Indicateur périodique de vitesse. La présente invention a pour objet un in dicateur périodique de vitesse, pouvant être combiné avec un indicateur de temps et un compteur et un totalisateur, lequel indicateur de vitesse repose sur les considérations théo riques d'ordre suivant: L'aiguille indicatrice de vitesse occupe périodiquement des positions correspondant à des écarts angulaires proportionnels à la vi tesse à mesurer suivant la formule:<I>e - v</I> t' dans laquelle t1 représente des intervalles de temps périodiques égaux.
Dans ce but, le mécanisme qui entraîne l'aiguille est embrayé pendant des intervalles de temps t1 tous égaux entre eux, et débrayé pendant d'autres périodes t" également égales entre elles et égales à t1, les embrayages et les débrayages se succédant les uns aux autres alternativement, et ces périodes t1 et t2 pou vant être très courtes, en pratique de 1 ou 2 secondes, par exemple.
L'indicateur périodique de vitesse com porte essentiellement un mécanisme de com mande à échappement analogue à celui des montres, qui reçoit son impulsion du mobile dont on veut mesurer la vitesse, et un méca nisme d'entraînement de l'aiguille indicatrice de vitesse.
Cette aiguille est commandé par l'intermédiaire d'un barillet .exécutant un mouvement de rotation intermittent, et d'un fouet commandé par le barillet et agissant sur la roue d'échappement du mécanisme de commande, ce qui a pour effet, d'actionner d'une part, ce mécanisme et, d'autre part, de régulariser le mouvement de rotation inter mittent dudit barillet qui actionne deux dé clics exécutant des mouvements périodiques réguliers, dont l'un produit les embrayages et débrayages périodiques de la commande de l'aiguille indicatrice de vitesse, et dont l'au tre est constitué par plusieurs cliquets qui assurent successivement et alternativement l'un, pendant la première phase du débrayage, la retenue du mécanisme d'entraînement de l'aiguille indicatrice, constamment sollicitée à revenir à sa position de départ,
et un autre, pendant la deuxième phase du débrayage et pendant l'embrayage subséquent la retenue de l'aiguille également sollicitée à revenir en arrière, pour venir buter contre un organe du mécanisme d'entraînement de l'aiguille en sorte que cette aiguille, si elle est poussée au delà de sa position précédente,, est arrêtée dans cette position, et si au contraire l'entraîne ment s'arrête en-deça de la' position précé dente, revient en arrière jusqu'à venir buter contre un organe du mécanisme d'entraîne ment, immobilisé pendant le temps voulu.
Cet indicateur de vitesse peut être com biné avec un indicateur de temps, analogue à celui d'une montre, et qui consiste à super poser sur le cadran une petite et une grande aiguille, entraînée par le mobile dont on veut mesurer la vitesse, au moyen (le rouages con venables, et soumises à l'action régulatrice de l'échappement dudit mécanisme de com mande.
L'indicateur de vitesse ainsi établi peut comporter, en outre, un dispositif de remise à zéro de l'indicateur de temps, c'est-à-dire des aiguilles des heures et des minutes qui peuvent se déplacer sur le même caran qu-3 l'aiguille indicatrice de vitesse.
Deux formes d'exécution de l'indicateur de vitesse objet de l'invention sont représen tées, à, titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel: La fig. 1 est une vue postérieure d'una première forme d'exécution de l'appareil; Les fig. _2, 3 et 4 sont des vues analogues dans lesquelles on a successivement enlevé: fig. 2 une première platine, fig. 3 des sec teurs de rappel, le mécanisme d'entraînement de l'aiguille indicatrice de vitesse et le ba rillet du mouvement d'horlogerie, fig. 4 une seconde platine;
Les fig. 5 et 6 sont des coupes transver sales faites dans différents plans montrant la fig. 5 la commande du barillet du mouve ment d'horlogerie, la: fig. 6 la commande ck l'aiguille indicatrice de vitesse; La fig. 7 est un détail d'un dispositif de remise à zéro d'un compteur journalier et d'aiguilles horaires; Les fig. 8, 9 et 10 sont des détails du dis positif de commande de tambours compteurs; La fig. 11 montre un détail du compteur journalier; Les fig. 12 et 13 montrent à part des cli- quets d'embrayage;
La fig. 14 représente un cadran devant lequel se déplacent les différentes aiguilles; La fig. 15 est une vue de derrière de la seconde forme d'exécution de l'appareil; La fig. 16 est une vue analogue, la pla tine postérieure et les organes qu'elle supporte étant enlevés; La fig. 17 est une vue (le face de l'appa reil, l'aiguille, le cadran, la platine anté rieure et les organes qu'elle supporte étant enlevés; La fig. 18 est une coupe transversale par tielle suivant X-X de la fig. 15;
La fig. 19 montre à part, en vue de face, un dispositif assurant la stabilité de l'aiguille. celle-ci étant supposée enlevée; Les fig. 20, 21 et 22 représentent séparP- ment des cliquets de roues réglant les dépla cements de l'aiguille indicatrice de vitesse; La fi-. 23 montre le dispositif de liaison entre ces roues; La fig. 24 est une vue de face du cadran; Les fig. 25, 26, 27 et 28 sont des vues schématiques indiquant les différentes phases du fonctionnement du mécanisme d'entraîne ment de l'aiguille indicatrice de vitesse;
Sauf la fig. 24, toutes ces figures sont exécutées à échelle agrandie; La fig. 29 est une vue en élévation d'une variante de détail : La fig. 30 en est un plan.
