FR3079119A1 - Dispositif d’aide au passage de la position assise a la position debout, et inversement, plateforme de mobilite pour siege comprenant un tel dispositif, et siege roulant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif (1) d'aide au passage de la position assise à la position débout, et inversement, par inclinaison vers l'avant d'un siège (3). Le dispositif (1) comprend un ensemble support (2), des moyens de liaison de ce dernier au siège (3), une première pièce d'appui (4) et une seconde pièce d'appui (5) déplaçables entre une position haute et une position basse, et des moyens pour déplacer les première et seconde pièces d'appui (4, 5) entre les positions haute et basse, ce par quoi, après que la région de contact de la première pièce d'appui (4) est placée en position basse en contact avec le sol, l'ensemble support (2), et donc le siège (3) auquel il est relié, est inclinable par déplacement de la seconde pièce d'appui (5), après que sa région de contact est entrée en contact avec le sol, vers sa position basse ou haute.

Description

DISPOSITIF D'AIDE AU PASSAGE DE LA POSITION ASSISE A LA

POSITION DEBOUT, ET INVERSEMENT, PLATEFORME DE MOBILITE

POUR SIEGE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF, ET SIEGE ROULANT

La présente invention se rapporte au domaine de l'assistance aux personnes à mobilité réduite, et porte en particulier sur un dispositif d'aide au passage de la position assise à la position débout, et inversement, sur une plateforme de mobilité pour siège comprenant un tel dispositif, et sur un siège roulant les comprenant.

Différentes pathologies, notamment rencontrées en gériatrie, engendrent des incapacités pour des personnes à passer de la position assise à la station debout, et inversement, alors que ces personnes conservent un potentiel de marche avec aide technique et/ou humaine.

Afin d'aider ces personnes à se lever et à s'asseoir, il est connu, dans l'art antérieur, des sièges mobiles qui visent à provoquer le passage de la position assise à la position debout de leurs occupants, à l'aide d'un vérin qui soulève l'assise du siège et l'incline légèrement vers l'avant.

Cependant, en raison du mouvement conjugué de soulèvement et de poussée, les pieds de la personne occupant le siège perdent le contact avec le sol. La personne occupant le siège ainsi soulevée risque donc de tomber au cours de l'opération de mise en station debout.

En outre, le vérin déplace l'assise du siège par rapport au piètement et non l'ensemble du siège. De ce fait, un tel dispositif d'aide n'est pas adaptable à n'importe quel siège classique sans modification de la structure du siège.

On peut également citer la demande de brevet US2010/0127544 qui propose de relier l'assise de la structure de siège au châssis au moyen d'un quadrilatère déformable. Un tel mode de réalisation permet effectivement une modification de l'inclinaison mais présente les inconvénients d'être relativement complexe et lourd.

Il est également connu, dans le domaine des sièges roulants, d'équiper les sièges d'appareils de verticalisation permettant un transfert assis-debout.

Toutefois, de tels appareils sont coûteux, lourds, encombrants, difficilement transportables et difficiles à utiliser.

La présente invention vise à proposer un dispositif d'aide au passage de la position assise à la position debout, et inversement, permettant de surmonter les inconvénients mentionnés ci-dessus, et donc un dispositif apte à s'adapter sur un siège existant, sans avoir à modifier sa structure, et à permettre d'incliner le siège vers l'avant puis à le ramener en position initial, qui soit simple et peu coûteux, et permettant le passage d'une personne d'une position assise à une position debout, et inversement, de manière simple, rapide et sécurisée.

La présente invention a ainsi pour objet un dispositif d'aide au passage de la position assise à la position débout, et inversement, par inclinaison vers l'avant d'un siège auquel le dispositif est apte à être relié, et inversement vers l'arrière depuis la position inclinée vers l'avant, caractérisé par le fait que le dispositif comprend :

- un ensemble support ayant une première région d'extrémité et une seconde région d'extrémité opposées suivant une direction longitudinale appartenant à un plan longitudinal de l'ensemble support qui passe par lesdites deux régions d'extrémité,

- des moyens de liaison aptes à relier l'ensemble support au siège pour que l'ensemble support soit à distance du sol,

- une première pièce d'appui et une seconde pièce d'appui qui présentent chacune une région de contact destinée, en utilisation, à venir en contact avec le sol, et qui sont chacune reliées à l'ensemble support, respectivement à la première et à la seconde région d'extrémité de celui-ci, chacune des première et seconde pièces d'appui étant déplaçable entre une première position, dite haute, et une seconde position, dite basse, dans laquelle la région de contact respective a été écartée de l'ensemble support, par comparaison à la position haute, de façon à être en contact avec le sol, la distance, mesurée dans une direction orthogonale au plan longitudinale de l'ensemble support, entre la région de contact de la première pièce d'appui et l'ensemble support étant inférieure à la distance, mesurée de la même manière, entre la région de contact de la seconde pièce d'appui et l'ensemble support lorsque chacune des première et seconde pièces d'appui est dans sa position basse, et

- des moyens pour déplacer la première pièce d'appui et la seconde pièce d'appui entre les positions haute et basse, ce par quoi, après que la région de contact de la première pièce d'appui est placée en position basse en contact avec le sol, l'ensemble support, et donc le siège auquel il est relié, est inclinable par déplacement de la seconde pièce d'appui, après que sa région de contact est entrée en contact avec le sol, soit vers sa position basse, soit vers sa position haute.

Selon la présente invention, le dispositif d'aide est fixé au siège, de préférence au piétement de ce dernier et sous son assise, avec les première et seconde régions d'extrémité de l'ensemble support respectivement côté avant et côté arrière (à savoir, côté dossier), et c'est l'ensemble du siège, et non uniquement son assise, qui est amené à pivoter vers l'avant par rapport au sol, grâce à l'appui réalisé à l'avant par la première pièce d'appui et autour duquel le pivotement du siège s'effectue, et à l'effort de soulèvement produit au niveau de la seconde pièce d'appui lorsqu'elle est déplacée vers sa position basse alors qu'elle est déjà en contact avec le sol.

Après avoir quitté le siège, qui aura été incliné vers l'avant comme indiqué ci-dessus, la personne peut se rasseoir sur le siège incliné, ce qui évite le choc rencontré lorsqu'une personne s'assoit sur une assise horizontale. Une fois la personne assise sur le siège incliné, il lui suffit de commander le déplacement de la seconde pièce d'appui vers sa position haute, de sorte que le siège sera amené à pivoter vers le bas sous la simple action de la gravité et du poids de la personne, avec freinage assuré par la seconde pièce d'appui, jusqu'à ce que les pieds arrière du siège soient supportés par le sol. La première pièce d'appui peut être ramenée progressivement à sa position haute, les pieds avant étant alors supportés de nouveau par le sol.

On souligne ici que la position basse de la première pièce d'appui est la position à laquelle elle vient en contact avec le sol, tandis que la position basse de la seconde pièce d'appui est la position à laquelle la distance mentionnée ci-dessus est maximale ou une position atteinte par la seconde pièce d'appui après être passée par ladite distance maximale, par exemple dans le cas où la seconde pièce d'appui est déplaçable de manière pivotante comme cela sera décrit ci-après. Le soulèvement de la seconde région d'extrémité de l'ensemble support, et donc de l'arrière de la siège, est obtenu par l'augmentation de ladite distance alors que la région de contact de la seconde pièce d'appui est en contact contre le sol.

Les première et seconde pièces d'appui peuvent être déplaçables simultanément entre les positions haute et basse.

De préférence, le dispositif comprend des moyens de blocage aptes à empêcher un déplacement de la seconde partie d'appui vers sa position basse tant que la première partie d'appui n'a pas atteint sa position basse.

