Compteur taximètre. Le compteur qui fait l'objet de l'invention présente, grâce à des caractéristiques de dis position et de construction qui seront décrits ci-après; des avantages importants à plusieurs points de vue, notamment les suivants : exac titude de transmission des mouvements de progression par engrenages et croix de Malte;
impossibilité de fraude; commodité de ma- nceuvre par le chauffeur, le drapeau pouvant être ramené dans toute position déterminée, d'un tarif par exemple, à la position "LIBRE", soit par mouvement rétrograde, soit par mou vement direct sans possibilité de fraude et sans manoeuvres compliquées de déverrouillage quel conques, ce qui évite les bris ou détériorations par tentative de forçage de ces verrouillages;
simplicité de construction, moindre prix de revient et facilité d'obtenir lors de la cons truction ou par modifications à l'usine, telles proportions de tarifs que l'on désire, grâce au fait que les divers tarifs du compteur sont liés les uns aux autres par de simples roues d'engrenages commandées par une vis sans fin unique, et qu'il suffit par conséquent de modifier les rapports de transmission de ces roues d'engrenages sans toucher à la vis sans fin;
absence. de ressorts et suppres sion des ruptures et inconvénients en résul tant, dans le mécanisme de transformation du mouvement d'avancement continu en mou vements de marquage discontinus ou "chutes" brusques; sûreté de fonctionnement du mé canisme de remise à zéro qui s'opère ici soit par retour du drapeau en arrière, soit par rotation en sens direct.
Le dessin ci-joint représente, à seul titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La forme d'exécution représentée dans les fig. 1 à 24 comporte un mécanisme pour la remise à zéro par retour du drapeau, c'est-à- dire de l'arbre à cames en sens rétrograde.
La fig. 1 est une coupe longitudinale du compteur: La fig. 2 est une coupe transver sale par II-II (fig. 1). La fig. 3 est une vue de face du mouvement d'horlogerie mon trant le dispositif d'arrêt et du lancer. La fig. 4 est une vue de face montrant le système des tambours marqueurs des prix à payer et des suppléments. La fig. 5 est une coupe transversale, par exemple par Y-Y (fig. 4), explicative de la remise à zéro.
Les fig. 6 et 7 montrent respectivement en posi tion de débrayage et d'embrayage le système de commande des tambours. Les fig. 8, 9 et 10 sont des vues de détail pour expliquer le mouvement de report des dizaines, respecti vement vire de face, vue par IX-IX (fig. 8) et par X-X (fig. 8). Les fig. 11 et 12 repré sentent le mécanisme de transformation du mouvement lent continu en mouvements brus ques discontinus.
La fig. 13 est une coupe partielle à plus grande échelle par l'axe de l'arbre horokilométrique pour montrer sa commande et le système des prises cri charge. Les fig. 14 et 15 montrent respectivement en coupe et vue de face la commande du tambour des centimes du prix à payer et l'accro chage du cliquet du tambour pour la remise à zéro de celui-ci. La fig.16 est une vue de face de l'arbre à cames. La fig. 17 est une vue latérale de la platine de gauche (fig.1) avec le dispositif de remise à zéro et le dispositif de verrouil lage de l'arbre à carnes et du drapeau.
La fig. 18 est une vue latérale de la platine de droite (fig. 1) avec le dispositif déterminant les différentes positions du drapeau et avec l'encliquetage permettant le remontage de la pendule. La fig.19 montre l'ensemble des totalisateurs répartis en deux groupes juxta posés vus de face de l'intérieur du compteur. Les fig. 20 et 21 sont des vues latérales de chacun de ces groupes pour expliquer les dif férentes commandes des totalisateurs. Les fig. 22 et 23 sont des vues extérieures du compteur respectivement de face et du côté du drapeau, représentant l'aspect général de l'appareil.
La fig. 24 est une vue de détail explicative du mouvement de remise à zéro.
Les fig.25 à 28 se rapportent à une variante dans laquelle la remise à zéro s'ef fectue par rotation du drapeau, c'est-à-dire de l'arbre à cames, dans le sens direct, ce qui conduit à une construction très simplifiée du compteur. La fig. 25 est une élévation partielle, l'arbre à cames étant vu cri bout et la fig. 26 est un plan correspondant; les fig. 27 et 28 sont des vues analogues à la fig. 25, mais dans d'autres positions.
On décrira d'abord entièrement la forme d'exécution des fig. 1 à 24, et ensuite les parties modifiées de la variante suivant les fig. 25 à 28.
Commande hor-o-kilo tét3-iqzse.Dans les fig. 1 à 24, la coquille 1 (fig. 1 et 13) est char gée de transmettre après le parcours corres pondant à la prise en charge, la transmission horaire ou kilométrique aux tambours mar queurs du prix à payer par l'intermédiaire du mécanisme de transformation du mouve ment lent continu en mouvements brusques discontinus.
