CH163327A - Machine à fileter à main. - Google Patents

Machine à fileter à main.

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CH163327A
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Fouquet Eugene
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Fouquet Eugene
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23GTHREAD CUTTING; WORKING OF SCREWS, BOLT HEADS, OR NUTS, IN CONJUNCTION THEREWITH
    • B23G1/00Thread cutting; Automatic machines specially designed therefor
    • B23G1/32Thread cutting; Automatic machines specially designed therefor by milling

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Milling Processes (AREA)

Description


  



  Machine à fileter à main.



     La.    présente invention a pour objet une machine à fileter à main et au moyen d'une
 fraise les tiges, tubes,   etc.,    quelle que soit leur section et autres pièces de section et dimension quelconques. Cette machine est caractérisée par le fait que l'ensemble de la machine, comprenant les organes mobiles porte-fraise et les organes d'actionnement de la vis-mère, est monte rotativement autour de l'organe de serrage de la pièce à fileter, de telle sorte que, si l'on fixe la pièce à fileter, ledit ensemble tourne par rapport à   l'or-    gane de serrage, tandis que, si l'on fixe cet
 ensemble, 1'organe de serrage tourne avec la pièce par rapport à la machine.



   Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.



   La fig. 1 est une coupe verticale passant par les points A-B-C-D (fig. 2) et une vue dans le sens de la flèche   E,    de la pre  mière    forme d'exécution ;
 La fig. 2 est une coupe horizontale passant par la ligne   F-G      (fig. 1)    ;
 La fig. 3 est une coupe transversale passant par la ligne H-C (fig.   1)    ;
 La fig. 4 est une coupe de la boîte d'engrenages passant par la ligne P-S de la fig.   2i,    montrant ses organes vus en bout dans la direction de la flèche V ;
 La fig. 5 est une vue en bout de la fileteuse dans le sens de la flèche W (fig. 1), le volant et le couvercle de la tête porte-fraise n'étant pas figurés et le vernier occupant la position voulue pour l'exécution d'un filetage extérieur avec fraise de grand diamètre ;

  
 La fig. 6 représente schématiquement le vernier dans la position qu'il occupe pour exécuter un alésage avant filetage extérieur avec fraise de petit diamètre ;
 Les fig. 7 et 8 sont   des vues schémati-    ques extrêmement simplifiées destinées uniquement à faire comprendre la combinaison particulière des éléments de la seconde forme d'exécution où l'on retrouve néanmoins les mêmes principes essentiels que dans la pre  mière    ;

   
 La fig. 9 est une coupe verticale de la machine ainsi modifiée dans ses dispositions constructives par   l'axe      U-V    (fig. 10) ;
 La fig. 10 est une vue en plan avec coupes partielles montrant la fixation du volant ;
 La fig. 11 est une vue en bout'du côté du vernier, et
 La fig. 12 est un schéma explicatif de la disposition spéciale du vernier.



   Dans la première forme d'exécution montrée dans les fig. 1 à   6 ;   
 1 désigne un corps de mandrin, dans lequel sont pratiquées quatre mortaises 2, recevant quatre mors   3,    suspendus chacun à deux bielles 4, pivotées sur des axes 5. Des axes 6 assurent la liaison des mors 3 et des bielles 4, de sorte que l'on a ainsi quatre parallélogrammes articulés. Les mors 3 sont poussés vers leur position de serrage par le plateau 7, engagé sur le filetage 8 de la douille 8'sur laquelle peut tourner librement le flasque 9 comportant une couronne dentée 10 et fixé sur le corps de mandrin 1 par des vis non visibles sur le dessin. L'extérieur du corps de mandrin 1 est cylindrique et comporte une collerette 11, qui maintient entre elle et le flasque 9, tout en le laissant tourner, le banc 12.

   Ce banc tournant présente une règle prismatique 12' (voir en particulier fig. 3), qui sert de guidage au chariot 13.



  Le banc 12 possède aussi une pièce en retour d'équerre 14, dans laquelle sont pratiqués (fig. 2), deux logements circulaires 15 et 16, qui servent en partie à centrer les bossages 17 et 17'de la boîte à engrenages 18. Le logement 15 contient, d'autre part, le pignon 35, tandis que le logement   16,    reçoit l'épaulement circulaire 20, qui fait corps avec la vismère 21 destinée à produire le déplacement longitudinal du chariot   13.    Cette vis-mère, en 22, tourne dans le retour d'équerre 14, et en 23 dans le moyeu de la boîte 18.

   La partie de   l'axe    de la vis-mère comprise entre 22 et 23 comporte les épaulements   24,    25 et   26    6 sur lesquels sont montés les engrenages 27, 28,29 calés par la clavette 30 ; l'engrenage   31    calé par la clavette 32 ; et enfin l'engrenage 33 calé par la goupille   34.    Le logement 15 reçoit le pignon   35    en prise avec la couronne dentée 10 solidaire du flasque 9 et du corps de mandrin 1.



   Le   pignon'35    est solidaire de   l'axe    à cannelures 36 qui pénètre télescopiquement dans la douille 37, solidaire de l'engrenage 38.



  Les clavettes 40 et 41 fixées dans la douille 37 et coulissant dans les cannelures 36'et 36"de   l'axe    36 assure l'entraînement de cet axe quand l'engrenage 38 tourne. L'axe   36    est aussi pivoté en 42 dans la paroi de la boîte 18, puis en   43    dans le moyeu de cette même boîte 18. La partie 44 comprise entre 42 et 43 offre de longues dents d'engrenage.



  Cette partie 44 reçoit la tête de 45 qui tourne librement sur l'extérieur des dents allongées de la partie 44.



