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MECANISME SELECTEUR DE CARACTERES.
La présente invention concerne des perfectionnements aux mécanis- mes sélecteurs de caractères et a pour objet un dispositif de commande d'une machine à écrire qui sélectionne et immobilise une série d'éléments mobiles dans des positions relatives déterminées.
L'invention a encore pour objets: -un mécanisme actionné par une machine à écrire combiné avec plu- sieurs barres à signes ou caractères mobiles dans le sens longitudinal, et qui,, sous 1?effet du fonctionnement de la machine à écrireprovoque et interrompt les mouvements longitudinaux de ces barres longitudinales, de façon à pouvoir assembler sur une ligne sélectionnée de caractères ou au- tres signes, une rangée de caractères alignés, un sur chaque barre; un dispositif qui permet d'interrompre le mouvement longitudinal d'une série de barres à caractères ou autres signes, mobiles dans le sens longitudinal, à faces obliques, de façon à assembler une ligne de caractères, un caractère sur chaque barre;
des dispositifs de sélection des caractères d'une machine à com- poser les lignes d'impression, actionnés à la main par un clavier ou automa- tiquement à partir de cartes ou rubans perforés préparés d'avance ou autres dispositifs de commande.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui en est donnée ci-après..
Pour simplifier,, l'invention est décrite dans son application à une machine à écrire et à une série de barres à caractères qui sont dépla- cées dans le sens longitudinal, puis arrêtées sous la commande de la ma- chine à écrire pour amener en ligne des caractères, un sur chaque barre, mais il est évident que l'assemblage et l'arrêt de ces barres pourraient être obtenus et commandés par d'autres mécanismes que ceux d'une machine à écrire normaleet il est également évident que les barres pourraient por- ter non pas seulement des caractères d'imprimerie, mais des signes pour d'au- tres buts. On peut donc dire d'une manière générale que l'invention consiste dans un mécanisme de sélection d'un modèle ou d'une figure composée.
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On peut employer une machine à écrire normale. Lorsque on frappe les touches, la machine écrit une ligne de lettres sur une feuille de pa- pier et l'écriture à la machine n'exige aucune adresse spéciale autre que celle qui caractérise une dactylographe compétente,
La machine est combinée avec un groupe de barres à caractères ou signes et avec un dispositif pour les déplacer dans le sens longitudi- nal. A côté du groupe de barres à caractères se trouve un support de butées d'arrêt qui comprend plusieurs lignes de butées d'arrêt, une ligne étant disposée pour agir en combinaison avec chaque barre à caractères, et cha- que ligne de butées comprend au moins autant de butées que la barre com- prend de caractères.
Un chariot à poussoirs ou de sélection est disposé entre le support des butées et la machine à écrire. Il est commandé en synchronis- me avec le chariot de la machine et, chaque fois que ce chariot avance d'un espacement, le chariot de sélection ou des poussoirs avance d'un espacement.
Les mouvements linéaires du chariot de la machine et du chariot du sélec- teur peuvent ou non être les mêmes, bien qu'ils soient parallèles, Chaque fois que le chariot de la machine avance d'un espacement, le chariot du sélecteur avance d'une ligne de butée à la suivante,
Un mécanisme de commande interposé entre le chariot des pous- soirs et la machine abaisse un poussoir, quelle que soit la position du chariot des poussoirs, pour abaisser une butée d'arrêt dans la trajec- toire de la barre à caractères, conformément à la position dans la ligne du caractère frappé par la machine, et ce mécanisme est disposé de façon qu'il abaisse la butée qui convient pour arrêter ainsi la barre à caractè- res dans une position telle que le caractère de la barre correspondant à la lettre frappée par la machine se trouve dans la ligne de caractères voulue.
Etant donné que les caractères dont il est question, c'est-à- dire les lettres de l'alphabet, sont de largeur variable, on les dispose sur des barres à caractères dont la largeur diminue d'une extrémité à l'au- tre, le caractère le plus large se trouvant à l'extrémité la plus large et le caractère le plus étroit à l'extrémité la plus étroite tandis que les caractères disposés entre les extrémités sont rangea dans l'ordre de leur largeur.
Pour que les lettres, une fois assemblées, soient convenablement espacées dans la ligne, chaque barre à caractères est inversée longitudi- nalement par rapport aux barres voisines, de sorte que, lorsque les barres sont toutes assemblées en position de départ, le support des barres a une .largeur générale constante et l'extrémité large d'une barre se trouve au voisinage immédiat des extrémités étroites des barres de chaque côté d'elle.
Toutes les barres se trouvant dans leur position initiale à une certaine distance longitudinale de la position de la ligne qu'on désire assembler, elles doivent toutes recevoir un mouvement longitudinal et cha- cune d'elles doit être arrêtée dans une position telle que lé caractère choisi se trouve sur la ligne. Etant donné que l'ordre des caractères est renversé sur les barres adjacentes, le mouvement longitudinal de deux bar- res adjacentes quelconques doit être arrêté en des points différents pour que le même caractère des deux barres se présente dans l'alignement.
Si, par exemple, on choisit le caractère le plus large de la barre et qu'on désire le faire apparaître deux fois dans la ligne, les deux caractères étant côte à côte, la barre dont l'extrémité la plus large est la plus voisine de la ligne n'aura qu'un court trajet à effectuer, tandis que la barre adjacente sur laquelle le caractère le plus large se trouve à l'autre extrémité devra se déplacer pratiquement de toute sa lon- gueur. Les dispositifs de commande entre la machine à écrire et le poussoir doivent donc être combinés de façon à abaisser deux butées très éloignées de deux lignes quelconques de butées pour provoquer ces mouvements,
Une im- portante caractéristique de l'invention consiste dans le dispositif..par lequel le mouvement du chariot des poussoirs en synchronisme avec celui du chariot de la machine à écrire a pour effet de sélectionner non seule- ment une butée pour arrêter la barre à caractères, mais encore de sélec-
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tionner la butée particulière qui permet à la barre à caractères de parcou- rir la distance voulue,et, dans la position suivante, de sélectionner une butée qui permet à la barre à caractères suivante de parcourir une distance complètement différente pour amener les deux lettres sur la ligne.