Le mouvement du mobile dont la vitesse doit être mesurée est transmis à. l'indicateur, avec ou sans démultiplication, par l'intermé diaire d'un arbre 1. muni d'un pignon d'angle 2 engrenant avec une autre roue d'angle, 3, comportant latéralement une denture droite 4 qui engrène avec une autre roue droite cen trale, 5, calée sur un canon 6 entraînant, d'au- tre part, une autre roue dentée 7 (fig. 3, 4, 5, 6.) Cette roue 7 engrène, d'une part, avec une roue dentée de diamètre plus petit 8, calée sur un arbre 9 parallèle au canon 6 et qui com mande un barillet 10 dont le mouvement in termittent sera, eipliqué dans la suite.
Ladite roue 7 engrène, d'autre part, avec: une roue dentée 11 solidaire d'un pignon d'angle 12 qui vient engrener avec un autre pignon d'angle 13 calé sur un axe horizontal 14 qui vient actionner, ainsi qu'il sera expli qué plus tard, deux compteurs journalier et totalisateur (fig. 4 et 5).
L'arbre 9 porte, ainsi qu'on l'a dit, un ba rillet 10 qui est relié à l'arbre 9 par un rac cord spiral, dont une extrémité est solidaire de l'axe et dont l'autre vient appuyer sur la paroi circulaire intérieure du barillet consti tuant un entraînement élastique par friction.
Contrairement à ce qui se passe dans les montres où le ressort de barillet est attaché d'une part, à l'arbre du barillet, et, d'autre part, à l'extérieur du logement du barillet, dans l'appareil représenté, le ressort est atta ché uniquement à l'arbre de barillet et l'ex trémité extérieure du ressort glisse dans l'intérieur du barillet lorsque le ressort est suffisamment remonté. De ce fait, le nombre (le tours dont tourne l'arbre 9 peut être supé rieur à celui des tours du barillet 10.
Le barillet 10 porte extérieurement une roue dentée 15 qui engrène avec un pignon 16 calé sur un axe 17 portant un fouet 18 venant agir sur les dents d'une roue en étoile 19 calée d'autre part, sur le petit axe 20 de l'arbre d'une roue d'échappement d'un méca nisme de commande, analogue à celle des mon tres, et qui comporte à la manière ordinaire une ancre et un balancier à spiral (fig. 2, $et5.) Le barillet 1.0 est surmonté d'une came 21 (fig. 1, 2 et 5), laquelle carne porte des doigts 22 qui forment une sorte de lanterne.
Ces doigts, lors du mouvement intermit. tent qui est communiqué au barillet, par suite de l'échappement du fouet 18, produi sant l'oscillation d'un levier coudé 23 (fig. 1), rappelé par un ressort à lame 24; ce levier 23 est pivoté autour clé la vis qui le maintient.
Le levier coudé 23 est solidaire, à son ex trémité opposée à, l'extrémité appuyant sur les doigts 22, d'un axe 25 monté à pivot avec un certain jeu dans la platine principale 26. L'axe 25, du fait du déplacement du levier 28 autour de sa vis, produit un mouvement os cillant qui tend à rapprocher et écarter la roue 27 du pignon 103.
L'axe 25 porte une roue dentée légère, à denture très fine, en acier, 27, et à sa partie inférieure un pignon 28 qui vient engrener avec la roue 8 (fig. 2, 4 et 6) qui communi que audit axe 25 son mouvement de rotation.
Comme on le voit, ce petit axe 25, par suite des déplacements dus aux oscillations du levier 23, effectue des mouvements d'os cillation périodiques, qui l'écartent et le rap prochent dans le sens indiqué par la double flèche (fig. 6). Ces mouvements d'oscillation ont pour effet de produire, dans un sens, l'embrayage de la roue dentée 27 avec la lé gère roue à denture fine en acier 103, portée sur un axe 29 parallèle à l'axe 25, et dans l'autre sens le débrayage de ladite roue 27 de cette roue 103.
L'axe 29 porte, en outre, un volant 30, formant frein à air, qui a pour but de ralen tir le mouvement clé rotation, lors du retour à zéro ainsi qu'on le verra plus loin.
En outre, l'axe 29 porte à: sa partie supé rieure un pignon 31, qui engrène avec une roue dentée 32, solidaire d'un pignon 33, qui peut tourner folle sur l'axe central 34 ou axe de l'aiguille (fig. 1, 5, 6).
Cet axe central porte, en outre, calée sur lui, une autre roue dentée 35, de même dia- inètre que la roue 32 et est muni d'un pignon 36 taillé clans sa masse, clé sorte que la roue 35 et le pignon 36 sont solidaires l'un de l'autre.
Entre les deux roues 32 et 35 -est disposé un toc, ou pièce d'entraînement 37, fou sur l'arbre 34 et qui est compris entre deux gou jons d'entraînement 38, 39, respectivement solidaires l'un de la roue 35, et l'autre de la roue 32 (fig. 2 et 5).