   Les branches 46 et   47 de la tête de    cheval portent l'axe commun du pignon 48 et de l'engrenage 49 qui engrène avec la partie dentée 44. Le pignon   48    est en prise avec l'engrenage 50. L'engrenage 50 transmet par   r      -exemple    son mouvement à l'engrenage 33.



   La boîte à engrenage 18 est munie de sélecteurs à peigne 51 et 52 dans lesquels s'engagent les dents 53 et 54 de la tête de cheval (fig.   1    et 4). Alors que le peigne 51 est fixé par les vis 55 au fond de la boîte 18, le peigne 52 est solidaire du couvercle 56, ce dernier étant pivoté sur la charnière 57 et immobilisé par le verrou à éclipse 58,   com-    mandé par le levier 59.



   Enfin, la boîte 18 est reliée au banc 12 par les oreilles 60, 60', 60", 60"', qui sont fixées à la pièce en retour   d'équerre 14, par    des boulons non figurés
 Le chariot   13    comporte un logement 61 (fig.   3)    qui reçoit un demi-écrou 62 engagé sur la partie supérieure de la vis-mère   21    qui est, par conséquent, encastrée a moitié dans le chariot 13 et dans la règle 12'du banc 12. L'extrémité antérieure du chariot 13 affecte la forme   d'un      T    (fig. 1) présentant le bossage circulaire duquel pivote la tête porte-fraise 64.

   Cette tête est amenée à la position angulaire voulue, grâce à des coulisses qui sont guidées sur les douilles 66,66' enfilées sur les vis 67,68 bloquées dans la partie antérieure du chariot. Des écrous 65, 65'maintiennent la position angulaire choisie.



  Le bossage qui reçoit la vis 68 pénètre dans une échancrure 69 du banc 12.



   La tête porte-fraise reçoit dans sa partie qui passe approximativement par le centre du mandrin 1 la douille 70 à alésage conique 71 dans laquelle vient se loger la queue   co-    nique 72 sur laquelle est bloquée la fraise à fileter   73    maintenue dans la douille 70 par l'écrou 75, tandis que l'écrou 76 bloqué par le contre-écrou 76'limite le jeu latéral de la douille 70 en forçant la collerette 77 à s'appuyer sur la tête porte-fraise. Le volant 78 est calé par la clavette 79 sur la douille 70 dans laquelle on a taillé la denture 80, en prise avec l'engrenage 81 solidaire du pignon 82 qui entraîne l'engrenage   83    so  lidaire du    pignon   84.    Le pignon   84 est    en prise avec l'engrenage 38 solidaire de la douille 37.

   Le plan du volant 78 est perpendiculaire à   l'axe    général de la machine.



   Le couvercle   85    est fixé à la tête portefraise par des vis non figurées pénétrant dans les trous 86 (fig. 5). La partie antérieure du chariot 13 porte un cadran 87 (fig. 2 et 5) pivoté sur l'axe à épaulement 88, le cadran est actionné par le bouton mobile 89, arrêté par l'écrou 90.



   La tête porte-fraise présente une fenêtre
 (fig. 5), dont les bords, ayant pour centre l'axe 39 et sensiblement tangents au cadran 87, sont munis de verniers 91,92. Le cadran   n    87 présente un certain nombre d'échancrures 93 qui correspondent aux filets que l'on veut obtenir. Dans ces échancrures 93 vient pénétrer un bouton 94 monté sur un ressort 95 fixé en   96.   



   Le fonctionnement de la machine est le suivant :
 On va commencer par exposer les diverses opérations que l'on exécute pour   détermi-    ner le pas de vis qu'on veut obtenir.



   A cet effet, on dispose d'abord les organes de la boîte   a    engrenages 18. On fait basculer de   90   le    levier 59, ce qui fait tourner le verrou à éclipse 58 et libère le couvercle 56.



  On soulève ce couvercle puis on saisit la tête de cheval 45, on la soulève également de façon à mettre les engrenages hors de prise, afin que la   têtede    cheval puisse se déplacer le long de la   partiedentée44.Lavis-    mère 21 est alors également libre. On fait tourner le bouton 97, de telle sorte que la vis-mère 21, agissant sur   le demi-écrou    62, oblige le chariot 13 à se déplacer jusqu'au moment où l'arête 98 (fig. 1) coïncide avec le chiffre voulu de la graduation 99 de la règle   12'    (fig. 2). Si, par exemple, la longueur de filetage à obtenir pour la pièce est de 45 mm, cette opération a eu pour résultat de placer la fraise 73 à la distance nécessaire pour obtenir cette course de   45    mm.

   Ensuite, on fait coulisser la tête de cheval 45 sur la partie 44, de telle sorte qu'on puisse placer la dent   5fi3    dans l'encoche du sélecteur 51 qui correspond au pignon donnant le pas voulu,   33,    par exemple, ce qui obligera l'engrenage   50    à se mettre en prise avec le pi  gnon 33.   



   On rabat alors le couvercle 56   dont le    sélecteur 52 viendra chevaucher la dent 54 de la tête de cheval 52 qui se trouvera ainsi immobilisé en haut, en bas, ainsi que latéralement. On fermera 1e verrou à éclipse   58    en faisant tourner de   90'lue    levier 59 en sorte que le couvercle 56 est empêché de se relever sous la pression des engenages   33    et   50,    quand la poussée de ceux-ci   estdirigéedebas    en haut.



   On desserre légèrement les écrous 65 qui   maintiennent la tête porte-fraise 64 (fig.    2 et   5).    Si l'on suppose que le pas du filetage à obtenir soit, par exemple, de 150, on place le grand trait de la graduation 150 du cadran 87 suivant la ligne d'axe   M-N,    vers le vernier   marqué,,extérieur",c'est-à-diredestiné    aux filetages extérieurs. Cette opération est d'ailleurs précisée par le bouton   94    qui, poussé par le   ressort95dansunedes    encoches correspondantes 93, immobilise le cadran à l'endroit voulu.