Cette différence entre les mouvements des barres à caractères est essentielle et ne dépend en aucune manière de la lettre sélectionnée.
Si l'on frappe la lettre "e", le mouvement pour amener sur la ligne la let- tre "e" de la barre dont l'extrémité large est en avant, est toujours dif- férent de celui qui amène la lettre "e" située sur la barre dont l'extrémité étroite est en avant.
L'invention est représentée plus ou moins schématiquement par les dessins annexés sur lesquels: la fig, 1 est une vue schématique qui représente spécialement, partie en coupe et partie en élévation, certaines pièces étant supprimées, l'accouplement entre la machine à écrire et le mécanisme de sélection des dessins ou figures ou des caractères, la fig. 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 des figs. 1 et 3 et représente une partie du support des butées d'arrêt, du chariot des poussoirs ou de sélection et la barre rotative dentée actionnée par la machine à écrire,. la fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la fig.
2, des barres rotatives actionnées par la machine à écrire, du chariot des poussoirs et du support des butées, la barre à caractères étant représentée en éléva- tion latérale, la fig.4 est une coupe suivant la ligne 4-4 de la fige 2, montrant en plan le chariot des poussoirs et des éléments 'qui l'accompagnent, la fig, 5 est une vue en plan du chariot du sélecteur, dont cer- tains éléments sont arrachés et d'autres sont représentés en coupe, la fig. 6 est une coupe suivant une ligne analogue à la coupe de la fige 2, et représente un poussoir dans le chariot des poussoirs et le dispositif d'échappement du poussoir par rapport au .support des butées, la fig.
7 est une vue semblable à la fig.6, sur laquelle les piè- ces occupent une position différente de façon à faire apparaître le dispo- sitif d'échappement du poussoir par rapport à la barre rotative dentée, la fig. 8 est une coupe parallèle à celle de la fig. 3 et repré- sente les positions relations de la barre rotative dentée et des doigts auxiliaires actionnant les poussoirs, la fige 9 est une coupe semblable à la fig.8, sur laquelle les pièces occupent une position différente, la fig. 10 est une vue en plan de deux barres à caractères, indi- quant leurs positions relatives. @
Les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références sur toutes les figures.
D'une manière générale, sur la fige 1, A désigne la machine à écrire, B le support des barres rotatives dentées actionnées par les tou- ches de la machine à écrire, C le- chariot du poussoir qui reçoit un mouve- ment transversal en synchronisme avec le mouvement du chariot de la machine à écrire, et contient des poussoirs qui sont disposés pour être déplacés dans le sens longitudinal par les barres rotatives dentées; D est le sup- port des butées avec lesquelles viennent en contact les poussoirs et qui sont poussées dans le trajet des barres à caractères, et E le groupe des barres à caractères qui sont arrêtées chacune par une butée de support des butées, F désigne le bâti qui supporte tous les éléments précités énumé- rés d'une manière générale.
Etant donné que l'invention concerne principalement la sélection de la butée destinée à arrêter la barre à caractère dans une position telle
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que les caractères qu'elle porte forment une ligne de caractères ou de si- gnes, les dispositifs de commande de la machine, à écrire,du dispositif de frappe, etc, ne sont pas représentés.
Le numéro 1 désigne une touche du clavier de la machine à écrire.
Lorsqu'on la frappe, elle actionne le mécanisme ordinaire de la machine à écrire de façon à frapper un caractère sur une feuille de papier posée sur le cylindre du chariot de la'machine et aussi à déclencher le chariot pour le faire avancer d'un espacement, à la manière habituelle. Une barre de poussée 2 combinée avec chaque touche est mobile dans un peigne ou guide à fentes 3, et s'articule sur un levier coudé 1, qui est pivoté sur un bâti- support 5. Un ressort a tendance à retenir la barre de poussée 2 dans sa position.
Une barre de traction 7 s'attache à une extrémité à l'extré- mité libre du levier coudé!.:. et à l'autre à une extrémité d'un levier cou- dé 8 pivoté sur une butée du bâti 2. et qui porte, à son autre extrémité, un organe de tension 10 fixé sur un levier de commande 11 d'une barre ro- tative dentée 12.
Il existe un grand nombre de barres rotatives dentées 12, qui sont montées de façon pivotante sur des éléments 13 et 14 du bâti. Des ressorts 15 ont tendance à les rappeler élastiquement dans la position des figs. 2, 3 et 8, lorsqu'elles ont été écartées de cette position par la touche de la machine à écrire et amenées par exemple à celle qui est représentée sur le côté gauche de la fig. 9. Chacune de ces barres rotati- ves dentées est combinée avec une touche de la machine à écrire et action- née par elle. Elles sont disposées parallèlement en une même rangée, com- me l'indiquent les figs. 1 et 3.
Chaque barre rotative dentée 12 est pourvue à chaque extrémité de bras 16 et 17 dirigés en arrière, une série de barres portant un bras 16 et les autres, de deux en deux, un bras 17 situé plus bas, de façon à empêcher les bras de se rencontrer avec les diverses barres rotatives den- tées. Les axes de toutes les barres sont dans le même plan et, lorsqu'une barre quelconque tourne sous l'effet de la tension appliquée par 1-linter- médiaire de l'organe 10 par la touche de la machine à écrire, elle vient dans la position indiquée sur la fig. 9 ou sur la fig. 7.
Le bord inférieur de chaque barre rotative dentée présente une série de dents 18, et l'intervalle 19 qui les sépare est en principe le double de la largeur de la dent elle-même, la seule fonction de ces dents consistant, lorsque la barre tourne vers le bas, à pousser dans le sens longitudinal un poussoir sélectionné. La position du support sur lequel les barres rotatives dentées sont montées est fixe. Les barres tournent dans ce support et ne subissent normalement aucun autre mouvement, sauf celui qui est décrit ci-après. Il peut arriver que la barre en fonctionne- ment reçoive un léger mouvement longitudinal et, par suite, les axes 20 et 21 autour desquels elle tourne sont assez longs pour permettre ce mou- vement. Un ressort 22 entoure l'axe 21 de même que le ressort 15 entoure l'axe 20.
