Page 6, ligne 13, lire : "en les coupant latéralement" au lieu de : "en les coulant latéralement" Page 9, ligne 48, lire : "de la longueur désirée" au lieu de : " de la largeur désirée".
**ATTENTION** fin du champ CLMS peut contenir debut de DESC **.
On connaît par le brevet suisse No. 295.638, respectivement par le brevet U.S.A. No. 2.717.437, un dispositif de liaison utilisant deux supports, en l'occurrence deux nappes de tissu du genre velours à crochets.
Les crochets de ces nappes de tissu sont formés par du fil en matière artificielle, pour qu'ils puissent conserver leur forme après la coupe d'une boucle de forme allongée... La conservation de la forme des crochets est obtenue par un traitement thermique.
On comprend sans autre qu'en appliquant deux nappes de tissu de ce genre l'une contre l'autre, leurs crochets s'engagent les uns dans les autres, et les deux nappes restent accrochées l'une à l'autre. Leur sépa- ration exige qu'une force d'une certaine importance soit appliquée aux deux nappes, pour les éloigner l'une de l'autre. De tels dispositifs d' accrochage ou de liaison sont destinés à être utilisés notamment comme dispositifs de fermeture pour vêtements, rideaux ou autres, en remplace- ment des dispositifs de fermeture à curseur, des boudons . et autres atta- ches de ce genre, partout où une fermeture souple, invisible et facilement ouvrable présente des avantages.
On a trouvé qu'en utilisant une nappe de tissu du genre à crochets, comme indiqué ci-dessus, et une nappe de tissu du genre à boucles, désigné comme épinglé-bouclé, on améliore la résistance à la séparation des deux nappes de tissu du dispositif d'accrochage ou de liaison. En effet, comme chaque crochet de l'une des nappes s'engage dans les boucles de l'autre nappe, la séparation de ces deux nappes ne peut se faire que lorsqu'un effort suffisant est exercé sur celle-ci, pour prcvoquer un redressement passager de tous les crochets, de manière qu'ils puissent échapper aux boucles de la nappe en tissu épinglé-bouclé.
D'autre part, la pratique a montré qu'une nappe à crochets pourvue, par exemple, de 120 crochets au cm présente, en regard d'une même nappe à crochets, une surface relativement grande, dépourvue de points d'acrrochage. Il s'ensuit que seulement environ 30% des crochets viennent en prise avec deux nappes de ce genre. par contre, lorsqu'on utilise, avec une même nappe à crochets, une nappe à boucles établie ainsi que cela est expliqué ci-après, cette dernière, qui présente environ 1.000 boucles au cm , augmente considérablement les probabilités d'accrochage des crochets.
La présente invention a donc pour objet, à titre de produit industriel nouveau, un dispositif de liaison de deux parties souples, formé de deux supports, pourvus d'organes d'accrochage, destinés à être appliqués l'un contre l'autre, caractérisé par le fait qu'un de ces sup- ports est muni de crochets et l'autre de boucles.
A part cette disposition principale, le dispositif de liaison de deux parties souples selon l'invention peut présenter encore, notamment, les particularités suivantes :
De préférence, les boucles du support à boucles ont leurs sommets situés dans des plans différents par rapport au plan du support qui les porte.
Les boucles peuvent être de mêmes dimensions, mais situées dans différents plans, inclinés par rapport au plan du support qui les porte, de sorte que leurs sommets se trouvent dans des plans différents.
De préférence, chaque boucle est formée par un fil à plusieurs brins.
<Desc/Clms Page number 3>
Chaque boucle peut être formée par un élément d'un des fils tordus ensemble pour former un fil à plusieurs brins.
Chaque boucle formée par un fil d'un brin peut être située dans un plan différent de celui des autres boucles,
De préférence, chaque crochet d'un support à crochets est con- stitué par une partie d'une boucle d'un support à boucles.
Les crochets du support à crochets peuvent être disposés par paire en regard l'un de l'autre, pour une paire de boucles voisines.
Les crochets peuvent être disposés par paire sur les éléments d'une même boucle.
Dans le but d'augmenter encore l'effort de séparation nécessaire pour éloigner l'un de l'autre les deux supports en position d'accrochage, on a cherché à augmenter les probabilités d'accrochage de chaque crochet d'un support avec les boucles de l'autre support, de manière que la plus grande partie des crochets, si ce n'est leur totalité, puisse s'accrocher à une boucle de l'autre support.
A cet effet, l'invention comprend aussi un procédé de fabrication du dispositif de liaison sus-indiquée formé de deux supports portant des organes d'accrochage, ce procédé étant caractérisé par le fait qu'on forme les organes d'accrochage (boucles ou crochets) de manière qu'ils soient disposés dans des plans différents. Ces boucles ou crochets peuvent donc être orientés dans des plans différents les uns par rapport aux autres, ou avoir leurs sommets situés dans des plans disposés à des niveaux dif- férents par rapport à celui du support.
A part ce mode d'exécution principal du prooédé de fabri- cation , celui-ci peut encore comporter notamment les opérations par- ticulières suivantes :
De préférence, pour la fabrication d'un support à boucles, on forme les boucles de manière que leurs sommets soient disposés dans des plans situés à des niveaux différents par rapport à celui du support.