   Si le tube 100 à fileter a un diamètre extérieur de 20 mm, par exemple, on placera la graduation 20 du vernier  ,, extérieur" en coïncidence avec le petit trait gravé sur le cadran 87 à coté du grand trait   de 150    qui est dans   l'axe      M-N.   



   Ce grand trait indique en effet le diamètre extérieur réel du tube, tandis que le petit trait indique le diamètre du fond de filet, c'est-à-dire la profondeur à laquelle les dents de la fraise   73    doivent pénétrer pour donner le filet recherché.



   Il convient alors, de serrer le tube dans le mandrin   1.    A cet effet, en supposant que les mors 3 soient écartés suffisamment pour laisser passer le tube T, on introduit ce tube dans la douille   8',    et on le fait passer entre les mors, de telle sorte que sa tranche T' arrive à   proximitédel'arêteformée    par les dents de la fraise   73.    On fait alors tourner à la main la douille 8, qui comporte une partie moletée   8",    cette douille fait avancer le plateau   7,    qui, grâce à ses doigts 7'et 7" engagés dans les mortaises 2, fait pression contre les mors 3, ceux-ci basculant sur leurs bielles respectives 4 et viennent étreindre le tube qui devient alors solidaire du mandrin 1.

   Conformément à la présente invention, si le tube   a    une grande longueur, la machine fonctionnera en étant portée par le tube et en tournant autour de lui à condition qu'il soit convenablement fixé. Au contraire, si le tube de la pièce à fileter est léger et court, ce tube sera porté par la   fileteuse    et tournera avec le mandrin à l'intérieur de la fileteuse fixée, par exemple, sur un établi grâce à une bride, ou à un pied quelconque.



   On va d'abord considérer le premier cas.



  On veut fileter, par exemple, le tube T. Celuici est immobilisé par sa partie qui dépasse à l'arrière de la filière. On saisit la manivelle 78'du volant 78 que l'on fait tourner en sens contraire de celui des aiguilles d'une montre (pour un pas à droite, par exemple) ; le volant entraîne la douille 70 dont les dents 80 entraînent l'engrenage 81 et par conséquent le pignon 82 qui, à son tour, entraîne le pignon 83 et l'engrenage 84. Celui-ci fait tourner l'engrenage   38    et par la suite la douille 37 que les clavettes 40,41 solidarisent en rotation aveo   l'axe      36,    dont le pignon 35 engrène avec la couronne 10.

   Celle-ci étant immobilisée puisqu'elle appartient au flasque 9 fixé au mandrin 1 qui est maintenu par le tube, le pignon 35 se met à rouler sur elle, entraînant avec lui l'ensemble de la machine, c'est-à-dire le banc 12, la boîte à engrenages 18, le chariot 13et la tête portefraise 64 avec le volant 18 et la fraise 73.



  L'ensemble du volant tourne donc à la façon d'un planétaire autour de l'axe général de la machine. En même temps, la partie 44 de   l'axe      36    fait tourner l'engrenage   49    de la tête de cheval 45, le pignon   48    et l'engrenage 50 en prise avec l'engrenage   33    de la vismère. Cette vis-mère 21 tourne donc aussi, et par l'intermédiaire   dudemi-écrou    62, elle oblige le chariot 13 à se déplacer à une allure qui correspond au filet de vis que l'on veut obtenir.

   La. fraise   73    qui, grâce à la transmission ci-dessus décrite, tourne autour du tube 100, et qui, grâce à la douille   70,    tourne sur elle-même entre en contact avec le tube qu'elle attaque au droit de la tranche T'et elle   y    découpe une hélice triangulaire au fur et à mesure que le chariot 13 avance par rapport au tube. Quand l'arête 98 du chariot 13 arrivera au zéro de la graduation 99, le filet sera terminé. On desserrera les écrous 65, on écartera la fraise, puis on resserrera les écrous 65 pour que la tête 64 ne bouge plus.



  On débloquera les mors 3 en dévissant la douille 8'qui rappelle le plateau 7. Le tube est donc libère du mandrin dès que l'on exerce une traction sur lui dans le sens de la flèche   Z.    Pour exécuter un filetage intérieur, on procéderait exactement de la même façon que ci-dessus, si ce n'est que l'on utiliserait une fraise de très petit diamètre et que l'on se servirait du vernier 91 et non du vernier 92 (fig. 6).



   On peut avoir besoin, avant de procéder au filetage, de rectifier ou d'aléser le tube, soit que ce tube soit'une fabrication   dé-    fectueuse, soit, dans le second cas, que son alésage soit trop petit pour qu'on puisse procéder au filetage   sansdanger    pour les dents de la fraise. 



   On supposera, par exemple, dans cette dernière hypothèse, que l'on veuille exécuter un filetage au pas de   200aprèsavoiralésé    le tube à ce diamètre. On remplacera la fraise de filetage par une fraise cylindrique 73' (fig. 6) et l'on amènera cette fois le grand trait   200delagraduationducadran    87 sur la ligne   11-N.   



   On fera coïncider le trait voulu du vernier 91 avec ce trait 200. Par exemple, si l'alésage doit être de 20 mm, c'est le trait 20 qu'on fera coïncider avec le trait 200, puis on bloquera les écrous 65. A cet instant, les sommets des dents de la fraise 73'correspondront à l'alésage de 20 mm recherché.



   Si l'on fait tourner le volant   78    dans le sens des aiguilles d'une montre, cette fois, la fraise 73'attaquera le tube, et   sesdents    enlèveront le métal en excédent, de façon à donner un trou ayant exactement 20 mm.