Si la barre doit recevoir un mouvement longitudinal, le ressort 22 la ramène élastiquement dans sa position normale, dès que l'effort pro- voquant ce mouvement cesse de s'exercer, mouvement qui peut s'effectuer sans exercer aucune influence sur la fonction du ressort 15 qui consiste à soulever la barre en l'éloignant des poussoirs pour la ramener à sa po- sition initiale.
Le chariot des poussoirs, désigné d'une manière générale par C, fig. l, est monté de façon à pouvoir se déplacer dans un plan parallèle au support B des barres rotatives dentées. Les dispositifs pour déplacer et guider le chariot des poussoirs ne sont pas représentés pour simplifier et éviter les confusions. Il suffit de dire que le chariot des poussoirs est maintenu positivement et exactement dans une position parallèle à sa position initiale.
Il est maintenu à une distance constante pendant tout son trajet au-dessous du support des barres rotatives dentées et il est accouplé au chariot de la machine à écrire de façon à avancer pas à pas en synchronisme avec lui, de sorte que chaque fois qu'une touche de la machine à écrire est frappée et que son chariot avance d'un pas, le chariot des
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poussoirs avance également demi pas.
Le dispositif d'accouplement des deux chariots et le dispositif qui a pour but de les maintenir dans des positions relatives fixes pour fai- re correctement avancer le chariot des poussoirs pas à pas ne font pas par- tie de l'invention etpar suitene sont pas représentés.
Le chariot des poussoirs comprend' à chaque extrémité, une pièce en U 23, fig. 3. Une seule de ces pièces est représentée... Elle présente, à
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chaque extrémité, une semelle rabattue en dedans sur laquelle est montée une barre latérale extérieure 25. Une plaque inférieure 26 à fentes et une plaque supérieure 22 à fentes sont disposées parallèlement aux barres laté- rales 2.5..
Une pièce en U, de courte longueur, 28, est disposée en dedans de la pièce en U, 2' au voisinage immédiat des plaques supérieure et infé- rieure 26 et gl et les 'ailes de la pièce eh U, 28,porient chacune une pla- que latérale intérieure ,2 et 3S* Le chariot des poussoirs constitue ainsi un cadre rectangulaire rigide situé dans un plan parallèle à celui des ba.rres rotatives dentées B et à une certaine distance au-dessous ou sur un côté de ce plan..
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Un poussoir 3! est guidé dans les fentes des plaques 22. et 223 la fente de la plaque 27 étant parallèle à l'axe longitudinal de cette pla- que et celle de la plaque 29 étant perpendiculaire à l'axe longitudinal de cette plaque. Le poussoir 31 est formé par une pièce plate,, relativement mince,qui a été tordue ainsi qu'on peut le voir;, de sorte que la partie inférieure du poussoir peut passer dans la fente de la plaque 29 et sa par- tie supérieure dans la fente de la plaque 27. La partie supérieure du pous-
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soir 1 est celle qui vient en contact avec les dents le et sa partie infé- rieure, lorsqu'elle a été poussée de haut en.bas par une dent 18 vient en contact avec une des butéesainsi qu'on le verra ci-après.
Chaque poussoir présente, entre ses extrémités, une partie plus large ß2 percée d'une fenêtre, fig. 2, Un ressort 33 qui s'attache à une extrémité sur la plaque 27 et à l'autre sur une oreille du poussoir tend à maintenir ce dernier dans sa position supérieure et verticale, fig. 2. son mouvement ascendant étant limité ainsi qu'on le verra plus loin.
Le nombre de poussoirs disposés sur une.ligne parallèle à l'axe du chariot des poussoirs est égal au nombre de caractères de chaque barre et chaque poussoir;, lorsqu'il est abaissé amène une butée sur la trajectoire d'une barre à caractères.
,Sur la fig. 2,la barre rotative dentée est représentée dans la position dans laquelle le chariot des poussoirs est à sa fin de course à gauche et les pièces sont disposées de façon que, si la barre rotative den- tée tourne, elle abaisse le poussoir 31 qui présente une butée sur la tra- jectoire de la barre à caractères, comme l'indique la fig. 3 en pointillé.
La. fig. 3 est une coupe à angle droit par rapport à celle de la fig. 2 qui
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montre comment les butées sont coudées et élargies à leurs extrém?.tés supé- rieures pour présenter une surface relativement large au choc de la barre rotative dentée, tendis qu'elles présentent une surface relativement large perpendiculaire venant en contact avec la large surface de la butée,
On laissera provisoirement de coté la description des détails du chariot des poussoirs pour considérer le support des butées D.
Ce support comprend des grilles supérieure et inférieure 34 supportées par un châssis
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M et portant plusieurs tiges de butées 6¯, Des barres z de remise en po- sition initiale des tiges de butée limitent leur mouvement de haut en bas, comme l'indique le tracé en pointillé à gauche de la fig. 3, et peuvent être remontées pour ramener les tiges de butée dans la position en traits pleins de cette même figure . Les détails des supports des butées, des dispositifs de remise en position initiale, etc. ne font pas partie de l'invention.
Il suffira d'ajouter que les butées sont maintenues par friction et restent dans leur position supérieure jusqu'à ce qu'un des poussoirs attaque la butée et l'abaisse, position dans laquelle elle reste, en pointillé sur la fig. 3, jusqu'à ce qu'elle en soit ultérieurement écar-
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tée. La butée peut ainsi venir s'interposer sur la trajectoire de la barre à caractères 38, comme montré à la fig. 3.
Le support des butées est maintenu dans un plan parallèle à la fois au plan du mouvement du chariot des poussoirs et au support des barres à caractères. Le support des barres à caractères comprend une barre pour chaque caractère ou lettre à sélectionner dans la ligne de frappe, c'est-à dire qu'une barre à caractères correspond à chaque pas effectué par le cha- riot de la machine à écrire et la limite au mouvement des barres à caractè- res est celle des pas que le chariot de la machine peut exécuter dans son échappement. Le support des butées comprend un nombre de lignes de butées égal à celui des barres à caractères et chaque ligne de butées est paral- lèle à la ligne de mouvement des barres à caractères.
Chaque ligne de butées comprend une butée pour chaque caractère de la barre à caractères, car tout caractère sélectionné doit pouvoir être arrêté dans la position sélectionnée de la ligne et, par suite, une butée au moins est nécessaire pour chaque caractère. Le nombre des butées peut être plus grand que celui des caractères.