Cette coquille 1 est montée folle sur l'arbre kilométrique 3 lui-même porté dans des coussinets fixés aux platines A et B; elle est entraînée dans le sens de la pro gression par erfcliquetage de sa douille 1' avec un manchon 2 dit "manchon lroro-kilo- métrique". Celui-ci est entraîné dans la ro tation de l'arbre kilométrique 3 par une goupille 4 coulissant dans une mortaise du manchon, de telle sorte sorte que le manchon 2 transmet à la coquille 1 toujours au moins la vitesse de rotation de l'arbre kilométrique 3.
Mais ce manchon 2 peut être entraîné plus vite en rotation par le Bréguet 6 d'une roue horaire 5 folle, engrenant avec la roue R de la pendule: dans ce cas, la roue horaire 5 entraîne le manchon 2 et par suite l'arbre kilométrique 3 dont le système de commande, par l'avancement de la voiture, décliquète alors.
La commande kilométrique de l'arbre 3 forme un organisme indépendant porté par un bâti C (fig. 1 et 2); il comporte un arbre 7 relié par flexible à une came ou autre organe d'actionnement par la roue; sur cet arbre 7 est claveté un pignon 8 engrenant avec un pignon 9 goupillé sur un arbre 10 solidaire d'un pignon 11 qui peut entraîner, par l'intermédiaire d'un cliquet et d'un rochet 13, une vis sans fin 14, laquelle est solidaire d'un pignon supérieur 14' et laquelle engrène avec une roue hélicoïdale 19 montée folle sur l'arbre kilométrique 3 et entraînant cet arbre par l'intermédiaire d'un canon Bréguet 20.
Le pignon 11 engrène avec deux autres pignons latéraux 121 et 122 qui sont pourvus à leur partie supérieure chacun d'une douille à griffes respectivement 151 et 152; d'autre part, le pignon 14' engrène avec deux pi gnons latéraux 141 et 142 qui peuvent être accouplés respectivement avec les pignons in férieurs correspondants 121 et 122 par les accouplements à griffes 151 et 152 comman dés par des leviers respectifs 161 et 162 oscillant autour du pivot 17 et rappelés par des ressorts 181 et 182.
De telle sorte que la vis sans fin 14 est conduite, soit directe ment par l'arbre 10 par l'intermédiaire de l'encliquetage 11-13, soit par la transmission 11-121-141-14', soit par la transmission 11-122-14a-14', suivant que les accou plements 15 sont tous deux débrayés ou l'un d'eux embrayé (11-13 décliquetant dans les deux derniers cas).
On voit que les rapports entre les trois tarifs du compteur dépendent exclusivement des rapports de transmission des deux transmissions par engrenages sus- indiquées et, que par conséquent, il est des plus facile de choisir ces rapports et de les faire varier à volonté par simple changement de roue d'engrenage, sans toucher à la vis hélicoïdale 14 qui est unique ici.
Lorsque le compteur fonctionne horaire- ment, la coquille 1 est entraînée, par l'inter médiaire du manchon 2, par la roue horaire 5 (l'arbre 3 étant entraîné en même temps et décliquetant en 20); lorsque le compteur fonctionne kilométriquement, la coquille 1 est entraînée par la goupille 4, la roue 6 décliquetant.
Prise <I>en charge.</I> La coquille 1 (fig. 11 et 13) est solidaire d'une étoile à huit dents 21 chargée de transmettre le mouvement au système de transformation, comme on le verra plus loin, et d'une rondelle 23 à laquelle est fixé un coeur 22; l'ensemble est monté fou sur l'arbre kilométrique 3 et entraîné, comme on l'a déjà vu, par le manchon horo- kilométrique à Breguet 2. La coquille 1 porte une encoche e dans laquelle, lorsqu'elle arrive vis-à-vis de lui, vient se loger un cliquet 24.
Dés la mise en marche du compteur, la coquille 1 est entraînée en rotation, mais cela est sans effet sur le système de marquage tant que le cliquet 24 n'est pas venu tomber dans l'encoche e: ce décalage est égal à la longueur de la prise en charge et peut être réglé à volonté en décalant l'encoche e c'est- à-dire la coquille 1, sur l'arbre 3.
Le coeur 22 a pour but de ramener la co quille à sa position initiale au moment de l'arrêt du compteur et de permettre une nouvelle prise.
11léeanisnae <I>de</I> transformation <I>du</I> mouvement <I>lent en</I> "chutes brusques". Les fig. 11 et 12 représentent ce mécanisme et sa liaison avec la coquille de commande 1. Les mécanismes connus, tels que boîtes à ancre avec ressort, donnent lieu à de fréquents ennuis par suite de la rupture du ressort.
Dans l'exemple du dessin, on réalise une espèce d'ancre par la combinaison de deux crochets complètement indépendants, coopérant avec un double ro chet, ces deux crochets étant maintenus en temps normal à l'écart voulri l'un de l'autre par un bras d'écartement mais pouvant être éloi gnés l'un de l'autre de manière à libérer tous deux le double rochet pour la remise au zéro.
