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Perfectionnements aux systèmes de commande à distance.
La présente invention concerne les systèmes de commande à distance et plus particulièrement les circuits de ligne ou de communication destinés à de tels systèmes.
La présente invention constitue un perfectionnement sur celle décrite dans le brevet américain 2.350.868 du 6 juin 1944 concernant les systèmes de commande à distance.
Un des objets de l'invention est la prévision d'une disposition permettant d'interposer un courant porteur ou une voie radio dans la ligne qui relie le bureau et les postes dans un système de commande à distance, en utilisant une seule voie de fré- quence pour la transmission de codes dans les deux sens.
Un autre objet de l'invention est la prévision d'un moyen permettant de transmettre des codes par courant porteur dans l'un ou l'autre sens entre deux postes, ce moyen comportant un récep-
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teur sensible à chaque poste,, répondant à des signaux extrême- ment atténués reçus de l'autre poste,le récepteur étant établi de manière à être insensible aux signaux transmis par le même poste, indépendamment de leur puissance ou de leur fréquence, ainsi qu'un moyen permettant d'établir la transmission dans un sens au cas où la transmission commencerait simultanément aux deux postes.
L'invention est représentée à titre d'exemple sur le dessin annexé dont les figures lA et 1B, réunies, représentent un mode de réalisation d'un système de commande à distance con- forme à l'invention dans lequel les signaux codés sont transmis par radio dans deux sens entre le bureau de commande, représen- té fig.lA, et un poste répétiteur représenté sur la fig.lB, re- liés par les fils de ligne Yl-Zl, par l'intermédiaire desquels les codes sont transmis entre les postes répétiteurs et une série de postes de campagne, un de ces derniers ayant été re- présenté sur cette figure.
La figure 2A montre une variante du système de la fi- gure lA dans laquelle l'appareil qui sert à reproduire ou répéter les codes produits au bureau en direction des postes, sous forme de signaux radio, et dont l'objet consiste également à répéter les codes reçus sous forme de signaux radio, vers le bureau, et contenus dans un "premier poste répétiteur?? situé à une cer- taine distance du bureau et relié à ce dernier par les fils de ligne Y-Z.
La figure 2B représente une variante de la figure 1B dans laquelle un répétiteur semblable à celui de la fig.1A est établi de manière à répéter les codes reçus du bureau sous forme de signaux radio dans une deuxième ligne Y2-Z2, aussi bien que dans la ligne Yl-Zl. ce répétiteur pouvant également répéter les codes de contr8le reçus des postes de campagne sur l'une ou l'au-
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tre ligne et dirigés vers le bureau au moyen de la même voie radio.
Les chiffres et lettres de référence identiques dési- grient des éléments analogues/sur les différentes vues.
Il est bien entendu que le système de commande à distance utilisé ici est du type à "code échelonné dans le temps" utili- sant des groupes à décoder CU au bureau et à chaque poste de campagne pour la transmission et la réception de codes, ce sys- tème ayant déjà été décrit dans le brevet américain 2.229.249 du 21 janvier 1941, les circuits de ligne étant toutefois disposés suivant la description du brevet américain n .2.350.668 du 6 Juin 1944 déjà mentionné ci-dessus.
Ainsi qu'on le voit sur la figure 1B ci-jointe, le re- lais de ligne R de chaque poste est du type polarisé dont le contact est maintenu dans une position par un dispositif magné- tique ou mécanique, ce relais R étant d'autre part normalement excité par l'intermédiaire des fils de ligne Yl-Zl par du cou- rant provenant d'une batterie de ligne Bl.
Les codes de commande produits au bureau sont transmis par cette ligne en interrompant périodiquement le courant de batterie de la même façon que dans le brevet américain 2.229.249 précité mais les codes de contrôle ou de vérification créés aux postes sont transmis d'une manière différente, à savoir, en établissant la connexion intermittente des fils de ligne entre eux à travers une impédance faible comprenant les bobines fil- trantes LP du poste transmetteur, de manière à faire varier le courant fourni par la batterie Bl conformément au code. Ces co- des, résultant de ces variations de courant sont reçus au poste répétiteur par un relais de ligne polarisé 1R, relié à la ligne par un transformateur 40, ce qui le rend sensible aux varia- tions de courant de ligne.