On peut envisager de prévoir des moyens dédiés pour déplacer chacune des première et seconde pièces d'appui. Par exemple, elles seront chacune commandés par un vérin linéaire.

Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif présente les caractéristiques suivantes :

- les première et seconde pièces d'appui sont reliées à l'ensemble support par l'intermédiaire, respectivement, d'une première et d'une seconde partie de liaison articulées sur l'ensemble support de façon à être aptes à pivoter autour, respectivement, d'un première et d'un deuxième axe de pivotement qui sont parallèles au plan longitudinal de l'ensemble support et orthogonaux à la direction longitudinale de celui-ci, le déplacement des première et seconde pièces d'appui entre les positions haute et basse étant ainsi un déplacement de pivotement, et

- les moyens pour déplacer la première pièce d'appui et la seconde pièce d'appui entre les positions haute et basse comprennent un vérin linéaire et des moyens de commande pour commander l'extension et la rétraction du vérin, le vérin ayant un corps et une tige qui, de préférence, s'étendent suivant une direction parallèle à la direction longitudinale de l'ensemble support, l'un parmi le corps et la tige étant articulé à la première partie de liaison tandis que l'autre est articulé à la seconde partie de liaison, le corps et la tige étant articulés aux première et seconde parties de liaison de façon à être aptes à pivoter autour, respectivement, d'un troisième et d'un quatrième axe de pivotement qui sont parallèles aux premier et deuxième axes de pivotement, les premier et troisième axes de pivotement étant décalés l'un de l'autre et les deuxième et quatrième axes de pivotement étant décalés l'un de l'autre de telle sorte qu'une extension et une rétraction du vérin sont susceptibles de conduire à un pivotement des première et seconde pièces d'appui vers la position basse et vers la position haute, respectivement.

Le mode de réalisation particulier ci-dessus présente l'avantage de ne requérir qu'un seul actionneur pour déplacer les première et seconde pièces d'appui, et ceci avec une structure simple, fiable et permettant une maîtrise des déplacements des pièces d'appui.

Dans ce mode de réalisation particulier, les moyens de blocage peuvent comprendre, de préférence, un poussoir à bille qui est porté par l'ensemble support et qui s'étend suivant une direction parallèle aux premier à quatrième axes de pivotement, le poussoir à bille ayant une bille qui est reçue en partie dans un trou prévu dans la seconde partie de liaison tant que l'effort exercé par le vérin sur la seconde partie de liaison est inférieur à la sollicitation élastique appliqué sur la bille par un ressort du poussoir à bille.

La première partie d'appui peut être articulée sur la première partie de liaison de façon à être apte pivoter autour d'un cinquième axe de pivotement parallèle aux premier à quatrième axes de pivotement, et une charnière à double articulation peut être articulée entre la première partie d'appui et l'ensemble support de façon à former, conjointement avec la première partie de liaison, un parallélogramme déformable.

La première pièce d'appui peut être une béquille et la seconde pièce d'appui peut être un élément roulant, comme par exemple une roulette.

De préférence, la première pièce d'appui porte un ensemble repose-pieds. Ceci permet d'accroître le confort de l'utilisateur. Par ailleurs, un déplacement de la première pièce d'appui se traduit également par un déplacement de l'ensemble repose-pieds, dont la position est donc réglable pour s'adapter de manière optimale au gabarit de l'utilisateur. On souligne ici que, dans le cadre du réglage de la position de l'ensemble repose-pieds, il n'est pas indispensable de déplacer la première pièce d'appui jusqu'à sa position basse.

De préférence, l'ensemble repose-pieds comprend une barre de support horizontale solidaire de la première pièce d'appui et orthogonale à la direction longitudinale de l'ensemble support, deux palettes aptes à être déplacées en translation le long de la barre de support et en rotation autour de celle-ci, et des moyens de blocage pour, de manière sélective, bloquer en translation les palettes.

L'écartement entre les deux palettes peut donc également être réglé pour s'adapter aux besoins de l'utilisateur.

De préférence :

- la barre de support est portée par la première pièce d'appui à distance de la région de contact de celle-ci et la barre de support est une barre cylindrique sur laquelle un méplat a été réalisé au moins à partir de chaque extrémité de la barre, de préférence un unique méplat s'étendant sur toute la longueur de la barre, et sur laquelle ont également été réalisées, dans chaque région d'extrémité de la barre, au moins une encoche qui débouche dans un méplat et est perpendiculaire audit méplat, les encoches étant situées côté opposé à la région de contact de la première partie d'appui, et

- chaque palette comprend un logement circulaire apte à être enfilé sur la barre de support et au moins une partie mâle s'étendant en travers du logement circulaire, dans une direction orthogonale à l'axe du logement circulaire, la ou les parties mâles étant dimensionnées et positionnées dans le logement circulaire de façon à s'étendre parallèlement au méplat et devant celui-ci lorsque la palette est placée à la verticale, autorisant ainsi un déplacement en translation de la palette le long de la barre de support jusqu'à ce que la ou chaque partie mâle soit en regard d'une encoche respective, puis à s'étendre dans une encoche lorsque la palette a été pivotée vers le bas, empêchant alors tout déplacement en translation de la palette le lonq de la barre de support, lesdits moyens de blocage comprenant ainsi lesdites parties mâles et lesdites encoches.

Une telle configuration des moyens de blocage permet à l'utilisateur de régler l'écartement des palettes d'une manière aisée, rapide et sûre, sans aucun outil.

Le dispositif tel que défini ci-dessus peut être destiné à être relié à un siège ayant un piétement comprenant quatre pieds, les moyens de liaison aptes à relier l'ensemble support au siège comprennent alors, de préférence, un premier ensemble bras et un second ensemble bras reliés à l'ensemble support et s'étendant à partir de ce dernier, chaque ensemble bras ayant deux extrémités portant chacune un organe de liaison apte à coopérer avec un pied respectif du siège.

Avec une telle configuration, le dispositif peut rester inscrit dans le volume du piétement et ainsi ne pas gêner l'utilisateur.

De préférence, les organes de liaison permettent une liaison amovible entre le dispositif et les pieds du siège, de sorte que le dispositif peut être réutilisé. Bien entendu, il est envisageable que les organes de liaison soient aptes à fixer le dispositif à demeure au siège.

De préférence, les organes de liaison sont déplaçables par rapport à l'ensemble support. Ceci permet de modifier les positions des organes de liaison par rapport à l'ensemble support en fonction des écartements entre les pieds du siège. A cet effet, les premier et second ensembles bras pourront être mobiles par rapport à l'ensemble support, comme par exemple articulés, et/ou de longueur réglable. Par exemple, chaque ensemble bras pourrait être composé de deux bras situés de chaque côté de l'ensemble support, une extrémité de chaque bras étant articulée à l'ensemble support, par une liaison pivot, une liaison rotule, etc., l'autre extrémité du bras portant l'organe de liaison. Chaque bras peut également être télescopique.

Les organes de liaison sont, par exemple, des organes de serrage aptes à se serrer sur un pied de siège.

La présente invention a également pour objet une plateforme de mobilité pour siège, notamment pour siège à quatre pieds, caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif tel que défini ci-dessus, dont les ensembles bras sont munis de roues, la plateforme de mobilité permettant de convertir un siège fixe classique en un siège roulant.

Ainsi, les personnes ayant une capacité réduite à marcher, mais qui sont tout de même capables de marcher, peuvent convertir un siège dans lequel elles sont confortables en un siège roulant qu'elles peuvent utiliser dans leur domicile pour se déplacer dans les différentes pièces, et ainsi ne pas s'épuiser pour des déplacements présentant peu d'intérêts. Elles peuvent ainsi conserver leur énergie par exemple pour aller se balader, etc.

