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@ " Perfectionnements à la fabrication de chansstres " @
L'invention concerne la fabrication de chaussures et, quoique à certains points de vue elle soit susceptible d'une application plus générale, elle concerne plus partion- lièrement la fabrication des chaussures du type dit : " mise sur forma par glissement ", " Californie ","à demi ..semelle " ou " mise sur forme à force ". La semelle intérieure rigide ordinaire est supprimée dans les chaussures de ce type et remplacée par une pièce mince, molle et flexible (appelée couramment " couvre-semelle" dans les chaussures de ce type), généralement en tissu et cousue directement sur l'empeigne avant la mise sur forme.
Une semelle intermédiaire consistant généralement en une pièce épaisse, molle et analogue à un matelas dite " demi-semelle " est collée sur la surface infé- rieure du couvre-semelle et une semelle extérieure est collée
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sur la surface inférieure de la semelle intermédiaire. L'em- peigne comporte une portion en forme de jupe, dite " prolon- gement ", " enveloppe " en une matière flexiblequi se pro- longe vers le bas à peu près à partir du niveau du couvre- semelle et qui recouvre et protège les bords de la semelle intermédiaire, le bord inférieur de l'enveloppe étant inter- calé entre la semelle intermédiaire et la semelle extérieure.
Il a été jusqu'alors de pratique courante de coudre l'enveloppe sur le bord inférieur de l'empeigne, en faisant passer les points de la couture à travers toutes les diverses épaisseurs élémentaires (y compris la pièce extérieure et la doublure) de l'empeigne. Etant donné que cette couture qui assemble d'une manière permanente les diverses épaisseurs de l'empeigne se trouve sensiblement à la hauteur du fond de la forme, il est impossible de disposer un contrefort moulé à rebord ou un bout rapporté entre la doublure et la pièce extérieure de l'empeigne.
Un des objets de l'invention consiste dans une nou- velle chaussure mise en forme à force suivant le procédé éco- nomique connu, mais oomportant un bout rapporté, un oontre.. fort ou les deux, et dans un nouveau procédé de fabrication de cette chaussure.
Ainsi qu'il a déjà été dit, il est de pratique courante de constituer l'enveloppe sous forme de pièce sépa- rée qu'on assemble avec la portion inférieure de l'empeigne proprement dite par une couture, mais, suivant l'invention, cette enveloppe peut être en une seule pièce avec la pièce extérieure de l'empeigne (qu'il existe ou non un contrefort ou bout moulé), en supprimant ainsi l'épaulement extérieur qui se forme à la jonction de l'empeigne et de l'enveloppe dans les chaussures antérieures de ce type. Dans ces nouvel. les conditions, la chaussure ressemble davantage aux chaussu- res mises sur forme par les procédés ordinaires.
Ces caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres
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apparaîtront au cours de la description détaillée de l'inven- tion donnée ci-après en référence aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 est une élévation latérale d'une empei. gne mise en forme suivant une forme de réalisation de l'in- vention, la figure 2 est une coupe schématique transversale, à plus grande échelle, passant par le bout de la chaussure, par exemple par le plan E-2 de la figure 1, la figure 2a est une coupe semblable à la figure 2 et représente une légère variante,
la figure 3 est une coupe semblable à la figure 2 et représente la chaussure une fois que le bout rapporté et la semelle intermédiaire ont été assemblés avec l'empeigne et une fois que le bord de l'enveloppe a été rabattu sur la partie inférieure de la semelle intermédiaire, la semelle ex- térieure étant aussi assemblée avec les autres pièces, la figure 4 est une coupe semblable à la figure 3 et représente la chaussure de la figure 2a, au même point de la fabrication que celle de la figure 3, la figure 5 représente une autre variante au même point de la fabrication que les chaussures des figures 3 et 4, la figure 6 est une élévation latérale semblable à la figure 1 et représente une autre variante de l'empeigne, la figure 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 6,
la figure 8 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de la figure 6, la figure 9 est une coupe transversale schématique de la portion postérieure d'une chaussure fabriquée selon une forme de réalisation de l'invention et comportant un contrefort, une tige et un talon, la figure 10 est une vue en plan d'un avant-pied
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avec contrefort de la pointe utilisé dans une forme de réa- lisation de l'invention, la figure 11 est une vue en perspective d'un bout ou contrefort moulé d'un type à employer suivant l'invention, la figure 12 est une vue en perspective d'une em- peigne de chaussure comportant une enveloppe d'un type moli- fié avec couvre-semelle fixé sur l'empeigne et la figure 13 est une coupe transversale, à plus grande échelle, de la portion antérieure d'une chaussure mise sur forme du type de la figure 12,
sur laquelle les semelles intermédiaire et extérieure/sont fixées.
Sur les dessins ci-joints, 1 désigne l'empeigne d'une chaussure montée sur une forme 2 et contenant un con- tre@ori moulé 3 et un bout ou contrefort 4.
