BE504116A - - Google Patents

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PROCEDE POUR LA FABRICATION DE CHAUSSURES PARTICULIEREMENT DU TYPE 
FLEXIBLE? ET CHAUSSURE OBTENUE PAR LE DIT PROCEDE 
La présente invention concerne un procédé pour la fabrication de chaussures, particulièrement du type flexible, et la chaussure obtenue par le dit procédéo 
Les procédés de fabrication de chaussures du type léger et flexible basés sur le principe de relier la semelle directement à un élé- ment de base au bord périphérique duquel on coud la partie qui constitue la fermeture supérieure de l'empeigne sont connus. 



   Le dit procédé a le désavantage d'exiger un travail très pré- cis et laborieux., parce que l'empeigne est composée par deux éléments pour- vus   d'une   forme, Isolément inférieur étant relié directement à la semelle, tandis que Isolément supérieur est uni à Isolément inférieur au moyen   d'une   couture   visibleo   
D'autre part, ce type de chaussure possède le défaut substantiel de posséder une forme caractéristique qu'il   n'est   pas possible de changer, due essentiellement à la couture périphérique supérieure qui unit les deux éléments constituant l'empeigne. 



   Le procédé suivant le présent principe inventif remédie aux dits inconvénients tout en conservant les mérites caractéristiques de la chaussure du type sans trépointeo 
Il est effectivement possible de réaliser des chaussures de n'importe quelle forme et caractéristique esthétique, tout en obtenant en même temps l'avantage de réduire dune façon sensible les opérations de préparation et de fini de..la chaussure. 



   Le procédé est caractérisé en ce que l'on retire d'un seul élé= ment de peau, façonné opportunément par des opérations   successives,   l'empei- gne entière et/ou sa doublure qui est, au moins en partie fermée au moyen 

 <Desc/Clms Page number 2> 

   d'une   couture longitudinale ou semblable de façon à réaliser 1?enveloppement complet du pied au moins dans sa partie avant. 



   Il est avantageux de limiter la fermeture totale de l'empeigne ou de la doublure à la seule partie avant de la chaussuretandis qu'en correspondance du talon il est prévu seulement un bord replié, apte à être relié à la semelle. 



   L'invention sera décrite avec référence aux plans annexés, la description et les dessins n'étant donnés qu'à titre explicatif et non limi- tatif de la portée de l'invention. 



   La figo 1 est une vue en perspective d'une chaussure réalisée diaprés le présent procédé, avec une partie de la semelle détachée de l'em- peigne. 



   La   figo   est le plan vu   d'en   bas   d'une   chaussure avec la se- melle et le talon enlevés. 



   La figo 3 est une section transversale d'une chaussure simi- laire vue en direction de la pointeo 
La figo 4 montre en perspective une chaussure vue de dessous réalisée avec sa doublure d'après le procédé inventif exposée avant le montage de la semelle. 



   La fig. 5 montre la même chaussure vue en plan. 



   La figo 6 est une section transversale de la dite chaussure suivant la ligne VI - VI de la fig. 5. 



   La fig. 7 représente en perspective la doublure d'une chaus- sure, doublure tubulaire réalisée suivant une variante du présent procé- dé. 



   La figo 8 montre en perspective la chaussure finie avec la dou- blure illustrée fig. 7. 



   Dans les   figso   1 à 3, A indique l'empeigne B la semelle, C le talon. 



   On commence d'abord par un élément plat de peau découpé de fa- çon à constituer après moulage l'empeigne possédant les caractéristiques voulues et des dimensions aptes à consentir l'enveloppement complet du pied au moins dans la partie avant et possédant des bords aux cotés, aptes à former au moyen   d'une   couture   d'extrémité   2, les flancs   4   et 1?arrière 6 de la chaussure. Le dit élément plat sera disposé et étiré sur une forme propre à lui faire assumer la forme définitive voulue. 