Si l'on considère de nouveau le chariot des poussoirs, il est facile de voir que ce chariot serait suffisamment simple si les caractères étaient disposés d'une manière identique sur les barres à caractères. Il suffirait de faire avancer le chariot des poussoirs d'une ligne à l'autre des butées et de faire tourner la barre rotative dentée par la machine à écrire pour attaquer le poussoir et l'abaisser pour interposer la butée dans la ligne des bar-res à caractères. Malheureusement, tel n'est pas le cas, par- ce que si le poussoir peut déplacer la butée pour arrêter la barre dans la position convenable pour toutes les barres d'un groupe, il ne peut le faire pour les barres inversées.
Le poussoir pourrait sélectionner la butée pour les barres dont 1-'extrémité étroite est en avant, mais il ne peut le faire pour les barres dont l'extrémité large est en avant, étant donné que les positions des caractères sont différentes. Le mécanisme décrit ci-après est nécessaire pour arriver à ce résultat.
Des leviers 39 pourvus de doigts 40 dirigés vers le haut paral- lèlement aux poussoirs 31, mais de chaque côté d'eux, sont pivotés entre les barres latérales 25 et 30 d'un coté, et entre les barres latérales 25 et 29, de l'autre côté du chariot des poussoirs. Plusieurs leviers de pous- soirs 41 sont pivotés entre les plaques latérales 25, 30 et25, 29 à la portion inférieure du chariot des poussoirs. Chaque doigt 40 correspond à une butée 31. Chaque levier 39 est accouplé par une bielle 42 à un levier de poussoir 41 et chaque levier de poussoir 41 présente un bras 43 qui vient attaquer le poussoir entre ses extrémités,, et, dans le cas présent, pénètre dans la fenêtre du corps du poussoir 32. C'est ce levier de pous- soir 43 qui limite le mouvement ascendant du poussoir :.il sous l'action du ressort 33.
En se reportant de nouveau à la fige 2, on voit que, lorsque la dent 18 abaisse le poussoir 31, la butée 36 vient s'interposer sur la tra- jectoire de la barre à caractères, mais, lorsque le chariot des poussoirs s'échappe et avance d'un pas, la dent 18 n'est plus en face du poussoir. 31.
Si donc,au moment de l'échappement suivant, la barre rotative dentée tour- ne, elle n'exerce aucune action sur le poussoir 31. Hais, lorsque le cha- riot des poussoirs est venu dans la position de la,Tige 6, la dent 18 at- taque et abaisse le doigt 40 du levier 39, du coté gauche, et fait tourner ce levier. Etant donné que le levier 39 est accouplé par un des organes allongés 42 avec un levier de poussoir d'une autre partie du chariot des poussoirs, un autre poussoir est abaissé pour interposer une butée sur la trajectoire de la barre à caractères à -Lui autre endroit du support des bu- tées correspondant aux différentes positions des caractères sur la barre à caractères.
On remarquera, en se reportant à la fig. 4, que ces doigts 40 sont disposés sur deux lignes parallèles de chaque côté de la rangée de
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poussoirs (elles pourraient être toutes du même côté, s.il n'était pas dif- ficile de trouver la place nécessaire à cet effet)et on remarquera que les doigts eux-mêmes sont décalés par rapport aux poussoirs, de sorte que, com- me montré à la fig. 6, lorsque le doigt 40 du côté gauche est abaissé par la dent 18, le doigt 40 du côté droit se trouve derrière la dent 18 et n'est pas actionné.
En fait, dans ces conditions, le doigt 40 du coté droit n'est pas combiné avec le poussoir 31, fig, 2, mais avec un poussoir situé der- rière lui, de sorbe que les dents ne peuvent venir en contact qu'avec un poussoir et un doigt pendant le mouvement du chariot des poussoirs. Le pous- soir 31 peut être frappée fig. 2, mais aucun doigt n'est touche. Dans la position suivante, le doigt du côté gauche 40 peut être rencontré, mais le poussoir n'est pas touché et il en est de même pendant que le chariot des poussoirs avance vers la droite.
Mais, si le clavier de la machine à écrire fait fonctionner une barre dentée différente, en supposant que la fig, 3 représente le premier poussoir, le même que celui de la fig. 2, si la ma- chine à écrire actionne la seconde barre, celle-ci actionne le second pous- soir, mais par le mouvement d'échappement, elle n'actionnerait pas un doigt du côté gauche mais un doigt du côté droit de la rangée de poussoirs.
Si l'on se reporte plus spécialement aux figs. 4 et 5, on voit que les leviers 39 des doigts sont disposés en deux rangées parallèles sur la partie supérieure du chariot des poussoirs et que les leviers 41 des pous- soirs sont disposés en deux rangées sur la partie inférieure du chariot des poussoirs. Certaines parties sont arrachées sur la fig. 5 de fagon à faire apparaître certains des leviers des doigts et des leviers des poussoirs et, par exemple, le levier 22 du doigt de la rangée supérieure de l'extrémité du côté gauche du chariot des poussoirs est accouplé par un organe de trac- tion 42 avec le levier 41 du poussoir à l'extrémité du coté droit du cha- riot.
En, se dirigeant vers la gauche, on voit que le levier.12. du doigt sui- vant est accouplé par un organe 42 semblable avec le levier. 41 du poussoir qui fait immédiatement suite au premier en dedans à partir de la droite, et il en est de même jusqu'à la partie centrale du chariot où sont disposés des doigts adjacents, fig. 8, et un levier 39 de doigt est accouplé avec un levier 41 de poussoir par une liaison 42.
Si donc la barre rotative dentée frappe le poussoir 31 du côté gauche, fig. 5, le contact direct de la dent de la barre rotative dentée avec ce poussoir le fait descendre, de façon à interposer une butée. Si, maintenant le chariot des poussoirs avance d'un pas dans le sens latéral, la dent de la barre ne se trouve plus en face de la butée du côté gauche, mais en face du doigt 40 du coté gauche, de sorte que la barre dentée, en tournante n'abaisse pas la butée, mais le doigt 40.