Un autre avantage de cette plateforme de mobilité est qu'elle s'inscrit dans le volume du piètement du siège choisi, ce qui est bien moins encombrant qu'un fauteuil roulant classique qui suppose, dans bien des cas, de réaliser des travaux au domicile des personnes pour agrandir les passages de porte, etc.

De préférence, les organes de liaison du dispositif sont chacun formés par une partie de réception destinée à recevoir un pied d'un siège, le siège étant ainsi simplement posé sur la plateforme de mobilité.

La plateforme de mobilité peut également comprendre des moyens pour plaquer le siège sur la plateforme de mobilité, notamment les parties de réception. Ces moyens peuvent par exemple être des sangles d'arrimage, notamment à tendeur, dont une extrémité est fixée à la plateforme mobile et dont l'autre extrémité est reliée au siège. Par exemple, ladite autre extrémité porte une pièce en L dont une branche est appliquée contre la surface de l'assise, de façon à appliquer sur cette dernière une force orientée vers le bas et la plateforme de mobilité.

Au moins l'une des parties de réception peut être prolongée d'une patte apte à pivoter autour d'un axe vertical solidaire de l'ensemble support.

De préférence, l'ensemble support comporte une poutre centrale s'étendant selon la direction longitudinale de l'ensemble support et sur laquelle est monté à translation le second ensemble bras, des moyens de blocage sélectif du second ensemble bras sur la poutre centrale étant prévus, le premier ensemble bras étant quant à lui relié à la poutre centrale dans la première région d'extrémité de l'ensemble support et s'étendant suivant une direction transversale à ladite direction longitudinale, la longueur du premier ensemble bras étant réglable.

De préférence, le premier ensemble bras comprend une traverse de chaque côté de la poutre centrale, chaque traverse étant montée coulissante dans un tube solidaire de la poutre centrale, et des moyens de blocage en translation des traverses par rapport à la poutre centrale.

La configuration ci-dessus permet, avec une structure simple et fiable, de régler de manière rapide et aisée la largeur et la profondeur de la plateforme de mobilité pour s'adapter aux dimensions de n'importe quel siège.

De préférence, la plateforme de mobilité est à propulsion par moteur l'une des paires de roues étant des roues motrices, de préférence les roues du premier ensemble bras étant motrices tandis que les roues du second ensemble bras sont des roues directionnelles.

En variante, la plateforme de mobilité pourrait être à propulsion manuelle, auquel cas, par exemple, au moins une barre s'étendrait vers le haut à partir de la seconde région d'extrémité de l'ensemble support ou à partir du second ensemble bras, ladite au moins une barre étant munie en partie supérieure d'organes de préhension, comme par exemple des poignées analogues à celles d'un fauteuil roulant classique.

La présente invention a également pour objet un siège roulant pour personnes âgées, handicapées ou autres, caractérisé par le fait qu'il est équipé d'un dispositif tel que défini ci-dessus ou d'une plateforme de mobilité telle que définie ci-dessus.

Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et non limitatif, un mode de réalisation particulier avec référence au dessin annexé.

Sur ce dessin :

la Figure 1 est une vue en perspective d'une plateforme de mobilité selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, comprenant un dispositif d'aide selon la présente invention, et sur laquelle est placé un siège classique, ainsi converti en un siège roulant ;

les Figures 2 et 3 sont des vues en perspective de dessus de la plateforme de mobilité de la Figure 1, selon deux angles de vue différents ;

les Figures 4 et 5 sont des vues en perspective de dessous de la plateforme de mobilité de la Figure 1, selon deux angles de vue différents ;

la Figure 6 est une vue en coupe verticale de la région avant de la plateforme de mobilité de la Figure 1, prise au niveau de l'une des traverses avant ;

la Figure est une vue de détail du second ensemble bras de la plateforme de mobilité de la Figure 1 ;

la Figure 8 est une vue de détail de la région avant de la plateforme de mobilité de la Figure 1 ;

les Figures	9 et 10 sont	des vues	de	détail,	en
perspective	respectivement de	dessus	et	de	dessous,	de
la région arrière de la plateforme	de	mobilité de	la

Figure 1 ;

la Figure il	est	une vue en coupe	verticale à	travers	la
poutre centrale,	prise	au niveau	de 1'axe du	poussoir	à
bille ;
les Figures	12	à 14	sont des	vues de côté de	la

plateforme de mobilité de la Figure 1, respectivement dans la configuration mobile, au moment du contact entre la première pièce d'appui et le sol et dans la position d'inclinaison maximale, la chaise n'ayant pas été représentée ; et les Figures 15 et 16 sont des vues en perspective de dessus de la plateforme de mobilité de la Figure

1, respectivement dans la configuration d'écartement maximal et dans la configuration d'écartement minimal.

Si l'on se réfère tout d'abord à la Figure 1, on peut voir que l'on y a représenté un siège roulant selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, comprenant un siège 3 classique, ici une chaise à quatre pieds 3a, et une plateforme de mobilité 10 selon l'invention, comprenant un dispositif 1 d'aide au passage de la position assise à la position débout, et inversement, selon la présente invention.

Le dispositif 1 comprend un ensemble support 2, des moyens de liaison de l'ensemble support 2 aux pieds 3a, des première 4 et seconde 5 pièces d'appui, respectivement à l'avant et à l'arrière, articulées par rapport à l'ensemble support 2 et déplacées par un vérin 6 relié à celles-ci, de telle sorte que 1'actionnement du vérin 6 permet d'incliner l'ensemble support 2, et donc le siège 3, vers l'avant ou de le ramener à l'horizontale après qu'il a été incliné vers l'avant.

La plateforme de mobilité 10 supporte le siège 3. Les sièges 3 à pieds étant disponibles dans diverses dimensions, la plateforme de mobilité 10 est réglable en largeur et en profondeur, afin de s'adapter à n'importe quel siège 3.

Si l'on se réfère maintenant aux Figures 2 à 5, on peut voir que l'ensemble support 2 comprend une poutre centrale 20, et lesdits moyens de liaison comprennent une pluralité de traverses 21, 22, 23 reliées à la poutre centrale 20 et des parties de réception 24, 25 reliées aux traverses 21, 22, 23 et destinées à supporter les pieds 3a du siège 3. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens de liaison comprennent une traverse arrière 21, deux traverses avant 22, 23, deux parties de réception arrière 24 et deux parties de réception avant 25.

La poutre centrale 20 se présente sous la forme d'un profilé de section transversale carrée s'étendant horizontalement. La poutre centrale 20 a une première région d'extrémité, désignée par extrémité avant ci-après, une seconde région d'extrémité, désignée par extrémité arrière ci-après, des faces supérieure et inférieure et des faces latérales. Des rainures 26 sensiblement en forme de T sont pratiquées dans chacune des faces supérieure, inférieure et latérales de la poutre centrale 20, lesdites rainures 26 s'étendant de l'extrémité avant à l'extrémité arrière de la poutre 20.

De la même manière, chacune des traverses 21, 22, 23 se présente sous la forme d'un profilé de section transversale carrée s'étendant horizontalement. Chaque traverse 21, 22, 23 a une extrémité gauche, une extrémité droite, des faces supérieure et inférieure et des faces latérales. Des rainures 26 sensiblement en forme de T sont pratiquées dans les faces supérieure, inférieure et latérales de chaque traverse 21, 22, 23, lesdites rainures

26	s'étendant de 1'	extrémité	gauche	à 1'extrémité	droite	de
la	traverse 21, 22,	23 .
	La poutre	centrale	20, la	traverse arrière	21	et
les	deux traverses	avant 22,	23 ont	sensiblement	les	mêmes

dimensions de section transversale.

