BE517328A

BE517328A -

Info

Publication number: BE517328A
Authority: BE
Priority date: 1952-02-01
Filing date: 1953-01-31
Publication date: 1953-02-14
Also published as: US2742973A; GB719048A; CH309335A; DE922873C; FR1075304A

Description


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  FAUTEUIL ROULANT OU VEHICULE ANALOGUE. 



   La présente invention concerne un fauteuil roulant ou véhicule analogue qu'on peut faire rouler en montant et en descendant un escalier et qui est pourvu de chaque côté d'un jeu de trois ou de plus de trois roues montées sur des bras fixés en étoile à un essieu horizontal commun de telle manière que les roues des deux jeux forment des paires de roues coaxiales. 



   Dans les véhicules connus de ce genre un dispositif spécial de changement de marche est nécessaire pour bloquer l'essieu lorsque le vé- hicule doit circuler à plat après avoir monté ou descendu un escalier en roulant. Ces véhicules ne sont destinés qu'au transport de marchandises et ne conviennent pas pour faire monter ou descendre des escaliers à des per- sonnes invalides parce que du fait que l'essieu peut tourner librement ils n'offrent pas une sécurité suffisante pour être employés dans ce but bien que deux hommes soient nécessaires pour faire monter ou descendre 1' escalier ou véhicule en le faisant rouler. 



   L'invention a pour but de procurer un fauteuil d'invalide ou véhicule analogue du type spécifié, qui ne nécessite aucun changement de marche lorsqu'après avoir monté ou descendu un escalier en roulant, il doit circuler à plat et vice versa, et qui puisse être manoeuvré facilement par une seule personne. 



   Suivant l'invention on a résolu ce problème en accouplant l'es- sieu à un moteur, de préférence un moteur électrique, au moyen d'un accouple- ment qui est établi de manière que l'essieu soit bloqué automatiquement lorsque le moteur est arrêté de telle sorte qu'une ou deux des paires de roues considérées peuvent servir au roulement lorsque le fauteuil circule à plat. 



   L'invention est donc basée sur l'idée de produire un fauteuil d'invalide ou autre véhicule analogue pourvu d'un moteur à utiliser lors- qu'on fait rouler le véhicule en montant ou en descendant un escalier, mais devant être normalement poussé ou tiré à la main lorsqu'il doit rou- 

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 1er à plat. 



   Suivant l'invention, l'accouplement peut consister de préfé- rence en un mécanisme de transmission auto-blocable dans les deux sens de rotation. 



   Pour obtenir le maximum de sécurité pour la personne trans- portée lorsqu'on utilise le véhicule comme fauteuil roulant pour invalide, et assurer la plus grande facilité de manoeuvre, le fauteuil roulant ou véhicule peut, suivant l'invention, être pourvu d'une poignée mobile pour le guider lorsqu'on le fait monter ou descendre un escalier en roulant, cette poignée étant disposée de manière à occuper une position neutre lors- qu'elle n'est pas actionnée et étant reliée à un interrupteur du moteur électrique de telle sorte que l'interrupteur n'est fermé et que par consé- quent le moteur ne reçoit du courant que lorsqu'on écarte la poignée de sa position neutre.

   Si la personne qui guide le fauteuil trébuche ou lâche la poignée par suite d'autres circonstances pendant la montée ou la des- cente d'un escalier, le moteur s'arrête immédiatement en bloquant ainsi l'essieu de telle sorte que le fauteuil reste immobile sur l'escalier. 



   Suivant l'invention, il peut être préférable de placer la poignée à l'extrémité supérieure de tringles approximativement parallèles au dossier du fauteuil et reliées à celui-ci de manière à pouvoir se dé- placer longitudinalement. Lorsque le fauteuil doit rouler à plat, la poignée est placée dans sa position inférieure à hauteur normale, et lors- qu'on le fait rouler dans un escalier, on lève la poignée de façon que le conducteur ne doive pas se courber mais puisse se tenir dans une position commode et naturelle, la sécurité étant ainsi mieux assurée. 



   D'autres détails de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après avec référence aux dessins, dans lesquels, 
Fig. 1 est une vue de face en perspective d'une forme d'exé- cution d'un fauteuil roulant suivant l'invention. 