Parallèlement aux axes 29 et 25 est en core disposé un arbre 41, sur lequel sont calés un pignon 42 en prise avec la, roue 35 et une roue dentée 43. Sur les roues 43 et 103 agis sent alternativement deux cliquets 44 et 45 rappelés par un ressort double 46. C'est dans un but de sécurité que le cliquet 45 est au contact du rochet 43 pendant la période d'em brayage.
Ces cliquets 44 et 45 sont commandés par l'intermédiaire d'une bascule 47, rappelée par un ressort 104, d'un levier 48 et d'une gou pille 49, au moyen de la came 21 solidaire du barillet 10 (fig. 2).
La, construction des cliquets 44 et 45 est nettement indiquée sur les figures de détail 12 et 13.
Ces deux cliquets rappelés par le ressort double 46 sont montés fous par leurs trous 441. 451 sur l'axe 461 de la bascule 47 com mandée par la came 21 solidaire du barillet et rappelée par le ressort 104 agissant sur l'ergot 471. Cette bascule entraîne dans ses mouvements d'oscillation le levier 48 qui porte la goupille 49, laquelle est engagée dans les trous 44\, 45" des cliquets. On voit qu'ainsi les deux cliquets sont déplacés et agissent al ternativement sur les roues 43 et 103 pen dant des temps inégaux, en raison de la forme de la came, 45 sur 43 pendant une période et demie (2me moitié du débrayage et em brayage) 44 sur le 103 pendant une demie période (ire moitié du débrayage), comme expliqué ci-après.
Le mouvement est transmis à, la roue 32 par le pignon 31, et celle-ci entraîne à, son tour, par l'intermédiaire du toc d'entraîne ment 37 et les goupilles 38 et 39, la roue den tée 35, et, par conséquent, l'axe 34 et l'ai guille 40.
En prise avec les pignons 33 et 36 sons. disposés deux secteurs 50 et 51, rappelés par des ressorts 52 et 53, pivotant sur un arbre 54, maintenu entre deux des platines de l'ap pareil.
Dans son déplacement, le secteur 50 com mande une coulisse 55 terminée par un doigt 56 destiné à. servir de butée à un colimaçon 57<B>calé</B> sur l'arbre 29, lors du re tour à 0 de la roue de commande 32 du toc d'entraînement 37.
Au commencement de la période d'em brayage, la coulisse 55 est entraînée par le secteur 50, au moyen d'une goupille 58 pla cée excentriquement par rapport à son axe de pivotement 54, et se déplaçant dans une rainure 59 pratiquée dans la platine posté rieure concentriquement audit axe d'articu lation.
Le déplacement de la coulisse 55 a pour but d'éloigner le doigt 56 du colimaçon 57, pour permettre le passage de ce dernier pen dant la période d'embrayage.
La .coulisse 55 comporte vers le milieu de sa longueur une glissière 551 dans laquelle est engagée une vis 55\ qui la maintient sur la platine postérieure tout en lui permettant un mouvement combiné de rotation et de glis sement longitudinal. A l'une de ses extrémi tés, la coulisse comporte un doigt 56 servant de butée au colimaçon 57, calé sur l'arbre 29, quand la roue 32 arrive à zéro. Ce doigt 56 peut jouer clans une fenêtre 561 de la, platine. Dans l'autre extrémité de la coulisse 55 est engagée une goupille 58 (fig. 1 et 6) fixée excentriquement sur le secteur 50 et pouvant se déplacer dans une fenêtre 59 de la platine.
La. rotation du secteur dans un sens ou dans l'autre provoque donc l'effacement ou le retour du doigt 56, soit pour laisser pas ser ou pour arrêter le colimaçon. La goupille 58 sert encore de point d'appui au ressort de rappel 52.
Le fonctionnement du mécanisme de l'ai guille 40 indicatrice de vitesse qui vient d'être décrit, comprend trois phases: une pendant la période e d'embrayage, et deux pendant la _période t\ de débrayage. Ce fonctionnement a lieu comme suit: Au début (le la période t1 d'embrayage, la roue dentée 32 entraînée par le pignon 31, se déplace en agissant par l'intermédiaire du toc 37, si son déplacement angulaire est supé rieur au précédent, sur la. roue 35 retenue à. partir de la phase 3 de la période précédente, par le cliquet 45.
Pendant la, période d'embrayage, le cli quet 45 est au contact du rochet 43. Pendant la seconde phase qui commence l'instant du débrayage, le cliquet 45 est éloigné du rochet 43 et le cliquet 44 est arncné au contact du rochet 103, ce qui a pour effet de libérer la roue 35 et de retenir au contraire la, roue 32.
Pendant la troisième phase, qui commence au milieu du débrayage et qui succède à la seconde phase pendant un temps égal à la moitié du débrayage, un nouveau déplacement des cliquets, contraire au précédent, s'opère, et la roue 35 est retenue, alprs que la roue 32 est libérée.