La traverse arrière 21 est maintenue en position sous la poutre centrale 20, à proximité de l'extrémité arrière de la poutre centrale 20. Les traverses avant 22, 23 sont maintenues en position sous la poutre centrale 20, à proximité de l'extrémité avant de la poutre centrale 20. Ainsi, la face supérieure de chaque traverse 21, 22, 23 se situe au voisinage de la face inférieure de la poutre centrale 20. Les traverses 21, 22, 23 s'étendent parallèlement entre elles et perpendiculairement à la poutre centrale 20.

La traverse arrière 21 est montée mobile en translation le long de la poutre centrale 20 pour permettre le réglage de la profondeur de la plateforme de mobilité 10 .

Pour le blocage en translation de la traverse arrière 21 par rapport à la poutre centrale 20, deux équerres de fixation 27 sont solidaires de chacune des faces latérales de la traverse arrière 21, sensiblement au centre de la traverse arrière 21. En particulier, chaque équerre de fixation 27 comprend deux ailes perpendiculaires entre elles, dont une aile solidaire de la face latérale de la traverse arrière 21, et une aile destinée à venir en contact avec la face inférieure de la poutre centrale 20. Chaque équerre de fixation 27 comporte au moins une fente pratiquée dans l'aile destinée à venir en contact avec la poutre centrale 20. La fente est positionnée de manière à venir en regard de la rainure 26 correspondante pratiquée dans la poutre centrale 20. Ainsi, le blocage en translation de la traverse arrière 21 par rapport à la poutre centrale 20 est réalisé par des vis 27a (Figures 4 et 7) traversant la fente de chaque équerre 27 et reçues dans la rainure 26 correspondante de la poutre centrale 20.

Par conséquent, le réglage de la profondeur de la plateforme de mobilité 10 peut être réalisé de manière simple et rapide, par simple desserrage et serrage des vis 27a traversant les équerres de fixation 27. De plus, le réglage de la profondeur peut être précis, car la présence de la rainure 26 sur la totalité de la longueur de la poutre centrale 20 permet de positionner la traverse arrière 21 à n'importe quelle position souhaitée le long de

la poutre	centrale 2 0.
	La traverse 21 constitue le	second	ensemble bras
mentionné	ci-dessus.
	Les deux traverses avant	22, 23	sont montées

mobiles en translation dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la poutre centrale 20, pour permettre le réglage de la largeur de la plateforme de mobilité 10.

Pour cela, chaque traverse avant 22, 23 est montée coulissante dans un tube creux 28a, 28b de section transversale carrée, lesquels tubes 28a, 28b sont solidaires de la poutre centrale 20. Plus particulièrement, dans le mode de réalisation représenté, les tubes 28a, 28b recevant chaque traverse avant 22, 23 sont solidaires d'un tube carré 28c recevant la région avant de la poutre 20 et monté fixe par rapport à la poutre 20. Le tube carré 28c recevant la poutre 20 est rendu solidaire de la poutre centrale 20 par des vis passant dans des trous prévus dans le tube carré 28c et reçues dans les rainures 26 des faces latérales de la poutre centrale 20. Les deux tubes carrés 28a, 28b recevant les traverses avant 22, 23 sont sensiblement de même longueur et sont fixés sensiblement en leur centre à la face inférieure du tube 28c recevant la poutre centrale 20, perpendiculairement à la poutre centrale 20. Pour le blocage en translation des traverses avant 22, 23 dans les tubes 28a, 28b dans lesquelles elles sont montées coulissantes, des trous sont prévus au moins dans l'une des faces latérales du tube 28a, 28b et dans sa face supérieure, à l'une des extrémités du tube 28a, 28b, en regard de la rainure 26 de la traverse 22, 23, pour le passage de vis 28d (Figure 6) qui seront alors reçues dans les rainures 26 correspondantes de chaque traverse 22, 23.

Par conséquent, le réglage de la largeur à l'avant de la plateforme de mobilité 10 peut être réalisé de manière simple et rapide, par simple desserrage et serrage des vis 28d. De plus, le réglage de la largeur peut être précis, car la présence de la rainure 26 sur la totalité de la longueur de chaque traverse 22, 23 permet de positionner les traverses 22, 23 à n'importe quelle position souhaitée de part et d'autre de la poutre centrale

20, dans	la 1	imite de	la longueur de la traverse 22, 23.
	Les	traver	ses 22, 23 constituent le premier
ensemble	bras	mentionné ci-dessus.
	Au	besoin,	afin d'adapter le réglage de	la
largeur	à 1 '	arrière	de la plateforme de mobilité 10	au
réglage	de	largeur	réalisé à l'avant de celle-ci,	la
traverse	arrière 21	porte également des tubes creux 29a,

29b de section carrée à chacune de ses régions d'extrémité, lesquels tubes 29a, 29b sont aptes à coulisser le long de la traverse arrière 21. Chaque tube 29a, 29b est pourvu d'au moins un trou sur sa face supérieure et l'une de ses faces latérales, pour le passage d'une vis 29c (Figure 7). Les trous sont réalisés sensiblement au centre de la face du tube 29a, 29b de manière à correspondre à une rainure 26 correspondante de la traverse arrière 21. Ainsi, le réglage de la largeur à l'arrière de la plateforme de mobilité 10 peut également être réalisé, au besoin, par déplacement de chaque tube 29a, 29b le long de la traverse arrière 21, dans une direction perpendiculaire à la direction de l'axe longitudinal de la poutre centrale 20, et blocage de la translation de chaque tube 29a, 29b par rapport à la traverse 21 par serrage par les vis 29c.

L'ensemble support 2 porte le vérin 6, la première pièce d'appui 4, la seconde pièce d'appui 5, et des première et seconde parties de liaison 7, 8 reliant les première et seconde pièces d'appui 4, 5 au vérin 6, afin de permettre une inclinaison de l'ensemble support 2, et donc de la plateforme de mobilité 10 dans son ensemble, dans une

direction	vers 1'avant	puis	en	retour vers	1'horizontale	•
	La première	pièce	d '	appui 4 est	une	béquille	ou
cale d'appui s'étendant	verticalement	et	ayant	une
extrémité	inférieure	formant	une région	de	contact	4a

destinée à venir en contact avec le sol lorsque l'on souhaite incliner l'ensemble support 2. Cette béquille 4 est solidaire d'un support en forme de T 40 s'étendant également verticalement. La béquille 4 est fixée en partie basse du support en T 40. Le support en T 40 est monté pivotant, en partie haute de celui-ci, autour d'un axe de pivotement horizontal A5 (correspondant au cinquième axe de pivotement mentionné ci-dessus) s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de la poutre centrale 20. L'axe de pivotement A5 en partie haute du support en T 40 traverse également la première partie de liaison 7. La première partie de liaison 7 est articulée, d'une part au support en T 40, et d'autre part au tube 28c, par l'intermédiaire d'un axe de pivotement horizontal Al (correspondant au premier axe de pivotement mentionné cidessus) transversal traversant la première partie de liaison 7 et le tube 28c. Les deux axes Al et A5 sont parallèles entre eux. Le support en T 40 solidaire de la béquille 4 est également relié, à pivotement, au tube 28a recevant la traverse avant 22. En particulier, une double charnière 41 (Figure 6), ou charnière à double articulation, est articulée entre la partie basse du support en T 40 et le tube 28a le plus en avant de la plateforme de mobilité 10. La première partie de liaison 7 avec ses deux articulations et la double charnière 41 forment un parallélogramme déformable permettant de déplacer la béquille 4 par rapport à l'ensemble support 2, entre une position haute et une position basse en contact avec le sol.

