petite seconde de couleur variable, ces ornements pouvant être placés dans la plaque de cadran métallique avant que celle-ci soit soumise au terminage, ces ornements, parce qu'ils ne sont pas conducteurs d'électricité, restent insensibles au traitement galvanique que subira le cadran dans le cadre de son terminage.



   REVENDICATION I
 Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde, caractérisé en ce qu'on pratique un logement (6) dans la face invisible d'une plaque de cadran métallique (5), à l'emplacement d'un cadran de petite seconde ou compteur, qu'on munit ce logement (6) d'une matière non conductrice d'électricité (2), qu'on travaille la face visible de la plaque de cadran par enlèvement de matière pour y faire apparaître en retrait une zone circulaire ou de forme de ladite matière, et qu'on termine ensuite la plaque de cadran.



   SOUS-REVENDICATION
 1. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on introduit dans le logement (6) une masse transparente non conductrice d'électricité et qu'on applique sur la base de cette masse un dépôt métallisant.



   REVENDICATION Il
 Cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde, obtenu selon le procédé de la revendication I, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une plaque de cadran métallique (5) munie au dos d'au moins un logement (6) rempli de matière non conductrice d'électricité (2) et au-dessus d'une ouverture (7) circulaire ou de forme faisant apparaître ladite matière (2) comme cadran de petite seconde ou cadran pour compteur.

 

   SOUS-REVENDICATION
 2. Cadran selon la revendication II, caractérisé en ce que la matière non conductrice d'électricité apparaissant est une masse transparente laissant voir au travers d'elle une masse luminescente ou un dépôt métallisé.



     écrits    et images opposés en cours d'examen
 Exposé d'invention suisse   No    276464

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims

**ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. La fig. 2 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la fig. 1.

On commence par pratiquer, dans le dessous d'une plaque de cadran 5 métallique un logement 6 dans l'épaisseur de la plaque 5. On munit ensuite ce logement d'une matière non conductrice d'électricité 2. Cette matière peut être par exemple une matière synthétique thermodurcissable qui peut être coulée, injectée ou introduite à l'aide d'une spatule à l'état pâteux dans le logement 6. Alternativement, cette matière peut être une barre en matière non conductrice d'électricité, par exemple en matière synthétique ou obtenue d'une pierre précieuse préparée séparément et chassée ensuite dans le logement. Par la suite on vient fraiser depuis le dessus de la plaque 5 une ouverture 7, circulaire dans l'exemple représenté, mais qui pourrait tout aussi bien être de forme, enlevant ce faisant le métal couvrant la matière 2 et faisant apparaître celle-ci en retrait.

L'étape suivante consiste à terminer la plaque de cadran 5 selon l'un des procédés classiques. Ces procédés consistent généralement en un traitement galvanique par lequel on dépose une couche d'un métal sur la surface lissée de la plaque de cadran. I1 va de soi que, dans le cas présent, ce traitement ne touche que les parties conductrices d'électricité de la plaque de cadran alors que le petit cadran formé par la matière 2, tout en le subissant, reste insensible à ce traitement galvanique et constitue sur la plaque de cadran terminée un élément qui se différencie autant par l'apparence de sa surface qu'aussi éventuellement par sa couleur des parties métalliques de la plaque de cadran.

Alors que l'on a jusqu'ici décrit le remplissage du ou des logements pratiqués dans la plaque de cadran métallique avec une seule matière non conductrice d'électricité, toute une gamme de possibilités s'ouvre par l'utilisation de matières différentes.

On peut, par exemple, appliquer dans le logement 6, d'abord une masse transparente et ensuite une couche de tritium. En usinant ensuite la face visible de la plaque de cadran métallique, on peut faire apparaître la masse transparente qui se trouve en dessous et, à travers celleci, la masse luminescente, sans qu'il y ait de danger que cette dernière soit attaquée par l'usinage.

Dans le même ordre d'idées on pourrait remplir le logement 6 d'abord d'un laque transparent et métalliser la base de cette masse.

Outre l'avantage technique qui résulte du procédé décrit, du fait qu'il permet le terminage de plaques de cadrans en métal usuels dans la fabrication de cadrans de luxe, le procédé décrit permet la confection de cadrans d'une apparence nouvelle munis de petits cadrans dont l'apparence et notamment la couleur se différencient clairement du reste du cadran.

L'exemple de réalisation illustré montre bien l'effet que l'on peut obtenir de cette façon.

Un autre avantage du procédé décrit, qui n'a pas encore été mentionné ici, réside dans le fait que la matière ne dépasse pas du métal, contrairement à ce qui serait le cas avec des ornements décalqués, puisque ces derniers ornements ne seraient apposés sur la plaque de cadran qu'après le terminage de celle-ci, c'est-à-dire qu'après le zaponnage. Obligatoirement dans ce cas, les ornements se trouvant surélevés de l'épaisseur de l'ornement au-dessus du plan de la plaque de cadran.

Toutefois, l'avantage primordial du procédé décrit doit être vu dans le fait qu'il permet de confectionner un cadran à plaque métallique pourvu de cadrans de compteur ou de petite seconde de couleur variable, ces ornements pouvant être placés dans la plaque de cadran métallique avant que celle-ci soit soumise au terminage, ces ornements, parce qu'ils ne sont pas conducteurs d'électricité, restent insensibles au traitement galvanique que subira le cadran dans le cadre de son terminage.

REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde, caractérisé en ce qu'on pratique un logement (6) dans la face invisible d'une plaque de cadran métallique (5), à l'emplacement d'un cadran de petite seconde ou compteur, qu'on munit ce logement (6) d'une matière non conductrice d'électricité (2), qu'on travaille la face visible de la plaque de cadran par enlèvement de matière pour y faire apparaître en retrait une zone circulaire ou de forme de ladite matière, et qu'on termine ensuite la plaque de cadran.

SOUS-REVENDICATION 1. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on introduit dans le logement (6) une masse transparente non conductrice d'électricité et qu'on applique sur la base de cette masse un dépôt métallisant.

REVENDICATION Il Cadran d'horlogerie muni d'au moins un cadran de compteur ou de petite seconde, obtenu selon le procédé de la revendication I, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une plaque de cadran métallique (5) munie au dos d'au moins un logement (6) rempli de matière non conductrice d'électricité (2) et au-dessus d'une ouverture (7) circulaire ou de forme faisant apparaître ladite matière (2) comme cadran de petite seconde ou cadran pour compteur.

SOUS-REVENDICATION 2. Cadran selon la revendication II, caractérisé en ce que la matière non conductrice d'électricité apparaissant est une masse transparente laissant voir au travers d'elle une masse luminescente ou un dépôt métallisé.

écrits et images opposés en cours d'examen Exposé d'invention suisse No 276464