  Pour procéder alors au filetage, on fera reculer la fraise en agissant sur le bouton 97.



  Ayant amené ainsi le chariot à une distance convenable que l'on contrôle grâce au vernier 99', on remplacera la fraise cylindrique par une fraise de filetage. On desserrera les écrous   65,    et on placera le chiffre 20 du vernier 91 sur le petit trait   200    du cadran   87.    On bloquera à nouveau les écrous 65, puis on exécutera le filetage comme on l'a précédemment décrit.



   Il est clair que si, au lieu d'avoir un tube fixe, qui maitient fixe le mandrin, on avait un tube léger et non fixé, et si, au contraire, on fixait la barre 12 au moyen d'un étau, par exemple, la rotation de l'engrenage 35 sous l'action du volant 78, aurait pour effet de faire tourner la couronne 10, et par conséquent le mandrin 1 et le tube. La machine à fileter fonctionnerait alors comme une machine à fileter fixe.



   Comme on peut le constater par la présente description, cette machine peut   exécu-    ter autant de filetages à des pas différents qu'il y a de roues différentes sur l'axe de la vis-mère 21. On peut changer ces roues, afin de varier les pas à condition de varier d'une manière concomitante les fraises de filetage.



  Enfin, en remplaçant une fraise par une autre, on peut parfaitement obtenir des filets carrés, demi-ronds.



   Cette machine, outre ces avantages, n'exige pas de grands leviers comme les filières à peignes. Son fonctionnement n'impose presque aucun   effortdufaitdu    faible travail de la fraise. Enfin, elle présente   l'é-    norme avantage de permettre les taraudages intérieurs si coûteux avec les   tarauds ordi-    naires.



   Dans la variante de réalisation montrée   fig. 7 à    12, on retrouve les mêmes principes directeurs que dans la précédente forme d'exécution, tels que notamment le mouvement planétaire général de la fraise autour de l'axe de la pièce à fileter et un déplacement axial en sus du mouvement de rotation sur elle-même.

   Les dispositions constructives   ladifférenciantd'aspectde    la première
 forme sont destinées à étendre l'application
 des principes   ci-dessusdécrits    au filetage de
 pièces non cylindriques ou de grandes di
 mensions, elles résident notamment en ce que les déplacements axiaux de la fraise sont produits par des vis-mère interchangeables, le
 maintien de la pièce est assuré par un étau   u    de centrage qui peut être indifféremment
 combiné à la machine en place du mandrin à
 mors convergents précédemment montré, le
 vernier est disposé de manière un   peu diffé-   
 rente.



   La machine modifiée de la sorte, et dont
 les fig. 7 et 8 rappellent le principe en la
 montrant   dansdeux    positions différentes,
 comprend une partie fixe, bâti ou carter 101,
 que l'on peut fixer au moyen d'oreilles 156,
 156'soit sur un étau comme représenté, soit
 en bout d'un mandrin tel que précédemment,
 soit sur un support qui peut être, par exem
 ple, la pièce à fileter elle-même, de façon à
 centrer sur ladite pièce à fileter, (que l'on a
 supposé ici être un tube   Ti    qu'on veut fileter
 intérieurement) une roue dentée 106 suppor
 tée par le bâti et mise en rotation par une
 vis sans fin 102 dont l'axe 103 est entraîné
 par la manivelle   103'.    La fraise 128 de fi letage, mise en rotation par une manivelle 153,

   est supportée par un curseur 110 pivoté sur un axe 188 appartenant à la roue 106.



  Une fenêtre ayant pour centre le point   188    permet de déplacer le curseur et par suite la fraise 128 autour de l'axe 188, suivant les indications d'un vernier désigné généralement par 189 et solidaire de la roue   106.      Sar    le même axe   18,    que le curseur 110 peut tourner une roue dentée 118 qui roule à   l'in-      térieur d'une couronne fixe    119 solidaire du bâti 101. Cette roue dentée 118 provoque la   rotationd'une    roue dentée 115 également portée par le curseur 110 et   c'est    la roue dentée 115 qui actionne la vis-mère qui   produitledé-    placement de la fraise 128 perpendiculairement au plan de la figure.



   Si donc l'on fait tourner à la fois (après avoir mis en place le curseur 110 suivant les dimensions de la pièce à fileter, et après avoir rendu le curseur solidaire de la roue dentée 106), la manivelle   103',    et la manivelle 153, la roue 106 se mettra en mouvement circulaire autour de son centre, la fraise 128, en même temps la roue 118 roulant dans la couronne   119    agira par la roue 115 sur   l'avan-      cement de    la fraise qui tournera sur ellemême sous l'action de la manivelle   153.    La fraise exécutera donc le filetage.



   On va décrire maintenant la machine ellemême (fig. 10 à 12). Pour faciliter   la com-    préhension, les références des fig. 7 et 8 ont été conservées.



   Dans le carter 101 est placée la vis sans fin   10#2    tournant avec son axe   103    maintenu, d'une part, par l'épaulement   104    et, de l'autre, par la bague   105    goupillée sur   l'axe      103.   



  Celui-ci reçoit à l'autre extrémité la manivelle   103'.    La vis 102 engrène avec la roue à denture hélicoïdale 106 dans laquelle est aménagée une fenêtre incurvée   107    à travers laquelle passe la douille filetée 108 portant un écrou à levier 109 qui permet de bloquer le curseur 110 contre la roue 106 par linter  médiaire    du corps 111 de ce curseur 110. Le curseur 110 est alors rendu solidaire de la roue 106 dans sa rotation. La vis 112 dont les bouts pénètrent dans la rainure 112'de la douille 108   empêchela.    douille   108    de tourner par rapport au curseur.