Le de ses extrémités, à la première partie de liaison 7, afin de commander son pivotement autour de l'axe Al. Dans le mode de réalisation préféré de la présente invention, le vérin 6 est un vérin électrique, ayant un corps 60 et une tige 61.

Le corps 60 du vérin 6 est relié à la première partie de liaison 7 par l'intermédiaire d'une équerre 70 fixée contre la face externe de la première partie de liaison 7, au-dessus de l'axe Al. Le corps 60 est articulé à l'équerre 70 autour d'un axe de rotation A3 (correspondant au troisième axe de pivotement mentionné cidessus) horizontal et transversal, parallèle aux axes Al et A5 .

Si l'on se réfère maintenant aux Figures 9 et

10, on peut voir que la seconde pièce d'appui 5 est une roulette portée par la seconde partie de liaison 8 qui est formée de deux plaques 80 de part et d'autre de la poutre centrale 20. Chaque plaque 80 présente une forme de parallélogramme s'étendant dans un plan vertical. Les deux plaques 80 sont montées pivotantes autour d'un axe A2 (correspondant au deuxième axe de pivotement mentionné cidessus) horizontal transversal traversant deux platines 81 fixes de part et d'autre de la poutre centrale 20, au niveau de l'extrémité arrière de la poutre centrale 20. La tige 61 du vérin 6 est articulée autour d'un axe de pivotement A4 (correspondant au quatrième axe de pivotement mentionné ci-dessus) horizontal transversal traversant une équerre 82 fixée contre la face externe de l'une des plaques 80. Ainsi, une extension de la tige 61 du vérin 6 en direction de l'arrière de l'ensemble support 2 amène les plaques 80, et donc la seconde partie de liaison 8, à pivoter vers le bas, et donc la roulette 5 à s'écarter de la poutre centrale 20 en vue de venir en contact avec le sol et de soulever l'ensemble support 2 au niveau de l'arrière de celui-ci. La région de contact de la roulette 5 avec le sol est la zone de la surface circonférentielle de la roulette 5 qui sera effectivement en contact avec le sol.

En d'autres termes, le vérin 6 est monté flottant entre la seconde partie de liaison 8 à l'arrière et la première partie de liaison 7 à l'avant.

Le fonctionnement du vérin 6, à savoir son extension et sa rétraction, peut être commandé par tout moyen approprié, comme par exemple par un levier de commande actionnable par l'utilisateur.

Dans le mode de réalisation illustré, comme on peut le voir sur la Figure il, il est prévu de monter un poussoir à bille 83 porté par l'une des plaques 80, perpendiculairement à cette dernière, et dont la bille 83a est normalement reçue, sous l'action d'un ressort non représenté, dans un trou 81a ménagé dans la platine 81 correspondante, de sorte que le poussoir à bille 83 s'oppose au pivotement de la seconde partie de liaison 8. Lorsque l'effort exercé par le vérin 6 sur la seconde partie de liaison 8, par l'intermédiaire de l'équerre 82, est supérieur à la sollicitation du ressort, la bille 83a est chassée du trou 81a et la seconde partie de liaison 8 peut pivoter vers le bas.

De cette manière, lorsque l'on commande l'extension du vérin 6 et que la première pièce d'appui 4 n'est pas encore en contact avec le sol, seule la première pièce d'appui 4 sera déplacée vers le bas, et ce n'est que lorsque cette dernière sera en contact avec le sol et que la première partie de liaison 7 ne pourra plus pivoter, que le vérin 6 désenqagera le poussoir à bille 83 et que la seconde partie de liaison 8, et donc la seconde partie d'appui 5, pourra pivoter vers le bas.

En d'autres termes, cela permet de donner la priorité au déplacement de la première partie d'appui 4.

La plateforme de mobilité 10 peut être propulsée manuellement ou par un ensemble motorisation.

A cet effet, la plateforme de mobilité 10 comprend des organes de roulement 11, 12et un ensemble motorisation.

Les organes de roulement 11, 12 comprennent deux roues avant motrices indépendantes 11 et deux roues arrière directionnelles 12. Cette configuration permet à la plateforme 10 d'être très maniable, notamment de tourner quasiment sur place, ce qui est particulièrement avantageux dans des lieux exigus, ce qui est courant dans les appartements.

	Chaque	roue arrière	12	est	montée dans un	support
de	roue arrière	120 solidaire	de	la	traverse arrière 21 de
la	structure de	support 2	du	dispositif d'aide	1 . En

particulier, une patte 121 est fixée à chaque tube creux 29a, 29b, laquelle patte 121 forme un angle droit avec le tube creux 29a, 29b et s'étend donc parallèlement à l'axe longitudinal de la poutre centrale 20. Les deux pattes 121 peuvent être soudées aux tubes 29a, 29b ou fixées à ceux-ci par l'intermédiaire de vis traversant des trous prévus dans les pattes 121, dans les tubes 29a, 29b et réalisés en regard de la rainure 26 latérale de la traverse arrière 21. Chacune des pattes 121 porte un support de roue 120 de forme conique, ou en forme de cloche, ouvert vers le bas. Une roue 12 est montée pivotante autour d'un axe vertical fixé à chaque support de roue 120.

Les supports de roue 120 étant solidaires des tubes 29a, 29b montés coulissants le long de la traverse

arrière 21, les	supports	de	roue 120 sont	également
déplaçables par	rapport à	la traverse arr	1ère 21,
permettant ainsi	de régler	1 '	écartement entre	les roues
arrière 12 .
Chaque i	roue avant	11	est montée dans	un carter
110 solidaire de	1'une des	t	reverses avant 22	, 23. En

particulier, la coque du carter 110 est fixée à l'extrémité de la traverse avant 22, 23 correspondante par des vis dont la tête vient en appui contre le carter 110 et dont la tige est reçue dans la traverse avant 22, 23. Les deux roues avant 11 sont montées pivotantes autour d'un axe horizontal, les axes de pivotement de chaque roue avant 11 étant dans l'alignement l'un de l'autre.

Les carters 110 étant solidaires des traverses avant 22, 23 montées coulissantes dans les tubes de traverse 28a, 28b, les carters 110 sont également déplaçables par rapport à la poutre centrale 20, permettant ainsi de régler l'écartement entre les roues avant 11.

Dans le cas d'une plateforme 10 propulsée par un ensemble motorisation, chaque roue avant 11 peut être reliée à un moteur 13 par l'intermédiaire de moyens de transmission classiques, comme par exemples des pignons, une courroie, etc.. Chaque moteur 13 est reçu dans un capot de moteur 130 solidaire du carter 110. Le moteur 13 est alimenté par une batterie qui peut être reçue de manière amovible sur un support 14 porté par la poutre centrale 20. Comme on peut le vor sur les dessins, le support 14 présente des moyens de connexion rapide, permettant de connecter électriquement la batterie aux différents câbles d'alimentation (non représentés) pour le vérin 6, les moteurs 13, etc. Un calculateur 15 est également porté par la poutre centrale 20 et est destiné à être relié à la batterie par lesdits moyens de connexion, lequel calculateur 15 peut être configuré pour fournir différents modes de fonctionnement au niveau des moyens de commande actionnés par l'utilisateur, tels qu'un levier de commande. Par exemple, différentes échelles de vitesse pourront être associés au moteur, pour que les accélérations de la plateforme de mobilité 10 soit plus ou moins fortes, ou un même levier directionnel de commande pourra être utilisé pour commander 1'extension/la rétraction du vérin 6 dans un premier mode de fonctionnement, et les moteurs 13, donc les roues motrices 11, indépendamment l'un de l'autre, dans un second mode de fonctionnement.