Comme dans leur mouvement d'entraîne ment de l'aiguille, les roues 32 et 35 ont en traîné par l'intermédiaire des pignons 33 et 36 les secteurs 50 et 51 correspondants, rap pelés par des ressorts, quand l'une de ces roues est libérée, elle tend à revenir à 0.
La correction de l'indication donnée par l'aiguille dans une période précédente, a lieu pendant la première phase. Si la vitesse a augmenté, la roue 32 entraîne par l'intermé diaire du toc 37 l'aiguille 40, au delà de la position qu'elle occupait antérieurement.
Au contraire, si la vitesse a diminué, la roue 32 s'étant déplacée angulairement d'une quantité moindre que la ,quantité précédente, et se trouvant retenue au commencement de la seconde phase par le cliquet 44, alors que la roue 35 sera libérée, permettra à cette der nière un retour vers zéro, jusqu'à ce qu'elle vienne buter par sa goupille 39 contre le toc retenu d'autre part, par la goupille 38 de la roue 32.
Le cadran 102 est divisé en 100 parties égales représentant chacune une dizaine de tours de l'arbre dont on veut mesurer la vi tesse. Un déplacement de l'aiguille 40 égal à un tour complet correspond donc à une vitesse de 1000 tours à la minute; pourtant par son dispositif d'entraînement l'aiguille est suscep tible d'effectuer un déplacement supérieur presque égal à deux tours de cadran, qui per met de mesurer des vitesses atteignant près de 2000 tours à la minute.
On peut naturellement en changeant les rapports d'engrenages suivant l'usage auquel l'appareil est destiné, avoir sur le cadran des graduations différentes de celles indiquées. Les aiguilles 60 et 61 indiquant en heures et minutes le temps de marche sont comman dées par l'intermédiaire de l'arbre 82 et de la roue dentée 62 pour les heures et de l'arbre 83 et de la roue 63 pour les minutes. Le mou vement est transmis du barillet 10 .à la roue 63 au moyen d'un , entraînement à croix de Malte 64 et d'un engrenage 65, 66 et 67 comme indiqué au dessin (fig. 2 et 3). La relation entre .la roue des minutes 63 et la roue de.s heures 62 est obtenue par l'engrenage démultiplicateur 68, 69 et 70.
Les roues den tées 69 et 70 sont solidaires d'un même-arbre 71 porté par un bras de levier 7-2 rappelé par un ressort 73 susceptible de pivoter en 74 sous l'action d'un poussoir 75 agissant sur un goujon 77. Le poussoir 75 est actionné de l'extérieur au moyen d'un boulon moleté 76 monté à carré sur l'arbre du compteur jour nalier et qui sert en outre à la remise à zéro dudit compteur. Le bras de levier 72 comporte encore un prolongement ou marteau 78 pou vant agir par sa face 79 sur des coeurs 80, 81 respectivement solidaires de la roue 62 calée sur l'arbre 82, et de l'arbre 83 (fig. 3, 5 et 7).
Quand on veut ramener les aiguilles 60 et 61 à zéro, on agit sur le poussoir 76 dans le sens de la flèche (fig. 7). Ce mouvement a, d'abord pour effet d'éloigner les roues dentées 69 et 70 des roues dentées 68 et 62 et, par suite, de supprimer toute relation entre la roue des minutes et celle des heures. Le mar teau 78 vient ensuite exercer une pression sur les caeurs 80, 81 qui prennent alors, quelle que soit leur position, celle indiquée en traits mixtes sur la fig. 7, correspondant au zéro des aiguilles.
La roue dentée 63 est montée folle sur son arbre 83 et entraîne ce dernier par l'intermé diaire d'un ressort de friction 84. Ce disposi tif a été adopté pour permettre le retour à zéro de l'aiguille des minutes sans qu'il soit nécessaire d'opérer le débrayage entre les roues dentées 63 et 67.
Les compteurs journalier et totalisateur sont entraînés par l'arbre 14 au moyen de vis sans fin 85 et de roues dentées hélicoïdales 96 calées respectivement sur les arbres 87 et 88 sur lesquels sont montés les tambours chiffrés<B>89</B> (fig. 4).
Chaque tambour 89 est muni vers sa pé riphérie de goupilles 90 disposées au nombre (le 10 avec un écartement uniforme, et montë fou- spr son arbre 87 ou 88 auquel il est réuni à l'aide d'une liaison élastique constituée par un ressort de friction 91@ fixé sur l'un de ses côtés. L'extrémité de ce ressort est engagée clans une rainure circulaire pratiquée dans l'arbre 87 ou 88 pour éviter le déplacement latéral du tambour.
Du côté opposé au ressort, le tambour se prolonge par une came 92 de profil convena ble agissant sur un bras 93 pivotant sur un arbre extérieur 91 parallèle à l'arbre princi pal. Ce bras 93 fixe ordinairement le lairibour des unités immédiatement supérieures au moyen d'une saillie latérale 95 dont il est muni pénétrant sous ce tambour et consti tuant une butée pour l'une de ses goupilles (fig. 4, 8, 9 et 10).