   Le corps 111 du curseur comporte un logement cylindrique dans lequel est placée la douille   113,    qui reçoit   l'axe    114 portant l'engrenage   115,    maintenu par la vis 116. L'engrenage   115    est en prise avec le pignon 117 solidaire du pignon 118 qui engrène lui-même avec la couronne fixe 119, rendue solidaire du carter 101 par la rondelle 120, bloquée par les vis 121 et leurs écrous 122.

   Le pignon 118 est maintenu à sa place par la contre-plaque 123 fixée sur la roue   106    par les vis   124.    La douille filetée 108 est traversée de part en part par l'axe creux 125, formant à un bout une chambre conique   126, dans    laquelle est ajusté le cône mâle 127 recevant la fraise 128 calée par la clavette 129 et maintenue par la vis 130. Le cône 127 est sollicité par la tige de rappel   131    comportant un bout fileté 132 vissé dans le cône 127. La tige 131 possède aussi un épaulement 133 (fig.   10)    qui s'appuie sur la rondelle 134, elle-même placée sur la tranche de   l'axe    creux 125.

   Cet axe creux supporte la douille 135 arrêtée par la collerette 136, d'une part, et par la bague filetée   137,    d'autre part. La bague 137 est immobilisée par la vis   138,    tandis que la douille 139 vissée sur   l'axe      12 : 5    est arrêtée par la vis   140    dont le bout   pénètredansla    rainure 141 pratiquée sur   l'axe    125.



   La douille 135 comporte un logement   1315'où est placé l'écrou moleté amovible    142 en prise avec la vis-mère   144.    Une vis   143    immobilise l'écrou 142 dans le logement 135'.



  La vis-mère 144,   quiestcreuse,    est vissée dans l'écrou 142. A l'autre bout, elle pénètre dans l'axe 114 qui assure son entraînement grâce à la vis 145 dont le bout pénètre dans la rainure 146. Une broche 147, filetée en bout en 148, se visse dans l'axe 114, et rend la vis-mère solidaire en rotation de   l'axe      114.   



   La douille 139, grâce à son épaulement 149, empêche la tige 131'de reculer lorsque l'on veut dévisser le cône 127, car à ce mo  mentlacollerette133s'appuiesur    la rondelle 134'qui, elle-même, rencontre l'épaulement 149. On peut donc agir sur l'écrou 150 dans les deux sens pour visser ou extraire le cône   127, l'écrou    150 étant goupillé en 151 sur la tige 131. Le volant 152 comportant la manivelle 153 est fixé sur la douille 139 par la vis 153'vissée dans le moyeu   152'du    volant, et dont le bout pénètre dans la douille 139 où est pratiqué le logement 154.



   Le carter 101 est muni des oreilles 156 et 156'diamétralement opposées (fig. 10).



  L'oreille 156 est traversée par   l'axe    157 comportant le filetage 158   bloquédans    un trou fileté d'une patte   171    d'un étau   168.    La tigeguide 159 qui prolonge l'axe 157, traverse un alésage lisse de la patte 171 pour se terminer par un épaulement constitué par la rondelle 160 arrêtée par la vis 161. L'autre bout de la tige-guide est muni d'une tête moletée 162 et d'une face d'appui 163. L'oreille   156'est    également traversée par   l'axe    164 comportant un filetage 165 vissé dans la patte 170 de l'étau, tandis qu'une partie lisse 166   se cen-    tre dans un alésage lisse. Un bouton moleté
 167 et une face d'appui 169 complètent la pièce.

   Les axes 159 et 166 servent à fixer, pendant le filetage, la   fileteuse    à l'étau   168    avec lequel font corps les pattes 170 et 171.



  Dans le socle de l'étau 168, on a pratiqué les   glissièresenqueued'aronde    172 qui   reçoi-    vent les mordaches 173 et 174 comportant les écrous 175 et 176 dans lesquels passe la vis   177    ayant un pas à droite et un   pasàgauche.   



  Les extrémités de la vis ont chacune un file  tage 178 et    179, sur lesquels sont ajustées les bagues   180    et 181 permettant le réglage des mordaches. Enfin, la poignée 182 est goupillée en 182'sur l'une des extrémités de la vis. Chaque mordache 173 et 174 est munie   d'un    mors 183 et   184    maintenu en place par les vis   186    et 186' ; ces mors peuvent être en forme de V, comme le montre la fig. 11, ou avoir tout autre forme convenant à la pièce à centrer.



   La roue à denture hélicoïdale 106   com-    porte un alésage excentré 187 dans lequel est pivoté le curseur 110, grâce à son axe creux 155, dans lequel tourillonne l'arbre 118'de l'engrenage   1. 18. L'axe 188    de cet arbre   118'    sert aussi de centre à la fenêtre incurvée 107 dans laquelle peut évoluer la douille 108.



  Le vernier 189 est également centré sur le même point, afin que le curseur 110 puisse le parcourir. Le curseur 110 présente des repères 193 et 194 que l'on peut mettre en coïncidence avec la graduation du vernier dont il sera parlé plus loin.



   Pour exécuter un filetage, on procédera de la façon suivante :
 Soit, par exemple, un tube Ti à tarauder intérieurement (fig. 9 et 10). L'opérateur placera d'abord ce tube entre les mors   183    et   184    de   l'étau 168,    puis il fera tourner la poignée   182    dans le sens du serrage. La vis 177, agissant sur les écrous   177,    agissant sur les écrous 175 et   176,    rapprochera les mordaches   17.      et 174,    de telle sorte que les mors 183 et 184 serreront le tube et le centreront par rapport au carter   101.   