   En bas, les bords sont amenés à se   joindre,   après découpage de la matière excédante. 



   Vers la   pozntea   est prévue une série de plis 8 avec les découpa- ges nécessaires de façon à tendre parfaitement la peau sur la forme et à empêcher la formation d'endroits plus épais ou de noeuds. 



   Les bords après avoir été rapprochés, s'unissent de préférence bout à bout avec une couture 10 directement entre les deux bords ou avec une fausse couture initiale sur chaque bout les points de laquelle seront dans la suite pris et reliés de façon définitive au moyen d'une couture de renforcemento 
En correspondance de la pointe, à la suite des opérations pré- liminaires décrites, il se forme une espèce de système de coutures disposées comme des rayons de façon à obtenir la fermeture complète de l'empeigne. 



   Suivent les opérations normales de finissage telles que le pla- cement du renfort arrière 12, de l'ourlet éventuel 14, courroie avec boucle 16 etc. 



   L'union de la semelle B à l'empeigne A se fait très simplement 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 au moyen   d'une   couture périmétrale 18 clairement visible en figo 3 et indi- quée de façon schématique par des pointillés figso 1 et 20 
Suivant le procédé illustrée il apparaît que les opérations dé préparation et de montage de la chaussure sont très simples et les avantages de légèreté, flexibilité, commodité et d'imperméabilité   qu'elle   présente sont clairement montréso 
En correspondance du talon, l'empeigne présente -une ouverture 20   (figo   2) qui peut aisément être masquée par un élément rapporté fixé à la semelle et/ou par une portion de sous-pied.

   - 
Dans la figo 1 il est encore indiqué une sous-semelle pour cou- vrir la couture 22 et le talon C qui sera fixé à la semelle par des moyens bien connus. 



   Le procédé décrit ci-dessus exige Inadaptation de lâ peau à la forme et certains coupages pour empêcher qu'il ne se forme des plis ou grossissements qui -seraient gênants pour le pied. 



   Suivant une variante au procédé décrit., il est possible de parer à cet inconvénient. 



   La dite variante prévoit que l'empeigne   et/ou   la doublure soit réalisée en dehors de la forme avec un ou plusieurs éléments découpés et unis entre eux de façon à former au moins pour la partie avant de la chaus- sure une structure tubulaire fermée, dans laquelle on enfile la forme, la- quelle, agissant par pression et étirage, fera assumer à l'empeigne et/ou à la doublure la forme désirée. 



   Dans les figso 4, 5 et 6, D indique la doublure tandis que B est l'empeigne. La doublure dans l'exemple illustré est formée par deux éléments   24   et 26, unis entre eux, à la partie antérieure, par une couture le long du plan axial vertical de la chaussure. 



   La couture 28 supérieure est formée au voisinage des bords des éléments de tête 24 et 26, tandis que la couture inférieure 30 unit les bords périphériques des éléments 24 et 26 repliés vers le dehors pour ne pas gêner le piedo 
A l'arrière les éléments 24 et 26 se prolongent et forment les cotés de la chaussure et sont unis entre eux par des coutures au moyen du couvre-joint intérieur 32. La doublure D forme en haut, la languette 34. 



   Dans la doublure réalisée de cette façon, on insère de force la forme de telle façon que par déformation et étirage on lui fait prendre sa forme finaleo 
L'opération d'adaptation de la doublure à la forme peut avec avantage être facilitée, en mouillant la doublure pour qu'elle soit plus aisément moulableo 
L'empeigne E est formée-par un seul élément en peau qui est uni à la doublure par les coutures 36 qui relient le petit passant 38 muni de boucles 40, faites à la base de la languette 42, formée par l'empeigne et qui est aussi cousue à la languette 36 de la doublure. 



   Le bord périphérique supérieur est recouvert par un élément en peau F replié et cousu à la doublure et à l'empeigne. 



