CA2228892A1

CA2228892A1 - Contenant livre a plat, puis mis en volume en deux phases distinctes, et portant de l'adhesif a effet prolonge

Info

Publication number: CA2228892A1
Application number: CA002228892A
Authority: CA
Inventors: Pierre Andre Marc Chevalier
Original assignee: Individual
Current assignee: CHEVALIER SIMONE
Priority date: 1995-09-15
Filing date: 1996-08-08
Publication date: 1997-03-20
Also published as: WO1997010137A3; WO1997010137A2; EP0846070B1; FR2738798B1; DE69626121T2; US6032853A; ES2193257T3; FR2738798A1; NZ316086A; DE69626121D1; ATE232172T1; AU6823996A; EP0846070A2

Abstract

Le contenant en carton ou matériau similaire destiné à l'emballage d'objets est formé d'un flan qui est constitué à partir d'au moins une ébauche plane et qui présente à plat différents composants, à savoir une base polygonale plane destinataire des objets à emballer et des parois adjacentes à la base, devant être redressées par rapport à ladite base pour former le contenant en volume, un panneau dit "de fermeture" étant éventuellement prévu pour fermer le contenant après mise en place sur la base des objets à emballer. Il est caractérisé en ce que le flan est associé à au moins un élément distinct (120121, 122-123, 124-125, 126-127) qui est destiné à être mis en position active définitive dans laquelle, d'une part la base (106) est complètement dégagée et accessible aux objets à déposer sur elle et, d'autre part, il réunit et maintient hors de leur plan d'origine au moins deux composants (107-108-109-110) dudit contenant adjacents à la base (106), ayant une surface moindre que celle de ladite base (106), et autres que l'éventuel panneau de fermeture (140), élément distinct (120-121, 122-123, 124-125, 126-127) qui est placé à plat directement contre l'un au moins des composants (107-108) du contenant, de l'adhésif à effet prolongé (131) étant prévu pour maintenir en position définitive les composants (107-108-109-110) redressés et le ou les éléments distincts (120-121, 122-123, 124-125, 126-127).

Description

W O 97/10137 PCT~R96/01268 -l~N~rT Il~nRE A PI~T, E~JIS ~rlS ~ VOI~nDE EN
DE~nK PHU~SES DISTINCTES, ET PORTA~r DE L'l~DEnESIF A EFFET PROLONGE

Outre les contenants rigides et ceux utilisés 5dans l'industrie pour 1'emballage automatique, les contenants peuvent être divisés en deux grandes catégories:
- ceux qui sont présentés en volume à l'usager, - ceux qui nécessitent un montage au moment de leur utilisation.
10 La présente invention concerne cette deuxième catégorie.
Elle vise à remédier à un défaut bien connu qui vient du ~ait qu'un contenant qui n'est pas complétement clos est souvent instable, ce qui oblige l'usager à des 15 manipulations incommodes et hasardeuses puisqu'il devrait à
la fois maintenir en volume au moins une partie du contenant et mettre en place les objets à emballer.
En somme, il faudrait que llusager ait trois mains : deux pour maintenir le contenant et une pour 20manipuler les objets.
Pour éviter cela, il faut utiliser des accessoires extérieurs au contenant lui-même : agrafes, ruban adhésif, colle, etc., toutes choses dont ne disposent couramment que les usagers professionnels qui ont à leur 25disposition un emplacement adapté aux tâches d'emballage ainsi que tous les accessoires et équipeménts voulus.
Cela n'est évidemment pas le cas des usagers occasionnels qui doivent plus ou moins improviser les opérations d'emballage proprement dites, outre le montage 30d'un contenant livré à plat.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Bien sûr, il est parfois possible de maintenir le contenant d'une main et de placer les objets de l'autre.
Mais cet "à peu près" est très insuffisant pour un contenant qui est destiné à être proposé aux usagers pour tous les cas d'emballage qui puissent se présenter alors qu'il est fabriqué industriellement en série.
or, c'est exactement ce qui existe actuellement.
On peut citer à titre d'exemple les contenants pliants vendus dans les bureaux de poste. Ils sont remis à
plat à l'usager et celui-ci doit redresser des parois ou des volets (ce qui est équivalent), les maintenir et simultanément mettre en place les objets à emballer car le contenant ne devient stable que par sa fermeture définitive.
on comprend que si l'usager opère dans le bureau de poste lui-même, il ne dispose d'aucune commodité.
S'il opère chez lui, il peut s'aider d'une table dégagée, de ruban adhésif, de ficelle ou d'agrafes mais cela prouve bien que le contenant n'est pas pratique car il ne se suffit pas à lui même.
La présente invention remédie principalement à
cet inconvénient en permettant de fournir aux usagers, particuliers ou professionnels, un contenant qui incorpore tout ce qui est nécessaire à son utilisation pratique, ce qui rend inutile quelqu'accessoire que ce soit, de sorte qu'il est stable et fixe avant que l'on doive mettre en place les objets à emballer.
L'invention sera bien comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé.
Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.
Les figures l à 49 illustrent différents modes de réalisation de l'invention pour un contenant ayant des dimensions prédéterminées, tel qu'une barquette ou une boîte. Plus particulièrement :

W O 97/10137 PCT~FR96/01268 La figure 1 est une we schématique en plan d'un flan conforme à l'invention, destiné à constituer un contenant sans couvercle.
La figure 2 est une vue schématique en perspective d'un contenant sans couvercle en cours de montage, provenant du pliage du flan de la figure 1.
La figure 3 est une vue schématique en plan d'une ébauche conforme à l'invention, destinée à constituer un flan puis un contenant sans couvercle.
La figure 4 est une vue schématique en plan d'un flan pret à l'emploi, obtenu à partir de l'ébauche de la figure 3.
La figure 5 est une vue schématique en perspective d'un contenant sans couvercle en cours de montage, provenant du pliage du flan de la figure 4.
La figure 6 est une we schématique en perspective du contenant de la figure 5, en phase finale de montage.
La figure 7 est une vue schématique en plan d'une ébauche conforme à l'invention, destiné à constituer un flan puis un contenant avec couvercle.
La figure 8 est une vue schématique en plan d'un flan pret à l'emploi, obtenu à partir de l'ébauche de la figure 7.
La figure 9 est une vue schématique en perspective d'un contenant avec couvercle en cours de montage, provenant du pliage partiel du flan de la figure 8.
La figure lO est une vue schématique montrant un détail du contenant de la figure 9.
La figure 11 est une vue schématique en perspective du contenant des figures 9 et 10 en phase finale de fermeture.
La figure 12 est une vue schématique en perspective montrant le contenant de la figure 11 vu de dessus.

W O 97/10137 PCT~FR96/01268 La figure 13 est une vue schématique en perspectivemontrant le contenant de la figure 11 vu de dessus, dans une phase de fermeture qui suit celle de la figure 12.
La figure 14 est une vue schématique du contenant des figures 12 et 13 vu de face.

La figure 15 est une vue schématique du contenant des figures 12 et 13 vu de côté.
La figure 16 est une vue schématique en perspective du contenant des figures 9 à 15 après fermeture complète.
La figure 17 montre schématiquement et de face une variante de réalisation du contenant des figures précédentes, selon laquelle la fermeture de ce contenant est prévue à la partie inférieure d'une face du contenant.
La figure 18 montre schématiquement et de côté le contenant de la figure 17 complétement fermé.
La figure 19 est une vue schématique en perspective du contenant des figures 17 et 18 après fermeture complète.
La figure 20 est une vue schématique en plan d'une ébauche conforme à l'invention, destinée à constituer un flan puis un contenant avec couvercle et rebords latéraux de protection.
La figure 21 est une vue schématique en plan d'un flan prêt à l'emploi, obtenu à partir de l'ébauche de la figure 20.
La figure 22 est une vue schématique en parspective d'un contenant en cours de montage à partir du flan de la figure 21.
Les figures 23 et 24 sont deux vues schématiques partielles montrant deux phases de montage du contenant de la figure 22.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Les figures 25 et 26 sont deux vues schématiques partielles montrant des variantes de réalisation du contenant des figures 22 à 24.
La figure 27 est une vue schématique en plan d'un flan con~orme à l'invention, analogue à celui de la ~igure 521 et correspondant à une variante de réalisation.
La figure 28 est une vue schématique partielle en perspective d'un contenant obtenu à partir du flan de la figure 27.
La figure 29 est une vue schématique en 10perspective du contenant de la figure 28, en cours de fermeture complète.

La figure 30 est une vue schématique de dessus du contenant obtenu à partir du flan de la figure 27.
15La figure 31 est une vue schématique de face du contenant de la figure 30.
La figure 32 est une vue schématique en plan d'une ébauche conforme à l'invention, destinée à constituer un flan puis un contenant avec couvercle et rebords 20latéraux de protection, et montrant une variante de réalisation.
La figure 33 est une vue schématique en plan d'un flan prêt à l'emploi, obtenu à partir de l'ébauche de la figure 32.
25La figure 34 est une vue schématique en parspective d'un contenant en cours de montage à partir du flan de la figure 33.
Les figures 35 et 36 sont deux vues schématiques partielles montrant deux phases de montage du contenant de 30la figure 34.
Les figures 37 et 38 sont deux vues schématiques partlelles en coupe du contenant des figures 34 à 38, respectivement avant et après fermeture complète.

Les figures 39 et 40 sont deux vues schématiques montrant deux variantes du blocage de pattes latérales appliquées en renfort à l'extérieur des faces latérales du contenant des figures 7 à 38.
Les figures 41 à 48 sont des vues schématiques d'une mode de réalisation de l'invention consistant en un contenant à couvercle coiffant.
Les figures 49 à 51 sont des vues schématiques d'un flan conforme à l'invention présentant des segments d'adhésif disposés en long et non plus en travers, et plus précisément :
La figure 49 montre des segments d'adhésif disposés en long sur deux éléments distincts pour la formation partielle initiale du contenant et sur le volet de fixation pour la fermeture du contenant.
La figure 50 est une vue analogue à la figure 49, montrant les mêmes segments d'adhésif complétés par des segments d'adhésif placés sur les parois latérales.
La figure 51 est une vue analogue aux figures 49 et 50, montrant les mêmes segments d'adhésif complétés par des segments d'adhésif placés sur quatre éléments distincts.
La figure 52 est une vue schématique montrant en perspective un contenant en cours de mise en volume et de fermeture, à partir du flan de la ~igure 51.
La figure 53 est une vue schématique d'un flan conforme à l'invention analogue à celui de la figure 49 mais dont le volet de fixation comporte une languette de fermeture devant coopérer avec une fente d'une paroi transversale, et non des segments d'adhésif.
Les figures 54, 55 et 56 sont des exemples de réalisation d'éléments distincts séparés des flans. Plus précisément :
La figure 54 est une vue schématique en perspective d'un élément distinct conforme à l'invention, selon le mode de réalisation prévoyant que l'élément distinct séparé du flan correspondant porte de l'adhesif à
ef~et prolongé disposé longitll~; n~1 ement.
La figure 55 est une vue schématique en perspective d'un stock d'éléments distincts de la figure 54, tel qu'il peut se présenter dans la pratique.
La figure 56 est une vue schématique en perspective d'un élément distinct, analogue à celui de la figure 54 mais portant de l'adhésif à effet prolongé
disposé transversalement.
Les ~igures 57 à 74 illustrent différents modes de réalisation de l'invention pour un contenant ayant une hauteur variable ajustée cas par cas en ~onction des objets à emballer. Plus particulièrement :
La figure 57 est une vue schématique en plan d'une ébauche conforme à l'invention, destinee à constituer un flan puis un contenant à hauteur variable, selon les objets à emballer.
La figure 58 est une vue schématique en plan d'un flan prêt à l'emploi, obtenu à partir de l'ébauche de la figure 57.
La figure 59 est une vue schématique du flan de la figure 58 et de l'élément distinct de la figure 54, en cours de constitution du contenant.
La figure 60 est une vue analogue à celle de la figure 59 montrant le même flan que celui de la figure 58 mais avec un élément distinct plus grand, adapté à
l'emballage d'objets de petites dimensions.
La figure 61 est une vue schématique montrant le flan de la figure 58 durant la phase d'immobilisation de parois latérales au moyen de l'élément distinct.
a figure 62 est une vue schématique analogue à la figure 61 montrant le contenant et les objets à emballer partiellement recouverts par des volets transversaux prolongeant les parois latérales.

Les figures 63 et 64 sont deux vues schématiques en perspective montrant respectivement la face inférieure et la face supérieure du contenant des figures 58 à 62 après fermeture complète.
La figure 65 est une vue schématique en plan d'un flan conforme à l'invention comprenant deux bandes parallèles reliées entre elles.
Les figures 66 et 67 montrent deux situations intermédiaires de la mise en position d'utilisation du flan par pivotement relatif des deux bandes.
La figure 69 est une vue schématique en perspective du flan de la figure 68, après redressement partiel des volets latéraux.
La figure 70 est une vue schématique en perspective du flan de la figure 69 après mise en place des objets à emballer et rabattement de l'un des volets latéraux.
La figure 71 est une vue schématique en perspective du flan de la figure 70 après rabattement des deux volets latéraux, fixation de l'élément distinct et redressement partiel des deux extrémités d'une bande devant envelopper les volets rabattus et fermer le contenant.
La figure 72 est une vue schématique en perspective du flan de la figure 7l après rabattement de l'une des extrémités de la bande.
La figure 73 est une vue schématique en perspective du contenant complètement fermé au moyen d'a&ésif à effet prolongé, et issu du flan des figures 65 à 72.
La figure 74 est une vue schématique en perspective du contenant de la figure 73 et montrant l'une de ses petites faces.
On emploie ici le mot "adhésif" lorsqu'il s'agit d'une substance qui conserve ses propriétés pendant un temps relativement long, surtout lorsqu'il est protégé par un ruban.