   Ceci fait, l'opérateur desserrera la vis 143 et fera tourner l'écrou moleté 142, de façon à le faire reculer vers la gauche, le long de la vis-mère 144. Etant donné que le bout de la vis   143    est engagé dans une gorge cir  culaire    de l'écrou 142, celui-ci, en reculant, entraîne la douille 135 qui, s'appuyant sur la bague 137, obligera   l'axe      125    à reculer dans la douille 108 en entraînant la fraise 128 qui vient ainsi se placer à proximité de l'orifice du tube   Ti.    Cela fait, l'opérateur bloquera la vis   143,    ce qui rendra 1'écrou 142 solidaire de la douille 135.



   L'opérateur doit maintenant amener la fraise 128 en position correcte par rapport à la périphérie interne du tube   Ti.   



   L'opérateur saisit alors d'une main la manivelle   153    du volant   152    qui entraîne   l'axe    125, puis le cône porte-fraise 127 et la fraise 128. Il fait tourner le volant dans le sens des aiguilles d'une montre, qui est aussi, pour ce cas, le sens de coupe de la fraise   128.    Avec l'autre main, l'opérateur fait tourner également dans le sens des aiguilles d'une montre la manivelle 103'de la vis sans fin 102. La roue à denture hélicoïdale 106, engrenant avec la vis 102, sera entraînée dans le mouvement de rotation et tournera dans le carter   101.

   La, fraise    128 décrira. donc une trajectoire circulaire   au.to.UTdu.centredela    roue 106 et par conséquent autour de   l'axe    du tube   Ti.    En même temps, le pignon 118, entraîné dans le mouvement général de la roue 106 roulera dans la couronne fixe 119 et tournera par conséquent sur lui-même. Le rapport de transmission a été choisi de façon que le pignon 118   accomplissequatrerévolutions    par tour de roue 106. Ces quatre révolutions sont réduites à deux, grâce au pignon 117 qui a deux fois moins de dents que le pignon 115 avec lequel il est en prise. Dans ces conditions, la vis-mère 144, rendue solidaire de   l'axe    xe 114 par la broche 147, ne fait que deux tours pour une révolution complète de la fraise autour de l'axe du tube.

   Le pas de vismère. sera égal à la moitié du pas à obtenir.



   L'opérateur continuant à faire tourner les manivelles 152 et 103', la vis-mère 144, sous l'action de l'axe 114, se vissera dans l'écrou   142    en entraînant la douille 135 et la fraise 128 qui aura ainsi le déplacement longitudi  nal    voulu.



   Lorsque la longueur désirée de filetage sera atteinte, l'opérateur desserrera son étau   168,    en agissant sur la poignée   182    et en tournant dans le sens. de desserrage. Les mors 183 et 184 s'écarteront, puis le tube Ti étant dégagé, il n'y a qu'à l'enlever normalement.



  Si on désire fileter à nouveauun tube semblable, on reculera la fraise   128    8 son point de   départ,endesserrant    la vis   143,    puis en agissant sur l'écrou moleté   142.    Il convient de   remarquerquelecurseur    110 n'a pas été déplacé, ce qui permet d'exécuter plusieurs   piè-    ces absolument identiques sans avoir à procéder à un nouveau réglage.



   Le changement de la vis-mère 144 se fait de la manière suivante :
 On débloque légèrement la vis   143,    puis on visse l'écrou moleté 142 (entraînant la   fraise),.    de telle sorte que le bouton de la broche 147 fasse saillie hors de l'écrou moleté 142, et puisse être saisi avec les doigts,   c'est    le cas, par. exemple en fig. 10. L'opérateur desserre la broche   147,    puis tire à lui   l'é-      crou moleté lA2, après    avoir fait sortir la vis   143    de la gorge où   elleestengagée.   



   On enlève ainsi l'ensemble vis-mère 144 et   ecrou-moleté      142,    la vis-mère 144 se dégageant de   l'axe.    Il suffit   a-lors de    remonter un nouvel écrou moleté avec sa vis-mère à la place des précédents.



   On remarquera que la vis-mère 144 présente à son extrémité une région 144'dépourvue de filets. L'effet de la vis 144 est donc supprimé à fond de course, ce qui supprime alors toute possibilité de coincement.



   On va exposer maintenant la constitution et le fonctionnement du vernier.



   On sait que dans les filetages internes, en vertu des conventions admises universellement, le   diamètreindiquédésigne    le diamètre au fond des filets. Ce diamètre exprime donc, quel que soit le pas du filetage, la profondeur à laquelle devra se faire l'attaque de la fraise. Au contraire, dans les filetages externes, le diamètre indiqué désigne le diamètre sur les arêtes du filetage. Par   consé-    quent, il est clair que, pour fileter extérieurement, par exemple, une tige de n millimètres d'épaisseur, la profondeur d'attaque de la fraise différera suivant le pas. Si le pas, par exemple, est de 100, c'est-à-dire qu'il existe dix filets par centimètre, cette profondeur sera moindre que pour un pas de 500 qui   comportedeux    filets par centimètre.



   Le vernier utilisé dans la machine conforme à la présente invention tient compte de cette observation. Il a été représenté en détail sur la fig. 12.



   Si l'on fait abstraction des complications qu'entraînent la confection au moyen d'une seule et même machine, de pas à droite, et de pas à gauche, le vernier comprendra deux graduations, une graduation supérieure 195, qui correspond au repère supérieur   193    (fig. 11) du curseur 110, et une graduation inférieure 196 qui correspond au repère inférieur 194 du curseur 110. Ces deux graduations sontcentrées sur le point 188 et laissent entre elles un espace libre dans lequel peut se déplacer un coulisseau courbe appelé correcteur.