Les dents de l'étoile 21 solidaire de la coquille 1 coopèrent avec un levier 25 qui, à chaque échappement d'une dent de l'étoile 21, retombe brusquement sur la dent suivante en laissant tomber avec lui le levier 26, lequel coulisse longitudinalement sur un le vier 27 pivotant autour de l'axe 28; le levier 27 porte un bras d'écartement 29 qui tient à distance, en lui servant d'appui, un second levier 30 oscillant autour de 31.
Le levier 30 porte un cliquet 32 et un contre-cliquet 152 qui coopère avec l'une, 33, des dentures d'un rochet à double denture inverse, tandis que le levier 30 comporte un talon 301 et le levier 27 un talon 271 coopérant avec l'autre denture 34 de ce rochet, la distance des deux leviers, maintenue par le bras d'écarté ment 29, étant telle que les deux talons 301 et 271 soient alternativement en prise.
On se rend compte que, à chaque chute du talon 24 sur une dent de l'étoile 21, les deux leviers 27 et<B>80</B> oscilleront vers. le bas et que le cliquet 32 fera tourner le double rochet de la distance angulaire entre deux dents, le contre cliquet 152 et les cieux talons 30i et 27 1 empêchant de la manière la plus efficace tout retour du rochet en arrière.
Pour la remise à zéro, un levier 146 pi votant en 147 et commandé par une came 1.15 de l'arbre à cames, permet, en prenant appui sur la pièce 30' du levier 30 par soir extrémité, sur la goupille 148 du cliquet 32 et sur la goupille 149 du levier de prise en charge 26 par des talons appropriés, de libérer de toute emprise le double rochet et par conséquent de ramener en arrière l'arbre des tambours des prix à payer pour ramener le tout à zéro (le contre-cliquet 152 étant main tenu en prise avec le rochet par liaison de son talon<B>152,</B> avec tir) ressort<B>1522).</B> La remise à zéro se faisant dans le sens de ro tation du rochet,
le contre-cliquet pivote sous la poussée des dents 34.
On remarquera que dans le mouvement d'armé vers le haut des leviers 26 et 30, le double rochet est immobilisé d'abord par le talon 301, puis par 271, de telle sorte qu'il n'y a pas d'espace mort et qu'il soit impos sible de trouver une position où le rochet serait fou et pourrait être tourné par le chauf feur; pendant la course d'abaissement des leviers. le double rochet est maintenu jusqu'au moment de l'échappement où il tourne brus quement d'une dent.
Marquage <I>des</I> pïIx <I>à payer.</I> Tous les tam bours marqueurs des prix à payer sont montés sur le même arbre 36 que le double rochet 33-34 (fig. 4); le double rochet est directe ment solidaire du tambour des centimes D. Les tambours Di, D2, Ds des unités, dizai- rres, centaines, sont établis à la suite de celui fou sur l'arbre 36.
Le report des di zaines s'effectue d'un tambour au suivant, par exemple de D à Di, au moyen d'un équipage constitué par: 1 une croix de Malte M coopérant, par ses parties 45, avec le pourtour et par ses encoches 44, avec une dent 43 d'un disque 37 solidaire de D (fig. 10); <B><U>90</U></B> nu pignon 381 pouvant engrener avec une roue dentée 419, solidaire du tambour suivant Di.
Lorsque le dispositif de report des dizaines est cri prise, une rotation d'un tour complet du tambour D détermine, par transmission par l'équipage ci-dessus, l'avan cement correspondant du tambour suivant.
Les équipage, 1I-381, <B>A11-382,</B> etc. sont montés fous sur l'arbre 3.9 qui est porté par deux bras 40 et 41 clavetés sur l'arbre 42 pouvant tourner dans des coussinets des platines il et Ii. Si l'on fait tourner l'arbre 42 et pivoter les bras 40 et 41, l'arbre 39 avec tous ses pignons s'approche des tambours marqueurs pour engrener avec les organes correspondants (fig. 6), ou s'en éloigner (fig. 7) pour la remise au zéro;
le mouvement d'éloignement du bras 40 se transmet, par l'intermédiaire d'une coulisse 51, articulée à ce bras et d'un ressort 52, à des bras 53 pivotant autour d'un axe 54 et portant cha cun un disque plein 50; air mouvement de débrayage des pignons de l'arbre 39, chaque disque 50 oscillant à la rencontre de l'arbre 39, vient s'appliquer contre la face 45 de la croix de Malte correspondante, de manière à immobiliser les équipages dans la position correcte pour s'engager à nouveau sans dif ficulté avec les organes des tambours mar queurs à la prise en charge suivante.
<I>Mécanisme (les</I> stcpr@hïueïtls. Une particula rité du compteur consiste cri ce que les sup pléments sont placés sur la même ligne que les prix horo-hilonrétriques, ce qui a l'avantage de faciliter aux voyageurs la lecture du prix de la course et qui simplifie de marnière ap préciable la construction du dispositif de re mise à zéro.