= =

Il s'agit, en effet, de différer l'usage dudit adhésif après qu'il ait été disposé, lors de la fabrication.
Un tel adhésif est connu en soi et on le définit parfois en le quali~iant d'adhésif "à temps de prise permanent", ce qui procure une "surface auto-adhésive".
Ce mot "adhésif" ne doit pas être confondu avec le mot "colle" qui concerne une substance qui ne peut être utilisée que dans un délai très bref, tout de suite après sa mise en place, pour une fixation définitive, avant qu'elle n'ait durci par séchage, polymérisation, évaporation de solvants et/ou refroidissement. Lorsque de la colle est utilisée pour la fabrication des contenants, elle assemble définitivement deux parties du flan à partir duquel le contenant est mis en volume par l'usager, celui-ci n'ayant donc pas accès ~ la colle, qui est un moyen de fixation irréversible.
On considère également comme irréversible la fixation par des moyens inamovibles ou qui laissent des traces indélébiles si on les retire, ce qui est le cas des agrafes par exemple.
L'adhésif peut être de tout type connu, not~mm~nt du type ruban double face, souvent désigné par l'expression "adhesive transfer tape" ou bien, par exemple, selon les dispositions du brevet européen 431.144 au nom du déposant.
Dans la description qui suit, on suppose que l'invention est appliquée à du carton mais, bien entendu, elle est utilisable avec tout autre matériau adapté à
l'usage auquel les contenants sont destinés.
Comme on l'a exposé au début de la présente description, l'invention concerne l'emballage d'objets dans des contenants qui sont fabriqués puis livrés sous forme d'un flan plat, ayant selon les cas une ou plusieurs épaisseurs, la mise en volume du flan pour en faire un contenant étant réalisée par l'usager (et non par le fabricant).

Cela signi~ie que le contenant conforme à
l'invention peut se présenter sous plusieurs formes selon la phase de son cycle a laquelle on se place :
- une ébauche découpée, - un ~lan plat déjà muni d'adhési~ à effet prolongé, - un flan déjà muni d'adhésif à effet prolonge et en partie déjà plié sur lui-même, - un flan déjà muni d'adhésif à ef~et prolongé et en partie déjà plié sur lui-même, certaines parties étant fixées de manière irréversible (par de la colle, des agrafes ou analogue), - un contenant mis en volume partielle~ent ou complétement, vide ou en cours d'emballage, - un contenant fermé.
En se reportant à la figure 1, on voit un flan 101 constitué à partir d'une ébauche découpée et marquée de quatre lignes de prépliage disposées en crois deux par deux 102, 103 et 104, 105 qui déterminent une base (ou fond) 106, deux panneaux dits "transversaux" 107 et 108 ainsi que deux panneaux dits "latéraux" 109 et 110.
On comprend qu'après redressement des panneaux 107, 108, 109 et 110 selon les lignes 102, 103, 104 et 105 dans des plans perpendiculaires à celui de la base 106, on forme une cuvette, ou barquette, ayant un fond 106 et quatre parois extérieures 107, 108, 109 et 110, les parois 107 et 108 étant dites "transversales" et les parois 109 et 110 étant dites "latérales".
Outre ces cinq composants nécessaires et suffisants, en théorie, pour constituer un contenant, les lignes de prédécoupe 102, 103, 104 et 105 déterminent quatre éléments distincts 111, 112, 113 et 114, de forme quadrangulaire et exactement inscrits dans le contour de l'ébauche du flan 101 et qui, s'ils n'étaient pas conservés pour des raisons qui ressortiront de la description ci-après, constitueraient des chutes à éliminer en pure perte.

W O 97/10137 PCTn~R96/01268 Quatre lignes de prépliage 115, 116, 117 et 118 placées en diagonale déterminent pour chaque élément distinct deux pattes triangulaires 120-121, 122-123, 124-125 et 126-127.
r 5 Sur la face du flan 101 opposée à celle qui est visible sur la figure 1, on dispose de l'adhé~if à effet prolongé 130 sur les quatre éléments distincts 111, 112, 113 et 114 en quatre lignes parallèles deux à deux, cet adhésif étant recouvert d'un ruban de protection amovible 131.
Naturellement, chaque fois que l'on évoque l'adhésif à effet prolongé 130, surtout lorsqu'il est disposé en lignes, il faut comprendre que cet adhésif 130 peut être disposé par zones plus ou moins étendues, en à-plat ou en pointillé et, donc, en lignes continues ou discontinues, droites, courbes ou brisées.
On remarque que les lignes d'adhésif sont situées sensiblement à mi-hauteur des éléments distincts et traversent donc les lignes de prépliage obliques 115, 116, 117 et 118, ce qui présente un grand intérêt, comme cela sera explicité plus loin.
Avec le mode de réalisation qui vient d'être décrit, on voit que l'ébauche, après fabrication, est déterminée par son contour extérieur découpé dans une plaque et par les lignes de prépliage 102, 103, 104, 105 et 115, 116, 117 et 118.
Quand l'ébauche est munie d'adhésif à ef~et prolongé 130 recouvert d'un ruban de protection 131, on se trouve en présence d'un flan complet qui intègre, par fabrication, tous les éléments nécessaires à la consitution d'un contenant par un usager.
Le flan de la figure 1 est donc prêt à être commercialisé et, à cette fin, la fabrication est suivie d'un groupement de plusieurs flans 101, d'un éventuel conditionnement, d'un stockage et d'une livraison à la clientèle, c'est-à-dire aux usagers.

W O97/10137 PCTrFR96/01268 L'usager reçoit un ou plusieurs flans, les stocke éventuellement puis les prend un par un pour constituer autant de contenants.
Pour cela, il retire le ruban de protection 131 correspondant aux pattes triangulaires 124-125 et 126-127, il redresse les deux parois latérales 109 et 110 selon les flèches Fl, puis la paroi transversale 108 selon la flèche F2.
En conséquence, les éléments distincts 113 et 114 se plient automatiquement en soufflet selon les lignes 103-104-117 et 103-105-118, comme cela se voit sur la figure 2.
En pratique, les éléments distincts 113 et 114 étant solidaires à la fois d'une paroi latérale et de la paroi transversale 108, le redressement des parois 109 et 110 amorce le redressement de la paroi transversale 108, de sorte que l'usager ne fait que parachever le redressement de cette paroi 108 en prenant en pince et en serrant la paroi 108 et les pattes triangulaires 124 et 126.
Du fait des lignes de prépliage obliques 117 et 118, l'adhésif 130 se trouve décomposé en deux segments pour chacun des éléments distincts 113 et 114 : un segment est sur la patte triangulaire 124-126 et l'autre sur la patte triangulaire 125-127.
. Le pliage à 45~ de ces pattes triangulaires selon ces lignes obliques 117 et 118 a pour conséquence très favorable qu'après pliage complet, les deux segments d'un même élément distinct 113-114 se trouvent face à face en étant perpendiculaires.
Celui de la patte 124-126 s'applique verticalement (c'est-à-dire perpendiculairement à la ligne de prépliage 103) contre la patte triangulaire située en regard 125-127, alors que le segment de cette patte 125-127 s'applique horizontalement (c'est-à-dire parallèlement à la ligne de prépliage 103) contre la patte triangulaire située en regard 124-126 (voir figure 2).

CA 02228892 l998-03-06 W O 97/10137 PCT~R96/01268 L'usager termine le montage en pinçant entre deux doigts la paroi 108 et les pattes triangulaires 124 et 126.
Ces gestes très simples ne font appel à aucun accessoire extérieur au flan livré par le fabricant.
A ce stade, l'usager a formé une partie seulement du contenant complet : la base 106, une paroi transversale 108 et deux parois latérales 109 et 110. Et pourtant cette seule partie est déjà stable en elle-meme lorsqu'elle est posée à plat, par la base (ou fond) 106, sur un support plan quelconque tel qu'une table.
L'usager peut alors utiliser ses deux mains pour placer sur la base 106 les objets à emballer.
De même, après avoir placé ces objets, il conserve l'usage de ses deux mains pour achever le contenant.
Cet achèvement consiste à retirer le ruban protecteur 131 des éléments distincts 111 et 112, puis à
pincer entre deux doigts la paroi transversale 107 et les pattes triangulaires 121 et 123, après que cette paroi 107 ait été complètement relevée selon la flèche F3.

Les explications données ci-dessus à propos des éléments distincts 113 et 114, sont valables pour les éléments distincts 111 et 112, de sorte qu'après redressement complet de la paroi 107 et pliage à plat des éléments distincts 111 et 112, les pattes triangulaires sont fixées deux à deux dans leur position définitive : les pattes 120 et 122 contre les pattes 121 et 123.
L'usager dispose alors d'un contenant complet, sans couvercle, du type connu sous divers noms : plateau, barquette, cuvette, cageot, cagette et autres.
Selon la nature des objets à emballer, ils peuvent etre laissés à découvert ou être protégés par un opercule ou un couvercle.

Par exemple, certains fruits sont seulement protégés par une simple feuille légère en papier ou par un film plastique, parfois perforés, pour permettre la ventilation du contenu, alors que d'autres doivent être enfermés au moyen d'un couvercle rigide, comme cela sera decrit plus loin.
Le contenant des figures 1 et 2 est très simple et ne nécessite pour sa fabrication que des opérations élémentaires et peu coûteuses.
En revanche, le flan 101 livré est relativement encombrant car il ne présente qu'une seule épaisseur, sans superposition, et, comme conséquence, a une largeur assez importante, égale à la somme des largeurs de la paroi lO9, de la base 106 et de la paroi 110.
Le mode de réalisation que l'on va décrire maintenant en regard des figures 3 à 6 diffère du précédent par une liaison supplémentaire, réalisée lors de la fabrication, entre les parois transversales et les éléments distincts, ce qui a, en outre, pour avantage de rendre le flan livré plus étroit.
Sur la figure 3, on voit une ébauche correspondant très exactement en forme et en dimensions au flan de la figure 1, car l'une comme l'autre sont destinés à l'obtention d'un contenant de même conception et de même capacité.
Les pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127 reçoivent, lors de la fabrication, de la colle représentée par un semis pointillé et qui, ici, est prévue sur toute la surface de la patte triangulaire mais qui, bien entendu, pourrait aussi être disposée sous forme d'un ou plusieurs dépôts ponctuels ou en ligne(s).
Comme on l'a expliqué plus haut, cette colle ne doit pas être confondue avec l'adhésif à effet prolongé
130. Elle doit être utilisée tout de suite après qu'elle ait été déposée à sa place.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Ici, cette colle doit réunir irréversiblement chacune des deux parois transversales 107 et 108 avec les pattes triangulaires adjacentes, à savoir la paroi 107 avec les pattes 120 et 122, et la paroi 108 avec les pattes 125 et 127, ce qui est obtenu, lors de la fabrication, en pliant par-dessus les parois transversales 107, 108 et la base 106, d'une part l'ensemble paroi log et éléments distincts 111 et 113 le long de la ligne de prépliage 104, et d'autre part l'ensemble paroi llo et éléments distincts 112 et 114 le long de la ligne de prépliage 105 (figure 4).
L'ébauche de la figure 3 n'est donc qu'un intermédiaire entre son découpage et sa mise en ~orme de flan pret à la livraison, comme il est représenté sur la figure 4.
Ce flan est plus étroit que celui de la ~igure 1, c'est-à-dire moins encombrant et s'il présente une épaisseur double du fait de la superposition de deux parties latérales sur la partie centrale, cela n'est pas un inconvénient significatif en regard des avantages qu'il présente pour sa livraison et pour son montage par l'usager.
En effet, grace à la fixation des pattes triangulaires aux parois transversales, le redressement des parois et le pliage automatique des éléments distincts sont facilités.
La figure 5 illustre la mise en volume du ~lan qui, ici, commence non par le redressement des parois latérales 109, 110 et celui de la paroi transversale 108, mais par le soulèvement des parois latérales 109 et 110 selon les flèches F4.
Les éléments distincts 111, 112, 113 et 114 étant solidaires des parois transversales et latérales adjacentes et les pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127 étant fixées (dès la frabrication) aux parois transversales 107 et 108, le soulèvement des parois latérales los et llo a pour effet de redresser automatiquement les parois transversales 107 et 108 et d'obliger les éléments distincts à se plier le long des lignes de prépliage obliques 115, 116, 117 et 118.
L'usager retire le ruban de protection 131 des composants distincts 113 et 114, avant ou après avoir soulevé les parois latérales 109 et 110.
Clest la position ainsi atteinte qui est représentée par la figure 5 sur laquelle on peut observer que les pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127 sont nettement appliquées contre les parois transversales 107 et 108, alors que dans la position équivalente (figure 2) du mode de réalisation précédent, les deux pattes triangulaires de chaque élément distinct 111, 112, 113 et 114 sont encore écartées en soufflet.
On comprend que la fixation des pattes triangulaires aux parois transversales présente encore un avantage puisque les pattes triangulaires ne peuvent pas s'écarter de la paroi transversale à laquelle elles sont assujetties, alors qu'avec le mode de réalisation des figures 1 et 2 elles ne sont maintenues en place que grâce à la géométrie des pièces en cause, géométrie qui s'oppose à leur écartement si les parois sont redressées et immobilisées, ce qui est obtenu avec l'adhésif 130.
Sur la figure 6, on voit la position du contenant après redressement et fixation des parois latérales 109, 110 et de la paroi transversale 108.
Les pattes 124, 125 et 126, 127 forment avec la paroi 108 un ensemble fixe et indissociable, les pattes 125 et 127 étant collées à la paroi 108 et les pattes 124 et 126 étant fixées aux pattes 125 et 127 par l'adhésif 130.
La paroi transversale 107 est représentée dans la position qu'elle occupe quand elle a été redressée en partie, automatiquement, sous l'effet de traction exercé
par les éléments distincts 111 et 112, eux-memes tirés par les parois latérales 109 et 110 soulevées par l'usager.