  Chaque graduation correspond à un diamètre déterminé de fraise. Ici, on admettra, que la graduation supérieure 195 utilisée pour les filetages internes correspond à une fraise ayant un diamètre de 20 mm et que la   gra-    duation inférieure 196 utilisée pour les filetages externes correspond à une fraise ayant un diamètre de 30 mm.



   Supposons, par exemple, que l'on veuille fileter l'intérieur du tube   Ti,    au pas'de 150, le filetage ayant 70 mm de diamètre. La vismère correspondant au pas de 150 ayant été placée dans l'appareil, il suffira de placer l'axe 188-X du curseur   (c'est-à-dire    le repère   193)    sur la division 170 de la graduation supérieure. La fraise sera placée alors exactement par rapport au tube   Ti.   



   Supposons maintenant que l'on veuille fileter extérieurement un   tubeTzaudiamètre    de 43 mm et au pas de 300. On commencera par placer l'axe   188-Yducurseur(c'est-à-    dire le repère 194) sur la division 143 de la graduation supérieure. Cette opération aura pour effet (ceci en raison de la manière dont les graduations ont été établies) de placer la fraise 128 de telle façon que son arête cou  pantesoit    tangente à un cercle ayant   43    mm de diamètre.

   Il faut donc corriger la position de cette fraise de façon qu'elle attaque le tube   T2.    A cet effet, on amènera la ligne 300 du curseur en coïncidence avec la ligne 188-Y, puis on déplacera à nouveau le curseur   110    dans le sens voulu (qui dépend du sens du filetage), de façon que son axe 188-Y   (c'est-    à-dire le repère 194) vienne coïncider avec la ligne a marquée sur le curseur, cette ligne   a    occupant sur le curseur une position telle qu'elle correspond à la correction voulue pour le   pas de 300 et la. fraise    de   30    mm.



   On remarquera que la machine montée sur étau donne aussi de grandes facilités pour fileter par tâtonnement, ce qui se produit, par exemple, si l'on a à faire un filetage qui ne correspond pas exactement à une division du vernier. Dans ce cas, si l'on filète, par exemple, une pièce mâle, il est essentiel de l'essayer au moyen de la pièce femelle destinée à coopérer avec elle (ou inversement). Avec la machine telle qu'elle a été représentée en fig. 10, cette opération se fait très facilement sans que l'on ait à retirer la pièce à fileter de l'étau et sans dérégler la fraise.



   Le tube Ta étant en place, l'opérateur   dé-    visse le bouton moleté   162    et le tire jusqu'à ce que la rondelle 160 vienne buter contre la tranche postérieure de la patte 171. Ensuite, il dévisse le bouton   167    et le retire   complu-    tement. A ce moment, il peut faire pivoter tout le carter 1 autour de l'axe 159, ce qui permet d'atteindre aisément la pièee en cours de filetage pour y effectuer tous essais et mesures utiles.



   On conçoit que cette machine permet, avec deux fraises de différents diamètres, et de simples vis-mère aussi peu fragiles qu'encom  brantes,de    fileter une variété considérable de pièces intérieurement et extérieurement, et cela sans l'aide de tarauds ou de peignes de filières.



   D'autre part, en plaçant une fraise à   dé-    foncer à la place de la fraise à fileter, on peut très bien percer par fraisage circulaire, ou encore aléser et en principe exécuter une   fouledetravaux    suivant les pièces et les fraises dont on dispose.



   Enfin, si on se trouve en présence d'une pièce telle qu'un corps de chaudière sur lequel on désire exécuter un filetage, on sépare la   fileteuse    de l'étau 68 en dévissant les broches 162 et 167, ainsi que la rondelle 160, puis, sans s'occuper de   l'étau,    on bride par des moyens appropriés, la   fileteuse,.    de façon qu'elle soit centrée sur la pièce qu'on veut aléser ou fileter. Puis, en agissant sur les manivelles, on obtient le résultat recherché. Si on le désire, on pourra substituer au volant   52    un arbre flexible commandé par un moteur. L'opération n'aura plus à ce moment qu'à conduire la manivelle 103'.


Claims (1)