La	batterie	peut	également	permettre
1 ' alimentation	du vérin	6 dans	le cas	d'un vérin
électrique.
Chaque	partie de	réception	avant 25	est fixée à
un carter 110, à l'avant de	‘ la roue	11, et à	une certaine

hauteur au-dessus du sol, par l'intermédiaire de vis. Chaque partie de réception avant 25 comporte une partie de fixation au carter 110 et une partie formant logement destinée à recevoir un pied avant de siège 3.

Chaque partie de réception arrière 24 se présente sous la forme d'une coupelle arrondie et est fixée à chacun des supports 120 de roue arrière par l'intermédiaire d'une patte orientable 240. En particulier, une patte 240 suivant la forme du contour du support de roue 120 conique est fixée à la face inférieure de la partie de réception 24 en forme de coupelle, et reliée au support de roue 120 par une vis traversant un trou prévu à l'extrémité de la patte 240 et traversant un trou correspondant du support de roue 120. En raison du fait que la patte 240 suit la forme du contour du support de roue 120, la patte 240 peut être orientée dans n'importe quelle direction par rapport au support de roue 120, par simple desserrage et serrage de la vis de fixation de la patte 240 au support de roue 120 et rotation de la patte 240 autour de l'axe vertical de la vis de fixation.

Ainsi, les parties de réception arrière 24 peuvent être écartées ou rapprochées l'une de l'autre aisément et rapidement, permettant encore un autre réglage

des dimensions	de	la structure	de support 2 pour	s'adapter
aux dimensions	du	siège 3 à	supporter.
Pour	le	confort	de	l'utilisateur, un	ensemble

repose-pieds 16 peut être monté sur le support en T 40. Dans le mode de réalisation représenté, l'ensemble reposepieds 16 comprend une barre de support 160 et deux palettes 161 montées coulissantes le long de la barre de support 160. La barre de support 160 est rendue solidaire du support en T 40, au-dessus de la première pièce d'appui 4, et s'étend horizontalement et transversalement de part et d'autre de la première pièce d'appui 4. La barre de support 160 comporte une pluralité d'encoches horizontales 160a et parallèles à l'axe longitudinal de la poutre, ouvertes vers le haut de la barre de support 160. Chaque palette 161 comprend une partie de liaison 161a à la barre de support 180 et une partie 161b destinée à recevoir les pieds d'un utilisateur (Figures 2, 6 et 8). La partie 161b destinée à recevoir les pieds d'un utilisateur est une partie plate, éventuellement pourvue de rainures évitant le glissement des pieds. La partie de liaison 161a à la barre de support 160 se présente sous la forme d'un tube ou logement circulaire apte à recevoir la barre de support 160 et pourvu de logements traversants 161c dimensionnés et positionnés de manière à pouvoir correspondre avec les encoches 160a de la barre de support 160. Une vis 161d (Figure 6) traverse chacun des logements 161c et permet le blocage en translation de la palette 161 lorsque la vis 161d est reçue dans l'encoche 160a correspondante. Pour permettre la translation de chaque palette 161, et donc le réglage de l'écartement entre les palettes 161, il suffit de faire pivoter la palette 161 autour de la barre de support 180, d'un quart de tour vers le haut. Ce pivotement va désengager les vis 161d des encoches 160a de la barre de support 160, et donc permettre le déplacement de la partie de liaison 161a de long de la barre de support 160. Une fois la position souhaitée de la palette 161 atteinte, il suffit de faire pivoter la palette 161 d'un quart de tour vers le bas pour bloquer à nouveau la palette 161 par rapport à la barre de support 160.

	Pour plus de	sécurité,	lorsqu'un	siège 3	est	reçu
dans les	parties de	réception	24, 25,	le siège	3	peut
également	être fixé	à la plateforme de	mobilité	10	par

l'intermédiaire de sangles.

De même, pour le confort de l'utilisateur, il peut être prévu de pouvoir fixer des objets, tels qu'une tablette, à la plateforme de mobilité 10.

Pour ce faire, une tige cylindrique 17 est fixée sur chaque carter 110/carter de moteur 130, par des organes de serrage 18 bien connus en soi, les tiges 17 étant parallèles à la direction longitudinale de la poutre centrale 20 (Figure 2).

La sangle mentionnée ci-dessus peut par exemple avoir l'une de ses extrémités fixée à l'une des tiges 17. De plus, comme illustré sur les Figures, on peut également fixer un montant télescopique 19, notamment à l'extrémité avant d'une tige 17, lequel montant 19 servira de support pour des moyens de commande des différents composants de la plateforme de mobilité 10 et/ou du dispositif 1, comme par exemple le vérin 6 ou les moteurs 13.

En pratique, lorsqu'un utilisateur souhaite installer un siège 3 classique sur la plateforme de mobilité 10, il lui faut, par exemple, régler l'écartement entre les parties de réception avant 25 par coulissement des traverses avant 22, 23 dans les tubes 28a, 28b, régler l'écartement entre les parties de réception arrière 24 par réglage de l'orientation des pattes 240 portant les parties de réception arrière 24 par rapport au support de roue 120 et/ou par coulissement des supports de roue 120 le long de la traverse arrière 21, et en outre régler l'écartement entre les partie de réception avant 25 et les parties de réception arrière 24, et donc la profondeur, par coulissement de la traverse arrière 21 le long de la poutre centrale 20. Une fois la plateforme de mobilité 10 réglée pour correspondre aux dimensions du siège 3, le siège 3 est installé par pose des pieds du siège 3 dans les parties de réception 24, 25, et éventuellement fixation par exemple par l'intermédiaire de sangles. L'utilisateur peut alors s'asseoir sur le siège 3 et commander le déplacement du siège 3 par l'intermédiaire des moyens de commande (par exemple, levier de commande) des moteurs 13 des roues motrices 11 .

Si l'on se réfère à la Figure 12, on peut voir que la plateforme de mobilité 10 est dans la configuration permettant un tel déplacement, à savoir avec l'ensemble repose-pieds 16 en position surélevée par rapport au sol et les première et seconde pièces d'appui 4 et 5 en position haute, donc à distance du sol.

Lorsque l'utilisateur souhaite se relever, il lui suffit de commander, par exemple par le levier de commande, l'extension du vérin 6, qui va alors faire pivoter la première pièce d'appui 4 et l'ensemble repose-pieds 16 vers le bas, jusqu'à ce que la première pièce d'appui 4 vienne en contact avec le sol par sa région de contact 4c, comme représenté sur la Figure 13.

On souligne ici qu'étant donné que priorité est donnée au déplacement de la première pièce d'appui 4 grâce au poussoir à bille 3, la seconde pièce d'appui 5 n'est pas déplacée. Cette commande du vérin 6 peut donc aussi être utilisée pour régler la hauteur de l'ensemble repose-pieds 16 .

Ensuite, une poursuite de l'extension du vérin 6 conduit au pivotement relatif de la seconde pièce d'appui 5 par rapport à l'ensemble support 2, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre si l'on observe les Figures 13 et 14. Dans un premier temps, la seconde pièce de liaison 8, portant la roulette 5, va pivoter vers le bas et l'ensemble support 2 restera horizontal, jusqu'à ce que la roulette 5 vienne en contact avec le sol. Une fois la roulette 5 en contact avec le sol, une poursuite de l'extension du vérin 6 se traduira par le soulèvement de la région d'extrémité arrière de l'ensemble support 2 tandis que la roulette 5 roulera sur le sol en direction de la première pièce d'appui 4, cette dernière servant de point de pivotement à l'ensemble support 2, la distance entre la région de contact de la roulette 5 avec le sol et l'ensemble support 2, dans la direction perpendiculaire à la direction longitudinale de l'ensemble support 2, augmentant et devant supérieure à celle entre la région de contact 4c et l'ensemble support 2.