   L'empeigne se prolonge elle aussi en arrière et ses deux bords arrières sont réunis par le couvre joint extérieur 44. La semelle   s'appli-   que de façon connue au moyen   d'une   couture réunissant les bords   périphéri-   ques de l'empeigne et la doublure à la semelle. 



   L'empeigne pourra aussi être moulée à forme tubulaire, et dans ce cas elle sera de préférence en un élément unique en peau qui sera oppor- tunément moulé et cousu avant l'introduction de la forme. En ce cas, il pourra même n'y avoir de doublure ou bien, elle pourra être réalisée par des procédés connus. 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Une seconde variante du procédé prévoit que la doublure, réalisée séparément avec un ou plusieurs éléments découpés et reliés de façon à réali- ser une structure au moins partiellement tubulaire, est enfilée sur la forme, laquelle, en agissant par pression et étirage, oblige la doublure à prendre sa forme finaledoublure et forme, étant ensuite enfilées dans la chaussu- re proprement dite, préparée séparément avec des procédés connus de façon que, après avoir extrait la forme, on réalise la chaussure doublée. 



   Gette seconde variante de fabrication est illustrée aux figs.7 et 8. 



   Nous référant aux dites figures, G est la doublure qui, dans l'exemple illustré., est formée d'un seul élément en peau, opportunément dé- coupé et cousu le long du bord vertical arrière.46 et en correspondance avec la pointe, le long du plan vertical moyen (coutures   48   et   50).   



   La doublure ainsiréalisée sur la forme a atteint son moulage définitif par pression et étirage. 



   Cette opération peut avec avantage être réalisée en mouillant la peau et en la repassant à chaud. 



   La languette 52 est cousue à la doublure. 



   La chaussure proprement dite est réalisée séparément par les pro- cédés connus au moyen de l'empeigne H et de la semelle L. 



   La doublure, montée sur   l'empeigne,   est enfilée dans la chaus- sure de telle façon qu'en enlevant la forme, on réalise la chaussure dou- bléeo L'union entre la doublure et la chaussure pourra être obtenue par exemple par des mastics ou colles avec lesquels on enduira au moins en par- tie la surface de contact entre les deux éléments, ou bien (ou en combinai- son) par des coutures convenables comme celles indiquées par 52 et 54, dans la figo   2,   et qui éliminent toute couture intérieure visible. 



   Dans la pratique les détails de mise en oeuvre du procéder y compris les formes et les caractéristiques de la chaussure et de la doublu- re pourront différer sans pour cela sortir du cadre de l'inventiono 
REVENDICATIONS. 



   1. Procédé pour la fabrication de chaussures., particulièrement du type flexible, caractérisé en ce que, d'un unique élément de cuir décou- pé opportunément, on retire par moulage successif l'empeigne entière   et/ou   la doublure qui est au moins en partie fermée par des coutures longitudinales ou autres, de façon à obtenir l'enveloppement complet du pied au moins dans sa partie avant.

Claims (1)

1. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la fermeture complète de l'empeigne est limitée à la partie avant de la chaussu- reo 3. Procédé suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'en correspondance avec la partie arrière, l'empeigne présente un bord périphérique apte à sa liaison avec la semelle.

   4. Procédé suivant les revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'en correspondance avec la pointe, la couture longitudinale se prolonge en deux coutures ou plus en direction radiale de façon à ramasser et fermer les pans qui se forment en correspondance de la dite zone, et de manière à empêcher la formation de parties épaisses et de noeuds.

   5. Procédé suivant les revendications 1à 4, caractérisé en ce que l'empeigne possède une forme apte à présenter aussi les pans aptes à constituer, après mise en forme, les côtés et la partie arrière de la chaussurela couture qui unit les bouts des dits pans étant prévue en cor- respondance avec la dite partie arrière. <Desc/Clms Page number 5>

   6. Procédé suivant les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'empeigne, après sa complète préparation,, s'unit à la semelle par une couture périmétraleo 7. Procédé suivant les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'ouverture que l'empeigne laisse en correspondance avec le talon est masquée par un élément fixé de façon opportune à la semelle et/ou avec une partie du sous-pied.