   Fig. 2 est une vue en perspective de l'arrière du fauteuil. 



   Figs. 3 et   4   sont des vues en perspective montrant notamment le mécanisme qui commande l'interrupteur d'un moteur électrique monté   à   l'intérieur du fauteuil, dans la position occupée directement avant la fermeture de l'interrupteur et dans la position correspondant à la ferme- ture de l'interrupteur, respectivement. 



   Fig. 5 est une vue en élévation de côté du fauteuil pendant la montée ou la descente d'un escalier, et 
Fig. 6 est une vue en perspective d'un mécanisme pour freiner les roues lorsque le fauteuil doit pouvoir rouler en montant ou en descen- dant un escalier. 



   Le fauteuil représenté sur les dessins est formé d'un châssis comprenant un dossier 1, un siège 2, des accoudoirs 3, un cadre antérieur descendant 4 et un repose-pieds   5. En   outre, une paire de châssis latéraux descendants 6, fixés au siège 2, portent à leur extrémité inférieure d'une 'part une plaque de fond 7, Fig. 2, sur laquelle sont montés un moteur élec- trique 8 et une transmission   9,   et d'autre part des paliers (non représen- tés) pour un essieu 10. En outre des barres obliques 11 sont montées entre les cadre latéraux 6 et le cadre antérieur   4   (Fig.   1).   Dans la forme d'exécution représentée sur les dessins, l'accoudoir de gauche 3 est amo- vible, de telle sorte qu'on peut déplacer l'invalide latéralement pour le placer dans le fauteuil ou l'en sortir.

   Le repose-pied 5 est également amovible. Le moteur 8 est accouplé à l'essieu 10 par l'intermédiaire de la transmission 9 qui est de préférence auto-blocable. Du côté moteur, la transmission 9 comprend de préférence une vis sans fin engrenant une roue hélicoïdale située du côté essieu. Trois bras fourchus 12 espacés l'un de l'autre d'un angle de 120  sont fixés perpendiculairement à cha- que extrémité de l'essieu   10.   A l'extrémité extérieure de chacun des bras de ces corps étoilés une roue porteuse 13 est montée de façon à pouvoir tourner et les bras 12 sont disposés de telle façon que les deux jeux de 

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 roues forment des paires de roues coaxiales. 



   Pour mettre en marche et arrêter le moteur électrique 8 on em- ploie un interrupteur 14 qui peut être monté en tout endroit approprié mais qui pour des raisons qui ressortiront de la description ci-après est placé, dans la forme d'exécution représentée sur le dessin, à l'arrière du fauteuil directement en dessous du siège (Fig. 2). 



   Pour le pousser en avant, le fauteuil roulant est pourvu d'une poignée 15 en forme d'étrier-recourbé en arrière et prolongé par deux trin- gles 16 parallèles entre elles dont la longueur correspond approximativement à la hauteur du fauteuil et qui s'étendent à peu près parallèlement au dos- sier 1 du fauteuil où elles sont guidées dans des oreilles 17 fixées au dos- sier aux extrémités supérieure et inférieure de celui-ci. Ces tringles peu- vent ainsi glisser longitudinalement dans les oreilles 17. Des butées 18 sont montées à l'extrémité inférieure des tringles 16 pour limiter leur dé- placement . 



   Lorsqu'on doit faire rouler le fauteuil ci-dessus décrit en montant un escalier (Fig. 5) , on l'amène à ce dernier en tournant sa face arrière vers l'escalier. Le conducteur monte alors quelques marches en mê- me temps qu'il tire la poignée 15 de bas en haut pour l'amener dans sa posi- tion supérieure en faisant ainsi basculer tout le fauteuil quelque peu en arrière. Le moteur est alors mis en circuit de manière que l'essieu 10 et les bras 12 qui y sont fixés se mettent à tourner lentement dans le sens désiré; de cette façon, le fauteuil monte en quelque sorte l'escalier. 