  1. REVENDICATION : Machine à fileter à main et au moyen d'une fraise des tiges, tubes, etc., quelle que soit leur section, caractérisée par le fait que l'ensemble de la machine, comprenant les organes mobiles porte-fraise et les organes d'ac tionnement de la vis-mère, est monté rotativement autour de l'organe de serrage de la pièce à fileter, de telle sorte que si l'on fixe la pièce à fileter, ledit ensemble tourne par rapport à l'organe de serrage, tandis que si l'on fixe cet ensemble, l'organe de serrage tourne avec la pièce par rapport à la machine.
    SOUS-REVENDICATIONS : 1 Machine à fileter selon la revendication, dans laquelle la fraise peut exécuter, outre un mouvement de rotation sur elle-même, un mouvement planétaire général autour de l'axe de la pièce à fileter et un dépla cement axial, caractérisée par des vis mère interchangeables, provoquant les déplacements axiaux de la fraise et reliées au mécanisme moteur, de sorte que leur rotation est produite en même temps que le mouvement planétaire.
    2 Machine à fileter selon la revendication, caractérisée en ce que l'organe de serrage est un mandrin solidaire d'une couronne avec laquelle est en prise un engrenage monté dans un banc et entraîné par la ro tation d'un volant qui fait tourner la fraise, en sorte que, si la pièce est fixe, cet engrenage roule sur la couronne avec le banc, tandis que si le banc est fixe, cet engrenage fait tourner le mandrin avec la pièce.
    3 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée par un banc présentant une règle de guidage pour le chariot, la vis-mère, qui fait dé- placer un chariot portant la fraise, étant engagée dans la règle et à moitié dans un écrou solidaire du chariot.
    4 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée en ce qu'unetêtedecheval, d'un type connu et servant à entraîner à des vitesses dif- férentes la vis-mère, est montée sur l'axe même de l'engrenage en prise avec la cou ronne solidaire du mandrin.
    5 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée par deux sélecteurs à peigne servant à fixer en place la tête de cheval le long de l'axe qui la porte et recevant dans leurs enco ches les dents solidaires de la tête de che- val, l'un de ces sélecteurs étant fixé à la boîte d'engrenages contenant les organes qui actionnent la vis-mère, et l'autre au couvercle de cette boîte, en sorte que le soulèvement de ce couvercle libère la tête de cheval.
    6 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée en ce que l'engrenage en prise avec la couronne du mandrin est relié à l'axe de pivote ment de la tête porte-fraise par un sys tème télescopique logé en partie dans le banc et en partie dans le chariot.
    7 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée en ce que le chariot présente un cadran pi voté sur lui et présentant des graduations qui correspondent aux pas des filetages, ce cadran étant susceptible de coopérer avec au moins un vernier appartenant à la tête porte-fraise, et ménagé sur les bords d'une fenêtre, ces bords tangents au ca dran et le vernier étant gradués suivant les diamètresdespiècesàfileter.
    8 Machine à fileter selon la revendication et les sous-revendications 2 et 7, caracté- risée par deux verniers, l'un pour les fi letages intérieurs, l'autre pour les fileta ges extérieurs.
    9 Machine à fileter selon la revendication et lessous-revendications 2 et 7, caracté- risée en ce que le cadran présente des en coches servant à déterminer ses positions au moyen d'un ressort.
    10 Machine à fileter selon la revendication et les sous-revendications 2'et 7, caracté- risée en ce que le cadran, outre la gra duation principale, susceptible de servir à la rectification, comporte une gradua tion auxiliaire indiquant le fond des file tages.
    11 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée en ce que le volant, placé sensiblement dans l'axe de la machine, est monté dans la tête porte-fraise et entraîne directement la fraise, et, par l'intermédiaire d'engrenages et pignons, l'axe télescopique de l'engre nage en prise avec la couronne solidaire du mandrin.
    12 Machine à fileterselonla, revendication et les sous-revendications 2 et 11, caracté- risée en ce que le plan de ce volant est perpendiculaire à l'axe général de la ma chine et que l'ensemble du volant peut tourner à la façon d'un planétaire autour dudit axe.
    13 Machine à fileter selon la revendication, caractérisée par une roue dentée centrée sur l'axe de la pièce à fileter, cette roue dentée supportant un curseur pivoté en un point de la roue et qui porte la fraise ainsi que le mécanismed'entraînement de la vis-mère, ce mécanisme étant commandé, lors de la rotation de la roue dentée, par un pignon ayant pour axe de rotation l'axe de pivotement du curseur, et rou lant dans une couronne fixe axiale à la roue dentée.
    14 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée en ce que la vis-mère et son écrou sont disposés de façon à pouvoir être remplacés sans démontage de la machine.
    15 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée en ce que l'écrou de la vis-mère est placé dans un logement solidaire d'une douille solidaire de la fraise pour le déplacement longitudinal et dans laquelle tourne l'ar- bre d'entraînement de la fraise, la vis mère, qui est creuse, s'engageant dans un dispositif approprié de son mécanisme d'entraînement, la solidarité du méca- nismed'entraînementetde la vis-mère étant assurée par une broche filetée en filéedans la vis-mère et se vissant dans le mécanisme d'entraînement de celle-ci.
    16 Machine A fileter selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée en ce que les rapports de transmission des engrenages qui, à partir de la roue dentée principale, provoquent la rotation de la vis-mere sont tels que la vis-mère accom- plit deux révolutions sur elle-même, tan dis que la fraise accomplit une révolution complète autour de l'axe de la pièce à fileter.
    17 Machine à fileter selon la revendication et lasous-revendication 13, caractérisée par un étau de centrage à deux pattes symé- triques qui maintient la pièce, le bâti de la machine étant relié aux deux pattes sy métriques de telle façon que ce bâti puisse basculerautourdel'un'deses points de liaison avec l'étau, de façon à dégager la pièce sans déréglage de la machine.
    18 Machine à fileter selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée par un vernier destiné à coopérer avec le cur seur, ce dernier ayant pour centre l'axe de pivotement du curseur.
    19 Machine à fileter selon la revendication et les sous-revendications 13 et 18, caractéri- sée en ce que le vernier comporte, pour les filetages extérieurs, un correcteur permet tant d'adapter la profondeur d'attaque de la fraise au pas à obtenir.
    20 Machine à fileter selon la revendication et les sous-revendications 13, 18 et 19, carac térisée en ce que le correcteur est constitué par un ooulisseau susceptible de se dépla cer le long de la graduation du vernier destinée aux filetages extérieurs, cette dernière graduation étant établie de façon que la fraise vienne prendre une position où son arête coupante est tangente à un cercle ayant le diamètre externe de la pièce à fileter, tandis que le correcteur porte des divisions en pas et permet, quand on fait coïncider sa graduation en pas avec la graduation en diamètres, de déterminer la correction'à donner à la fraise pour que celle-ci prenne une position correcte pour le pas envisagé.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE889705C (de) * 1943-05-07 1953-09-14 Vorwerk & Co Elektrowerke Kg Vorrichtung zum Fraesen von Gewinde

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE889705C (de) * 1943-05-07 1953-09-14 Vorwerk & Co Elektrowerke Kg Vorrichtung zum Fraesen von Gewinde

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