Avec ce dispositif, quand l'un quelconque des tambours marque zéro, l'encoche 96 de la came 92 vient (le quitter le levier 93 qui se trouve soulevé. On comprend que, quand le tambour aura accompli une rotation dans le sens de la flèche a (fig. 9) .égale à '/,o de tour, le levier 93 tombera dans l'encoche 96 libé rant la goupille du tambour des unités immé diatement supérieures qui sera alors entraîné au moyen du ressort 91 par l'arbre 87 on 88 d'une quantité égale à '/1o de tour,
le levier 93 venant retenir la goupille suivante sous l'action de la came 92 quand ce déplacement est accompli.
Au lieu d'employer des goupilles pour la re:enue des tambours comme il vient d'être indiqué, on pourrait obtenir un résultat ana logue en opérant la retenue sur le tambour lui-même convenablement. fraisé de manière à constituer des butées ou arrêts jouant le même rôle que les goupilles.
Dans l'exemple représenté, le compteur- totalisateur destiné à totaliser les indications données par le compteur journalier n'enregis tre que les dizaines marquées par ce compteur. Il importe donc pour obtenir une indica tion exacle (le multiplier par 10 le nombre indiqué par ce compteur totalisateur.
Si comme dans l'appareil décrit, au lien d'enregistrer directement les tours accomplis par l'arbre dont on veut mesurer la vitesse. on n'enret;islre seulement que les centaines de tours accomplis par cet arbre, il y aura lieu de multiplier par<B>100</B> les indications du compteur journalier et par 1000 celles du comp teur totalisateur.
A cet effet, le tambour des unités du compteur journalier est entraîné directement par son arbre 87 alors que celui du compteur totalisateur n'est entraîné que d'un dixième de tour à chaque rotation de l'arbre. Ce résul tat est obtenu en supprimant pour le tambour des unités du compteur ,Journalier le levier 93 et en remplaçant pour le tambour des unités du compteur totalisateur la came 92, par une came identique mais calée sur l'arbre 88.
Dans chaque compteur, le levier 93 du tambour des unités les plus élevées a. seule ment pour but de maintenir ce tambour dans la posit:.on convenable lors du retour à zéro. Ce levier qui n'est pas maintenu comme les autres par le tambour voisin est maintenu au contact de la came 92 par un ressort 97.
Le compteur journalier seul peut sans dé montage de l'appareil être remis à zéro. Cette remise à zéro s'opère en tournant dans le sens de la flèche b (fig. 9) le bouton moleté 76. Les leviers 93 tombent alors successivement dans leur encoche respective, où ils restent bloqués contre la face 98 de cette dernière. Quand tous les leviers sont dans cette posi tion, il suffit de tourner légèrement le bou ton moleté dans le sens contraire au précé dent pour ramener exactement tous les zéros sous leurs guichets respectifs 99 pratiqués dans le cadran, les encoches correspondant sensiblement au No 9 des tambours.
La rotation de l'arbre 87 pour la remise à zéro étant empéeliée par la transmission par vis sans fin 85 et engrenage hélicoïdal 86, le dispositif suivant a été adopté. Le pignon 86 est monté fou sur l'arbre 87 et porte un res sort de friction 100 appuyant fortement sur un disque 101 disposé à l'intérieur du tam bour des unités et solidaire de l'arbre 87. Dans le sens du déplacement normal, l'arbre 8 7 est entraîné par le pignon 86, au moyen du ressort 100.
Au contraire dans le déplace ment en vue de la remise à zéro, le pignon 86 est maintenu fixe par la vis sans fin 85 et les tambours peuvent malgré tout être entraî nés, pourvu que l'on agisse suffisamment sur le bouton moleté 76 pour vaincre l'adhérence du ressort 100 sur le disque 1:01.
Il est bien évident qu'au lieu d'avoir cinq tambours accolés comme représenté au dessin, on pourrait en avoir moins ou davantage, le fonctionnement restant toujours le même.
Une autre forme d'exécution de l'appareil. tout en étant basée sur le même principe, com porte certaines modifications qui la rendant propre à des applications particulières. Ces modifications concernent notamment.
1 Le mécanisme d'entraînement de l'ai guille indicatrice.
Il a été dit au début de la description que les périodes d'embrayage et de débrayage se succèdent alternativement pouvaient être très courtes, par exemple de une ou deux secon.- cles, permettant ainsi des corrections éventuel les de l'aiguille toutes les deux ou quatre ,se= condes. Or, dans certains cas, il y a intérêt à ce que ces corrections éventuelles puissent se produire à des intervalles de temps encore plus rapprochés. Mais si l'on veut avoir des indicat'.ons précises, il est impossible de ren dre la durée des périodes inférieure à une seconde.
Le mécanisme modifié d'entraînement de l'aiguille permet précisément de doubler le nombre des périodes d'embrayage sans dimi nuer leur durée, et, par suite, d'obtenir des correct;ons éventuelles (le l'aiguille à des in- tervalles de temps deux fois plus courts qu'au paravant.
Ce mécanisme est, en outre, combiné<B>(le</B> manière à permettre à l'aiguille des déplace ments beaucoup plus importants que précé demment, par exemple (le trois ou quatre tours complets de cadran en vue de mesurer des vitesses pouvant atteindre - ou .1000 tours.