Ce mouvement fait tourner le levier 39 du doigt qui, par son mouvement de rotation, fait tourner, par l'intermédiaire de l'organe de traction 42; le levier 41 du poussoir, Ce levier, en tournant, abaisse, par le bras.±, le poussoir 31 à l'extrémité du côté droit du chariot des poussoirs, de sorte que la bu- tée de l'extrémité du côté gauche provoque l'arrêt d'une des barres à ca- ractères, de façon à arrêter le caractère dans la position voulue, tandis que la butée de l'autre extrémité provoque l'arrêt de la barre à caractères adjacentes, en amenant le caractère sur la même ligne, puisque les carac- tères sont disposés en sens inverses sur les barres adjacentes, et il en est de même à partir des deux extrémités de, dehors en dedans.
La. raison pour laquelle il existe deux rangées de leviers de doigts et de leviers de poussoirs, des deux côtés du chariot des poussoirs, et la raison pour laquelle il existe deux'lignes ou rangées parallèles de doigts alignés avec les plongeurs, résultent de ce que l'espace qui est né- cessaire dans le sens longitudinal pour les leviers des doigts et des pous- soirs qui doivent se prolonger dans le sens latéral, ainsi qu'on peut le voir, est plus grand que celui qui est nécessaire pour le poussoir séparé, qui reçoit simplement un mouvement de translation alternatif au lieu d'oscil- ler.
Le poussoir 31, fig.4, a donc à côté de lui un doigt 40 et, selon la position relative des pièces, une dent de la barre rotative dentée peut abaisser, soit le poussoir 31, soit le doigt 40.Du coté gauche, le second
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poussoir 31 a, à côté de lui, et à gauche, un doigt 40 qui se trouve sur la même ligne que lui et par suite, une dent de la barre rotative dentée peut abaisser, soit le second poussoir 31, soit le doigt 40 qui lui correspond.
Si l'on disposait de plus de place, on arriverait au même résultat en dis- posant tous les doigts sur une ligne et tous les poussoirs sur une autre, 'et le fonctionnement serait le même pourvu qu'on dispose d'assez de place pour loger le levier du doigt, le levier du poussoir et les organes d'ac- couplement. Le fonctionnement du dispositif suivant l'invention est en réa- lité exactement le marne que s'il n'existait que deux lignes.
Sur la fig. 6, les pièces sont ¯aprésentées dans la position qu'elles occupent au moment où le chariot des poussoirs s'échappe vers la gauche, après que la sélection d'une butée a été effectuée par le poussoir.
Dès que la barre dentée monte, une fois la sélection effectuéeg le poussoir suit ce mouvement sous l'action du ressort 33, mais ce mouvement est rapide et les jeux sont faibles et il peut toujours arriver que, pendant le mou- vement du chariot des poussoirs vers la droite, le poussoir soit entraîné, comme l'indique le tracé en pointillé, sur la butée suivante. Il n'en ré- sulterait aucun inconvénient,étant donné que le poussoir oscille vers la gauche, ainsi que l'indique le tracé en pointillé.
Le ressort 33 peut alors tirer librement le poussoir et le ramener brusquement dans sa position ini- tiale, ce qui se produit lorsque le chariot des poussoirs se déplace sans obstacle et le ressort ramène brusquement le poussoir dans sa position ini- tiale avant que la barre rotative dentée ait été actionnée pour la sélee- tion de la butée suivante.
En se reportant à la fig. 7,on voit qu'une difficulté analogue peut se présenter à propos des positions relatives du poussoir et de la dent. S'il arrivait qu'après un mouvement descendant d'une dent de la barre dentée, le mouvement latéral du chariot des poussoirs provoquait le coince- ment de l'extrémité du poussoir ou de l'extrémité d'un doigt contre le flanc d'une dent, il n'en résulterait aucune conséquence fâcheuse,étant donné que, pendant que la barre rotative dentée monte, elle peut coulisser libre- ment dans le sens latéral sur son axe de pivotement jusqu'à ce que le res- sort soit comprimé et, dès que la barre, en continuant à monter, fait cesser le contact entre la dent et le poussoir ou le doigt,
le ressort 22 fait revenir la barre dans le sens longitudinal dans sa position normale et prête pour la sélection suivante d'un poussoir.
Bien entendu l'invention ne doit pas être considérée comme li- mitée aux formes de réalisation représentées et décrites qui n'ont été choisies qu'à titre d'exemple.
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CHARACTER SELECTOR MECHANISM.
The present invention relates to improvements in character selection mechanisms and relates to a device for controlling a typewriter which selects and immobilizes a series of movable elements in determined relative positions.
The objects of the invention are also: -a mechanism actuated by a typewriter combined with several bars with signs or characters movable in the longitudinal direction, and which, under the effect of the operation of the typewriter, causes and interrupts the longitudinal movements of these longitudinal bars, so as to be able to assemble on a selected line of characters or other signs, a row of aligned characters, one on each bar; a device which makes it possible to interrupt the longitudinal movement of a series of character bars or other signs, movable in the longitudinal direction, with oblique faces, so as to assemble a line of characters, one character on each bar;
devices for selecting the characters of a printing line composing machine, operated manually by a keyboard or automatically from pre-prepared perforated cards or tapes or other control devices.
Other characteristics of the invention will emerge from the description which is given below.
For simplicity, the invention is described in its application to a typewriter and to a series of character bars which are moved in the longitudinal direction, then stopped under the control of the typewriter to bring in. line of characters, one on each bar, but it is evident that the assembly and stopping of these bars could be obtained and controlled by other mechanisms than those of a normal typewriter and it is also evident that the bars could bear not only block letters but signs for other purposes. It can therefore be said in general that the invention consists of a mechanism for selecting a model or a composite figure.
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You can use a normal typewriter. When the keys are struck, the machine writes a line of letters on a sheet of paper, and typing requires no special skill other than that which characterizes a competent typist,
The machine is combined with a group of bars with characters or signs and with a device for moving them in the longitudinal direction. Next to the group of character bars is a stopper support which includes several lines of stopper stops, one line being arranged to act in combination with each character bar, and each stopper line includes at least one stopper line. fewer stops than the bar contains characters.
A push or selection carriage is arranged between the support of the stops and the typewriter. It is controlled in synchronism with the machine carriage, and each time that carriage advances one gap, the selection carriage or pushers advance one gap.