Avantageusement, on forme des boucles de mêmes dimensions, mais on les situe dans différents plans inclinés par rapport au plan du support qui les porte, de sorte que leurs sommets se trouvent dans des plans dif- férents.
On peut former chaque boucle au moyen d'un fil multibrin ancré dans le support qui est constitué par un tissu.
De préférence, on provoque une séparation des brins les uns des autres dans chaque boucle de manière à multiplier le nombre de points d' accrochage par le nombre de brins que comprend chaque fil multibrin.
On peut soumettre le tissu à un brossage pour obtenir la sépara- tion des brins les uns des autres sans rompre les boucles.
De préférence, on soumet le tissu à une imprégnation après 1' opération de brossage pour stabiliser les boucles de manière qu'elles conservent leur forme et leur position.
On peut disposer chaque boucle formée par un fil d'un brin dans un plan différent de celui des autres boucles.
<Desc/Clms Page number 4>
De préférence, les fils devant former les boucles étant constitués par des fils de chaîne multibrins supplémentaires disposés en chevauche- ment autour de barres parallèles à la chaîne du tissu, on choisit, pour les fils devant former les boucles une torsion initiale égale à la distor- sion à laquelle est soumis chaque fil au cours de son mouvement de che- vauchement des barres, de sorte que le fil d'une boucle sur deux des boucles formées soit détordu, ce qui provoque une séparation des brins de ce fil.
Il est avantageux, pour la fabrication d'un support à crochets, qu'on forme chaque crochet au moyen d'une partie d'une boucle d'un support à boucles formées en fil en matière artificielle, en soumettant ces der- nières à un traitement thermique, pour leur conserver leur forme, avant de les sectionner.
On peut disposer les crochets par paires, en regard l'un de l'autre, en sectionnant les éléments opposés de deux boucles voisines.
On peut disposer les crochets par paires, en regard l'un de 1' autre, en sectionnant chaque boucle par son plan médian, après avoir donné à chaque moitié la forme d'un crochet.
De préférence, les boucles étant formées par des fils passés au- tour des barres au cours d'une opération de tissage, on forme des boucles de grandeurs différentes, en utilisant des barres de sections différentes.
De préférence, les boucles étant formées par des fils passés au cours d'une opération de tissage autour de barres parallèles à la chaîne du tissu destiné à former le support, on prévoit sur ces barres un tronçon de section réduite sur lequel on forme les boucles, suivi d'un tronçon de plus grande section, sur lequel on tend les boucles après leur formation, ces deux tronçons étant réunis par une rampe de raccordement, sur laquelle les boucles passent d'un tronçon à l'autre.
On peut sectionner les boucles sur l'un de leurs côtés au moyen d'un dispositif de coupe comprenant deux couteaux en forme de peigne, sur les dents desquels sont engagées les boucles, ces couteaux étant animés d'un mouvement alternatif dans un plan parallèle au plan du support por- tant les boucles.
L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé de fabrication, comprenant un métier à tisser dans lequel les barres sont disposées parallèlement aux fils de chaîne du tissu pour former les boucles. Cette installation est caractérisée par le fait que ces barres présentent un tronçon de section réduite sur lequel sont formées les boucles, ce tronçon étant suivi d'un tronçon de plus grande section, destiné à tendre les boucles après leur formation, ces deux tronçons étant réunis par une rampe de raccordement.
A part cette disposition principale, cette installation peut pré- senter encore, notamment, les particularités suivantes :
Chaque barre peut avoir, au moins dans le tronçon de plus grande section, une forme de lame de section incurvée pour diminuer le frottement des boucles sur ce tronçon.
De préférence, lorsque l'installation comprend un dispositif de coupe pour couper les boucles latéralement, ce dispositif comprenant deux couteaux en forme de peigne, dont l'un au moins est susceptible d'être entraîné en mouvement alternatif par rapport à l'autre pour obtenir un effet de cisaillement entre les dents correspondantes des deux couteaux,
<Desc/Clms Page number 5>
un des couteaux désigné comme couteau "mobile" présente pour une même largeur la moitié moins de dents que l'autre couteau appelé couteau "fixe", le couteau "mobile" étant entraîné en mouvement de va-et-vient dans le sens perpendiculaire à l'axe des dents, d'une amplitude sensiblement égale à l'écartement d'axe en axe de deux dents du couteau "fixe",
chaque dent du couteau "mobile" ne balayant que l'espace occupé par une paire de dents adjacentes du couteau "fixe" et l'entre-dents correspondant, de sorte que seuls les brins du tissu engagés entre les dents formant une même paire de dents du couteau "fixe" soient coupés.
Les dents du couteau "fixe" peuvent avoir sensiblement le même écartement que celui des boucles du tissu de manière à pouvoir être enga- gées simultanément dans plusieurs rangées de boucles, le mouvement alter- natif du couteau "mobile" ne provoquant un cisaillement des rangées de boucles que sur l'un de leurs côtés pour former des crochets.