W O 97/10137 PCT~FR96/01268 Le ruban de protection 131 a été retiré et il ne reste plus à l'usager qu'à pincer la paroi 107 et les pattes triangulaires 121 et 123 pour disposer d'un contenant terminé.
Les objets à emballer peuvent être mis en place sur la base 106, indifféremment avant ou après avoir fixé
la paroi 107 et les pattes 121 et 123.
Le contenant conforme à l'invention peut posséder un couvercle intégré, comme on va le décrire maintenant en regard des figures 7 à 19.
Sur ces figures, les mêmes parties portent les memes références que les précédentes et leur description ainsi que leur utilité ne seront répétées que si cela est utile à la bonne compréhension des dessins.
La figure 7 représente une ébauche analogue à
celle de la figure 3. La paroi transversale 107 est solidaire d'un panneau de fermeture 140 par une ligne de prépliage 141 et ce panneau 140 est lui-même solidaire d'un volet dit "de îixation" 142 par une ligne de prépliage 143.
Le panneau de fermeture 140 présente deux pattes dites "de blocage" 144 et 145, différenciées du panneau 140 par des lignes de prépliage 146 et 147.
Les parois latérales 109 et 110 sont solidaires par des lignes de prépliage 148 et 149 de rabats 150 et 151 marqués de lignes de prédécoupe 15 2 et 153.
Les pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127 reçoivent de la colle, comme déjà indiqué en regard de la figure 3.
De l'adhésif à effet prolongé 130 recouvert d'un ruban de protection 131 est disposé sur la face cachée de l'ébauche de la figure 7 et s'étend transversalement, en une seule ligne, d'un bord à l'autre de l'ébauche, en traversant les lignes de prépliage obliques 117 et 118.
En outre, deux points de colle 154 et 155 sont placés sur le panneau de fermeture 140 en face des pattes 144 et 145.

W O 97/10137 PCT~FR96/01268 Comme avec le mode de réalisation précédent, la colle doit réunir irréversiblement chacune des deux parois transversales 107 et 108 avec les pattes triangulaires adjacentes, à savoir la paroi 107 avec les pattes 120 et ~ 5 122, et la paroi 108 avec les pattes 125 et 127, ce qui est obtenu, lors de la fabrication, en pliant par-dessus les parois transversales 107, 108 et la base 106, d'une part l'ensemble paroi 109 et éléments distincts 111 et 113 le long de la ligne de prépliage 104, et d'autre part l'ensemble paroi 110 et éléments distincts 112 et 114 le long de la ligne de prépliage 105 (figure 8).
Ce faisant, on plie également les pattes de blocage 144 et 145 le long des lignes de prépliage 146 et 147 et elles se fixent sur le panneau 140, à l'intérieur de son contour, grâce aux points de colle 154 et 155.
L'ébauche de la figure 7 n'est donc qu'un intermédiaire entre son découpage et sa mise en forme de flan prêt à la livraison, comme il est représenté sur la figure 8.
Lors de l'utilisation du flan de la figure 8, l'usager exécute les mêmes opérations que celles décrites avec le mode de réalisation précédent, en regard des figures 3 à 6 et, en plus, il redresse les pattes de blocage 144 et 145, ce qui est possible du fait que les points de colle 154 et 155 sont de faible étendue et/ou faits d'une substance ayant, à dessein, un coefficient d'adhérence peu élevé.
Les pattes de blocage 144 et 145 sont simplement décollées et elles ne sont mises en position active qu'au moment de la fermeture du contenant, ce que l'on décrit ci-après.
L'usager soulève les parois latérales 109 et 110 selon les flèches F4, ce qui met le flan dans la situation évoquée par la figure 9.

WO 97/10137 PCT~R96/01268 Il retire le ruban protecteur 131 à partir des extrémités de ce ruban situées près des arêtes des pattes triangulaires 124 et 126, ce ruban restant à sa place sur toute sa longueur située sur la face extérieure de la paroi transversale 108 grâce au fait que, lors de la fabrication, ce ruban est coupé transversalement à lui-même au droit des lignes de prépliage 104 et 105 qui forment la délimitation entre la paroi 108 et les pattes triangulaires 125 d'une part et 127 d'autre part.
Ainsi, l'usager peut fixer, par l'adhésif 130 découvert, les pattes 124 et 126 aux pattes 125 et 127 collées à la paroi 108 lors de la fabrication, opération qui est évoquée par la figure 10.
Comme précédemment décrit, cette seule opération permet de rendre parfaitement stable et fixe la partie du contenant formée par la base 106, la paroi transversale 108 et les parois latérales 109 et 110, au moyen des éléments distincts 113 et 114.
L'usager peut alors mettre en place sur la base 106 les objets à emballer en utilisant ses deux mains.
on remarque que, contrairement au mode de réalisation précédent, il n'y a pas d'adhésif 130 sur les pattes triangulaires 120-121 et 122-123 car il n'est pas indispensable, comme on le verra ci-après, mais, bien entendu, on peut aussi adopter la même solution que celle des figures 1 à 6 si l'on souhaite terminer complètement la barquette 106-107-108-109-110, indépendamment de sa fermeture par le panneau 140 et le volet de fixation 142.
Lorsque les objets à emballer sont installés, l'usager abaisse vers l'intérieur les rabats 150 et 151, ce qui dégage les parties de carton découpées par les lignes de prédécoupe 152 et 153, ces parties déterminant deux nervures 156 et 157 proéminentes au-dessus des rabats 150 et 151 du fait que ces parties restent dans le prolongement des parois latérales 109 et 110 au lieu de se plier avec les rabats 150 et 151.

_ W O 97/10137 PCTrFR96/01268 L'abaissement des rabats 150 et 151 démasque deux fentes 158 et 159 dont la largeur est coordonnée à
l'épaisseur du carton pour qu'une patte 144-145 puisse y pénétrer.
Les nervures 156 et 157 peuvent etre supprimées si elles ne sont pas utilisées, par exemple pour coopérer avec le panneau de fermeture 140. Ici, elles sont utiles lors de la fabrication car elles créent les fentes 158 et 159 dont on a besoin, tout en évitant l'opération délicate du retrait et de l'élimination du carton découpé sur les quatre côtés de chaque fente.
Après avoir abaissé les rabats 150 et 151, l'usager redresse le panneau de fermeture 140 qui, tenant à
la paroi 107, sollicite cette dernière vers sa position de redressement, les éléments distincts 111 et 112 se pliant automatiquement en soufflet comme déjà indiqué, ce que représentent les figures 11 et 12.
Ensuite, s'il ne l'a déjà fait, l'usager retire le ruban de protection 131 encore en place à l'extérieur de la paroi 108, puis abaisse le panneau de fermeture 140 et introduit les pattes de blocage 144 et 145 dans les fentes correspondantes 158 et 159 (figures 13 et 14).
Enfin, l'usager parfait la fermeture du contenant en appliquant le. volet de fixation 142 contre la paroi transversale 108 à laquelle il se fixe définitivement par l'adhésif 130 qui a été démasqué lors du retrait du ruban 131 (figure 15).
Le contenant terminé constitue une bo;te dont la fabrication est simple et peu coûteuse car elle fait intervenir des procédés et des moyens accessibles à l'Homme de Métier.
Les flans sont livrés à plat et occupent un faible volume pour leur expédition et leur stockage.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 La mise en volume d'un flan pour le monter en contenant est extrêmement simplifiée par rapport aux modèles comparables connus, et elle ne nécessite aucun accessoire de montage ou de fermeture.
Cela en fait une boîte particulièrement bien adaptée au grand public et, not~m~ent, pour des envois postaux.
La présence des pattes 144 et 145 supprime, entre le sommet des parois latérales 109-110 et le panneau de fermeture 140, tout espace par lequel pourrait, volontairement ou accidentellement, passer un objet mince tel qu'une enveloppe, une carte postale, une feuille ou analogue, aussi bien de l'intérieur vers l'extérieur qu'inversement de l'extérieur vers l'intérieur.
Cela garantit à la fois l'intégrité du contenu et la sécurité des documents et du courrier postal en général, susceptibles de côtoyer une boîte fermée conformément à
l'invention.
De plus, la boîte fermée est inviolable, même par des pratiques frauduleuses, car lorsque l'adhésif 130 du volet de ~ixation 142 a été démasqué puis appliqué contre la paroi 108, il est impossible d'ouvrir la boîte et d'accéder au contenu autrement qu'en détruisant une partie extérieure, ce qui révèle immédiatement la fraude et empêche qu'elle puisse être pratiquée secrètement.
L'expérience a montré qu'une tentative de décoller le volet de fixation 142, même avec délicatesse, sur une boîte en carton ondulé a pour effet de déchirer le papier constituant la face du carton ondulé portant l'adhésif, et de découvrir les cannelures internes, même au-delà de la zone primitivement cachée, de sorte que l'ouverture (ou la tentative d'ouverture) est immédiatement décelable à la vue.
En regard des figures 7 à 16, on a décrit un mode de realisation selon lequel on dispose de l'adhésif à effet prolongé 130 selon une seule ligne transversale et l'on a W O 97/10137 PCTrFR96/01268 vu quel important avantage de simplicité et d'efficacité
representait la disposition de cet adhésif 130 en travers des éléments distincts 113 et 114, à peu près à mi-hauteur pour croiser les lignes de prépliage 117 et 118.
Mais cette simplicité entraîne la nécessité de prévoir l'adhésif 130 de la paroi 108 à la même hauteur de la boîte terminée que celle nécessaire au croisement des lignes de prépliage 117 et 118.
En conséquence, la hauteur du volet de fixation 142 doit simplement être suffisante pour qu'il recouvre la paroi 108 jusqu'au niveau de l'adhésif 130 et, par sécurité, un peu au-dessous.
or, on comprend que plus l'adhésif 130 est placé
bas, près de la base 106, plus la hauteur du volet de fixation 142 doit être grande, mais plus sa fixation par l'adhésif 130 est énergique.
En effet, le volet de fixation 142, le panneau de fermeture 140 et même la paroi transversale 107 sont soumis à un effort qui tend au retour de ces composants à leur position d'origine, à plat, puisqu'ils sont amenés à leur position définitive en contraignant le carton le long des lignes de prépliage 102, 141 et 143.
Cet effort se traduit par une sollicitation permanente à l'arrachement du volet de fixation 142, donc à
sa désolidarisation d'avec la paroi 108, et si cela se produisait, c'est la boîte tout entière qui serait disloquée et ses qualités anéanties.
Il est donc nécessaire, non seulement que l'adhésif à effet prolongé 130 soit d'excellente qualité, mais aussi que le volet de fixation 142 soit retenu aussi loin que possible de la ligne de prépliage 141, c'est-à-dire aussi près que possible du bord de la base 106, pour opposer un bras de levier aussi long que possible à la force d'arrachement.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Il ~aut, alors, disposer de 1'adhésif 130 sur la paroi 108 plus bas que la mi-hauteur des pattes triangulaires 124-125 et 126-127, ce que l'on a représenté
sur les figures 17 à 19.
Ici, on n'a représenté qu'une seule ligne d'adhésif 130 (figure 17), car c'est une solution convenable, parce que cela évite de surcharger le dessin et cela permet de bien montrer, en pointillé, la disposition de l'adhésif 130 sur les pattes triangulaires en deux segments perpendiculaires.
Mais l'on pourrait aussi prévoir deux lignes d'adhésif 130 sur la paroi 108 : une au même niveau que la mi-hauteur des pattes triangulaires, comme sur les figures 7 à 16, et une autre plus bas, comme sur les figures 17 à
19, surtout si l'on utilise un adhésif 130 peu fiable.
Plus l'adhésif 130 est proche de la base 106, plus la fixation du volet de fixation 142 est énergique.
En effet, l'action de pression exercée par l'usager lors de la fermeture de la boîte provoque une réaction corrélative de la paroi 108 et, comme cette paroi 108 est flexible, sa résistance à la déformation dépend de la rigidité de la structure, laquelle est maximum sur la ligne de prépliage 103 et décroît en s'en éloignant, du fait que cette ligne détermine deux plans perpendiculaires (base 106 et paroi 108) et équivaut à une nervure de .raidissage.
Avec de l'adhésif 130 situé près de la base 106, la fermeture de la boîte est donc plus sûre, même si l'usager, à cette occasion, exerce une pression moyenne sur le volet 142.
En outre, en disposant l'adhésif 130 et son ruban de protection 131 selon une seule ligne transversale, en travers des éléments distincts 113 et 114, et le plus bas possible de la boîte, le croisement des deux segments d'adhési~ 130 sur les pattes triangulaires se fait de telle manière que le segment horizontal est court mais le segment W O 97/10137 PCT~FR96/01268 vertical très long (figure 17), ce qui est une très bonne solution car elle offre une fixation excellente.
Pour augmenter la fiabilité de la fixation du volet 142, on peut aussi adopter une autre solution qui consiste à prévoir d'une part une languette de renforcement 142a solidaire du bord libre de ce volet 142 et d'autre part une fente 108a dans la paroi 108.
Avec les dispositions des figures 7 à 16, la fente 108a se trouve au-dessous de l'adhésif 130 et au-dessus du bord inférieur de la paroi transversale 108, du fait que le volet de fixation 142 e5t moins haut que la paroi transversale 108.
Il est nécessaire que cette fente 108a soit au-dessous de l'adhésif 130 mais sa meilleure situation est d'être juste au-dessus du fond 106, c'est-à-dire que ce système de sécurité est mieux adapté au mode de réalisation des ~igures 17 à 19 qui prévoit que le volet de fixation 142 a la même hauteur que la paroi transversale 108.
On voit bien, spécialement sur la figure 18, que la languette 142a pénètre dans la fente 108a par pliage à
go~ et se place contre le fond 106 sans créer de gène au contenu de la boite fermée.
L'Homme de Métier sait réaliser la languette 142a et la fente correspondante 108a selon différentes variantes qui ne seront donc pas décrites ici.
Tous les contenants qui viennent d'être décrits ont pour point commun d'avoir des parois latérales raccordées directement à la base 106, selon des angles droits.
L'invention permet son application à des contenants qui présentent des rebords latéraux dont l'utilité est très grande car ils assurent une excellente protection du contenant lui-même et des objets emballés, contre les chocs, les chutes et autres efforts accidentels violents que tout contenant subit immanquablement lors de ses manutentions et de ses transports.