The linear movements of the machine carriage and the selector carriage may or may not be the same, although they are parallel. Each time the machine carriage advances one gap, the selector carriage advances by. one stop line to the next,
A control mechanism interposed between the pushrod carriage and the machine lowers a pusher, whatever the position of the pushrod carriage, to lower a stopper in the path of the character bar, in accordance with the position in the line of the typed character by the machine, and this mechanism is so arranged that it lowers the suitable stopper to thereby stop the character bar in a position such that the character of the bar corresponding to the typed letter by the machine is in the desired character line.
Since the characters in question, that is to say the letters of the alphabet, are of variable width, they are placed on character bars whose width decreases from one end to the other. tre, the widest character being at the widest end and the narrowest character at the narrow end while the characters disposed between the ends are arranged in the order of their width.
In order for the letters, when assembled, to be properly spaced in the line, each character bar is inverted lengthwise with respect to neighboring bars, so that when the bars are all assembled in the starting position, the support of the bars has a constant overall width and the wide end of a bar is in the immediate vicinity of the narrow ends of the bars on either side of it.
All the bars being in their initial position at a certain longitudinal distance from the position of the line to be assembled, they must all receive a longitudinal movement and each of them must be stopped in a position such that the character chosen is on the line. Since the order of the characters is reversed on the adjacent bars, the longitudinal movement of any two adjacent bars must be stopped at different points so that the same character of the two bars appears in alignment.
If, for example, we choose the widest character of the bar and we want it to appear twice in the line, the two characters being side by side, the bar whose wider end is closest of the line will only have to travel a short distance, while the adjacent bar on which the larger character is at the other end will have to move almost to its full length. The control devices between the typewriter and the pusher must therefore be combined so as to lower two stops very far apart from any two lines of stops to cause these movements,
An important characteristic of the invention consists in the device by which the movement of the carriage of the pushers in synchronism with that of the carriage of the typewriter has the effect of selecting not only a stop for stopping the bar at characters, but still select-
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press the particular stop that allows the character bar to travel the desired distance, and, in the next position, select a stop that allows the next character bar to travel a completely different distance to bring the two letters on line.
This difference between the movements of the character bars is essential and does not depend in any way on the selected letter.
If we hit the letter "e", the movement to bring on the line the letter "e" of the bar whose wide end is forward, is always different from that which brings the letter "e. "located on the bar whose narrow end is forward.
The invention is represented more or less schematically by the appended drawings in which: FIG. 1 is a schematic view which shows especially, part in section and part in elevation, certain parts being omitted, the coupling between the typewriter and the mechanism for selecting the drawings or figures or characters, FIG. 2 is a section taken along line 2-2 of Figs. 1 and 3 and represents a part of the support of the stops, of the slide of the pushers or of selection and the toothed rotary bar actuated by the typewriter ,. fig. 3 is a section taken along line 3-3 of FIG.
2, of the rotary bars actuated by the typewriter, of the carriage of the pushers and of the support of the stops, the character bar being shown in side elevation, fig. 4 is a section taken along line 4-4 of the fig. 2, showing in plan the carriage of the push-buttons and the elements which accompany it, fig, 5 is a plan view of the carriage of the selector, some elements of which are cut away and others are shown in section, fig. . 6 is a section along a line similar to the section of the rod 2, and shows a pusher in the carriage of the plungers and the exhaust device of the pusher with respect to the support of the stops, FIG.
7 is a view similar to FIG. 6, in which the parts occupy a different position so as to reveal the exhaust device of the pusher with respect to the toothed rotating bar, FIG. 8 is a section parallel to that of FIG. 3 and represents the relation positions of the toothed rotating bar and of the auxiliary fingers actuating the pushers, the pin 9 is a section similar to FIG. 8, in which the parts occupy a different position, FIG. 10 is a plan view of two character bars, showing their relative positions. @
The same elements are designated by the same references in all the figures.
In general, on fig 1, A designates the typewriter, B the support of the toothed rotary bars actuated by the keys of the typewriter, C the push-button carriage which receives a transverse movement in synchronism with the movement of the typewriter carriage, and contains pushers which are arranged to be moved in the longitudinal direction by the toothed rotating bars; D is the support of the stops with which the pushers come into contact and which are pushed into the path of the character bars, and E the group of character bars which are each stopped by a stop supporting the stops, F designates the frame which supports all the aforesaid elements listed in general.
Since the invention mainly relates to the selection of the stopper intended to stop the character bar in such a position.
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that the characters it carries form a line of characters or signs, the control devices of the machine, typewriter, typing device, etc., are not shown.
The number 1 designates a key on the typewriter keyboard.
When struck, it activates the ordinary mechanism of the typewriter so as to strike a character on a sheet of paper placed on the cylinder of the carriage of the machine and also to trigger the carriage to advance it one step further. spacing, in the usual way. A push bar 2 combined with each key is movable in a comb or slotted guide 3, and is articulated on an elbow lever 1, which is pivoted on a support frame 5. A spring tends to retain the push bar. 2 in its position.
A drawbar 7 is attached at one end to the free end of the elbow lever!.:. and at the other end of an elbow lever 8 pivoted on a stopper of the frame 2. and which carries, at its other end, a tension member 10 fixed to a control lever 11 of a bar. - toothed tative 12.
There are a large number of toothed rotary bars 12, which are pivotally mounted on elements 13 and 14 of the frame. Springs 15 tend to return them elastically to the position of FIGS. 2, 3 and 8, when they have been moved away from this position by the key of the typewriter and brought for example to that which is shown on the left side of FIG. 9. Each of these toothed rotary bars is combined with a key of the typewriter and actuated by it. They are arranged parallel in a single row, as shown in figs. 1 and 3.
Each toothed rotating bar 12 is provided at each end with arms 16 and 17 directed backwards, a series of bars carrying an arm 16 and the others, in two in two, an arm 17 located lower, so as to prevent the arms from falling. meet with the various toothed rotating bars. The axes of all the bars are in the same plane and, when any bar rotates under the effect of the tension applied through the member 10 by the key of the typewriter, it comes in. the position indicated in fig. 9 or in fig. 7.