Suivant une des formes de réalisation, figure 2, l'empeigne comporte une pièce extérieure la qui peut être en cuir, tissu, ou similaire et une doublure 1b. La doublure 1b est coupée avec une faible tolérance de mise sur forme et elle est fixée par une couture simple 6 sur le bord du cou- vre-semelle 5. Le couvre-semelle peut être en une matière quelconque appropriée, mais elle est généralement très mince par rapport à la semelle intérieure ordinaire et faite de tissu ou analogue, Ainsi que l'indique la figure 2, les points de la couture simple ne traversent pas la pièce extérieure la' de l'empeigne. Cette pièce extérieure la est généralement cou- pée à peu près aux mêmes dimensions que la doublure 1b, mais une enveloppe 7 est fixée sur son bord inférieur par une cou- ture 8.
Cette enveloppe peut être en une matière quelconque appropriée, par exemple la même que celle de la pièce exté- rieure la de l'empeigne, ou en une matière différente, par exemple en tissu si la pièce 1 est en cuir.
Etant donné que la doublure 1b et la pièce exté- rieure la ne sont pas assemblées par leurs bords inférieurs, il est facile d'introduire des éléments de raidissage ou
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contrefort entre ces pièces de l'empeigne à la pointe ou au talon de la chaussure ou en ces deux points. Par exemple on peut introduire un bout rapporté moulé 4 à la pointe de la chaussure, par exemple en rabattant la pièce extérieure la de l'empeigne de façon à découvrir l'extrémité antérieure de la doublure mise sur la forme, et une fois le bout rapporté mis en place et collé sur la doublure et de préférence recou- vert d'une couche de colle sur sa surface extérieure, on peut rabattre la pièce extérieure la vers le bas de façon à recou- vrir le contrefort de la pointe.
De même, on peut introduire à l'extrémité cote talon de la chaussure un contrefort moulé d'un type plus ou moins courant, si on le désire, entre la pièce extérieure la et la doublure de l'empeigne. Ce contre . fort reçoit une couche de colle avant son introduction. Une fois le contrefort introduit, on applique le milieu de la demi semelle 11 de la manière décrite plus loin.
Suivant la figure 3, qui est une coupe schématique passant par la pointe de la chaussure, on intercale le contre- fort 4 entre la pièce extérieure 1a et la doublure 1bde l'empeigne, en dirigeant en dedans le rebord dirigé en dedans 4a du contrefort ou bout et par dessus la couture 6. La surface inférieure de ce rebord 4a et la surface inférieure du oouvre-semelle 5 peuvent alors recevoir une couche de colle, on Peut appliquer la demie-semelle 11, rabattre vers le bas l'enveloppe de façon , masquer le bord de la demi. semelle, rabattre sur la forme la portion du bord 7a de l'en- veloppe et la réunir par de la colle sur la surface inférieure de la demi-semelle de la manière ordinaire.
Cette mise en forme du bord de l'enveloppe peut s'effectuer d'une manière quelconque à volonté, mais cette opération est très facile à exécuter avec la machine à mettre en forme telle qu'elle est décrite dans le brevet anglais n 541.643 du 19 Mai 1941.
Une fois la demi-.semelle ainsi appliquée et le bord de l'en.. veloppe tiré ou mis en forme, on peut fixer la semelle exté-
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rieure S par de la colle sur la surface inférieure de la demi-semelle 11, la semelle extérieure masquant les portions 7a du bord de l'enveloppe.
Au lieu d'employer un bout ou contrefort moulé d'avance, il est possible d'obtenir la rigidité nécessaire de la pointe de la chaussure au moyen d'un contrefort en matière thermoplastique. Pour plus de commodité, ce contrefort 4x peut être fixé, figure 10, sur la surface intérieure de la pièce externe de l'empeigne et une fois la forme introduite dans l'empeigne de façon à tendre la doublure de l'empeigne 1b et le oeuvre-semelle 5, on fait subir à la pièce extérieur re de l'empeigne 1a un traitement approprié, par exemple dans une chambre à vapeur, de façon à ramollir la matière du con- trefort 4x. La portion de la pointe de la pièce extérieure de l'empeigne avec le contrefort ramolli prend la forme de l'extrémité de la pointe de la forme pendant la mise en forme de l'enveloppe.
Alors que sur la figure 3, le rebord 4a du bout rigide 4 est rabattu en dedans, on peut employer un bout rigi. de 4m dont le ,bord 4n est rabattu en dehors, figure 11. Ce bout rigide peut être employé sur une chaussure mise en forme à force du type cousu, dans lequel l'enveloppe est rabattue en dehors et cousu sur le bord en saillie de la semelle exté- rieure.
Alors que sur les figures 2 et 3, l'enveloppe 7 est une pièce séparée fixée sur la pièce extérieure 1a par une couture 8, cette enveloppe peut faire partie intégrante de cette pièce extérieure de l'empeigne, suivant l'invention.
Cette solution est représentée sur les figures 2a et 4, sur lesquelles la pièce extérieure la comporte une portion en une seule pièce 1x en forme de jupe qui constitue l'enveloppe.