2 L'adjonction d'une aiguille supplémen taire nécessitée par l'importance des d6pla- cements de l'aiguille 'indicatrice de vitesse et faisant connaître le nombre de tours effec tués par cette dernière, de manière à éviter toute erreur de lecture quand la vitesse à me surer dépasse 1000 tours.
3 L'adjonction d'un dispositif permettant à l'appareil de fonctionner quel que soit le sens de rotation du mobile dont on veut me surer la, vitesse.
La description qui va suivre fera bien comprendre les particularités et avantages de cette seconde forme d'exécution., dont on n';. représenté que les parties relatives à l'indi cation de vitesse, mais qui pourrait être aussi combinée avec un indicateur (le temps, un compteur et un totalisateur.
Le mouvement du mobile dont on veut mesurer la vitesse, l'arbre d'un moteur, par exemple, est transmis (fig. 15) à l'appareil avec ou sans démultiplication par l'intermé diaire 'de l'arbre l' nitini d'un pignon d'angle 21 engrenant avec une roue d'angle 3', la quelle, par l'intermédiaire d'une série de roues à- denture droite 4', 51, 6', 71, 8', 91, 101, 111;
121, 131, disposées entre la platine antérieure<I>a'</I> et une platine intermédiaire b', actionne le barillet 14' et le mécanisme d'en traînement de l'aiguille indicatrice, maintenue entre la platine intermédiaire b' et suie pla tine postérieure c'.
41 est calé sur l'arbre de 31. Par la roue 51 ou les roues 51 et 6', 41 entraîne 7'. (L'u tilité 51 et 6' est indiquée ci-après).
71 par 8' et 91 entraîne le barillet 141. Par 101 (calé sur le même arbre), 11' et 121, 7' entraîne l'arbre 25'. Par 11' et 131, 71 en traîne l'arbre 26'.
Le nombre, les dimensions et la disposition de ces roues sont déterminés par le sens de rotation, la multiplication ou la démultipli cation désirées et l'emplacement dont on dis pose.
Le barillet 141 est établi et agit comma précédemment. Par sa périphérie dentée 151, le pignon 16i, l'arbre 171 et le fouet<B>18'</B> agis sant sur la roue en étoile 19i, il actionne son mécanisme de commande Ai comportant à la manière connue une roue d'échappement, une ancre et un balancier à spiral. Il est toujours monté à glissement sur son arbre e1; surmonté d'une came 20' portant les doigts 211 formant lanterne. Mais le profil de cette came et l'en semble du mécanisme d'entraînement de l'ai guille 131 sur lequel elle agit soit directement, soit par ses doigts 21 ', sont modifiés.
Les doigts 21i, lors du mouvement inter mittent qui est communiqué au barillet 11.' par suite de l'échappement du fouet 18', pro duisent l'oscillation d'un levier coudé 22' arti culé en 23' et rappelé par un ressort à lame 241.
Ce levier 22' est à double effet, c'est-à- dire peut entraîner simultanément dans ses déplacements deux axes 25' et 26' situés à égale distance de part et d'autre de son point d'articulation 23' et montés à pivot avec un certain jeu dans la platine antérieure<I>W.</I>
Chacun de ces axes porte un engrenage léger en acier à. denture très fine 27' ou 28' et est muni à sa partie inférieure d'un pignon 12' ou 13' (déjà cités) assurant son entraîne ment par le mobile dont on veut mesurer la vitesse.
Comme l'on peut s'en rendre compte, les axes 25' et 261, par suite des déplacements dus aux oscillations du levier 221 effectuent eux-mêmes des mouvements d'oscillations pB- riodiques opposés, suivant les flèches de la fig. 18.
Les roues dentées 27' et 281 sont situées des hauteurs différentes en regard de roues 29' et 30' montées folles sur l'arbre 311 de l'aiguille indicatrice de vitesse 131 se dépla çant devant le cadran 321.
Les mouvements d'oscillation périodiques opposés des axes 25' et 261 ont pour effet de produire simultanément soit l'embrayage des roues 271 et 29' et le débrayage des roues 28' et<B>301,</B> soit le débrayage de roues 27' et 29' et l'embrayage des roues 28' et 30' (fig. <B>]5</B>, 16 et 18). On voit donc qu'un aller et retour complet du levier 221 qui n'aurait donné autrefois qu'un débrayage et un cui- bra,yage, donne dans le même temps deux em brayages et deux débrayages dont la durée n'a pas diminué.
Entre les roues 291 et 300 et calée sur l'arbre 31', est disposée une roue analogue 341, sur les deux faces de laquelle sont fixées des pièces 35', 36i, comportant chacune un doigt en prise avec une croix de Malte cor respondante<B>37',</B> 38' montée folle sur une axe. solidaire de la roue 291, et respectivement de la roue 301. Les croix de Malte comportent trois dents et une partie pleine formant butée dans les deux sens, de manière à permettre des déplacements relatifs entre chacune des roues 29' et 30' et la roue 34', pouvant attein dre trois tours (fig. 18 et 23).
Les deux doigt des pièces<I>35'</I> et 36' sont superposés et quand l'aiguille B' est au zéro, les croix de Malte occupent une position déterminée.