The lower edge of each toothed rotating bar has a series of teeth 18, and the gap 19 between them is in principle twice the width of the tooth itself, the sole function of these teeth being, when the bar rotates downwards, to push in the longitudinal direction a selected pusher. The position of the support on which the toothed rotary bars are mounted is fixed. The bars rotate in this support and normally do not undergo any other movement except that which is described below. It may happen that the operating bar receives a slight longitudinal movement and, therefore, the axes 20 and 21 around which it rotates are long enough to allow this movement. A spring 22 surrounds the axis 21 just as the spring 15 surrounds the axis 20.
If the bar is to receive a longitudinal movement, the spring 22 returns it elastically to its normal position, as soon as the force causing this movement ceases to be exerted, a movement which can be carried out without exerting any influence on the function of the bar. spring 15 which consists in lifting the bar away from the pushers to bring it back to its initial position.
The push-button carriage, generally designated by C, fig. l, is mounted so as to be able to move in a plane parallel to the support B of the toothed rotary bars. The devices for moving and guiding the carriage of the pushers are not shown in order to simplify and avoid confusion. Suffice it to say that the pushrod carriage is positively and exactly maintained in a position parallel to its initial position.
It is kept at a constant distance throughout its journey below the support of the toothed rotating bars and it is coupled to the carriage of the typewriter so as to advance step by step in synchronism with it, so that each time that a key of the typewriter is struck and its carriage takes a step forward, the carriage of
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push buttons also advance half steps.
The device for coupling the two carriages and the device which aims to keep them in fixed relative positions in order to correctly advance the carriage of the pushrods step by step do not form part of the invention and therefore are not part of the invention. represented.
The pushers carriage comprises' at each end a U-shaped part 23, fig. 3. Only one of these pieces is represented ... It presents, to
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at each end, a sole folded inward on which is mounted an outer side bar 25. A slotted bottom plate 26 and a slotted top plate 22 are arranged parallel to the side bars 2.5.
A U-piece, of short length, 28, is disposed within the U-piece, 2 'in the immediate vicinity of the upper and lower plates 26 and gl and the flanges of the U-piece, 28, each porient. an interior side plate, 2 and 3S * The pushers carriage thus constitutes a rigid rectangular frame located in a plane parallel to that of the toothed rotating bars B and at a certain distance below or on one side of this plane ..
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A pusher 3! is guided in the slots of the plates 22. and 223, the slot of the plate 27 being parallel to the longitudinal axis of this plate and that of the plate 29 being perpendicular to the longitudinal axis of this plate. The pusher 31 is formed by a relatively thin, flat piece, which has been twisted as can be seen, so that the lower part of the pusher can pass through the slot in the plate 29 and its upper part. in the slot in the plate 27. The upper part of the
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evening 1 is that which comes into contact with the teeth 1c and its lower part, when it has been pushed from top to bottom by a tooth 18 comes into contact with one of the stops as will be seen below.
Each pusher has, between its ends, a larger part ß2 pierced with a window, fig. 2, A spring 33 which is attached at one end on the plate 27 and at the other on a lug of the pusher tends to maintain the latter in its upper and vertical position, FIG. 2. its upward movement being limited as will be seen later.
The number of pushers arranged on a line parallel to the axis of the push rod carriage is equal to the number of characters of each bar and each push button ;, when it is lowered brings a stop on the path of a character bar.
, In fig. 2, the toothed rotating bar is shown in the position in which the push rod carriage is at its left end of travel and the parts are arranged so that, if the toothed rotating bar turns, it lowers the push rod 31 which presents a stop on the path of the character bar, as shown in fig. 3 dotted.
Fig. 3 is a section at right angles to that of FIG. 2 who
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shows how the stops are bent and widened at their upper ends to present a relatively large surface to the impact of the toothed rotating bar, while they have a relatively large perpendicular surface contacting the large surface of the toothed bar. stopper,
We will temporarily leave aside the description of the details of the pushrod carriage to consider the support of the stops D.
This support comprises upper and lower grids 34 supported by a frame
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M and carrying several stop rods 6¯, Z bars for restoring the stop rods to their initial position limit their movement from top to bottom, as indicated by the dotted line to the left of fig. 3, and can be raised to return the stop rods to the position in solid lines of this same figure. Details of stopper supports, reset devices, etc. are not part of the invention.
It will suffice to add that the stops are held by friction and remain in their upper position until one of the pushers engages the stop and lowers it, the position in which it remains, in dotted lines in FIG. 3, until it is subsequently removed
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tee. The stop can thus come to interpose on the path of the character bar 38, as shown in FIG. 3.
The stopper support is maintained in a plane parallel to both the plane of movement of the slide carriage and to the type bar support. The character bar support includes one bar for each character or letter to be selected in the typing line, that is, one character bar corresponds to each step taken by the typewriter cart and the limit to the movement of the character bars is that of the steps that the machine carriage can take in its exhaust. The stopper support has a number of stopper lines equal to that of the character bars and each stopper line is parallel to the line of movement of the character bars.
Each line of stops includes one stop for each character of the character bar, since any selected character must be able to be stopped in the selected position of the line and, therefore, at least one stop is required for each character. The number of stops may be greater than that of characters.
If we consider again the carriage of the pushers, it is easy to see that this carriage would be simple enough if the characters were arranged in an identical manner on the character bars. It would suffice to advance the carriage of the pushers from one line of the stops to the other and to turn the rotating bar toothed by the typewriter to engage the push-button and lower it to interpose the stop in the line of bars. res to characters. Unfortunately, this is not the case, because while the pusher can move the stopper to stop the bar in the proper position for all bars in a group, it cannot for inverted bars.
The pusher could select the stopper for bars with the narrow end forward, but it cannot do so for bars with the wide end forward, since the character positions are different. The mechanism described below is necessary to achieve this result.
Levers 39 provided with fingers 40 directed upwards parallel to the pushers 31, but on either side of them, are pivoted between the side bars 25 and 30 on one side, and between the side bars 25 and 29, on one side. the other side of the tappet carriage. Several push levers 41 are pivoted between the side plates 25, 30 and 25, 29 at the lower portion of the push rod carriage. Each finger 40 corresponds to a stop 31. Each lever 39 is coupled by a connecting rod 42 to a pusher lever 41 and each pusher lever 41 has an arm 43 which engages the pusher between its ends ,, and, in the present case , enters the window of the body of the pusher 32. It is this push lever 43 which limits the upward movement of the pusher:. it under the action of the spring 33.