Le relais 1R est du type à stick magnétique et il est établi de façon à être maintenu dans la
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dernière position dans laquelle il a été placé au moment où son excitation a cessé et il occupe normalement, d'autre part, la position dans laquelle on a représenté ses contacts gauches.
L'appareil du poste répétiteur, représenté sur la fig.lB comprend un relais de changement de polarité 1PC grâce auquel on inverse la polarité du courant appliqué à la ligne pendant la transmission d'un code de contrôle, ainsi qu'un groupe de relais LA, LB, LC à coupure retardée,, un relais stick Z et enfin des relais 1TC et 1CR transmetteur et récepteur de courant porteur.
En outre, on a prévu un oscillateur électronique OSC pour produire un courant alternatif ayant une fréquence porteuse appropriée, que l'on fait passer à travers un amplificateur AMP et qu'on applique par l'intermédiaire des contacts travail du relais 1TC à l'antenne radio Al. Le relais 1TC répète le fonc- tionnement en code du relais 1R et applique les codes de con- trôle à l'antenne Al pour leur retransmission sous forme de signaux radio.
Le relais 1TC occupe normalement une position de repos, ainsi qu'on l'a représenté, dans laquelle l'antenne A1 est reliée par l'intermédiaire de son contact repos et d'un amplificateur au relais 1CR, ce relais étant sensible à des codes de signaux radio reçus du bureau, tandis que par l'action- nement de son contact a, il les retransmet au moyen de la li- gne Yl-Zl aux postes de campagne.
L'appareil à coder de chaque poste de campagne comprend un relais principal M, lequel, lorsqu'il est excité, met l'ap- pareil du poste en condition de transmettre, un relais trans- metteur T actionné par intermittence lorsque le relais M est excité afin d'appliquer le code de contrôle à la ligne, un relais de ligne R du type polarisé sensible aux codes appli- qués au relais de ligne 1CR, ainsi qu'à ceux fournis par le re- lais associé T et enfin un groupe à coder CU comprenant un appareil sélecteur servant à décoder les codes reçus et qui
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contrôle également le fonctionnement du relais associé T.
On a représenté séparément un relais sélecteur E commandé par le groupe à coder, ce relais étant sélectivement sensible à la première impulsion d'un code de commande transmis à partir du bureau, en vue de mettre le groupe à coder en condition de re- cueillir le code et d'empêcher tout actionnement ultérieur du relais transmetteur T, au cas où le bureau et le poste commence- raient simultanément la transmission de codes, la disposition comportant,,en outre, un relais de shuntage de ligne LBP qui est excité pendant la durée de chaque code et qui commande diffé- rents circuits locaux.
L'appareil placé au bureau de commande, figure lA est généralement semblable à celui des postes de campagne et il comprend un relais principal ou de commande OM,' un relais trans- metteur OT, ainsi qu'un relais récepteur OR qui commande un groupe à coder CU. Certains des relais du groupe à coder sont représentés séparément sur la figure lA, et ils comprennent les relais OL1, OL2,OLB, OLDT, 016, PC et PCP, fonctionnant tous de la manière décrite au sujet des relais analogues dans le brevet américain n .2.350.668 du 6 Juin 1944.
En outre, on a prévu un oscillateur électronique OSC et un amplificateur AMP pour appliquer à une antenne radio A le courant porteur codé par le fonctionnement du contact b d'un relais TC, tandis que ce dernier répète le fonctionnement en code du relais transmetteur OT du bureau. Le relais TC est normalement hors d'action et alors, l'antenne A est reliée par son contact repos b, et à travers son amplificateur, à un re- lais récepteur OR, lequel est rendu ainsi sensible au code de contrôle produit par les postes. Un relais auxiliaire TS est également prévu pour permettre de commander le relais OR à la première impulsion d'un code de contrôle, ainsi qu'on l'ex- plique plus loin.