Sur le même arbre 36 que les tambours D sont montés des tambours de suppléments S Si Ss. Le montage, le système de report des dizaines et les diverses dispo sitions de ces tambours sont les mêmes que pour les tambours D. Leur commande est faite à la main de l'extérieur du compteur au moyen d'une manette s calée sur un arbre à carrés 81 (fig. 17 et 23) portant un bras 80 rappelé par ressort et pouvant osciller d'une course limitée entre deux butées 89 et 89' fixées à la platine A.
Vers la flasque opposée (fig. 1 et 2), l'arbre oscillant 81 porte un bras 82 supportant un axe 83 sur lequel sont montés des équipages de croix de Malte ou molettes et pignons constituant le dispo sitif de report des dizaines semblable à celui déjà décrit; l'arbre 81 porte en outre un second bras 85 articulé à un cliquet 86 en prise avec un rochet 88 solidaire du tambour des centimes ,S'. Lorsqu'on actionne la manette extérieure s des suppléments, on fait donc avancer à chaque fois le système des tam bours des suppléments de la quantité voulue.
Pour éviter le retour cri arrière de ce tam bour, le rochet 88 est solidaire d'une étoile 169 ayant le même nombre de dents que lui, et un levier 168 monté sur l'arbre 41 et pivotant avec lui, vient normalement appuyer élastiquement entre les dents de l'étoile.
<I>Remise à zéro.</I> Dans le fonctionnement, chaque tambour marqueur tel que D tourne librement dans le sens de la progression des prix .sur l'arbre commun 36. Mais, en sens inverse, un encliquetage est prévu qui permet l'entraînement individuel de chaque tambour, également des tambours de suppléments, par la rotation de l'arbre 36 pour la remise à zéro. A cet effet, châque tambour D ou ,S (fig. 14 et 15) est monté sur une douille 35 tournant folle sur la portée 55 montée sur un carré de l'arbre 36; un plateau 55', solidaire de 55, porte un cliquet à ressort 56 dont le bec coopère avec une butée 57 fixée au tam bour D.
Dans le sens de la progression du compteur, représenté par la flèche F (fig. 5), le tambour tourne librement sous l'action du mécanisme d'entraînement ou de report des dizaines décrit précédemment. A la remise au zéro, les tambours étant libérés de tout engrènement comme on l'a vu, l'arbre 36 est lui-même mis en mouvement auto matiquement, comme on le verra plus loin, dans le sens de la flèche F; les divers cliquets 56, placés bien entendu en aligne ment, viennent rencontrer successivement les butées 57 des différents tambours marqueurs qui sont ainsi entraînés impérativement jus qu'à ce qu'un ergot 58 (fig. 5) fixé latérale- ment à chaque tambour vienne heurter contre un talon correspondant 59 claveté sur un arbre 60;
tous les talons 59 sont maintenus dans la position d'arrêt des tambours à zéro grâce à urne came 59' (fig. 4, 5, 17 et 24) clavetée en bout de l'arbre 60 extérieure ment à la flasque A., et maintenue par un ressort 60', dans la position d'arrêt, butée par son extrémité contre un talon 68 d'un levier 65 monté sur un pivot 66 extérieure nient à la flasque A, ce levier 65 étant lui- même maintenu dans cette position d'emprise par l'action de son ressort de rappel 67 et par accrochage de son encoche 71 par une goupille 70 d'un bras 69 monté à pivot à l'intérieur de la flasque A.
Cette rotation de l'arbre 36 dans le sens de la flèche F se fait automatiqûement grâce à la construction suivante: sur l'arbre 36 est enroulé un ressort spiral 61 (fig. 4) accroché à une extrémité à une broche 62 solidaire de l'arbre et à l'autre extrémité à l'arbre parallèle 60.
Un bras 63 oscillant autour de 63' et comportant un secteur denté 63" en grenant avec un pignon denté 64 de l'arbre 36 est, à la mise en marche du compteur, tourné autour de son pivot 63' par une came 131 de l'arbre à cames 114, ce qui fait tour iner le pignon 64 et l'arbre 36 en bandant le ressort 61; le bras 63 est maintenu dans la position d'armé par accrochage de son talon 158 sur une goupille 156 d'un bras 153 monté à pivot en 154 sur la platine .f1 (fig. 17), le talon 158 du bras 153 est ainsi pris entre un tenon 157 et la goupille 156 du bras 153, lequel est maintenu cri position par un ressort de rappel 155.
On remarquera que le secteur denté 63 ne joue un rôle que pour l'armé du ressort 61 par l'action impé rative de la came 131 ce qui assure la com plète sécurité au fonctionnement.
Lorsqu'on ramène le drapeau à la position "LIBRE", la came 131 tourne de manière à échapper le galet de poussée du bras à sec teur 63 en même temps que le levier 153 est éloigné par l'action d'une butée sur<B>là</B> came 131, de telle sorte que le ressort spiral 61 se désarme et que tous les tambours sont ramenés à zéro par butée de leurs ergots 58 contre les talons correspondants 59. On re marquera que grâce au ressort 60', la butée est amortie, ce qui évite toute rupture du ressort et toute détérioration des organes.