De préférence, les dents du couteau "fixe" sont prolongées au delà de l'extrémité des dents du couteau "mobile", celui-ci étant disposé entre le couteau "fixe" et le fond du tissu dont les boucles doivent être coupées latéralement.
Chaque barre peut présenter en section transversale la forme d'un coeur, un couteau étant disposé dans le plan médian de la barre, pour sectionner sur celle-ci chaque boucle et former, à l'aide d'une même bou- cle, deux crochets.
L'invention se rapporte, de plus, à une utilisation particulière du dispositif de liaison indiqué plus haut, pour une ceinture, caractéri- sée en ce que l'un des supports du dispositif est fixé à l'une des extrémi- tés de la ceinture sur l'une de ses faces, l'autre support étant fixé à l'autre extrémité de la ceinture sur son autre face, de sorte que l'appli- cation l'une contre l'autre des extrémités de la ceinture provoque l'en- gagement des crochets d'un support avec les boucles de l'autre support.
L'invention pourra de toute façon être bien comprise à l'aide de la description qui suit, ainsi que du dessin annexé, lesquels description et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution du dispositif de liaison de deux parties souples selon l'invention, ainsi que des détails relatifs au procédé de fabrication de ce dispositif.
La fig. 1 représente, très schématiquement, une coupe parallèle à la chaîne, à travers un tissu du genre épinglé-bouclé en cours de fabrication.
La fig. 2 montre un tissu du même genre que le précédent après qu'il a subi une opération d'ouverture des boucles et de brossage.
La fig. 3 montre schématiquement le même tissu que selon la fig.
2 vu dans un plan perpendiculaire à la fig.2.
La fig.4 montre deux nappes de tissu en position d'accrochage.
La fig. 5 est une vue de côté d'une barre du métier à tisser.
La fig. 6 est une vue à échelle agrandie de la partie de la barre sur laquelle se forment les boucles.
La fige 7 est une coupe selon VII-VII de la fig. 6.
La fige 8 est une coupe selon VIII-VIII de la fige 6.
<Desc/Clms Page number 6>
La fige 9 est une vue de dessus d'un tissu pouvant être obtenu en utilisant de telles barres.
La fige 10 représente un détail d'une variante d'un tissu à boucles vu de dessus.
La fige Il est une vue partielle du même tissu en coupe parallèlement à la chaîne.
La fige 12 montre un dispositif de sectionnement des boucles pour former des crochets.
La fige 13 montre l'application du dispositif selon l'invention à une ceinture.
La fige 14 est une vue partielle en perspective d'un dispositif de coupe des boucles pour former des crochets, le fond du tissu, ainsi que le rouleau sur lequel il passe, étant montrés en coupe.
La fige 15 est une coupe partielle d'une paire de dents selon XV-XV de la fige 14.
Les fige 16 et 17 montrent la manière dont travaille ce dispositif de coupe pour former des crochets.
La fig. 18 représente, en coupe, un tissu du genre velours dont les poils constituent des crochets.
En référence à la fige 1, le tissu épinglé-bouclé représenté est fabriqué en formant un fond qui comprend plusieurs fils de traire 1 et plusieurs fils de chaîne 2. Les boucles 3 de ce tissu sont formées à 1' aide de fils de chaîne supplémentaires 4-passés sur des barres métalliques 5 en forme de lancettes, au cours de l'opération de tissage. Ces fils supplémentaires 4 sont en matière artificielle, de manière à pouvoir con- server, par suite d'un traitement thermique, la forme qui leur a été donnée au cours du tissage. Ces fils de chaîne supplémentaires 4 peuvent être soit monobrins, soit multibrins.
Dans l'exemple représenté à la fige 1, on voit qu'en utilisant des barres métalliques 2 de différentes sections en ce qui concerne leur hauteur, on peut obtenir des 'boucles 3 dont le sommet se trouve dans des plans situés à des niveaux différents par rapport au plan gérerai du fond du tissu, ceci dans le but d'obtenir une plus grande pro- babilité d'accrochage d'un tel tissu à boucles avec les crochets d'un tissu du même genre, mais dans lequel les boucles 3 ont été coupées sur un de leurs longs côtés, après avoir subi le traitement thermique destiné à leur conserver la forme de crochet.
Le tissu représenté à la fig. 2 est un tissu du même genre que celui selon la fige 1, tissé à l'aide de barres 2 présentant toutes sen- siblement la même section transversale. Ce tissu est fabriqué à l'aide de fils de chaîne supplémentaires 4 du type multibrin. Un tel tissu est soumis, après son opération de tissage, à un brossage provoquant une séparation les uns des autres, dans chaque boucle 3, des brins 6 formant les fils 4.1 sans rupture des boucles. Les boucles formées par chaque brin 6 sont épanouies en éventail par le brossage, de sorte qu'elles sont situées dans des plans différents, comme le montre la fige 30 Un tel tissu permet donc de multiplier le nombre des probabilités de points d'accrochage par le nombre de brins que comprend chaque fil multibrin .