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Chaque code comprend une' série d'impulsions, généra- lement 16 en tout, chaque impulsion étant relativement longue ou courte pour fournir la caractéristique du code. La première im- pulsion de chaque code de commande transmise par le bureau est une impulsion longue, de sorte que le code est ainsi rendu dis- tinct des codes de contrôle produits aux postes de campagne dans lesquels la première Impulsion est relativement courte.
Dans les codes de commande produits par le relais 1CR, tant donné que la ligne est normalement fermée, les impulsions de nombre impair correspondent à l'ouverture de la ligneet les impulsions de nombre pair à la fermeture de la ligne. D'autre part, les circuits des courants porteurs sont normalement ouverts et les codes sont de phases opposées,le courant étant appliqué aux antennes A et Al au cours des impulsions impaires, et non pas pendant les impulsions paires. Dans les codes de contrôle appliqués au circuit de ligne par le relais T, les impulsions impaires représentent un accroissement du courant de ligne su- périeur à la normale, tandis que les impulsions paires indi- quent un retour du courant de ligne à la valeur normale.
Le fonctionnement de l'appareil des figures 1A et 1B sera maintenant décrit en supposant tout d'abord que le relais OM a été excité pour commencer la transmission d'un code de com- mande. La fermeture du contact travail e du relais OM relie le relais transmetteur OT au groupe à décoder de manière à action- ner périodiquement le relais OT conformément au code. Dès que le relais OT est excité, son relais répétiteur PC est excité par un circuit comprenant la borne B d'une source locale appro- priée de courant, le contact y du relais OT, le relais TC, et, enfin l'autre borne C de la même source,,, et le relais TC appli- que ainsi le code à l*antenne A sous forme d'impulsions de cou- rant porteur à la fréquence produite par l'oscillateur OSC.
Le relais OT ferme également un circuit partant de la borne B et A
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passant par son contact travail f, le contact h du relais OM, l'enroulement inférieur du relais OR, et enfin la borne C, de manière que le relais OR soit actionné localement conformément au code, tout en excitant les relais OL1, OL2, OLD et OLDP de la façon habituelle. Le relais PC n'est pas actionné, son cir- cuit étant ouvert par le contact j du relais OM et par conséquent les relais PCP et TS ne sont pas actionnés à leur tour.
Les signaux radio transmis par l'antenne A sont captés par l'antenne Al, ce qui met le relais 1CR en condition de re- transmettre le code, grâce à l'actionnement de son contact a, vers la ligne Yl-Zl, de sorte que le relais de ligne R de cha- que poste fonctionne conformément au code produit par le relais transmetteur OP du bureau. Chaque fois que le relais 1CR fonc- tionne, il ferme un circuit partant de la borne B de la source locale de courant, et passant par son contact gauche b, l'enrou- lement du relais LB pour se terminer à la borne C. Le relais LB est mis en jeu par suite du premier actionnement du relais 1CR et il est maintenu excité par une excitation intermittente, jusqu'à la fin du code.
Le relais LA est excité d'une manière constante au moyen du contact normal b du relais 1R, et dès que le relais 1LB est mis en jeu, il ferme un circuit partant de la borne B, et comprenant le contact a du relais LA, le contact 1 du relais LB, l'enroulement du relais LC et enfin la borne C, de sorte que le relais LC soit mis en jeu et maintenu dans cette condition d'excitation jusqu'à la fin du code.
Etant donné que le relais 1R peut être inversé lors- qu'il se produit un accroissement du courant de ligne, l'ouver- ture de la ligne, par suite du premier actionnement du contact a du relais 1CR, a pour conséquence de déplacer les contacts du relais 1R vers la gauche, c'est-à-dire dans la position qu'ils occupent déjà. Lorsque le relais LB est mis en jeu, son contact d
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shunte l'enroulement supérieur du relais 1R, relié au transfor- mateur 40 et le contact ± du relais LB ferme un circuit partant de la borne médiane 0 de la source locale, et passant par l'en- roulement inférieur du relais 1R, le contact repos 1 du relais 1TC et enfin la borne C par le contact b du relais 1LB, de façon que le relais 1R soit maintenu dans sa position normale jusque la fin de la transmission du code effectuée par le relais 1CR.