En même temps, lorsqu'on ramène le drapeau à "LlBRE", une came 133 calée sur Marbre à cames 114 vient prendre (fig. 6 et 7) une dent d'un rochet 160 monté sur un levier oscillant 161 rappelé par ressort et venant buter, par son extrémité 164, contre le galet 165' d'un levier 165 calé sur l'arbre d'oscillation 42 sur lequel est également calé le système d'engrènement; sur ce levier 165 coulisse crie glissière 166 rappelée par le ressort 166' et comportant un talon 166" soumis à l'action d'une carne 134 à galet 135.
Dans le sens de rotation de la flèche fi (fig. 6) de l'arbre à cames, la came 133 (noir représentée fig. 6 et 7) glisse sur une dent du rochet 160 maintenu immobile par son cliquet, ce qui fait basculer le levier 161 et amène les organes dans la position d'em brayage des pignons représentés fig.6, la rotation du galet<B>135</B> étant d'autre part sans efficacité car elle se borne en accrochant 166" à faire coulisser, sur le levier 165, la glis sière 166 qui revient ensuite en arrière rap pelée par son ressort 166'.
11u contraire, dans le mouvement de l'arbre à cames en sens inverse, suivant la flèche f s (fig. 7) pour la rémise au zéro, la came 133 est sans effica cité car son accrochage avec le rochet 160 se borne à faire tourner celui-ci fou, tandis que le galet 135 de la came 134 soulève le doigt 166" et par suite le levier 165 dans la position de débrayage des pignons représentés fig. 7, l'ensemble étant maintenu dans cette position par appui du galet 165' sur la tran che de l'extrémité 164 du bras 161 rappelé par son ressort contre sa butée 161'.
Grâce à cette action alternative tantôt sur le bras 161 par la came 133 et tantôt sur le bras 165 par la came 134, la remise au zéro peut s'effectuer par le retour en arrière de l'arbre à cames saris obliger celui-ci à faire un tour complet. Bien entendu, on ne sorti- rait pas de l'invention en remplaçant ce mé canisme à action alternative par tout autre dispositif équivalent. Dans ce mouvement de débrayage, le levier 168 qui coopère avec les dents de l'étoile du tambour des centimes des suppléments 169, est également débrayé sous l'action de la poussée d'un ergot 171 du levier 165 contre le talon 170 de ce le vier 168.
Lorsque la remise à zéro a été effectuée et qu'on remet de nouveau le compteur en marche, le bras 69 (fig. 24) est commandé par une came de l'arbre à cames et son extré mité forme un bec coopérant avec le talon 59 du système des suppléments qui est placé contre la flasque A à l'intérieur, de telle sorte que, lorsque le bras 69 est actionné par sa came, tous les talons 59 puissent être éloignés hors du chemin des ergots 58 des tambours pour ne pas gêner la progression.
l'otalisateatrs. Les totalisateurs sont répar tis en deux groupes portés sur deux plaques 92 et 93 fixées, la première sur la platine A, et la seconde sur la platine B (fig. 19 à 21). La plaque 92 porte les totalisateurs des prises en charge ii, des kilomètres loués v et et des kilomètres totaux w; la plaque 93 porte les totalisateurs des suppléments x, des unités de progression y et des temps de panne z.
Totalisateur des prises en charge<B>ii.</B> L'axe 94, solidaire du tambour des unités, est en cliqueté en 95 et porte un bras 96 articulé par une biellette 97 à un levier 99 actionné par une urne 100 (fig. 16) de l'arbre à ca mes 114; à chaque prise cri charge, la came 100 fait avancer le rochet 95 et, par suite, le tambour des unités du totalisateur zt, d'une unité.
Totalisateur des kilomètres totaux ic. Ce totalisateur est monté sur l'arbre 175 rece vant son mouvement par une transmission à bielle (fig. 2) de la roue 176' commandée directement par l'arbre de flexible 7 par l'engrenage hélicoïdal 184-184' de manière à totaliser, en tout état de cause, tous les kilomètres parcourus. Totalisateur des kilomètres loués v.
La roue 176 entraîne, par l'intermédiaire d'un manchon encliqueteur 177, une roue 178 folle sur l'arbre 175 et transmettant son mouve ment par l'intermédiaire d'une roue dentée 179, à un pignon 180 monté fou sur l'arbre 174, mais pouvant être accouplé avec lui par un mânehon à griffes coulissant 181 dont la position est placée sous la dépendance d'un levier 182 oscillant autour du pivot 183 et dont le bec est sous le contrôle du manchon portant le bras 96 du compteur des prises en charge.
Lorsqu'il y a prise en charge, il y a accouplement et le compteur v des kilo mètres loués tourne en même temps que celui ?.v des kilomètres totaux, tandis que si le compteur marche à la position "LIBRE", il y a désaccouplemerrt en<B>181</B> et les kilo mètres totaux seuls progressent.