On va maintenant décrire un contenant de ce type en regard des figures 20 à 40.
Sur ces figures, les mêmes parties portent les mêmes références que sur les figures précédentes et leur description ainsi que leur utilité ne seront répétées que ~ si cela est utile à la bonne compréhension des dessins.
L'ébauche de la figure 20 reçoit de la colle non seulement sur les pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127 mais aussi sur deux bandes latérales 160 et 161 situées au-delà des bords latéraux de la base 106, ce qui élargit d'autant le flan, tant à la base des parois latérales 109 et 110 que le long des pattes triangulaires 120, 122, 125 et 127.
Les lignes diagonales 115, 116, 117 et 118 sont identiques à celles des modes de réalisation précédents, c'est-à-dire qu'elles aboutissent toujours à la base des parois latérales 109 et 110.
Des lignes de prépliage 162 et 163 bordent ces bandes 160 et 161 et forment une séparation entre les parois latérales 109-110 et ces bandes 160-161.
Les lignes 162 et 163 se terminent donc aux lignes diagonales 115, 116, 117 et 118.
Comme avec un mode de réalisation décrit plus haut, on constitue le flan prêt à l'emploi, lors de la fabrication, en pliant par-dessus les parois transversales 107, 108 et la base 106, ,d'une part l'ensemble paroi 109, éléments distincts 111 et 113 et bande latérale 160 le long de la ligne de prépliage 104, et d'autre part l'ensemble paroi 110, éléments distincts 112 et 114 et bande latérale 161 le long de la ligne de prépliage 105 (figure 21).
On crée de la sorte, après pliage lors de la fabrication, deux rebords latéraux 165 et 166 qui sont très utiles pour absorber les chocs que subit le contenant car ils se trouvent en avant des parois latérales 109 et 110.
Les parois latérales 109 et 110 étant en retrait, les parois transversales 107 et 108 s'étendent jusqu'à la W O 97/10137 PCTA~R96/01268 limite extérieure des rebords 165 et 166, grâce à leur elargissement par les bandes 160 et 161.
Les parois latérales 109 et 110 se trouvent ainsi protégées selon trois côtés.
Il est donc avantageux de compléter cette protection par le quatrième côté, c'est-à-dire par le panneau de fermeture 140.
De ce fait, si les pattes de blocage 144 et 145 étaient, comme avec le mode de réalisation précédent, situées au bord du panneau de fermeture 140, elles ne seraient plus dans l'alignement des fentes 158 et 159.
Pour toutes ces raisons, on élargit le panneau de fermeture 140 par deux bandes 167 et 168 qui sont collées contre lui lors du pliage de l'ébauche de la figure 20 pour obtenir le flan de la figure 21.
Il en résulte que l'on crée après pliage, lors de la fabrication, deux rebords latéraux 169 et 170 qui complètent la protection des parois latérales en retrait 109 et 110.
Les pattes 144 et 145 sont reliées à ces rebords 169 et 170 par des lignes de prépliage 171 et 172.
Avec l'exemple pris ici, on profite du carton de l'ébauche disponible de part et d'autre du panneau 140 pour créer, sans gaspillage, des renforts 173-174 et 175-176 de part et d'autre de la patte 144 et de la patte 145, en une seule pièce avec les bandes 167 et 168.
Les bandes 167 et 168, tout comme les renforts 173 a 176 peuvent bien entendu être fixés irréversiblement au panneau 140 autrement que par de la colle disposée selon le dessin de la figure 20 (par des agrafes notamment), ou bien la colle peut être disposée autrement que selon des à-plat (surfaces pleines et continues), par exemple : points, pastilles, lignes, etc.
Les pattes de blocage 144 et 145, elles, ne doivent pas être fixées irréversiblement puisqu'elles doivent être redressées hors de leur plan.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Pour cela, on peut prévoir de déposer un point de colle de même qualité que celle des bandes 167 et 168 car la surface collée est si pe~ite que l'on peut facilement 1'arracher sans dommage.
Mais on peut aussi créer des "ponts" ou "points d'attache" lors du découpage de l'ébauche, c'est-à-dire des petites fractions de carton 177 non coupées lors de la découpe des lignes qui donnent le contour des pattes 144 et 145 et les isolent des renforts 173, 174, 175 et 176, et réunissant les deux côtés des fentes provenant de cette découpe.
Lorsque l'usager désire redresser ces pattes de blocage 144 et 145, il lui suffit de faire un effort mineur car les ponts 177 sont petits, fragiles, et se cassent facilement en libérant les pattes 144 et 145.
rès avoir redressé les pattes de blocage 144 et 145, l'usager relève les parois latérales 109 et 110 selon les flèches F4 et continue la mise en volume comme indiqué
plus haut : retrait du ruban 131 sur les éléments distincts 11~ et 114, redressement de la paroi transversale 108 et fixation par l'adhésif à effet prolongé 130.
Il engage alors les pattes 144 et 145 dans les fentes 158 et 159 et, ici, on a donné à ces pattes 144 et 145 une longueur telle que bien avant d'avoir rabattu le panneau de fermeture 140, l'extrémité libre des pattes 144 et 145 atteint l'entrée des fentes 158 et 159, de sorte que l'usager voit les deux pattes en même temps et peut facilement les guider pour les engager en partie. En rabattant le panneau 140, l'usager est assuré que les pattes 144 et 145 pénétreront à fond dans les fentes 158 et 159, selon les flèches F5, (figure 29) jusqu'à ce que le panneau de fermeture 140 s'applique en butée contre les rabats 150 et 151.
- En observant l'ébauche de la figure 20, on voit que l'on peut donner aux pattes de blocage 144 et 145 la même largeur que les parois 109 et 110, sans gaspillage de W O 97/10137 PCTn~R96/01268 carton, comme l'indiquent les lignes x et ~ en trait mixte.
Après mise en volume, les pattes 144 et 145 s'étendent donc sur toute la hauteur des parois latérales 109 et 110 et prennent appui sur la base 106.
Sur la figure 22, on voit que la hauteur H des pattes 144 et 145 est bien égale à la hauteur H des parois 109 et 110 et constituent, par conséquent, des renforts efficaces, augmentant la résistance à l'écrasement de la 10l boîte terminée Pour que l'appui des pattes 144 et 145 sur la base 106 soit efficace, leur extrémité libre 144a - 145a est plate car elle s'étend selon une ligne droite.
Comme on l'a vu plus haut, lorsque les éléments distincts 111 et 112 n'ont pas d'adhésif, ce qui est le cas ici, les pattes triangulaires 121 et 123 sont quelque peu écartées des pattes triangulaires voisines 120 et 122, ce qui laisse déportée vers l'arrière la ligne de prépliage 141 selon laquelle le panneau de fermeture 140 s'articule à
la paroi transversale 107.
En ramenant le panneau 140 vers l'avant, l'usager ne resserre pas nécessairement les pattes triangulaires 120 et 122 vers les pattes triangulaires correspondantes 121 et 123, de sorte que les extrémités libres 144a et 145a des pattes 144 et 145 ne se présentent pas nécessairement au milieu de la longueur des fentes 158 et 159.
De plus, l'inclinaison de ces pattes 144 et 145 par rapport à la verticale des parois 109 et 110, jointe à
la sollicitation du carton qui tend à ramener la cloison 107 et, donc le panneau de fermeture 140 vers l'arrière, a pour effet naturel que le premier contact entre les pattes 144 et 145 et les rabats 150 et 151 se produit par le bord arrière des pattes avec l'extrémité des fentes 158 et 159 la plus proche de la cloison 107 et du panneau 140.

Sur les figures 24 et 29, on voit que l'arête arrière 144b et 145k des pattes 144 et 145 sont rectilignes et que, par rapport à l'extrémité dite "avant"
158a et 159a des fentes 158 et 159, l'extrémité opposée dite "arrière" 158b et 159b est plus large que l'extrémité
avant 158a-159a.
En fait, l'expérience montre que, selon les proportions de la boîte, la prise de contact entre les pattes 144 et 145 et les rabats 150 et 151 peut se produire aussi aux environs du milieu des fentes 158 et 159.
En pratique, on a donc le choix entre des fentes à bords parallèles ou des fentes à bords non parallèles, soit que les fentes sont plus larges à l'une de leurs extrémités qu'à l'autre, soit qu'elles sont plus larges dans leurs partie centrale.
Cette dernière solution est visiblement représentée sur les figures 25 à 30.
Quant à la rectitude des aretes 144k et 145k, elle permet d'exercer un effet mécanique de levier lors du rabattement du panneau de fermeture 140 :
Lorsque la boîte est complétement fermée, 1'axe longitudinal des pattes 144 et 145 est parallèle aux arêtes verticales des parois et perpendiculaire au plan de la base 106, leurs extrémités libres 144a et 145a reposant sur la base 106.
Leurs aretes arrière 144k et 145k sont donc également verticales, leurs parties basses 144c et 145c étant à 1'aplomb des extrémités arrière 158k et 159k.
Or, le rabattement du panneau 140 se fait non pas selon une ligne droite mais selon une courbe qui est la résultante du pivotement de la paroi 107 autour de la ligne de prépliage 102 et du pivotement du panneau 140 autour de la ligne de prépliage 141.

Grâce à l'appui des arêtes 144b et 145b contre les bords des extrémités 158b et 159b des fentes 158 et 159, la simple action de rabattre la panneau 140 par-dessus les objets emballés provoque automatiquement le pivotement de la paroi 107 et le repliement des pattes triangulaires 121 et 123 puisque les arêtes 144b et 145b exercent une poussée sur les extrémités 158b et 159b car les pattes 144 et 145 ne peuvent pas s'abaisser sans simultanément obliger quelque point que ce soit de leurs arêtes 144b et 145b à
demeurer au contact des extrémités 158b et 159b.
En fin de mouvement, ce sont donc les parties hautes 144d et 145d de ces ar~tes 144b et 145b qui sont situées aux extrémités 158b et 159b des fentes 158 et 159.
Les arêtes avant 144e et 145e sont avantageusement courbes, pour pénétrer sans gène à
proximité des extrémités avant 158a et 159a.
L'existence des rebords 165 et 166 a pour conséquence que les pattes triangulaires 120-122 et 125-127 ont une partie découverte qui prolonge verticalement le rebord 165-166 correspondant, ce qui est très avantageux.
Or, les pattes triangulaires 125 et 127 reçoivent de l'adhésif à effet prolongé 130 sur toute leur largeur, si bien que si l'on disposait cet adhésif 130 comme on l'a décrit avec le mode de réalisation des figures 7 à 19, le retrait du ruban de protection 131 à cet endroit, laisserait l'adhésif 130 ~ découvert, accessible à toutes les poussières et impuretés et présentant le danger de retenir des objets se trouvant à proximité de la boîte fermée, sans même évoquer le désagrément pour l'usager de poser involontairement ses doigts sur cet adhésif.
Pour éviter cela, il convient de ne pas disposer d'adhésif sur la partie extérieure des pattes triangulaires 125 et 127, ce qui est quasiment automatique si l'adhésif est disposé par petites étendues : pastilles, points.