Si l'on suppose ensuite qu'on commence un code par l'excitation d'un relais du poste M, lorsque le système est au repos et que le relais OM est hors d'action, les contacts i et k du relais M inversent les connexions aboutissant au relais R et le contact du relais M ferme également une connexion par- tant du fil Yl et aboutissant à la ligne Zl en passant par le contact d du relais LBP et le contact d du relais E.
Le contact 2 du relais M branche le relais T au groupe à coder et le re- lais 1T ouvre et ferme périodiquement ses contacts en synchro- nisme avec le code transmis dont la première Impulsion est re- lativement courte et se termine par la libération du relais T, par suite de l'excitation du-.relais LBP, ce dernier relais étant commandé comme le relais OLBP représenté fig.1A. Après que le relais LBP a été mis en jouxtes fils de ligne Y1-Z1 sont reliés entre eux par l'intermédiaire du contact b du relais T et le circuit destiné au relais R, lequel comprend le contact b du relais T, lorsque le relais M est excité et est maintenant ouvert.
Dès que le relais T est mis hors d'action, le relais R n'entre en jeu que si le courant de ligne est de polarité in- verse tandis que la ligne Zl est positive.
Au poste répétiteur, l'accroissement initial du courant de ligne, dû à l'actionnement du relais M, met le relais 1R dans sa position inverse, ce qui ferme un circuit partant de la bor- ne B et passant par son contact inverse c, le contact repos du relais LB, l'enroulement du relais 1TC et enfin la borne C, de
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manière que le relais 1PC soit excité pour lui permettre d'ap- pliquer à l'antenne Al le courant provenant de l'oscillateur OSC.
En même temps, un circuit est fermé et comprend la borne B, le contact droit Il du relais 1CR. le contact inverse a du relais 1R, et le contact travail b du relais LA, l'enroulement du relais 1PC et enfin la borne C, ce circuit mettant en jeu le relais 1PC. L'actionnement des contacts b et d du relais 1PC inverse la polarité de ligne ce qui est nécessaire pour assurer le fonc- tionnement continu du relais R au poste transmetteur tout en libérant en même temps le relais R de chacun des autres postes auxquels le relais M n'a pas été actionné. Maintenant, le relais LB est mis en jeu par le circuit suivant, borne B, contact in- verse b du relais 1R, contact 2 du relais 1PC, l'enroulement du relais 1B et borne C. Ainsi, le relais LC est mis en jeu au moyen du contact! du relais LB.
Le relais 1R est maintenu in- versé pendant l'inversion de la polarité de ligne effectuée par le relais 1PC, étant donné que son enroulement supérieur est temporairement shunté au contact travail % du relais 1PC, et aux contacts repos 0 des relais LB et LC, tandis que son enrou- lement inférieur est excité temporairement dans un sens qui tend à le maintenir dans sa position inverse, à l'aide du circuit partant de la borne B, au contact repos à du relais LB ou LC, passant par le contact travail f du relais 1PC, l'enroulement inférieur du relais 1R, et enfin la borne 0.
L'impulsion radio transmise par l'antenne A1, lorsque le relais LPC est excité, est captée au bureau par l'antenne A et inverse la position du relais OR, ce qui excite les relais OL1, OL2, OLB et OLBP, selon le procédé habituel, tout en complétant un circuit temporaire comprenant la borne B, le contact inverse $ du relais OR, les contacts repos f du relais OLBP, j du relais OM e du relais 016, l'enroulement'du relais PC, et enfin la borne C. Ainsi le relais PC est mis en jeu et
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établit un circuit de maintien par son propre contact travail a. lorsque le relais OLBP entre en jeu. Le relais OR ferme égale- ment un circuit temporaire partant de la borne B et passant par son contact inverse a, les contacts g des relais PC, OL1 et OLBP, l'enroulement du relais TS, et enfin la borne C.