Referring again to the pin 2, it can be seen that, when the tooth 18 lowers the pusher 31, the stop 36 comes to be interposed on the path of the character bar, but, when the carriage of the pushers s' escapes and takes a step forward, tooth 18 no longer facing the pusher. 31.
If therefore, at the time of the next escapement, the toothed rotary bar turns, it exerts no action on the push-button 31. But, when the push-rod carriage has come into the position of the, Rod 6, tooth 18 attacks and lowers finger 40 of lever 39, on the left side, and turns this lever. Since the lever 39 is coupled by one of the elongated members 42 with a pusher lever of another part of the carriage of the pushers, another pusher is lowered to interpose a stop on the path of the character bar to the other. location of the stopper support corresponding to the different positions of the characters on the character bar.
It will be noted, referring to FIG. 4, that these fingers 40 are arranged on two parallel lines on each side of the row of
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pushers (they could all be on the same side, if it was not difficult to find the necessary place for this) and it will be noted that the fingers themselves are offset with respect to the pushers, so that, as - shown to me in fig. 6, when finger 40 on the left side is lowered by tooth 18, finger 40 on the right side is behind tooth 18 and is not actuated.
In fact, under these conditions, the finger 40 on the right side is not combined with the pusher 31, fig, 2, but with a pusher located behind it, of rowan that the teeth can only come into contact with. a push button and a finger during the movement of the push rod carriage. The push-button 31 can be struck in fig. 2, but no finger is touched. In the next position, the left side finger 40 can be encountered, but the pusher is not touched and so is the pushers carriage advancing to the right.
But, if the typewriter's keyboard operates a different toothed bar, assuming that fig, 3 represents the first pusher, the same as that of fig. 2, if the typewriter actuates the second bar, the latter actuates the second pushbutton, but by the escape movement, it would not actuate a finger on the left side but a finger on the right side of the row of pushers.
If we refer more specifically to figs. 4 and 5, it can be seen that the levers 39 of the fingers are arranged in two parallel rows on the upper part of the push-button carriage and that the push-button levers 41 are arranged in two rows on the lower part of the push-button carriage. Some parts are torn off in fig. 5 so as to show some of the finger levers and pushrod levers and, for example, the finger lever 22 of the upper row of the left side end of the pushrod carriage is coupled by a traction member 42 with the lever 41 of the pusher at the end of the right side of the cart.
In, moving towards the left, we see that the lever. 12. of the next finger is coupled by a similar member 42 with the lever. 41 of the pusher which immediately follows the first one inside from the right, and it is the same up to the central part of the carriage where adjacent fingers are placed, fig. 8, and a finger lever 39 is coupled with a pusher lever 41 by a link 42.
If therefore the toothed rotating bar hits the pusher 31 on the left side, fig. 5, the direct contact of the tooth of the toothed rotary bar with this pusher causes it to descend, so as to interpose a stop. If, now the slide of the push rods advances one step in the lateral direction, the tooth of the bar is no longer in front of the stop on the left side, but in front of the finger 40 on the left side, so that the bar toothed, while rotating does not lower the stop, but the finger 40.
This movement turns the lever 39 of the finger which, by its rotational movement, rotates, by means of the traction member 42; the lever 41 of the push-button, This lever, by turning, lowers, by the arm. ±, the push-button 31 at the end of the right side of the push-button carriage, so that stopping the end of the left side causes stopping one of the character bars, so as to stop the character in the desired position, while the stop at the other end causes the stop of the adjacent character bar, bringing the character to the same line, since the characters are arranged in opposite directions on the adjacent bars, and it is the same from the two ends of, outside inside.
The reason why there are two rows of finger levers and tappet levers, on both sides of the tappet carriage, and the reason why there are two parallel rows or rows of fingers aligned with the plungers, results from this. that the space which is necessary in the longitudinal direction for the levers of the fingers and the push-pieces which must extend in the lateral direction, as can be seen, is greater than that which is necessary for the separate pusher, which simply receives a reciprocating translational movement instead of oscillating.
The pusher 31, fig. 4, therefore has a finger 40 next to it and, depending on the relative position of the parts, a tooth of the toothed rotary bar can lower either the pusher 31 or the finger 40. the second
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pusher 31 has, next to it, and on the left, a finger 40 which is on the same line as it and consequently a tooth of the toothed rotating bar can lower either the second pusher 31 or the finger 40 which matches him.
If more room were available, the same result would be achieved by placing all the fingers on one line and all the pushers on another, 'and the operation would be the same as long as there is enough room. to house the finger lever, the pusher lever and the coupling members. The operation of the device according to the invention is in reality exactly the same only if there were only two lines.
In fig. 6, the parts are shown in the position they occupy when the slide of the push rods escapes to the left, after the selection of a stop has been made by the push rod.
As soon as the toothed bar rises, once the selection has been made, the pusher follows this movement under the action of the spring 33, but this movement is rapid and the clearances are small and it can always happen that, during the movement of the carriage pushers to the right, the pushbutton is driven, as indicated by the dotted line, to the next stop. This would not result in any inconvenience, since the pusher swings to the left, as indicated by the dotted line.
The spring 33 can then freely pull the plunger and bring it abruptly back to its initial position, which occurs when the carriage of the plungers moves unimpeded and the spring abruptly returns the plunger to its initial position before the bar toothed rotary has been activated for the selection of the next stop.
Referring to fig. 7, it can be seen that a similar difficulty can arise with respect to the relative positions of the pusher and the tooth. If it happened that after a downward movement of a tooth of the toothed bar, the lateral movement of the slide of the push rods caused the end of the push rod or the end of a finger to jam against the side of 'a tooth, there would be no adverse consequences, since, while the toothed rotating bar is moving up, it can slide freely in the lateral direction on its pivot axis until the spring is compressed and, as soon as the bar, continuing to rise, stops contact between the tooth and the pusher or the finger,
the spring 22 returns the bar in the longitudinal direction to its normal position and ready for the next selection of a pusher.
Of course, the invention should not be considered as limited to the embodiments shown and described which have been chosen only by way of example.