W O 97/1~137 PCTrFR96/01268 Lorsque l'on choisit de disposer l'adhésif en ligne continue sur toute la largeur de 1'ébauche, comme on l'a décrit plus haut, on crée une zone neutre, c'est-à-dire sans adhésif accessible, sur les pattes triangulaires 125 et 127, selon une longueur sensiblement égale à la largeur L des rebords 165 et 166.
Selon une première solution, on évite d'appliquer de l'adhésif 130 à l'endroit voulu pour la zone neutre 180, comme cela se voit sur les figures 23 et 26.
Cette solution est facile, surtout en appliquant l'adhésif selon les dispositions décrites dans le brevet européen 431.144 au nom du demandeur.
En revanche, il est plus difficile de ne pas mettre de ruban 131, car en travaillant en continu, cela revient à couper le ruban 131 au début de la zone 180 et de recommencer à le placer juste après la zone 180.
Il est donc recommandé de recouvrir la zone neutre 180 avec le ruban 131 pour bénéficier de sa mise en place en continu, ce qui est représenté sur la ~igure 25.
On rappelle que ce ruban 131 est coupé au droit des arêtes verticales 104 et 105 qui séparent la cloison 108 et les pattes triangulaires 125 et 127, cette coupure étant très facilement obtenue par une simple lame coupante, après mise en place de ce ruban 131.
Une autre solution consiste à déposer normalement l'adhésif 130 et son ruban de protection 131 puis à les retirer localement, ce qui est représenté sur les figures 27 et 28.
Ce retrait consiste à découper le carton de l'ébauche, mais évidemment après mise en place de 1'adhésif et du ruban de protection 131, selon une fenetre 181 qui constitue la zone neutre voulue.

Les modes de réalisation décrits ci-dessus, prevoient toujours le maintien direct des pattes triangulaires 12S et 127 (ainsi qu'éventuellement les pattes triangulaires 120 et 122) contre la paroi 108 (ainsi qu'éventuellement contre la paroi 107) par de la colle et le maintien des pattes triangulaires correspondantes 121- ~
123 et 124-126 par de l'adhésif à effet prolongé 130 qui les réunit sans intermédiaire.
Le mode de réalisation des figures 32 à 40 prévoit le maintien des pattes triangulaires, et par conséquent des éléments distincts 113 et 114 (ainsi qu'éventuellement 111 et 112) dans leur ensemble par des moyens différents, de telle manière que les éléments distincts soient maintenus indirectement.
Sur ces figures, les memes parties portent les memes références que sur les figures précédentes et leur description ainsi que leur utilité ne seront répétées que si cela est utile à la bonne compréhension des dessins.
L'ébauche de la figure 32 présente deux volets dits "de blocage" 184 et 18S solidaires de la paroi transversale 108 par des lignes de prépliage 186 et 187 et portant chacun un segment d'adhésif 130 et de ruban de protection 131.
Les pattes triangulaires 125 et 127 ne reçoivent pas d'adhésif 130.
Sur le flan pret à l'emploi de la figure 33, les volets de blocage 184 et 185 restent dans leur position et, donc, dépassent le contour du flan.
De meme que pour les pattes de blocage 144 et 145 des figures 7 et 8, les volets 184 et 185 peuvent être repliés à l'intérieur du contour du flan, par rabattement contre la face intérieure de la paroi transversale 108, afin d'etre protégés de tout accrochage accidentel.

W O 97/1~137 PCT~FR96/01268 Lors de la mise en volume du contenant (figure 34) l'usager soulève les parois latérales 109 et 110 selon les flèches F4, puis redresse la paroi transversale 108 selon la flèche F2.
Ce faisant, les éléments distincts 113 et 114 se plient, leurs pattes triangulaires 124-lZ5 et 126-127 se pliant les unes contre les autres et contre la paroi 108.
L'usager rabat les volets 184 et 185 vers l'intérieur selon les flèches F6, après avoir retiré le ruban de protection 131 de chacun de ces deux volets (de préférence avant même de soulever les parois latérales 109 et 110).
En se fixant contre la face intérieure des pattes triangulaires 124 et 126 par l'adhési~ 130, les volets 184 et 185 bloquent l'ensemble des éléments distincts 113 et 114 contre la paroi transversale 108, ce qui est le résultat cherché.
Ce mode de réalisation illustre aussi une variante concernant les pattes de blocage 144 et 145, variante qui est, bien entendu, utilisable indépendamment du mode de réalisation choisi pour les autres composants du contenant.
Ici, ces pattes 144 et 145 doivent se placer non plus à l'intérieur des parois latérales 109 et 110 mais à
l'extérieur.
Pour cela, elles ont ici sensiblement la même surface que ces parois et présentent des languettes 188-189 destinées à pénétrer dans des fentes 190 et l91 ménagées dans l'épaisseur de carton formant les bandes 160 et 161.
On observe qu'ici il n'y a pas de rabats 150 et 151 car ils ne sont plus utiles.
Après avoir mis en volume et réuni les parois latérales 109, 110 et la paroi transversale 108, l'usager retire le ruban de protection 131 situé sur la volet de fixation 142, redresse les pattes de blocage 144 et 145 puis ramène le panneau de fermeture 140 vers l'avant, en W O 97/10137 PCT~R96/01268 maintenant les pattes 144 et 145 à l'extérieur et contre les parois 109 et 110.
En appliquant le volet de fixation 142 sur la paroi 108, l'usager resserre simultanément les éléments distincts 111 et 112, et les languettes 188 et 189 se trouvent automatiquement en face des fentes 190 et 191.
Les pattes 144 et 145 se trouvent maintenues en position où elles doublent la résistance des parois latérales 109 et 110.
A l'endroit où doivent ses trouver les fentes 190 et 191, il y a deux épaisseurs de carton : celle du rebord latéral 165-166 et celle de la base 106.
Pour bloquer la languette 188-189, il peut suffire de constituer la fente 190-191 par une seule découpe du flan à l'aplomb de la bande latérale 160-161, dont la face opposée constitue le rebord latéral 165-166.
Mais, pour plus de sûreté, on peut donner à la languette 188-189 une hauteur égale à celle des deux épaisseurs de carton et créer une seconde fente respectivement 190a et 191a dans le fond 106 proprement dit (figure 32), de telle sorte qu'après mise en place, la languette 188-189 traverse à la fois le rebord latéral 165-166 et le fond 106 (figure 38).
Une autre solution consiste à prévoir deux languettes pour chaque côté du contenant, et non plus une seule 188-189. Deux variantes de cette solution sont représentées sur les figures 39 et 40 qui ne représentent, chacune, qu'un seul côté du contenant, de sorte que ce que l'on va décrire pour ce seul côté est évidemment l'équivalent symétrique du côté opposé non visible, qu'il s'agisse de l'ébauche, du flan ou du contenant proprement dit.
Sur la figure 39, on retrouve la patte 145 placée à l'extérieur de la paroi latérale 110 et munie d'une languette inférieure 189. Ici, on prévoit une seconde languette 189a solidaire du côté de la patte 145 devant W O 97/10137 PCT~R96/01268 être perpendiculaire au fond 106 du contenant dressé.
Cette languette 189a est blo~uée par les bords d'une fente l91b ménagée dans la patte triangulaire 122 et, éventuellement dans la paroi transversale 107.
La languette 189a se place automatiquement dans la fente l91b lorsque l'on ferme le contenant.
Sur la figure 40, on a représenté une patte 145 moins haute que la paroi latérale 110, de sorte qu'elle ne possède pas de languette inférieure qui ne pourrait pas atteindre le niveau du bord latéral 166.
On peut alors prévoir deux languettes latérales, la languette 189a déjà décrite et une autre 189b sur le bord opposé de la patte 145, devant coopérer avec une fente l91c ménagée dans la patte triangulaire 127 et, éventuellement dans la paroi transversale 108.
Naturellement, il est possible de combiner les différentes variantes que l'on vient de décrire, par exemple en prévoyant, sur une même patte de blocage 145 les trois languettes 189, 189a et 189b ou en plaçant sur chaque bord de la patte 145 un nombre de languettes différent de zéro et de un, de meme que tout autre mode de fixation des pattes 144 et 145 est possible.
A titre d'exemple, on peut prévoir de l'adhésif à
effet prolongé sur les pattes 144 et 145 ou sur les parois 109 et 110.
Sur les figures 32 à 36, on a représenté le cas où de l'adhésif 130 et un ruban de protection 131 sont déposés selon un segment d'une certaine longueur, mais il peut s'agir aussi d'un simple dépot ponctuel.
Sur la figure 32, l'adhésif 130 et le ruban de protection 131 sont prévus à l'intérieur des pattes 144 et 145, alors que sur les figures 33 à 36, l'adhésif 130 et le ruban de protection 131 sont prévus à l'extérieur des parois 109 et 110.

CA 02228892 l998-03-06 Indépendamment du mode de réalisation adopté, de celui de la figure 7 à celui de la figure 32, concernant le maintien dressé et/ou la fermeture du contenant, on peut utiliser les pattes de blocage 144-145 se plaçant à
l'extérieur des parois latérales 109-110 et associées à
différents moyens de maintien.
La présence d'adhésif 130 rend inutile les languettes 188 et 189 ainsi que les fentes 190 et 191 et ces deux possibilités sont représentées ensemble ici dans un but de simplification.
Comme on l'a indiqué plus haut, la structure de la boîte et l'emploi d'un adhésif à effet prolongé, permettent d'obtenir une fermeture inviolable.
Cela est une grande qualité pour assurer l'intégrité de la boite et de son contenu.
En revanche, cela peut devenir une gène pour le destinataire légitime de la bo;te lorsqu'il veut l'ouvrir pour accéder au contenu.
Pour faciliter l'opération d'ouverture, on prévoit sous le volet de fixation 142, lors de la fabrication, un lien robuste et fin 195 disposé
transversalement et aux deux extrémités duquel on a ménagé
deux coupures en V qui déterminent deux petites languettes 196 et 197 (voir figures 20 à 22 et 29).
Lorsque la boite est fermée, on n'aperçoit de l'extérieur que les languettes 196 et 197, le lien 195 se trouvant sur la face cachée du volet 142 (figure 29).
Pour ouvrir la bolte, l'usager saisit l'une ou l'autre des deux languettes 196 ou 197 et fait le geste de l'arracher, ce qui a pour effet d'exercer une forte traction sur le lien 195 qui étant trop robuste pour se rompre, suit la languette à laquelle il est solidement fixé
et découpe en ligne droite la feuille de carton constitutive du volet 142.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 L'adhési~ 130 réunit toujours (puisqu'il s'agit d'une liaison irréversible) le volet de fixation 142 et la paroi transversale 108 mais comme le volet 142 est découp~
par le lien d'ouverture 195, cela revient a supprimer la fixation du volet 142 et l'usager peut facilement désunir la boîte.
Ce moyen d'ouverture, ou tout autre équivalent, peut bien entendu être appliqué à toutes les contenants conformes à l'invention, quelle que soit la variante choisie, dès lors que le contenant comporte un panneau de fermeture.
Sur les figures 41 à 48, on a représenté un autre mode de réalisation de l'invention permettant d'obtenir un contenant très simple et de prix de revient raisonnable.
La figure 41 représente une ébauche sur laquelle on retrouve toujours les mêmes éléments permettant de former d'abord une partie stable du contenant : le fond 106, deux parois transversales 107 et 108 et deux parois latérales 109 et 110, ainsi que les éléments distincts 113 et 114 que l'on ne re-décrira pas.
La différence essentielle de ce mode de réalisation par rapport aux précédents réside dans la constitution d'un couvercle du type "coiffant".
Pour cela, le panneau de fermeture 140 est solidaire de deux pattes latérales 201 et 202 dont les ~;m~n~ions sont sensiblement les mêmes que celles des parois latérales 109 et 110, et le volet de fixation 142 a sensiblement les mêmes dimensions que celles de la paroi transversale 108.
Ce volet 142 est solidaire de deux pattes latérales 203 et 204 déterminées par des lignes de pliage 205 et 206, et présente en outre deux lignes de pliage oblique à 45~, 207 et 208.
Lors de la fabrication de cette ébauche, on dépose de la colle d'une part sur les pattes triangulaires 125 et 127 des éléments distincts 113 et 114, et d'autre W O 97/10137 PCTn~R96/01268 part sur la partie supérieure 201a-202a des pattes latérales 201 et 202.
Pour constituer un flan prêt à l'emploi, on plie le volet de fixation 142 selon les lignes 207 et 208 (partie gauche de la figure 42), ce qui fait apparaître deux fractions triangulaires 209 et 210 du volet de fixation 142. Ensuite, on rabat vers le centre l'ensemble 201, 109, 113 d'un côté et 202, 110, 114 de l'autre.
Cette opération est encore à accomplir sur la partie gauche de la figure 42 et est déjà accomplie sur la partie droite.
Ainsi, on colle d'une part les pattes latérales 203 et 204 à la partie supérieure 201a-202a des pattes 201 et 202, et d'autre part les pattes triangulaires 125 et 127 à la paroi transversale 108.
Le flan terminé se présente alors comme sur la figure 43.
Pour utiliser ce flan, on retire les rubans de protection 131 des deux éléments distincts 113 et 114, puis on redresse vers le centre la paroi transversale 108 selon la flèche F2, tandis que l'on redresse en les écartant selon les flèches F4 les deux parois latérales 109 et 110, ce qui amène automatiquement les pattes triangulaires 124 et 126 contre les pattes triangulaires 125 et 127 collées à
la paroi 108, auxquelles elles se fixent au moyen de l~adhésif 130 démasqué, ce que l'on conforte en serrant entre les doigts les pattes 124-126 et la paroi 108.
Comme précédemment décrit, on obtient un contenant en partie dressé et tout à fait stable pour placer les objets sur le fond 106.
Pour terminer le contenant et le fermer, on retire le ruban de protection 131 de la paroi 108 pour démasquer l'adhésif 130, puis on écarte les pattes latérales 201 et 202, ce qui tire le volet de fixation 142 dans le sens de son redressement, et fait pivoter les fractions triangulaires 209 et 210 le long des lignes 207 W O 97/10137 PCTrFR96/01268 et 208, pour ramener sensiblement dans un même plan le volet 142 et ses fractions 209 et 210.
Ainsi, on a pratiquement mis en volume les trois faces 201-142-202 d'un couvercle coiffant articulé à la paroi tranversale 107 (figure 44).
On redresse cette paroi 107 et l'on maintient écartées les pattes latérales 201 et 202 pour les conduire à l'extérieur des parois latérales 109 et 110, et enfin on fait passer le volet 142 devant la paroi 108 jusqu'à ce que le couvercle coiffant recouvre cette paroi 108 et les parois latérales 109 et 110 (figure 45).
On appuie sur la face extérieure du volet 142 pour appliquer sa face intérieure 142b sur l'adhésif 130.
L'Homme de Métier sait qu'un couvercle coiffant nécessite certaines précautions dans le ~ n~ionnement précis des éléments coiffés par rapport à celui des éléments coiffants, afin que le couvercle puisse se mettre en place aisément, de sorte que les moyens pour ce faire ne seront pas décrits ici.
Il faut rappeler, cependant, que l'une des conséquences d'une telle structure est que la face intérieure 142k du volet de fixation 142 s'applique mal contre la face extérieure 148a de la paroi transversale 148.
Le schéma de la figure 46 montre qu'ici ce phénomène est d'autant plus net que les plis 205-206 et 207-208 tendent à déformer le volet 142 dans le sens de son gonflement, c'est-à-dire que le "nerf" et l'élasticité du carton plié sollicitent le volet 142 vers son écartement de la face extérieure 148a.
Cela crée une contrainte dirigée vers le décollement du volet 142, par traction perpendiculairement au plan de l'adhésif 130.
Pour éviter cela, on prévoit deux fentes (au moins) 211 et 212 qui traversent l'épaisseur du volet 142 au niveau qui correspond à celui de l'adhésif 130 déposé