Les organes 35' à 38\ constituent la liai son entre la roue 34' de l'aiguille et les roues entraîneuses 29' et 30' et permettent à cette aiguille des déplacements au plus égaux à trois tours.
Considérons la fig. 23. Si c'est la roue 29' qui est embrayée, le sens de rotation étant contraire à celui des aiguilles d'une montre. on voit qu'elle entraîne immédiatement la roue 34', sa croix de Malte 371 faisant butée en 37' sur la pièce 35'. D'autre part, la pièce inférieure 36' solidaire de la roue 341 ne sera pas gênée dans son déplacement par la croix de Malte 38' qui étant folle sur la roue, alors fixe,<B>30'</B> tournera d'une dent sous l'action du doigt 361 à chaque tour de cette pièce. Pour tant quand cette pièce aura effectué trois tours, elle viendra se bloquer sur la partie pleine de 38' correspondant à celle marquée 37' sur 371. L'explication reste la même en l'inversant, quand c'est la roue 301 qui est embrayée.
Autrement dit, l'emploi de la croix de Malte 37' et du doigt d'arrêt 35' permet aux roues 29' et 30' de communiquer leurs pres sions maxima à la. roue 34' tout en leur per- mettacit (les intégrations d'une valeur maxima <B>(le</B> troïs tours.
Sur les roues 291, 341 et 801 agissent des cliquets -111, 42' et 431 rappelés par un res- >.)rt à triple lama -1-t1. Ces cliquets sont eom- mandés par l'intermédiaire d'une goupille 4.51 portés par la bascule 461 articulée en 40', rap pelée par un ressort 471, et actionnée par la carne 20' (fig. 15, 16, 20,
21 et 22). Ils a!zis- sent sur leur roue respective clans un ordre qui ..-erg indiqué plus loin, déterminé par la forme de leur branche postérieure et le profil de la came 20'.
Deux secteurs dentés 501 et 51' rappelés u < tr des ressorts<B>52'</B> et 531, et pivotant sur ur. arbre 5.11, sont en prise avec des pignons 48' (.t -19', solidaires des roues 291 et â01. Un au tre secteur denté 391, articulé en 551 sur la platine c', et rappelé par un ressort 561, est en prise avec un pignon 33' calé sur l'arbre central 311. Les secteurs 501 et 571 compor tent chacun une dent 571 formant ressort, des tinée à leur assurer par coincement sur le pi gnon correspondant 48' et 49' une position invariable à fond de course de retour.
Les trois secteurs 50', 51' et; 39' tendent à rame ner les roues 29', 30' et 34' clans la position correspondant au zéro de l'aiguille, dans le sens de la flèche (fig. 20).
Les engrenages d'horlogerie pour la bonne marche, ne peuvent s'exécuter sans jeu. Le secteur 50' engrène avec le pignon 641 à bout de course ou dans la position d'arrêt, repré sentée sur la fig. 16; il aurait une position indéterminée sans l'adjonction de la (lent 57' qui, montée sur une lame de ressort, vient se bloquer entre deux dents.
Le fonctionnement du mécanisme d'en traînement ale l'aiguille B' indicatrice de vi tesse :qui vient d'être décrit, peut se décom poser en quatre phases d'égale durée, comme il est indiqué schématiquement sur les fig. 25 à 28, à: raison de deux pour chaque position du levier 22'. Ce fonctionnement a lien de la manière suivante:
Première phase (fig. 25). La roue dentée 27' vient d'être amenée en prise avec la roue correspondante 29' qui est entraînée dans le sens de la flèche; les cliquets 41' et 421 sont écartés de leurs roues 291 et 341 et le cliquet 431 est au contact de la roue 301. Si l'aiguille B' était au zéro au commencement de la phase, la roue 341 est immédiatement entraî née par la roue 291 agissant par l'intermé diaire de sa croix de Malté.
Si, au contraire, l'aiguille Bi occupait déjà<B>,</B> une position indi quant une certaine vitesse, avant due la roue 291 se doit déplacée de la quantité suffisante pour venir entraîner la roue 34', celle-ci a pu sous l'action de son secteur 39', opérer, s'il y a lieu, c'est-à-dire s'il y a eu diminution de vitesse entre les deux périodes d'embrayage précédentes, une correction en arrière (en pra tique toujours peu importante) sur la roue 301 fixée par le cliquet 431 clans la position de déplacement maximum qu'elle occupait à la. fin de la phase précédente.
Detcxième <I>phase</I> (fi-. 26). La roue dentée 971 est toujours en prise avec la roue 291; les cliquets 411 et 42' sont au contact de leurs roues 29' et 341 et le cliquet 43' est écarté de sa roue 30'. La roue 34' continue à être en traînée par la roue 291, les cliquets permet tant le déplacement des roues dans le, sens de la. marche avant; la roue 301 sous l'action de son secteur 51', revient à. zéro s'il y a lieu.
Troisième ?hase (fig. 27). La roue dentée, 271 vient d'être débrayée, l'engrenage 28' est amené au contact de la roue 30'; le cliquet 41' est en prise avec sa roue 29' et les cli quets 42', 43', sont écartés de leurs roues 34' et 30'. La roue 301 est d'abord en traînée et puis ensuite la roue 34' après correction sur la roue 29' immobilisée par son cliquet 41', clans la position de déplace ment maximum qu'elle occupait à la fin de la phase précédente.