Le re- lais TS est mis en jeu et ferme un circuit partant de la borne B et passant par le contact travail a du relais TS, le contact repos du relais OM, l'enroulement inférieur du relais OR, enfin la borne C. Le fonctionnement du relais TS est établi de manière à correspondre à celui du relais transmetteur T du pos- te, et le relais OR est maintenu dans sa position inverse par le relais TS pendant la même durée de temps, au cours de la première impulsion d'un code de contr8le, que s'il était com- mandé directement par le relais T, de sorte qu'il actionne cor- rectement son groupe à coder CU, même si l'impulsion radio ini- tiale captée est d'une durée relativement courte.
Cette dispo- sition a été prévue pour la raison que la première impulsion codée transmise par le poste répétiteur est un peu plus courte que la première impulsion produite par le relais T, étant donné qu'elle est terminée par la mise hors d'action du relais 1TO lorsque le relais LB est mis en jeu pour ouvrir son contact e.
Il s'en-suit que dès que le relais T est mis hors d'action afin de commencer la deuxième impulsion du code, le relais 1CR se trouve déjà relié à l'antenne Al, de manière à être sensible à l'actionnement du relais TC du bureau, et ne reste libéré que si l'appareil du bureau est en condition de capter le code, c'est-à-dire seulement si le relais OM n'a pas été actionné.
Si le relais 1CR reste hors d'action jusqu'à l'instant où le re- lais 1R est remis dans sa position normale par la libération du relais T, le relais directionnel Z est mis en jeu par le cir- cuit comprenant la borne B, le contact droit b du relais 1CR, le
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contact normal a du relais 1R, le contact g du relais 1PC, le contact d du relais LC, l'enroulement du relais Z, et enfin la borne C. Le relais Z, par la fermeture de son contact travail b met le relais 1TC en condition de répéter le code reçu par le relais 1R du poste de campagne, sous forme d'un impulsion codée radio à laquelle est sensible le relais OR.
Le relais OM du bureau ne peut pas être mis en jeu après que le relais OL1 a été excitée par conséquent, les relais TC et 1CR restent hors d'action jusqu'au moment où le code de contr8- le transmis par le relais T est terminé. Les relais LA et LB sont maintenus en action par l'excitation intermittente trans- mise par l'intermédiaire des contacts normal et inverse b du relais 1R, d'où il résulte que le relais LC est maintenu en con- dition d'excitation jusqu'à la fin du code, alors que les re- lais Z et 1PC sont maintenus excités à l'aide de circuits de maintien partant de la borne B et passant par le contact dcoit b du relais 1CR, le contact b du relais LC, leurs con- tacts et enroulements respectifs et enfin la borne C.
Pour diminuer l'intervalle de temps qui se produit en- tre des codes successifs, les circuits sont établis de manière que les groupes à coder soient tous établis dans leur condition normale à la fin d'un code de contrôle complet et cela à peu près au même moment. Lorsque le relais OR du bureau est réta- bli dans sa condition normale à la fin d'un code de contrôle, un relais 016 fonctionne et ferme un circuit comprenant la borne B, le contact gauche a du relais OR, les contacts tra- , vail c des relais PC et 16, le contact repos e du relais OM, l'enroulement du relais OT, et enfin la borne C. @râce à ce circuit, le relais OT est momentanément excité de manière que le relais TC applique une impulsion unique à l'antenne A, le relais 1CR du poste répétiteur répondant à cette impulsion, ce qui libère les relais 1PC et Z.
Le relais 1PC rétablit la pola-
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rite du courant appliqué à la ligne Y1-Z1 dans sa condition normale, afin que le relais R de chaque poste, sauf celui du poste transmetteur soit excité, et qu'à ce même poste trans- metteur le relais R de ce poste soit également excité;, le relais étant mis hors d'action pour lui permettre de répondre au cou- rant de ligne de polarité normale.