Il est possible de fixer ou stabiliser après l'opération de brossage les boucles pour qu'elles conservent leur forme et leur position. Cette fixation ou stabilisation peut se faire par imprégnation du tissu, par exemple par des produits collants. On obtient ainsi des boucles 3 formées de plusieurs oeillets
<Desc/Clms Page number 7>
non uniformes aussi bien au point de vue de leur forme que de leur orienta- tion par rapport au plan du fond du tissu.
La fige 4 montre précisément une nappe de tissu à boucles, désignée de façon générale par le chiffre 7, du genre de celle représentée aux fig.
2 et 3, en position d'accrochage, avec une nappe de tissu 8 munie de crochets 9.
Les fig. 5 à 8 concernent le procédé de fabrication du dispositif ,de liaison et notamment des nappes de tissu. Ces figures montrent plus particulièrement un détail du métier à tasser pouvant être utilisé pour la mise en oeuvre de ce procédé. Ce métier se distingue des métiers connus du même genre surtout par la forme particulière des barres métalliques ou lancettes utilisées pour la formation des boucles 3 du tissu à boucles, à partir desquelles on peut former des crochets en les coulant latérale- ment.
En référence à la fige 5, chaque barre ou lancette est constituée par un élément allongé 10 présentant, à l'une de ses extrémités, une ou- verture 11 permettant son accrochage sur le métier à tisser. Cet élément 10 comprend un tronçon 12 de section réduite, sur lequel sont formées les boucles du tissu. Ce tronçon 12 est suivi d'un tronçon 13 de plus grande section, destiné à tendre les boucles après leur formation. Ces deux tron- çons 12 et 13 sont réunis par une rampe de raccordement 14, dont la hau- teur croît progressivement du tronçon 12 au tronçon 13.
L'élément allongé 10 a uné forme de lame plane sur la plus grande . partie de sa longueur, c'est-à-dire entre l'ouverture 11 et le tronçon 12 de section réduite (fig. 8), de façon à permettre au peigne du métier de glisser facilement. Toutefois, dans la zone du tronçon 13 la section de cette lame est incurvée (fig. 7), dans le but de diminuer le frottement des boucles et de donner à chaque boucle une forme élargie dans sa partie médiane. Cette forme facilite l'opération de coupe. Les barres sont con- stituées par des lames de tôle mince, permettant de les former à la presse.
Le travail effectué par chaque lancette a été esquissé schémati- quement à la fig. 6 sur laquelle est représenté un fond de tissu T formé des fils de chaîne 15 et des fils de trame 16. Ce fond de tissu T glisse au fur et à mesure de sa formation sur un support 17 et sur les barres 10, avec leurs parties 12 et 13. Les fils 18 de boucles 19 sont amenés de part et d'autre de chaque barre 10, de manière à la chevaucher.
Comme on le voit sur cette fig. 6, chaque fil 18 de boucles 19 est ancré dans le fond de tissu T de part et d'autre de chaque barre 10,
Les boucles 19 sont donc formées sur le tronçon de section ré- duite 12 de la barre puis, au fur et à mesure de l'avance du tissu dans le sens de la flèche 20, ces boucles 19 glissent sur le tronçon 14 de section croissante etensuite sur le tronçon 13 de grande section, sur lequel chaque boucle 19 est tendue.
On comprend sans autre que le frottement de toutes les boucles
19 le long du tronçon 13 de chaque barre exerce une traction sur celle-ci assurant son guidage longitudinal sur le tissu en formation. En outre, la tension à laquelle sont soumises les boucles 19 le long du tronçon 13 des barres assure leur formation de manière régulière.
Avec de telles barres, la tension initiale des fils 18 de boucles
19 peut être très fortement diminuée par rapport à celle qui était nécessai- re avec les barres habituelles. Cette tension, qui était de l'ordre de 2 kilos avec les métiers munis de barres habituelles, peut être ramenée à
<Desc/Clms Page number 8>
une charge de l'ordre de 200 grammes dans les métiers munis des barres décrites ci-dessus. De ce fait, les risques de rupture du fil sont prati- quement exclus, tout en assurant un guidage parfait des barres et une formation régulière des boucles 19'
Les boucles 19, formées sur le fond T selon le procédé indiqué schématiquement à, la fige 6, ne sont pas parallèles entre elles sur le tissu formé.
Du fait de la torsion à laquelle est soumis le fil 18 de boucles 19 au cours de son mouvement de chevauchement des barres 10, dès que les boucles 19 quittent ces dernières, elles occupent une position S "en chevrons"les unes par rapport aux autres, ce qui donne un effet moiré au tissu (voir fig. 9). Les boucles 19 sont ainsi disposées dans des plans différents les unes par rapport aux autres. En outre, ces boucles 19 peuvent, soit être toutes de même hauteur, soit avoir leurs sommets disposés dans des plans situés à des niveaux différents par rapport à celui du fond du tissu, selon que les lancettes 10 utilisées lors du tis- sage étaient toutes de même hauteur ou non.
En variante, la section des barres pourrait, bien entendu, aussi être plane dans le tronçon 13 comme sur le reste de leur longueur, ou éventuellement présenter une autre section transversale pour diminuer le frottement des boucles à la surface des barres.