_ W O 97/10137 PCT~R96/01268 sur la face extérieure 148a.
Lorsque l'on appuie transversalement sur l'extérieur du volet 142, on applique fortement sa face intérieure 142b contre l'adhésif 130, et les fentes 211 et 212 s'ouvrent d'elles-mêmes, ce qui empêche à l'effort du carton venant de la zone des plis 205-206 d'être transmis (figure 47).
En se reportant maintenant à la figure 49, on voit un autre mode de réalisation de l'invention concernant la disposition de l'adhésif sur les éléments distincts 113 et 114.
On peut appliquer l'adhésif 130 et son ruban protecteur 131 ainsi que le lien d'ouverture 195 sur la machine dite "onduleuse" qui élabore le carton ondulé à
partir de bobines de papier.
Mais on peut aussi, lors de la fabrication des flans par découpe de plaques, appliquer l'adhésif 130 et son ruban de protection 131, ainsi qu'éventuellement le lien d'ouverture 195, soit sur les plaques avant leur découpe, soit sur les ébauches ou sur les flans, après découpe.
Pour cela, on peut prévoir une opération spécifique pour la pose de l'adhésif 130 et de son ruban protecteur 131 mais il est clair que l'on souhaiterait réaliser toutes les opérations sur une même machine, nommée "plieuse-colleuse".
Il peut alors être difficile d'appliquer l'adhésif 130 et son ruban protecteur 131 en travers du flan, sur la paroi transversale 108 et sur les éléments distincts 113 et 114 parce que la plieuse-colleuse impose un sens d'avancement des ébauches qui est longitudinal et non transversal.
Dans ce cas, comme on l'a représenté sur le figure 49, on peut appliquer un court segment d'adhésif 130 et de ruban 131 sur chacun des deux éléments distincts 113 et 114 après pliage de l'ébauche, dans le sens longitudinal CA 02228892 l998-03-06 W O 97/10137 PCT~FR96/01268 et non plus transversal, de sorte que ces segments traversent toujours la ligne de pliage 117-118 et s'étendent sur les deux pattes triangulaires 124-125 et 126-127.
Sur la figure 50, on voit que l'on profite du dépôt d'adhésif sur les éléments distincts 113 et 114 pour prolonger ce dépôt sur les parois latérales 109 et 110, ce qui permet, après avoir retiré le ruban de protection 131, d'une part de dresser partiellement le contenant (paroi 108 et parois latérales 109-110) et d'autre part lors de la fermeture, de ~ixer les pattes de blocage 144 et 145 à
l'extérieur et contre les parois 109 et 110.
Sur la figure 51, on voit que l'on profite du dépot d'adhésif sur les parois 109 et 110 pour prolonger ce dépot sur les éléments distincts 111 et 112, afin que les pattes triangulaires 120-121 et 122-123 se fixent l'une à
l'autre, de la meme manière que les pattes triangulaires des éléments distincts 113 et 114. On remarque, en effet, que les segments d'adhésif 130 et de ruban protecteur 131 traversent bien les lignes de pliage obliques 115 et 116 et s'étendent effectivement d'un bord à l'autre des éléments distincts 111 et 112 (figure 52).
Il faut rappeler que la présence d'adhésif sur ces éléments distincts 111 et 112 n'est pas indispensable puisqu'ils sont maintenus en bonne place, lorsque le contenant est fermé, par la fixation du volet 142 solidaire du panneau 140 et de la paroi transversale 107.
Mais cette présence est utile au confort de l'usager et à la solidité du contenant terminé, car cela permet de dresser le contenant par ses quatre faces 107, 108, 109 et 110 en créant ainsi une cuvette complète et parfaitement stable au moment d'y introduire les articles à
emballer.
Une fois fermé, le contenant est particulièrement solide et rigide.

On a donc le choix, en disposant de l'adhésif longitudinalement lors de la confection des flans, entre les trois solutions des figures 49 (éléments distincts 113 et 114 seulement), 50 (éléments distincts 113 et 114 ainsi que parois 109 et 110), 51-52 (éléments distincts 113 et 114, parois 109 et 110, éléments distincts 111 et 112).
En revanche, puisqu'il n'y a pas d'adhésif disposé transversalement, la fermeture du contenant par le panneau 140 et le volet 142 ne peut pas se faire comme on l'a décrit préc~ nt.
Cette fermeture peut etre obtenue de deux manières différentes, selon que l'on souhaite encore utiliser de l'adhésif 130 ou pas.
En se reportant à la figure 49, on voit que l'on a appliqué deux segments d'adhésif 130 et leur ruban de protection 131 longitudinalement sur le volet 142, dans le prolongement des segments disposés sur les éléments distincts 113 et 114.
Au moment de la fermeture, on retire les rubans de protection 131 du volet 142 et l'on applique ce volet sur la face extérieure de la paroi transversale 108.
La fixation à la paroi transversale 108 se fait donc de la meme manière que si les segments 130-131 étaient en travers.
Sur les figures 49, 50, 51 et 52, on a représenté
cette solution faisant appel à de l'adhésif 130.
La fixation du volet 142 peut etre prévue avec les deux seuls segments d'adhésif 130 et de ruban protecteur 131 situés dans le prolongement des deux segments longitudinaux, mais elle peut aussi etre complétée par au moins un autre segment, tel celui qui est visible sur les figures 51 et 52, sensiblement dans l'axe du contenant.
La seconde manière consiste à prévoir une languette de fermeture 220, de type connu, solidaire du bord libre du volet de fixation 142 et devant etre W O 97/10~37 PCTrFR96/01268 introduite dans une fente 221 ménagée dans la paroi transversale 108.
La fermeture est réalisée comme on l'a décrit précédemment en référence à la languette 142a et à la fente 108a, celle-ci étant équivalent à la fente 221.
Ici, on suppose qu'il n'y a pas d'adhésif du tout pour la ~ermeture du contenant, de sorte qu'il faut prévoir des moyens résistants et surs.
La languette 220 est donc avantageusement munie de deux dents opposées 222 et 223 que l'on replie à plat sur la languette 220 avant d'introduire le tout dans la fente 221, le fait de relacher la pliure des dents 222 et 223, provoquant le retour de ces dernières à leur position d'origine mais après avoir traversé le carton par la fente 221, contre la face intérieure de la paroi 108.
Ces dispositions sont bien connues en elles-memes et ne nécessitent pas plus d'explications.
Avec le mode de réalisation des figures 32 à 38, les volets 184 et 185 tiennent au flan par les lignes de prépliage 186 et 187 mais on pourrait aussi obtenir le meme résultat en utilisant un élément distinct supplémentaire, indépendant du flan.
En se reportant à la figure 54, on voit un tel élément distinct réalisé sous forme d'une simple plaque 300 portant une ligne d'adhésif à effet prolongé recouvert d'un ruban de protection 131.
Lorsque l'on donne à la plaque 300 une surface correspondant à celle de la paroi transversale 108, on la place à l'intérieur de la boîte, contre les pattes triangulaires repliées 124 et 126 auxquelles la plaque 300 se fixe par l'adhésif à effet prolongé 130.
A noter qu'il n'est pas nécessaire que la plaque 300 se fixe aussi à la paroi transversale 108 car il suffit qu'elle réunisse les deux pattes triangulaires 124 et 126.

La solidarisation de ces deux pattes a pour effet de maintenir les parois 109 et 110 dressées car la plaque 300 les empêche de 5' écarter, ce qui empêche aussi les pattes triangulaires 124 et 126 de s'écarter de la paroi 108, de sorte que la présence de l'adhésif 130 entre les pattes triangulaires est superflue.
Lorsque l'on prévoit les flans d'une part et les éléments distincts d'autre part, on les groupe en deux stocks différents, de sorte qu'au moment de l'emballage, l'usager les réunit pour créer un ensemble conforme à
l'invention, les flans et les éléments distincts formant alors un tout indissociable car les éléments distincts sont fixés irréversiblement aux flans.
Les plaques 300 peuvent recevoir de l'adhésif à
effet prolongé soit longitudinalement (figures 54 et 55) soit transversalement (figure 56) et, après fabrication, les plaques 300 sont réunies en un stock comme celui illustré par la figure 55, puis livrées à la clientèle avec ou indépendamment des flans eux-mêmes.
La réalisation d'un élément distinct sous forme d'une plaque 300 permet d'appliquer l'invention aux contenants à hauteur variable, grâce à quoi on peut ajuster cette hauteur à celle des objets à emballer, afin que ceux-ci soient enveloppés au plus près pour être correctement maintenus, immobilisés et protégés.
Sur les figures 57 à 64, on a représenté
l'exemple d'un contenant à hauteur variable très simple, dont l'ébauche (figure 57) est une bande 301 exactement rectangulaire qui ne crée aucune chute lors de sa découpe dans une plaque, pourvu que les dimensions de la bande et de la plaque soient convenablement coordonnées.
La bande 301 est marquée de deux lignes de prédécoupe transversales 302 et 303 de part et d'autre d'une ligne de prépliage centrale 304 et entre deux lignes de prépliage 305 et 306, ce qui détermine un panneau d'extrémité 307.