Au cas où le code serait incomplet et que le fonction- nement du relais OR se terminerait sans occasionner le fonc- tionnement du relais 016, par suite d'une avarie quelconque, ou d'une faute commise, le relais PC serait libéré par le relais à temporisation OLBP et compléterait un circuit momentané pour le relais OT à l'aide des contacts repos des relais 016 et PC, du contact travail ± du relais PCP, de manière que les relais TC et 1CR soient actionnés pour rétablir la condition normale du système* Lorsqu'on commence un code de contrôle de la façon décrite ci-dessusil peut *-'écouler un bref temps de propagation avant que son effet se manifeste au bureau,
pendant lequel le relais OM peut être excité pour commencer un code de commande,. de sorte que les relais PC et OM pourraient être enclenchés simultanément. Dans ce cas, le relais PC est mis hors d'action en raison de l'ouverture du contact l du relais OM dans son circuit, le relais OM restant excitée et le relais OT étant mis en jeu, afin de déterminer l'excitation du relais TC; ainsi, dès que le relais 1TC du poste répétiteur est mis hors d'action pendant la première impulsion du code de contrôle pro- duite par le relais T de la manière décrite plus haut, le re- lais 1CR est mis en jeu et ouvre la ligne Yl-Zl tout en libérant le relais 1PC, le relais LB étant maintenu, cependant, dans sa condition d'excitation.
Le relais 1PC ouvre son contact travail dans le circuit d'excitation du relais Z et rétablit le relais 1R dans sa condition normale en fermant son contact repos f.
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La première impulsion longue produite par le relais 1CR em- pêche l'actionnement ultérieur du transmetteur T du poste et laisse au transmetteur OT du bureau le contrôle du restant du code. On remarquera que le sens de transmission, dans ce cas particulier, est déterminé par l'excitation ou la non-excitation du relais OM du bureau, comme si aucun répétiteur n'était uti- lisé.
On remarquera,en outre, que le système à courants por- teurs représenté ne nécessite pas l'emploi de circuits différen- tiateurs de fréquence pour empêcher l'actionnement du relais récepteur tel que 1CR par un courant provenant de l'oscillateur associé OSC, étant donné que ces circuits sont reliés à l'an- tenne, dans la position contraire du relais ,transmetteur 1TC.
Il s'en-suit, par conséquent, que la même, ou à peu près la même fréquence,,porteuse peut-être utilisée pour la transmis- sion dans les deux sens et qu'une seule fréquence porteuse ou' voie radio est nécessaire. En outre, le système conforme à la présente invention est indiqué lorsque l'atténuation est,élevée, c'est-à-dire, lorsqu'un courant transmis relativement élevé, ainsi qu'un relais récepteur d'une sensibilité correspondante, sont nécessaires.
Dans le système décrit, la pratique courante consiste à prévoir un appareil de débranchement à 'chaque poste de campagne, tel que décrit dans la demande de brevet américain 468.224 du 8 Décembre 1942, concernant des systèmes de commande à distance, grâce auquel l'opérateur placé au bureau de com- mande peut débrancher l'appareil d'un poste quelconque à volon- té, en empêchant ainsi toute interférence ou antagonisme en cas d'avarie ou de faute de fonctionnement. Cela est'obtenu en actionnant un bouton-poussoir PB indiqué sur la fig.lA pendant une période relativement longue en comparaison des longueurs des impulsions codées.
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Si le bouton PB est actionné pendant la transmission d'un code de contrôle suivant la description précédente, le re- lais TC est excité constamment, ce qui empêche que le relais OR reçoive le code, et met le relais 1CR en condition d'être excité dès que le relais 1TC est libéré, pour transmettre une impulsion codée de nombre pair.