L'ensemble de la plateforme de mobilité 10, et donc le siège 3 (non représenté sur ces figures), est donc incliné vers l'avant, comme on peut le voir sur la Figure

14 .	Les roues arrière 12 ne	sont	plus	en contact	avec le
sol.
	L'utilisateur peut	alors	plus	facilement	quitter

le siège.

Lorsque l'utilisateur souhaite se rasseoir, il lui suffit de venir se placer sur l'assise encore inclinée vers l'avant, puis de commander la rétraction du vérin 6, et les différentes étapes indiquées ci-dessus se dérouleront en sens inverse, jusqu'à la configuration représentée sur la Figure 13, puis sur la Figure 12.

On comprendra aisément que l'angle maximal d'inclinaison est fonction de la distance maximale entre la région de contact de la seconde pièce d'appui 5 et l'ensemble support 2, et que l'on pourra donc définir l'inclinaison maximal en dimensionnant de manière appropriée la seconde pièce d'appui 5 et/ou la seconde partie de liaison 8, par exemple.

Ainsi, lorsqu'un siège 3 est supporté sur le dispositif d'aide 1 selon la présente invention, elle peut être inclinée facilement pour faciliter le passage en position debout d'une personne assise et le passage en position assise 3. Aucune modification du siège 3 n'est nécessaire en raison des réglages en largeur et en profondeur de la plateforme de mobilité 10.

On a illustré sur la Figure 15 la plateforme de mobilité 10 dans la configuration à écartement maximal, dans laquelle la largeur à l'avant, la largeur à l'arrière et la profondeur sont maximales, et sur la Figure 16 la plateforme de mobilité 10 dans la configuration à écartement minimal, dans laquelle les traverses avant 22, 23 ont été rentrées dans les tubes 28a, 28b, les tubes 29a, 29b ont été coulissés jusqu'à venir contre la poutre centrale 20a, la traverse arrière 21 a été coulissée au maximum vers l'avant, les palettes 161 ont été rapprochées au maximum et les parties de réception 24 ont été pivotées au maximum vers l'intérieur.

On peut donc constater que la plateforme de mobilité 10 peut s'adapter à une grande diversité de dimension de chaise.

On peut également souligner que les parties de réception 25 à l'avant peuvent avantageusement présenter un logement qui est excentré, de sorte que l'on peut également modifier la largeur à l'avant par inter-échange des deux parties de réception 25, comme on peut le noter en comparant les Figures 15 et 16.

Il est bien entendu que le mode de réalisation ci-dessus de la présente invention a été donné à titre indicatif et non limitatif et que des modifications pourront y être apportées sans que l'on s'écarte pour autant du cadre de la présente invention.

Est également divulgué par la présente une plateforme de mobilité pour siège, notamment pour siège à quatre pieds, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ensemble support s'étendant suivant une direction longitudinale, un premier ensemble bras relié à une première région d'extrémité de l'ensemble support et un second ensemble bras monté à translation sur l'ensemble support, dans une seconde région d'extrémité de l'ensemble support, chacun des premier et second ensembles bras ayant deux extrémités portant chacune un organe de liaison apte à se lier au piétement d'un siège, notamment à un pied respectif du siège, chacun des premier et second ensembles bras étant munis de roues, et le premier ensemble bras étant de longueur réglable. Le premier ensemble bras peut par exemple comprendre une traverse de chaque côté de la poutre centrale, chaque traverse étant montée coulissante dans un tube solidaire de la poutre centrale, et des moyens de blocage en translation des traverses par rapport à la poutre centrale. Une telle plateforme de mobilité permet de convertir un siège fixe classique en un siège roulant.

La plateforme de mobilité définie au paragraphe ci-dessus peut comprendre toutes les caractéristiques décrites ci-dessus en liaison avec la plateforme de mobilité 10 équipée du dispositif 1, soit en combinaison soit individuellement, à l'exception des composants 10 permettant l'inclinaison de la plateforme de mobilité 10, à savoir les première et seconde pièces d'appui 4, 5, les première et seconde parties de liaison 7, 8 et le vérin, ainsi que les pièces auxiliaires qui leur sont associées.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif (1) d'aide au passage de la position assise à la position débout, et inversement, par inclinaison vers l'avant d'un siège (3) auquel le dispositif (1) est apte à être relié, et inversement vers l'arrière depuis la position inclinée vers l'avant, caractérisé par le fait que le dispositif (1) comprend :

   - un ensemble support (2) ayant une première région d'extrémité et une seconde région d'extrémité opposées suivant une direction longitudinale appartenant à un plan longitudinal de l'ensemble support (2) qui passe par lesdites deux régions d'extrémité,

   - des moyens de liaison aptes à relier l'ensemble support (2) au siège (3) pour que l'ensemble support (2) soit à distance du sol,

   - une première pièce d'appui (4) et une seconde pièce d'appui (5) qui présentent chacune une région de contact (4c) destinée, en utilisation, à venir en contact avec le sol, et qui sont chacune reliées à l'ensemble support (2), respectivement à la première et à la seconde région d'extrémité de celui-ci, chacune des première et seconde pièces d'appui (4, 5) étant déplaçable entre une première position, dite haute, et une seconde position, dite basse, dans laquelle la région de contact (4c) respective a été écartée de l'ensemble support (2), par comparaison à la position haute, de façon à être en contact avec le sol, la distance, mesurée dans une direction orthogonale au plan longitudinale de l'ensemble support (2), entre la région de contact (4c) de la première pièce d'appui (4) et l'ensemble support (2) étant inférieure à la distance, mesurée de la même manière, entre la région de contact de la seconde pièce d'appui (5) et l'ensemble support (2) lorsque chacune des première et seconde pièces d'appui (4, 5) est dans sa position basse, et

   - des moyens (6, 7, 8) pour déplacer la première pièce d'appui (4) et la seconde pièce d'appui (5) entre les positions haute et basse, ce par quoi, après que la région de contact (4c) de la première pièce d'appui (4) est placée en position basse en contact avec le sol, l'ensemble support (2), et donc le siège (3) auquel il est relié, est inclinable par déplacement de la seconde pièce d'appui (5), après que sa région de contact est entrée en contact avec le sol, soit vers sa position basse, soit vers sa position haute.
2. 2 - Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de blocage (81a, 83) aptes à empêcher un déplacement de la seconde partie d'appui (5) vers sa position basse tant que la première partie d'appui (4) n'a pas atteint sa position basse.
3. 3 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que :

   - les première et seconde pièces d'appui (4, 5) sont reliées à l'ensemble support (2) par l'intermédiaire, respectivement, d'une première et d'une seconde partie de liaison (7, 8) articulées sur l'ensemble support (2) de façon à être aptes à pivoter autour, respectivement, d'un première (Al) et d'un deuxième (A2) axe de pivotement qui sont parallèles au plan longitudinal de l'ensemble support (2) et orthogonaux à la direction longitudinale de celui-ci, le déplacement des première et seconde pièces d'appui (4, 5) entre les positions haute et basse étant ainsi un déplacement de pivotement, et les moyens (6, 7, 8) pour déplacer la première pièce d'appui (4) et la seconde pièce d'appui (5) entre les positions haute et basse comprennent un vérin (6) linéaire et des moyens de commande pour commander l'extension et la rétraction du vérin (6), le vérin (6) ayant un corps (60) et une tige (61) qui, de préférence, s'étendent suivant une direction parallèle à la direction longitudinale de l'ensemble support (2), l'un parmi le corps (60) et la tige (61) étant articulé à la première partie de liaison (7) tandis que l'autre est articulé à la seconde partie de liaison (8), le corps (60) et la tige (61) étant articulés aux première et seconde parties de liaison (7, 8) de façon à être aptes