Les fige 10 et 11 montrent, schématiquement, en plan et vue de côté, une variante de tissu qu'on peut obtenir par le même procédé de chevauchement des fils de chaîne supplémentaires 18, par rapport aux barres 10. En effet, on voit qu'en utilisant des fils de chaîne supplé- mentaires 18 du type multibrin, et en choisissant la torsion initiale de ces fils multibrins 18 égale à la distorsion à laquelle est soumis chacun de ces fils au cours de son mouvement de chevauchement des barres 10, on peut obtenir que le fil d'une boucle 19 sur deux d'une même rangée de bou- cles soit détordu comme représenté.
Cet effet de torsion inverse du fil 18 provoque donc une séparation des 'brins 21 de ce fil toutes les deux boucles 19, comme représenté notamment à la fig. 11.
La fig.12 montre à titre d'exemple une forme d'exécution d'un dispositif de sectionnement des boucles, pour former des crochets. Ce dispositif est constitué par une barre 30 sur laquelle sont formées les boucles 3 représentées à la fige 1. Cette barre 30 présente, en section transversale, la forme d'un coeur dont la pointe 31 est dirigée vers le base Sur sa partie supérieure opposée à l'arête formée par la pointe du coeur, la barre présente dans son plan médian une rainure longitudinale 32 en face de laquelle est disposée une lame tranchante 33, mobile dans un plan vertical.
Le fil de chaîne 4 formant les boucles 3 est maintenu appuyé contre la barre 30 pendant le traitement thermique, de manière que les boucles prennent la forme représentée au dessina
En actionnant le couteau 33 de haut en bas, on sectionne la boucle 3 en 34, à l'endroit situé en regard de la rainure 32 de la barre et on obtient deux crochets 35 opposés, sur une même boucle.
Le résultat obtenu de cette manière est un nombre plus grand de crochets, puisque chaque boucle coupée en produit deuxe ,La coupe des boucles 3 du tissu épinglé-bouclé représenté er ,Si et 9 à la fig. 4 peut se faire directement sur les barres 2 du type re- présenté à la fige 1 ou au voisinage de l'extrémité libre des barres 10
<Desc/Clms Page number 9>
représentées aux fig. 5 à 8. Toutefois, il est préférable, pour obtenir le tissu 8 représenté à la fig. 4 de couper les boucles 3' respectivement 19, à l'aide d'un dispositif de coupe du type comprenant deux couteaux en forme de peigne, dont l'un au moins est susceptible d'être entraîné en mouvement alternatif par rapport à l'autre, pour obtenir un effet de cisaillement entre les dents correspondantes des deux couteaux.
Ce dispositif de coupe est donc du même genre que les tondeuses habituelles et se distingue de celles-ci par le fait qu'un des couteaux, dit couteau "mobile", présente, pour une même largeur,la moitié moins de dents que l'autre couteau,appelé couteau "fixe". Le couteau "mobile" est entraîné en mouvement de va-et-vient dans le sens perpendiculaire à l'axe des dents, d'une auplitude sensiblement égale à l'écartement d'axe en axe de deux dents du couteau "fixe". Chaque dent du couteau "mobile" ne balaye que l'espace occupé par une paire de dents adjacentes du couteau "fixe" et l'entre-dents correspondant, de sorte que seuls les brins du tissu engagés entre les dents formant une même paire de dents du couteau "fixe" sont coupés.
Un tel dispositif de coupe peut donc être incorporé dans l'instal- lation pour la mise en oeuvre du procédé décrit plus haut comme complément au métier à tisser utilisant les lancettes 10.
Un exemple d'exécution d'un tel dispositif de coupe a été repré- senté schématiquement aux fig. 14 à 17. Il comprend deux couteaux22 et 23 en forme de peigne. Le couteau 22, appelé ci-après couteau "fixe", présente deux fois plus'de dents 24 que le couteau 23, appelé couteau "mobile", ne présente de dents pour une même largeur de travail. En outre, les dents 24 du couteau "fixe" 22 sont prolongées au delà de l'extrémité des dents 25 du couteau "mobile" 23.
Le couteau "mobile" 23 est destiné à être entraîné en mouvement alternatif de va-et-vient dans un plan parallèle au plan de contact des deux couteaux 22 et 23 par un mécanisme quelconque connu. L'amplitude de ce mouvement de va-et-vient est choisie sensiblement égale à l'écartement d'axe en axe de deux dents 24 du couteau "fixe" 22. Ainsi, chaque dent 25 du couteau "mobile" ne se déplace qu'en regard de la même paire de dents voisines 24 du couteau "fixe" 22. De ce fait, seuls les brins, ou filaments, de tout genre se trouvant entre les deux dents 24 d'une même paire sont cisaillés par la dent 25 correspondante du couteau "mobile" 23.