Quatrième pta.ase (fig. 28). La roue dentée 28' est toujours au contact de la roue 30'. Le cliquet 41' est écarté de sa roue 291 et les cli- quets 42' et 43' sont en prise avec leurs roues 34' et 30'. La roue 341 continue à, être entraî née par la roue 30'. La roue 291 revient à zéro, sous l'action de son secteur 50'.
Pour assurer la stabilité de l'aiguille Bi, c'est-à-dire éviter ses flottements au moment de ses déplacements, celle-ci au lieu d'être di rectement calée sur l'arbre<B>31'</B> est fixée sur un petit manchon monté fou sur cet arbre et constituant le moyeu d'un disque 581. Ce dis que est percé d'un trou dans lequel est engagé avec un certain jeu un ergot 591 porté par une petite plaquette 60' solidaire de l'arbre 811. De plus, le disque 581 est légèrement freiné par un ressort à lame 611 qui agit à sa péri phérie découpée d'une encoche 62' détermi nant d'une façon très précise la. position de l'aiguille B' correspondant au zéro (fig. 18 et 19).
Ce dispositif est logé dans l'épaisseur de la platine cc' et y est maintenu par un pe tit pont.
Le cadran 32' est toujours divisé en cent parties égales correspondant chacune à. une dizaine de tours du mobile dont on veut me surer la vitesse. Un déplacement de l'aiguille B' égal à un tour complet correspond donc à une vitesse de 1000 tours à. la, minute. Comme l'aiguille B' peut par le dispositif de liaison par croix (le Malte effectuer trois tours com plets de cadran, il est nécessaire pour éviter toute erreur de lecture quand la vitesse dé passe 1000 tours, d'indiquer le nombre de tours accomplis par cette aiguille. A cet effet, le cadran comporte en outre, un secteur divisé, devant lequel se déplace une aiguille supplé mentaire C' (fig. 24).
Cette aiguille Ci est commandée avec une démultiplication con venable par un pignon 641 solidaire de l'ar bre 31', un secteur denté 65' et des roues dentées 66' et 671 dont la dernière est calée sur l'arbre de l'aiguille C' (fig. 16).
Enfin, pour permettre à l'appareil de fonc tionner quel que soit le sens de rotation du mobile dont on veut mesurer la vitesse, sur l'arbre 6 & 1 commun aux roues 3' et 4' est monté à: frottement gras une pièce<B>69'</B> com portant un prolongement sur lequel est mon tée folle une petite roue dentée 5' en prise, d'une part, avec la roue 4' et, d'autre part, avec une petite roue dentée semblable 6' mon tée folle sur une pièce mobile 701 articulée sur le même axe que la roue 5'. Les déplace ments des pièces<B>W</B> et 70' sont. limités par des butées fixes 71' 72' et 73'.
On voit (fig. 1"r) qu'avec cette disposition la. roue 4' tour rrant, par exemple, dans le sens de la flèche d', les pièces 691 et 701 seront amenées à oc cuper la, position indiquée en trait; pleins et que l'entraînement de la roue 7' se fera par l'intermédiaire des roues 5' et 6' dans le sens de la flèche e'.
Si au contraire la roue 4\ tourne dans le sens de la flèche f', les pièces 691 e1; <B>70'</B> seront amenées à occuper la posi tion indiquée en pointillé et l'entraînement de la roue 7' ne se fera. plus que par l'intermé- cha.ire de la roue 5', mais cependant toujours dans le sens de la flèche e1.
Enfin, pour réduire le nombre des pièces et faciliter le montage de la seconde forme d'exécution qui vient d'être décrite, on peut encore commander directement les trois eli- quets de contrôle et le levier à double effet, par un bloc de cames solidaires du barillet. comme représenté. aux fig. 29 et 30.
Les trois cliquets 41', 42' et 43', rappelés par le res sort à triples laine 44', et contrôlant les roues 29', 34' et 30', ainsi que le levier à. double effet 22', commandant les axes _'M' et -16' des roues 27' et 281, sont actionnés directement par un bloc de cames 751 solidaire du baril let 14', et le surmontant. Ce bloc de cames peut être constitué, soit par des rondelles frai sées et assemblées. soit par une seule pièce cylindrique fraisée.
Les fraisures sont na- turellernent pratiquées cri nombre et avec une forme et un décalage convenables, pour ob tenir un fonctionnement des cliquets 411, 421. 43' et du levier à double effet 221, analogue à. celui décrit dans la précédente variante.
Pour permettre la commande directe des cliquets 4.11, 12' et 43i, par le bloc de cames 75' sans changer la disposition des autres pièces, on a été amené à leur faire occuper un emplacement opposa à, celui qu'ils occupaient précédemment, et, par suite, à, donner à leurs têtes la forme en crochet, au lieu de la forme droite. De même, l'extrémité de la queue des mêmes cliquets, et celle du levier à double effet, sont appropriées au nouveau genre de commande par came, substitué à l'ancienne commande par les goupilles ou doigts 211 et 45'.