   à pivoter autour , respectivement, d'un troisième (A3) et d'un quatrième (A4) axe de pivotement qui sont parallèles aux premier et deuxième axes (Al, A2) de pivotement , les premier et troisième axes (Al, A3) de pivotement étant décalés 1'un de 1'aut re et les deuxi ème

   et quatrième axes (A2, A4) de pivotement étant décalés l'un de l'autre de telle sorte qu'une extension et une rétraction du vérin (6) sont susceptibles de conduire à un pivotement des première et seconde pièces d'appui (4, 5) vers la position basse et vers la position haute, respectivement.
4. 4 - Dispositif (1) selon la revendication 3, prise en dépendance de la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de blocage (81a, 83) comprennent un poussoir à bille (83) qui est porté par l'ensemble support (2) et qui s'étend suivant une direction parallèle aux premier à quatrième axes (Al, A2, A3, A4) de pivotement, le poussoir à bille (83) ayant une bille (83a) qui est reçue en partie dans un trou (81a) prévu dans la seconde partie de liaison (8) tant que l'effort exercé par le vérin (6) sur la seconde partie de liaison (8) est inférieur à la sollicitation élastique appliqué sur la bille (83a) par un ressort du poussoir à bille (83).
5. 5 - Dispositif (1), selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que la première partie d'appui (4) est articulée sur la première partie de liaison (7) de façon à être apte pivoter autour d'un cinquième axe de pivotement (A5) parallèle aux premier à quatrième axes (Al, A2, A3, A4) de pivotement, et une charnière à double articulation (41) est articulée entre la première partie d'appui (4) et l'ensemble support (2) de façon à former, conjointement avec la première partie de liaison (7), un parallélogramme déformable.
6. 6 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la première pièce d'appui (4) est une béquille et la seconde pièce d'appui (5) est un élément roulant, comme par exemple

   une roulette. 7 - Dispositif ( 1 ) , selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la première pièce d'appui (4) porte un ensemble repose-pieds (18) . 8 - Dispositif (1) selon la revendication 7,

   caractérisé par le fait que l'ensemble repose-pieds (18) comprend une barre de support (160) horizontale solidaire de la première pièce d'appui (4) et orthogonale à la direction longitudinale de l'ensemble support (2), deux palettes (161) aptes à être déplacées en translation le long de la barre de support (160) et en rotation autour de celle-ci, et des moyens de blocage (160a, 161d) pour, de manière sélective, bloquer (161) .

   en translation les palettes
7. 9 - Dispositif (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que :

   - la barre de support (160) est portée par la première pièce d'appui (4) à distance de la région de contact (4c) de celle-ci et la barre de support (160) est une barre cylindrique sur laquelle un méplat a été réalisé au moins à partir de chaque extrémité de la barre (160), de préférence un unique méplat s'étendant sur toute la longueur de la barre (160), et sur laquelle ont également été réalisées, dans chaque région d'extrémité de la barre (160), au moins une encoche (160a) qui débouche dans un méplat et est perpendiculaire audit méplat, les encoches (160a) étant situées côté opposé à la région de contact (4c) de la première partie d'appui (4), et

   - chaque palette (161) comprend un logement circulaire (161a) apte à être enfilé sur la barre de support (160) et au moins une partie mâle (161d) s'étendant en travers du logement circulaire (161a), dans une direction orthogonale à l'axe du logement circulaire (161a), la ou les parties mâles (161d) étant dimensionnées et positionnées dans le logement circulaire (161a) de façon à s'étendre parallèlement au méplat et devant celui-ci lorsque la palette (161) est placée à la verticale, autorisant ainsi un déplacement en translation de la palette (161) le long de la barre de support (160) jusqu'à ce que la ou chaque partie mâle (161d) soit en regard d'une encoche (160a) respective, puis à s'étendre dans une encoche (160a) lorsque la palette (161) a été pivotée vers le bas, empêchant alors tout déplacement en translation de la palette (161) le long de la barre de support (160), lesdits moyens de blocage (160a, 161d) comprenant ainsi lesdites parties mâles (161d) et lesdites encoches (160a).
8. 10 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, destiné à être relié à un siège (3) ayant un piétement comprenant quatre pieds (3a), le dispositif (1) étant caractérisé par le fait que les moyens de liaison aptes à relier l'ensemble support (2) au siège (3) comprennent un premier ensemble bras (21) et un second ensemble bras (22, 23) reliés à l'ensemble support (2) et s'étendant à partir de ce dernier, chaque ensemble bras (21 ; 22, 23) ayant deux extrémités portant chacune un organe de liaison (24, 25) apte à coopérer avec un pied (3a) respectif du siège (3).
9. 11 - Dispositif (1) selon la revendication 10, caractérisé par le fait les organes de liaison (24, 25) sont déplaçables par rapport à l'ensemble support (2).
10. 12 - Plateforme de mobilité (10) pour siège (3), notamment pour siège (3) à quatre pieds, caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dont les ensembles bras (21 ; 22, 23) sont munis de roues, la plateforme de mobilité (10) permettant de convertir un siège (3) fixe classique en un siège roulant.
11. 13 - Plateforme de mobilité (10) selon la revendication 12, caractérisée par le fait les organes de liaison du dispositif (1) sont chacun formés par une partie de réception (24, 25) destinée à recevoir un pied (3a) d'un siège (3), le siège (3) étant ainsi simplement posé sur la plateforme de mobilité (10).
12. 14 - Plateforme de mobilité (10) selon l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisée par le fait qu'au moins l'une des parties de réception (24) est prolongée d'une patte (240) apte à pivoter autour d'un axe vertical solidaire de l'ensemble support (2).
13. 15 - Plateforme de mobilité (10) selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisée par le fait que l'ensemble support (2) comporte une poutre centrale (20) s'étendant selon la direction longitudinale de l'ensemble support (2) et sur laquelle est monté à translation le second ensemble bras (21), des moyens de blocage sélectif du second ensemble bras (21) sur la poutre centrale (20) étant prévus, le premier ensemble bras (22, 23) étant quant à lui relié à la poutre centrale (20) dans la première région d'extrémité de l'ensemble support (2) et s'étendant suivant une direction transversale à ladite direction longitudinale, la longueur du premier ensemble bras (22, 23) étant réglable.
14. 16 - Plateforme de mobilité (10) selon la revendication 15, caractérisée par le fait que le premier ensemble bras (22, 23) comprend une traverse (22, 23) de chaque côté de la poutre centrale (20), chaque traverse (22, 23) étant montée coulissante dans un tube (28a, 28b) solidaire de la poutre centrale (20), et des moyens de blocage en translation des traverses (22, 23) par rapport à la poutre centrale (20).
15. 17 - Plateforme de mobilité (10) selon l'une quelconque des revendications 12 à 16, caractérisée par le fait qu'elle est à propulsion par moteur (13), l'une des paires de roues (11) étant des roues motrices (11), de préférence les roues (11) du premier ensemble bras (22, 23) étant motrices tandis que les roues (12) du second ensemble bras (21) sont des roues directionnelles.
16. 18 - Siège roulant pour personnes âgées, handicapées ou autres, caractérisé par le fait qu'il est équipé d'un dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 ou d'une plateforme de mobilité (10) selon l'une quelconque des revendications 12 à 17.