Ansi que l'indique la figure 4, un bout ou contrefort 4 a été introduit entre la pièce extérieure la' et la doublure 1b et son rebord recouvre la couture 6. La demi-semelle 11 a été
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mise en place et la portion du bord 1 La de l'enveloppe en une seule pièce 1x a été mise en forme sur la partie inférieure de la demi-semelle 11. La figure 5 représente une légère variante d'après laquelle la portion du bord 1m de l'envelop- pe en une seule pièce 1x est mise en forme directement sur le couvre-semelle et sur la couture et la demi-semelle 11 est appliquée de façon à masquer cette portion mise en forme à l'intérieur de l'enveloppe.
La figure 6 représente une chaussure comportant certaines des caractéristiques précédentes et dont l'empeigne 1 est montée sur la forme 2, mais qui comporte des éléments d'enveloppe séparés 7 et 7m dans ses portions respectives de la pointe et du talon. Suivant la figure 7, la doublure lb de l'empeigne est réunie dans la portion antérieure de la chaussure au bord du couvre-semelle 5 et à l'élément 7x par une couture simple 6b. Dans ces conditions, il n'est pas pos- sible d'introduire un bout ou contrefort moulé d'avance. La demi-semelle 11 est fixée sur le couvre-semelle 5 et les bords de l'enveloppe 7x sont mis sur forme en dedans sur la partie inférieure de la semi-semelle, l'enveloppe 7x se ter- minant au point 7v dans la portion de la tige de la chaussure.
Suivant la figure 8, la pièce extérieure la et la doublure 1b de l'empeigne (qui sont réunies à la partie sapé- rieure de la chaussure par une couture K) ne sont pas réunies à l'extrémité du talon de la chaussure par la couture simple 6, qui ne sert qu'à fixer la doublure 1b sur la demi semelle 5, tandis que l'enveloppe 7m est fixée par la couture 8 sen- lement sur le bord inférieur de la pièce la . Il est possible, dans ces conditions, d'introduire entre les pièces la et 1b le contrefort 3 moulé d'avance, dont le rebord ' est dirigé en dedans.
La longueur de la demi-semelle peut être suffi. sante pour recouvrir le couvre-semelle 5 à l'extrémité du talon de la chaussure et la portion du bord de l'enveloppe 7m peut être mise sur forme en dedans sur cette portion du
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talon de la demi-semelle, l'enveloppe se terminant au point 7n, figure 6. La semelle extérieure peuh alors être fixée de la manière ordinaire.
Quoiqu'on puisse employer un contrefort moulé de forme ordinaire , ce contrefort doit être mis sur la forme et cloué, opérations qui réduisent dans une certaine mesure l'éco- nomie qui résulte de la misesur forme foroée. On peut donc obtenir de meilleurs résultats suivant l'invention, en em- ployant un contrefort qui n'a pas besoin d'être mis en forme ni cloué, par exemple tel qu'il est représenté schématiquement sur la figure 9.
Ce contrefort 3x de la figure 9 comporte des portions de rebord 3a et 3b qui se recouvrent, et dont cha- aune a sensiblement la même largeur que la partie inférieure de la chaussure,, ces deux rebords se recouvrant, figure 9, de façon à former un fond à double épaisseur ou plaque de talon, qui améliore notablement l'attache du talon et qui peut se prolonger, si on le désire, en avant à partir de l'extré- mité postérieure de la chaussure jusqu'à la portion de la plante du pied de la chaussure, de façon à constituer une partie de la tige. Si on le désire, on peut combiner un contrefort métallique 12 avec ce fond en deux épaisseurs ou plaque de talon et tige de faon à le raidir davantage ainsi que l'attache du talon.
La demi-semelle 11 se prolonge en arrière sur cette partie de la tige en deux épaisseurs et sur l'élément métallique 12, la portion du bord 'la de l'enveloppe est mise sur forme sur cette demi-semelle et le talon H est fixé par exemple par des dispositifs de fixation passant à travers le couvre-semelle 5, les pièces 3a et 3b de la tige, le contrefort 12 et la demi-semelle 11.
Les figures 12 et 13 représentent une autre varian- te qui consiste à fixer l'empeigne 1 sur le couvre-semelle 5 par la couture 6. Dans ce cas, l'enveloppe 7 est fixée sur l'empeigne par une couture (qui pent être la couture 6 ou une couture indépendante) exécutée entre les bords opposés
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de l'enveloppe et le long de cette enveloppe, en délimitant ainsi deux rabats 7e et 7f. Une fois la forme introduite dans l'empeigne, le rabat 7f peut servir à exercer un effort pour tirer la couture en dedans sur le fond de la forme et il est fixé sur la surface inférieure du couvre-semelle par de la colle.
On pose alors la demi-semelle, on tire l'autre rabat 7e de l'enveloppe auteur des bords de la demi-semelle et on fixe son bord libre sur la surface inférieure de la demi semelle, puis on fixe la semelle extérieure S'.
Quoique l'expression " mise sur forme à force " ait été adoptée à titre de désignation précise et commode, il doit être bien entendu qu'elle désigne une chaussure ou article de cordonnerie quelconque du type dit " Calif ornie ", " demi semelle " ou " mise sur forme par glissement " .
L'invention ne doit pas être considérée comme limi- tée aux formes de réalisation représentées et décrites, qui n'ont été choisies qu'à titre d'exemple.
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