Pour que le dispositif de coupe puisse être utilisé pour former des crochets 26a sur les rangées de boucles 26 d'un tissu 27 du genre épinglé-bouclés on construit un couteau-peigne dont l'écartement des dents 24 du couteau "fixe" 22 soit égal à l'écartement des rangées de boucles 26 du tissu, de manière que les dents 24 du couteau "fixe" 22 du dispositif de coupe puissent être engagées simultanément dans plusieurs rangées de boucles (voir fig. 14 et 16), les dents 25 du couteau "mobile" 23 étant disposées entre le couteau "fixe" 22 et le fond 27 du tissu dont les boucles 26 doivent être coupées latéralement.
Les boucles 26 d'une même rangée du tissu avancent progressivement à cheval sur la dent 24 correspondante du couteau supérieur 22. Lorsque ces boucles 26 arrivent dans la zone f indiquée à la fig. 17, l'un des jambages seulement de la boucle 26 est alors sectionné par la dent corres- pondante 25 du couteau inférieur 23 à la hauteur h indiquée sur la fig.
17. En effet, le déplacement transversal du couteau 23 par rapport au couteau 22 provoque le cisaillement d'un des jambages des boucles 26,
<Desc/Clms Page number 10>
jambage situé entre les dents 24 d'une même paire.Dès que les boucles 26 ont été coupées, elles sont entraînées par le tissu dans la direction pour échapper au dispositif de coupe.
Il est clair que toutes les boucles 26 qui se succèdent sur la même dent 24a sont coupées sur leur jambe droite par rapport à la fig. 16, tandis que toutes les boucles échelonnées sur la dent 24b sont coupées sur la jambe gauche de la boucle, permettant ainsi d'obtenir un crochet en forme de mousqueton à gauche et un crochet en forme de mousqueton à droite.
La même opération se répète entre les dents 24c et 24d, puisque la dent 25 correspondant à cette paire de dents 24c, 24d, effectue un mouve- ment de va-et-vient identique à celui de la dent correspondant à la paire de dents 24a, 24b.
Après l'opération de coupe, le tissu épinglé-bouclé formé d'un fond 27, portant les boucles 26, présente celles-ci coupées à une hauteur intermédiaire, et sur l'un de leurs côtés seulement (voir fige 17 et 18).
Ces boucles 26 ont été alors transformées en crochets ayant l'allure de mousquetons. L'élément 28 de chaque boucle 26 forme le crochet proprement dit, alors que l'élément 29 constitue un poil dressé ordinaireo
Dans l'exemple décrit ci-dessus, en regard du dessin, le couteau "mobile" 23 est disposé au-dessous du couteau "fixe" 22, Toutefois, il va de soi que la position respective de ces couteaux 22 et 23 pourrait être inversée,le couteau "mobile" 23 pouvant être disposé au-dessus du couteau "fixe" 220
De même, les dimensions et la forme données aux dents 24 et 25 peuvent être choisies dans chaque cas particulier, selon le genre de tissu épinglé-bouclé qui doit être soumis au dispositif de coupe.
Le dispositif de coupe représenté aux fig. 14 à 17 pourrait naturellement être remplacé par un autre, permettant d'obtenir sensiblement le même résultat.
Le dispositif de liaison de deux parties souples décrit ci-dessus peut être appliqué à des domaines bien divers, tels que vêtements, chaus- sures, gaines, ceintures, rideaux, tapisserie, etc. Une utilisation tout particulièrement intéressante de ce dispositifest illustrée à la fig. 13 sur laquelle on voit son application à une ceinture. Une nappe de tissu à boucles 7 est fixée à une extrémité de la ceinture sur sa face externe, alors qu'une nappe de tissu à crochets 8 est fixée à l'autre extrémité, sur sa face interne. Il suffit d'appliquer les extrémités de la ceinture l'une contre l'autre pour obtenir l'accrochage désiré. Une telle ceinture ne comporte plus ni boucle, ni trous,ni passant, et elle a le grand avan- tage de permettre un accrochage en un nombre illimité de points le long de chaque nappe de tissu 7 et'8.
La mise en oeuvre du procédé décrit plus haut, et notamment la fabrication des bandes de tissu à boucles ou à crochets devant constituer les supports ou nappes du dispositif de liaison décrit, peut se faire de différentes manières. On peut, en effet, soit tisser une bande de largeur relativement faible correspondant à la largeur des nappes et tronçonner cette bande en morceaux de la largeur désirée, soit tisser une bande de tissu de grande largeur et découper ensuite dans cette bande large des bandelettes ayant la largeur des nappes, ces bandelettes éta.nt ensuite tronçonnées aux dimensions désirées.
<Desc/Clms Page number 11>
Dans un autre procédé de fabrication du support portant les crochets notamment, on utilise un support uniforme et lisse pouvant être constitué par une bande ou une plaque de matière synthétique, par exemple de matière plastique, sur laquelle sont répandus les crochets préalablement formés.
Pour obtenir une répartition régulière des crochets sur le support et une disposition de tous les crochets ' dans une position sensiblement v e r ti c a l e par --apport à la surface du support, on charge d'erectricité statique ces crochets de même que le sup- port dans une polarisation telle que les crochets vienne se placer auto- matiquement dans la bonne position sur le support, ceci sous l'effet d' attraction et répulsion des différentes charges d'électricité statique.