   La poignée coulissante permet au conducteur de prendre pendant tout le transport une position confortable et tout-à-fait naturelle donnant les meilleures conditions possibles pour assurer le contrôle complet de ses pro- pres mouvements et de ceux du fauteuil. Lorsque l'escalier a été monté, le moteur est mis hors circuit et la poignée est repoussée vers le bas dans sa position neutre.. Lorsqu'on doit faire descendre l'escalier au fauteuil l'essieu 10 doit, évidemment, être amené à tourner en sens inverse, mais le dispositif permettant d'obtenir ce résultat est bien connu et il est   inu-   tile par conséquent de le décrire ici en détail. Dans la forme d'exécution représentée sur les dessins ce dispositif comprend un interrupteur approprié 29 monté sur la face arrière du dossier 1 dans l'angle supérieur gauche de ce dernier. 



   Le fauteuil roulant représenté sur les dessins est, comme il ressortira de la description ci-après, aménagé de telle manière que l'inter- rupteur 14 se ferme automatiquement lorsqu'on lève la poignée 15 dans sa position supérieure, tandis qu'il est ouvert pour toute autre position de la poignée. Ce résultat est obtenu au moyen   d'un   mécanisme représenté dans trois positions différentes sur les Figs. 1, 3   et 4   et qui comprend un arbre horizontal 19 monté de façon à pouvoir tourner entre les oreilles inférieures 17 et le dossier 1 du fauteuil.

   Cet arbre 19 est pourvu d'un bras ou d'une saillie 20 à laquelle est articulée une extrémité d'une tige 21, dont l'autre extrémité est articulée à l'organe de manoeuvre mobile de l'interrupteur   14.   Au bras ou à la saillie 20 est également fixée une extrémité d'un ressort de traction 22, dont l'autre extrémité est fixée à un point fixe approprié du fauteuil. Ce ressort 22 exerce donc une traction sur la tige 21 en maintenant ainsi normalement l'organe de commande de l'in- terrupteur 14 dans sa position supérieure où l'interrupteur est supposé être ouvert.

   En même temps le ressort 22 tend à faire tourner l'arbre 19 Toutefois,cette rotation est limitée par un arrêt 23 monté à une extrémité de l'arbre 19 et qui, dans sa position normale représentée sur les Figs. 2 et 3, vient en contact avec lé dossier 1 du fauteuil en soulageant ainsi l'interrupteur de la traction du ressort.

   En outre, à chaque extrémité de l'arbre 19 est fixé un bras coudé 24 qui pendant la dernière partie de la course ascendante des tringles 16 se trouve en contact avec ces saillies 18 et est ainsi amené à faire tourner l'arbre 19 en dépit de l'action du ressort 22 tendant à fermer l'interrupteur   14   comme c'est représenté clai- rement sur les Figs. 3 et   4.   Lorsque la poignée 15 est abaissée en position neutre, en même temps que les tringles 16, le ressort 22 ramène par sa trac- 

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 tion l'arbre 19 dans sa position initiale en ouvrant ainsi l'interrupteur 14. 



   Un peu au-dessus de l'arbre 19 et parallèlement à celui-ci, un autre arbre 25 est monté, de façon à pouvoir tourner, dans le dossier 1 du fauteuil ou dans des pièces qui y sont fixées. Les deux arbres 19 et 25 sont ainsi reliés entre eux de telle façon que la rotation de l'un d'eux dans un sens a pour effet de faire tourner l'autre en sens inverse. 



  Dans la forme d'exécution représentée sur les dessins, cette liaison est établie par une bielle 26 dont les deux extrémités sont articulées à des bras aménagés sur chacun des deux arbres, ces deux bras s'étendant sur les   cotés   opposés du plan commun aux deux arbres. Deux barres de support pa-   rallèles   27 sont fixées à l'arbre 25 et lorsque celui-ci occupe sa position normale,Fig. 3, elles s'étendent en arrière et de haut en bas, tandis que si l'arbre occupe la position correspondant à la fermeture de l'interrup- teur, c'est-à-dire à la montée ou la descente d'un escalier, elles entrent en contact avec l'arbre 19 en formant ainsi un angle plus aigu avec le dos- sier du fauteuil.

   En outre, comme le représentent les dessins, l'arbre 25 peut être aménagé de préférence de manière que le ressort 22 y soit atta- ché au moyen d'un collier 28. 