Totalisateur des suppléments x. L'axe<B>101</B> du tambour des unités est encliqueté et) 102 et porte un bras 101' articulé par une biel- lette 104 avec le cliquet 86 (fig. 2 et 21) d'actionnement du tambour des suppléments, de telle sorte qu'à chaque manaeuvre d'ac- tionnement des suppléments, l'axe 101 du totalisateur x progresse d'une unité.
Totalisateur des unités de progression L'arbre 105, solidaire du tambour des unités, porte un rochet 106 encliqueté par le cliquet 107 monté à pivot 109 sur la coulisse 26 oscil lant autour de 28 (fig. 11 et 12) du trans formateur de mouvement lent continu en mouvements brusques discontinus, le cliquet étant rappelé par un ressort<B>108.</B> A chaque fonctionnement dudit transformateur, c'est-à- dire à chaque "chute" du prix à payer,
le basculage autour de 28 du levier 27 et de la glissière 26 fait avancer le rocbet 106 d'une dent par le cliquet 107 et fait pro gresser le totalisateur d'une unité. A la po sition ,,LIBRE", le cliquet 107 est débrayé en même temps que 26, par l'action du levier 146 (fig. 11). Bien entendu, le cliquet 107 peut être monté sur le levier 26 ou sur l'autre levier 30; cette commande directe par cliquet évite tout engrenage pour la totalisation des centimes. Totalisateur des temps de panne z.
L'arbre 110, solidaire du tambour des unités, est en cliqueté en 111 et porte un bras 11l' relié par une biellette 112 à un levier 113 soumis à l'action directe d'une came 138 de l'arbre à cames 114. A chaque fois que le drapeau est mis dans la position "PANNE", l'action de la carne 138 sur le levier 113 fait pro gresser d'une unité le totalisateur x.
Arbre <I>à cames.</I> Toutes les fonctions sont contrôlées par l'arbre à cames 114 (fig. 16) qui est porté dans les deux flasques (), et B et fait saillie en dehors d'elles, qui est amé nagé pour recevoir le drapeau-signal à l'un ou l'autre bout indistinctement et qui peut en outre recevoir l'une des cinq positions suivantes :
"LIBRE" - "TARIF l" - "TA- RIF q" - "TARIF 31, - "PANNE". Qua tre de. ces positions sont déterminées par le fait que l'arbre 114 porte vers la platine B (fig. 18) un disque 115 avec quatre galets 116 entre lesquels deux à deux' vient se coincer une partie en coin d'un levier 117 monté à pivot en 718 et rappelé par un ressort 119;
une cinquième position, repré sentée en traits mixtes fig. 23, est obtenue en tournant le bras porte-drapeau à fond de course contre une butée 125 contre laquelle il est maintenu par la poussée élastique du bras 117 contre un des galets 116 dans cette position.
Un dispositif spécial empêche le drapeau, lorsqu'il a quitté la position "LIBRE", de revenir en arrière avant d'avoir atteint au moins la position "TARIF 111. Ce dispositif (fig. 17) comporte un secteur 120 calé sur l'arbre 114 et pourvu d'un certain nombre de dents et d'une butée 124; avec les, dents viennent encliqueter à tour de rôle deux cli- quets 121 articulé en o et 122 articulé en o'.
Un levier 123 pouvant osciller autour de 123' tantôt décliquète le cliquet 122 en agissant par un talon sur sâ butée 126 mal gré le ressort de rappel 122' et tantôt décli- quète le cliquet 121 par action sur sa butée 127 malgré le ressort de rappel 12l': le le vier de décliquetage 123 revient toujours après chaque évolution à sa position première de verrouillage du secteur 120 grâce au le vier en h' 128 qui pivote autour de 129, est rappelé par le ressort 130 et agit sur ergot ou un galet 123" du levier 123.
Lorsque le bras 123 est oscillé vers la droite (fig. 17), le drapeau peut être ramené en arrière à la position "LIBRE" dans le sens de la flèche (fig. 17) puisque le cliquet 122 est écarté, mais il lui est impossible de revenir brutale ment en arrière car à ce moment le cliquet 121 est en prise avec les dents du secteur 120. Le dispositif n'agit qu'entre la position "LIBRE\\ et celle du "TARIF 1".
Passé cette position, le drapeau peut aller et venir jusqu'au tarif "-PANNE" (pointillé fig.23) sans provoquer de troubles dans les organes du compteur et saris profit pour le chauffeur qui voudrait frauder, puisqu'à ce moment la remise à zéro est effectuée et qu'il n'y a rien (le marqué aux prix à payer.
La butée fixe 125 (fig.23) qui détermine la position "PANNE\\ oblige impérativement le chauffeur qui a marqué cette position "PANNE" à ramener soir drapeau en arrière pour arriver de nouveau à la position ,LI BRE". Elle supprime tout essai de forçage de verrouillage et tous les bris ou déforma tions d'organes qui en résultaient.