Il suffit donc ensuite de souder les crochets sur leur support, ce qui peut se faire, par exemple, en encollant préalablement le support.
Dans la description qui précède, il a toujours été question de fabriquer les supports des boucles ou crochets en utilisant soit des tissus et des fils en matière synthétique, soit des bandes ou plaques en matière plastique par exemple. Toutefois, il va de soi que les supports pourraient être fabriqués en matière quelconque, de même que les boucles et les crochets selon le domaine auquel est destiné à être appliqué le dispositif de liaison formé. Ainsi, les supports, de même que les boucles et crochets, pourraient être en métal. On pourrait soit tisser les supports à l'aide de fils métalliques, soit fixer d'une manière quelconque les crochets et les boucles, formés par des fils métalliques, sur des supports métalliques tissés ou constitués par des plaques.
Les dispositifs de liaison obtenus de cette façon offriraient une résistance à la séparation beaucoup plus élevée que les dispositifs fabriqués à l'aide de fils en matière plastique, par exemple. De tels dispositifs de liaison pourraient alors être utilisés pour raccorder les extrémités de courroies de transmission, pour la fixa- tion de nattes de protection ou de bâches sur les échafaudages,par exemple, ou même pour relier des véhicules.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de liaison de deux parties souples formé de deux supports, pourvus d'organes d'accrochage, destinés à être appliqués l'un contre l'autre, Caractérisé par le fait qu'un de ces supports est muni de crochets et l'autre de boucles.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les boucles du support à boucles ont leurs sommets situés dans des plans différents par rapport au plan du support qui les porte.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les boucles sont de mêmes dimensions, mais situées dans diffé- rents plans, inclinés par rapport au plan du support qui les porte, de sorte que leurs sommets se trouvent dans des plans différents.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque boucle est formée par un fil à plusieurs brins.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque boucle est formée par un élément d'un des fils tordus ensemble pour former un fil à plusieurs brins.
6. Dispositif selon les revendications 1,. 3 et 5, c a r a c t é- risé en ce que chaque boucle formée par un fil d'un brin est située dans un plan différent de celui des autres boucleso
<Desc/Clms Page number 12>
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque crochet d'un support à crochets est constitué par une partie d'une boucle d'un support à boucles.
80 Dispositif selon la revendication l, c a r a c t é r s i s é en ce que les crochets du support à crochets sont disposés par paire en regard l'un de l'autre., pour une paire de boucles voisines.
9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les crochets sont disposés par paire sur les éléments d'une même 'boucle.
10. Procédé de fabrication du dispositif selon la revendication 1, formé de deux supports portant des organes d'accrochage, c a r a c- t é r i s é en ce qu'on forme les organes d'accrochage de manière qu'ils soient disposés dans des plans différents.
11. Procédé selon la revendication 10 pour la fabrication d'un support à boucles, caractérisé en ce qu'on forme les boucles de manière que leurs sommets soient disposés dans des plans situés à des niveaux différents par rapport à celui du support.
12. Procédé selon les revendications 10 et 11, c a r a c t é- risé en ce qu'on forme des boucles de mêmesdimentsions,mais en ce qu'on les situe dans différents plans inclinés par rapport au plan du support qui les porte, de sorte que leurs sommets se trouvent dans des plans dif- férents.
130 Procêdé selon les revendications 10 et 11, c a r a c t é r i - s é en ce qu'on forme chaque boucle au moyen d'un fil multibrin ancré dans le support qui est constitué par un tissuo
14. Procédé selon les revendications 10, Il et 13, c a. r a c t é- r i s é en ce qu'on provoque une séparation des brins les uns des autres dans chaque boucle, de manière à multiplier le nombre de points d'accro- chage par le nombre de brins que comprend chaque fil multibrino
15. Procédé selon les revendications 10, 11, 13 et 14, c a r a c- t é r i s é en ce qu'on soumet le tissu à un brossage pour obtenir la séparation des brins les uns des autres sans rompre les boucles.
16. Procédé selon les revendications 10, 11, 13, 14 et 15, caractérisé en ce qu'on soumet le tissu à une imprégnation après l'opération de brossage pour stabiliser les boucles de manière qu'elles conservent leur forme et leur position.
17.Procédé selon les revendications 10, 11, 13 et 14, c aia c- t é r i s é en ce qu'on dispose chaque boucle formée par un fil d'un brin dans un plan différent de celui des autres boucles.
18. Procédé selon les revendications 10 11 et 13, selon lequel les fils devant former les boucles sont constitués par des fils de chaîne multibrins supplémentaires disposés en chevauchement autour de barres' parallèles à la chaîne du tissu, caractérisé en ce qu'on choisit, pour les fils devant former les boucles une torsion initiale égale à la distorsion à laquelle est soumis chaque fil au cours de son mouvement de chevauchement des barres, de sorte que le fil d'une boucle sur deux des bouc;les formées soit. détordu, ce qui provoque une séparation des brins de ce fil.