   Si pendant qu'il fait monter ou descendre l'escalier au fau- teuil, le conducteur, pour l'une ou l'autre raison lâche la poignée 15, le fauteuil bascule en arrière, mais ce mouvement est tout de suite arrêté par les barres de support qui oscillent automatiquement sous l'action du ressort pour venir en contact.avec l'escalier. 



   La transmission à blocage automatique provoque l'arrêt instan- tané du fauteuil lorsque le conducteur lâche la poignée. Pour augmenter da- vantage la sécurité, la branche interne de chaque bras fourchu 12 possède un prolongement 30 qui est établi de manière à recevoir une bande sans fin en matière flexible, de préférence élastique. Cette bande 31 se déplace dans un plan parallèle au plan des roues porteuses de manière à former un polygone, un triangle dans le cas considéré, à angles arrondis. Les cô- tés du polygone sont parallèles aux tangentes communes des roues porteuses et quelque peu à l'intérieur de celles-ci.

   Les bandes sans fin 31 servent partiellement   à   adoucir les mouvements du fauteuil lorsqu'on le fait mon- ter ou descendre un escalier, les bandes touchant toujours les bords des marches, ainsi qu'on le constatera sur la Fig. 5,avant que les roues por- teuses ne reposent sur celles-ci, partiellement à empêcher, par friction contre les bords des marches, que le fauteuil ne franchisse les bords des marches si le conducteur vient   à   lâcher la poignée 15. 



   La Fig. 6 montre un mécanisme destiné à freiner automatiquement les roues porteuses lorsque le fauteuil monte ou descend un escalier. Pour la clarté des dessins, ce mécanisme n'a pas été représenté sur les autres figures. Sur la branche interne de chaque bras fourchu 12 est articulé un levier à deux bras 32 dont l'un des bras porte un patin de frein 33 tandis que l'autre bras est soumis à l'action d'un ressort de compression 34 qui tend à appliquer le patin de frein sur la roue porteuse 13.

     Un   manchon 35, pouvant tourner librement sur l'essieu 10 et coulisser sur celui-ci présente à son extrémité en regard des bras 12 une surface conique 36 qui, lorsque le manchon est déplacé vers ceux-ci, vient en contact avec les surfaces inclinées 37 situées aux extrémités internes des leviers 32 et écarte les patins de frein des roues porteuses en surmontant l'action des ressorts 34. 



  Dans la forme d'exécution représentée sur les dessins, le manchon 35 est pourvu, à son extrémité opposée à celle où. se trouvent les bras 12, de dents 38 présentant chacune une surface inclinée 39, ces dents pénétrant dans des encoches correspondantes d'une pièce 40 fixée rigidement au châssis du fau- teuil. A l'extrémité libre d'un bras 41 fixé au manchon 35 est fixée une extrémité d'un cordon ou d'un fil métallique 42 dont l'autre extrémité est fixée à un bras 43 d'un levier coudé articulé à l'arrière du fauteuil à pro- ximité de la tige verticale coulissable 16, et dont l'autre bras 44 porte un galet 45 qui y est monté de façon à pouvoir tourner et tend à être re- poussé contre la tige 16 par un ressort 46. 

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   A l'endroit où le galet 45 vient en contact avec la tringle 
16 lorsque celle-ci occupe sa position inférieure,, la tringle présente un renfoncement 47 pour recevoir le galet. Un mécanisme de frein comme celui décrit ci-dessus est de préférence prévu de chaque côté du fauteuil. 



   Sur la Fig. 6, le mécanisme de frein est représenté dans la position occupée lorsqu'on fait monter ou descendre l'escalier au fauteuil et que le ressort de compression 34 serre les patins de frein 33 contre les roues porteuses 13. Lorsque la montée ou la descente d'un escalier est terminée, les tringles 16 sont abaissées dans leur position inférieure, le levier coudé   43,   44 tourne d'une faible amplitude sous l'action du res- sort 46, de manière à faire entrer le galet 45 dans le renfoncement 47 de la tringle 16. Cette rotation est transmise par l'intermédiaire du fil mé- tallique 42 et du bras   41   au manchon 35 dont les dents 38 sont ainsi partiel- lement repoussées hors des encoches de la pièce 40 en glissant sur les sur- faces inclinées 38.

