CH345850A

CH345850A - Procédé de fabrication d'un élément contrasté, notamment d'un cadran de montre

Info

Publication number: CH345850A
Authority: CH
Inventors: Nydegger Jean
Original assignee: Lapidor Sa
Priority date: 1959-04-09
Filing date: 1959-04-09
Publication date: 1960-04-15

Description

<Desc/Clms Page number 1>
Procédé de fabrication d'un élément contrasté, notamment d'un cadran de montre La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un élément contrasté, notamment d'un cadran de montre, comprenant des motifs apparaissant par contraste sur un fond.

Ce procédé est caractérisé par le fait qu'on appose sur un élément de base constituant le corps de l'élément une couche de matière colorée, appose sur celle- ci une couche de matière photosensible, expose ladite couche de matière photosensible de telle manière qu'une partie seulement de celle-ci soit impressionnée, ce qui a pour effet de modifier sa solubilité, et utilise cette différence de solubilité entre les diverses parties de la couche photosensible, en dissolvant au moins une partie de celle-ci, pour apposer une couche de matière colorée sur une partie seulement de l'élément,

cette dernière couche contrastant avec la première.

Le dessin illustre, à titre d'exemple, plusieurs modes de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.

Les fig. 1 à 5 sont des coupes d'une ébauche de cadran de montre à différents stades de sa fabrication.

Les fig. 6 à 8 sont des coupes analogues illustrant une variante du procédé, et la fig. 9 est une coupe illustrant une variante d'une phase du procédé.

Le cadran représenté dans les fig. 1 à 5 comprend un élément de base, ou corps de cadran 1, en matière plastique. La première opération, consiste à recouvrir la face du corps. 1 d'une couche métallisée 2, par exemple une couche d'argent (fig. 1). Cette opération pourra se faire par évaporation sous vide. On recouvre ensuite la couche 2 d'une couche de laque photosensible 3 (fig. 2), par exemple la laque Photo Resist (marque déposée), vendue par la maison Kodak, qui peut être appliquée au pistolet en couche très mince et régulière.

Cette laque a la propriété de devenir difficilement soluble là où elle a été exposée aux rayons ultraviolets. Par contre, la partie non exposée reste soluble aux solvants organiques.

Un, écran 4 présentant des parties ajourées 5 est placé sur la couche 3 de matière photosensible. Celle- ci est alors exposée à une source 6 de rayons ultraviolets, à travers l'écran 4 (fig. 3). Seules les zones 3a de la couche 3, situées en regard des jours de l'écran,, sont impressionnées et deviennent ainsi, comme cela a été dit plus haut, difficilement solubles.

L'écran 3 étant ôté, une couche métallisée 7, par exemple une couche d'or, est apposée sur la couche de matière photosensible 3 .(fig. 4), puis le tout est plongé dans un solvant, par exemple du trichloréthylène. Les: parties non impressionnées de la couche photosensible 3 disparaissent avec la couche 7 qu'elles portent, cette couche 7 ne subsistant plus que sur les parties 3a de la couche 3. Le cadran présente ainsi un motif doré apparaissant sur fond argenté.

Pour la clarté du dessin, l'épaisseur des couches 2, 3 et 7 a été grandement exagérée, de sorte que dans la réalité la couche 7 parait être dans le plan de la couche 2.

La variante du procédé illustrée dans les fig. 6 à 8 diffère du procédé décrit ci-dessus à partir du stade représenté dans la fig. 3. Dans cette variante, avant d'apposer sur la couche photosensible une

seconde couche colorée, on dissout les parties de la couche photosensible non impressionnées, de sorte qu'il n'en subsiste que les parties 3a (fig. 6).

Une couche métallisée 8 est ensuite apposée sur la couche 2 et sur les parties 3a de la couche 3 (fig. 7). Dans cette variante, la couche 2 sera, de préférence, une couche d'or, alors que la couche 8 sera une couche d'argent.

A l'aide d'un solvant plus actif que le solvant utilisé pour dissoudre les parties non impressionnées de la couche de matière photosensible, par exemple du toluène, on dissout les parties 3a qui en subsistent et qui disparaissent alors avec la couche 8 qu'elles portaient. La couche 8 ne subsiste plus que sur les endroits où elle était directement en contact avec la couche 2, cellerci étant visible là où la couche 8 a disparu. (fig. 8).

Pour la clarté du dessin, le corps du cadran 1 a été représenté avec une face supérieure plane, mais le procédé pourra être avantageusement utilisé dans la fabrication de cadrans à signes horaires en. creux ou en relief, dont les signes présentent une autre coloration que le fond du cadran.

L'écran partiellement opaque à travers lequel la couche photosensible est impressionnée pourra être obtenu, par exemple, par enfonçage d'un, moule de matière plastique transparente ou translucide au moyen d'un cadran-pilote, c'est-à-dire d'un poinçon présentant le même relief que le cadran que l'on désire obtenir. On réalise ainsi une série d'écrans que l'on rendra partiellement opaques au moyen d'un vernis opaque que l'on appose à la main. On, pourra, au pinceau par exemple, étendre ce vernis dans les parties en creux des moules seulement, c'est-à-dire dans les parties apparaissant en relief sur le cadran.