   8. Procédé suivant les revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les coutures de fermeture de l'empeigne s'effectuent avec les pans présentés bout à bout pour empêcher la formation d'épaisseurs gênantes.

   9. Procédé diaprés la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins une partie des coutures de l'empeigne est effectuée au moyen d'un raccordement direct entre les pans bout à bouto 10. Procédé suivant la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins une pàrtie des coutures de fermeture de l'empeigne est ef- fectuée par une couture de renforcement de fausses coutures exécutées au préalable soit une pour chaque pan à réuniro 11.

   Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'empeigne et/ou la doublure est moulée hors forme avec un ou plusieurs éléments découpés et cousus entre eux de façon à réaliser au moins la par- tie avant de la chaussure en une structure tubulaire fermée dans laquelle dans la suite sera enfilée la forme, laquelle, agissant par pression et étirage fera prendre à l'empeigne et/ou à la doublure sa forme définitiveo 12. Procédé suivant la revendication Ils caractérisé en ce que l'empeigne est formée d'un élément unique en peau découpé et cousu avant l'introduction de la formeo 13o Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la doublure est formée par deux éléments symétriques unis le long du plan axial vertical de la chaussure.

   14. Procédé suivant les revendications 11 et 13, caractérisé en ce que les deux éléments se prolongent en arrière jusqu9à former les cotés de la chaussure.

   15. Procédé suivant la revendication Ils caractérisé en ce que les coutures en haut de la doublure sont réalisées en approchant les têtes des pans des éléments, tandis que les coutures du bas sont exécutées en repliant vers le dehors les pans eux-mêmes,, de façon à ne pas gêner le pied.

   16. Procédé suivant la revendication Ils caractérisé en ce que., la peau est mouillée afin qu'elle épouse plus aisément la forme.

   170Chaussure réalisée diaprés le procédé relatif à une ou plusieurs des revendications 11 à 15.

   18. Chaussure suivant la revendication 17 caractérisée .en ce que l'empeigne est formée par un seul élémento 190 Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la doublure, réalisée en dehors de la forme avec un ou plusieurs éléments joints ensemble de façon à réaliser une structure au moins en partie tubu- laire, est enfilée sur la forme laquelle, en agissant par pression et éti- rages fait prendre à la dite doublure sa forme finale, la doublure et la forme étant ensuite enfilées dans la chaussure proprement dite, préparée séparément avec des procédés connus, de telle façon que, la forme ayant été extraite, on obtienne la chaussure doubléeo 20.

   Procédé suivant la revendication 19, caractérisé en ce que Inadaptation de la chaussure sur la forme est obtenue moyennant mouillage de la peau et repassage successif à chaud.

   21. Procédé suivant les revendications 19 et 20, caractérisé <Desc/Clms Page number 6> en ce que 1-'union entre la doublure et la chaussure est effectuée au moins en partie par des colles et mastics.

   22. Procédé suivant les revendications 19 et 20, caractérisé en ce que l'union entre la doublure et la chaussure est obtenue au moins en partie par des coutures.

   23. Procédé suivant la revendication 19, caractérisé en ce que la doublure est réalisée au moyen d'un élément unique en peau.

   24. Procédé suivant les revendications 19 à 23, caractérisé en- ce que Isolément constituant la doublure a ses pans cousus en correspondan- ce de la verticale arrière et le long du plan vertical moyen en correspon- dance de la pointe.

   25. Procédé suivant les revendications 23 et 24, caractérisé en ce qu'à la doublure est unie la languette qui recouvre à 1?intérieur la lan- EMI6.1 guette de l9empeigneo 26. Chaussure caractérisée en ce qu'elle est réalisée d'après le procédé suivant une ou plusieurs des revendications ci=dessus.