   Il en résulte un déplacement axial du manchon 35 dont la surface conique 36 entre alors en contact avec les leviers 32 et font tourner ceux-ci d'une faible amplitude à l'encontre de l'action des ressorts   34,   de telle sorte que les patins de frein sont écartés des roues porteuses. 



   Aussitôt qu'on lève la poignée 15 et les tringles 16 plus haut que leur po- sition inférieure, le levier coudé 43, 44 tourne de nouveau immédatement, mais cette fois à l'encontre de l'action du ressort   46,   et le ressort de compression 34 peut alors repousser le manchon 35 contre la pièce 40 et serrer les patins de frein contre les roues. Il y a lieu de faire re- marquer que les dents 38 du manchon 35 doivent être suffisamment longues pour ne pas pouvoir se dégager complètement des encoches de la pièce   40,   car sans cela les ressorts de compression repousseraient le manchon 35 en arrière.

   Le mécanisme de frein produit un freinage automatique des roues porteuses lorsque le fauteuil roulant se trouve dans les conditions voulues pour monter ou descendre un escalier, et empêche ainsi en outre que le fauteuil ne puisse rouler de lui-même de haut eh bas de l'escalier,. 



   Pour permettre de régler la position du fauteuil par rapport à l'essieu 10, il peut être préférable de munir le fauteuil, suivant l'in- vention, d'un volant à main ou autre organe de commande analogue (non repré- senté) relié du côté moteur à la transmission 9. 



   L'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution particu- lière qui a été représentée et décrite. Ainsi par exemple,les barres de support 27 peuvent être montées sur l'arbre 19 au lieu d'être montées sur l'arbre 25. Dans ce cas, toutefois, les saillies 18 disposées sur les trin- gles 16 ne doivent pas actionner les bras coudés 24 pour faire tourner 1' arbre 19 en sens inverse. On peut par exemple réaliser ceci en montant les bras de manière qu'ils soient dirigés vers le fauteuil au lieu de s'en écarter. La saillie 18 doit alors avoir une longueur plus grande et le bras 20, actionné par le ressort 22 et relié à la tige 21, doit être dirigé dans un sens qui l'écarte du dossier du fauteuil au lieu d'être dirigé vers celui-ci.

   Diverses autres modifications peuvent être apportées à la construction représentée du fauteuil sans sortir du cadre de l'invention. 



   REVENDICATIONS. 



     1.-   Fauteuil roulant ou véhicule analogue susceptible de mon- ter ou descendre un escalier en roulant et pourvu de chaque côté d'un jeu de trois ou de plus de trois roues montées sur des bras fixés en étoile à un essieu horizontal commun de manière que les roues des deux jeux soient coaxiales par paires, caractérisé en ce que l'essieu est accouplé à un moteur, de préférence un moteur électrique, au moyen d'un accouplement qui est aménagé de manière que l'essieu soit bloqué automatiquement lors- que le moteur s'arrête, de telle sorte qu'une ou deux de ces paires de roues peuvent servir de roues porteuses lorsqu'on fait rouler le fauteuil à plat. 

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Claims

2.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 1, caractérisé en ce que l'accouplement consiste en une transmission qui est auto-blocable dans les deux sens de rotation. <Desc/Clms Page number 6>

3.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'une poignée mobile ser- vant à le guider et disposée de manière à occuper uns position neutre lors- qu'elle n'est pas actionnée tandis qu'elle est reliée à un interrupteur pour le moteur électrique de telle manière que cet interrupteur n'est fermé, et que par conséquent le moteur ne reçoit du courant, que lorsque la poignée est écartée de sa position neutre.

4.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 3, caractérisé en ce que la poignée est montée à l'extrémité supé- rieure de tringles approximativement parallèles au dossier du fauteuil et reliées à celui-ci de manière à pouvoir être déplacées-longitudinalement.

50- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 4, caractérisé en ce que les tringles sont pourvues à leur extrémité inférieure d'une butée qui, pendant la dernière partie du déplacement des tiges, coopère avec des bras montés sur un arbre horizontal monté de maniè- re à pouvoir tourner dans le châssis du fauteuil, de préférence derrière le dossier de ce dernier de façon à faire tourner l'arbre pour fermer l'inter- rupteur.

6. - Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant les revendi- cations- 3, 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend une ou plusieurs barres de support articulées derrière le dossier du fauteuil et reliées au méca- nisme de l'interrupteur de manière à s'étendre vers le bas et l'arrière lorsque l'interrupteur est ouvert, mais à venir le long du dossier du fau- teuil lorsque l'interrupteur est fermé.

7.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant les revendi- cations 5 et 6, caractérisé en ce que les bras prévus sur l'arbre horizon- tal sont dirigés vers le dossier du fauteuil et les barres de support sont fixées à l'arbre horizontal. ' 8.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant les revendi- cations 5 et 6, caractérisé en ce que les bras prévus sur l'arbre horizon- tal sont dirigés dans un sens s'écartant du dossier du fauteuil, et les branches de support 27 sont fixées à un autre arbre monté de façon à pou- voir tourner derrière le dossier du fauteuil et parallèlement au premier arbre, auquel il est relié de préférence par un bras et une bielle, de tel- le façon que la rotation du premier arbre a pour effet de faire tourner 1' autre arbre en sens inverse.

9.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue, suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que les bras montés en étoile et portant les roues porteuses sont pourvus à leurs ex- trémités extérieures de dispositifs destinés à recevoir une bande sans fin en une matière flexible et de préférence élastique, s'étendant dans un plan parallèle à celui des roues porteuses et formant dans ce plan un polygone à angles arrondis, les côtés de ces polygones étant pratiquement parallèles aux tangentes communes des roues porteuses et étant disposés quelque peu à l'intérieur par rapport à celles-ci.

10.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue, suivant l'une ou l'autre des revendications 3 à 9, caractérisé en ce qu'un dispositif est prévu pour freiner automatiquement les roues porteuses lorsque la poignée est levée au-dessus de sa position inférieure ou position neutre. ' 11.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 10, caractérisé en ce qu'un levier à deux bras est articulé à chacun des bras en étoile, et un bras de ce levier porte un patin de frein tandis que l'autre bras est soumis à l'action d'un ressort de telle manière que celui-ci tend à serrer le patin de frein contre la roue porteuse, une piè- de préférence conique étant montée de façon à pouvoir coulisser sur l'essieu à chaque jeu de bras,

de telle manière que lorsqu'elle est déplacée vers les bras cette pièce actionne le levier de chaque bras pour le faire tourner à l'encontre de l'action de ce ressort, en écartant ainsi les patins de frein des roues porteuses. <Desc/Clms Page number 7>

12.- Fauteuil roulât ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 11, caractérisé en ce que chacune des pièces conique est montée li- brement sur l'essieu et l'extrémité opposée à celle où se trouvent les roues présente une surface de guidage qui est conformée et vient en prise avec une pièce reliée rigidement au châssis du fauteuil de telle manière que la rota- tion de la pièce conique dans un sens provoque un déplacement de cette piè- ce vers les roues porteuses, un dispositif étant prévu pour faire tourner automatiquement les pièces coniques lorsque la poignée est au-dessus de sa position neutre.

13.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant la revendi- cation 12, caractérisé en ce que chacune des pièces coniques possède une saillie radiale à laquelle est fixée une extrémité d'un cordon ou d'un fil métallique dont l'autre extrémité est fixée à un bras d'un levier coudé, sur l'autre bras duquel est monté un galet susceptible de tourner, ce levier coudé étant soumis à l'action d'un ressort qui tend à repousser le galet contre la tringle coulissable verticalement qui est reliée à la poignée, ces tringles présentant un renfoncement pour recevoir le galet lorsque la poignée se trouve dans sa position neutre.

14.- Fauteuil roulant ou véhicule analogue suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un volant à main ou autre organe de manoeuvre analogue est relié au côté moteur de la transmission et sert à régler la position du châssis du fauteuil par rapport à l'essieu.