On pourra aussi apposer le vernis opaque sur tout le moule et l'ôter dans les parties du moule apparaissant en relief, et destinées à former les parties basses, du cadran. Ces moules ainsi réalisés sont ensuite appliqués exactement sur les cadrans en fabrication, qui présentent un relief correspondant.

Dans le cas, très fréquent, où le cadran présente des parties polies et des parties mates, on pourra effectuer l'impression de la couche photosensible de la manière illustrée dans la fig. 9. Dans cette figure, le corps du cadran, en matière translucide, est désigné par 9.

Sa face présente des parties 10 polies, le reste étant mat; elle est revêtue d'une couche métallisée 2 recouverte elle-même par une couche 3 de matière photosensible. Cette couche 3 est placée en regard d'une surface 11 non réfléchissante, puis le cadran est éclairé depuis derrière par une source de rayons ultraviolets 12. La lumière est réfléchie en 13 par les zones polies 10 de la face du corps 9 du cadran et n'atteint pas la couche 3 située en regard de ces zones.

Par contre, les rayons lumineux 14 qui atteignent les zones mates de la surface du corps 9 du cadran la traversent, de même que la couche métallisée 2, très mince, et atteignent la couche 3 qu'ils impressionnent. Le procédé pourra s'appliquer à des cadrans dont le corps n'est pas réalisé en matière transparente, mais: en métal, par exemple. Les couches colorées pourront ne pas être métallisées sous vide, mais être obtenues par des vernis.

On pourra, au moyen du présent procédé, inscrire sur le cadran, non seulement un tour d'heures en relief, mais y apposer des inscriptions qui, habituellement, sont obtenues par décalque, comme, par exemple, un tour de minutes, une marque de fabrique, etc.

L'invention n'est pas limitée aux cadrans proprement dits, mais pourra également s'appliquer à des médailles, enseignes, ou tous autres éléments décoratifs ou publicitaires.

Claims

REVENDICATION Procédé de fabrication d'un élément contrasté, notamment d'un cadran de montre, comprenant des motifs apparaissant par contraste sur un fond, caractérisé par le fait qu'on.

appose sur un élément de base constituant le corps de l'élément une couche de matière colorée, appose sur celle-ci une couche de matière photosensible, expose ladite couche de matière photosensible de telle manière qu'une partie seulement de celle-ci soit impressionnée, ce qui a pour effet de modifier sa solubilité, et utilise cette différence de solubilité entre les diverses parties de la couche photosensible, en dissolvant au moins une partie de celle-ci, pour apposer une couche de matière colorée sur une partie seulement de l'élément, cette dernière couche contrastant avec la première. SOUS-REVENDICATIONS 1.

Procédé suivant la revendication, caractérisé par le fait que, après avoir impressionné une partie de ladite couche photosensible, on la recouvre entièrement de la seconde couche de matière colorée, puis plonge l'élément en fabrication dans un solvant agissant sur la partie la plus soluble de la couche de matière photosensible, laquelle est dissoute et dispa- rait avec la couche de matière colorée qu'elle porte, le tout de manière que la seconde couche de matière colorée ne subsiste que sur les parties de la couche photosensible impressionnée,

la première couche de matière colorée apparaissant sur le reste de l'élément. 2. Procédé suivant la revendication, caractérisé par le fait que, après avoir impressionné une partie de la couche photosensible, on dissout la partie non impressionnée, laquelle est la plus soluble, recouvre la partie restante de même que la partie apparente de la première couche colorée d'une seconde couche de matière colorée, puis dissout la partie restante de la couche de matière photosensible .qui disparait avec la seconde couche de matière colorée qu'elle portait,

laissant à sa place appara?tre la première couche de matière colorée. <Desc/Clms Page number 3> 3. Procédé suivant la revendication, caractérisé par le fait qu'on expose la couche photosensible à la lumière à travers un écran présentant des parties opaques et des parties transparentes. 4. Procédé suivant la revendication, et la sous- revendication 3, caractérisé par le fait qu'on obtient ledit écran à l'aide d'un élément-pilote, constitué par un poinçon présentant le relief de l'élément que l'on désire obtenir, par enfonçage dudit élément-pilote dans de la matière plastique transparente, puis qu'on rend opaque une partie du négatif ainsi, obtenu. 5.

Procédé suivant la revendication, dans lequel on part d'un corps d'élément en matière translucide et présentant, sur sa face, des parties polies et des parties mates, caractérisé par le fait qu'on impressionne une partie de la couche photosensible par éclairage depuis derrière à travers ledit corps, de manière que la lumière traverse les parties mates de la surface du corps de l'élément et impressionne la couche de matière photosensible située au-dessus de ces parties mates,

alors qu'elle est réfléchie par les parties polies de la surface du corps de l'élément et n'atteint pas, à ces endroits, la couche de matière photosensible.