Le panneau d'extrémité 307 est marqué de deux lignes de prépliage longitli~;n~les latérales 308 et 309 et d'une ligne de prédécoupe longitudinale centrale 310 en forme générale de S très allongé, qui joint le milieu de la ligne de prépliage 304 et le centre d'une encoche 311.
A l'extrémité 312 de la bande 301 opposée au panneau 307, de l'adhésif à ef~et prolongé 130 est disposé
transversalement et recouvert d'un ruban protecteur 131.
A proximité de l'adhésif 130 et du ruban 131, on découpe, lors de la fabrication, deux lignes de per~orations 313 symétriques, disposées transversalement et aux deux extrémités desquelles on a ménagé deux coupures en V qui déterminent deux petites languettes 314 et 31S.
L'ébauche de la figure 57 reçoit de la colle sur deux bandes latérales 316 et 317 destinées à recevoir des marges du panneau 307 comprises entre les arêtes longitudinales de la bande 301 et les lignes de prépliage 308 et 309, par rabattement du panneau 307 selon les lignes 302-303-304-305-306, ce qui fait de l'ébauche de la figure 42, le flan prêt à l'emploi de la figure 58.
Il en résulte que l'on crée, après rabattement du panneau 307, lors de la fabrication, deux rebords latéraux 318 et 319 de largeur L, correspondant aux rebords 165 et 166 des modes de réalisation des figures 20 à 40.
Les lignes de prépliage et de prédécoupe 308, 309 et 310 du panneau 307 donnent naissance à deux volets transversaux 320 et 321 articulés aux rebords 318 et 319 et séparés l'un de l'autre, lors de l'emballage, par la ligne de prédécoupe centrale 310.
Pour que les volets 320 et 321 ne se soulèvent pas accidentellement lors de la manipulation des flans, on prévoit deux "ponts" 322 analogues à ceux 177 du mode de réalisation des figures 20 à 31.
Lors de l'emballage, l'usager redresse les volets transversaux 320 et 321 et brise les ponts 322 en s'aidant d~e l'encoche 311 pour glisser ses doigts sous les volets W O 97/10137 PCT~FR96/01268 320 et 321, ce qui dégage une base 323 destinataire des objets à emballer, constituée par la partie de la bande 301 qui s'étend depuis les lignes 302 à 306 sur une longueur égale à celle des rebords 318-319- La largeur de la base 323 est égale à la distance qui sépare les lignes de prépliage 308 et 309.
L'usager pose alors les objets à emballer sur la base 323, puis pose sur eux, selon la flèche F7, un élément distinct 300 (figures 59 et 60) dont il a retiré le ruban de protection 131, puis rabat les volets transversaux 320 et 321, selon les flèches F8, par-dessus l'élément distinct 300, ces volets se fixant à l'élément distinct 300 par l'adhésif à effet prolongé 130.
Les volets 320 et 321 se plient automatiquement à
la hauteur du sommet des objets à emballer en formant une partie supérieure 324-325 substantiellement parallèle au plan de la base 323 et une partie latérale 326-327 soit perpendiculaire audit plan, soit plus ou moins inclinée selon la largeur des objets à emballer.
Seule les parties supérieures 324 et 325 doivent se fixer à l'élément distinct 300, mais ces parties sont plus ou moins éloignées l'une de l'autre selon que les objets à emballer sont plus ou moins hauts puisque la longueur des volets 320 çt 321 étant finie, elle se divise en partie supérieure 324-325 et partie latérale 326-327 en fonction de la hauteur et de la largeur des objets à
emballer, ces mesures étant par hypothèse variables.
L'élément distinct 300 tend à éliminer les difficultés éventuelles nées des différences imprévisibles des dimensions des objets à emballer, puisqu'il permet de réunir les deux parties supérieures 324 et 325, et donc les deux volets 320 et 321 tout entiers, quel que soit l'écartement des bords en regard des parties supérieures 324 et 325.

Il résulte de ces considérations que l'élément distinct 300 peut être plus ou moins long selon la hauteur des objets à emballer et plus ou moins court selon la longueur de ces mêmes objets (il s'agit bien de longueur, bien que celle-ci soit mesurée selon la largeur de la bande 301).
Pour être assurés de couvrir tous les cas possibles, on peut disposer de deux, ou plus, éléments distincts 300 de di~férentes longueurs.
Pour illustrer cela, on a représenté sur les figures 59, 61 et 62 un grand objet à emballer A et un petit élément distinct 300, alors que sur la figure 60 on a représenté un petit objet à emballer B et un grand élément distinct 300, en fait de mêmes ~;~~n~ions que celles de la base 323.
Pour faciliter la mise en place correcte de l'élément 300 avant fixation définitive des volets 320 et 321, on découpe, lors de la fabrication, deux fenêtres oblongues 328 et 329 dans le carton constituant les volets 320 et 321, afin de permettre à l'usager d'appliquer un doigt sur l'élément 300 par les fenêtres 328 et 329 et de le faire glisser, si nécessaire, jusqu'à sa position correcte.
Après avoir rabattu les deux volets 320 et 321 sur l'élement distinct 300 (figure 62), l'usager dispose de ses deux mains pour terminer le contenant, c'est-à-dire pour retirer le ruban de protection 131 situé à l'extrémité
312 de la bande 301 et puis pour ramener par-dessus les volets 320 et 321 et les objets à emballer, selon les flèches F9, la partie de la bande 301 située au-delà de la base 323, jusqu'à son extrémité 312.
Cette partie se plie automatiquement le long de la première arête transversale 330 des volets 320 et 321, puis le long de la seconde arete transversale 331 de ces memes volets, puis enfin le long de l'arête 332 W O 97/10137 PCT~R96/01268 correspondant à la ligne de rabattement du panneau d'extrémité 307 sur la bande 301.
L'usager réalise ainsi un enveloppement complet en fermant la bande 301 sur elle-même, et immobilise le tout en appliquant la fin de la bande 301 contre la face extérieure de la base 323 (figures 63 et 64), l'adhésif 130 proche de l'extrémité 312, préalablement démasqué
réunissant irréversiblement la bande 301 et la base 323.
Le contenant terminé (figure 64) peut recevoir une étiquette pour être expédié par la poste.
Le destinataire ouvre le contenant pour retirer les objets emballés, en saisissant l'une ou l'autre des deux languettes 314 ou 315 et fait le geste de l'arracher, ce qui a pour effet d'exercer une forte traction sur la fraction de carton située entre les deux lignes de perforations 313 qui cèdent en série et créent ainsi une coupure en ligne droite qui libère la bande 301 puisque son extrémité 312 fixée à l'extérieur du contenant reste seule solidaire de la base 323.
En se reportant maintenant aux figures 65 à 74, on voit un modes de réalisation de l'invention parmi beaucoup d'autres possibles, selon lequel l'élément distinct est solidaire du flan.
Sur ces figures, les mêmes parties portent les mêmes références que les précédentes et leur description ainsi que leur utilité ne seront répétées que si cela est utile à la bonne compréhension des dessins.
Sur ces figures 65 à 74, l'ébauche comprend deux bandes parallèles 401 et 402 réunies par une ligne de prépliage 403 d'une patte 404 déterminée dans la bande 401 par cette ligne 404, une seconde ligne de prépliage 405 et deux lignes de découpe 406 et 407, cette dernière étant orientée à 45~ par rapport à l'axe de la bande 401.
Cette bande 401 est, ici, plus longue que la bande 402, mais dans la pratique, selon les proportions que l'on souhaite donner au flan en vue de le rendre compatible W O 97/10137 PCT~R96/01268 avec une certaine longueur m~; ~11~ des objets à emballer, les bandes 401 et 402 peuvent être égales ou inégales, l'une ou l'autre étant la plus longue.
L'important est que le carton de la bande 401 soit plus long que ce qui est seulement nécessaire pour former des volets latéraux, l'élément distinct 400 étant constitué, avec ce mode de réalisation, par ce surplus de longueur, pour que l'on puisse non seulement y déposer de l'adhésif à effet prolongé 130 et son ruban de protection 131, mais qu'en plus les deux extrémités de la bande 401 puissent se superposer, comme on le verra un peu plus loin.
La bande 401 est marquée de deux lignes de prépliage 408 et 409 qui déterminent entre elles une base centrale destinataire des objets. La règle à observer pour déterminer la longueur de la bande 401 est qu'elle doit être égale à deux fois la distance qui sépare les deux lignes 408 et 409, plus une longueur plus ou moins importante qui est celle prévue pour constituer l'élément distinct 400 assurant la fixation entre elles des deux extrémités de la bande 401 par-dessus les objets à
emballer.
La bande 402 est également marquée de deux lignes de prépliage 410 et 411, mais décalées par rapport aux lignes 408 et 409, qui ne sont utiles que si le flan étant fait en carton ondulé, les cannelures de ce dernier sont longitudinales par référence à la bande 402.
Les deux bandes 401 et 402 reçoivent de l'adhésif 130 selon deux lignes situées dans le prolongement l'une de l'autre. En fait, elles ne sont qu'une seule et même ligne disposée en une seule fois et coupée transversalement en meme temps que l'on crée les lignes de coupe 412 et 413, de part et d'autre de la ligne de prépliage 403, qui déterminent les deux bandes 401 et 402.
Les lignes de prépliage 408 et 409 déterminent entre elles une base 414 destinataire des objets à
emballer.

W O 97/10137 PCT~R96/01268 Les lignes de prépliage 408 et 409 déterminent entre elles et les bords transversaux 415 et 416 deux volets 417 et 418.
L'ébauche très simple de la figure 65 est livrée soit dans la position de cette figure, soit après superposition des bandes 401 et 402 par plage direct selon la ligne 403, de sorte que cette ébauche constitue le flan terminé, prêt à l'emploi.
Quand l'usager souhaite mettre le contenant correspondant en volume, il met le flan dans la position de la figure 65, s'il ne l'est pas déjà, puis il fait pivoter la bande 401 comme l'indiquent les figures 66 et 67 jusqu'à
la position de la figure 68.
Les deux bandes 401 et 402 sont alors équivalentes à un flan du même type que celui décrit en regard de la figure 58, c'est-à-dire un flan prêt à
constituer un contenant à hauteur variable forme d'une bande et de volets latéraux.
L'usager redresse les volets 417 et 418 qui se plient selon les lignes de prépliage 408 et 409 qui sont écartées, on le rappelle, d'une distance inférieure à la largeur de la bande 402 (figure 69).
Il subsiste alors deux rebords 420 et 421 de largeur L et du même type que ceux déjà décr.its. L'usager dépose sur la base 414 les objets à emballer, rabat le volet 418 et retire le ruban de protection 13I du volet 417 (figure 70).
Il rabat ensuite le volet 417 sur le volet 418 qui se fixent l'un à l'autre par l'adhésif 130 (figure 71).
Il faut remarquer qu'en fait l'élément distinct 400 est constitué par les volets 417 et 418 ensemble car l'important est qu'ils se fixent l'un à l'autre.
La détermination de l'élément distinct 400 depend finalement des dimensions respectives des volets 417 et 418 car il faut qu'ils soient réunis l'un à l'autre quelle que soit la longueur et la hauteur des objets à emballer.

-W O 97/10~37 PCT~R96/01268 Le volet le plus ~ong 417 ne doit pas avoir une longueur supérieure ~ la largeur de la bande 402 afin de pouvoir s'appliquer sur un objet à emballer de hauteur faible, voire quasi nulle.
Mais il doit avoir une longueur suffisante, ainsi que le volet 418, pour que ces deux volets puissent se fixer l'un à l'autre par l'adhési~ 130, meme si les objets à emballer sont épais (~igure 71).
L'usager termine le contenant en rabattant la partie supérieure (sur le de5sin) de la bande 402 par-dessus l'élément distinct 400 formé par la coopération des deux volets 417 et 418 (figure 72) puis la partie inférieure (sur le dessin) de la bande 402, après avoir retiré le ruban de protection 131 (figure 73).
Le contenant est terminé quand l'usager applique fermement l'extrémité de la bande 402 pour que l'adhésif 130 se fixe sur l'autre extrémité de la même bande 402 ~figures 73 et 74).

***

Claims

R E V E N D I C A T I O N S

1- Contenant en carton ou matériau similaire, destiné à l'emballage d'objets, formé d'un flan qui est constitué à partir d'au moins une ébauche plane et qui présente à plat différents composants, à savoir une base polygonale plane destinataire des objets à emballer et des parois adjacentes à la base, devant être redressées par rapport à ladite base pour former le contenant en volume, un panneau dit "de fermeture" étant éventuellement prévu pour fermer le contenant après mise en place sur la base des objets à emballer, caractérisé en ce que le flan est associé à au moins un élément distinct (111-112-113-114, 300, 400) qui est destiné à être mis en position active définitive dans laquelle, d'une part la base est complètement dégagée et accessible aux objets à déposer sur elle et, d'autre part, il réunit et maintient hors de leur plan d'origine au moins deux composants (107-108-109-110, 320-321, 417-418) dudit contenant adjacents à la base (106, 332, 414), ayant une surface moindre que celle de ladite base (106, 232, 414), et autres que l'éventuel panneau de fermeture (140), élément distinct (111-112-113-114, 300, 400) qui est placé à plat directement contre l'un au moins des composants (107-108, 320-321, 417-418) du contenant, de l'adhésif à effet prolongé (130) étant prévu pour maintenir en position définitive les composants (107-108-109-110, 320-321, 417-418) redressés et le ou les éléments distincts (111-112-113-114, 300, 400).

2- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque flan (301) et chaque élément distinct correspondant (300) sont séparés l'un de l'autre, les flans (301) d'une part et les éléments distincts (300) d'autre part étant groupés en deux stocks spécifiques.
3- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément distinct (400) est, à
plat, inscrit dans le contour originel de l'ébauche.
4- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque flan (401) et chaque élément distinct correspondant (400) sont reliés l'un à l'autre par une ligne de prépliage (408) selon laquelle ledit élément distinct (400) peut être plié pour passer en position définitive.
5- Contenant selon la revendication 1, dont le flan est du type comprenant d'une part une bande latérale constituant une base polygonale destinataire des objets à
emballer et deux parois extérieures dites "transversales"
et, d'autre part, deux parois extérieures perpendiculaires aux précédentes et dites "latérales" et susceptibles d'être maintenues dressées perpendiculairement au plan de ladite base, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments distincts (111-112-113-114) destinés à être mis dans une position dite "active" dans laquelle ils maintiennent au moins une paroi transversale (108) et une paroi latérale (109-110) adjacentes dressées par rapport à la base (106), en position définitive, des moyens étant prévus pour maintenir les éléments distincts en position active, par de l'adhésif à effet prolongé (130) disposé soit sur des éléments distincts (111-112-113-114), soit sur au moins un composant (184-185) du contenant, soit en partie sur les éléments distincts et en partie sur au moins un composant du contenant.

6- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé de telle sorte qu'il doit réunir directement un élément distinct (113-114) et un composant (184-185) du contenant.
7- Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé sur les éléments distincts ( 113-114).
8- Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé ( 130) est disposé sur au moins l'un des composants (184-185) du contenant situé en regard des éléments distincts ( 113-114) lorsque ceux-ci sont en position définitive.
9- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque élément distinct (111-112-113-114) est solidaire d'au moins une paroi (107-108-109-110).
10- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que les parois latérales (109 et 110), à
plat, sont appliquées sur la base (106) et sont destinées à
être relevées en dégageant la base (106) pour être mises en position définitive.
11- Contenant selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque élément distinct (111-112-113-114) est constitué par un volet quadrangulaire présentant une ligne de prépliage en diagonale (115-116-117-118) déterminant deux pattes triangulaires ( 120-121, 122-123, 124-125, 126-127) dont l'une ( 121-123-124-126) est solidaire d'une paroi latérale (109-110) selon une arête et une autre ( 120-122, 125-127) d'au moins deux éléments distincts ( 111-112, 113-114) est fixée irréversiblement à
plat contre une paroi transversale adjacente (107, 108) .
12- Contenant selon la revendication 11, caractérisé en ce que celles des pattes triangulaires (120-122-125-127) qui sont fixées irréversiblement contre la paroi adjacente (107-108), le sont par de la colle.

13- Contenant selon la revendication 11, caractérisé en ce que le flan (101) présente un élément distinct (111-112-113-114) situé à chaque angle de la base (106) et réunissant deux parois adjacentes (107-109, 107-110, 108-109, 108-110) selon des lignes de prépliage (102, 103, 104 et 105), de l'adhésif à effet prolongé (130) étant disposé en ligne transversale, d'un côté à l'autre du flan (101), en traversant une paroi transversale (108) et les deux pattes triangulaires (120-121, 122-123, 124-125, 126-127) des éléments distincts (111, 112, 113 et 114) situés de part et d'autre de ladite paroi transversale (107-108).
14- Contenant selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé (130) étant recouvert d'un ruban de protection (131) en vue d'un usage différé dudit adhésif (130), ce ruban (131) est coupé
transversalement à lui-même au droit de deux lignes de prépliage (104 et 105) par lesquelles deux éléments distincts (120 et 122, 125 et 127) tiennent à la paroi transversale (107-108).
15- Contenant selon la revendication 13, caractérisé en ce que de l'adhésif à effet prolongé (130) étant disposé en ligne transversale, d'un côté à l'autre du flan (101), en traversant une paroi transversale (108) et les deux éléments distincts (113 et 114) situés de part et d'autre de ladite paroi transversale (108), cette ligne d'adhésif est interrompue sur chacun des deux éléments distincts (113 et 114) situés de part et d'autre de la paroi transversale (108), selon une zone neutre (180-181) de longueur sensiblement égale à la largeur du rebord (165-166).
16- Contenant selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'adhésif (130) étant recouvert d'un ruban de protection (131), ce ruban (131) recouvre aussi la zone neutre (180).

17- Contenant selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'adhésif (130) étant recouvert d'un ruban de protection (131), ce ruban (131) est absent de la zone neutre (181).
18- Contenant selon la revendication 15, caractérisé en ce que la zone neutre (181) est formée par un espace démuni du carton, ou matière similaire, dont est fait le flan (101).
19- Contenant selon la revendication 11, caractérisé en ce que le flan (101) présente des éléments distincts (111-112-113-114) situés chacun à au moins deux angles de la base (106) et réunissant deux parois adjacentes (108-109, 108-110) selon des lignes de prépliage (104 et 105), de l'adhésif à effet prolongé (130) étant disposé selon deux lignes longitudinales traversant chacune les deux pattes triangulaires (125-124, 127-126) d'au moins l'un des éléments distincts (113 et 114).
20- Contenant selon la revendication 19, caractérisé en ce que chacune des deux lignes longitudinales d'adhésif à effet prolongé (130) s'étend sur une élément distinct (113-114) et sur une paroi latérale (109-110).
21- Contenant selon la revendication 20, caractérisé en ce que chacune des deux lignes longitudinales d'adhésif à effet prolongé (130) s'étend sur une élément distinct (113-114), sur une paroi latérale (109-110) et sur un second élément distinct (111-112).
22- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que, parmi les composants du contenant se trouve au moins un volet de blocage (184 - 185) qui est destiné à maintenir en position définitive les deux éléments distincts (113 et 114) adjacents à une même paroi transversale (108), et qui est articulé le long d'une arète de ladite paroi transversale (108) afin de pouvoir être rabattu contre les éléments distincts (113 et 114) lorsque ceux-ci sont en position définitive, l'adhésif à effet prolongé (130) étant dispose soit sur le volet de blocage (184 - 185), soit sur chacun des éléments distincts (113-114) en vue de maintenir ceux-ci dans leur position définitive contre la paroi transversale (108).
23- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que les parois (107, 108, 109 et 110) tiennent directement à la base (106), la ligne de prépliage correspondante (102-103-104-105) déterminant un bord de la base (106).
24- Contenant selon la revendication 5, caractérisé en ce que le flan (101) présentant un rebord latéral (165-166) sur deux côtés de la base (106), les parois latérales opposées (109 et 110) tiennent indirectement à la base (106) par le rebord (165-166), la ligne de prépliage correspondante (104-105) étant située en deçà du bord latéral (165-166) de la base (106).
25- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la base (106) est solidaire, par une ligne de prépliage (102), d'une paroi transversale (107), laquelle est solidaire, par une ligne de prépliage (141), d'un panneau de fermeture (140) destiné à être rabattu au-dessus de la base (106), par-dessus les objets placés sur celle-ci, et ce panneau de fermeture (140) est solidaire, par une ligne de prépliage (143), d'un volet de fixation (142), des moyens étant prévus pour que ledit volet de fixation (142) puisse coopérer avec une seconde paroi transversale (108) opposée à la précédente (107) afin de maintenir le panneau de fermeture (140) en position définitive.
26- Contenant selon la revendication 25, caractérisé en ce que le volet de fixation (142) a une hauteur suffisante pour recouvrir au moins en partie la face extérieure de la seconde paroi transversale (108), les moyens pour que ledit volet (142) puisse coopérer avec ladite seconde paroi transversale (108) étant constitués par un adhésif à effet prolongé (130).

27- Contenant selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé sur le volet de fixation (142).
28- Contenant selon la revendication 27, caractérisé en ce que l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé sur le volet de fixation (142) selon au moins deux segments longitudinaux.
29- Contenant selon la revendication 25, caractérisé en ce aue l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé sur la paroi transversale (108).
30- Contenant selon la revendication 25, caractérisé en ce aue les moyens pour que ledit volet de fixation (142) puisse coopérer avec la seconde paroi transversale (108) sont constitués par une languette (142a - 220) devant pénétrer dans une fente (108a - 221).
31- Contenant selon la revendication 30, caractérisé en ce que la languette (142a - 220) est prévue sur le bord libre du volet de fixation (142) et la fente (108a - 221) est ménagée dans la paroi transversale (108).
32- Contenant selon la revendication 30, caractérisé en ce que la languette (220) est munie de moyens de retenue (222-223).
33- Contenant selon la revendication 25, caractérisé en ce que le panneau de fermeture (140) est muni de pattes de blocage (144 et 145) qui doivent etre redressées hors de leur plan parallèle à celui du panneau de fermeture (140), et qui doivent, après fermeture du contenant, se placer contre deux parois latérales opposées (109 et 110), des moyens de fixation (150-151, 158-159, 188-189, 190-191, 189a-189b, 191a-191b, 130) étant prévus pour maintenir ces pattes de blocage (144-145) en position.

34- Contenant selon la revendication 33, caractérisé en ce que le flan (101) présentant un rebord latéral (165-166) sur deux cotés opposés de la base (106), les parois latérales opposées correspondantes (109 et 110) tiennent au rebord (165-166) en deçà des côtés de la base (106), et les pattes de blocage (144 et 145) doivent se placer à l'extérieur desdites parois latérales (109 et 110).
35- Contenant selon la revendication 33, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont constitués par au moins une languette (188-189-189a-189b) située sur un bord libre de chaque patte de blocage (144-145) et destinée à pénétrer dans une fente correspondante (190-191-191a-191b) située contre la paroi (109-110).
36- Contenant selon la revendication 34, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont constitués par de l'adhésif à effet prolongé (130) disposé
soit sur les parois (109 et 110), soit sur les pattes de blocage (144 et 145).
37- Contenant selon la revendication 33, caractérisé en ce que les pattes de blocage (144 et 145) doivent se placer à l'intérieur des parois latérales (109 et 110), celles-ci étant solidaires chacune d'un rabat (150-151) traversé d'une fente (158-159) dans laquelle une patte de blocage (144-145) doit être engagée.
38- Contenant selon la revendication 36, caractérisé en ce que la fente (158-159) présente deux côtés longitudinaux non parallèles, au moins sur une partie de leur longueur.
39- Contenant selon la revendication 37, caractérisé en ce que les pattes de blocage (144 et 145) ont une hauteur telle, que leur extrémité libre (144a-145a) puisse être engagée à vue dans la fente (158-159) correspondante alors que le panneau de fermeture (140) est encore éloigné de sa position de fermeture.

40- Contenant selon la revendication 39, caractérisé en ce que chaque patte de blocage (144-145) a une arête rectiligne (144b-145b) destinée à être en contact avec l'extrémité (158b-159b) dite "arrière" de la fente correspondante (158-159), à savoir l'extrémité de la fente (158-159) qui est la plus proche de la paroi transversale (107) à laquelle le panneau de fermeture (140) est relié.
41- Contenant selon la revendication 33, caractérisé en ce que les pattes de blocage (144 et 145) sont découpées dans des renforts (173-174 et 175-176) appliqués et fixés contre la face interne du panneau de fermeture (140).
42- Contenant selon la revendication 41, caractérisé en ce que l'extrémité des pattes de blocage (144 et 145) dépasse le contour des renforts (173-174 et 175-176).
43- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le flan (101) est découpé dans du carton ondulé dont les cannelures sont transversales, afin qu'après redressement des composants pour constituer le contenant en volume, les cannelures des parois latérales (109 et 110) s'étendent perpendiculairement aux plans parallèles de la base (106) et du panneau de fermeture (140).
44- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément distinct (300) est indépendant et séparé du flan (301).
45- Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément distinct (111-112-113-114, 300, 400) est solidaire du flan (101, 301, 401-402).
46- Contenant selon la revendication 1, du type comprenant d'une part au moins une bande constituant une base destinataire des objets à emballer et au moins un panneau de fermeture par enveloppement et, d'autre part, des volets transversaux susceptibles d'être rabattus par-dessus les objets posés sur la base, caractérisé en ce que l'élément distinct (300-400) est destiné à être interposé
entre les objets posés sur la base (323-414) et les volets (320-321, 417-418) rabattus.
47- Contenant selon la revendication 46, caractérisé en ce que l'élément distinct (300) a sensiblement les mêmes dimensions que la base (323).
48- Contenant selon la revendication 46, caractérisé en ce que l'une au moins des deux dimensions du plan de l'élément distinct (300-400) est inférieure à la dimension correspondante de la base (323-414).
49- Contenant selon la revendication 46, caractérisé en ce que l'élément distinct (400) est solidaire du flan (401-402) par une ligne de prépliage (408) selon laquelle il doit être plié pour être mis en place.
50- Contenant selon la revendication 46, caractérisé en ce que le flan étant formé de deux bandes parallèles (401 et 402) réunies par un volet (404) délimité
par deux lignes de prépliage (403 et 405) en vue de son pliage pour amener par pivotement les deux bandes (401 et 402) l'une sur l'autre et perpendiculairement l'une à
l'autre, l'adhésif à effet prolongé (130) est disposé sur les deux bandes (401 et 402), près de l'un de leurs bords, en deux lignes situées en continuation l'une de l'autre, et l'élément distinct (400) est constitué par un prolongement d'une extrémité d'une bande (401) destinée à être mise en superposition avec l'autre extrémité de la même bande (401), laquelle est constituée par un volet (417), le prolongement (400) ou le volet (417) ayant une longueur sensiblement égale à celle de la base (414) destinataire des objets, située entre le prolongement (400) et le volet (417).

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