19.Procédé selon la revendication 10 pour la fabrication d'un
<Desc/Clms Page number 13>
support à crochets, caractérise en ce qu'on forme chaque crochet au moyen d'une partie d'une boucle d'un support à boucles formées en fil en matière artificielle, en soumettant ces dernières à un traitement thermique, pour leur conserver leur forme, avant de les sectionner.
20. Procédé selnn les revendications 10 et 19, c a r a c t é r i- s é en ce qu'on dispose les crochets par paires, en regard l'un de l'autre, en sectionnant les éléments opposés de deux boucles voisines.
21. Procédé selon les revendications 10 et 19, c a r a c t é r i- s é en ce qu'on dispose les crochets par paires, en regard l'un de l'autre, en sectionnant chaque boucle par son plan médian, après avoir donné à chaque moitié la forme d'un crochet.
22. Procédé selon les revendications 10 et 11, selon lequel les boucles sont formées par des fils passés autour des barres au cours d'une opération de tissage, caractérisé en ce qu'on forme des boucles de grandeurs disférentes, en utilisant des barres de sections différentes.
23. Procédé selon les revendications 10 et 11, selon lequel les boucles sont formées par des fils passés au cours d'une opération de tissage autour de barres parallèles à la chaîne du tissu destiné à former le support, c a r a c t é r i s é en ce qu'on prévoit sur ces barres un tronçon de section réduite sur lequel on forme les boucles, suivi d'un tronçon de plus grande section, sur lequel on tend les boucles après leur formation, ces deux tronçons étant réunis par une rampe de raccordement, sur laquelle les boucles passent d'un tronçon à l'autre.
24. Procédé selon les revendications 10, 19 et 20, c a r a c t é- r i s é en ce qu'on sectionne les boucles sur l'un de leurs côtés au moyen d'un dispositif de coupe comprenant deux couteaux en forme de peigne, sur les dents desquels sont engagées les boucles, ces couteaux étant animés d' un mouvement alternatif dans un plan parallèle au plan du support portant les boucles.
25. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la re- vendication 10, dans lequel chaque support est constitué par un tissu, comprenant un métier à tisser dans lequel des barres sont disposées paral- lèlement aux fils de chaîne du tissu pour former les boucles, c a r a c - t é r i s é e en ce que ces barres présentent un tronçon de section ré- duite sur lequel sont formées les boucles, ce tronçon étant suivi d'un tronçon de plus grande section, destiné à tendre les boucles après leur for- mation, ces deux tronçons étant réunis par une rampe de raccordement.
26. Installation selon la revendication 25, caractérisée en ce que chaque barre a une forme de lame de section incurvée, au moins dans le tronçon de plus grande section, pour diminuer le frottement des boucles sur ce tronçon.
27. Installation selon la revendication 25, comprenant un dispo- sitif de coupe pour couper les boucles latéralement, ce dispositif com- Drenant deux couteaux en forme de peigne, dont l'un au moins est suscepti- d'être entraîné en mouvement alternatif par rapport à l'autre pour obtenir un effet de cisaillement entre les dents correspondantes des deux couteaux, caractérisée par le lait qu'un des couteaux désigné comme couteau "mobile" présente pour une même largeur la moitié moins de dents que l'autre couteau appelé couteau "fixe", le couteau "mobile" étant entraîné en mouvement de va-et-vient dans le sens perpendiculaire à l'axe des dents, d'une amplitude sensiblement égale à l'écartement d'axe en axe
<Desc/Clms Page number 14>
de deux dents du couteau "fixe",
chaque dent du couteau "mobile" ne balayant que l'espace occupé par une paire de dents adjacentes du couteau "fixe" et l'entre-dents correspondant, de sorte que seuls les brins du tissu en- gagés entre les dents formant une même paire de dents du couteau "fixe" soient coupés.
28. Installation selon les revendications 25 et 27, c a r a c t é- r i s é e par le fait que les dents du couteau "fixe" ont sensiblement le même écartement que celui des boucles du tissu, de manière à pouvoir être engagées simultanément dans plusieurs rangées de boucles, le mouvement alternatif du couteau "mobile" ne provoquant un cisaillement des rangées de boucles que sur l'un de leurs côtés pour former des crochets.
29. Installation selon les revendications 25,27 et 28, c a r a c - t é r i s é e en ce que les dents du couteau "fixe" sont prolongées au delà de l'extrémité des dents du couteau "mobile", celui-ci étant disposé entre le couteau "fixe" et le fond du tissu dont les boucles doivent être coupées latéralement.
30. Installation selon la revendication 25, c a r a c t é r i s é e en ce que chaque barre présente en section transversale la forme d'un coeur, un couteau étant disposé dans le plan médian de la barre pour sectionner sur celle-ci chaque boucle et former, à l'aide d'une même boucle, deux crochets.
31, Utilisation du dispositif de liaison de deux parties souples selon la revendication 1 pour une ceinture, c a r a c t é r i s é e en ce que l'un des supports est fixé à l'une des extrémités de la ceinture sur l'une de ses faces, l'autre support étant fixé à l'autre extrémité de la ceinture sur son autre face, de sorte que l'application l'une contre l'autre des extrémités de la ceinture provoque l'engagement des crochets d'un support avec les boucles de l'autre supporte