L'arbre à carnes porte les cames suivantes dont<B>la</B> fonction a été à chaque fois précédem ment expliquée: came 131, pour la remise à zéro, cames 132, et 1322 on cames des ta rifs 2 et 3 chargées d'actionner par les leviers <B>16,</B> et<B>16 2</B> et les manchons à griffes <B>15,</B> ou <B>152,</B> les transmissions des tarifs 2 et 3. Les cames précédentes sont calées de façon que, à la position "LIBRE", la came<B>131</B> soit cri action, tandis que les deux manchons à grif fes 151 et 152 soient désaccouplés. Came 133 qui agit sur les dents du rochet 160 (fig. 6) pour l'embrayage des tambours des prix à payer.
Came 134 à galet 135 agissant (fig. 7) au contraire pour le débrayage. Came 100 qui actionne le levier 99 (6g. 19 et 20) du totalisateur des prises en charge. Pignon 136 engrenant, par l'intermédiaire d'une roue 141, avec une couronne dentée solidaire d'un tambour 142<B>(fi-.</B> 2 et 22) tournant derrière la fenêtre 180 et portant les indications "LIBRE" "TARIF 1, 2 ou 3\\ et "PANNE" pour montrer au voyageur la position donnée par le chauffeur an drapeau. Came 138 action nant la bielle 113 (fig. 21) du totalisateur des temps de panne.
Came à rampe latérale 137, qui par l'intermédiaire d'un levier trans versal pivotant dont l'extrémité est engagée dans la gorge 137' de la roue horaire 5 (fig. 1 et 13), commande l'encliquetege on le désencliquetage de cette roue 5 avec le man chon horo-kilométrique 4. Carne 139 (fig. 3) qui, dans la position "LIBRE\, agit sur une tige coulissante 140 à ressort de rappel 142 pour abaisser cette tige 140 et faire frotter le ressort 143 contre le balancier 144 de la pendule pour l'immobiliser à la position "LI BRE\ et la remettre au contraire en mou vement lorsque le compteur est mis en mar che.
Enfin, came 145 (fig. 11, 12 et 13) coo pérant avec le bras 146 pour le dégagement du double rochet du transformateur de mou vement lent continu en mouvements brus ques discontinus et pour le débrayage du coeur 22 pour la remise au zéro.
Dans la construction qui vient d'être dé crite, la reprise au zéro rie peut se faire que par mouvements rétrogrades de l'arbre à cames 114, ce qui nécessite non seulement la butée fixe 125, mais les mécanismes rela tivement complexes précédemment décrits:
d'une part, le mécanisme constitué par la roue d rochet 160 montée sur le levier bat tant 161 et coopérant avec une glissière à ressort 166 montée sur le levier 165 pour n'agir que dans un sert,, sur le levier de re mise à zéro, et, d'autre part, le mécanisme de verrouillage constitué par le secteur denté 120 coopérant à tour de rôle avec deux cli- quets 121 et 122 contrôlé par un levier 123 qui est contrôlé lui-même par le levier en <B>V</B> 128 à ressort de rappel 130, pour éviter que le chauffeur puisse, dans un but de fraude,
ramener brusquement en arrière l'arbre à cames ayant quitté la position "LIBRE" avant qu'il n'ait atteint au moins la position du "TARIF 1". La construction représentée dans les fig. 25 à 28 et qui va maintenant être décrite, a pour objet une variante dans laquelle l'arbre à cames est remis au zéro par rotation dans le sens direct, ce qui supprime la butée 125 et les mécanismes compliqués qui viennent d'être indiqués, tout en évitant toute possi bilité de fraude. La fraude est évitée grâce à des moyens forçant le chauffeur à marquer un temps d'arrêt entre la position "TARIF 311 et la position "TARIF 1" de façon que la remise au zéro ait le temps de se faire avec certitude et complètement.
L'invention consiste à prévoir sur une came nouvelle de l'arbre 114 ou sur une de celles qui existent, un cran d'arrêt coopérant avec un cliquet-verrou qui est normalement rappelé par ressort pour s'engager avec la came, et qui, quand l'arbre à cames arrive dans la position "LIBRE", est écarté pour libérer sa rotation, mais cela seulement après un certain temps mort, de façon que, si l'ar bre à cames a marqué un temps d'arrêt suf fisant, sa rotation soit ensuite libre,
tandis que ce cliquet forme ail contraire butée au cran d'arrêt de la came si la manmuvre de l'arbre à cames a été trop rapide .dans le but de passer la position "LIBRE" sans don ner à la remise au zéro le temps de s'effec tuer complètement; la position du cliquet- verrou peut être contrôlée à cet effet par une autre came de l'arbre à cames, non pas directement mais avec interposition d'un amor tisseur ou ralentisseur convenable quelconque pneumatique, mécanique ou autre, par exem ple au moyen d'un organe rappelé par res sort et encliquetant avec un échappement à ancre retardateur.