Le relais 1CR ouvre le circuit de ligne, en mettant le relais 1R dans sa condition normale, et libère les relais IPC et Z et le relais 1PC, lorsqu'il est mis hors d'action, maintient le relais 1R dans sa condition 'normale, de sorte que le relais 1TC reste libéré; à ce moment, le relais 1CR maintient la ligne Y1-Z1 ouverte afin que le relais R soit maintenu au repos, ce qui correspond à l'excita- tion continue du relais TC. On remarquera que,puisque l'opéra- teur est à même d'inverser le sens de transmission à travers le poste répétiteur, et cela à volonté, le circuit de ligne peut être commandé à tout instant à partir du bureau même dans ses parties les plus éloignées.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 2A, on voit qu'on a représenté ici une variante de la figure 1A dans laquelle l'appareil du circuit porteur associé à l'antenne A est placé à une certaine distance du bureau et relié à celui-ci à l'aide de deux fils de ligne Y-Z au moyen desquels les codes sont trans- mis dans les deux sens.
L'appareil du bureau représenté ici est disposé de la même façon que si le bureau et les postes de cam- pagne étaient reliés par un circuit de ligne réel, tel que dé- crit dans le brevet américain 2.350.668 du 6 Juin 1944, com- prenant un relais de commande OM agissant sur un relais trans- metteur OT grâce auquel le courant appliqué à la ligne Y'Z par la batterie OB est interrompu pour transmettre des codes de commande, tandis que le relais récepteur OR est du type po- larisé à circuit de maintien, relié à la ligne par l'intermé- diaire d'un transformateur d'impulsions 40 comme le relais 1R
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de la figure 1B, le relais récepteur OR étant également sensible aux variations du courant de ligne.
Le groupe à coder du bureau, figure 2A, comprend également'un relais changeur de polarité PC et un relais auxiliaire TS fonctionnant de la même façon que les relais semblables de la figure lA qui ont été déjà décrits.
L'appareil représenté fig.2A peut être utilisé con- jointement à celui de la figure 1B, déjà décrit et dans ce cas, la voie de communication comprend trois sections, l'une compre- nant les fils de ligne Y-Z, une autre comprenant la voie radio qui comporte les antennes A et A1, tandis que la troisième comprend la ligne Yl-Zl qui s'étend jusqu'au poste de campagne, ainsi qu'on l'a représenté sur la figure 1B.
Le premier poste répétiteur, tel que représenté sur la figure 2A,'sert à répéter les codes entre la ligne Y-Z et la voie radio, et comprend deux relais de ligne polarisée PR et NR branchés en opposition entre les fils de ligne Y-Z en série avec une résistance relativement élevée 20, avec également un relais NP à action retardée com- mandé par le relais NR, ainsi qu'un appareil pour courant por- teur, comprenant un relais transmetteur TC et un relais récep-, teur CR associés à l'antenne A comme pour la fig.lA. Normalement, la polarité du courant appliquée par la batterie OB à la ligne Y-Z est telle que le relais PR prend sa position d'excitation et le relais NR sa position de libération, tel qu'on l'a re- présenté, et lorsque la polarité de ligne est inversée par le relais PC du bureau,
le relais MR prend sa position d'excitation et le relais PR sa position de repos. Dès que la ligne Y-Z est ouverte par l'actionnement du relais OT, le relais PC est li- béré et forme un circuit comprenant la borne B, les contacts normaux a. des relais NR et CR, le contact inverse a du relais PR, l'enroulement du relais TC et la borne C. Le relais TCen conséquence, répète l'action du relais OT et applique des codes - de commande à l'antenne A comme pour la fig.lA, le relais 1CR de la fig.lB ou 2B étant sensible à ces codes.
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Lorsqu'une impulsion radio est captée par l'antenne A de la fig.2A, par suite du commencement d'un code de contrôle effectué par un relais transmetteur T de poste de campagne, le relais CR réagit et shunte la résistance 20 ce qui augmente le courant passant dans la ligne Y-Z, de manière à inverser le relais OR, et à ce moment, le relais PC est excité de la manière décrite auparavant, inversant ainsi la polarité du courant ap- pliqué à la ligne Y-Z, ce qui libère le relais PR et excite le relais NR. L'actionnement du contact a du relais NR vers la droite a pour résultat de débrancher la borne B du circuit du relais TC et détermine l'excitation du relais NP à coupure re- tardée.