La fig. 25 montre la position des pièces avant le placement du verrou en position de verrouillage; la fig. 27 est une vue analogue mais avec les pièces dans la position qu'elles occupent jusqu'avant que l'arbre à cames n'arrive à la position "LIBRE", le cliquet étant alors en position de verrouillage; enfin la fig. 28 montre la position de d6verrouil- lage du cliquet atteinte un certain temps après que l'arbre à cames a lui-même atteint la position "LIBRE".
La came 131 qui effectue la remise au zéro en actionnant le secteur 53 qui engrène avec les pignons de l'arbre 36 des tambours marqueurs, comporte un cran d'arrêt 'a. D'au-- tre part, - un cliquet b oscillant autour du pivot c et rappelé par ressort d, a son bec e disposé pour appuyer contre la came 131 et venir par conséquent buter contre le cran d'arrêt a.
Une autre came f, calée sur l'arbre à cames 1.14 à côté de 131, agit par une rampe<B>f</B> sur un crochet g d'un secteur denté h rappelé par i et engrenant, par sa denture j, avec un pignon k solidaire en rotation d'un arbre l; celui-ci porte un disque à ca mes<I>m</I> dont la came<I>n</I> coopère avec une rampe o du cliquet-verrou b pour écarter le bec e de la came 131 et il porte en outre une étoile p dont les dents coopèrent avec les crans latéraux d'un dispositif d'échappe ment q oscillant autour du pivot r et pourvu d'un contrepoids s.
Le fonctionnement est le suivant. En temps normal, c'est-à-dire tant que la rampe <B>f</B> de la came<I>f</I> n'agit pas sur le bec g du secteur h, (fig. 28), ce dernier est librement rappelé par gon ressort i et maintient par sa crémaillère l'arbre l dans une position telle que le bec ya soulève le cliquet b et main tienne son bec e hors de prise avec la came 131. Lorsque la rampe f' agit sur le bec g, comme on le voit fig. 25;
le mouvement de pivotement qui en résulte pour le secteur h et par suite la rotation dans le sens de la flèche de l'arbre l avec sa came ni, ont pour effet d'écarter le bec n. du talon o du cliquet et d'abandonner par suite ce dernier à l'action de son ressort de rappel d; le bec e du cliquet vient alors appuyer contre la came 131. Au moment où l'arbre à cames 114 va arriver à la position libre (fig. 27), le bec n est éloigné au maximum du talon correspondant o du cliquet et, dans cette po sition, le bec e vient former butée d'arrêt en avant du cran cc de la came 131.
Si l'arbre à cames 114 dépasse cette po sition, le bec y est libéré (fig. 28), le secteur h obéit à soir ressort et ramène l'arbre<I>l</I> avec le bec ré de la came in pour soulever à nou veau le talon o du cliquet b;
mais ce retour de l'arbre l en position normale ne s'effectue que progressivement et relativement lente ment à cause de la présence de l'échappe ment 1) q qui ne laisse tourner l'étoile p que dent par dent suivant les battements de l'an cre à contrepoids q. De telle façon que, si le chauffeur arrête l'arbre à cames à la po sition "LIBRE", comme il doit le faire pour que la remise au zéro s'effectue, le cliquet- verrou s'écarte automatiquement et ne gêne en rien le mouvement ultérieur de l'arbre à carnes.
Mais si le chauffeur essaie, pour fraude ou autrement, de franchir sans arrêt la posi tion "LIBRE", le verrou n'a pas eu le temps d'être écarté et le cran a de la came 131 vient buter contre le bec e du verrou, pour arrêter impérativement la rotation de l'arbre 114 et donner à la remise au zéro le temps de s'effectuer. On remarquera que le bec g du secteur h. et la rampe f' coopérant avec lui ont leurs faces arrières conformées pour constituer crochets de façon à empêcher, après la remise au zéro, le retour de l'arbre à ca nnes eu arrière.
Toute la construction du compteur reste la même, sauf que, comme déjà dit plus haut, sont supprimés les organes suivants La butée fixe 125 (fig. 23); le secteur denté 120, le cliquet 121, le cliquet 122, le levier 123 et le levier coudé 128 (fig. 17); le levier <B>161</B> avec son rochet 160 et la glissière 166 coulissant sur le levier 165 (fig. 6 et 7), le levier 165 étant maintenu comme levier sim ple sous une autre forme convenable pour être commandé directement par la came à galets 135.
Bien entendu, la forme d'exécution décrite n'est donnée qu'à titre d'exemple et les dé tails de construction peuvent varier sans sortir du cadre de l'invention; en particulier, comme on l'a fait remarquer, tout dispositif amortisseur ou ralentisseur mécanique, pneu matique ou autre, pourrait être utilisé pour réaliser le temps mort ou retard au soulève- ment du cliquet-verrou qui est nécessaire pour le but spécifié.
L'invention porte bien entendu sur l'ap plication du système de sûreté décrit, non seulement au type de compteur qui fait l'objet du brevet, mais à tout genre de comp teur taximètre.