Le code de contrôle transmis par le relais T est répété par les relais CR et OR de la manière décrite plus haut en ce qui concerne les figs.1A et 1B, le relais PC étant libéré par un relais 016 à la fin du code. Dans l'exemple précédent, le code était suivi par la transmission d'une impulsion unique effectuée par le relais TC du bureau dans le but de mettre le relais 1PC de la fig.1B hors d'action.
Dans l'exemple présent, le rétablis- sement à la normale de la polarité de la ligne Y-Z, par le relais PC à la fin du code, a pour résultat la mise en jeu du relais PR et la mise hors d'action du relais NR, ce qui coupe l'excitation du relais NP; il s'ensuit que le circuit du relais TC est alors fermé momentanément par le contact a du relais NP et le contact b du relais NR, avec le même résultat.
Selon la fig.2A, l'actionnement du bouton PB coupe la batterie OB de la ligne, de manière que les deux relais PR et NR soient tous deux libérés tout en assurant l'excitation constante du relais TC. Ce dernier relaisest également excitée si l'on actionne le relais OT pour commencer la transmission d'un code de commande au même instant où l'on commence un code de contrôle, en actionnant le relais T; le fonctionnement du dispositif de la figure 2A est identique à celui de la figure 1A
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sous cet aspect, conformément à la description déjà faite.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 2B, on voit que l'appareil représenté ici est établi pour assurer la commande de postes de campagne reliés à une ligne Yl-Zl semblable à celle de la figure 1B, et en plus de cette disposition, on a prévu ici une autre série d'appareils interconnectés au premier appareil pour assurer la commande d'un autre groupe de postes reliés à une deuxième ligne Y2-Z2. D'après la fig.2B, on voit que l'ac-, tionnement du relais récepteur 1CR, dû à un code de commande transmis par l'appareil du bureau (fig.lA ou 1B) détermine- l'application du code de commande aux deux lignes par suite de l'actionnement de ses contacts à et c, respectivement, et actionne en même temps les relais LB et LC, ainsi qu'on l'a déjà décrit au sujet de la fig.1B.
Si l'on suppose tout d'abord qu'un code de.contrôle a été mis en marche à un poste situé sur la ligne Y1-Z1, on voit que le relais 1R inverse la position des relais 1TC et 1PC et transmet une impulsion radio au,bureau, à partir de l'antenne Al, ainsi qu'on l'a déjà décrit. L'inversion de polarité dans la ligne Yl-Zl par le relais 1PC libère les relais de ligne des autres postes placés sur cette ligne, et ceux qui se trouvent, sur la ligne Y2-Z2 sont libérés par l'ouverture de cette ligne au contact h du relais 1PC, jusqu'à la fin du code.
De même, lorsqu'on comment la transmission d'un code à un poste placé sur la ligne Y2-Z2 on inverse la position du relais 2R, ce qui excite les relais 1TC et 2PC, tandis que le contact h du relais 2PC ouvre la ligne Yl-Zl. Dans le cas où, les relais 1R et 2R sont tous deux inversés en même temps, seul le relais 1PC reste excité, son contact ouvrant le circuit du relais 2PC. La mise hors d'action du relais 2PC place le relais 1R sous le contrôle de la ligne Y1-Z1 pour en continuer le fonctionnement et rétablit le relais 2R dans sa position normale.
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Etant donné que les relais 1R et 2R ne peuvent fonc- tionner qu'un à la fois, il est évident qu'un seul jeu de relais LA, LB, LC et Z suffisent pour la disposition de la fig.2B.
Bien que le nombre total des postes susceptibles d'être comman- dés par l'appareil de la fig.2B ne soit pas supérieur à celui de la fig.2A, ce nombre étant limité par la capacité du groupe à coder du bureau et étant de 35 postes dans le système décrit, le répétiteur prévu sur la fig.2B a l'avantage de pouvoir être placé en tout point convenable sur le territoire contrôlé, c'est-à-dire là où la source d'énergie et les facilités d'en- tretien sont disponibles, pour commander des postes dans des directions opposées, de sorte qu'il n'est pas indispensable que ce point soit placé à une extrémité de la ligne.